Cela faisait quelque temps que le scandale avait éclaté. Jefferson Diaz un homme aux doubles jeux, cela n'avait même pas ému sa fille, Talia. Du moins sa fille adoptive. En un an cela faisait un peu beaucoup de choses qui étaient venues ternir l'image de l'homme que la belle demi-vélane avait longtemps admiré. Mais qu'importe, elle préférait être lucide. C'était pour sa mère (sa mère adoptive) que c'était le plus difficile. Maria Metzcalli avait toujours aimé son mari, le plus tendrement du monde. Elle était magnifique. Elle avait le coeur sur la main. Avait-elle mérité d'être bafouée publiquement? Quoique les rumeurs et le cancans des journaux lui faisaient beaucoup moins de mal que les mensonges de Jefferson. La pauvre Maria avait à peine quitté son lit, Talia avait réellement eu peur pour elle. Qu'importe les disputes et les mensonges, Talia l'aimait comme une vraie mère, elle avait d'ailleurs du mal avec sa mère biologique à cause de ça mais elle s'entendait mieux avec son vrai père qu'elle ne s'entendrait jamais avec Jefferson Diaz. Ce qu'elle gardait de lui c'était l'image d'un père absent, souvent froid ou désintéressé.
Il avait été difficile de s'attacher à ce père... long et difficile.

Talia releva le nez en l'air. C'était son jour de congés et elle était venue prendre un café aux trois balais. Elle qui adorait Londres parce que c'était une grande ville pleine d'effervescence, que venait-elle faire ici? Dans un village aussi tranquille que Pré-au-lard? Perdu au milieu de la campagne écossaise, qui non contente d'avoir été privée de soleil comme le reste du monde, se cachait encore sous un affreux rideau de pluie. L'humidité faisait un peu rebiquer les cheveux de Talia mais elle était de ses filles énervantes qui sont toujours belles qu'importe la situation alors... Si elle était venue là c'était parce qu'elle avait donné rendez vous à Mona, la deuxième fille de Jefferson. Sa seule vraie fille à la vérité, mais Talia ne s'attachait pas à ce genre de détail. Elle la considérait comme sa soeur et elle voulait la connaître mieux. Tisser avec elle de vrais liens. Elle l'attendait donc patiemment, au coin du feu, sa tasse de café à la main. Il y avait au comptoir un homme qui lui faisait de l'oeil, mais elle contentait de l'ignorer superbement. Comme si...

Talia !

Lorsque Mona vit sa "soeur" l'attendre au coin de la cheminée son cœur fit un bond, même si leur rendez-vous était prévu depuis quelque temps et qu'elles se voyaient assez régulièrement Mona ne se laissait jamais de ces moments passés ensemble, elle se sentait moins seul à partager le fardeau de la double vie de ce père absent. Talia, cette beauté surnaturel n'était autre que la fille des journaux du moments, la fille adoptive de Jefferson, le père de Mona. Elle avait pris la nouvelle avec beaucoupde calme, clame teinté d'indifférence, alors que Mona elle en était malade. Elle ne supportait pas l'idée que son père aillent les troquer, elle et sa mère, pour d'autres personnes, une autre famille, elle aurait dûr détester Talia ! Mais elle ne pouvait pas ! SON rêve avait toujours été d'voir une soeur, le voir se réaliser de la sorte, est le plus beau "cadeau" que son père ne lui ai jamais offert.

Elle s'approcha de Talia et la serras dans ses bras avec douceur, de redressant elle commanda une bière au beurre et s'assit à coté de son amie. Elle lui dit :

Comment vas-tu ça fait un moment que nous ne nous sommes pas vus ! Tu as des nouvelles à me raconter ?

(Dsl je n'avais pas d'idée de post --')

Comment vas-tu ça fait un moment que nous ne nous sommes pas vus ! Tu as des nouvelles à me raconter ?

La jeune fille avait très bonne mine chose que Talia ne manqua pas de remarquer, tout simplement parce qu'elle était observatrice. Elle porta son café à ses lèvres avant de répondre. Des nouvelles? Allons, allons, Talia était une comère soyons honnête, elle avait TOUJOURS des nouvelles. Et c'était tant mieux donc commençons par ordre:

Eh bien... J'ai encore été accosté par un journaliste. Au début j'ai juste cru que c'était un type normal - enfin normal tu vois le genre - en plus il était vraiment craquant. Les cheveux noirs, des yeux bleus à tomber par terre, athlétique mais pas trop, tout à fait mon genre. Oh! Et il parlait espagnol avec un petit accent Colombien à croquer mais même, c'est tellement rare ici... enfin bref, il m'invite à prendre un café et il me sort sa carte de journaliste, tu aurais du voir ma tête..., ai-je omis de précisé que le plus gros défaut de Talia c'était d'avoir la langue bien pendue? mais bon je ne me laisse pas démonter, et j'avais envie d'un café de toute manière donc j'accepte - c'était en sortant du bureau - évidemment c'était toujours pour les mêmes histoires mais j'ai fini par lui dire que c'était fatigant à la longue de s'entendre toujours parler des frasques de son père et tu ne sais pas ce qu'il me sort: vous me facilitez les choses j'étais justement en train de me demander à quel moment de la conversation glisser que vous aviez des yeux magnifiques! J'ai éclaté de rire évidemment.

Hélas pauvre Mona, si Talia n'avait qu'un défaut c'était celui là et Nouchka, l'auror avec qui elle jouait un "je t'aime moi non plus" absolument magistral aurait été le premier à lui dire fuis vite avant qu'elle ne parte sur un autre sujet. Profites de l'accalmie. Mais malheureusement, Nouchka n'était pas là alors...

Sinon je me suis disputée avec Nouchka, tu sais l'auror dont je t'avais parlé. Celui qui avait disparu dans la nature après avoir commencé à flirter avec moi puis qui est revenu et reparti avec la fameuse blonde du troisième tout ça après avoir commencé par me dire que je parlais pour rien dire. Moi! Comme si. Bon c'est vrai que je suis un peu bavarde mais bref... tu ne devineras jamais pourquoi il est venu me voir: il voulait savoir pourquoi je lui faisais la gueule. Quel culot tu ne trouves pas?

Par chance, la jolie mexicaine n'avait pas encore fini son café. Une gorgée = un pause, Dieu merci.

Et toi ma puce? Ca se passe bien à Poudlard? Tout le monde n'est pas trop sur ton dos?

Mais à défaut d'être circonspecte, Talia se souciait toujours des autres, et c'était toujours bien appréciable. Elle posa sa tasse de thé avec un sourire. Elle était tout à ce que sa petite soeur allait lui dire maintenant.