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Laël J. OridorSORCIER. ► pâtissier.
► MESSAGES : 248 Lun 31 Mai - 19:39 |
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| &« La véritable discipline, c'est de ramasser les fraises sans en manger un seule. » Doug Larson. C'était une après-midi de janvier comme une autre pour un lundi, une après-midi morne où le ciel gris n'encourageait personne à sourire, pourtant, l'on pouvait apercevoir dans les couloirs du château un jeune homme brun qui souriait comme si ce jour était le plus heureux de toute sa vie. Il était simplement vêtu d'un tee-shirt gris et d'un pantalon lui serrant le bas des jambes et lui arrivant à mis fesses, laissant ainsi apercevoir ses dessous roses que ses amis lui affectionnaient tant. Peu de gens aurait pu le croiser dans les couloirs sans remarquer l'ouvrage qu'il tenait bien fermement contre son torse, ses deux bras repliés dessus, c'était un livre qui semblait ancien et tâché, mais qui n'attirait pas plus l'attention qu'un sombral en train de manger une entrecôte de bœuf cru et, c'était tant mieux car l'aigle n'avait aucune envie de s'arrêter pour converser, sans compter qu'il devait traverser tout le château pour aller de son dernier cours vers sa destination. Mais pourquoi diable ne pas avoir mis d'ascenseur dans ce château ? Bien qu'il ne soit pas pro-moldu, le jeune piaf avait toujours admiré certaines inventions des moldus, comme ce truc là, qui permettait de se joindre en composant un numéro même si l'autre personne était de l'autre côté de la terre. Laël avait toujours aimé tester ces appareils avec ses amis « normal » dans son Écosse dépeuplé. Mais qu'importe, il salua quelques connaissances alors qu'il essayait tant bien que mal de descendre les escaliers qui-n'en-font-qu'a-leur-tête – oui, car le petit Lala avait oublié leur véritable nom, alors il se plaisait à les appeler comme cela – et, au bout d'une course effrénée et de quelques demi-tour dû à de mauvaises tactiques, le brun arriva enfin au rez de chaussé et se félicita intérieurement d'avoir battu son record de vingts minutes seulement pour descendre depuis les cours. Il lui était déjà arrivé de rester coincé des heures sans jamais arriver à sortir de ce labyrinthe de marches. Mais qu'importe, il reprit sa marche lente pour descendre encore plus bas dans les ténèbres du château et s'arrêter dans un couloir sombre où l'on pouvait sentir mille douceurs pour finalement s'arrêter et contempler un tableau qui représentait une coupe de fruit. Après quelques instants qu'il passa à humer l'air plaisant du couloir, il se décida à gratter une petite poire qui lui ouvrit le passage afin qu'il se retrouve enfin dans un de ses éléments favoris, la cuisine.
« Bonjour ! Il y a quelqu'un ? »
Il attendit quelques secondes sur le pas de la porte – ou plutôt du tableau – avant d'entendre des petits pas qui s'avançait vers lui, avant d'entendre un exclament de joie venant d'une petite bête crasseuse. Presque tout le monde le savait à Poudlard, même si finalement peu de gens n'avait jamais vu ça, mais Laël, beaucoup mieux qu'un maître tout puissant, était un ami pour les elfes de maison, bien que personne ne soit vraiment sûr que ces petits monstres crasseux puissent vraiment développer ce genre de sentiments envers une quelconque personne. Et pourtant, Laël et son indémontable galanterie, toujours à aider et à dire merci, semblait avoir créé un lien avec les petites fées du logis, que la plupart gens, bien lien de l'envier le trouvait mystérieux. C'est ainsi que, avançant au fur et à mesure qu'il avançait dans l'immense cuisine, le bleu et argent prit le temps de saluer un à un chacun des elfes de maison présent, se trompant quelques fois dans les prénoms et en profitant aussi pour prendre un gâteau par ci et un verre de lait par là. Son visage sembla illuminer toute la pièce lorsqu'il aperçut son petit coin prêt à l'usage. C'était devenu un rituel maintenant, presque toutes les semaines et ce depuis sa première année, Laël venait dans les cuisines expérimenter des nouvelles recettes ou juste s'entraîner et, depuis le temps, les elfes, qui ne pouvait se permettre d'avoir un élève dans les pattes quand il travaillait, lui avait gentiment aménagé une table dans un coin lumineux pour que l'aigle s'y sente à son aise. Le bleu avait prit ceci comme un merveilleux présent et avait d'ailleurs à cette occasion tenté de cuisiné une pièce montée où la mélasse remplaçait le caramel mais ce, sans succès. Mais il avait quand même bonne espoir d'arrivé à perfectionner cette recette jour, même si ce n'était pas ce qu'il avait prévu de faire aujourd'hui, et c'est ainsi que, chassant ce doux souvenir de ses pensées, il posa son précieux bagage sur la table, effleurant doucement la couverture, puis ouvrant doucement le livre sous l'œil timide mais curieux de plusieurs elfes qui n'avaient pas beaucoup de choses à faire. On pouvait voir sur la première page plusieurs écritures raffinés à demi-effacé par le temps puis une plus fine et calligraphique bien qu'un peu tremblante qui semblait bien récente. On pouvait parfaitement y distinguer les lettres. « A mon petit-fils Laël qui, je le sais, fera plus tard un parfait papa Pâtissier. » suivi d'une signature élégante bien qu'un peu vieille. En cet instant, Laël aurait voulu brandir le livre bien haut, mettre son tee-shirt partout et courir en criant comme il l'avait vu faire certains sportifs moldus, mais il n'osait pas bouger. Il considérait ce livre comme la bible et avait trop peur de l'abimer pour faire de telles choses avec. En fait, ce n'était rien qu'un livre à demi-vierge où était consigné toutes les recettes de sa grand-mère et de quelques arrières grands-mères, soit un délice de recettes culinaires transmises de générations en générations dans la famille Oridor. Laël souriait encore lorsqu'il prit plusieurs ingrédients pour réaliser ci et là non pas une recette du livre mais un plat bien plus commun autant chez les moldus que chez les sorciers. Et oui, ce soir, après le couvre feu, il sera dans son lit, le dernier livre d'un auteur reconnu en train de manger des cookies fourrés aux pépites de chocolat, ni plus ni moins. Il commençait déjà à faire la patte, les odeurs des plats des elfes remplissant ses narines, lorsqu'il fut interrompu par le grincement léger du tableau. Quelqu'un entrait. Mais qui ? Il s'immobilisa. Avait-il le droit d'être là ? Il ne s'en souvenait plus très bien. Le fouet en main, il hésita à reprendre alors qu'il entendait des pas féminins s'approcher doucement. Il hésita à se cacher sous la table quand il reconnut une silhouette blonde familière, ce qui lui arracha un soupir de soulagement. Les gens n'ont pas idée de venir dans les cuisines à une heure si catholiques... | |
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