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Lukas K. UstazPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 294 Jeu 5 Jan - 23:46 |
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QUALITE; Sorcier de sang présumé pur. ORIGINES; De nationalité anglo-viennoise, il a été adopté à sa naissance par Ann et Karl Ustaz. Aucune information sur ses parents biologiques. SPÉCIFICITÉ(S); Legilimens et Occlumens, Lukas avait un attrait particulier pour la magie noire et sale. STATUT; Divorcé d’un premier mariage avec Lisa H. Cain, Lukas est aujourd’hui décédé.
CARACTÈRE; Lukas était un homme introverti, calme et posé. De nature à réfléchir avant d'agir, il n'en était pas moins sanguin lorsque certaines choses qui lui tenaient à cœur se trouvaient menacées. Sa détermination à parvenir à ses fins a prouvé maintes fois son caractère individualiste. Jeune loup solitaire, il était empreint de vielles sagesses. Son angoisse chronique, que seuls les plus avertis pouvaient déceler, découlait de l'encombrement d'un esprit aux confins duquel la folie régnait en maître. Son comportement erratique laissait peu de chance à quiconque de l'approcher. Néanmoins bien élevé, propre sur lui-même, sans ombre apparente, il se lisait quelque chose dans ses yeux que très peu de gens purent identifier. Dans l'Azur se moirait l'éclat de ceux qui étaient mus par de grandes causes. Chez Lukas cet éclat était irisé d'une funeste et effroyable lueur.
MEILLEURE QUALITÉ; DÉTERMINÉ | PIRE DÉFAUT; AMBITIEUX | AFFILIATIONS; Lukas n’avait d’autre religion que celle de ses recherches, cartésien désabusé il s’avérait être un opportuniste la plupart du temps.
PATRONUS; Lukas avait pour Patronus le Taureau. Pour lui, il représentait la figure paternelle. Il était l’expression de l’image de son père adoptif, Karl Ustaz. Ce dernier possèdait le même Patronus et ce fut sans doute lorsque Lukas l’avait vu exécuter ce même sortilège étant enfant qu’il fut resté gravé dans sa mémoire. EPOUVANTARD; L’Épouvantard de Lukas fut longtemps un mystère. Il y en avait beaucoup dans les coins et recoins du Collège des Magiciens de Vienne et Lukas fut souvent confronté à ces créatures durant sa scolarité. Seulement, l’Épouvantard ne lui renvoyait toujours que son propre reflet, ou ce qu’il croyait être son simple reflet pendant longtemps. De fait durant de longues années, Lukas n’éprouva aucune crainte à l’encontre de son Épouvantard. Mais en réalité celui-ci prenait la forme d’une angoisse profondément ancrée en l’âme du jeune homme. Lukas le comprit lorsqu’un jour, alors qu’il tenait sa baguette dans sa main, il réalisa que l’Épouvantard n’en avait pas. A travers ce reflet imparfait de lui-même, Lukas comprit que l’être tourmenteur le représentait lui-même sans ses pouvoirs. Ceci, conjointement à la quête ultime que poursuivait Lukas en matière de sortilèges, met en lumière la dualité psychique du caractère du défunt chercheur de sorts. Ce qu’il cherchait à atteindre plus que tout représentait également sa plus grande peur. BAGUETTE; La baguette de Lukas fut détruite le jour de sa mort. Elle était faite de bois d'If, mesurait 27 centimètres et recelait un crin de sombral. FAMILIER; Balto, un beauceron un peu particulier. MA VALISE; n/a
They're gathering around to hear a story...
PETIT PRINCE DES FAUBOURGS ❖
- Spoiler:
- AAAAARRRRHHH, hurla une femme en plein accouchement dans une pièce lugubre des bas-quartiers de Vienne. - Continue, mon enfant, je le vois, dit une vielle femme au sourire attendrissant. Ses cheveux sont aussi noirs que l’ébène et il en a plein. La femme continuait de crier de douleur. Sa chevelure brune glissait sur l’oreiller jaune, autre fois blanc, de son lit constitué d’un matelas posé à même le sol. La vielle femme lui épongeait le visage tout en jetant des coups d’œil nerveux vers la porte toutes les cinq minutes. Et puis un cri retentit, différents des précédents, c’était celui du nouveau-né. La vie venait de s’infiltrer brutalement dans ses poumons, il était encore couvert de sang et d’autres trucs. La vielle femme l’enveloppa dans un linge bleuté brodé main sur lequel on pouvait voir le prénom LUKAS en lettres d’argent. Puis elle le posa dans les bras de sa mère dont les traits du visage tirés par la douleur furent effacés en un rien de temps par le plus beau des sourires, celui qui disait bonjour à une nouvelle vie. - Lukas, mon fils, dit-elle en le berçant doucement. Des bruits sourds retentirent aux étages inférieurs. Aussitôt la vielle femme et la mère du petit Lukas se regardèrent. - Naaaan, pleura la mère en tenant fort son fils contre elle. Nan, c’est impossible. Des voix d’hommes se firent de plus en plus entendre. Ils se rapprochaient. - Prenez-le, dit la mère de Lukas en donnant son bébé à la vielle femme. Prenez-le et fuyez. Ne les laissez pas le prendre. Ne le laissez pas l’avoir. - Et vous mon enfant ? demanda la vielle femme effrayée. - Ne vous occupez pas de moi, sauvez mon enfant ! supplia prestement la mère de Lukas. La peur et la tristesse tourbillonnaient dans son regard. - Partez ! Sur les toits ! ajouta-t-elle en regardant son bébé s’en aller dans les bras de la vielle femme. Immédiatement, la porte de la pièce sauta sur ses gonds et vola en éclat. Une lumière violette illumina la pièce pendant un instant puis trois hommes, élégamment habillés, firent irruption, leur baguette pointée sur la mère de Lukas. - Où est ton enfant ? demanda l’un d’entre eux avant d’infliger à la jeune femme des douleurs monstrueuses. - Sur le toit, là-bas ! s’écria un des sorciers. Un éclair vert illumina la pièce aspirant la vie de la mère du petit Lukas. Les trois hommes sortirent par l'unique fenêtre de la pièce et se retrouvèrent sur les toits. La vielle femme avançait difficilement avec le bébé dans ses bras. Pourtant Lukas ne pleurait pas. Il dormait même paisiblement. La vielle femme enjamba le rebord d’une fenêtre et pénétra dans un immeuble abandonné. Lorsqu’elle se retourna, les trois hommes fondaient sur elle sous la forme de trois épaisses traînées de fumée noire. La vielle femme sortit sa baguette et en un mouvement de poignet fit disparaître la fenêtre. Elle put entendre les trois sorciers se heurter au mur. Très vite, elle entreprit de descendre l’escalier. - Ne t’inquiète pas Lukas, ils ne t’auront pas, dit-elle de sa voix chaleureuse. Accroche-toi. Elle aussi finit par transplanner, elle quitta l’immeuble désaffecté et se retrouva dans les rues de Vienne. Elle savait que les trois sorciers la suivaient de près. A plusieurs reprises elle sentit des sorts la frôler. La course-poursuite les mena hors des bas quartiers vers le quartier historique de Vienne. La vielle femme ne savait absolument pas où elle allait, elle était plutôt occupée à éviter les sortilèges qui menaçaient de l’atteindre à tout moment. Elle prit un virage serré pour essayer de semer ses assaillants. Elle se retrouva devant l’Eglise des Augustins lorsqu’un jet de lumière rouge la frappa dans le dos. Son corps, stoppé net dans sa course, s’échoua sur le parvis de l’église. Elle tenait fermement Lukas dans ses bras qui hurlait de sa petite voix de nouveau-né. Le parvis était entièrement vide et très peu éclairé. Une femme en robe de soirée très élégante accourut près de la vielle femme. Lorsqu’elle se pencha sur elle cette dernière lui donna Lukas. - A qui est ce bébé ? demanda la femme un peu décontenancée. - Il est à vous maintenant, répondit la vielle femme dans un murmure à peine audible avant de rendre son dernier souffle. Aussitôt les trois sorciers apparurent dans la nuit noire. - Donnez-nous cet enfant Madame Ustaz, dit un des sorciers. Il vient des bas quartiers, vous attraperez la mort ne serait-ce qu’en posant votre regard dessus. - Je ne comprends pas, dit Madame Ustaz légèrement sur la réserve. A qui est cet enfant ? Et pourquoi cette vielle femme se retrouve morte sur le parvis ? - Donnez-nous cet enfant Madame Ustaz, dit un autre des trois sorciers avec un soupçon d’agacement dans la voix. Tout ceci vous dépasse. - Dans ce cas je serai sans doute plus à même de gérer la situation, dit une autre voix émanant du noir. Tout va bien chérie ? Un homme, grand et élégamment vêtu avait rejoint sa femme. Aussitôt les trois sorciers firent un pas en arrière et inclinèrent légèrement la tête. - He bien, messieurs, reprit Monsieur Ustaz. Si aucun d’entre vous ne peut me dire d’où vient cet enfant, je vous conseille fortement de prendre congé. Les hommes relevèrent la tête immédiatement, puis se regardèrent. Aucun d‘entre eux n’osa dire mot. Ils finirent par transplanner tout en sachant qu’ils auraient à affronter la colère de l’homme pour qui ils travaillaient. Ils avaient jugé qu’il valait mieux cela que d’engager un duel avec un des Patriarches de Vienne. Et sur ce point, ils n’avaient pas tort. - Qui est cet enfant ? demanda Monsieur Ustaz à sa femme. - La vielle femme a dit que c’était le notre à présent, répondit-elle. Le destin nous offre ce que nous ne pouvons avoir par nous-mêmes. Monsieur Ustaz prit Lukas dans ses bras. Le nouveau-né attrapa un des doigts du Patriarche et le serra fort. Ce dernier rit légèrement, regarda sa femme puis reposa son regard sur le petit Lukas. Il savait très bien que s'il ne gardait pas cet enfant, les hommes qui étaient à sa poursuite le retrouveraient. L'abandonner, c'était le condamner. - Nous t’aimerons comme un fils, même si tu ne le seras jamais vraiment.
ON NE FAIT PAS UNE OMELETTE SANS TUER QUELQUES PERSONNES ❖
- Spoiler:
Le Collège des Magiciens de Vienne se trouvait sous l’Eglise des Augustins qui fut fondée par la famille impériale d’Autriche, les Habsbourgs, en 1327. Le Collège en lui-même fut fondé quelques années plus tard par l’élite de l’aristocratie sorcière d’Autriche. Les fondateurs avaient choisi l’Eglise des Augustins comme pied de nez à ses impérialistes moldus. Depuis plusieurs siècles donc, le Collège était dirigé par la même caste élitiste, les Patriarches. Tous issus de l’aristocratie héréditaire, tous riches, tous éminemment puissants et, comme beaucoup d’organisations de ce genre, tous mâles. Les Patriarches étaient également Professeurs de Magie au Collège et, détenant les clefs du pouvoir conjointement à celles du savoir, cela en faisait des hommes redoutables et respectés pour cela. Lukas se promenait dans les allées de l’immense bibliothèque du Collège. Les étagères de livres s’étendaient à perte de vue et semblaient même faire office de piliers au haut plafond. Il régnait un silence de mort dans cet endroit, seul le bruit émoussé d’une page qui se tourne se faisait entendre de temps à autre, quelques pas par ici et par là, des murmures osant à peine sortirent de la bouche de leur propriétaire et immédiatement avalés par la grandeur angoissante de l’endroit. Il n’y avait bien évidemment aucune fenêtre, la lumière était procurée par des torches, des immenses chandeliers sur pied aux centaines de bougies placés à chaque intersection d’allées et, presque partout, il y avait des cierges et lumignons individuels qui flottaient dans les airs, esseulés mais réconfortants et lumineux. Car, aussi étrange que celui puisse paraître pour une bibliothèque, l’endroit était très sombre. A vrai dire si vous vous trouviez dans une allée où il n’y avait pas de lumignon, inutile d’espérer pouvoir y lire un livre, on ne pouvait même pas savoir s’il y avait quelqu’un. Heureusement, un enchantement permettait aux lumignons et cierges individuels de suivre une personne dès qu’elle mettait les pieds dans la bibliothèque. Lukas était donc entouré de trois cierges. Il portait la toge traditionnelle noire à capuchon. Au Collège des Magiciens de Vienne, le noir était réservé aux sorciers qui avaient finit leurs études mais qui étaient toujours affiliés à l’institution, on les appelait les Liseurs. Les toges rouges, elles, étaient portées par les Patriarches qui enseignaient aux étudiants, ces derniers portant des toges blanches. En tant que fils de Patriarche, Lukas était prédestiné à porter le rouge dans un futur relativement lointain. Et comme tout élève du Collège, il avait porté la toge blanche. Pour l’instant il faisait ses preuves en tant que chercheur. Il encadrait aussi des groupes d’élèves de temps à autres et assistaient les Patriarches qui requéraient son aide. C’était une élève que Lukas cherchait dans la bibliothèque. Une élève qu’il voyait souvent, elle avait vingt ans et était donc en dernière année d’étude. Elle avait choisi comme spécialité les sortilèges et enchantements, ceci étant le domaine de prédilection de Lukas, ce dernier était responsable du suivi des recherches de l’étudiante, bien qu’il ne fût son aîné que de quelques années. Son pas rapide et cadencé agitait l’étoffe noire, souple et ample qu’il portait. Il connaissait la bibliothèque par cœur, et pour cause il avait passé une bonne partie de son enfance ici, à déambuler dans les rayons, à grimper les échelles de bibliothèque jusqu’en haut rien que pour toucher le plafond et bien sûr, à lire. A vrai dire il connaissait si bien cette bibliothèque qu’étant enfant il avait réussi plusieurs fois à y semer son père lorsque celui-ci venait le chercher en fin de journée pour le ramener à la maison. Aujourd’hui, Lukas pris la direction des étagères dédiées aux sortilèges et enchantements. Il adressa un signe de tête respectueux à un Patriarche qui croisa son chemin, suivi de près et en silence par un groupe de toges blanches encapuchonnées. Après s’être enfoncé dans les méandres de la bibliothèque, il arriva dans une petite allée où il trouva une jeune femme, elle aussi enveloppée de tissu blanc, qui lisait un livre, assise à une table, à la seule lumière d’une unique bougie. - Bonsoir Ambre, dit Lukas en posant sa main sur l’épaule de l’étudiante. Cette dernière sursauta et dans sa panique éteignit l’unique cierge qui lui faisait de la lumière. Lukas alla s’asseoir en face d’elle et ralluma sa bougie d’un revers de main. - Maître Ustaz, je ne vous avais pas entendu arriver, dit-elle le souffle court. - Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler Maître, c’est réservé au Patriarche, dit Lukas en souriant en coin. Le seul Maître Ustaz ici, c’est mon père. - Je suis désolée… Maître, répondit l’étudiante sur un ton salasse de défi. Ambre avait les cheveux bruns et ses yeux verts dévoraient Lukas sans la moindre once de honte ou de gêne. Lukas, lui, évitait de croiser son regard, il savait qu’avec elle ça pouvait partir très vite. Et il était là pour le travail. - Alors cette étude de cas, ça avance ? demanda-t-il, espérant ainsi que la jeune femme retire son pied de son entrejambe. L’effet escompté fut produit : elle calma ses ardeurs. Elle sembla même très mal à l’aise. - Je… c’est-à dire que… balbutia-t-elle. Non, je n’y arrive pas. C’est trop dur, l’algorithme de ce sort est trop instable. Maître Ustaz, vous êtes trop dur avec moi, ce sortilège n’est répertorié nulle part… Lukas n’en avait en réalité rien à faire de cette étude de cas. De toute façon il savait pertinemment qu’Ambre n’était pas douée pour les sorts et enchantements. Il la trouvait même d’une stupidité assez époustouflante. Elle avait sûrement dû rentrer au Collège grâce aux relations de son père, un quelconque aristo, un de plus à Vienne. - C’est pas grave, dit-il avec fausse compassion. De toute façon je ne venais pas pour ça. Les yeux d’Ambre se mirent à briller, elle se mordit les lèvres et ses jambes s’agitèrent encore une fois sous la table. - J’ai besoin de toi pour une expérience, murmura Lukas en s’avançant au-dessus de la table. - Ho non ! murmura-t-elle avec véhémence. Pas encore ! J’en ai marre de me retrouver tout le temps à l’infirmerie. Quelle excuse on va trouver cette fois ? Aux yeux de tous j'ai l'air d'une idiote qui passe son temps à tomber dans les escaliers et à perdre connaissance. Non, maintenant ça suffit, j’veux plus, finit-elle en croisant les bras avec un air boudeur. Quelle idiote, pensa Lukas. Elle ne sert vraiment à rien. - Très bien, dit-il en se levant. Continue de plancher sur cet algorithme, si tu n’arrives pas à le résoudre pour demain et à stabiliser la base du sortilège, tu te trouveras un autre Liseur. Sur ce, il s’en alla suivi par ses trois cierges qui virevoltaient autour de lui. - Attendez, dit Ambre en le rattrapant. Lukas sourit intérieurement. Il était un Liseur populaire. Tout le monde savait qu’il était fils de Patriarche, et tout le monde savait également qu’il avait été adopté et que c’était un enfant des rues, et ça lui donnait un air de rebelle. Il était considéré comme un électron libre, comme faisant partie de cette communauté tout en étant à part. Cela attirait beaucoup de gens, hommes et femmes, qui pensaient se libérer des carcans de l'aristocratie en fréquentant un 'voyou' tel que Lukas. Et puis ses talents en matière de sortilèges et enchantements finissaient de parfaire son image, ou peut-être était-ce le fait qu’il fut beau comme un dieu, une beauté si froide et si envoutante. Ambre était une des nombreuses personnes qui étaient volontairement tombées sous son charme. - Que diriez-vous d’un échange de bons procédés ? demanda-t-elle sur un ton plus que révélateur. Lukas se retourna et elle était là, entièrement nue, sa tunique blanche à ses pieds, son corps de jeune femme uniquement éclairé par la faible lumière de son cierge. - Tu ne portes jamais de sous-vêtement sous ta toge ? demanda Lukas sur un ton neutre. - Pas quand je sais que vous venez me voir, répondit-elle en se rapprochant du Chercheur de Sorts. Elle posa ses mains sur sa poitrine et très vite les laissa glisser jusqu’à l’entrejambe de Lukas. - Mais vous non plus Maître, vous n’en portez pas, est-ce que tout cela n’était finalement pas planifié depuis le début ? - Non. Je n’en porte jamais, répondit Lukas, toujours sur un ton neutre. Pas qu’il était insensible aux charmes de la demoiselle, Ambre avait à présent entre les mains quelque chose pour prouver le contraire, mais il était légèrement dépité. Il savait qu’à partir du moment où un de ses élèves commençait à utiliser le sexe comme moyen de pression pour le coincer de la sorte, cela devenait dangereux à bien des niveaux. Il n’eut pas vraiment le temps de réfléchir qu’Ambre l’avait déjà entièrement déshabillé. Ils se tenaient, là, nus tous les deux, entourés par quatre cierges, les environs étaient sombres et vides. Ce n’était pas la première fois, mais d’habitude c’était Lukas qui était maître de la situation, les rôles avaient changé à présent et ça l’énervait. - Je ferai tout ce que vous voudrez, dit Ambre avec un air salasse. - Tout ? - Tout. Lukas leva la main et pianota des doigts dans le vide. Les cierges s’en allèrent laissant l’allée dans le noir le plus total. La jeune femme se retrouva plaquée contre une étagère de livres et hurla de douleur. Lukas était derrière elle. Les ondulations de son bassin était à la fois violemment sauvages et sensuellement suaves. Les cris de douleur d’Ambre avaient bientôt pris la forme de cris d’exaltation. A plusieurs reprises elle essaya de griffer les fesses musclées de Lukas, lequel répondait par des coups de rein encore plus puissants. Les bruits sourds de leurs ébats se perdaient dans l’immensité de la bibliothèque. Lukas retourna Ambre et celle-ci enroula ses jambes autour du bassin du Chercheur de Sorts. Elle porta ses mains à sa gorge et essaya de l’étrangler, Lukas la fit lâcher prise en intensifiant ses mouvements de bassin. Tout en exultant d’un plaisir incontrôlé, Ambre planta ses ongles dans le dos musclé du Liseur. Celui-ci réprima un cri de douleur. Puis il la porta jusqu’à la table la plus proche sur laquelle il la laissa tomber. Elle allongée sur le dos, lui débout, leur corps ruisselèrent de sueur. La jeune femme dut se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un cri au moment fatidique. Lukas, lui, n’y était pas encore. Il continuait ses mouvements de bassin avec autant de force lorsqu’une lumière bleutée fut pointée sur lui, l’obligeant à plisser des yeux pendant un moment. - Lukas, que faîtes-vous avec cette étudiante ? demanda un vieil homme, petit, gros, vêtu d’une tunique rouge et la baguette pointée sur le jeune homme. Lukas n’arrêta pas ce qu’il était en train de faire. Amber voulut se relever et s’en aller mais un regard sombre de son Liseur suffit à l’en dissuader. Elle ferma les yeux et cacha sa poitrine. - Qu’est-ce qui vous a décidé à sortir de votre cachette Maître Flitz ? demanda Lukas sur un ton de défi, les trais de son visage tirés par l’effort fourni. - J’avais oublié vos talents en Légilimencie, répondit le Patriarche légèrement troublé. - Rien à voir, répliqua Lukas. J’ai entendu vos pas lourd de gros porc lorsque vous êtes entré dans la bibliothèque et senti votre odeur lorsque vous avez commencé à vous tripoter en nous regardant. - J’exige du respect, Lukas, s’écria le Patriarche décontenancé. Et arrêtez de… Arrêtez ça tout de suite… avec cette fille. - Vous avez sans doute raison, Flitz, répondit Lukas en accélérant ses mouvements de bassin. Les relations entre élève et professeur sont proscrites, n’est-ce pas ? Pourtant ça ne vous a pas empêché, vous, de passer votre main sous ma toge lorsque j’étais encore élève, hein ? Le Maître Flitz devint rouge écarlate. Lukas était sur le point d’arriver au moment fatidique et pris un malin plaisir à regarder le Patriarche droit dans les yeux. Ceci fait, il se retira, récupéra la toge blanche d’Ambre et la lui lança. Lui resta nu, les bras croisé, récupérant son souffle, un léger sourire affiché. - Je ne vous présente pas ma petite protégée ? dit-il en regardant Ambre se rhabiller timidement. Elle était plus que mal à l’aise. Vous l’avez comme élève dans votre cours d’Histoire des Révolutions du Monde Magique je crois. - Vos protégées semblent toutes ne faire que passer, répondit le Patriarche avec un air suspicieux, toujours troublé par la nudité de Lukas. Maria, la dernière en date, est toujours en excursion au Pérou ? - Oui, aux dernières nouvelles, répondit Lukas sur un ton neutre. Un silence s’installa. Le Chercheur de Sorts fixait le petit gros tout rouge, tandis que ce dernier évitait son regard ainsi que le reste de son corps. Lukas pensait au corps de Maria, enterré sous une dalle de pierre dans une des salles de classe du Collège. - Il viendra un jour où le fait que vous soyez le fils d’un Patriarche de Vienne ne suffira plus à vous couvrir Lukas. Ce jour là, j’ai bien peur que le flot de révélations à votre sujet ne vous fasse défaut à un point que vous n’imaginez même pas. Vos sombres secrets finiront par vous happer dans leur propre obscurité. - Merci pour l’avertissement, répondit le jeune homme sur un ton sec. - Quoiqu’il en soit votre père, m’envoyais vous chercher. Les familles ont recommencé à se battre dans l’esplanade principale, les duels risquent de durer au moins toute la nuit cette fois. Lukas s’avança vers le Patriarche, il était beaucoup plus grand que lui. Les bras croisé, encore entièrement nu, il s’approcha de vieil homme pour ne s’arrêter qu’à quelques centimètres de lui. - Dites à mon père que j’arrive immédiatement, murmura Lukas avec un léger sourire. La Patriarche déglutit difficilement. - Venez mon enfant, je vais vous raccompagner, dit-il finalement à l’adresse d’Ambre. - Inutile, je m’en charge, dit Lukas alors que la jeune fille avait esquissé un mouvement de départ. Le regard inquisiteur, le Patriarche finit par s’en aller. Quelques cierges revinrent entourer Lukas et Ambre de lumière. - Vous croyez qu’il va parler ? demanda la jeune fille qui commençait sérieusement à s’inquiéter pour son avenir au sein du Collège. - Flitz ? Non, répondit Lukas. Il en a perdu la possibilité le jour où il a commencé à me tripoter. Je vais me rhabiller, tu peux te retourner ? Ambre ne comprenait rien. Ils venaient de s’envoyer en l’air et maintenant il ne voulait plus qu’elle le voit nu. C’était insensé, mais elle s’exécuta et tourna le dos à son Liseur. Il lui avait fait peur cette fois-ci, leurs ébats avaient toujours été plus au moins brutaux mais là, c’était différent. Elle songea que c’était sans doute la dernière fois qu’elle verrait le corps nu de Lukas. Au moment où cette idée lui traversa l’esprit, une voix à l’intérieur de sa tête retentit « Ho oui ma chérie, c’est la dernière fois. » Une lumière verte l’enveloppa.
LE PALAIS IMMOBILE ❖
- Spoiler:
Dans les hautes sphères de la société sorcière viennoise, toute bonne famille se devait d’aller se pavaner à un bal mondain au moins une fois par semaine. Au cours de ces soirées, les discussions, dégoulinantes d’hypocrisies et saupoudrées de manières, devaient suivre un code précis. Il était de rigueur de respecter le rang de chacun, de ne pas parler de sujets qui froissent, ou encore, de complimenter une demoiselle pendant une heure et quarante trois minutes, précisément, avant de ne pouvoir ne serait-ce que de l’inviter à une danse d’une minute trente. Il est bien sûr évident que les grossièretés, les émanations gazeuses diverses et variées, les vêtements non-neufs, et toutes activités ou états allant à l’encontre de l’éthique étaient prohibés. En revanche, il allait de coutume de poignarder son ennemi secret avec la pelle à tarte, une fois le dessert terminé. Il n’était donc pas rare d’entendre un cri en fin de repas, suivi de très près par un « Qui s’est fait empaler cette fois ? ». Cette coutume représentait bien toute l’hypocrisie de l’aristocratie sorcière de Vienne. Généralement, l’empalé et l’empaleur repartaient de la soirée bras dessus bras dessous, bien que, secrètement, tous deux eussent voulu la mort de l’autre. S’il y a bien une chose qu’il ne fallait pas faire au cours de ces bals, c’était mettre en branle l’ordre établi. Et s’il y avait bien une chose que Lukas Kellen Ustaz savait faire, c’était ça. - Pourquoi cherchez-vous à créer un tel sortilège ? s’étonna un gros monsieur, un verre de vin à la main. - Parce que l’on devrait avoir le choix, répondit Lukas au patriarche avec circonspection. Quelques rires étouffés provinrent du cercle de gens qui s’était formé autour des deux interlocuteurs. - Pensez-vous pouvoir trouver le sortilège inverse ? Celui qui donnerait des pouvoirs magiques à un moldu ? demanda-t-il en finissant par éclater de rire face au ridicule de sa propre question. Il fut immédiatement suivi dans son hilarité par les autres sorciers. - Non, cette configuration est impossible, répondit Lukas avec sérieux. Elle se heurte aux lois fondamentales de la magie. La création à partir de rien est inexécutable. Avec ce sortilège, on ne fait que modifier un état. Un état qui s’avère être temporaire, mais si l’on trouve la clef de verrouillage adéquate… - Et bien ? demanda le gros patriarche afin de délibérément couper Lukas dans l’élan de ses explications. - C’est assez simple. Plus la clef de verrouillage du sortilège est puissante, plus l’enchantement durera. Si la clef de verrouillage parfaite est trouvée, l’enchantement est scellé à jamais, à moins que la clef de déverrouillage ne soit utilisée. - Tout cela m’a l’air bien complexe mon cher Lukas. - Dans une certaine mesure, ça l’est. - On m’a dit que vous rencontriez des problèmes dans l’élaboration de ce sortilège. Hmmm, à quel niveau ? - Le premier, l’élaboration même du sortilège, sa stabilité et… - Oui, en somme tout cela n’est qu’un fantasme. Une illusion d’illuminé. Notre petit Lukas a toujours eu beaucoup d’imagination. Comme la fois où j’ai transférer tes dents sur le haut de ton crâne pour former une bite, gros lard, pensa Lukas. - C’est une quête qui vaut la peine d’être poursuivie, dit-il sans rien dévoiler de ses pensées profondes. - Pourquoi ne pas se contenter pour le moment de mettre à jour le sortilège de Recurvite mon cher Lukas ? Les casseroles sales, ça c’est un vrai problème, dit le patriarche avec dérision. - C’est peut être le votre. Ce n’est pas le mien. La gouaille de Lukas fit glousser l’auditoire. Le patriarche devient rouge apoplectique et se pencha vers le Chercheur de Sorts pour lui murmurer de manière acidulée : - Si vous ne voulez pas rester un moins que rien toute votre vie, si vous voulez faire honneur à votre famille, cessez vos enfantillages et mettez fin à cette folie des grandeurs ! Enlever ses pouvoirs à un sorcier, ce n’est pas humain ! Fut un temps on vous aurait brûlé sur un bûcher pour... ne serait-ce qu’avoir pensé cela ! - Fut un temps nous aurions tous été brûlés sur un bûcher. Et ce qui vous fait peur Patriarche, c'est que ce bûcher, je suis sur le point de le rallumer, répondit Lukas sans même faire l’effort de baisser d’un ton. Des cris d’indignation montèrent de tout l’auditoire qui, maintenant, représentait plusieurs vingtaine de personnes. - Vous avez perdu la raison Ustaz ! Vous faites honte à votre famille et à notre communauté ! Vous faites honte aux sorciers ! SOYEZ BANNI ! s’écria le patriarche usant de son autorité. Joignant l’action à la parole, il sortit sa baguette et traça une croix devant la poitrine de Lukas. C’est ainsi que ce dernier ne put jamais remettre les pieds dans une telle soirée, à son grand bonheur. Il était même banni de la communauté et maudit d’une certaine manière, car s’il retournait à un bal de Vienne, peu importe son déguisement, ses oreilles se mettraient à cracher de la fumée et une odeur pestilentielle s’évacuerait de tous ses pores. Mais cela importait peu à Lukas, de toute façon la clef de déverrouillage de ce sort de marquage était d’une simplicité édifiante.
LA FUITE DES IDÉES ❖
- Spoiler:
Lukas marchait dans le couloir principal de l’appartement luxueux de ses parents. Ses cheveux d’ébène étaient trempés par la pluie. Il était suivi de près par Balto, son Berger de Beauce, un imposant chien couleur noir et feu, qui, au moment présent, ruinait le parquet ciré de ses pattes recouvertes de boue. Lukas s’en aperçut et d’un coup de baguette arrangea ça. Puis, de la même manière, il nettoya son chien qui fut saisi de tremblements le temps de l’effet du sort. Chaque fois que son maître utilisait la magie sur lui, cela le mettait en joie, il agitait sa queue et sautait partout invariablement. Lorsqu’une des domestiques vint prendre le manteau de Lukas, Balto lui sauta dessus, posant ses deux pattes sur les épaules de la femme au tablier. - On vous attend dans la salle à manger Monsieur Lukas, dit-elle en essayant de s’extirper de l’étreinte pataude de Balto. Le Chercheur de Sorts acquiesça d’un signe de tête et se dirigea vers la plus grande pièce de la maison. Immédiatement, Balto se désintéressa de la domestique et lui emboita le pas. Lukas portait une chemise blanche et un jean noir légèrement usé mais suffisamment pour provoquer l’indignation de certains membres de sa famille. Le dîner de ce soir avait été programmé par Ann Ustaz, la mère de Lukas, le matin même. Il y aurait son père, Karl, ainsi que ses deux impérissables grand-mères Margaret, la mère d’Ann, et Ida, la mère de Karl. Ce genre de dîner avait lieu environ toutes les deux semaines. Les habitudes étaient de tradition dans l’aristocratie et, bien que Lukas eût passé maître en l’art de les foutre royalement en l’air, il ne manquerait un dîner tel que celui-ci pour rien au monde car ils étaient généralement hauts en couleur. - Ha le voilà, s’écria Ann en se levant de table pour se jeter dans les bras de son fils. - Il est en retard, encore, murmura Ida de manière acerbe. - Qu’est-ce que ça peut bien te faire vielle peau ?! Ton dentier n’est pas encore arrivé de toute façon, on n’aurait pas pu commencer à manger, lui répondit Margaret en la fusillant du regard. La grande salle à manger contenait une grande table rectangulaire. Les deux grand-mères étaient assises chacune à un bout, tandis que Karl, Ann et Lukas étaient assis en son centre. Fut un temps Karl et Ann siégeaient en bout de table, mais il avait fallu séparer les deux grand-mères lorsque l’on s’eût aperçu qu’Ida versait une petite dose de poison dans le verre de Margaret à chaque repas. - Et bien, ça promet ! dit Lukas en allant s’asseoir à côté de sa mère. Bonsoir papa, dit-il à l’adresse de son père. - Bonsoir Lukas, tu as passé une bonne journée ? répondit celui-ci en dépliant sa serviette avant de la poser sur ses genoux. - Oui, Balto et moi sommes allés nous promener au parc près de l'église des Augustins. A l’entente de son nom, Balto aboya une fois. Il avait la tête posée sur les genoux de Margaret qui le caressait sans peur aucune. - Ce sale cabot est encore là ? demanda Ida en s’étirant sur son siège pour essayer de l’apercevoir à l’autre bout de la salle. - Tu dis ça parce qu’il ne t’aime pas, morue ! répliqua Margaret. Hein Balto ? Hein, que tu n’aimes pas cette vielle sorcière décrépie. - Sorcière décrépie ? s’indigna l’autre. Moins que toi sûrement ! D’ailleurs je ne veux plus être dans la chambre juxtaposée à la sienne. - Pourquoi ? demanda Karl. - Parce qu’elle pue ! lança Ida alors qu’on lui apportait son dentier dans un verre d’eau. Ann demanda aux domestiques d’apporter les plats. - Nous avons fait préparer de la crème safranée aux St Jacques et langoustines, dit-elle à son fils. Lukas acquiesça en souriant. Il était plus préoccupé par la partie de ping-pong verbale qui avait lieu entre ses deux grand-mères. Mais son père le ramena à des choses plus sérieuses. - Comment ça se passe au Collège Lukas ? demanda-t-il. On ne se croise plus aussi souvent qu’avant. - Je suis généralement à la bibliothèque et mes élèves me rejoignent là-bas également, répondit Lukas en se faisait servir des langoustines. - Tes recherches avancent bien ? demanda sa mère. - Hé bien… eut-il à peine le temps de dire. - Toujours en train de chercher un moyen de retirer les pouvoirs des sorciers ? s’indigna Ida. Quel déshonneur pour notre famille ! Quelle folie ! Ça ne t’a pas suffit que le Patriarche Mushnik te marque ? - Tais-toi vielle pie ! hurla Margaret. Aussitôt une langoustine vola d’un bout à l’autre de la table. La mère d’Ann eut tout juste le temps de l’éviter et c’est Balto qui réussit à l’attraper en plein vol, tout content de lui. Karl se racla bruyamment le fond de la gorge pour ramener le calme. - On n’aurait jamais dû quitter l’Angleterre, dit Margaret. - Mère, cela fait plus de trente ans, répondit Ann en soupirant légèrement. - Oui, eh bien je ne l’ai toujours pas digéré, répliqua-t-elle. Quitter notre merveilleux château d’Ecosse pour venir s’installer dans cette satanée ville et me retrouver dans la chambre mitoyenne à celle de cette morue ridée, merci bien ! S’il y en a bien un qui a de la chance ici, c’est Lukas… Un silence gêné s’installa. - Pourquoi aurais-je de la chance ? demanda-t-il. - Eh bien, au vu des derniers évènements et… balbutia son père qui n’était pourtant pas du genre à s’emmêler les pinceaux. Et des circonstances actuelles… nous pensons qu’il serait bien pour toi… que tu partes en Angleterre. - Et je pars avec lui ! s’écria Margaret en frappant du poing sur la table. - Tant mieux ! répliqua Ida en l'imitant. Le vagabond bâtard et la vielle folle qui dégagent, quelle magnifique journée ! - Mais je ne veux pas partir ! répondit Lukas indigné. - Tu ne peux plus rester ici Lukas, dit son père avec un air désolé. Tes recherches te mettent en danger. Tu dois partir et reprendre tout à zéro avec plus de discrétion. La communauté des sorciers de Vienne n’aime pas le changement et toi tu l’incarnes plus que quiconque dans cette ville, nous craignons, ta mère et moi, pour ta sécurité. - Mais… Et mon poste de Liseur au Collège ? Et puis je ne veux pas aller en Angleterre ! - Lukas, dit sa mère en prenant le visage de son fils entre ses mains. Tu dois quitter Vienne. Plus que les explications de son père, le regard de sa mère était significatif. Ils avaient eu des informations que lui ne détenait pas. Quelqu’un voulait sa tête, à n’en point douter. Qui cela pouvait-il bien être ? La totalité des Patriarches de Vienne sans doute. Lukas n’avait plus faim, il se leva de table et s’en alla, suivi par Balto la queue entre les jambes. Arrivé à la porte d’entrée, il fut arrêté par sa grand-mère Margaret. - Attends Lukas, dit-elle en le rejoignant. Elle marchait difficilement. - Tes parents ont raison, tu n’as pas le choix. Tu dois partir, dit-elle. J’ai déjà tout arrangé pour toi. Dans une semaine, tu travailleras pour le Ministère de la Magie Britannique en tant que Chercheur de Sorts. Évite de te faire remarquer et fais attention, là-bas des gens malintentionnés pourraient chercher à utiliser tes recherches à de sombres fins. Lorsque tu arriveras en Angleterre, entre en contacte avec les Rocstone. Ce sont des vieux amis de la famille. Ils t’aideront. - Merci, répondit Adrian dans un soupir, réalisant petit à petit qu’il devait véritablement quitter Vienne. - Je te rejoindrai bien assez vite, mon enfant, dit Margaret. Prends garde à toi Lukas.
QUAND UN EXPAT’ EN RENCONTRE UN AUTRE❖
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BROCANTE DAEE ❖
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ILLUSION VIENNOISE ❖
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DOMAINE ROCSTONE ❖
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APPARITION LESSON ❖
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LES VALSES VIOLENTES DE VIENNE ❖
- Spoiler:
RESTES DU CHÂTEAU MACFARLANE ❖
- Spoiler:
20 ANS PLUS TARD ❖ Lukas a été exécuté par les Patriarches de Vienne le 23 décembre 2010 après un jugement sommaire des crimes qu'il avait commis tout au long de sa vie. Une exécution que le condamné semble avoir orchestré, se jetant délibérément dans la gueule du loup. Le corps de Lukas a été ramené en Angleterre suivant le bannissement d'Autriche de la famille Ustaz. Samuelle Daee, compagnon de route de Lukas, y retrouve Balto, le beauceron un peu spécial de ce dernier. Lui vivant, Lukas n'est pas complètement mort. Mais voilà, les Patriarches n'ont pas dit leur dernier mot et comptent bien éradiquer les Ustaz jusqu'au dernier et s'occuper par la même occasion de Sam qui leur a causé bien du tort. A cela s'ajoute la venue de Shamans du Grand Nord à la recherche de la métisse. Pris dans un étau infernal, Balto et Sam prennent la fuite. Tels des sprinters qui ne peuvent s'arrêter sitôt sur la ligne d'arrivée, ils finissent par trébucher plus loin, trop loin, happés dans un monde différent, où vingt années s'échappent en un éternuement. A leur retour, les choses ont changé. Balto revient avec la ferme intention de faire ce pourquoi il a été créé: ramener Maître Lukas dans le monde des vivants. Mais la mort a toujours un prix...
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Lukas K. UstazPROFESSEUR de dcfm
► MESSAGES : 294 Jeu 5 Jan - 23:48 |
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| Terminé ! J'ai pas bien compris ce qu'il fallait faire avec les rectangles en dégradé par contre xD | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING ► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431 Ven 6 Jan - 7:14 |
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| Oh lala bon inutile de dire que je suis toujours aussi fan de votre BG à toi et Sam', et ton avatar franchement (comme d'hab' en fait) tu fais des choix ... de la mort qui tue pour rester dans le ton.
Je finis la maj, je finis ma fiche d'Azael et je me remets sur les rails rp premier arrêt Lukas et Sam si vous êtes toujours partant.
ps: en fait les petits carrés c'est pour les gens qui veulent dire je serais là environ tant de jours/7 les carrés noirs représentant les jours de présence.
Je déplace ta fiche mais t'inquiète pas pour tes rangs et groupes je m'occuperai de tout le monde en même temps dès que la maj est finie <3 | |
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