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| L'art mais pas la manière [Velvet] | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Mer 12 Mai - 17:47 |
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| Les couloirs de l’école se retrouvaient pratiquement dans la pénombre seulement éclairé par les chandeliers posait un peu partout. Le château était silencieux et la nuit était tombée dehors depuis plusieurs heures. Seuls les préfets avaient le droit de déserter leurs dortoirs pour leurs rondes et empêcher les petits imprudents de se promener à une heure où ils auraient dût dormir. Raven faisait partit de ceux-là mais elle avait tellement était discrète qu’elle ne s’était pas fait prendre et avait pût rejoindre la grande salle sans vraiment trop de peine. Elle avait pris son sac à dos, le remplissant de se dont elle avait besoin pour mettre à exécutions ce qu’elle avait en tête. Son projet s’était imposé à elle alors qu’elle était en cour de défense contre les forces du mal et écouté Mr Maestriani parlait. Elle s’était rendu compte à quel point certain élèves ne considéraient pas Poudlard comme leurs propre maison. Elle avait alors nourris le désir de faire en sorte que les élèves s’approprie le lieu et ne fasse qu’un avec l’enseignement afin qu’ils aient plus de facilité pour apprendre et s’épanouir. Pour cela elle avait pensé à une chose simple : le dessin ! Quoi de mieux qu’une caricature des figures emblématique de l’établissement pour les intégrés pleinement dans ce lieu sans histoire où tant de personne avaient posé le pied sans jamais marquer leurs présence ? A l’aide de sa baguette, elle colla au mur le croquis de son dessin, avant de poussait une table contre celui-ci et de grimper dessus. Crayon en main elle commença à dessinait les traits des préfètes en premier lieu mais de façon caricatural. En avait choisit Velvet Blackheart pour débuter son œuvre et lorsqu’elle la vit à l’encolure de la porte, Raven ne pût s’empêcher de sourire, se disant que le croquis était bien fait…. | |
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InvitéInvité
Mar 18 Mai - 14:42 |
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| Un silence religieux baignait les couloirs du château. Seul le bruit des pas de quelques préfets et professeurs se laissaient encore percevoir. La foulée des gardiens de l'Ordre. Un sourire sournois emprunta le chemin des lèvres de la jeune Blackheart. Maintenir l'ordre, veiller à ce que chacun suivît le Règlement faisait parti de la fonction que lui incombait celle d'être préfète. C'était avec dévotion qu'elle effectuait ses rondes quotidiennes. C'était avec jubilation qu'elle découvrait chaque soir les malheureux roublards et avec jouissance qu'elle parcourait les sentiers interdits en toute liberté. Ses promenades nocturnes quotidiennes lui procuraient un plaisir tel que jamais elle ne sentît le poids du devoir peser sur ses frêles épaules.
Du haut des tours, la vue était sans pareille. Aussi, elle s'était autorisée une halte, comme souvent, à la volière de laquelle elle appréciait le délicat voile obscure illuminé de quelques lumières dorées. Comme le vent soufflait avec force, la jeune préfète ne prolongea pas sa contemplation solitaire et reprit d'un pas léger le chemin de sa ronde. Elle aimait parcourir les couloirs du château la nuit, en apprécier les détours, la magie, le silence. Eux, tout comme elle, regorgeaient de secrets. De mystères.
Elle avait inspecté toutes les salles, les unes après les autres, tout en prenant soin qu'aucun méfait ne fut commis où que ce fût. Ses pas croisèrent ceux d'Emilie Jonson. Préfète à Serdaigle. Elle ne lui prêta cependant aucune attention, ni même à la première année qu'elle venait de réprimander sèchement. Et continuant son chemin, elle descendit au rez-de-chaussée, avant-dernière étape de sa ronde. Alors qu'elle s'approchait de la Grande Salle de légers bruits de frottements lui parvinrent. Le frottement d'une plume appliquée régulièrement sur du parchemin. Ou le bruit d'un pinceau sur les murs de la Grande Salle, songea-t-elle amère lorsqu'elle passa discrètement la tête dans l'entrebâillement de la porte. La jeune préfète ne tenta pas de cacher sa présence, Raven Stinson s'étant tournée vers elle au moment-même où elle faisait un pas dans la salle. Sans prêter une attention aucune à son chef-d'œuvre, elle la fixait d'un regard froid avec condescendance. Un sourire pernicieux étira ses lèvres lorsqu'enfin elle daigna poser son regard sur la création de la jeune artiste. Cette dernière avait la mine d'un peintre satisfait de son ouvrage. Sans dire mot, Velvet détailla le portrait caricatural que mademoiselle Stinson avait fait d'elle de l'œil critique de ceux qui avaient évolué au milieu des plus belles peintures. - " Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense ", commenta-t-elle d'une voix impassible. Elle contempla encore une longue minute sa propre image tout en changeant d'angles pour mieux en admirer les traits. Puis de sa démarche droite et allante, elle s'avança dans la salle. Tout en elle dégageait la froideur, l'importance, et la grandeur. - Dixit Pablo Picasso, un peintre Moldu. A vrai dire je n'ai jamais su apprécier ses talents artistiques à leur juste valeur. Mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas dit-on, continua-t-elle calmement en haussant les épaules. Cela dit, très réussi cette caricature.
Velvet sourit, d'un sourire guilleret et amical. Un sourire qui manquait indubitablement de chaleur. La jeune préfète de Serpentard résumait l'œuvre de la Rouge et Or comme une simple reconnaissance de sa magnanime personnalité à travers l'art. Pure flatterie et cajolerie. Trop imbue de sa propre personne et insensible au monde alentour pour y percevoir de la raillerie. - Accio feuilles, dit-elle en levant sa baguette. Les croquis prirent d'un même mouvement leste leur envol et se posèrent dans sa main. Elle détailla chaque esquisse avec un vif intérêt. Sur chaque dessin le visage d'un préfet. D'un regard appréciateur, elle contempla les coups de crayons fins de sa condisciple. L'art avait ses formes et ses couleurs. Que ce fut de la caricature n'enlevait rien au talent de la jeune femme. Avait-elle eu dans l'intention d'immortaliser les visages des illustres de sa promotion dans la pierre ? Ou était-ce un vertueux étalage de son don pour le dessin ? Cela n'avait aucune importance. Murmurant une formule, elle fit parvenir ses croquis à son dortoir un sourire doucereux aux lèvres. - Créative, Stinson, à ce que je vois ! Enfin, malgré mon goût pour l'art, je crains que tu doives en découdre avec le directeur. Gryffondor n'est pas à son fort ces derniers temps, quelques points en moins lui sont périlleux, Stinson. Mais encore une fois je ne peux rien pour toi. Son ton était inflexible et il sifflait dans ses mots quelques messages venimeux. - Dégradation des murs de l'enceinte du château. Virée nocturne. Descends, lui ordonna-t-elle d'une voix irrémédiablement calme. | |
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InvitéInvité
Mer 19 Mai - 20:31 |
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| Velvet observait son œuvre avec attention, et Raven esquiva un sourire à sa réflexion. « Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense ». La préfète n’avait peut-être pas tord et son dessein trahissait peut-être l’idée qu’elle se faisait de la demoiselle. Mais là où elle se trompait c’est que Raven était bien la dernière à juger sur l’apparence et bien qu’elle voulait crée une œuvre qui serait le reflet de la vision des autres ce n’était peut-être pas la sienne. Elle savait que trop bien que dans la vie le plus intéressant était de creuser la surface pour atteindre la couche inférieur. Il est vrai que Velvet lui donner l’impression d’être une personne assez carré et coincé, suivant les ordres donner par d’autre et des règles qui n’avait pas lieu d’être et que la jeune Stinson superflue. Ceci étant elle ne pouvait qu’avoir moyennement envie de la connaitre, mais elle avait dans l’idée que ce n’était là que faut semblant, et ce n’était certainement pas la froideur qui se dégageait de la préfète qui allait lui faire peur. A vrai dire, Raven n’avait peur de rien si ce n’était de la mort, et là encore c’était une chose avec quoi elle apprenait à vivre, se disant que s’était inévitable.
Velvet – « Dixit Pablo Picasso, un peintre Moldu. A vrai dire je n'ai jamais su apprécier ses talents artistiques à leur juste valeur. Mais les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas dit-on. Cela dit, très réussi cette caricature. »
Raven – « Merci du compliment. »
Un sourire léger sur les lèvres, Raven ne chercha même pas à déceler une once d’hypocrisie dans les paroles de Velvet, se fichant bien au final si elle pensait ses mots où non. Personnellement à sa place elle aurait était plus honoré que vexer d’être pris pour modèle. Il est vrai qu’en s’y penchant de plus près, au final le nombre d’élèves présent à Poudlard était tellement grand qu’il y avait peu de chance de figuré par les personnages emblématique de l’école. Velvet elle l’avait et elle devait sûrement s’estimé heureuse et reconnaissante que ce soit le cas.
Velvet – « Accio feuilles »
Raven restait bouche bée lorsque les croquis qu’elles tenaient dans les mains lui échappèrent pour aller voler dans les airs avant d’atterrir dans celles de la Serpentard. Cette dernière observa son travail tandis que le jeune Stinson esquivait une moue contrarié, peu ravie de ne pas pouvoir continuer ses projets.
Velvet – « Créative, Stinson, à ce que je vois ! Enfin, malgré mon goût pour l'art, je crains que tu doives en découdre avec le directeur. Gryffondor n'est pas à son fort ces derniers temps, quelques points en moins lui sont périlleux, Stinson. Mais encore une fois je ne peux rien pour toi. » Raven – « Je ne t’ai rien demandé ! » déclara-t-elle avec une certaine fierté. Velvet – « Dégradation des murs de l'enceinte du château. Virée nocturne. Descends » Raven – « Je pense que tu va devoir rajouter à ta liste " refus d’obtempérée " car il n’en est pas question ! » affirma-t-elle avec assurance. « Rend-moi les croquis. J’dois à tout pris finir ça avant que les élèves ne se lève, tu joueras les préfètes tyrannique quand j’aurais terminé mon œuvre. »
Dire que Raven était insolente était un euphémisme. Dire que Raven se fichait royalement de la punition de Velvet en était un également. Dire qu’elle ne changerait pas d’avis et resterait quoi qu’il advienne perché sur sa table était par contre juste la vérité…
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InvitéInvité
Mer 26 Mai - 8:05 |
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Face au prompt refus de coopération de Stinson, un sourire mauvais s'esquissa à la commissure de ses lèvres. C'était une forte tête, une véritable petite lionne. L'énonciation du Règlement ne suffirait pas à la convaincre de plier bagage. Elle s'en était doutée au moment même où elle avait franchit le pas de la porte. Mais cela ne rendait le jeu que plus délectable. La jeune Gryffondor affichait une mine contrariée et à la fois déterminée. Les rouge et or avaient toujours eu un peu plus de mal que les autres à obtempérer. Eux et leur fierté déplacée.
- Je pense que tu va devoir rajouter à ta liste " refus d'obtempérer " car il n’en est pas question !
Velvet haussa des épaules et s'assit confortablement sur une chaise avec désinvolture. Levant ses mains face à elle, elle en inspecta chaque parcelle avec minutie. Sans prêter davantage d'attention à Stinson, elle admira la perfection des contours de ses doigts de musicienne. Elle leva un sourcil persiffleur alors que la gryffone lui demandait de lui rendre ses dessins. Depuis quand les vicieux petits serpents rendaient-ils leur bien aux malheureux dépouillés? La supplier ne suffisait pas. Posant son index sur le bout de ses lèvres, elle fit mine de réfléchir et hochant de la tête, elle se retourna vers la porte qui se ferma dans un étrange bruit de succion.
- Oh mince ! Je me suis trompée de sortilège !
Un sourire angélique se dessina sur son faciès délicatement tracé alors que son regard s'allumait d'une lueur venimeuse. Terminer son œuvre ? Elle a de la suite dans les idées, riait-elle intérieurement, caustique.
- Mais je suis sûre qu'avec ton talent, tu n'en as pas besoin. Nous avons toute la nuit, continue, lança-t-elle avec un sourire suffisant tout en désignant d'une main nonchalante le mur qu'elle avait orné de sa magnifique caricature.
Les jambes croisées, elle se passa une main légère dans sa longue queue de cheval blonde et reprit.
- Après tout, c'est toi qui va t'amuser à tout nettoyer et ce avant que quiconque n'ait ouvert l'œil, alors je t'en prie, défoule-toi.
Croisant ses bras sur sa poitrine, un soupire passa ses lèvres. Ses doigts se mirent à pianoter sur son bras gauche en signe d'impatience. Rester enfermée avec une Gryffondor complètement dénuée de tout sens des réalités l'exaspérait. Bornée comme Stinson semblait l'être ; elle en aurait pour toute la nuit. Des bruits de pas se firent entendre devant la porte. Un professeur, le concierge ou un préfet ? Velvet se tardait de voir qui serait l'heureux élu à faire son entrée.
- Mais dis-moi, pourquoi vouloir peindre les visages des préfets sur ce mur ?
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InvitéInvité
Jeu 3 Juin - 10:11 |
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| [Désolé de l'attente...] Velvet ne semblait pas vouloir l’écoutait et l’observer avec une certaine incompréhension comme si elle trouvait aberrant qu’elle lui réclame ses croquis. Raven elle, n’était pas du même avis et ne voyait vraiment pas ce qu’elle faisait de mal. Si la jeune préfète voulait à tout prix démontrait son autorité elle n’avait qu’à le faire sur des choses qui en valait vraiment la peine. La vert et argent semblait réfléchir à la question et la blondinette affichait un air assuré mais ne pût de sursauter lorsque la porte se ferma violement, ne s’étant pas attendu à ça. Sur le coup son sourire avait disparut et elle regardait sa camarade avec appréhension, se demandant ce qu’elle avait en tête. Velvet – « Oh mince ! Je me suis trompée de sortilège ! »
Raven n’était pas idiote et malgré le sourire angélique de la préfète, il était évident que son geste était prémédité mais elle n’arrivait pas encore à terminer dans quel but elle l’avait fait. Etait-ce pour user de la force loin des regards indiscrets ? Si c’était le cas, elle était prête à sortir sa baguette en cas d’agression violente bien qu’elle était de nature pacifiste. Raven la regardait avec une certaine appréhension alors que Velvet était tranquillement, semblait ne s’inquiéter de rien. Velvet – « Mais je suis sûre qu'avec ton talent, tu n'en as pas besoin. Nous avons toute la nuit, continue »Raven – « C’est vrai ?? » demanda-t-elle avec un enthousiasme non dissimuler et un sourire ravie sur les lèvres. Elle ne s’était pas attendue à ça mais n’allait certainement pas s’en plaindre. Elle ne jugeait pas Velvet car elle ne la connaissait pas, mais il est vrai qu’elle lui était apparut comme quelqu’un de froid et dur. Hors pour l’heure, elle remontait dans son estime et appréciait son geste. Velvet – « Après tout, c'est toi qui va t'amuser à tout nettoyer et ce avant que quiconque n'ait ouvert l'œil, alors je t'en prie, défoule-toi. »Oh bien sûr… La gentillesse de Velvet n’était que moyennement gratuite, elle aurait dût s’en douter. Néanmoins sa naïveté lui avait laissé penser qu’elle faisait ça juste pour lui être sympathique. Dommage… Mais ça ne changeait rien, et Raven était bien déterminé à finir son œuvre. Raven – « Oh non ne t’inquiète pas pour ça. J’ai pris mes précautions, c’est de l’encre éternelle. J’l’ai acheté au chemin de traverse. On s’en sert pour les monuments historiques normalement. Impossible à enlever. Même le directeur de Poudlard ou Merlin n’en viendrait pas à bout. »Et malheureusement pour la préfète elle disait vrai… Les avantages du monde magique… Donc étant donné que les traits que Raven avait d’hors et déjà fait resterait pour toujours, il était aussi dans l’intérêt de Velvet de la laisser finir car dans le cas contraire la grande salle en serait enlaidie. La blondinette c’était remise à dessiner, n’entendant même pas les bruits de pas dans le couloir et se sentant effectivement capable de réussir son œuvre sans brouillon. Velvet - « Mais dis-moi, pourquoi vouloir peindre les visages des préfets sur ce mur ? »Raven – « Oh pas que les préfets. Les professeurs, le premier de la classe, la pin-up, le beau gosse, la gentille, le couple fétiche et tous ceux qui sont emblématique de l’école. »Elle retourna vers Velvet et arrêta son dessin pour développer d’avantage ses propos. Raven – « Tu vois je suis contre les étiquettes et pense qu’on devrait être libre d’être ce qu’on veut. Mais la vérité c’est que dans cette école ce qu’on est c’est : INVISIBLE ! Dans dix ou quinze ans personne ne se souviendra de nous, tout le monde aura oublié que nous étions là. Mais si je termine ce dessin alors la nouvelle génération saura que c’était notre école et un jour peut-être ce sera leurs visages à la place du tien. »Elle croyait en ce qu’elle disait et cela semblait lui tenir énormément à cœur. Ces caricatures elle ne le faisait pas pour elle ou se moquer mais pour les autres. Raven – « Et puis qui sait, les élèves seront peut-être mieux dans leurs peau s’ils se sentent à Poudlard comme chez eux. J’ai juste envie qu’il s’approprie le lieu. Voilà pourquoi. » | |
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