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 give me a chance. (pv)

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Anonymous

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give me a chance. (pv) #Dim 4 Avr - 20:54



give me a chance. (pv) Ok5p1g give me a chance. (pv) 6ht5dg

Sale journée. C'était l'un de ces jours où rien ne fonctionnait comme on le désirait. L'un de ces jours où inexplicablement, l'humeur était grise, où l'on voyait rouge, où l'on broyait du noir, et où l'on devenait vert de rage. Nouchka en avait vu de toutes les couleurs. Il s'était levé en retard, lui à qui ça n'arrivait jamais. Il avait dû courir sous la pluie, et s'expliquer face à un chef des Aurors guère enclin à badiner de si bon matin alors que les Forces du Mal s'apprêtaient à déferler sur le monde magique. Nouchka l'aurait bien écouté pendant des heures déblatérer sur le combat épique qu'ils allaient mener mais ses pensées étaient occupées par un sujet qui le préoccupait beaucoup plus en cet instant. Talia Metzcalli. A vrai dire, il espérait de tout coeur la voir aujourd'hui. Oui, Nouchka était un obstiné, un suicidaire même.

Quand son chef avait consenti enfin à la relâcher, il s'était précipité à son bureau et s'était appliqué à prendre un air décontracté tout en guettant la venue de la belle hispanique. De toutes façons, aujourd'hui, il n'avait eu qu'à s'occuper de la paperasse. Activité qui lui permettait amplement de visualiser panoramiquement les bureaux de son équipe, et tous ceux qui y passaient ou y travaillaient. Il s'était bien écoulé deux bonnes heures jusqu'à ce que la stagiaire tant attendue fasse enfin son entrée. Nouchka se leva presque aussitôt, pour aller lui couper la route, pour la forcer à l'écouter. Ils se trouvaient donc au milieu de l'allée qui traversait la salle, et Nouchka allait ouvrir la bouche quand une tuile lui tomba dessus. Une tuile blonde d'un mètre soixante-quinze, nommée Rose Feller, stagiaire tout comme Talia à l'étage des Aurors. « Monsieur Vanna Syl, je vous cherchaiiiiis partout. Tu m'excuses, Talia, je te l'emprunte ! » Le temps que l'information mit pour monter au cerveau de Nouchka, Talia avait déjà disparu de son champ de vision. Tout ça pour une stupide histoire de formulaires que Rose, vraisemblablement, ne comprenait pas. D'ailleurs, depuis quand étaient-ils proches au point de se tutoyer ? Elle gloussait vraiment comme une dinde. Il était temps de s'en débarasser. « Rose, le problème est réglé. Je suis occupé, là. » Elle gloussa encore une fois, visiblement pas démontée. « Pas de problème. On pourra se revoir plus tard. » Ou pas. Nouchka poussa un long soupir, tandis que la plantureuse blonde s'éloignait. Un problème de plus. Tout le reste de la journée, il s'occupa de paperasse, ruminant de sombres pensées, et quitta dès qu'il le put son bureau.

Bon sang. En devenant Auror, personne ne l'avait prévenu qu'il y aurait une jeune et jolie stagiaire qui mettrait à mal toutes ses certitudes. Nouchka poussa la porte de son appartement avec bonheur. Home sweet home. Il aimait vivre seul. Lorsqu'il demeurait au manoir des Vanna Syl, il vivait avec l'intégralité de sa famille, et c'en était parfois devenu pesant, bien qu'il ait toujours aimé dormir dans la même chambre que ses soeurs, ou même dans le même lit. Mais couper le cordon était vite devenu vital, surtout quand il avait pris la décision de devenir Auror, et pas Chasseur. Il se rappelait les paroles de son père, de ses oncles. Nouchka, tu as des prédispositions idéales ... Penses-tu à la famille ? A notre quête ? Oui, il y avait pensé. Les Vanna Syl n'avaient pas besoin de lui. Et être Auror, c'était tout ce qui lui convenait.

Il passa rapidement sous la douche, puis décida d'aller se préparer à manger, tout en écoutant les dernières nouvelles du monde magique et moldu. C'était plus une bande-son qu'autre chose. Mais alors qu'il allait ouvrir sa boîte de sardines, on frappa à la porte. Il n'attendait personne. C'était peut-être Misha ? Ou dans une conjecture moins agréable, Samaël et Nathanaël de Nod. Oh non, ce n'était pas le soir. Il n'était pas d'humeur à se prendre la tête avec des histoires de prophétie, de prédictions et de destinée héroïque ce soir. On frappa encore. Ok, ce n'était pas les Nod. Ils auraient déjà défoncé la porte. Misha, donc ? Le jeune homme poussa un soupir, et alla ouvrir sans vraiment d'entrain. Et resta muet face à la personne qui lui faisait face.









Anonymous

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give me a chance. (pv) #Dim 4 Avr - 21:23


Elle avait toujours cru que reprendre le travail aurait été une source de bonheur intense pour elle. Le genre de bonheur que seul un bourreau de travail comme elle pouvait connaître. Mais dans son calcul, lorsqu'elle avait obligé le médecin à lui faire signer une décharge pour sortir... elle avait omis un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui avait pris tellement de place pendant son absence que s'en était bouffant. Si Nouchka Vanna Syl ne s'était pas amusé à venir jouer les chevaliers servants dans sa chambre d'hopital, la faisant sans doute passer pour la méchante de service (mais ça elle n'en avait vraiment rien à faire), elle ne se serait plus posé de question et en le revoyant le lundi matin au ministère, elle l'aurait tout simplement traité comme n'importe qu'elle autre auror.

Au lieu de ça, elle s'employa à repousser tout ce qu'elle avait à faire au quartier des aurors au plus tard possible, espérant que les trois quart des aurors, et surtout les plus doués, serait alors déjà sortis. Bien sûr quand on l'arrêta en plein milieu du couloir, elle dut constater qu'elle s'était grossièrement trompée. Yeux de charbon ardent, et mine de chat sauvage, Talia s'apprêtait à faire un pas de côté pour continuer son chemin en comptant bien qu'il l'en empêche mais...

Rose - « Monsieur Vanna Syl, je vous cherchaiiiiis partout. Tu m'excuses, Talia, je te l'emprunte ! »
Talia - Tu peux même le garder Rose.

Elle jeta un regard noir à Nouchka et s'éloigna à grands pas. Seulement voilà, l'intervention de Rose - qui devenait tout à coup "cette stupide blonde" - avait coupé court aux désirs d'explication de Talia. Ca la rongea toute la journée mais elle était trop fière pour aller faire un esclandre dans son bureau devant tout le monde.
En arrivant chez elle le soir, elle se dit qu'elle pourrait laisser sa journée de travail derrière mais quand elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre de sa salle de bain (qui donnait sur le salon de Nouchka), un accès de colère noire la prit à la gorge. Il était là, tranquille, toujours égal à lui même et elle... ça la mettait hors d'elle.

Ni une ni deux, elle renfila ses talons aiguilles, et se rendit dans l'immeuble d'en face, pour aller frapper à la porte de Nouchka. Elle était furieuse et ne savait même pas pourquoi ce qui avait le don d'aggraver encore plus son état d'humeur. Alors quand il ouvrit la porte, après l'avoir obligé à refrapper, elle lui colla une baffe sans même crier gare:

Talia - Tu joues à quoi Nouchka Vanna Syl au juste?! D'abord tu disparais, ensuite tu viens jouer l'homme galant en réapparaissant dans ma chambre d'hopital comme si de rien était, puis tu n'as même pas cinq minutes pour me parler alors qu'à cette stupide blonde!!!!', elle stoppa net en se rendant compte qu'elle n'était pas venue lui mettre les points sur les i mais... lui faire une crise de jalousie! Elle?!! Ô rage...Te odio!!!









Anonymous

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give me a chance. (pv) #Lun 12 Avr - 18:30


Et vlan. Il ne l'avait pas vu venir, celle-là. Sa joue devint brûlante, sans qu'il comprenne pourquoi. Puis il croisa le beau regard, noir et furieux, de Talia Metzcalli. Ainsi, ils allaient se battre frontalement. Soit. « Tu joues à quoi Nouchka Vanna Syl au juste?! D'abord tu disparais, ensuite tu viens jouer l'homme galant en réapparaissant dans ma chambre d'hopital comme si de rien était, puis tu n'as même pas cinq minutes pour me parler alors qu'à cette stupide blonde!!!! Te odio!!! »

Son débit de parole était vraiment impressionnant. Mais là n'était pas la question. Vraiment pas. Il avait des torts, mais il n'était pas complètement coupable. Il ne devait pas la laisser tout lui mettre sur le dos non plus. Nouchka croisa les bras sur son torse, et répliqua avec la même énergie. « J'ai disparu parce que j'y étais obligé, figure-toi ! Et oui, Auror, ça te rappelle quelque chose, peut-être ? » Il y allait peut-être un peu fort, mais il fallait que tout cela sorte. Il ne voulait pas être le coupable idéal dans cette histoire. Talia devait comprendre, du moins elle devait essayer. Il posa un regard plus doux sur elle. Il ne voulait pas qu'elle parte. Qu'ils s'affrontent une bonne fois pour toutes, au lieu de se fuir. Tout serait ainsi terminé. Nouchka allait continuer sur sa lancée, histoire de ne pas laisser le temps à la jeune femme de le noyer sous d'autres reproches, quand la porte d'en face s'ouvrit. C'était la voisine, une vieille demoiselle aigrie qui avait une aversion particulière pour toutes sortes de bruits. D'une voix de crécelle, elle geignit : « Si vous pouviez aller crier autre part ... Vous me dérangez ! » En d'autres circonstances, Nouchka l'aurait dégagé sans autre forme de procès mais il se tut, et se contenta d'attraper Talia par le poignet et de l'entraîner chez lui. Il ferma rapidement la porte et se retourna. Avant que Talia ne puisse crier qu'elle avait été kidnappée par un dangereux Auror ayant perdu la raison, il lui intima de se taire d'un geste de la main et enchaîna : « Laisse-moi parler, Talia. C'est bien trop facile de me faire passer pour le type sans coeur qui s'est barré sans raisons, et sans donner de nouvelles. Tu crois franchement que je l'ai fait de gaieté de cœur ? Tu crois que je n'ai pas pensé aux conséquences que ça pourrait avoir ? Crois-moi, si j'avais pu t'en parler, te dire où j'allais, je l'aurais fait. Mais ça m'était interdit. Et pourtant, Dieu sait si j'ai un problème avec les ordres ... - il se tut un instant, et reprit, avec un petit ton ironique - Et question galanterie, j'ai visiblement des leçon à prendre avec ton jeune prétendant qui t'a littéralement couverte de chocolat et de fleurs ... Que c'est mignon. »

Ca, c'était la chose à ne pas dire. Mais Nouchka s'en aperçut une seconde trop tard.









Anonymous

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give me a chance. (pv) #Lun 12 Avr - 21:30


Ils se toisaient un instant, Nouchka qui ne l'avait visiblement pas vue venir, et Talia qui campait sur ses positions, prunelles noir charbon, et lèvres scellées dans une moue pleine de colère. L'affrontement promettait d'être ... divertissant.

Nouchka - J'ai disparu parce que j'y étais obligé, figure-toi ! Et oui, Auror, ça te rappelle quelque chose, peut-être ? »
Talia - Ah non ne commence pas à...... prendre ce ton condescendant avec moi! Mais elle fut interrompue dans sa lancée par l'intervention inopinée et désagéable d'une petite vieille rabougrie qui visiblement n'était pas sensible à la musicalité de la voix de Talia... quand elle criait.

« Si vous pouviez aller crier autre part ... Vous me dérangez ! »
Talia -...

Mais voilà qu'une seconde fois on coupait court à son irrépressible besoin de toujours répondre. Nouchka la saisit par le poignet, elle se débattit pour la forme et surtout parce qu'elle ne supportait pas qu'on ne la laisse pas faire ce qu'elle voulait. Et en gros parce qu'elle avait un sale caractère, il fallait bien l'avouer aussi. Comme il refermait la porte, elle dégageait son poignet l'air de lui jeter à la figure un "tu ne m'imposeras rien" mais elle ne poussait tout de même pas jusqu'à rouvrir la porte. Elle n'était pas venue pour le seul plaisir de baffer Nouchka Vanna Syl, un des aurors les plus appréciés et également un de ceux qui faisaient bien une tête ou deux de plus qu'elle. Si elle était venue c'était uniquement pour lui dire ce qu'elle avait sur le coeur, pour une fois et une fois pour toutes. Elle n'avait pas non plus l'intention de s'éterniser ici. Juste dire ce qu'elle avait à dire pour mettre un point final à une histoire qui n'avait d'ailleurs même pas vraiment commencée. Du moins c'était ce qu'elle dirait sur le coup de la colère.

Parant à toute tentative de sa part, Nouchka lui prit la parole, faisant signe de ne pas interrompre et comme elle voulait s'efforcer de montrer qu'elle pouvait "ne pas parler à tord et à travers", elle aussi, elle le laissa faire.

Nouchka - « Laisse-moi parler, Talia. C'est bien trop facile de me faire passer pour le type sans coeur qui s'est barré sans raisons, et sans donner de nouvelles. Tu crois franchement que je l'ai fait de gaieté de cœur ?
Talia - Ca m'est égal, c'est fait de toute manière!
Nouchka - Tu crois que je n'ai pas pensé aux conséquences que ça pourrait avoir ? Crois-moi, si j'avais pu t'en parler, te dire où j'allais, je l'aurais fait. Mais ça m'était interdit. Et pourtant, Dieu sait si j'ai un problème avec les ordres ...
Talia - Je ne t'en demandais pas tant. Simplement savoir que tu partais m'aurait suffit et je ne t'aurais rien demandé. Mais après tout tu ne me dois rien du tout, alors ne te sens surtout pas obligé de te justifier. Je voulais simplement que tu saches ce que j'en pensais...

Elle avait beau parler d'un ton presque calme, chacun de ses mots étaient incisives. Il l'avait blessée c'était évident bien qu'elle soit trop fière pour le lui avouer de but en blanc. Elle lui tourna le dos, prête à rentrer puisque tout était dit mais:

Nouchka - Et question galanterie, j'ai visiblement des leçons à prendre avec ton jeune prétendant qui t'a littéralement couverte de chocolat et de fleurs ... Que c'est mignon. »

Dos à lui elle ne put s'empêcher d'avoir un demi sourire. Était-ce de la jalousie? Quoiqu'il en soit elle ne s'adoucirait pas si facilement, il ne lui fallut rien qu'une seconde pour se remémorer que si elle était là c'était avant tout parce qu'il était parti sans rien dire, et maintenant il avait encore le culot de lui reprocher... de lui reprocher quoi d'ailleurs?

Talia - Ca veut dire quoi ça?', elle fronça les sourcils se rapprochant de lui à grands pas,' tu vois une autre fois j'aurais trouvé ta remarque marrante... quoique ridicule... mais là je suis bien obligée de te dire que d'une ça ne te regarde pas ce que je fais et avec qui je sors, et de deux, personne te retenait de m'en offrir aussi des fleurs.

Parce qu'à la vérité, elle aurait tant préféré qu'il lui offre des fleurs, même si ça ne semblait rien. Elle aurait pu lui dire tout de suite que le fameux soupirant n'en était pas un, du moins pas à ses yeux. Et qu'il n'y avait rien entre Andrew et elle qui puisse laisser penser qu'il y avait de l'amour dans l'air. Et qu'elle n'avait tellement pas digéré de s'être fait planter par l'auror qu'elle n'était ressortie avec personne depuis. Elle aurait pu... dissiper tous ses doutes. Mais non! C'était hors de questions! Ca aurait été beaucoup trop facile et il n'était pas question qu'elle le lui cède comme ça juste pour ses beaux yeux, juste pour cet air déterminé qui le rendait terriblement séduisant. Elle détourna un instant le regard, la tête haute, avant de conclure d'une voix presque chantante pour le seul plaisir de le mettre en colère:

Talia - ... et puis je ne vois vraiment pas ce que ça peut te faire.










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