Des fois, il n’avait vraiment pas les meilleures idées tout de même… Cem aurait pu savoir qu’il s’attaquait à plus fort que lui. Entre autre parce qu’il n’était pas un body buildé comme Jeff Honting, au aussi parce que ce dernier faisait près de 3 têtes de plus que lui. Un monstre que Cem avait emmerdé sans chercher plus loin. Si le gryffondor réfléchissait avant d’exécuter son art chiantesque il ne se serait pas retrouver dans cette maison. Encore plus si il avait su réfléchir aux conséquences des ses actes, ou de ses paroles. Ca Cem ne savait pas le faire, et c’était pour ca qu’il se retrouvait régulièrement à l’infirmerie après quelques raclées, ou quelques duels non gagnés. Il fallait l’avouer, il y avait aussi une part de chance dans ces histoires… Aujourd’hui la chance semblait être de son côté. Mais Cem avait aussi un avantage avec lui tout de même. Il courait bien plus vite que ce balourd de Jeff. Cem l’avait distancé de près de vingt mètres dans les escaliers lors de la course poursuite. Puis il l’avait totalement perdu en s’engouffrant dans le couloir interdit. Certes le gryffondor n’avait pas le droit d’être là, mais il n’avait jamais suivit les règles de toute manière. Ces règles étaient là pour le bas peuple, pas pour quelqu’un comme lui. Encore une fois si il était du genre à les respecter, il ne serait pas retrouver à Gryffondor. Plus chez les froussards de Serpentard. Et dire qu’il y en avait qui pensait qu’il aurait dû y finir. Lui, il ne voyait pas du tout pourquoi.
Le génie s’appuya contre le mur histoire de souffler un peu. Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas été poursuivit comme ca et ca lui donna le sourire. C’était toujours marrant ce genre de chose, enfin surtout quand il arrivait à distancer ses adversaires. Il se souvient de quelques fois où ce ne fut pas le cas, et où l’infirmerie l’avait accueillit encore une fois. Théoriquement la souffrance physique aurait du être la cause du plus de mal. Mais à chaque fois c’était sa fierté qui l’emportait. Cem finissait alors toujours par monter un plan pour se venger. Et jamais l’un des ses plans n’avait encore faillit. Il n’y pouvait rien, il était bien plus têtu qu’un âne entêté. -_- Entre autre il avait toujours une légère tendance à se venger par le feu. Le pire était quand il avait volontairement mit le feu à quelqu’un… Que voulez vous ? On ne se refait pas comme on dit si bien.

Cem sortit un paquet de cigarettes de la poche intérieure de sa veste. Une bonne petite clope dûment gagnée par sa course poursuite était la bienvenue. Bon peut être qu’il n’avait pas le droit de fumée dans l’établissement, mais il n’avait pas le droit d’être là à la base. Il n’était pas à une règle enfreinte près. Le jeune homme sortit son briquet fétiche, et alluma la clope après l’avoir portée à sa bouche. Il inspira ainsi une longue latte qui lui fit un bien fou. Le sport c’était plus de son âge. Il expira la fumée dans l’étendue du couloir alors qu’il l’examinait de plus près. Un couloir banal… Il ne se souvenait plus de pourquoi il était interdit, ce genre de détail ne l’intéressait pas vu qu’il n’allait pas y prêter attention de toute manière. Alors pas la peine de s’en souvenir. Cem rangea son paquet de cigarette à son emplacement, près de son cœur. C’était pour vous dire, le grand amour de sa vie se résumait à un paquet de clope… Pathétique mais tellement Astier.
Cem enfonça ses mains dans les poches de son fut’ tandis qu’il réfléchissait et calculer mentalement à quelle distance se trouvait son assaillant. Soit il était allé dans la mauvaise direction et il se retrouvait à poursuivre une ombre à approximativement 68 mètres au sud, soit il l’attendrait autre part. Si c’était le cas, il l’attendrait surement non loin de l’entrée de couloir… Cem haussa les épaules, et se décida à traverser le couloir interdit pour aller à son opposé et être sur d’éviter de croiser Jeff et ainsi de se faire péter la gueule. Il se mit à chantonner gaiement. Et il avança comme si il se baladait gaiement au beau milieu d’un parc ensoleillé en pleine été. Tranquillou quoi. Astier quoi.

A Poudlard, on ne pouvait même pas fumer une cigarette tranquillement. Cem n’avait pas besoin d’un dessin pour savoir ce qu’il venait de se passer. Sa cigarette s’était éteinte sans crier gare, et il ne connaissait qu’une seule personne qui pouvait faire cela. Meghan Chase, la belle et si froide serpentard. Le jeune homme s’arrêta un instant, le temps d’esquisser un sourire. Il ressortit son paquet de cigarette pour glisser celle qu’il venait d’entamer dedans comme si de rien n’était. Si elle voulait le faire chier jusqu’au bout elle allait lui piquer la prochaine braise qui rougirait son tabac. Cem ne comptait pas lui donner de quoi le faire chier, elle trouverait déjà assez bien toute seule. Ce qu’il adorait au passage. Ses joutes avec Meghan avaient toujours quelque chose d’excitant, de divertissant et surtout de malsain. Un peu de bon temps à passer, et sans jamais passer à l’acte, ce qui n’en renforçait qu’un peu plus l’assurance du jeune homme que quand il la mettrait enfin dans son lit ce sera magique. Non pas magique d’amour, de niaiserie, de romantisme ou de quoique ce soit du genre. Magique de passion, magique d’un point de vue corporel, le pied quoi. Il ne doutait pas une seule seconde qu’un jour cela finirait comme ca. Après tout il l’avait décidé, et lorsqu’il décidait quelque chose, ca arrivait toujours.
Le gryffondor ne se tourna pas pour voir la serpentard. Elle prit la parole, et lui enfonça ses mains dans ses poches d’un air décontracté alors qu’il l’écoutait distraitement.

അ Meg : « Ne t’a-t-on donc jamais dit qu’enfreindre règles apporter punition ? »
അ Cem : « Si, mais c’est loin d’être une vérité générale. Et moi, je ne crois qu’aux faits scientifiquement avérés chère Meghan.»

Cem avait rétorquait cela banalement, alors qu’il se décidait enfin à lui faire face. Il la toisa de haut en bas, sans hésiter une seule seconde à s’attardait sur ses seins, comme il le faisait beaucoup. Certes le visage de la demoiselle était plus haut, mais son visage ne l’intéressait pas autant que sa poitrine. Que voulez vous ? Il obéissait juste à ses pulsions de pervers. Au moins, il était entier comme type.
Il finit par se décider à relever les yeux pour fixer ceux de la serpentard, non sans un petit sourire pervers au coin des lèvres. Si il avait eut une clope au bec, son bonheur n’en serait que meilleur, mais faute de pouvoir fumer, il allait se contenter de ce moment. C’était peut être stupide mais il aimait bien être avec Megh, leur discussions le faisaient toujours rire au final… Comme beaucoup de discussion certes, mais celle là avait toujours un piquant si unique qu’on ne pouvait que s’en délecter. Sans qu’il prête attention au feu que venait de créer la serpentard, la conversation continua son train.

അ Meg : « Que pense-tu que j’aurais pût te faire si j’avais était préfète ? »
അ Cem : « Absolument rien. Si tu crois qu’être préfète fais une quelconque différence pour moi Meghan… C’est que tu n’as vraiment rien compris. Et surtout, si tu avais été préfète tu aurais quand même dû expliquer ta présence ici, donc je suppose qu’autant pour toi que pour moi, tu n’aurais absolument rien dit. Tu n’es quand même pas si bête, hein, Megh ?»

Sourire. Cem continuait de la regarder et guettait la réaction de la jeune femme. Cem commença à tranquillement se diriger vers elle. Son sourire ne s’effacerait pas, pas pour l’instant tout du moins. Le gryffondor continua la conversation sur un ton léger avant d’arriver à hauteur de la jeune femme.

അ Cem : « D’ailleurs que fais tu ici ? Ce n’est pas un endroit convenable pour les dames, c’est dangereux tu sais. Interdit surtout quoi. Mais ne t’inquiète pas ! Je suis là pour te sauver si il y a un problème, en bon gryffondor que je suis, je me dois de protéger la veuve et l’orphelin, non ? Enfin surtout la veuve, l’orphelin je m’en fous. »

Il lui murmura ses derniers mots dans l’oreille, sur un ton glacial. Après tout c’était vrai, qu’est ce qu’il irait faire d’un orphelin. Après tout dans l’histoire Cem ne pouvait se voir comme celui qui venait de buter le mari et père… C’était pas de sa faute, mais il ne s’imaginait pas l’histoire autrement. Tuer le mari pour avoir la femme bien entendu. Il devrait peut être se refaire l’histoire en tuant et le mari et le fils… Ca devait être plus réaliste en plus.

അ Meghan : « Bien dit. Comme quoi tu serais peut-être capable au final de retenir des choses essentielle. Je ne suis pas sotte. J’en serais presque impressionner. Presque malheureusement. »
അ Cem : « Ah non, ne te détrompe pas ! Si, tu es effectivement bête, mais pas au point de faire ca, c’est différent. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dis. »

Cem regarda Meghan avec sérieux. Bien entendu qu’il pensait qu’elle était bête. Tout le monde l’était à Poudlard. Tous, sauf lui. Il fallait dire qu’il les jugeait par rapport à son propre intellect. Intellect qui exploser le plafond donc bien entendu ca n’aidait pas à paraitre intelligent. Alors ce qu’il venait de dire, plus que d’avoir été dit pour ennuyer Meghan, il le pensait vraiment. Par définition elle était bête, vu qu’elle n’était pas lui. Logique quoi. Le jeune la regardait maintenant comme si elle était plus stupide qu’avant. Malgré elle, elle venait de tomber quelque grade dans son estime en ne sachant pas qu’elle était clairement inférieure à lui. Les gens le fatiguaient à se surestimer toujours comme ca… Si seulement ils pouvaient voir les insectes qu’ils étaient.
Cem devait surement être honoré qu’elle ne lui ait pas encore brulé les sourcils à coup de boules de feu lorsqu’il l’approcha. Il n’était pas maso non plus, sadique oui par contre. Mais la plupart du temps, quand on était sadique on ne pouvait pas échapper à la souffrance en contre parti quelque fois, c’était le prix à payer. Non pas qu’il ait peur de la serpentard, il était trop inconscient, ou fou, pour avoir peur de quoique ce soit. C’était d’ailleurs surement pour cela qu’il s’en sortait si bien dans cette histoire avec Meghan, il n’avait pas peur d’elle. Elle était peut être une Djinn, mais lui était un génie qui mériterait presque d’être appelé maitre dans l’art des sortilèges. Alors elle pouvait lancer la première pierre, mais il jetterait surement la dernière si c’était le cas. Mais ils n’en arriveraient pas aux mains de toute manière. Leur truc à eux était plutôt les joutes verbales, se chercher, sans jamais se trouver par pure fierté de part et d’autre.

അ Meghan : « Fort aimable de ta part. J’devrais être honorée que tu m’accorde autant d’intérêt mais… ce n’est aucunement le cas. La veuve est bien plus redoutable que tu ne peux l’imaginer et l’Orphelin ne sera jamais enfanter. »
അ Cem : « Merci moi alors. »

Merci moi, dans le sens merci mon Dieu quoi… Et oui elle devait être honorée, c’était sur. Cem esquissa un sourire tandis que la serpentard poursuivait sa petite tirade. Elle avait toujours cet air suffisant qui plaisait au gryffondor. Elle était entière au moins, elle pensait ne pas être de la merde. Cem se demandait si elle tirait son assurance du seul fait qu’elle soit Djinn, ou si elle réussissait cet exploit sans pour autant avoir d’autres particularités qui en valait la peine…

അ Meghan : « De plus je suis surprise que tu te soucie de quelqu’un d’autre que toi-même. Aurais-tu eut par le plus grand des hasards la visite de ta conscience ? Moi qui la pensais inexistante depuis toujours… Me voilà bien déçue. »
അ Cem : « Oh mais je ne me soucie pas de toi. Et tu devrais le savoir… Je n’ai pas de conscience. Ou alors elle est plus vile que la moyenne, ce qui est une hypothèse plus pertinente en soit. Après tout si je n’avais pas de conscience… Je serais un monstre, non ? »

Cem rit avec légèreté à ses dernières paroles. Lui ? Un monstre ? Bon à bien y réfléchir ca n’était pas si dénuer de sens que ca… Quant à la raison qui le poussait à parler à Meghan à cet instant précis… histoire d’être honnête, quand il faisait quelque chose c’était toujours avec une arrière pensée. Pour l’instant avec Meghan, il comptait bien un jour l’attirer dans son lit, et cela il ne pourrait le faire que grâce à ces conversations. Il n’avait pas envie de la violenter pour arriver à cette fin, il éprouvait bien plus de plaisir à lui parler et à l’écouter tenter de parer chacune de ses paroles. Mais un jour, il le savait, elle se laisserait aller, et elle finirait dans ses draps… Il suffisait qu’elle soit honnête avec elle-même. Mais ce jour là… Il la laisserait languir, parce que c’était tout de même plus marrant de la voir avec un regard frustré.

Décidément, personne ne comprendrait jamais. Conformité aux idées, conformité aux normes, conformité aux préjugés. En cela Cem était tellement unique en son genre. Il se prenait pour Dieu, tout simplement parce que pour lui Dieu et le Diable ne faisait qu’un. Dieu n’était pas pour lui l’idée qu’avaient modelé les religions du monde. Dieu n’était pas un symbole de la bonté, encore moins de l’espoir ou du bonheur même après la mort. Dieu était un scientifique, et les êtres humains étaient ses cobayes. Peu important le sort des faibles de ce monde, il n’aurait pas de salut pour eux, parce qu’ils avaient été crée pour le servir, pour être utiliser et pour disparaitre sans autre encombre. Il était Dieu, et les êtres humains étaient ses souris grandeur nature. Pas de bon ou de méchant, dans la vie rien ne pouvait être résolu de manière si manichéenne. Par contre une chose restait véridique à 100%. Personne ne pouvait se comparer à Dieu.

അ Megh : « Peut-être bien… Mais quel mal y aurait-il vraiment à cela ? Les êtres humains ont la fâcheuse tendance à traiter de monstre ce qui ne leurs ressemble guère, mais je suis bien placer pour savoir qu’être unique est un atout que bien des gens ne comprenne points… »
അ Cem : « Tu es bien placée ? Insinuerais tu que tu es unique Meghan ? Si oui, tu es uniquement dans le déni de la conformité aux autres de ton espèce. Comme c’est triste.»

Et il le pensait. Certes Meghan était imbue d’elle-même, mais elle n’en restait pas moins banale. Surement un peu moins que les autres, mais elle restait un cobaye comme un autre. Pourquoi s’imaginait-elle différente des autres ? Elle avait beau vivre dans un monde imaginaire où elle avait un soupçon d’importance, d’originalité et de suprême, Cem, lui, ne voyait en elle qu’une brunette bien foutue qui avait eut la chance de naitre avec un don et qui n’en faisait rien. Du gâchis. Le gryffondor aurait aimé pouvoir la disséquer pour mieux comprendre son pouvoir d’ailleurs. Ca l’intriguait quelque peu, et il ne doutait pas d’avoir un jour l’occasion de le comprendre grâce au corps de la serpentard.
Cem sourit à Meghan comme si il fallait la ménager à cause de son idiotie. Il était clair que le scientifique la prenait pour la dernière des imbéciles à ce moment là. Il ne la connaissait pas et pourtant il savait qu’elle n’avait jamais gouté à la meilleure des sensations. Celle qui faisait de lui un fou, mais surtout qui faisait de lui un monstre. Son addiction. Sa folie. Le goût du sang et avec le passage dans un monde où rien n’importait hormis la mort. A cette pensée son sourire se fit plus sombre et plus joyeux à la fois. Le regard du jeune homme ne quittait pas celui de la djinn, il la regardait de haut et après avoir tapoté sa tête comme à une petite gamine de 5 ans, il lui dit simplement.

അ Cem : « Tu n’as pas la moindre idée de ce que ca fait d’être un monstre. Un vrai.»

Plus il la regardait, et plus il en était sur. Son comportement était simple avec Meghan, il faisait tout pour lui faire comprendre qu’elle n’était qu’une illusion, qu’elle paraissait plus qu’elle n’était. Elle se pensait supérieure, elle se pensait unique. Il allait juste lui faire comprendre que ce n’était pas le cas. Pour son bien à elle bien entendu. Il fallait mieux qu’elle l’entende de lui, tout puissant, que d’un autre. C’était un honneur qu’il lui faisait en quelque sort.

അ Cem : « Pourquoi tu penses tellement unique ? Parce que tu domines le feu ? Pourtant tu sais bien que tu n’es pas la seule à avoir ce don. Parce que tu es froide et méchante. Pour être honnête moi ca ne me fait rien. A vrai dire je te trouve plutôt bien fondue dans la masse. Banale. Et la banalité n’est pas un critère d’unicité. C’est plutôt le signe qu’on est un mouton. »

Conformité. Meghan était conforme à une société, à un esprit occidental, à une vision de la méchanceté uniformisée. Un mouton face à Cem, son berger qui la mènerait dans de verte prairie. Enfin… dans une prairie.

Meghan : « Peut-être de ton point de vue. Du mien c’est toi qui me semble triste. Un jeune homme capable de bien des choses mais gâchant la plupart de son temps à se vanter d’être au dessus des autres. Je ne me crois pas unique, je le suis. Et cela va au delà de mon pouvoir. »
Cem : « Soit. Alors explique-moi, Meghan. En quoi es tu unique ? Il va me falloir des arguments de choc pour que tu me convainques. Car tu vois, les affirmations sont bien jolies, mais elles ne valent rien sans preuves. Tu peux raisonner comme tu veux, par l’absurde ou encore avec le nécessaire et le suffisant, mais je continuerais à dire que tu n’es qu’un pauvre mouton sans cela. »

Il ne croyait que ce qu’il voyait. Ou plus généralement, ce qui était régit par des faits véridiques. Réalisme. Cem n’y pouvait rien, il était avant tout un scientifique, fou certes, mais scientifique tout de même. Le jeune homme toisa Meghan d’un regard à la fois sombre et amusé. On ne devait pas rigoler de sa demande d’argumentation, car il ne croyait que par cela. Pour lui c’était à la fois un passe temps, mais encore plus, une raison de vivre. Le jeune homme attendait alors la réponse de Meghan, car sans ca, il continuerait de la prendre pour une moins que rien. Et si elle ne lui donnait pas de raison, il ne serait que plus conforté dans son idée.
Cem sentit alors une chaleur non déterminée émanait de la poche de sa veste. Meghan n’était vraiment pas la plus douée… Elle croyait vraiment l’avoir alors que Cem savait très bien qu’elle était djinn feu et que dès qu’il la touchait elle avait une légère tendance à faire cramer quelque chose ? Son briquet, sérieusement ? Le jeune homme éteignit le tout d’un informulé, tout en laissant la serpentard poursuivre la conversation comme si de rien n’était.

Meghan : « Il ya de l’idée dans tes propos. Dommage qu’ils soient fonder sur un fait tout sauf véridique. Tu ne me trouve donc pas unique. Soit. Cela ne signifie pas que je ne le sois pas. Par exemple, je te trouve idiot et égoïste, cela veut-il dire que tu l’es ? »
Cem : « Oh, égoïste oui je le suis ca c’est sur. Idiot ca dépend de ce que tu entends par là. Mais tu vois le problème dans ce raisonnement, c’est que toi tu as tort et que moi… hé bein, moi j’ai raison. Comme toujours. Détail que tu sembles avoir oublié. Mais je ne t’en veux pas. C’est sur que la logique est pas quelque chose qui est donné à tout le monde. Je suis sur que tu as plein de… bon non pas des qualités… mais des ressources, dirions nous, qui compensent ton manque de matière grise. Enfin, j’espère plutôt parce que c’est pas sur en fait. Contrairement à ce que beaucoup semblent croire, on ne nait pas tous égaux.»

La preuve : il était clairement supérieur aux autres. Cem avait affiché son petit air suffisant et terriblement amusé. Bizarrement c’était cet air là qui lui allait le mieux. Ca lui donnait un air attirant et définitivement unique en son genre. Le gryffondor toisait toujours Meghan de haut, car oui il était plus grand qu’elle, et semblait amusé. Mais cette joute verbale bien que distrayante en soi commençait à l’ennuyait. Ca tourner un peu en rond, et il n’aimait pas le sentiment de stagnation que cela lui apporté. Il trouva donc bon de sourire à la serpentard tout en lui disant après avoir sorti tranquillement son briquet de sa poche pour lui montrer son échec.

Cem : « Oh, au fait. Merci de m’avoir réchauffé, j’avoue que j’avais un peu froid pour le coup. Tu sais, l’apocalypse, l’hiver éternel et tout ca. »

Le sourire de Cem se fit encore plus grand. Il était peut être l’une des seules personnes à être heureuse de vivre ce moment là. En fait il aimait bien cette ambiance cadavérique, froide et mortelle. Peut être que lui-même n’y survivrait pas, mais même cette idée le réjouissait. Il était fou, il ne fallait pas chercher plus loin que ca.

« Un jour… tu verras… peut-être »

Cem leva les yeux au ciel, et il soupira. D’un côté il était déçu. Ce genre de réponse ne faisait que certifier la dure vérité. Il n’y avait rien, rien chez Meghan qui n’en valait la peine. Elle était finalement comme toutes ces filles qui se croyaient différentes des autres. Cem, lui, voyait bien. Ô oui, pour voir il voyait. Banalité et illusion. Autant dire qu’il n’attendait pas ce jour qui n’arriverait jamais. Meghan allait tomber de haut quand elle comprendrait.

« Je le sais bien. Quand toi tu te décomposeras sous terre, je serais certainement encore là pour voir ta tombe dénuer de fleur, reflet de la gentillesse dont tu as toujours fait preuve envers les autres. Mais a quoi bon ce soucier des autres ? N’est-ce pas Cem ? »
« A quoi bon se soucier d’une tombe surtout. Qu’est ce que j’en aurais à foutre vu que je serais mort. Et surtout : des fleurs ? »

Les paroles de Meghan lui semblaient futiles et sans intérêt. Bien entendu qu’il n’avait rien à foutre du reste de l’univers. Bien entendu qui personne ne le pleurerait. Mais de toute manière, Cem ne comptait pas rendre l’âme avant la fin de l’humanité. Donc ce soucis, si on pouvait croire que s’en était un, ne se posait pas. Il ne pleurerait pas non plus sur la tombe des autres. Il ne poserait pas de belles fleurs sur leur lieu de repos, même pas sur celui de sa mère et encore moins sur celle de son père. Il n’avait même pas pris la peine de donner une tombe à se dernier. Après l’avoir tué, il s’était débarrasser du corps, sans plus en demander. A quoi bon s’encombrer de déchets ? Quant à son problème de sociabilité… Il ne voyait pas cela comme un problème, loin de là, c’était une bénédiction. Meghan pouvait avoir pitié tant qu’elle le voulait, Cem aurait été étonné de sentiment si il l’avait décelé en elle, lui qui n’en avait tellement rien à foutre. Quant à la jubilation palpable de la jeune femme, il pensa simplement qui lui en fallait peu.
Et puis, regardez le, il n’était pas si associable, il faisait la conversation comme si de rien n’était. Un grand sourire malsain aux lèvres et l’air de rien.

« Oh, au fait. Merci de m’avoir réchauffé, j’avoue que j’avais un peu froid pour le coup. Tu sais, l’apocalypse, l’hiver éternel et tout ca. »

Le sourire de Cem s’éveilla alors que celui de la djinn disparaissait. La jubilation était passé de l’autre côté de la barrière, et il dégusta avec plaisir les paroles qui s’échappèrent par la suite des lèvres de la belle brune.

« Bien joué Cem. Moi qui désirais seulement contenter tes désirs de pyromane on t’offrant ma flamme, voilà qui est bien dommage. »
« Il n’y a aucun de mes désirs que tu pourrais contenter. Tu n’es pas à la hauteur pour ca. J’en serais presque désolé, mais tu ne chauffes pas assez pour ca. »

Cette fois ca avait été à Cem de s’approchait de la brunette. Il la regardait droit dans les yeux, sur un air de défi. Mais la jeune femme se retourna et commença à partir. Il sourit. Elle prenait la fuite, tout ca parce qu’il ne s’était pas laissé avoir comme un débutant ? Elle était donc si susceptible ? Cem la regarda partir, et son sourire se fit encore plus grand. Il était persuadé d’avoir gagné, même si c’était l’ennuie qui avait fait partir la serpentard, lui, il n’en savait rien. Elle avait fuit, et il profita qu’elle lui tourne le dos pour la mater sans se retenir. Il l’aurait.