Citation :

« Mais enfin Lilith!»
« Lady! Lilith Grey professeur. Nous n'avons pas élevé les sang de bourbe ensemble que je sache. Sans offenser le professeur Van Hellsing...»
« Lady... ce que je voulais dire c'est que Halloween a toujours été une occasion de festivités ici. Sans vous pour...»
« Vous ferez très bien sans moi! Je ne peux pas me décommander de toute manière. Professeur Owens il va de soi que mes responsabilités vous incomberont en mon absence...»

Citation :

INDICATION DE JEU

Vous serez guidés par moi tout au long de cette animation. Mon rôle sera simple, vous aiguillez et donner une direction à l'animation en postant de temps à autre MAIS vous serez entièrement libre d'agir et de poster à votre gré (pas d'ordre dans les postes donc). Que chacun suive son petit scénario.

Pour cette première partie, votre mission, si vous l'acceptez, sera de mettre en scène votre personnage cette fameuse nuit d'Halloween en n'oubliant surtout pas les farces et les bonbons... soyez drôles, ingénieux, sciemment ou malgré vous, c'est à vous de voir...
Bon Jeu.

Spoiler:

Quand le chat n’est pas là…

… Les souris dansent. Honnêtement, je ne me considère ni comme un chat, ni comme une souris. Même si je pencherais davantage vers les souris du fait de mon statut. Quand il a été question de la pureté du sang, j’ai préféré me considérer d’office comme une sang-mêlés. Après tout, ma mère est une « créature ». Je ne supporte pas cette appellation, d’ailleurs. Elle est vélane, et alors ? Les vélanes sont des êtres magiques. Cela ne fait pas d’elles des monstres de foire. Cela ne fait pas de moi un monstre de foire. En plus, je suis aveugle et cela n’aide, mais alors, pas du tout.

Bien sûr, quand la question de la pureté du sang est venue, j’aurais pu me faire passer pour une sang-pure, étant donné que je suis « magique » par mes deux côtés. D’ailleurs, du fait même de la nature de ma mère, je n’aurais pas pu être une cracmolle. Mais non. J’ai préféré jouer de prudence. Après tout, je ne me souviens pas de mon père, et je ne sais pas jusqu’à quand remontait sa nature de sorcier. Peut-être, si je l’avais su, aurais-je joué sur lui. Mais non. Prudence est mère de sûreté, comme on dit. Personne ne pourra jamais me reprocher d’avoir dit « sang-mêlée », vu que c’est ce que je suis. Le mélange entre une vélane et un sorcier.

Ergoter là-dessus, de toute façon, ne servira à rien et, de toute manière, un aboiement me rappelle à l’ordre. Je tourne la tête en direction du son et ne peux retenir un sourire. Sublime, mon jeune Midland Hound n’attend que ça pour poser ses pattes avant sur mes cuisses. Il est jeune, encore, mais parfaitement dressé et m’est d’une aide incommensurable. J’ai de la chance que la directrice m’ait autorisée à l’acheter. Théoriquement, c’est le genre d’animal interdit à Poudlard, mais j’ai bien joué pour pouvoir l’obtenir. J’en ai parfaitement conscience. De même que je sais qu’il pourrait m’être enlevé très aisément. Alors je fais attention. Je lui mets une muselière magique lorsque nous sortons des dortoirs des sang-mêlés. Invisible à l’œil nu, elle n’en est pas moins présente et il ne risque, ainsi, d’être un danger pour personne. Là, par exemple, je sais pertinemment que c’est l’heure de la sortie. A tâtons, je prends son harnais que je lui enfile et range ma baguette dans son étui le long de mon bras après lui avoir passé la muselière. J’attrape ma canne de ma main libre car, si j’ai maintenant Sublime, je n’en garde pas moins mes vieux réflexes. Sait-on jamais que mon « chien » me soit arraché des bras, je me retrouverais sans rien pour me guider.

« Nous sommes partis, Sub’. Direction le parc. »

Et cela suffit. Avec un bref petit jappement pour m’indiquer sa compréhension de mon ordre et nous nous mettons en route. Son hurlement, je ne l’ai encore jamais entendu, mais j’espère que le jour où ce sera le cas, la directrice ne sera pas dans le coin. J’ai été prévenue : on dirait un loup. Cela pourrait me le faire perdre et je ne le veux surtout pas. Entre autres, sa muselière sert aussi à ça. A l’empêcher de hurler…

Laël était surpris. Le petit pâtissier de Pourdlard, qui brillait ces derniers temps par son silence et son manque totale d'initiative, que certains prenait comme une marque d'appartenance aux camps des sangs-purs et leurs idées se rapprochant du fascisme de Mussolini (que la plupart ne connaissaient sans doute pas) et ce qui, bien sûr n'était pas du tout le cas. Il était plutôt perdu et n'osait prendre part, ni pour nées-moldus, ni pour les sangs purs. Il était neutre, cherchant juste à ne froisser personne et à rester un bon élève, bien que pour être dans la bonne grâce des professeurs, il fallait un peu plus que savoir sa leçon et ça, le petit Laël ne pouvait pas le faire. Et aujourd'hui, Azur Winchester l'invitait à sa petite fête d'Halloween. C'est vrai qu'il était un sang pur et que la plupart des élèves le prenait pour un pro-gouvernement vu qu'il n'adressait la parole à presque aucun née-moldus (la peur des retenus, que voulez-vous), mais sa famille n'était pas vraiment influente, pas si riche que l'on pouvait le penser, et encore moins placé dans les petits papiers des mangemorts. Tout ce qu'on disait de la famille Oridor, c'est qu'ils étaient de bons hôteliers et que leur cuisiner était l'un des meilleurs d'Écosse. Pas de quoi monter en grade dans la société. Mais il fallait croire que tout allié était bon à prendre et c'est ainsi que le jeune serdaigle, qui avait fait un effort vestimentaire, ayant revêtit un costume trois pièces bleu foncé bien lisse et rentrant dans les codes, se rendit à la petite fête sélective de la fille Winchester. Mais, même s'il avait essayé d'être élégant, il semblait un peu décalé face à un Hadès irréprochable et une Azur presque envoutante, avec ses cheveux bouclés et sa petite barbe de trois jours. Mais l'aigle ne se laissa pas démonter et, dans un sourire, salua poliment Hadès et alla déposer devant la maîtresse de réunion une dizaine de macarons de toutes les couleurs finement emballés à l'aide d'un ruban dorée dans du papier transparent. Il fallait être à la hauteur de l'évènement. « Très honoré d'avoir été invité. » dit-il tout en passant ses mains sur son costume, comme s'il essayait de se rendre plus élégant. Il resta résolument debout, se sentant déjà de trop alors que la petite fête n'avait même pas commencé. On lui avait appris toutes les bonnes manières, mais il trouvait toujours étouffantes ces soirées où rien n'était permit à part rigoler aux blagues sans gouts des autres invités. Mais il fallait bien se montrer si on ne voulait pas finir aux cachots.

Edith en était à sa première année à Poudlard. Elle était en 6e, mais elle avait passé ses six cinq premières années aux États-Unis. Elle avait visité l'école en juin à la fin de l'année précédente et elle avait trouvé les lieux fascinants. Malheureusement, les choses avaient changés et ça n'avait plus rien à voir avec ce que sa mère et Kaitz lui avaient racontés. Mais Edith avait un caractère trempé dans le béton... enfin, non, le béton, c'était trop... comment dire... disons qu'elle avait le caractère soigneusement enveloppé dans une toile d'araignée. Et si ça ne semble rien vouloir dire, quand on connaît Edith, ça prend tout son sens.

Elle avait déclaré ouvertement que son père était un moldu qui avait fait de grandes choses pour les sorciers. C'était vrai. Il avait été avocat à Inverness dans des causes impliquant des sorciers. Son grand-père aussi d'ailleurs. Les Arweiller étaient des proches des Rocstone. Alors pas étonnant qu'il soit écrit dans son dossier scolaire qu'elle était une protégée des Rocstone. Tout le monde savait aussi que sa mère avait passé son enfance, sa scolarité et une bonne partie de sa vie adulte au Domaine Rocstone également. Tout le monde savait aussi que Ann était une cracmol.Ann Milford n'avait jamais produit une étincelle de magie, mais elle était calée en botanique, en potion et étrangement une connaissance parfaite de la théorie des sortilèges. Malgré tout ça et même malgré le fait que Edith soit une piètre studieuse, elle avait des notes étonnantes.

Edith était une étincelle de lumière partout où elle allait. Quand elle passait dans un couloir sombre de Poudlard, il semblait s'illuminer. Si quelqu'un ici avait connu Harkaitz Rocstone à son époque de gloire, la ressemblance aurait été frappante. Personne n'avait quand même émit le commentaire à haute voix. On ne contrariait pas les Rocstone. Oh, Edith était une Arweiller d'Inverness, mais les Rocstone avaient toujours des protégés spéciaux. Les Rocstone avançaient sans jamais douter de leur voie et de leurs bonne fortune. De toute façon, il n'était écrit nul part qu'un Rocstone eut un jours un revers de fortune.

Ce soir, c'était Halloween. Pour l'occasion, Edith avait vêtue sa plus belle robe de sorcier et elle avait mis des chaussettes rayées rouges et noires. Elle portait avec fierté son chapeau pointu brodé de motifs de lierre rouge. Sa fantaisie préférée pour Halloween était les ailes de chauve-souris qui permettaient à ses blattes de voleter autour d'elle. Edith avait toujours beaucoup d'imagination quand il s'agissait de lévitation. Elle avait beaucoup étudié la dynamique du vol chez la blatte et elle avait ensorcelé les ailes pour qu'elles effectuent des ellipses autour d'elle, qu'elles la suivent elle et qu'elles évitent les obstacles. L'effet était parfaitement réussit. Surtout quand on voyait les blattes grosses comme les mains des adultes vous frôler.

Edith ne faisait que rarement des bêtises. Ça lui arrivait, mais son air si innocent la rendait nettement moins coupable qu'elle ne l'était en réalité. Personne n'osait réprimander Edith. Elle était une protégée des Rocstone. Et en plus sa joie de vivre et l'aura de bonheur qu'elle dégageait n'étaient pas du tout propice à la réprimande. Edith était une vague déferlante de joie. Sa proximité rendait plus joyeux, moins maussade. On riait aisément quand on était près d'elle. Les sourires venaient des yeux quand on les lui rendait. Quand elle approchait, on pensait soudainement à des petits plaisirs, de fugaces bonheurs.

Et en ce moment, Edith arpentait les couloirs à la recherche des gens. Parce que Edith aimait bien la proximité des gens. Ses souliers pointues claquaient sur les dalles des couloirs et elle saluait allègrement tout eux qu'elle croisait. Les torches aux murs semblaient s'enflammer d'avantage à son passage. Edith souriait.

Spoiler:

La directrice de Poudlard ne serait pas là le soir d’Halloween. Cette rumeur c’était répandu à une vitesse folle et ce n’était certainement pas Kassy qui allait l’ignorer. C’était l’occasion rêvé qu’elle avait attendu depuis plusieurs semaines. Ce soir elle enverrait une lettre à Aleksander et pourrait peut-être même quitter l’école pour aller le rejoindre. Si la directrice n’était pas là il n’était peut-être même pas nécessaire d’emprunter à Sin Midnight son hibou. Mais l’on ne dit pas que la prudence est mère de sureté ? Il était donc peut-être plus raisonnable de prendre plein de précaution. Quoiqu’il en soit pour l’instant Kassy attendait. Qui ? Danny. Il était hors de question qu’elle fasse quoi que se soit sans lui. Elle lui avait donnez rendez vous devant les cachots et avait sortit une livre pour donner l’impression qu’elle n’était pas en train d’attendre. Alors qu’elle faisait semblant de s’intéressé à son bouquin elle fut Melle de Saint Exépéry- la Bibliothècaire – passait devant elle pour rentré dans les cachots. La jeune fille fit tomber sans s’en rendre compte un bonbon au pied de la Salvadore. Un léger sourire naquit sur ses lèvres, elle avait presque oublié qu’il jour il était et ce que cela voulait réellement dire. Hallowen ce n’est pas seulement le jour idéal pour envoyer du courrier quand votre dictatrice de directrice n’est pas là mais avant tout un jour de fête où on prend plaisir à manger des bonbons. Un coup d’œil à gauche, un coup à droite. Toujours aucune trace de Danny. Peut-être qu’elle pouvait se permettre d’abandonner son poste juste quelque minute pour voir ce que préparé les autres… La nuit était longue, il lui restait encore du temps. Trop curieuse elle entra dans les cachots et un groupe d’élèves sursauta a son arrivé. Elle reconnu le visage amical de Roman et Dean mais elle ne côtoyait pas les autres, elle les connaissait de nom et les voyait en cour mais ça s'arrêtait là. « C’est une fête privée ? » demanda-t-elle avant de regarder les bonbons qu’ils tenaient dans leurs mains.

Le petit tour dure un un moment et, quand nous rentrons, je suis surprise que Sublime m’entraine vers le bas. Vers… La salle de potion ? Je compte les pas après avoir descendu les escaliers. 75…76…77…78…79…80… Non. Nous l’avons dépassée. Où m’entraine-t-il ? Je l’arrête un instant et pose ma main sur le mur, laissant mes doigts caresser la pierre dure, forçant la vision. Au bout d’un instant qui me semble durer une éternité, je vois l’ancienne bibliothécaire passer dans le couloir, les bras chargés de présents. Des bonbons qu’elle emmène dans les cachots des né-moldus. Un sourire effleure mes lèvres quand je comprends l’intention de mon chien. Me forcer à me mêler aux autres. Mais pourquoi ? Pourquoi ce soir ? D’un seul coup, cela me revient. Les bonbons… Halloween… L’absence de la directrice. Je m’accroupis au sol et caresse la tête de Sublime avant de me redresser et de dire un simple : « Emmène-moi. » Mon chien ne se le fait pas dire deux fois et je sens l’air remuer alors qu’il agite la queue. Mon sourire s’élargit. Le fait est que je n’ai pas envie de remonter dans le dortoir des sang-mêlés. Je n’ai pas envie de me retrouver seule. Pas ce soir. Pas le soir d’Halloween qui me fait trop penser à certains épisodes de mon passé. Je secoue la tête et descends dans les cachots alors qu’une voix très forte se fait entendre « VERS L'INFINI ET L'AU-DELA!!!… ahem. Pardon. C'était quoi celui-là? », guidant mes pas plus sûrement encore que mon chien.

Enfin, je débouche dans les cachots, Sublime fouettant l’air de sa queue, la langue pendant de contentement. Et puis, sans que je ne comprenne ce qu’il se passe, il s’arrache littéralement à ma main pour aller se mêler à la foule et quémander des caresses me faisant perdre l’équilibre. Je n’ai même pas le temps de m’excuser que je tends les bras pour ne pas tomber, me raccrochant à la première personne à ma portée et l’emportant dans ma chute. « Je… Je… Désolée… » murmuré-je, rouge comme une pivoine. Cela ne me ressemble pas, pourtant. D’autant que je crains d’avoir gâché la petite fête. Je ferias mieux, sans doute, de m’en retourner d’où je viens. De récupérer mon Midland Hound et de repartir. La plupart des gens présents ici doivent penser que je suis dans les petits papiers de la directrice, pour avoir obtenu le droit d’avoir cet animal. Je me redresse tant bien que mal, remettant de l’ordre dans mes cheveux, et dans mes vêtements : une jupe longue noire – pas très pratique lorsqu’on se fait ainsi trainer par son chien – et un petit pull noir. « Sublime ! Aux pieds ! » ordonné-je à l’animal qui ne m’écoute pas le moins du monde et préfère, pour ce soir quémander des caresses – et des bonbons pour sa maîtresse ? Ce serait la moindre des choses. « Je… Je ne voulais pas vous interrompre. Sublime a jugé bon que je me mêle à une fête. » J’esquissa un sourire gêné et déplie ma canne blanche que j’ai toujours avec moi. « Si quelqu’un peut me le remonter plus tard… » Cette voix hésitante ne me ressemble pas et je m’en veux horriblement de réagir ainsi. Mais je me détourne du groupe et fais un pas vers la sortie, espérant, malgré tout – et sans doute bêtement – que quelqu’un me rattrapera et me fera rester avec le groupe et que, pour une fois, je me détendrai…

[j’suis fan des bonbons ]

« Kassy… T’as un putain de lapin sur… » Kassy regarda là où Phoenix regardait et baissa le regard sur… sa poitrine ! D’instinct elle croisa les mains sur devant ses seins pour les cacher alors que le rouge lui monter au joues. Elle n’avait pas assez confiance en elle pour se laisser mater ainsi sans éprouver une certaine gêne. Phoenix lui, affichait un large sourire qui se voulait innocent. Dean s’empressa de prendre sa défense sans qu’elle ne lui ait rien demandait. « Arrête de mater ses seins Phoenix. Fais pas gaffe Kassy il est bourré… » Elle enlevant ses mains tout en surveillant Phoenix du regard, peu rassuré. « Tu veux un bonbon? » « Oui bien sûr » Elle attrapa celui que lui lancer Dean et le porta à sa bouche mais elle fut interrompu dans son geste par un « vers l’infini et l’au delà » de Roman. Ces bonbons avait l’air vraiment tous autant géniaux les un que les autres. Certain un peu effrayant mais géniaux. Kassy porta de nouveau le bonbon qu’elle tenait dans sa main à sa bouche mais elle ouvrir des yeux grand comme des billes en voyant les ailes de chauves souris dans le dos de Louanne. « Tu crois qu’elles vont rester longtemps ? » De nouveau Kassy essaya de mangé son bonbon mais l’arrivé d’un chien l’en empêcha une nouvelle fois. Louanne le toucha et sembla surprise qu’il soit réel ce qui fit sourire la jeune Salvadore. « Je crois que oui Louanne. Bonjour le chien » Kassy le caressa à son tour. On avait plus l’habitude de voir des hiboux, crapaud et chats à Poudlard que des chiens. Il était sublime. « Sublime ! Aux pieds ! » Un sourire amusait s’afficha sur les lèvres de Kassy. L’animal portait bien son nom. C’était sa maitresse qui venait de l’appeler et qui était de toute évidence aveugle. «Je… Je ne voulais pas vous interrompre. Sublime a jugé bon que je me mêle à une fête. Si quelqu’un peut me le remonter plus tard… » « Bien sûr. Mais pourquoi tu ne reste pas ? » Demanda Kassy qui ne voyait vraiment pas d’inconvénient à sa présence. Ne dit-on pas plus on est de fou plus on rit ? Même si ces derniers temps les pleurs avaient remplacé la joie et les rires dans le château. Mais ce soir les élèves semblait décidé à s’accorder un peu de répits et a retrouvé espoir et force.

Cette fois plus rien n’empêcher de manger son bonbon et elle le mit à la bouche. A eut l’eut-elle croqué qu’elle se mit à soupiré pour se faire de l’air. Qui avait augmenté le chauffage ? Elle agita sa main devant son visage en continuant d’expiré tant c’était insupportable. Elle passa la main dans ses cheveux pour les remonter et libéré sa nuque qui lui semblait brûlante dans un geste involontairement sensuel. Elle expirait encore ayant cette impression qu’elle allait se consumer toute entière. Elle avait chaud, terriblement chaud. Elle continuait d’expirait. Les yeux fermait elle passa sa main avec une certaine caresse le long de son décolleté et de son cou essayant de se refroidir avec se contact alors que l’autre tenait toujours ses cheveux. Elle attrapa son tee-shirt et le secoua pour se faire de l’air ce qui eut pour effet de découvrir légèrement son joli ventre. C’était insupportable. A croire qu’il faisait subitement 45° dans la pièce. N’en pouvant plus elle lâcha ses cheveux et attrapa son tee-shirt à deux main bien décider à l’enlever sans ce préoccuper une seconde du fait qu’elle serait bientôt en soutien gorge…

Haloween. C’était, pour les enfants, la parfaite occasion pour se gaver de bonbons, s’habiller avec ridicule et faire des plaisanteries plus débiles les unes que les autres. Dans le monde de Sin Midnight, ce mot était simplement synonyme de fêtes mondaines et de jolies tenues. Bien sur quand on se remémorait que c’était une fête en l’honneur des morts, c’était beaucoup moins glamour, mais passons. En cette fin de mois d’octobre, la jeune femme avait reçu un hibou doré lui apportant une invitation de la part d’Azur Winchester. Une petite soirée dans la salle d’apparat, seulement des sang purs de haut rang … assurément, c’était fait pour elle. Malgré tout, elle était un peu méfiante. La famille avait beau être respecté, cela n’était désormais plus un secret qu’elle était l’ainée de la branche déshéritée. Autant dire une honte ambulante selon ses critères à elle, mais elle avait su donner au change et faire de Sin Midnight un nom des plus respectés dans ce château. La blonde prenait malgré tout cette soirée comme un test, elle avait tout préparé dans ses moindres détails. Sa robe, une création noire ornée de plumes, la mettait largement en valeur par un bustier soulignant sa fine taille. Des talons allongeaient ses jambes et ses cheveux étaient savamment lâchés sur ses épaules. Se regardant dans le miroir du dortoir de la salle commune des Serpentards qu’elle utilisait encore, la demoiselle Midnight se dit que c’était satisfaisant. Un peu extravagant, mais c’était ce qui avait toujours fait son originalité : elle était imprévisible.


Spoiler:


Ainsi habillée, elle quitta la salle commune se dirigeant vers la salle d’apparat. Elle n’avait parlé de cette soirée avec aucune des Queens, les quatre petites pestes qui essayaient de faire leur loi, même si c’était d’abord elle qui contrôlait plus ou moins ce qu’elles faisaient, laissant planer le doute sur le fait qu’elle ait été invitée ou non. Sin ne savait donc pas si elle aurait l’immense joie de les voir ce soir. Dans les couloirs glacials du château, écoutant uniquement le son de ses talons sur la pierre, elle se dit que finalement, elle n’avait pas vraiment envie de les voir. Tout comme Alek, même si elle était partagée sur la question. Malgré leur rapprochement indéniable, elle se demandait toujours si elle pouvait lui faire confiance. Et n’ayant pas encore trouvé de réponse à cette question, elle préférait se tenir à distance pour ne pas faire des choses qu’elle pourrait regretter par la suite, prétextant avoir besoin de plus de temps pour se faire une idée. De toute façon, Hallen n’était pas vraiment un nom très respecté chez les sangs purs, mais comme ils se faisaient tous de plus en plus rares et que Aleksandar semblait aller malgré tout à contre courant de sa famille, pourquoi pas.

Quand elle poussa enfin la porte de la salle d’apparat, elle n’y trouva que pour l’instant très peu de gens. La jeune Midnight en fut légèrement surprise, elle qui n’arrivait jamais vraiment en avance. Mais passons. Elle se dirigea instantanément vers leur hôte lui présentant ses salutations avant de ne serait-ce que regarder qui d’autre était présent. La fille du chef des mangemorts était assurément magnifique ce soir et la pièce en entier semblait réglée dans ses moindres détails. On ne pouvait que la complimenter de pouvoir organiser une soirée aussi raffinée sous le même toit que celui sous lequel dormaient des sang de bourbe. Pour Sin, cela relevait de l‘exploit: « Azur, ma chère, tu est très élégante, cette soirée s’annonce délicieuse. » Un signe de tête avant de la laisser à ses autres invités et la demoiselle Midnight avait accompli son devoir. Alors seulement elle promena son regard dans la salle. Il y avait quelques filles qu’elle ne connaissait que de vue et Hadès. Pardon? HADES !? Si elle n’avait pas été aussi bien maquillée la jeune femme se serait certainement frotté les yeux pour être sur de ne pas avoir une hallucination. Le jeune Levingston était connu pour passer plus de temps avec ses livres qu’avec des gens. De plus, cette surprise n’en était pas vraiment une bonne pour Sin, qui, si elle avait été moins sur d’elle, aurait certainement rougit au souvenir de leur dernière entrevue. Elle aurait du ressentir un malaise, mais absolument pas. Se dirigeant vers lui elle le salua : « Tiens donc, monsieur Levingston, quelle surprise, qui aurait cru que tu lâcherais tes livres pour nous honorer de ta présence. » la jolie blonde arborait un sourire complètement satisfait, attendant la réaction du jeune homme qui avait semblé beaucoup moins à l’aise qu’elle la dernière fois que leurs regards s’étaient croisés …

[Will est là depuis le début]

William était sang pur. William était le fils du Ministre Américain. William avait belle gueule. William était apprécié. La logique aurait voulu qu’en ce soir d’Halloween il se trouve parmi les invités de la fière Winchester avec ses parias de Sang-mêlé confiné aux cachots. Mais il y avait Jesse… Le jeune homme avait était si dégouté de voir le traitement infligé à ses amis qu’il avait vite fait de prendre leurs partis et il profité du fait qu’il n’y est pas la directrice pour se joindre à eux sans craindre de représailles ou être traitre de traitre à son sang. Malgré les récents événements l’ambiance était bonne enfant et William était le premier à vouloir crée que tout le monde se détente en disant le plus d’ânerie possible. Dean lui demanda s’il voulait un bonbon.

« J’ché pas trop mec. Si j’tombe sur un Aphrodisiaque j’risque d’avoir envie de faire sauvagement l’amour à Jesse. Quoique j’ai pas besoin de bonbon pour ça. » dit-il avec un sourire espiègle regardant sa petite amie avec malice. « File. » Le jeune homme attrapa le bonbon qu’on lui lancer et l’avala tout rond. Il regarda ses amis. Rien. Il ne se passait absolument rien. Pas d’hallucination. Pas de bouffer de chaleur. Pas de grosse voix. Pas d’Euphorie. « Putain c’est de l’arnaque. File moi en un autre. » Dean lui lança un autre bonbon et il s’apprêta à le manger quand une ombre attira son regard. William regarda derrière lui et aperçut une queue rose en tire bouchon. « Ah si finalement j’ai un truc. Hey les amis vous en pensez quoi ? Jesse j’te plait ? » Regard charmeur, pas de prise de tête.