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| Wake Up And Smell The Coffee | |
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Natalia E. A. Cavaletto
► MESSAGES : 17 Mer 21 Sep - 22:50 |
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| feat. Sixtine (ou Anthéa) Cook - Wake Up And Smell The Coffee - « Il fait trop froid ! » Je n'aimais pas ce pays. C'était définitif. La pluie, la grisaille, le froid... J'avais beau m’emmitoufler dans de gros pulls de laine sous mon manteau rose, porter des bottes fourrées, des gants et une écharpe, et avoir vissé un bonnet de laine blanche sur mon crâne, je grelottais encore. Comment pouvait-on tenir tout un hiver comme ça ? On n'était qu'en novembre, et au début encore, et j'étais déjà frigorifiée... Ca allait être quoi dans un mois ou deux ? Je n'osais même pas y penser. Sans doute qu'à ce moment-là, je regretterais encore plus qu'aujourd'hui d'être venue me perdre dans ce pays gris et terne. Parce que j'avais beau avoir choisi de venir, pour retrouver mon neveu malgré le refus catégorique de sa mère, il y avait des matins comme aujourd'hui où je me maudissais. Quelle idée ! Et quelle idée elle avait eue, elle aussi, de s'enterrer dans un territoire si morne ! On n'avait vraiment pas idée... Je donnerais cher, là, maintenant tout de suite, pour un café fumant en terrasse au soleil à Venise. Mais je ne voulais pas non plus baisser les bras. Je voulais me rapprocher de ce qu'il me restait de famille. Même si ma soeur n'était pas d'accord. Je savais déjà où sa nourrice avait l'habitude de l'emmener se promener, c'était déjà un premier pas. Et il m'aimait bien. Et ça avait beau être un mioche, je ne le trouvais pas aussi inintéressant que les autres, au contraire. Il était éveillé, mignon... et il m'aimait bien, je crois. Et c'est idiot, mais moi aussi je l'aimais bien, et je ne voulais pas perdre les quelques moments qu'on volait ensemble. Je voulais en profiter, tant que je le pouvais encore. Parce que le jour où Ross s'en rendrait compte, c'en serait fini pour nous... Pour l'instant, j'arpentais les rues de Londres. Il était bien trop tôt, ce matin, pour que j'aie une chance de le croiser à l'endroit habituel, j'irai plus tard. Pour l'instant, j'arpentais les boutiques, à la recherche de nouveaux vêtements plus chauds que les précédents. Papa m'avait laissé une jolie somme, je n'avais pas à m'inquiéter de ça. Et je ne comptais pas vraiment me priver, de toute façon. Deux sacs dans les mains, je m'apprêtais à entrer dans une nouvelle boutique quand l'odeur du café chaud me chatouilla les narines. Je me retournai, délaissant la vitrine du regard pour rechercher l'endroit d'où provenait ce délicieux fumet quand un visage parmi les passants m'interpela. Je ne pouvais pas affirmer à cent pour cent que c'était une personne que je connaissais. Pourtant j'étais intimement convaincue que ce n'était pas la première fois que je la voyais. C'était risible, moi qui étais si loin de l'endroit où j'avais toujours vécu jusque-là, mais il fallait que j'en aie le coeur net, et sans y réfléchir à deux fois, j'avançais vers la jeune femme. "Bonjour mademoiselle. Excusez-moi de vous déranger, mais votre visage ne m'est pas inconnu... On s'est déjà rencontrées, n'est-ce pas ?" J'imagine qu'on pouvait trouver une formulation plus politiquement correcte, moins abrupte. Mais à vrai dire, je m'en fichais. Déjà, j'avais dit "excusez-moi", ça n'était pas si mal. Et sans vraiment attendre sa réponse, je tendis la main vers elle. "Natalia Cavaletto, enchantée. Enfin de nouveau, parce que je suis sûre que ça n'est pas la première fois qu'on se voit." Le parfum du café me donnait l'eau à la bouche, aussi n'hésitais-je pas plus d'une demi-seconde avant d'ajouter. "Je peux vous offrir un café ?" Ca ne coûtait rien d'essayer. | |
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Anthea & Sixtine CookPERSONNEL d'Ealdwic. ► bibliothécaire & hôtesse d'accueil.
► MESSAGES : 15 Ven 23 Sep - 7:35 |
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| Le nez dehors, pour ne pas changer, Sixtine observe la neige tomber sur son visage, si son âme d'enfant n'avait pas été détruite en même temps que la mort de sa soeur, elle aurait certainement tiré la langue pour attraper les flocons blancs. Mais c'était un jeu qu'elle s'adonnait qu'avec Anthea, et depuis qu'elle n'est plus là... Elle n'a plus envie de rien. Alors la blonde se faufile entre les ruelles, sont passe temps favoris lorsqu'elle n'est pas au travail ou pas en mission. Et aujourd'hui était une journée calme, une journée de repos, un dimanche entre autre. Pour fêter ça, la jolie Cook a décidé de se rendre dans le Londres moldu où se trouve le meilleur café italien qu'elle connaisse. Loin des cafés coupés à l'eau que présentent les anglais... chacun à sa place, non ? Alors qu'ils restent au thé. Après avoir transplané devant le Chaudron Baveur, elle sort sa baguette, tapote les pierres et se retrouve dans le bar qu'elle affectionne bien pour toutes les rencontres étranges qu'on peut y faire. On y croise de tout, même des harpies, et Sixtine se sent rassurer : y a pire qu'elle.
Avec un sourire aux lèvres, la demoiselle aux jambes sans fin s'envole déjà par la porte, comme une femmoiselle. Alors la voilà qui marche dans la rue, à la recher che de son café préféré. Finalement, elle arrive devant et sent déjà la bonne odeur chatouiller son nez, mais avant de faire un pas à l'intérieur, elle se fait interpeler. Lorsqu'elle se retourne pour lui faire face, la demoiselle sent quelque chose en elle, qui lui signale qu'elle connait cette personne. Elle lui dit quelque chose, c'est associé à sa soeur, évidemment, et ... à quelque chose de super mignon, dont Sixtine avait tout de suite été sous le charme.
« Bonjour mademoiselle. Excusez-moi de vous déranger, mais votre visage ne m'est pas inconnu... On s'est déjà rencontrées, n'est-ce pas ? » Apparement c'était réciproque. Un sourire de la jeune femme qui hoche un peu la tête. « Effectivement, votre visage m'est familier aussi... »
On va dire que dans le genre direct ou pas, à faire attentions aux mots utilisés, Sixtine en était vraiment loin. Au contraire, elle était la première à foncer dans le tas et parler aux personnes sans prendre de gants avec eux. Sixtine, concentré sur le visage de la demoiselle, ainsi que de ses ravissants yeux, essayait désespérément de la replacer alors que cette dernière se présentait en mentionnant son nom et là, les souvenirs prennent une ampleurs considérable. Mais oui,la chose super mignonne, c'était elle ! Mais avec des années en moins, elle devait avoir quoi? Cinq ou six ans. Alors que les jumelles en avaient dix. La mémoire plutôt rapide de la jeune Cook ne peut que la faire sourire et elle ne peut s'empêcher de penser que, des années après elle est toujours aussi mignonne. Alors qu'un sourire mystérieux dessinait déjà ses lèvres, comme quoi elle avait trouvé, Natalia l'invite à boire un café. Dieu merci,c'est ce dont elle mourrait d'envie de faire !
« Je peux vous offrir un café ? » « Volontiers Natalia, je me rendais justement au café italien derrière vous... Enfin toi. On se connait, effectivement, je suis Sixtine Meraviglia. On c'était rencontrées à euh... Venise, non ? Plus petites ! Il y avait Anthea aussi, ma jumelle. »
Volontairement, elle avait utilisé le nom de famille de leur père, car lorsqu'elles étaient enfants, leurs parents n'étaient pas encore divorcés et elles avaient donc, encore, le prénom de leur père. Finalement, un grand sourire sur les lèvres de Sixtine lui fait comprendre qu'elle est plus que ravit, alors elle attrape sa cadette par le bras et l'entraîne déjà à l'intérieur du café, où il allait certainement faire beaucoup moins froid que dehors.
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Natalia E. A. Cavaletto
► MESSAGES : 17 Mar 27 Sep - 15:35 |
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| Pire que le ciel gris et la pluie, à mes yeux, il y avait ça : la neige. Je ne comprenais pas comment on pouvait s'émerveiller devant les flocons blancs qui tombaient sur la ville. Certes, ça devait être joli, mais c'était surtout très froid. Et le froid, ça n'était décidément pas mon truc. Alors oui, là, maintenant, tout de suite, je ne rêvais que d'un café fumant et me dirigeais vers le café italien que je pistais à l'odeur autant que j'en connaissais la direction. Et il y avait cette fille, donc, grande, svelte, dont le visage ne m'était pas inconnu. Et quand je l'interpelai, elle se retourna et me sourit. J'avais vu juste, et je n'en étais pas peu fière. Un sourire se dessina sur mon visage aussi. « Effectivement, votre visage m'est familier aussi... » Je savais bien que je n'étais pas folle. Evidemment, nous avions un certain nombre d'années de plus que dans mon souvenir, mais je savais que je n'avais pas tellement changé depuis l'enfance. J'avais toujours cette bouille enfantine et ces grands yeux bleus. Et je savais qu'en général, on s'en souvenait de mes prunelles azur d'où je tirais mon troisième prénom. D'ailleurs quand je me présentai, je vis bien au regard de Sixtine qui s'éclaira qu'elle me resituait. « Volontiers Natalia, je me rendais justement au café italien derrière vous... Enfin toi. On se connait, effectivement, je suis Sixtine Meraviglia. On c'était rencontrées à euh... Venise, non ? Plus petites ! Il y avait Anthea aussi, ma jumelle. » Comme elle acceptait mon café et qu'elle me rappelait son nom et l'existence de sa jumelle, les souvenirs se firent plus vivaces pour moi aussi. Les jumelles qui m'avaient ramassée pleine de bleus suite à une énième chute due à ma soeur. J'avais joué un moment avec elles, mais je ne m'imaginais pas leur avoir laissé un souvenir impérissable. Et le fait qu'elle se souvînt de moi me faisait chaud au coeur. J'attrapai alors son bras, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, et l'emmenait avec moi vers le café italien où je commandai un expresso, un véritable, pas comme le jus de chaussette auquel on avait droit un peu partout ailleurs. Je laissai le soin à Sixtine de choisir ce qu'elle désirait. "Que deviens-tu alors, depuis le temps ? Comment ça se fait que tu as quitté l'Italie ?" Je ne prenais toujours pas de gants, ce n'était pas dans ma nature. Et puis après tout ce temps, c'était normal de s'enquérir de ce qui lui était advenu, non ? J'étais loin de m'imaginer ce qui lui était arrivé. Pour ma part, je réfléchissais à ce que j'allais lui avouer ou non. Je ne voulais pas que ma soeur apprît ma présence à Londres, mais je pensais, peut-être un peu naïvement, que Sixtine ne pouvait pas avoir de lien avec elle, et qu'elle ne trahirait donc pas mon secret. Cependant, je décidai de ne lui parler de mes motivations que si elle me posait la question, et j'attendis qu'elle me répondît en premier lieu. | |
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