Citation :

Darwin, alias le Switch, est le démon de l'illusion. Il peut changer votre réalité, pour la transformer en enfer, ou pire encore, en paradis. Lire vos pensées, vos désirs, vos peurs, pas les matérialiser mais vous faire croire un seul instant que votre père mort (que vous adoriez ou que vous détestiez) se trouve devant vous, ou votre chat, reproduire un instant de votre vie, ça, c'est à sa portée.

Mais il doit mourir.
Darwin mènera une grande attaque de front le 5 Septembre, contre la Prison Moldue de Londres. Des signes avants coureurs font que le Ministère s'ébroue et se mobilise tout entier.

Et vous, messieurs, mesdames. Ce 5 Septembre.
Où serez-vous?

ROUND ONE : INTRODUCTION DES PERSONNAGES.

PERSONNAGE O1 : SEAN BLAKE.
Si Aidev n'était pas tout à fait d'accord pour qu'il sorte, Sean ne lui avait pas laissé le choix. Maintenant, il devait chercher quelqu'un. Ses yeux verts émeraude cherchaient Sylar dans les ruelles de Londres. En pleine crise, il n'avait qu'une seule envie, l'exploser contre un mur et le violer. Dans une de ses poches, il y avait son traitement, mais il ne le prendrait pas, parce qu'il ne pouvait pas se faire du bien à lui même. La seule chose dont il était capable dans ce genre de cas, c'était du mal. De planter un couteau? Déjà fait. Il avait presque tout fait, jusqu'à hurler qu'on l'égorge, mais rien n'était venu. Trouver Sylar, c'était être sûr de se faire du mal mais d'être sauvé. C'était une porte de secours vacillante, que l'esprit malade gardait à l'œil. La maladie ne voulait pas mourir. Pas encore. Il tourna à gauche, se rapprochant furtivement du Ministère. Il haussa un sourcil, voyant les rues vides de badaud. Il s'arrêta au milieu de la ruelle. Ça sentant un truc mauvais, que même la maladie ne pouvait lui cacher, mais il avança tout de même. Il n'avait pas peur. Il sortit sa baguette, à l'affût. Plusieurs années d'Azkaban n'avaient rien tué du monstre en lui. Il pouvait s'en sortir. Enfin, le pensait-il. Du haut de son mètre 84, Sean était fin, grand, mais fin. Un corps rachitique, qui ne s'était jamais entièrement remis de la prison. Les yeux clairs, les cheveux courts et foncés, il avait le profil parfait du Blake. Ce, jusqu'à la férocité au fond des yeux.

ROUND ONE : INTRODUCTION DES PERSONNAGES.
PERSONNAGE O4 : NAMIE DE CHESHIREWICK.

Namie sortit de la salle de la Mort. Trop de temps passé là dedans vous donnez des idées noirs et le voile qui vous séparer d'une fin tragique devenait de plus en plus attirant. Crowley marchait à côté d'elle dans son manteau de plumes noires, ses deux ailes repliées à ses côtés et son véritable manteau flottant derrière lui. Le corbeau de Cheshirewick et son maître se ressemblaient quelque part, tout deux semblaient dessinés à l'encre de chine. La peau blanche de nacre et l'air sombre. Namie bifurqua sur la gauche vers les ascenseurs. Une femme s'écarta de son chemin en voyant l'ostrogot qui la suivait de près. Pourtant quand on connaissait Crowley, on avait tendance à tord à baisser sa garde. Le corbeau semblait si sympathique dans ses bons jours. On en aurait presque oublié qu'il sortait lui aussi du trou puant qu'était l'enfer. Namie elle ne l'oubliait pas. D'ici quelques années. Elle aurait un seigneur freux à affronter. Le seul connut de son espèce d'ailleurs, et peut-être que comme tant d'autres, elle y laisserait sa peau.

" Tu rumines Naminou. Concentre-toi sur Switch au lieu de me faire des infidélités contemplatives."
" Des infidélités? Rien que ça Crowley. Ton égo est..."
"... surdimensionné. Je sais. Mes ailes le sont aussi.

Mais il avait raison. Aujourd'hui c'était Darwin Switch le problème majeur. Le Ministère avait dépêché tout un tas de gens à la poursuite de ce démon, fort de quelques signes qui ne trompaient pas. L'écossaise se retrouva sur en pleine rue. Elle leva le nez, Crowley l'imita. Pas très loin il y avait un gamin et un mec qui tirait sacrément la gueule. Mais elle n'eut guère le temps de l'observer plus et de le reconnaître, Crowley lui fit signe:

" Regard un peu qui fait le singe là-haut hinhin..."
"Crow.", cingla Namie en avisant Nathan Shakespeare sur une corniche.

ROUND ONE : INTRODUCTION DES PERSONNAGES.

PERSONNAGE O1 : SYLAR BLAKE.
Ce soir il était sorti sans Sean et c'était plutôt rare. Son oeil attentif s'était toujours gardé de faire attention à son frère aîné qui traînait dans les bars miteux de Londres alors qu'ils étaient encore activement recherchés. Mais aujourd'hui il l'avait laissé lui et Aidev ou manoir pour aller flâner dans les rues. Après tout, il n'est qu'un jeune homme en dessous du psychopathe. Il a d'ailleurs été mangé dans un restaurant japonais pour l'occasion. Rien de bien fameux. "Osséwa ni narimashita*." Son accent est loin de friser la perfection, mais l'attention est là. Sylar s'intéresse beaucoup au monde et aux cultures, pas aux peuples, à la culture. C'est pour ça qu'il sait énormément de choses, qu'il connaît les bases d'autres langues ou encore les coutumes d'autres contrées. Tout ça, il l'a appris dans les livres. Il se plairait dans le rôle du nouveau dieu de l'éloquence. Un Mercure moderne qui terrasse ses ennemis avec la parole. Ce n'est pas un fonceur qui brise tout sur son passage, il observe, réfléchit, construit, met en place et ensuite attaque. Et quand il sort de l'enseigne, il remarque de l'agitation dans les rues voisines, habituellement désertes. Ses phalanges fouillent dans ses poches frénétiquement et finissent par trouver une clope qu'il traîne et qu'il allume dans bruit métallique sans âme. Ça aussi ça finira par le tuer. La première à gauche lui semblait être l'endroit de tout ce changement d'ambiance si soudain qui frappait le quartier. Un peu plus loin deux silhouettes, deux hommes vu la carrure. Ses lèvres tirent sur la cigarette encore plus pressée de recevoir ce délicat poison qui apaise la tension qui s'installe et qui se fait ressentir quand il sert sa baguette sa poche intérieure. Vieilles et mauvaises habitudes. La période à Azkaban n'a pas été aussi traumatisante que pour Sean, mais elle n'en demeure pas moins graver au fond de sa cervelle. Sa main se crispe sur son seul moyen de défense quand il reconnaît son frère et un mystérieux inconnu. Un rictus malsain s'installe sur ses lèvres, mais ça n'a rien de pervers, ça marque plus la colère pour le coup. "Aidev t'a laissé sortir?." Son regard bleuté se jette sur les toits des immeubles, puis il ravale sa salive, reprenant. "Y'a un truc qui s'prépare, fallait pas que tu sortes." Il fait quelques pas et se pose à côté de lui, fixant l'autre garçon, haussant un sourcil vers lui sans rajouter de plus. Non, sérieusement cette situation est merdique.

* merci pour tout.

ROUND ONE : INTRODUCTION DES PERSONNAGES.

PERSONNAGE O5 : LAEL ORIDOR.
C'était une journée calme. Laël en avait profité pour s'acheter quelques ingrédients, c'était toujours la même chose de toute façon, à chaque fois qu'il allait atteindre la perfection dans une recette, il lui manquait un ingrédient, c'était souvent un petit rien mais qui faisait toute la différence. Et puis le bleu et argent avait besoin de prendre l'air, c'était pour cela qu'il était allé jusqu'au quartier moldu de Londres, il avait besoin de marcher, de penser à autre chose qu'a tout ce qu'il se passait dans le monde sorcier en ce moment. Il se perdait, il ne savait plus qui croire, à peine rentrée de vacances, il avait l'impression d'en avoir besoin de nouvelle. Perdu dans ses pensées, le jeune homme avançait de ci et de là des petites rues jusqu'à ce qu'il se rende compte que le bruit habituel de la rue avait cessé, il releva la tête, il était seul. Où étaient les commerçant, les basaux, les mendiants et les riches gens ? Ils continua d'avancer, dans le doute, avant d'enfin apercevoir plusieurs personnes au milieu de la route, il se dirigea doucement vers eux, ils ne voulaient pas déranger, mais peut-être que le route était fermée au public, qui sait. Au fur et a mesure qu'il s'avançait, il pouvait reconnaître les personnages, il y avait un grand brun, un peu squelettique et un autre plus petit qui lui ressemblait. Il y avait aussi un autre garçon, que Laël était sur d'avoir déjà vu au château, un gryffondor si sa mémoire était exacte. Plus loin, perché sur les toits, il y avait une silhouette recroquevillé. Laël s'arrêta pour analyser la situation, encore plus loin dans la rue, il y avait une jeune fille avec espèce de corbeaux. C'était... Bizarre. Peut-être devrait-il faire demi-tour après tout, personne ne l'avait encore vue, mais ça sentait le roussi à plein nez.

ROUND ONE : INTRODUCTION DES PERSONNAGES.

DEMON : DARWIN, THE SWITCH.
Silence dans les ruelles. Darwin n'aime pas vraiment le silence, alors il imagine des choses, et il en écoute le son, ne serais-ce qu'infime. Le bourdonnement délicat des musiques qu'il apprécie. Il avance, les mains dans les poches. Darwin n'est pas bien grand. Il doit faire un mètre 72, peut être moins. Il a une taille d'adolescent, et le visage juvénile, alors qu'il a passé déjà une dizaine d'années en enfer. De tous les démons, il est avec Isaiah le plus jeune. Celui qui a moins connu les déboires de l'obscurité permanente, même si, entre nous, l'Enfer reste l'Enfer. Les yeux de l'adolescent, derrière ses mèches blondes qui parsèment son front, glissent sur la scène. La Prison de Londres. C'est bête, il ne sait même pas où c'est... Qu'importe. Il avance, calmement, et il sent dans l'air comme une perturbation. Un passage dans ses bulles vitales. L'entrée d'un jeune homme, puis d'un autre. Un choc. Les millions de neurone de l'adolescent s'alimentent alors d'un coup, se mettant en marche. Des petits points de lumière clignotent dans son crâne, pour lui signaler qu'il y a du monde. De tous les démons, Darwin est sans doute le plus dangereux, pouvant se rendre invisible à l'œil humain, pouvant même les rendre fou. Mais il y a une chose que Darwin ne peut pas faire : c'est blesser. Qu'importe. Ça, ils s'en chargeront entre eux. Le regard pétillant de malice, Darwin entre en jeu.

Son premier pas dans la ruelle est détecté par un autre démon, mais c'est un démon qui ne lui fait pas peur, pas plus qu'il n'est intéressant de s'en approcher. Le regard clair de Darwin, d'un bleu glacial, passe sur le groupe de trois jeunes hommes. Des frères, et un étranger. Darwin a un petit sourire. Bien. Il avance quelques pions sur le grand échiquier, et se déplace dans la nuit les ghoules affamées, rameutées par l'odeur du démon corbeau. Quoi de meilleur pour des ghoules que de trouver une âme à avaler? Ceux qui sont en bas seront occupés. Maintenant, il manque quelque chose.

...

Darwin rouvre les yeux, et il se retrouve juste derrière Nathan. Shakespear. Non pas comme la famille de démoniste roumaine. Lui ne sent pas les démons. Il est autre chose. Pourvu qu'il lui serve.

" Tu saurais où est la Prison? "

Petit sourire.

Pour Nathan S.:

Pour les Autres:

* je posterais 1 fois tous les 2 jours si une majorité à répondu, 1 fois tous les trois jours si je vois qu'il manque une majorité de personne. gardez le rythme, et des postes courts!

Spoiler:

De plus en plus de gens affluaient dans cet endroit qui aurait dû être désert. Semant un léger doute dans les pensées de Silence, surtout que, malgré l'éloignement de sa personne de la petite troupe qui se formait en bas, certains d'entre eux semblaient même l'avoir aperçu. Il aurait crû que son long manteau noir et ses deux corbeaux l'auraient rendu invisible dans la noirceur de la nuit. Mais bon, un confrère d'Hugin et Munin semblait l'avoir repéré, ou plutôt, avoir repéré ses deux compagnons. Mais cela ne tuerait personne. Sauf si le Switch était parmi eux.

C'est d'ailleurs ce qui les rends si dangereux, ces êtres éxécrables qui ont vu les pires cauchemars de la Terre. Invisible à l'oeil normal, ils se délectent de la souffrance et de l'inaptitude à les affronter à armes égales. Puissants, et pourtant...

" Tu saurais où est la Prison? "

Si Silence ne fit pas un bond énorme suite l'interruption spontanée de ses pensées, son coeur dut en faire au moins une sizaine. Sorti de sa torpeur presque contemplative, le sorcier se retourna rapidement, baguette semi-camouflée en main, alors que son coeur battait une chamade des plus intenses. Reculant d'un pas, Silence, Hugin et Munin fixèrent de leurs six yeux le jeune adolescent au cheveux blonds délavés qui se retrouvait maintenant devant lui...au sommet d'un immeuble.

" De l'autre côté de la rue, si je ne m'égare pas trop."

Et Silence rendit son sourire au gamin qui semblait presque attachant. Un gamin qui apparaît derrière lui sans le son caractéristique d'un transplanage ni même un soupçon d'effort physique pour avoir escalader la bâtisse. Un gamin qui laissa énormément de doutes et d'appréhension dans l'esprit de l'érudit, ce qui le mit encore plus sur ses gardes.

ROUND TWO : RÉALISE.[/center]

"Y'a un truc qui s'prépare, fallait pas que tu sortes." Isham hausse également un sourcil en voyant le nouvel arrivant se placer à côté de celui qu'il a bousculé. Il n'est pas en Angleterre depuis longtemps mais ces deux visages là lui disent quelque chose sans qu'il puisse parvenir à remettre un nom dessus. Sans doute des stars locales ou quelque chose dans ce goût-là. Quoiqu'il en soit, le duo n'a pas l'air franchement rassurant. Soudain, une odeur pestilentielle arrive à ses narines et il esquisse une grimace dégoûtée en portant son bras à son nez pour se préserver comme il le peut de ces effluves nauséabondes. Un grognement semblant provenir d'en dessous de lui le fait sursauter et son coeur se met à battre la chamade. Et c'est alors qu'il les voit ; des ghoules, ou du moins il imagine, parce qu'il n'y a pas de trucs pareils dans son pays. Il n'y a que les Anglais pour avoir des trucs aussi dégueulasses. Il recule d'un pas en arrière, effrayé, heurtant Sylar cette fois-ci et il esquisse un geste pour sortir sa baguette, bien décidé à se défendre si ces créatures l'attaquent. Cependant, avant même que sa baguette n'est était sortie, c'est sa nature de Djinn qui a été la plus rapide et des vaguelettes de sable s'élèvent en cercle autour de lui. Enfin autour de lui, ce n'est pas tout à fait exact car, situé à côté de Sylar et Sean il les a inclut dans la tempête de sable sans vraiment le vouloir. Du moins sans le faire volontairement. De l'intérieur, le sable ne les atteint pas et, si les vagues se montrent calmes pour l'instant, elles se feront féroces si on l'attaque. D'ailleurs, la première ghoule qui avance vers eux en fait les frais, recouverte sous un bon mètre cube de sable, qui se resserre de façon si dense qu'il la fait exploser. "C'est quoi ces trucs ?" Il n'attend pas vraiment de réponses, il l'a demandé à lui-même.

Spoiler:

Le prédateur reste sur ses gardes. Son regard est incisif, et plus le temps passe, plus il a envie d'éclater son frère. Réellement. De le prendre et de le briser contre un mur, juste pourle plaisir jouissif de le voir à genoux le supplier d'arrêter de lui faire mal. Pour tout ce que lui a fait ce soir, comme par exemple le laisser à Aidev. Aidev, ah! L'infâme qui l'abandonne pour un dîner de putain aux bouches en cul-de-poule et qui osent critiquer dans le dos quand ce n'est pas tout Londres mais toute l'Angleterre qui leur ait passé dessus, Sean y compris. Infamie. Il relâche son attention et quelqu'un lui entre de plein fouet dedans. Ses yeux vert nervurés se relèvent, glissent sur la silhouette étrangère. Lui aussi il pourrait le crever, lever son poing et le frappait de toutes ses forces, le traînait sur le sol. Hmpfr. Il pouvait. "désolé, je..." "bah regarde où tu marches, sinon je t'-" Sa langue s'arrête, claque sur son palet. Sinon quoi Sean? Son esprit semble faire un blocage, alors il détourne le regard et ses yeux vert se posent sur Sylar. Esprit malsain et pervers. Ses pupilles se dilatent aussitôt, parce que c'est tout ce qu'il cherchait, et qu'il commencerait à croire que les hallucinations le mènent toujours là où elles veulent, et si elles sont vraiment imaginaires, il ne comprends pas des miracles qu'elles font. Enfin, des miracles. "Aidev t'a laissé sortir?." "J'ai l'air d'être à la maison?" Sean haussa un sourcil comme si cette question était stupide, et sans doute l'était-elle quelque part. "Y'a un truc qui s'prépare, fallait pas que tu sortes." "Je tremble déjà..." soupire t-il finalement, comme agacé par cette prudence dérangeante. Lui n'est que risque, alors que son frère, si ressemblant et éloigné à la fois, semble s'inquiéter. Quoi que. L'odeur qui lui arrive au nez n'est pas de bonne augure. Il esquisse une grimace dégoûtée, plaisantant pour lui même en la comparant dans son crâne à une odeur de moldus, mais il sait que ce n'est pas ça, et que ça n'a rien à voir. Que c'est pire que ça. Alors il sort sa baguette, ultime et fidèle compagnon des beaux comme des mauvais jours. Des ghoules. Y a pas pire que les ghoules! .. ah si. Il y a aussi les Hellhound, et ses hallucinations. Il tends le bras, mais déjà un "sort" si tant est que c'en est un les entoure. Du sable. Il penche la tête, jette un oeil à Sylar qui n'a toujours pas bougé. Alors ses yeux glissent sur le mec juste à côté de lui. Et il ne doute plus. C'est lui. "C'est quoi ces trucs ?" "Putain de ghoules de merde!" Il roule des yeux, comme s'il n'était pas d'humeur, et finalement incante un simple bouclier, ses yeux se portent sur le grondement qui vient de derrière eux. La plaque d'égoût, et les jappements. Alors ça, ça, c'est pas bon du tout.

Les yeux noirs de Namie ne quittait pas la scène. De loin, mais l'oreille tendue, elle se tenait en alerte quand une infecte odeur de putréfaction la fit ciller. Crowley dégrafa son manteau, le laissant choir au sol pour libérer ses ailes noires. Ils échangèrent un long regard. Depuis que le poète avait répandu ses infamies sur Londres, le duo avait été coutumier de ce genre de situation. Mais d'ordinaire ils n'étaient que deux. C'est à dire qu'un puisque Crowley vivait pour Namie. Sa mort importait peu d'un point de vue théorique. En pratique elle aurait soulevé avec elle tout un tas d'interrogations et de problèmes impossibles...

Namie jeta un coup d'oeil à la plaque d'égout, reculant de quelques pas. Mais ce n'était qu'une diversion. Il ne fallait pas qu'elle perde de vue le sommet de la corniche, ni ce qui allait se passer par la suite.

« Je sais pas ce que vous foutez là, mais ça sent les embrouilles les gars... »
« Attention… il y a des ghoules dans les parages!»
« Vous feriez mieux de fiche le camp tant qu'il en est encore...»

Trop tard. Pourquoi fallait-il toujours que des civils soient impliqués. Un coup d'oeil circulaire pour évaluer les possibilités et reconnaître au passage les frères Blake... tristement célèbres. Ce n'était pas le moment, et maintenant qu'ils avaient la loi pour eux... ou du moins le ministre. Ca n'aurait définitivement servi à rien.
Crowley se mit à battre des ailes, brassant ce vent de mauvais augure dont il avait le secret. Quiconque en était touché, s'attirerait le malheur, c'était à Namie de protéger ces fameux civils des maléfices de son corbeau. Il aurait été tellement plus simple qu'elle et Crowley fussent seuls dans la rue.
Des grondements se firent entendre. Si les chiens de l'enfer étaient aussi de la partie, il allait y avoir du carnage. Prudente pourtant, Namie contenait l'air brassé par Crowley du bout de sa baguette, comme une énorme boule au dessus de sa tête, qui enflait de minute en minute...

(je tenais déjà à m'excuser atrocement du retard que j'ai osé prendre sur ce topic! l'animation repart de plus belle, et je me jure de répondre. je répondrais 2 fois par semaine, avec ou sans réponse de votre part, hélas, à cause du retard que j'ai pris. encore pardon!)

« De l'autre côté de la rue, si je ne m'égare pas trop. »
« Merci. »

Et l'enfant démon disparaît dans une masse noire, d'un coup, comme s'il avait explosé. La masse s'étale un instant dans les airs, comme une nuée de poussière, puis elle semble aspirée par miracle par un point invisible au centre de la masse, et il disparaît entièrement, ce nuage de poussière. L'instant d'après, l'enfant est un autre toit, et son regard bleu de glace se pose sur la ruelle en contrebas. Ici une démoniste et un démon-corbeau, plus loin un djinn du sable. L'enfant démon a une grimace de dégoût et finalement se détourne d'eux. Un autre « transplanage » démoniaque, et le voilà arrivé au pied de la porte de la prison. Il regarde les deux gardes moldus qui le fixent. Changement de décor pour eux, chacun dans leur crâne se renvoi l'image la plus effrayante qui soit. Deux coups de feu, et les deux corps tombent presque au même moment, morts. Leurs cervelles étalés sur la porte, l'alarme de la prison de Londres résonne dans un vacarme sourd. L'enfant s'assoit, et ferme les yeux. Ça commence.

* * *

A droite de Nathan, un autre Nathan apparaît, avec également un autre Murin et un autre Hugin. Tout ce que vous ferez contre lui, il le fera – parce que forcément, il ne vous veut absolument pas du bien. Bien autre contraire. Votre âme l'intéresse, et pour ce, il se battra, ici, sur le haut de ce toit, à cette différence près qu'il ne connaît ni la gravité ni la douleur. Ce n'est qu'une illusion, mais ses coups auront un poids, quant aux vôtres... qui sait?
(libre à toi de faire un combat...ou non?)

* * *

Les ghoules sortent lentement des ruelles. Affamées, leurs bouches bavent un épais mucus noir collant, et c'est sans doute de là que vient l'odeur immonde de décomposition – ou peut-être des quelques ghoules à qui il manque un membre, comme un bras, ou même parfois une tête à moitié arrachée. Les ghoules avancent, certaines plus rapides, plus vicieuses, d'autres se traînent sur le sol, et elles vous entourent, venant des deux côtés de la ruelle. Elles seront toujours contre vous, toujours, et leur morsure pourrait bien s'infecter en une vilaine gangrène purulente et suante de pus. Ils se dirigent ainsi vers Sylar, Sean et Isham d'un côté, et vers Ezio et Maïka de l'autre. Elles ne voient pas encore Laël et ne perçoivent pas Namie – cachée « magiquement » par son démon.
(les ghoules craignent deux choses : le feu et la lumière. les sorts de découpent ne les arrêtent pas, pourvu qu'elles puissent ramper.)

* * *

Des jappements, encore et toujours des jappements.... MAINTENANT!
Cinq hellhounds sortent de la plaque d'égoût, la faisant sauter. Elle s'envole vers Laël et Maïka, les deux risquant d'être assomé par cette dernière. Les chiens, quant à eux, ne sont pas intéressés par autre chose que le démon en face d'eux. Le mettre à terre et le déplumer, ça serait gagner un rang dans la hiérarchie. Vite Namie, vite...
(les Hellhounds meurent par sortilèges de découpe, la décapitation étant le meilleure moyen de s'en débarrasser. à noter qu'à leur mort, ils se transforment en petites billes de couleur qui vaut une fortune sur le marché noir.)

Vite, le temps vous est compté.