Sorciers ! Sorcières !

Aujourd'hui, nous vivons une époque bien sombre. Il y à quelques mois à peine, l'enfer à déferlé sur notre monde entrainant avec lui son cortège d'atrocités et d'horreurs. Comme si cela n'était pas suffisant, une nouvelle menace s'est faite jour, sous la montée en puissance d'un groupuscule d'extrémistes qui sous couverts des déprédations démoniaques ont maquillés nombres de leurs exactions. Aujourd'hui l'enfer, bien que toujours à nos portes, est peu à peu refoulé, sans pour autant que notre avenir ne s'en améliore comme aime à le prétendre la classe dirigeante ! La question de ces Mangemorts n'est toujours pas réglée et semble même être réfutée par le ministère, alors que la mort du ministre Rufus Scylence, que l'on ne peut que trouver aussi mystérieuse qu'inexplicable, est un nouveau coup dur porté à notre encontre. Les conséquences de cet assassinat à peine maquillé ne se sont pas fait attendre ! Élections truquées et mal orchestrées sans véritable opposant face à un homme qui se fait passer pour un libérateur bienfaisant, un ange gardien, seul rempart face au mal qui ronge nos contrées et dont il est lui même l'un des orchestrateurs ! Cet homme, c'est Aidev Blake, qui en habile mystificateur s'est empressé d'établir une législation honteuse et inique sous couvert d'un prétendu état d'urgence !

Le moment est venu de réagir ! Le temps où vous pouviez vous permettre de vivre sereinement sans le moindre soucis touche à sa fin ! Il est plus que temps d'ouvrir les yeux et de réagir face à ce nouveau gouvernement qui prétends s'arroger le droit de nous dépouiller de nos libertés fondamentales, par la force s'il le faut ! Allons-nous nous laissez enchainer par le carcan des diktats de cet homme, selon une hiérarchie établie par une prétendue pureté du sang ? NON ! Depuis quand un arbre généalogique devrait-il définir nos droits et nos libertés si chèrement acquises par le passé ? Sommes nous retombés dans un nouveau moyen-âge féodal où les quelques familles de sang-pur écrasaient sous leur botte le reste de la population magique ? Peu importe nos origines ! Nous sommes avant tout, tous des sorciers, avec les mêmes droits et devoirs, avec les mêmes libertés ! Et il est temps de le faire entendre !

Si le message en soit amène un sourire sur la sale gueule du proprio de La tête de Sanglier, il est comme qui dirait la goutte d'eau qui fait déborder le vase de la coupe déjà pleine de la tension Anglaise... Il sert à rien de se cacher la tête dans le cul comme qui dirait. Le vent tourne et il sent le sang... Et peu importe quel bord ca prend, il va falloir définir comment eux, les criminels, pourront tirer leur épingle du jeu.

Il y aura bien sûr une foule d'opinion diverses, mais ce sont ces opinions qui font la richesse de l'En dessous. Ca et la facon qu'ils ont de se serrer les coudes quand même pour protéger leurs intérêts.

Oui, Hale a de quoi sourire. Le futur s'annonce comme qui dirait divertissant. Dans un claquement sec de redingote rouge sang, il s'engouffre dans sa taverne.
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A la nouvelle lune suivant le message anonyme, ca grouille à la taverne de La Tête... Chacun a recu le message et se dirige vers l'établissement ou, contre toute attente, c'est impeccable pour l'occasion et ou les consommations sont fournies exceptionnellement par le propriétaire. Un petit bout de parchemin en apparence vierge sert de laisser passer. Une fois enflammé et créant des flammes vertes, les gens sont autorisés à entrer.
A l'intérieur c'est dynamique et survoltéé Il y a tableau sur lequel écrit en lettres carrées les décrets du ministère, avec en souligné les décrets du couvre-feu et celui concernant les créatures magiques. Magiquement grossit, le message anonyme de rébellion contre le ministère. Puis, sur un autre mur, un tableau vierge avec une note incitant les gens à faire part de leur question et de leur inquiétudes pour que ca soir discuté dans l'ordre de la nuit.
(ici, vous pouvez décrire comment vous avez recu votre invitation. Il est important que vous gardiez votre ptit bout de parchemin vierge avec vous. Je vous laisse arriver et poser votre question, on festoyera ensuite )

« Aaaa.... AaaaaElyyyssss.... » Il se réveilla, ouvrant les yeux en direction de la fenêtre ouverte. Le vent dansait à travers les rideaux, lui murmurant ce mot... Ou plutôt ce nom. C'était sûrement une piste à suivre. « Aaaa.... AaaaaElyyyssss.... » Taariq se leva, attrapant un tee-shirt non loin de lui, et il l'enfila avant de s'approcher des rideaux qu'il toucha avec une délicatesse prononcée. Comme un homme touchant une femme. Le vent l'entoura de part et d'autres de son corps, répondant à sa caresse, avant de s'en aller par la fenêtre au moment même où il posait ses mains sur le rebord. Un regard vers la lune haute et resplendissante, il se retourna, s'habilla, et sortit au dehors.

L'Angleterre était un pays aux vents particulièrement froids en cette saison. Avec un petit regard vers l'horizon londonien, il avait sauté du haut du building afin d'atterrir devant le chaudon baveur sans aucun soucis. Un saut dans le genre, pour une personne normale, était mortelle. Mais visiblement, la hauteur ne semblait avoir aucun effet sur cet homme au physique imposant malgré qu'il soit couvert d'un grand manteau noir, un keffieh rouge sang autours de son cou. Pénétrant à l'intérieur du chaudron baveur, il s'avança au travers du Pub, tout en demandant : « Quelqu'un peut m'ouvrir l'accès au Chemin de Traverse ? » Il avançait sans réfléchir. Parlant sans même penser. Il laissait le vent le dicter, le conduire, le caresser, lui chuchoter. Tant d'années sans jamais avoir eut de contact avec son élément de prédilection, son gardien, son pouvoir. Taariq remercia le sorcier qui lui ouvrit l'accès sans répondre à ses questions. Pénétrant sur le chemin de traverse, il finit vite par trouver la raison de sa venue ici. Dans une ruelle, deux sorciers... Tout sauf clean. Il s'en approcha...

Deux petites heures plus tard, il apparut dans une bourrasque devant la Tête du Sanglier, tenant fermement un petit bout de parchemin blanc dans ses mains. Taariq observa les lieux, tournant la tête à droite, puis à gauche, et enfin il entra dans le Pub. Autours de lui, il y avait une petite brise qui ne cessait de virvolter contre son corps. Il retira la capuche, montrant son crâne rasé, avec des signes de tatouages visibles au niveau du cou. Ses yeux gris étaient clairs. Il resta un petit moment à l'entrée, observant les lieux avant d'aller s'asseoir près de l'affiche magiquement agrandit. Non loin de ses mains, à leurs portées, il y avait une dague, et une courte lame dans un acier inconnu aux travaux minutieux, incrustés d'émeraudes semblait-t-il. L'Aiolos était là, reprenant son rôle de messager des vents, comme il aurait dû le faire, il y a déjà trente ans.

Dehors, à la nuit tombante, se profile l'ombre d'un grand rapace sur les bâtiments délabrés de La Tête de Sanglier, rapace qui plane en cercle un long moment, histoire de s'assurer qu'il n'y a rien de suspect avant de faire un plongeon vertigineus, histoire de bien s'écraser au sol. Pour le connaisseur, qui identifiera une variété inédite de Phoenix, un Phoenix noir aux reflets de sang, nous ne dirons rien. Pour els autres ca ne sera qu'un énorme faucon un peu étrange...

Juste avant de percuter le foin qui sert de gazon aux alentour de la taverne, le volatile fait un superbe rétablissement avant de se métamorphoser en silhouette encapuchonnée de très petite dimension. Quiconque ne connait pas la donzelle hésiterait entre le môme et une adolescente, vu la délicatesse des poignets et de la silhouette. Sans s'arrêter, l'inconnue arrive à la porte et brandit son parchemein qui s'enflamme instantanément de flammes vertes sous l'effet d'une obscure magie. L'oeil incandescent sous la capuche sert néammoins du plus sûr laisser passer qui soit, l'invitée étant une habituée des lieux.

Quoiqu'il en soit, Elthiriel marque une pause pour enlever son capuchon tout en balayant l'assemblée du regard. Malgré l'état impeccable des lieux, l'odeur de fauves mal lavés de quelques uns lui fait froncer dédaigneusement de la narine. Les cheveux de ténèbres aux reflets sanglants se déploient en mèches désordonnées autour du fier visage inhumain, à la beauté exotique étrangement rehaussée par la fine cicatrice qui lui barre la joue gauche, passant par l'oeil, lui épargnant miraculeusement le globe oculaire, avant de terminer sur le front lisse.

Dans un claquement de cape, la donzelle se fraie un chemin vers une table libre, dans la pénombre, au fin fond de la salle, où l'attend une autre silhouette aux yeux gris métallique, imposante mais déliée... Passant à la hauteur de Taariq, l'odeur de l'acier, du désert et de la chaleur, une odeur d'agrumes, d'exotisme et d'inconnu, lui fait brusquement baisser la tête vers la lame du djinn, avant de remonter vers le visage de celui-ci. Avec son aplomb habituel, comme si ca avait toujours été son but, Elthiriel se tire une chaise et prend place à la table du mâle tout en lui disant à voix basse, le sang des prunelles de la demoiselle se faisant sombre et capiteux comme le plus riche velours, contrastant particulièrement avec le gris d'orage des prunelles à lui.

A ta place, je rangerais ca, ca pourrais passer pour de la provocation.C'est un lieu neutre. Celui qui fait couler le sang ici verra le sien tapisser les murs. monsieur?

« A ta place, je rangerais ca, ca pourrait passer pour de la provocation. C'est un lieu neutre. Celui qui fait couler le sang ici verra le sien tapisser les murs. Monsieur ? » Taariq avait observé la demoiselle se mouvoir vers lui telle une créature à la démarche féline. Du premier regard, il avait deviné qu'elle n'avait rien d'humain si ce n'est cette frêle apparence. Un pouvoir grand semblait émaner de cette dernière. Le vent le dit, le vent est entendu. Taariq esquissa un léger sourire tandis qu'il les cache doucement, avec une lenteur calculée. Ses armes n'ont rien de normales. Elles sont authentiques, et ont les dit créer des dieux. Taariq lui répond de sa voix chaude, caverneuse, mais chantante comme le vent. « Le vent est neutre tant qu'on le laisse souffler. » Il défait doucement son lourd manteau de tissus qu'il délaisse sur sa chaise. Il joint ses lourdes mains sur la table, des anneaux mises en valeurs par les reflets des lumières de la pièce.

« Tu n'es pas une fille humaine, toi. Ton apparence... C'est quoi ? Du pipeau pour endormir la totalité des mecs qui sont là ? » Il balaye la pièce du regard, se demandant bien dans quel endroit il a bien pu se fourrer. L'odeur est désagréable, même le vent qui l'entoure souffre de ces senteurs impurs et malsaines que chaque personne dégage en ces lieux. La corruption, le sang, et l'argent semblent être là. Il ne fallut pas longtemps à Taariq pour comprendre que le seul point commun qu'il avait ici avec ces gens-là, c'était son désir de liberté. Le vent est l'essence même de la liberté. Sur la papier tout du moins... « Je suis là pour quelques infos. » Il montre du doigt l'annonce qui a été magiquement agrandi. « C'est qui qu'à écrit ça ? »

Le vent est neutre tant qu'on le laisse souffler.

Le feu est neutre tant qu'on le laisse brûler, la terre est neutre tant qu'on la pollue pas... Tant qu'à l'eau, rien à dire c'est qu'elle est d'un capricieux!

Pense Elthiriel tout en ne loupant pas un mouvement de l'inconnu. Et tandis que Taariq enlève son manteau, une bouffée de flamme sèche, l'odeur du feu à l'état pur, parvient aux narines du Djinn, porté par le vent qu'il affectionne tant. Et l'oeil rouge ne peut s'empêcher de noter ces mains et de trouver qu'elles font de la fausse représentation. Trompeusement lourdes....

L'oeil de velours cramoisit remonte sur le gris tempête.

Tu n'es pas une fille humaine, toi. Ton apparence... C'est quoi ? Du pipeau pour endormir la totalité des mecs qui sont là ?

Pour toute réponse, elle rit. un rire chaud, rauque et sexy...

Mon apparence est ce qu'elle est. On ne la choisit pas vraiment, non? Faudrait blâmer la génétique de mon hôte précédent... Mais elle me convient comme ca

Je suis là pour quelques infos. C'est qui qu'à écrit ça ?

Elle regarde le message.

Je ne sais pas et personnellement, on s'en tape. Ce qui est le plus inquiétant c'est la tension et leur répercussion sur nos affaires. Ca peut être bon ou mauvais, dépendamment pour lesquels d'entre nous, mais il n'en reste pas moins qu'on nous enlève le droit de choisir et ca j'aime pas.

L'oeil de velours flamboie sauvagement.

La loi de la jungle, y'a que ca de vrai... C'est comme ca que nous vivons, mais même nous sommes obligés de faire front commun pour nos intérets. Et toi, qu'est ce qui t'inquiète tant pour t'être invité ici ce soir?

« Je ne sais pas et personnellement, on s'en tape. Ce qui est le plus inquiétant c'est la tension et leur répercussion sur nos affaires. Ca peut être bon ou mauvais, dépendamment pour lesquels d'entre nous, mais il n'en reste pas moins qu'on nous enlève le droit de choisir et ca j'aime pas. » Taariq l'observait avec un petit sourire particulier. Cette dernière avait un langage qui ne s'accordait que très peu avec son physique qui ne semblait avoir de défauts particuliers. Le regard d'Aiolos l'avait balayé avant même qu'elle ne soit assise. Malgré son statut de Djinn d'air, mais également de messager des vents, Taariq restait tout de même un homme avant tout. Et il y a certains choses qui ne changent pas, et ce, peu important la race. « Je ne m'en tape pas. C'est pour ça que je suis venu... Entre autres choses. » Une tournure de phrase qui peut amener à la réflexion, cela ne fait aucun doute. Taariq était venu pour cela à la base. Pour cette affiche que le vent voulait à tout prix qu'il voit. Il ne savait pas pourquoi ici, et pourquoi pas ailleurs. Il devait sûrement y avoir une autre raison là-dessous qu'il s'efforcerait de connaître.

L'oeil de la jeune femme rougeoya. « La loi de la jungle, y'a que ca de vrai... C'est comme ca que nous vivons, mais même nous sommes obligés de faire front commun pour nos intérets. Et toi, qu'est ce qui t'inquiète tant pour t'être invité ici ce soir ? » La loi de la jungle n'apporte rien de bon. C'est l'un des nombreux préceptes Aiolos. L'organisation est la clé pour combattre tous maux. C'était ainsi que les Aiolos avaient survécut à travers les âges, comme l'avait fait certains Atlantes, et autres Byzantins, pour ne citer que ces deux grandes villes. Il ne faisait nul doute qu'Avalon était encore bien caché quelque part plus au sud de la péninsule britannique. « J'ai un compte à régler avec le gouvernement d'ici. » Un article de la Gazette virevolta vers eux à travers la pièce. Il se posa devant Elthiriel qui pouvait voir en première page, en dessous du gros titre, un article le concernant.

« Pas très valorisant pour l'égo, cette récompense. » En effet, Taariq s'était échappé du département des Mystères avec perte et fracas... Mais surtout pour le ministère. Un ascenseur défoncé, un atrium soufflé et un département des Mystères dans un chaos proche de celui dans lequel il avait été maintenu depuis plus de trente ans. Son regard n'en était pas moins amusé. Et ce n'était pas l'odeur du feu qui se dégageait de la gamine qui allait l'impressionner.

J'ai un compte à régler avec le gouvernement d'ici.

en première page, en dessous du gros titre, un article le concernant. Pour les gens de la tête de Sanglier, ca sert d'énorme référence. Identifiant le djinn comme un des leurs en quelque sorte.



Pas très valorisant pour l'égo, cette récompense.

C'est le terme expérience que je ne trouve pas très valorisante moi. Et nous avons tous un compte en souffrance avec le ministère.

Dit elle d'un ton dubitatif avant de lui redonner le document. L'odeur de flammes sèches ne fluctue pas. Le messager des vents peut compendre que c'est l'odeur naturelle de sa compagne de table.

Il y a un brouhaha certain indiquant que la réunion va commencer bientôt.

Ces documents sonts légions. Les décrets ministériels on s'en tape, les lettres de rébellion aussi. Mais le ministère en a tué une couple des nôtres et le vent tourne... Comme dit le boss, le vent tourne et il sent le sang... Tu compte jouer sur quel tableau toi? parce que mine de rien c'est ca qui va se discuter ce soir. Le Phoenix Noir va placer tout le monde pour qu'ils ne se pilent pas sur les pieds et qu'on survive tout en profitant de la manne. Et protéger les autres dans la mesure des moyens.

« C'est le terme expérience que je ne trouve pas très valorisante moi. Et nous avons tous un compte en souffrance avec le ministère. » Taariq eut un léger sourire las. Après ce qu'il avait vécut ces trente dernières années, il ne comptait pas tellement chipoté sur ce terme là. La seule chose qu'il souhaitait réellement à l'heure d'aujourd'hui, c'était d'exploser le ministère anglo-saxon, avant de s'en prendre au ministère lybien. Après, il aviserait sur ce qu'il ferait. Pour le moment, il suivait le vent, et il comptait bien voir où ça lui mènerait.

A côté d'eux, tout autours d'eux, un brouhaha commençait à se faire entendre, prenant de l'ampleur au fur et à mesure que les secondes passèrent. L'attente était long, et pour des gens comme eux, Taariq avait compris d'un simple regard quels genres d'individus ils étaient, ce n'était généralement pas très bon. L'Aiolos reporta son attention sur la jeune et jolie créature au parfum démoniaque. « Ces documents sonts légions. Les décrets ministériels on s'en tape, les lettres de rébellion aussi. Mais le ministère en a tué une couple des nôtres et le vent tourne... Comme dit le boss, le vent tourne et il sent le sang... Tu compte jouer sur quel tableau toi? parce que mine de rien c'est ca qui va se discuter ce soir. Le Phoenix Noir va placer tout le monde pour qu'ils ne se pilent pas sur les pieds et qu'on survive tout en profitant de la manne. Et protéger les autres dans la mesure des moyens. »

Taariq eut un léger sourire, mais cette fois, il y avait quelque chose de mutin. Peut-être même de séduisant. Ce n'était pas le but, mais c'était ce genre de sourire que vous avez lorsque vous semblez avoir prévu un coup que le parti adverse n'avait visiblement pas prévu. Il se frotta rapidement les mains, tandis que le vent continuait de souffler tel une délicate brise d'été tout autours de lui. « Moi... Je ne suis pas pour ce putain de ministère à la con. » Il fait un signe de tête vers les autres assassins et autres malfrats dans le même genre. « Ni de ce pain-là, en faites. » Il sourit, l'air amusé. « Mais pour le moment, il semblerait que le vent souffle dans la même direction que le vous. »

Le rire qui résonne dans la place n'est qu'un murmure mélodieux porté par le vent de Taariq. Un murmure porté par son vent pour le plaisir de ses seules oreilles.

C'est ce que tout le monde dit ici... Mais en effet, tu n'a pas ta place...

D'un geste souple, la jeune Phoenix descend de sa chaise et empoigne d'autorité le bras du djinn un geste de la tête vers l'ombre aux yeux d'acier dans un coin avant qu'elle ne le guide vers ... le mur?

Tandis qu'un petit vieux sanglé d'un grand black attire l'attention de la troupe de proscrits, de la baguette l'assassine ouvre un passage vers un petit salon privé. Spartiatement meublé, il n'en demeure pas moins privé et parfaitement insonorisé à la moldue et magiquement.

Assied toi... Je te sers quelque chose?

Dit elle , avec une note de suavité dans la voix. Et il peut se détromper sur ses intentions quand elle lui tend son verre avec une expression on ne peut plus neutre sur le visage. S'il manifeste la moindre hésitation, Elthiriel prendra une gorgée du verre.

Maintenant, je peux savoir ou ton vent te mène? C'est quoi ton but à fréquenter la rapace?

Une odeur propre, musquée, de bête sauvage effleure brièvement les narines du djinn.