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 Quand la faim revient [PV Isaïah]

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PROFIL & INFORMATIONS









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mar 26 Juil - 18:59


Rose avait de nouveau faim. Oh pas une énorme fringale à en devenir folle, non. Seulement, elle sentait que si aucune nourriture ne venait contenter son estomac dans les prochains jours, sa partie animale referait sans aucun doute surface. Et pas de pitié à la pauvre victime qui se trouverait sur son passage.

Alors la jeune femme était en chasse cette nuit. Il lui fallait juste une innocente victime, enfin victime… Un généreux donneur plutôt, puisque depuis quelques temps, la rouquine ne tuait plus. Ca ne servait à rien de faire les sagouins et ça la mettait plus en danger qu’autre chose.

La jeune femme se promenait doucement dans les rues, ses yeux cherchant discrètement un individu en plutôt bonne santé. Sa vue s’était nettement améliorée la nuit. Elle pouvait voir comme en plein jour, c’était presque jouissif. Rose se sentait félin parfois, mais il ne fallait pas qu’elle en fasse trop non plus.
Ses talons produisaient un son régulier au rythme de ses pas, et elle tenait fermement son châle autour d’elle, comme pour faire croire à sa prochaine victime que la jeune femme n’était qu’une fragile jeune fille, un peu pâle.

Rose tourna dans une ruelle et remarqua aussitôt une présence. Son regard acéré et ses sens se mirent en éveille. C’était bon, elle avait trouvé ce qui lui convenait. Dommage pour cette fille, mais se promener toute seule la nuit, ce n’était pas très prudent. Oh et puis ce n’était qu’une petite piqure de rien du tout. Il n’y avait pas de quoi en faire un drame.
La rouquine s’approche doucement et enclencha son piège.

- Excusez moi, je me suis perdue et je crois que je ne me sens pas très bien. Fit-elle d’une voix fluette

Au fil des années, Rose avait appris à peaufiner son approche, et à faire en sorte de rencontrer au moins une fois le regard de sa proie afin de la tranquilliser. C’est ce qui était prévu au début…









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mar 26 Juil - 21:49


&&

Blonde, brune, rouse, courts, longs, Isa aimait alterner. Aujourd’hui, c’était blonds et courts. On était mi-octobre et le temps commençait à sacrément rafraichir. Quelque chose disait à la jeune femme que, bientôt, la neige allait commencer à arriver. Sans doute plus tôt que d’habitude, d’ailleurs, à moins d’un brusque coup de chaud. Mais il ne fallait pas trop y compter. C’était rare, à Londres, que le temps se réchauffe brusquement à la saison froide. On n’était, pourtant, qu’au début de l’automne, mais ce n’était pas grave. L’hiver serait précoce, cette année. La jeune femme poussa un soupir en remontant le col de son trench-coat pour protéger son cou de la froideur du vent. Vivement l’été… Un vrai, pour changer, ça ferait du bien… Surtout si l’on se basait sur l’année précédente qui était restée plongée dans le noir. Pas d’été. Ce n’était, dès lors, pas étonnant qu’il fasse aussi froid dès le début de l’automne… La terre n’avait pas eu le temps de se réchauffer. Isaïah enfila ses mitaines de laine. Si elle commençait dès maintenant à mettre des couches supplémentaires, elle ne voulait même pas savoir ce que cela donnerait en plein cœur de l’hiver. On est pas en Russie, tout de même, merde ! Mais se concentrer sur ces questions ne ferait pas venir la chaleur. Mieux valait presser le pas, ce qu’elle fit.

Ses converses ne faisaient aucun bruit sur le sol humide. Dieu merci, il ne gelait ni ne neigeait. Les trottoirs ne s’étaient, donc, pas encore transformés en patinoire. Bien sûr, elle aurait pu transplaner. Mais elle préférait garder cela pour l’hiver. Pour l’instant, c’était encore supportable. Le bonnet gris foncé qu’elle portait était enfoncé pratiquement jusqu’à ses oreilles et la jeune femme compléta son équipement par ses écouteurs et une bonne vieille musique : Highway to hell de ACDC qu’elle commença à fredonner en marchant au rythme de la musique. Voilà qui était mieux et qui la réchauffait plus sûrement que n’importe quoi d’autre.

Elle ne tarda, d’ailleurs, pas à arriver dans le district E. Le coin mal famé du Londres sorcier. Le coin réservé aux « sang-de-bourbe », aux né-moldus. Le coin où il y avait le plus de trafics en tout genre, parce que ces sorciers, soi-disant impurs n’étaient pas jugés dignes de fréquenter les autres et devaient se contenter des restes. Parfois, elle avait l’impression qu’ils n’étaient pas mieux considérés que des animaux. Parfois, elle avait l’impression d’être un déchet de l’humanité. Si elle avait su… Elle aurait eu honte de son sang. Elle aurait eu honte d’être sang-pur. Pour elle, elle était née-moldu. Pour elle, elle faisait partie de ces gens dont elle traversait l’existence un instant pour retourner jusqu’au campus. D’une certaine façon, si elle avait voulu faire le chemin à pied, c’était pour se rappeler d’où elle venait. C’était pour ne pas oublier pourquoi elle avait décidé de se battre contre l’ordre établi depuis les dernières élections.

Elle secoua la tête et tourna dans une ruelle, sans savoir le piège qui l’attendait au bout de celle-ci. De toute façon, elle était presque arrivée au mur d’enceinte du campus. Elle était, presque, en sécurité. Presque, mais pas encore… - Excusez moi, je me suis perdue et je crois que je ne me sens pas très bien. La voix fluette la tira de Stairway to heaven, de Led Zeppelin. Elle enleva ses écouteurs, mettant son i-pod sur pause et regarda la jeune femme qui lui faisait face, plongeant un instant son regard couleur de glace dans celui – chocolat – de son interlocutrice avant de la détailler pour voir où elle pouvait avoir mal. « Je peux vous aider ? » après tout, elle faisait des études de potions et botanique pour devenir médecin…









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mar 26 Juil - 22:22


Rose exaltait. La chasse c'était si bon, serait-ellle assez cruelle pour jouer avec sa victime? La jeune blondinette qui lui faisait face avait l'air si fragile comparée à la rapidité et l'agilité d'un vampyr. En un regard, elle pouvait endormir sa proie, en un regard seulement.... C'était si bon ce sentiment de toute puissance.

*Allons bon, je peux bien jouer un peu, après tout, on n'a qu'une vie...*

La rouquine sourit à sa remarque intérieur. Pour son cas, c'était bien plus qu'une seule vie. Son rictus devint carnassier, puis changea presque aussitôt, comme pour laisser le doute à sa proie.

- Oooh oui je pense que vous pouvez m'aidez. Voyez vous, j'ai besoin de quelque chose, que vous seule, pouvez me procurer. Enfin, vous seule... Ne vous croyez pas toute puissante, disons que des gens de votre espèce peuvent m'apporter.

L'espèce en question était l'humain dans tout sa globalité, moldu comme sorcier. Encore que, le sang de sorciers avait un petit goût légèrement sucrée, pas désagréable du tout.

* Tu seras mon dessert cher enfant.*

Comme à chaque fois, Rose observait en même temps son repas, deviner ses faiblesses et de quelles manières elle pourrait encore la traquer jusqu'à lui ponctionner un peu de sang. C'était rare que la jeune femme joue comme celà, elle avait du se priver un peu trop longtemps. Mais bon, maman disait toujours, on ne joue pas avec la nourriture... Allons bon, elle avait un col là où il ne fallait pas.

* Sont fragiles ces humains, ils me mettent des vêtements vraiment partout.*

Ca faisait pourtant peu de temps que Rose était devenue un vampyr, et pourtant elle en oubliait déjà que les gens normaux pouvaient ressentir le froid, eux.

Puis vint le moment où la jeune femme commença le travail d'hypnose. Rose plongea son regard dans celui de sa proie, en répétant doucement qu'elle pourrait l'aider en effet, tout en se concentrant sur le sentiment de sommeil.

Sa proie put s'endormir complètement, et le regard de la vampyr tomba sur le col. Quand elle abaissa ce dernier, la vue des veines palpitantes du cou, que seuls les vampyrs peuvent voir, excita encore plus sa faim et sa sauvagerie. Néanmoins, Rose se devait de se calmer. Il serait bête de tuer une aussi jolie proie, qui pourrait lui resservir, une fois bien cicatrisée.

Rose avait faim, plus faim que prévu et son ventre grogna sourdement. Se serait-elle privée plus qu'il ne le fallait.
La vampyr plongea ses crocs dans le cou tendre de la chair fraîche et commença à boire ce liquide si doux, si bon, avec sa petite pointe sucrée.

* Tiens une sorcière.*

C'était tellement bon qu'au bout de quelques secondes, la jeune femme se rendit compte qu'elle ponctionnait beaucoup trop. Rose releva soudainement la tête, prit un mouchoir de poche pour nettoyer la petite goutte de sang échappée sur ses lèvres et regarda sa victime.

* Un désastre, c'est un désastre, j'ai prélevé beaucoup trop.*

Ce corps affalé là, à même le sol, et des pas qui s'approchaient au loin, Rose réfléchit le plus vite possible, mais elle n'avait pas beaucoup de solutions. Elle prit le corps de la jeune fille et utilisa sa grande agilité pour grimper en haut d'un toit, à l'abri des regards, pour cacher sa proie mal en point.
Il ne lui restait qu'une solution, requinquer la fille, à l'aide de nourriture humaine. La jeune femme alla voler assez rapidement des trucs qui avaient l'air comestibles à des passants, qui avaient eu le malheur de se promener avec leur course.

* Vraiment, j'aurais pu la laisser crever, qu'est-ce qu'il me prend?*

Enfin de nos jours, laisser quelqu'un mourir avec deux jolis points rouges dans le cou, c'était assez risqué. Alors pour éviter les embêtements et faire taire la malheureuse, c'était peut-être mieux ainsi. Rose s'assit à califourchon sur le toit, tout en maintenant sa victime pour éviter la chute fatale, et attendit que cette dernière se réveille.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mer 27 Juil - 11:21


Il y avait quelque chose de pas net chez cette fille qui lui faisait face. Isaïah en aurait mis sa main au feu. Elle la regardait bizarrement, comme si la jeune femme ne valait guère plus qu'un morceau de viande. Cette impression était renforcée par le sourire carnassier qu'elle avait vu fleurir sur le visage de la rousse. La blonde recula d'un pas, soudain plus si pressée de venir en aide à cette femme, d'autant que celle-ci ne tarda pas à en rajouter dans le discours inquiétant - Oooh oui je pense que vous pouvez m'aidez. Voyez vous, j'ai besoin de quelque chose, que vous seule, pouvez me procurer. Enfin, vous seule... Ne vous croyez pas toute puissante, disons que des gens de votre espèce peuvent m'apporter. Isaïah secoua la tête en signe de dénégation. Tout ce qu'elle pouvait faire pour cette folle, c'était appeler un hôpital psychiatrique pour la faire interner. Mais quand elle parla de son "espèce", l'étudiante prit, tout simplement, peur. Elle n'était pas suicidaire. Ce n'était pas parce qu'elle avait voulu tuer un Mangemort qu'elle était folle, elle. Et, clairement, ce qu'elle avait en face d'elle, car il n'était plus là question de "qui", était mortellement dangereux et elle avait intérêt à s'enfuir. Mais, d'un autre côté, elle ne pouvait pas prerndre le risque de tourner le dos au danger. Elle préférait, encore, le voir. Cette chose, ce... Vampyre... Le mot s'insinua dans son esprit et y résonna comme un boulet de canon, faisant manquer un battement au coeur de la jolie blonde aux yeux clairs. Celle-ci commença à reculer, pour fuir, pour survivre, mais...

Mais les êtres humains sont très inférieurs aux vampyres. C'est un fait. Alors qu'elle luttait pour fuir, contre elle-même, elle eut l'impression - qui n'était pas juste une impression, d'ailleurs - de perdre le contrôle de son corps, comme si elle était coulée dans une chappe de béton et que seule sa tête était au dehors. Tête qui ne répondait même plus à son commandement puisqu'elle se tourna - contre sa volonté - vers celle de la vampyre pour croiser son regard. Isa se força à fermer les yeux, refusant de la regarder, mais les propos hypnotiques de cette dernière finirent par avoir raison de la résistance de la jeune femme qui, en temps normal, n'était pas du tout sensible à l'art de l'hypnose. Une coulée glacée descendit le long de la colonne vertébrale de la métamorphe qui s'efforçait de rester à la surface, de rester consciente. Elle n'y parvenait qu'à demi, cependant. Seul signe qu'elle n'était pas totalement endormie, la chair de poule qui effleura sur sa peau lorsque la main de la chose se posa sur elle. Non! NON!!! NOOOOON!! hurlait son esprit à cette caresse qu'elle refusait. J'aurais dû transplaner pour rentrer... Mais, lorsque deux petites aiguilles percèrent la peau fine de son cou, elle sombra complètement dans le noir, perdant totalement pied avec la réalité, insconsciente de ce qu'il se passait réellement. C'était fini. Elle avait perdu. Une larme solitaire quitta malgré tout l'écrin de ses paupières fermées, descendant le long de la joue d'Isaïah.

Elle était loin. Elle avait l'impression de flotter. Non... De voler. Isaïah regarda autour d'elle. Elle volait, c'était bien ça. Au milieu des nuages. Un sourire ravi se dessina sur son visage. Ca ne lui faisait pas la même sensation que d'habitude, lorsqu'elle était sur un balai. Baissant les yeux, elle eut la surprise de se voir sur le dos d'un dragon. La jeune femme sursauta, et prit peur. Autant jusque là elle avait apprécié la ballade, autant là maintenant, tout ce qu'elle souhaitait, c'était retourner sur le plancher des vaches. Comme si le dragon l'avait comprise, il prit un virage en douceur pour venir se poser au sol et baissa la tête pour lui permettre de descendre, ce qu'elle fit. Isa s'attendait, presque, à ce que le dragon l'attaque, mais non. Il se contenta de la regarder, attendant quelque chose...

Isaïah reprit brusquement conscience. Arrachée de ce songe étrange, la première chose qu'elle ressentit fut une douleur fulgurante au niveau du cou. Voulant porter la main à celui-ci pour savoir de quoi il retournait, elle se rendit compte qu'elle était maintenue par une poigne de fer. Elle ouvrit alors les yeux - qu'elle avait jusque là gardés fermés, comme de crainte de ce qu'elle pourrait voir - et sentit la panique la gagner. Là, juste au dessus de son visage, se trouvait celui de celle qui l'avait attaquée. Isaïah poussa un cri qui s'étrangla dans sa gorge et commença à se débattre faiblement, vidée de ses forces comme elle avait été vidée de son sang. « Lâchez-moi! Lâchez-moi! Laissez-moi partir! »









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mer 27 Juil - 11:58


Enfin, elle s'était réveillée. Rose pensait que sa proie avait bel et bien rendu l'âme mais non. D'ailleurs, la mangeaille commençait à brailler sévère et à lui quémander de la lâcher. La vampyr eut une sourire moqueur envers son diner et répondit, en riant doucement :

- Et où veux-tu aller? Regarde, si tu tombes, tu vas te briser les os, et les cadavres, ça ne se mange pas.

La rouquine plaça la blondinette de telle sorte que cette dernière avait une magnifique vue sur le vide et les trois étages de la maisonnette sur laquelle elles étaient assises.

- Je ne suis pas sure que tu survives à une chute de trois étages. Ah et si tu tentes de te débattre ou d'appeler au secours, je te lâches dans le vide. J'ai commis une bêtise, et je tente de la réparer. Alors au lieu de brailler, manges ça.

Rose tendit quelque chose qui ressemblait à une grenouille en chocolat, mais la bestiole était vivante. La vampyr avait vu des jeunes gens en manger, donc elle avait supposé que c'était comestible. Les autres mets volés étaient composés de petits barres molles, comme des pattes de fruits, une pomme et une banane, le tout dans un sac en papier, lui aussi volé.

- Et tu as intérêt à t'exécuter jeune fille si tu ne veux pas être en hypoglycémie.

La rouquine plaça sa victime aussi confortablement sur le toit, la maintint droite. Elle était si faible. Rose ne pensait pas avoir ponctionner autant, elle avait commis une bourde, il lui fallait réparer. Enfin heureusement qu'elle n'avait pas commis de meurtre sanglant, ça ne lui disait rien de changer de ville pour le moment.

Rose regarda d'un air sévère sa victime, attendant qu'elle mange. Il lui fallait se rassasier et reproduire le liquide rougeâtre, c'était leur fluide vitale.
La vampyr posa ensuite son regard sur la lune et sourit. C'était quand même un sacré avantage de savoir grimper sur les toits, parce que de là haut, la vue était magnifique. La présence de l'astre calma un peu ses émotions et puis elle était repue. Alors pour rassurer un peu plus la jeune fille et pour lui éviter de manger dans le stress, Rose se radoucit :

- Tu t'appelles comment? Tu habites ici? Tu sais, je ne te voulais pas de mal, c'est juste que je ne peux me nourrir que de cette façon, et je ne suis pas.... un monstre assoiffée de sang quand je n'ai pas jeûné trop longtemps, normalement...

La vampyr entamait une conversation mais au final, elle se fichait un peu de la réponse, c'était plutôt pour le confort de la viande qu'autre chose. Les toxines dans le sang, ce n'était pas très bon.

Et puis, elle la relâcherait en lui indiquant le moyen de se débarrasser des marques, mais Rose se demandait si elle pourrait reprendre un peu de sang dans cette jeune fille un mois plus tard ou non. Le traumatisme serait-il toujours là? Ca avait été tout de même moins violent que sa propre transformation, enfin... La jeune femme appuya son menton sur sa main et soupira :

- Tu peux pas savoir comment c'est compliqué de se nourrir maintenant.Mais rassures toi, je n'ai plus faim alors tu ne risques plus rien.










Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mer 27 Juil - 22:12


- Et où veux-tu aller? Regarde, si tu tombes, tu vas te briser les os, et les cadavres, ça ne se mange pas. « Loin de vous, Monstre… Là où je serai à l’abri et où vous ne pourrez pas aller» répondit Isaïah d’un ton aussi haineux que ses maigres forces le lui permettaient tout en continuant à se débattre. La jeune femme préférait encore mettre sa vie en péril en tentant la chute plutôt que de rester dans les bras de cette chose qui avait tenté de la tuer avant d’être prise de remord. L’espace d’un instant, elle comprit la mentalité des Mangemorts : Tuer avant d’être tué. - Je ne suis pas sure que tu survives à une chute de trois étages. Ah et si tu tentes de te débattre ou d'appeler au secours, je te lâche dans le vide. J'ai commis une bêtise, et je tente de la réparer. Alors au lieu de brailler, manges ça. « Je préfère tenter ma chance avec le vide…» Autant dire clairement qu’elle n’avait pas confiance en cette femme, folle dangereuse qui plus était. « Vous voulez rattraper votre connerie ? Laissez-moi partir là, maintenant. Votre contact me donne envie de gerber, et j’ai pas besoin de ça…» Et encore, jusque là, la métamorphe restait polie. Pour l’instant, elle se contrôlait plutôt bien, mais ce n’était pas simple. La seule chose qu’elle désirait en cet instant, c’était attraper sa baguette pour transplaner. Ah… Non… Utiliser le kedavra, aussi…

Alors qu’elle songeait au sortilège de mort, elle vit, dans la main tendue de la créature, une chocogranouille, et un sac en papier. Si elle avait besoin de manger quelque chose, il était clairement hors de question qu’elle est confiance en des mets, fussent-ils des confiseries, apportés par celle qui avait manqué de la tuer. - Et tu as intérêt à t'exécuter jeune fille si tu ne veux pas être en hypoglycémie. « Allez vous faire foutre, avec vos confiseries. Qu’est-ce qui me dit que vous ne les avez pas empoisonnées ? Après tout, vous avez voulu me tuer. Vous n’allez quand même pas croire que je suis naïve au point d’accepter ce que vous me tendez ! » Isaïah éclata de rire devant la bêtise de la vampyre avant de recommencer à ruer pour se dégager lorsque celle-ci disposa d’elle comme d’une poupée. Serrant les poings, la blonde cracha au visage de la rousse. Ce n’était, sans doute, pas la chose à faire la plus intelligente, mais, dans le cas présent où elle ne pouvait rien faire d’autre, ça la soulageait. C’était toujours ça…

- Tu t'appelles comment? Tu habites ici? Tu sais, je ne te voulais pas de mal, c'est juste que je ne peux me nourrir que de cette façon, et je ne suis pas.... un monstre assoiffée de sang quand je n'ai pas jeûné trop longtemps, normalement... Non mais ça va pas, la tête ? Elle croit vraiment sur je vais lui donner mon nom et mon adresse ? A nouveau, Isaïah eut un éclat de rire cynique avant de répondre : « Non mais attendez… Vous croyez vraiment que parce que je suis blonde, je vais tomber dans votre panneau ? Il y a pas marqué « La Poste », sur mon front… Je vais pas vous donner mon nom et mon adresse pour que vous puissiez venir achever votre travail. Après, je constate que demander, c’est pour les chiens… Vous voyez, vous vous servez… » Poufiasse… « La prochaine fois, cherchez quelqu’un de consentant. Un drogué, par exemple… Ils adoreront ce genre de sensation. Mais clairement, ça ne sera pas moi… Vous perdez votre temps si vous espérez me convaincre que vous n’êtes pas un monstre. » Elle ne vaut pas mieux que les Mangemorts… songea encore Isaïah.

- Tu peux pas savoir comment c'est compliqué de se nourrir maintenant.Mais rassures toi, je n'ai plus faim alors tu ne risques plus rien. « Mais bien sûr! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu… Vous ‘avez vraiment prise pour une imbécile, ma parole ! Vous espérez que je vous prenne en pitié et que je vous dise : « allez-y, buvez mon sang ? Ceci est le sang de la vie ?» Non mais faut arrêter de vous croire au pays de Oui-Oui où on dit amen à tout ! Je suis un être humain. H-U-M-A-I-N. HUMAIN ! Je vis, je respire, je parle, j’éprouve des choses et là, clairement, c’est du dégoût…» Elle était dure ? Oui. Mais en même temps, c’était ça ou recéder à la panique, ce qui n’était pas souhaitable. De toute façon, dans l’état de faiblesse extrême dans lequel elle se trouvait, la colère lui permettait de faire monter l’adrénaline et de rester consciente. Et être consciente et à la merci de cette chose immonde valait toujours mieux qu’être inconsciente et tout autant à la merci de cette chose immonde…









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Jeu 28 Juil - 15:13


La confrontation ne se passait pas comme prévue. Alors que la vampyr pensait que la jeune fille s’exécuterait, peut-être même se réjouirait d’être encore en vie, eh bien là, elle faisait la fine bouche et protester même assez violemment. Il fallait dire que ça faisait un petit moment que Rose n’avait pas côtoyé une victime. Parce que généralement tout se passait bien, elle mangeait et repartait dans la seconde. Et si elle avait su que sauver l’un d’eux n’était pas une partie de plaisir, le corps de la blondinette aurait été retrouvé, morte le lendemain.

Rose prit sur elle, ferma les yeux et se mordit l’intérieur de la joue. Si la fillette savait à quel point il était dangereux de l’énerver. Et heureusement que ce soir-là, la vampyr n’était pas mal lunée, et qu’elle avait décidé de sauver cette fille malgré l’envie de plus en plus forte de la balancer par-dessus le toit.

La rouquine siffla d’agacement, et au fur et à mesure des paroles de la jeune fille, les sourcils du vampyr se rapprochaient. Toute cette violence pour si peu… Rose ne voyait pas très bien pourquoi s’insurgeait-elle de cette façon.
Le crachat fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, et lorsqu’elle eut fini de lui hurler dessus, Rose, d’un coup d’index, essuya la salive sur sa joue, ses yeux devinrent menaçants et ses crocs apparurent.

-Petite insolente ! Tu ignores la chance que tu as eu d’être encore en vie ! Certains vampyrs t’auraient laissé crever là, comme un vulgaire rat d’égout puant ! J’ai fauté, je m’en suis excusée et tu te trompes petite sotte, jamais je n’ai voulu te tuer, JAMAIS !

Rose se leva d’un bond et tenant toujours fermement l’insolente, elle la tint debout face à elle, les bras solidement maintenu, les mains dans une position de poings liés.

-Peut-être qu’en effet j’aurais du te demander, mais je connais la réponse d’avance. Vraiment, imagines la scène. « Bonjour, est-ce que je peux vous prendre un peu de sang. » Pauvre débile, tu ignores notre vie, nos malédictions. Tu ne sais rien de nous et tu nous juges. Peut-être que je fais de même pour toi, mais malgré mon comportement, je dois l’avoué mal élevé, je tente de te sauver.

La rouquine haussa un sourcil et ajouta d’un air toujours menaçant :

- Tu crois qu’on vous ponctionne du sang par plaisir ! Mais c’est faux, je me prive pour ne pas avoir à faire cela chaque jour. Et quand je me prive trop ma malédiction prend le dessus, et je n’arrives plus à me contrôler. Tu crois quoi, qu’être comme ça, est un choix ? Pauvre folle ! Tu crois quoi ? Que je suis née ainsi ? Imbécile ! Imbécile…

Rose serra les mâchoires. Elle n’avait jamais voulu vraiment se complaire dans ce qu’elle était devenue. Certains profitaient de leur vie de vampyr pour semer la terreur, et ressentir ce sentiment de toute puissance et d’exaltation que l’on éprouve à égorger sa victime encore hurlante. Certains laissaient vagabonder leur part animal, Rose s’y refusait. Elle avait voulu réparer son erreur, elle avait rencontré de la résistance, et n’avait jamais pensé à celà.

-Je n’ai pas empoisonné la mangeaille, je te rassure. Ce n’est pas dans mon intérêt que tu meurs, crois moi. Et en parlant de nourriture, je vois que tu ne connais vraiment rien aux vampyrs.

Les épaules de la rouquine tressautèrent, comme si elle riait intérieurement.

-Les drogués ne font pas de bons repas pour nous, parce que leur sang est infecté de choses pas très bonnes pour la santé, alcool comme drogue. Si je bois leur sang, je serais dans un état pas possible, le même état qu’eux, en plus de régurgiter. Mais tu t’en fous, je le vois bien. Pour toi, tout ce qui compte c’est que je te relâche en vie. Je te relâcherais, ne t’inquiète pas pour ça et tu n’entendras plus jamais parler de moi. Les humains et les vampyrs ne peuvent cohabiter, je le sais.

Rose se calma et soupira. Au fond d’elle, elle enviait cette fille, qui vieillissait, qui pouvait encore voir la lumière du jour, vivre, aller à des petites fêtes, même manger lui manquer parfois. Manger des pommes de terre, un peu de gâteau. Mais de tout cela, elle en était à jamais interdite.

-Je m’excuse tout de même de t’avoir fait peur. Celle qui a joué avec toi, ce n’est pas réellement ce que je suis mais la malédiction qui m’habite. Oh tu diras c’est facile de dire ça, de tout reporter sur ce truc. Mais c’est la vérité, j’étais comme toi aussi avant, une humaine qui allait peut-être avoir des enfants, se marier, et tout ça. Non, je te rassure, les vampyrs ne naissent pas ainsi, avec des crocs et une sacré fringale. Et tu sais d’un côté je peux comprendre, peut-être, ta réaction excessive, te débattre. Tu as peur, ça se comprend, j’ai eu aussi peur que toi, mais je n’ai pas eu le loisir de parler avec celui qui m’a transformé. Enfin bref, manges un peu et je te laisse partir. Je te promets que ce n’est pas empoisonné, je n’ai aucun intérêt à faire ça, parce que les morts, ça ne se mange pas non plus.

La vampyr montra du regard le sachet plein de friandises près d’elle, et fit le chemin avec ses yeux vers la blondinette.

-Je t’ai demandé ton adresse pour te raccompagner, tu ne peux pas marcher dans cet état là. Mais c’est trop généreux pour toi j’ai l’impression. Je te descendrais donc du toit et te laisserait déambuler dans les rues à loisir.

Rose amena le sachet doucement du pied tout en se demandant qui était Oui-Oui et si les marmottes emballaient réellement du chocolat dans du papier en aluminium.

-Pour toi, les vampyrs sont dégoutants, mais c’est notre seul moyen de nous nourrir et de ne pas mourir. Je sais que tu ressens des choses mais normalement, si je n’avais pas trop attendu, je t’aurais juste endormi pour prendre un petit peu de sang. Et tu te serais réveillés très rapidement, en te doutant de rien, même les marques auraient été minime, et aurait disparu au bout de deux jours. Nous ne sommes pas forcément des êtres sanguinaires qui tuons à chaque fois nos victimes.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Jeu 28 Juil - 16:56


Comment être calme et coopérative lorsque l’on vient de se faire sucer le sang ? Il faudrait l’expliquer à Isaïah. Parce que, concrètement, elle balançait entre fureur absolue et peur panique. Entre se débattre ou tomber dans les pommes. Elle avait frôlé la mort. Avait vu quelque chose qu’elle n’avait pas compris, mais soupçonnait que cela soit un effet de la morsure de la vampyre et donc, une simple hallucination visant à rendre le processus de mort lente et de ‘sommeil’ plus facile à supporter. Mais c’était mal connaître la jeune femme qui comptait bien se battre, au propre comme au figuré, tant qu’il lui resterait quelque force. Après, si la vampyre considérait que les choses se passaient mal, elle n’avait qu’à s’en prendre qu’à elle-même. Isaïah n’avait pas à payer les frais de la mauvaise gestion de l’appétit de Vampirella dont le sifflement provoqua un mouvement de recul chez la jolie blonde qui manqua, pour le coup, de tomber et ne dut sa survie qu’à Vampirette. Isa, pourtant, n’avait pas hésité à lui cracher au visage. A dire vrai, elle ne s’attendait pas réellement à la réaction de la rousse. Voir son regard devenir menaçant et ses crocs fit accélérer les battements de son cœur et pulser plus vite le sang qu’il lui restait encore dans ses veines. - Petite insolente ! Tu ignores la chance que tu as eu d’être encore en vie ! Certains vampyrs t’auraient laissé crever là, comme un vulgaire rat d’égout puant ! J’ai fauté, je m’en suis excusée et tu te trompes petite sotte, jamais je n’ai voulu te tuer, JAMAIS Pourtant, cela ne l’empêcha pas de réagir, indignée. « C’est un peu facile de dire maintenant que vous ne vouliez pas me tuer… Il ne fallait pas boire mon sang, et puis voila. » Etait-ce abusé comme réaction ? Oui et non. La vérité était que la jeune femme se sentait violée et que, oui, elle le vivait très mal.

La métamorphe ne put retenir un petit couinement de frayeur lorsque la vampire la releva d’un mouvement brusque, en la tenant par les bras. Nul doute qu’elle garderait les marques pendant plusieurs jours vue la façon dont la rousse maintenait la pression pour que ses mains se retrouvent dans la position de poignets liés. Elle essaya bien de bouger les mains, pour essayer d’attraper sa baguette, mais le moindre mouvement lui était douloureux dans cette position. Elle laissa donc tomber cette idée pour le moment. Chaque chose en son heure… songea-t-elle. - Peut-être qu’en effet j’aurais du te demander, mais je connais la réponse d’avance. Vraiment, imagines la scène. « Bonjour, est-ce que je peux vous prendre un peu de sang. » Pauvre débile, tu ignores notre vie, nos malédictions. Tu ne sais rien de nous et tu nous juges. Peut-être que je fais de même pour toi, mais malgré mon comportement, je dois l’avoué mal élevé, je tente de te sauver. « Ce n’est pas vous qui venez d’être violée dans votre intégrité physique, alors c’est facile à dire que j’ignore ce qu’est votre vie… Vous n’êtes même plus humaine ! Vous devriez être six pieds sous terre à nous foutre la paix à nous mortels… » Elle aurait donné n’importe quoi pour que Cruella soit morte et non pas face à elle… - Tu crois qu’on vous ponctionne du sang par plaisir ! Mais c’est faux, je me prive pour ne pas avoir à faire cela chaque jour. Et quand je me prive trop ma malédiction prend le dessus, et je n’arrive plus à me contrôler. Tu crois quoi, qu’être comme ça, est un choix ? Pauvre folle ! Tu crois quoi ? Que je suis née ainsi ? Imbécile ! Imbécile… La jeune chevaucheuse ne put retenir un éclat de rire cynique. « Je suis peut-être une imbécile, mais ce n’est pas moi qui joue avec la vie des autres… Peut-être que si vous ne vous reteniez pas, pauvre folle, vous n’auriez pas de souci pour vous contrôler… Peut-être que si vous alliez dans un hôpital, vous pourriez trouver des poches de sang. Ou alors, laissez-vous crever, vous n’aurez plus de souci du tout, comme ça… »

- Je n’ai pas empoisonné la mangeaille, je te rassure. Ce n’est pas dans mon intérêt que tu meurs, crois moi. Et en parlant de nourriture, je vois que tu ne connais vraiment rien aux vampyrs. Isaïah leva les yeux au ciel. C’était qu’elle commençait à légèrement – très légèrement – lui courir sur le haricot avec cette expression de la mangeaille… . « La mangeaille ? Vous êtes quoi ? Vieille comme utiliser une expression du Moyen-Âge ? Non mais quoi ? Après ça va être la ripaille ? Vous vous considérez comme une damoiselle en détresse ? Non mais faut arrêter là… On est au XXIe siècle… Pas au XIIe… » Mais, comme si elle se moquait de son intervention, la vampyre poursuivait sur un cours sur la façon dont le sang humain – sa pureté – influait sur les vampyres. - Les drogués ne font pas de bons repas pour nous, parce que leur sang est infecté de choses pas très bonnes pour la santé, alcool comme drogue. Si je bois leur sang, je serais dans un état pas possible, le même état qu’eux, en plus de régurgiter. Mais tu t’en fous, je le vois bien. Pour toi, tout ce qui compte c’est que je te relâche en vie. Je te relâcherais, ne t’inquiète pas pour ça et tu n’entendras plus jamais parler de moi. Les humains et les vampyrs ne peuvent cohabiter, je le sais. « Honnêtement, le manuel du ‘Bon petit Vampyre’, j’en ai rien à foutre. Et tout ce qui pourrait vous rendre malade me procurerait un plaisir incommensurable. A la limite de la jouissance… » La fin des propos de son agresseuse la soulagea tout de même. Être relâchée, en vie qui plus était, était un soulagement incommensurable.

- Je m’excuse tout de même de t’avoir fait peur. Celle qui a joué avec toi, ce n’est pas réellement ce que je suis mais la malédiction qui m’habite. Mais c’était qu’elle cherchait à lui faire pitié, en plus ! Pour un peu, Isaïah en aurait presque éclaté de rire si ce n’avait été aussi pathétique. D’un autre côté, elle avait peut-être intérêt à se calmer sur ses réactions sanguines, si elle tenait à ce que la cynglée la libère effectivement. Oh tu diras c’est facile de dire ça, de tout reporter sur ce truc. Mais c’est la vérité, j’étais comme toi aussi avant, une humaine qui allait peut-être avoir des enfants, se marier, et tout ça. Non, je te rassure, les vampyrs ne naissent pas ainsi, avec des crocs et une sacré fringale. Et tu sais d’un côté je peux comprendre, peut-être, ta réaction excessive, te débattre. Tu as peur, ça se comprend, j’ai eu aussi peur que toi, mais je n’ai pas eu le loisir de parler avec celui qui m’a transformé. Enfin bref, manges un peu et je te laisse partir. Je te promets que ce n’est pas empoisonné, je n’ai aucun intérêt à faire ça, parce que les morts, ça ne se mange pas non plus. « Pour manger, faudrait peut-être que j’ai les bras libres, à moins que vous ne teniez à me donner la becquée ? » Bien sur, ce n’était qu’un prétexte qui lui permettrait, en plus, de pouvoir accéder à sa baguette pour transplaner. Enfin… Si Draculette voulait bien la lâcher, ce qui lui semblait compromis. – Je t’ai demandé ton adresse pour te raccompagner, tu ne peux pas marcher dans cet état là. Mais c’est trop généreux pour toi j’ai l’impression. Je te descendrais donc du toit et te laisserait déambuler dans les rues à loisir. Is’ leva les yeux au ciel. « Honnêtement, vous inquiétez pas de ça. Je me débrouillerai pour rentrer. Je pense que vous comprendrez sans peine que je REFUSE de donner mon nom et mon adresse à quelque ch… qu’un qui se nourrit de sang humain et du mien, notamment. Qu’il en va de ma propre sécurité. A ma place, vous agiriez de même. Franchement… Vous feriez confiance à un vampyre qui vient de vous vider de votre sang ? » Ce brusque revirement, ce ton tout à coup plus neutre avait de quoi surprendre. Mais, en même temps, la sorcière était bien décidée à faire un effort. A faire mine de se montrer coopérative pour profiter du moindre moment d’inattention de la morte vivante, si tant était qu’il y en ait un.

- Pour toi, les vampyrs sont dégoutants, mais c’est notre seul moyen de nous nourrir et de ne pas mourir. Je sais que tu ressens des choses mais normalement, si je n’avais pas trop attendu, je t’aurais juste endormi pour prendre un petit peu de sang. Et tu te serais réveillés très rapidement, en te doutant de rien, même les marques auraient été minime, et aurait disparu au bout de deux jours. Nous ne sommes pas forcément des êtres sanguinaires qui tuons à chaque fois nos victimes. Oui, pour elle, les vampyres étaient des êtres dégoutants. Abjects, même. Et oui, Isaïah était humaine. Elle éprouvait des choses, elle. Des sentiments. De la crainte, de la colère, de la fatigue, de la faim, aussi. Tout ce que voulait la jeune femme, c’était rentrer chez elle et se coucher. Et ne pas se relever. Un instant, elle pensa à son service du lendemain, se demandant si elle serait apte à l’assurer. Au moins, il était en journée. Elle ne risquerait donc pas de refaire une rencontre avec des dents pointues. « Ecoutez. Honnêtement, je suis crevée. Vous devez vous en douter. C’est le contre-coup de votre vidange de mon sang. Sauf que dans le cas d’une vidange, on remet de l’huile dans une voiture et… Isaïah força sur un de ses bras pour le tendre devant elle. « Je refuse tout net de boire votre sang pour remplacer le mien. Je n’ai pas envie de devenir comme vous. » Au moins, cela avait le mérite d’être clair et d’avoir été énoncé de façon tout à fait polie et correcte. « Bref. J’ai juste envie de rentrer chez moi, de dormir, et d’oublier cette rencontre. Vous pouvez le comprendre, je pense. Non ? » C’est bien, Is’… Sois polie comme ça. Sois une gentille fille, et ça ira plus vite… « Maintenant, si vous vouliez bien me rendre la maîtrise d’au moins un de mes bras, je pourrais peut-être vous faire le plaisir de ‘grignoter’ quelque chose. » Pour le coup, elle pouvait être fière d’elle, la jeune écossaise.









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Jeu 28 Juil - 20:02


Rose n’appréciait pas du tout le ton que prenait la blondinette. Cette dernière ne semblait avoir peur de rien, pas même des conséquences si la rouquine se mettait en colère. Elle avait un sacré tempérament.

*Brave petite mortelle.*

-Oooh oui, c’est vrai je devrais être morte… A vous… comment dis tu déjà, ah oui FOUTRE la paix à vous, pauvres petits mortels. Tu ris de « mangeaille », mais tu es d’une impolitesse à faire saigner mes pauvres oreilles. Peut-être que les vampyrs sont ici, dans ce bas monde, tout simplement pour réguler votre population, un peu comme le loup et les biches. Les plus faiblardes, les plus malades, meurent en premier et restent les plus forts. Désolée de te dire que tu es dans la catégorie des faiblardes.

Rose regarda autour d’elle, pour voir si personne ne s’était encore rendu compte de leur présence sur le toit et si les habitants qui dormaient sous les combles ne s’étaient pas encore réveillés. Puis, tournant ses yeux vers sa victime, la vampyr ouvrit de grands yeux ronds choqués. Cette impertinente lui donnait des leçons en plus ! Son regard se transforma aussitôt, et devint carnassier, un animal fou enragé. Ses dents se révélèrent une seconde fois.

-Tu ne sais pas de quoi tu parles. Si je ne me retiens pas, je me ferais un plaisir d’enfoncer mes crocs dans ta chair si tendre, et de le faire alors que tu es encore consciente. La part animale se délecte du cri suraigu de sa victime lorsqu’elle hurle de douleur. Est-ce que tu veux réellement que nous laissions notre part animal prendre le dessus ? Ah et pour ton information, Ste Mangouste ne contient pas de poche de sang, et les hôpitaux pour personnes normales sont trop bien gardés.

Rose avait bien souligné le « normales » puisqu’elle savait que celle qui lui faisait face n’était pas qu’une gentille humaine.

-Donc si je résume bien, tu prends les vampyrs pour des monstres. Mais les humains, ils pensent quoi des sorciers à ton avis, de ce que vous êtes capables de faire ? Ne sois pas choqués, je reconnais un humain d’un sorcier, enfin un maul trucmuche, d’un sorcier. Vous employez un terme aux consonances péjoratives pour ces pauvres personnes sans pouvoir, que vous pouvez tuer d’un coup de baguette. Que pensent les humains sans pouvoirs de vous sorciers puissants, parfois bien sanguinaires. Vous êtes des monstres à leurs yeux. Mais ils vous jugent sans connaître n’est-ce pas ?

La vampyr sourit méchamment, les vampyrs n’étaient pas tout blanc, les sorciers non plus.

-Ah et je sais que tu es une sorcière puisque la magie qui circule dans ton sang donne un petit gout. D’ailleurs, tu dois avoir sur toi un bout de bois qui sert à faire tes maléfices. J’ai 80 ans, mais j’ai encore toute ma tête. Fit-elle en riant. Pour 80 ans, elle était assez bien conservée.

Rose pouvait sentir depuis qu’elle avait pris la blondinette par le poignée, une sorte de boitier à son avant-bras gauche.

-C’est ta baguette qui est à gauche ? Tu ne peux rien faire sans elle n’est-ce pas ? Donc tu n’es pas dangereuse sans. Bien, je te relâche la gauche, tu ne tentes rien, demain tu verras le jour se lever. Si tu tentes quoique ce soit, je termine ce que j’avais commencé. Je crois que c’est bien clair. Je ne te rajouterais pas de mon sang dans le tien. On ne mélange pas du sang humain à du sang vampyr. Alors, manges un peu. C’est le seul moyen pour toi de récupérer avant de voir trente-six chandelles.

La vampyr n’avait pas eu de compagnie depuis un certain temps et malgré que la blondinette soit agressive, effrayée, et sorcière, ça faisait quand même du bien de parler à autre chose qu’à son reflet dans le miroir. Mais bon pour sur, Rose aurait préféré une compagnie moins anthipatique. Mais elle se rendait compte aussi que la jeune fille était fatiguée. Les humains ne sont pas faits pour vivre la nuit. Alors qu'elle, elle pétait la forme, sa victime semblait bien mal en point.
De même, un humain ça parlait et si la blondinette se mettait à répéter à tout le monde qu'un vampyr sanguinaire rôdait dans le coin, ce qui n'était pas le cas, elle n'était pas du tout sanguinaire quand elle se calmait, Rose risquait d'être très vite chassé d'ici, si ce n'est pas tué à coup de pieu dans le coeur.

-Tu alerteras les autorités magiques de ma présence... n'est-ce pas? Je veux juste savoir si je dois déménager une énième fois ou si je peux rester encore quelques temps ici.

La vampyr lâcha la main gauche de la jeune femme une fois qu'elle s'était assurée qu'elle était calme et qu'elle mangerait un peu. Puis la rouquine continua pendant que la sorcière mangeait.

- Ah et je ne sais pas si je ferais confiance à un vampyr qui m'a mordu, je serais surement comme toi, affolée. Je n'ai jamais eu le loisir de discuté avec mon agresseur, et je pense que je l'aurais très mal pris de me savoir condamné. Non tu as raison sur ce point de vue, ton comportement est tout à fait moral. Mais crois moi, je ne peux pas demander une telle chose à chaque fois à mes victimes, parce que la réponse est couru d'avance. Mais si tu me rapportes des poches de sang frais, et saines, alors je ponctionnerais moins dans les humains.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Jeu 28 Juil - 22:01


La vampyre ne lui facilitait clairement pas la tâche pour rester calme. Déjà être maintenue comme ça par les poignets lui faisait un mal de chien et Isa devait se retenir pour ne pas gémir de douleur ou se tortiller dans tous les sens pour essayer de trouver un moyen de s’échapper de cette pression non désirée. Ensuite, parce que la présence de cette sangsue – dans tous les sens du terme – n’était pas rassurante en elle-même, et enfin parce que la jeune femme, n’en déplaise à Vampirella avait un instinct de conservation assez élevé, malgré sa très nette infériorité au niveau de la force, de la vitesse et de tout ce qui faisait d’un vampyre un être avec davantage d’atouts que les humain, qu’ils soient sorciers ou non. - Oooh oui, c’est vrai je devrais être morte… A vous… comment dis tu déjà, ah oui FOUTRE la paix à vous, pauvres petits mortels. Tu ris de « mangeaille », mais tu es d’une impolitesse à faire saigner mes pauvres oreilles. Peut-être que les vampyrs sont ici, dans ce bas monde, tout simplement pour réguler votre population, un peu comme le loup et les biches. Les plus faiblardes, les plus malades, meurent en premier et restent les plus forts. Désolée de te dire que tu es dans la catégorie des faiblardes. Isaïah ? Impolie ? En temps normal, la jeune femme était d’une rare politesse. Elle avait été élevée dans le respect de ses aînés et des autres êtres humains. Mais comment rester polie et respectueuse face à quelqu’un qui avait bien failli vous tuer ? Honnêtement, ce n’était pas possible, à moins de n’avoir pas conscience de ce à quoi on faisait face. La jeune femme s’efforça de conserver le ton auquel elle se raccrochait pour essayer de se libérer le plus rapidement possible en répondant : « C’est vrai, je ne possède pas vos atouts. C’est vrai, je suis plus faible que vous. Moins rapide, moins forte. Mais je préfère ça à ce que vous appelez votre malédiction. Respirer, sentir, manger – de la nourriture normale – ressentir, plutôt que d’être condamnée à vivre la nuit et à devoir chasser pour survivre. Chasser des êtres qui sont, ou étaient, mes semblables, s’entend. » Il n’y avait, cette fois, rien d’agressif dans le ton de la jeune femme. Simplement une grande lassitude de devoir ainsi dépenser de l’énergie à une discussion stérile alors qu’elle avait, surtout, besoin de dormir pour reprendre des forces, et une lassitude blasée que personne n’ait rien entendu de ses cris et de ses débats pour se libérer. Les êtres humains étaient-ils donc à ce point là sourds aux besoins de leurs semblables ?

-Tu ne sais pas de quoi tu parles. Si je ne me retiens pas, je me ferais un plaisir d’enfoncer mes crocs dans ta chair si tendre, et de le faire alors que tu es encore consciente. La part animale se délecte du cri suraigu de sa victime lorsqu’elle hurle de douleur. Est-ce que tu veux réellement que nous laissions notre part animal prendre le dessus ? Ah et pour ton information, Ste Mangouste ne contient pas de poche de sang, et les hôpitaux pour personnes normales sont trop bien gardés. « Comme vous le dites si bien, je suis faible en comparaison de vous. Et, de toute façon, vous m’avez privée d’une grande partie de mon sang… Je ne pourrais donc pas vous opposer une véritable résistance. » répondit Isaïah en soulignant l’évidence même avant d’ajouter : « De Toute façon, l’Homme est un animal. C’est un mammifère. Se considérer comme humain, c’est une façon de nous différencier des autres animaux sous le prétexte que nous parlons et que nous nous habillons. » Elle se retint d’ajouter que c’était aussi un moyen de se différencier des monstres ou des cannibales qui se nourrissaient de leur propre espèce. Après tout, on avait jamais vu un chat manger un autre chat, ou un chien manger un autre chien. Seuls les humains et leurs dérivés – vampyres, loup-garoux, cannibales – mangeaient les leurs.

-Donc si je résume bien, tu prends les vampyrs pour des monstres. Mais les humains, ils pensent quoi des sorciers à ton avis, de ce que vous êtes capables de faire ? Ne sois pas choqués, je reconnais un humain d’un sorcier, enfin un maul trucmuche, d’un sorcier. Vous employez un terme aux consonances péjoratives pour ces pauvres personnes sans pouvoir, que vous pouvez tuer d’un coup de baguette. Que pensent les humains sans pouvoirs de vous sorciers puissants, parfois bien sanguinaires. Vous êtes des monstres à leurs yeux. Mais ils vous jugent sans connaître n’est-ce pas ? C’était effectivement bien résumé. Pour elle, les vampyres étaient des monstres, c’était un fait, et rien ne changerait cette vision qu’elle avait de la rousse. Il fallait dire que cette rencontre avait eu du mordant, et pas simplement dans la façon dont elles avaient conversé. Peut-être, si Vampirette ne l’avait pas attaquée, Is’ n’aurait pas une vision aussi noire de la chose. Peut-être. Mais avec des si, on refait le monde, et, de toute façon, on ne pouvait rien changer au passé. Le passé était le passé. « Mes parents sont des humains. Des êtres sans pouvoirs » du moins, le croyait-elle et était-ce en toute honnêteté qu’elle le disait. Pour elle, ceux qui l’avaient élevée était ses véritables parents, et non des amis de ses parents défunts. « Pour moi, ils sont mes égaux. Et je prendrai leur défense contre tous ceux qui leur veulent du mal. Ce gouvernement sorcier n’est PAS mon gouvernement. Je ne l’ai pas choisi. Il usurpe une place qui n’est pas la sienne. Vous êtes peut-être de leur côté, mais tant pis. Mettre ma vie un peu plus en danger pour exprimer mes opinion, ça ne changera pas grand-chose. Les Mangemorts, ceux qui considèrent que les sang-purs sont supérieurs aux né-moldus, aux humains normaux, ce sont eux les monstres. Pas moi. Moi, je ne tuerais jamais quelqu’un pour le plaisir de tuer. Ma meilleure amie est elle aussi née moldue. Et sa famille a été tuée par des Mangemorts qui voulaient s’amuser. Je donnerais n’importe quoi pour effacer sa souffrance et sa perte. »

Isaïah marqua un temps de silence avant d’ajouter : « Mais je vous signale tout de même que par le passé, les humains normaux, comme vous dites si bien, ont brûlés vifs des sorciers qui ne leurs avaient fait aucun mal. Souhaitez-vous que je vous parle des procès de Salem ? » Ah et je sais que tu es une sorcière puisque la magie qui circule dans ton sang donne un petit gout. D’ailleurs, tu dois avoir sur toi un bout de bois qui sert à faire tes maléfices. J’ai 80 ans, mais j’ai encore toute ma tête. Fit-elle en riant. Pour 80 ans, elle était assez bien conservée. Isaïah écarquilla les yeux. Savait-elle où sa baguette était rangée ? Visiblement pas. Sinon, elle ne dirait pas qu’elle devait avoir sur elle sa baguette. L’étui était toujours là. Elle le sentait le long de son avant bras gauche. La vampyre n’aurait pas pu enlever l’étui de son bras sans la déshabiller complètement. Donc, elle devait avoir encore sa baguette, n’est-ce pas ? Elle pouvait donc espérer réussir à se libérer, non ? Ca commençait à presser, mais il y avait sans doute une chance, n’est-ce pas ? Cette incertitude la rongeait autant qu’elle la rassurait, car cela mettait les chances à 50/50. Bon, d’accord… Peut-être 75/25 en faveur de son adversaire, mais tout de même… Is’ lui avait demandé de lui libérer au moins un bras pour qu’elle puisse grignoter quelque chose. Avec un peu de chance, Draculinette lui libèrerait la main droite et alors, elle pourrait tenter de prendre sa baguette pour lancer un Repulso et pouvoir transplaner. Mais surtout, ne rien dire. Surtout, ne faire aucun geste qui pourrait la trahir… - C’est ta baguette qui est à gauche ? Tu ne peux rien faire sans elle n’est-ce pas ? Donc tu n’es pas dangereuse sans. Bien, je te relâche la gauche, tu ne tentes rien, demain tu verras le jour se lever. Si tu tentes quoique ce soit, je termine ce que j’avais commencé. Je crois que c’est bien clair. Je ne te rajouterais pas de mon sang dans le tien. On ne mélange pas du sang humain à du sang vampyr. Alors, manges un peu. C’est le seul moyen pour toi de récupérer avant de voir trente-six chandelles. Et merde… Cruella n’était pas si cloche, en fin de compte. Elle lui libérait la main gauche. C’était raté pour la tentative de libération. Isa était droitière, d’où la baguette dans un étui de bras, à gauche. Finalement, elle aurait peut-être intérêt à faire comme tant d’autre : un étui le long de la jambe, ou se promener dans une robe de sorcier ample qui contenait une poche pour baguette, poche ouverte des deux côtés. Par contre, pour le coup du ‘non mélange de sang’, cela tombait très bien comme ça. « Tant mieux » ne put-elle s’empêcher d’exprimer, visiblement soulagée.

Tirant sur le bras droit, non pour se libérer, mais pour gagner en amplitude de mouvement, elle se baissa pour attraper le sachet et l’ouvrit. Elle fouilla à l’intérieur et attrapa la pomme. Concrètement, elle ne pouvait pas peler la banane d’une seule main. La peau de banane, ce n’était pas bon, et elle doutait que la femme – car elle ne pouvait plus la considérer comme une jeune femme à présent – la laisse approcher sa main gauche de sa droite pour peler la banane ; et de toute façon, il était clairement hors de question qu’elle lui demande de l’aide. Il me reste encore un peu de fierté songea-t-elle en se redressant et en redressant la tête. Dans d’autres circonstances, en ignorant que la vampyre était une vampyre, elle aurait, peut-être, pu l’apprécier. Mais ces circonstances ne verraient jamais le jour. Toujours, elle éprouverait haine et crainte en voyant la rousse. -Tu alerteras les autorités magiques de ma présence... n'est-ce pas? Je veux juste savoir si je dois déménager une énième fois ou si je peux rester encore quelques temps ici. « Je n’en sais rien » répondit-elle en toute honnêteté, fatiguée de lutter pour rester aimable. Son ton était, simplement, las. Non, elle ne savait pas. La prudence aurait voulu qu’elle dise non, la citoyenneté qu’elle dise oui. D’un autre côté, peut-être était-elle avec les Mangemorts, auquel cas, après ce qu’elle venait de dire, elle ne reverrait de toute façon pas la lumière du jour. Mais peut-être était-elle contre eux et, malgré ce qu’elle venait de faire subir à Isaïah, elle ne méritait pas le sort que lui feraient endurer les membres des autorités magiques. Etait-ce de la pitié qu’elle ressentait ? De fait, oui. Elle avait pitié de la vampyre. Isaïah secoua la tête. Le syndrome de Stockholm. Tomberait-elle amoureuse de ce danger ambulant ? Aucun risque. Il aurait fallu qu’elle soit bi, lesbienne ou maso. Et ce n’était le cas d’aucune de ces propositions.

- Ah et je ne sais pas si je ferais confiance à un vampyr qui m'a mordu, je serais surement comme toi, affolée. Je n'ai jamais eu le loisir de discuté avec mon agresseur, et je pense que je l'aurais très mal pris de me savoir condamné. Non tu as raison sur ce point de vue, ton comportement est tout à fait moral. Enfin un peu d’honnêteté et de compréhension de la part de son agresseuse. Cela faisait du bien, il fallait le reconnaitre, de voir que celle-ci comprenait enfin ses réaction Mais crois moi, je ne peux pas demander une telle chose à chaque fois à mes victimes, parce que la réponse est courue d'avance. Mais si tu me rapportes des poches de sang frais, et saines, alors je ponctionnerais moins dans les humains. « Là, je crois que vous poussez quand même le bouchon un peu loin… Essayez toujours les boucheries, ça marche bien dans les films… » répondit-elle en pensant à un épisode d’une vieille série de vampires : ‘Buffy contre les vampires’, où, dans un épisode de la saison six, un des personnages secondaires allait acheter du sang dans une boucherie pour nourrir un vampire avec une puce dans la tête. Ah… Si seulement ça pouvait exister, ce genre de truc… songea-t-elle, presque amusée, pour le coup. Une puce anti agressions… C’était une bonne idée, non ? Et elle mordit dans la pomme.









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Ven 29 Juil - 12:45


Le fait de tenir un seul des poignées lui permettait d’avoir l’autre main de libre, pour se gratter éventuellement la tête, un tic du comportement, ou de se recoiffer légèrement. Elle avait beau être une vampyr, elle n’en restait pas moins coquette.
Rose écoutait avec attention tout ce que lui disait, et sentait bien que l’atmosphère se détendait. Elle aurait même pu relâcher l’autre main, mais sa méfiance naturelle lui disait que parfois, les apparences étaient trompeuses, il fallait toujours rester sur ses gardes, même si son adversaire (ou son ex-proie) avait une bonne tête d’ange.

La rouquine sourit à la remarque sur les vampyrs, et ajouta :

-C’est vrai que ça me manque parfois de manger, sentir le froid, la neige, je ne sais plus à quel point c’est froid. Mais en contre partie, on reçoit des dons. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Pour ce qui est de la chasse, c’est ainsi, on ne peut pas résister longtemps à ce qu’on est véritablement, c’est très dur. Mais c’est comme apprendre la magie je suppose, à canaliser ce qui est en vous pour exploiter le meilleur de ce que vous avez.

Rose savait que la blondinette n’aimerait pas forcément qu’elles comparent les êtres de la nuit avec les magiciens, mais tout de même, il y avait une certaine ressemblance, pour ce qui était du don. Enfin, de toute façon, sa proie ne semblait pas vraiment l’apprécier. Elle le voyait dans ses gestes, à la manière de se tenir et à sa voix qu’elle ne lui faisait pas confiance et qu’à la moindre incartade, elle s’en irait. Mais bon après tout, où allait quand on se trouvait sur un toit. La vampyr ignorait tout des capacités d’un sorcier, ce qu’il pouvait faire ou non. Son ancien ami sorcier, qu’elle avait cotoyé un temps avant de se retrouver du mauvais côté de la table, ne lui avait pas appris grand-chose sur les tours de passe-passe réalisables. Elle savait juste qu’un sorcier pouvait faire voler des objets, et désarmer son adversaire.

Mais ce soir là, la rouquine en apprit plus sur ce qui se tramait dans le monde magique. Et ce n’était pas très reluisant. Alors qu’elle aurait pensé que tout semblait rose dans ce pays magique, lorsqu’on soulevait le couvercle, on pouvait découvrir de la souffrance et des êtres apparemment sanguinaires. Rose eut des yeux ronds, sincérement surprise et s’exclama :

-Ca alors ! Moi qui pensais que vous étiez tous amis entre vous. Alors, si je comprends bien, comme tes parents ne sont pas des gens magiques, tu es mal considéré par les Mange… mangemorts ? C’est un nom bizarre ça, et très glauque. Je parie que ça va bien avec les personnages. Et je ne suis du côté de personne, tu sais. Surtout pas avec ce genre de personnage. On ne tue pas pour la même chose. La violence a l’air gratuite de leur côté. Et donc toi, tu te bats pour les nés mo… mordus… euh non moldus. Je pense que je te dois une faveur, pour m’être permise de te prendre du sang et t’avoir fait très peur. Si un jour, tu as des soucis, cries très fort « Rose », et j’arriverais. Je sais, tu es grande, tu peux te débrouiller toute seule, mais on ne sait jamais. Ca peut toujours servir une aide extérieure. Et puis ton combat est tout à fait louable, ces mangemorts, je les sens moyen.

Rose sourit pour rassurer sa victime, même si elle craignait de lui faire peur plus qu’autre chose. Elle proposait gentiment son aide non seulement parce qu’elle se sentait un peu coupable, qu’elle commençait à comprendre la peur que pouvez ressentir une personne en se faisant mordre à la sauvageonne, et que ça lui permettrait peut-être de mieux en apprendre sur les mangecadavres… euh mangemorts, les sorciers et les mor… moldus. Que de noms bien étranges tout de même.

-On a tous souffert, dans le passé, les sorcières comme les vampyrs, comme les loup-garou aussi. Mais bon, ça c’était parce qu’on était une minorité qui tentait de vivre parmi les humains. Et ils ont peur de ce qui est différent d’eux, simple question de survie. Enfin, ça va mieux pour vous, enfin, plus ou moins à ce que je comprends. Le gouvernement ne fait rien pour détruire les mangelamorts, il est si mauvais que ça ?

Mais Rose voyait bien qu’elle ne pourrait poser trop de questions, la blondinette commençait à fatiguer vraiment, même si elle s’était mise à grignoter la pomme, ses gestes s’en ressentaient légèrement. En parlant de manger…

-Le problème du sang animal, c’est que je ne suis pas au maximum de ma puissance, en fait. Je survis avec mais j’ai du mal à utiliser mes dons par la suite. J’ai déjà essayé divers animaux mais bon, j’aviserais sur le moment. J’alternerais surement. Un vampyr ne peut se passer de sang humain, c’est triste à dire, mais on est condamné.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Lun 1 Aoû - 13:41


Pourquoi s'était-elle mise à faire la conversation avec elle, déjà? Pourquoi se montrait-elle plus raisonnable, plus calme, alors que son instinct la poussait à hurler et à se débattre? Ah! Oui! Elle s'en souvenait! Pour essayer de se sortir vivante de cette situation! Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle en menait large. Cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle était à l'aise dans ses converses, bien au contraire. Elle les aurait volontiers abandonnées pour pouvoir se tirer de là. D'autant que, si elle continuait comme ça, elle allait finir par éprouver de la pitié pour la vampire. - C’est vrai que ça me manque parfois de manger, sentir le froid, la neige, je ne sais plus à quel point c’est froid. Mais en contre partie, on reçoit des dons. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Pour ce qui est de la chasse, c’est ainsi, on ne peut pas résister longtemps à ce qu’on est véritablement, c’est très dur. Mais c’est comme apprendre la magie je suppose, à canaliser ce qui est en vous pour exploiter le meilleur de ce que vous avez. Mais c'était que, pour un peu, elle se serait crue en plein cours de DCFM à Poudlard! "Quel genre de dons?" demanda-t-elle comme si elle s'intéressait réellement au sujet. Ce n'était pas le cas, bien sûr, même si... Cela pourrait lui permettre de savoir à quoi s'attendre une prochaine fois... "J'ai déjà remarqué que... Vous pouviez... ahem... Endormir vos proies. En tout cas, les plonger dans une sorte de sommeil avec d'étranges visions. Sont-ce les mêmes pour tout le monde? " Autrement dit, la vision qu'elle avait eue dépendait-elle de la vampyre, ou était-elle complètement incontrôlée et cachait-elle quelque chose qu'elle aurait eu à découvrir? En fait, Isaïah se surprenait à être réellement intéressée par la question. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle appréciait cette compagnie pour autant. Cela ne voulait pas dire qu'elle souhaitait prolonger ce contact plus longtemps que nécessaire.

Elle mordit une nouvelle fois dans la pomme pour bien faire comprendre à la rouquine que le temps était compté et qu'elle avait bien l'intention 1/ de rester consciente; 2/ de rentrer chez elle en vie et par ses propres moyens. Mais alors, pourquoi parlait-elle à cette fille - femme - de choses qui ne la concernaient pas? Sans doute pour occuper son esprit pendant qu'elle-même reprenait de maigres forces qu'elle espérait suffisantes - Ca alors ! Moi qui pensais que vous étiez tous amis entre vous. Alors, si je comprends bien, comme tes parents ne sont pas des gens magiques, tu es mal considéré par les Mange… mangemorts ? C’est un nom bizarre ça, et très glauque. Je parie que ça va bien avec les personnages. Ca, pour aller bien avec les personnages, c'était un oephémisme... Is' eut un frisson en repensant à celui qui avait tué l'enfant seulement cinq jours plus tôt. Elle aurait tellement aimé que Londres soit débarrassée de leur présence malsaine... Et je ne suis du côté de personne, tu sais. Surtout pas avec ce genre de personnage. On ne tue pas pour la même chose. La violence a l’air gratuite de leur côté. Du côté de personne? C'était toujours bon à savoir.. Is' hocha la tête. Oui, de leur côté, la violence était gratuite. Ils le faisaient pour s'amuser. Pour le plaisir de faire le mal autour d'eux. Une boule dans la gorge au souvenir du petit corps, la blondinette fut incapable de répondre à la vampyre Et donc toi, tu te bats pour les nés mo… mordus… euh non moldus. Nouveau hochement de tête de la jeune femme en signe d'acquiescement. Elle ne pouvait même plus mordre dans la pomme, sous peine d'avoir des haut-le-coeur. Je pense que je te dois une faveur, pour m’être permise de te prendre du sang et t’avoir fait très peur. Si un jour, tu as des soucis, cries très fort « Rose », et j’arriverais. Je sais, tu es grande, tu peux te débrouiller toute seule, mais on ne sait jamais. Ca peut toujours servir une aide extérieure. Et puis ton combat est tout à fait louable, ces mangemorts, je les sens moyen. A qui le disait-elle... Et encore, la vampire semblait vivre en parallèle de leur monde. Elle ne se rendait pas réellement compte de ce qu'il se passait dans le monde magique. "D'accord." parvint-elle à articuler, la gorge sèche.

Le ferait-elle pour autant? Rien n'était moins sûr. Mais la promesse était facile. Elle n'engageait à rien. Et elle revoyait sans cesse ce visage qui la hantait. Celui de cet enfant qui n'avait rien demandé. Mais aussi celui du Mangemort. Ce visage qui avait TOUT déclenché chez elle. Is' ferma un instant les yeux, s'efforçant de prendre une grande inspiration. - On a tous souffert, dans le passé, les sorcières comme les vampyrs, comme les loup-garou aussi. Mais bon, ça c’était parce qu’on était une minorité qui tentait de vivre parmi les humains. Et ils ont peur de ce qui est différent d’eux, simple question de survie. Enfin, ça va mieux pour vous, enfin, plus ou moins à ce que je comprends. Le gouvernement ne fait rien pour détruire les mangelamorts, il est si mauvais que ça ? Une sorte de sifflement de rage peràa les lèvres de la métamorphe alors qu'elle lâchait d'un ton haineux: "Ils SONT le gouvernement." Tout était dit en quelques mots. Pour l'heure, les méchants avaient gagné et les gentils devaient se terrer. L'Angleterre en était au même point que la France sous le joug de Hitler. Il y avait ceux qui collaboraient, ceux qui ne s'en mêlaient surtout pas, et ceux qui résistaient. Et Is' faisait partie de ce dernier groupe depuis la mort de l'enfant. Avant, elle faisait partie d'un "groupe" qui voulait réagir, mais sans le pouvoir. Maintenant...

Maintenant, il valait, sans nul doute, mieux changer de sujet. Essayer d'oublier, l'espace d'un instant, à quel point l'Angleterre allait mal. A quel point il était risqué de dire tout haut ce qu'on pensait tout bas. - Le problème du sang animal, c’est que je ne suis pas au maximum de ma puissance, en fait. Je survis avec mais j’ai du mal à utiliser mes dons par la suite. J’ai déjà essayé divers animaux mais bon, j’aviserais sur le moment. J’alternerais surement. Un vampyr ne peut se passer de sang humain, c’est triste à dire, mais on est condamné. Etait-ce si grave de ne pouvoir utiliser ses dons si l'on pouvait survivre? Is' était certaine que, si on le demandait au petit mort, il dirait qu'il préfèrerait vivre plutôt qu'être un petit sorcier.Elle en était persuadée. Mais... Pour une fois, elle n'avait guère envie d'entamer une nouvelle joute avec 'Rose', puisque c'était ainsi qu'elle avait dit à la blonde de l'appeler.









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Lun 1 Aoû - 16:03


Rose avait du rassurer la blondinette et même la prendre légèrement par pitié pour qu’elle lui accorde même pas une micro confiance et commence à parler. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour causer un peu sur un toit, quoi de plus normal. Heureusement que la jeune sorcière n’était pas trop têtue et avait bien voulu faire un brin de causette. Et puis, elle lui livrait des informations très intéressantes sur le monde des sorciers.
Avec son ancien ami, devenu son manger soudainement, la vampyr n’avait pas appris grand-chose de ces êtres si étranges, au mode de vie bien différent du sien. Il n’empêche que les sorciers lui étaient toujours antipathique, surtout depuis qu’elle avait appris ce qu’ils étaient capables de faire.

*Toute cette magie, c’est malsain.*

Mais malgré tout, la jeune femme ne voyait plus la blondinette comme une simple sorcière faisant des abracadabras et autre tour de passe passe. Peut-être lui fallait-il tout simplement apprendre à mieux les connaître, même elle se méfiait d’eux. D’ailleurs, eux aussi se méfiaient d’elle, enfin surtout une jeune sorcière qui avait été son diner, et qui était soudainement un peu trop curieuse des dons de la vampyr, ou alors faisait-elle semblant. Toujours est-il qu’elle n’obtint pas de réponse claire. Pour Rose, ses dons étaient un sujet tabou. Elle n’aimait pas trop en parler de peur que ses prochaines victimes sachent de quoi elle est capable et donc de la devancer. Il comportait toujours un risque, et parler peu, c’était assurer son repas :

-Oh des dons… J’hypnotise, et je ne fais pas grand-chose de plus.

Après tout, elle avait bien le droit de lui mentir. De toute façon, c’était un demi-mensonge. La vampyr s’était montrée évasive pour bien faire comprendre à son interlocutrice que ce sujet n’était pas à évoquer.

Puis Rose écouta la question de la demoiselle et afficha une mine sincèrement surprise :

-Comment ça des visions ? J’hypnotise les personnes en les plongeant dans un profond sommeil, un peu comme une opération chirurgicale pour les humains. Mais je suis incapable de produire des visions, ça vient de toi ça. C’était quoi ces visions ?

Pour ce qui était du sujet sur les mangemorts, la rouquine sentit bien que c’était un sujet assez douloureux pour son ex-proie. Avait-elle vécu des drames à cause d’eux ? L’avaient-ils attaqué personnellement ? Rose ne savait pas très bien ce qu’ils étaient capables de faire avec leur bâton, enfin baguette. Comment faisaient-ils souffrir les autres ? Bizarrement, Rose commençait à se passionner pour ce peuple qui lui procurait de la crainte, de la peur et de l’antipathie. Ce n’était peut-être pas des personnages assistés avec leur magie, pas si abrutis qu’elle ne le pensait. Peut-être n’avait-elle pas eu le bon exemple avec sa première rencontre. Sa deuxième rencontre en tout cas avait permis d’améliorer l’image que se faisait la vampyr des sorciers. Et lorsqu’elle accepta son aide en cas de besoin, la rouquine sourit. Non, la blonde n’était pas si bornée que ça. Ou alors, elle ne la prenait encore une fois pas au sérieux. Seul le futur pourrait lui dire que Rose ne dérogeait jamais à une promesse.

La jeune femme croisa les jambes, même assise sur un toit, ce n’est pas très évident, et apprit que les mangemorts gouvernaient le monde des sorciers. Elle afficha une mine catastrophée et s’exclama :

-Mais, il n’y a pas de vote pour élire le gouvernement sorcier ? Comment ça se fait que de tels individus soient au pouvoir ? Les nés sorciers sont en plus grand nombre ? Vous vivez une très mauvaise période dis donc.

Rose commençait à comprendre les dérives si un tel gouvernement était en place, et les abus de pouvoirs.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mar 2 Aoû - 13:25


Bien sûr, Rose se montra méfiante, quand Is' s'intéressa à ses dons. -Oh des dons… J’hypnotise, et je ne fais pas grand-chose de plus.C'était normal. Après tout, l'étudiante s'était, auparavant, montrée particulièrement méfiante et agressive. Ce n'était, donc, qu'un juste retour des choses qui ne la vexa pas autant que l'on aurait pu s'y attendre. De toute façon, la jeune femme pourrait sans nul doute se documenter dans la bibliothèque de la fac. "Peut-être une agilité exceptionnelle aussi, ou une aptitude au vol, puisque vous m'avez cueillie au sol et que je me retrouve sur ce toit. Non?" demanda-t-elle, perspicace avec, néanmoins, un petit sourire en coin. Pour le reste, la vision n'était, visiblement, pas du ressors de la vampyre et Isaïah blémit d'un coup. -Comment ça des visions ? J’hypnotise les personnes en les plongeant dans un profond sommeil, un peu comme une opération chirurgicale pour les humains. Mais je suis incapable de produire des visions, ça vient de toi ça. C’était quoi ces visions ? Si ce n'était pas Rose, la cause de ce qu'elle avait vu, d'où cela venait-il? "Un rêve, sans doute" répondit-elle tout aussi évasivement que Rose sur la question des dons vampyriques.

D'un coup, la blonde se sentit à nouveau chancelante, comme si apprendre cela l'avait privée des maigres forces qui lui restaient, à tel point qu'elle se raccrocha à celle qui était pourtant pas si longtemps auparavant son ennemie pour ne pas dégringoler du toit. Sacré retournement de situation, il fallait le reconnaître. Alors que rien ne le laissait paraître, Is' eut un blackout qui la laissa, pourtant, les yeux ouverts et dans la même position qu'un instant auparavant et il lui fallu un moment pour percuter que la rousse avait repris la parole. -Mais, il n’y a pas de vote pour élire le gouvernement sorcier ? Comment ça se fait que de tels individus soient au pouvoir ? Les nés sorciers sont en plus grand nombre ? Vous vivez une très mauvaise période dis donc. "Pardon?" demanda-t-elle forçant Rose à répéter ce qu'elle venait de dire."Oh! Si, il y en a, mais celles-ci ont forcément dû être truquées. Les sang-purs sont une minorité, dans le monde magique, et de plus en plus consanguins, à moins de se marier avec des sang-purs d'autre nationalité."

La jeune femme marqua un temps de silence avant de demander: "Pourriez-vous me descendre au bas de ce toit, à présent? Je crois que j'ai besoin de me reposer..."









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Mer 3 Aoû - 13:06


La blondinette ne chercha pas à en savoir plus sur les dons de la vampyr, tout du moins ne posa pas de questions trop précise et ne semblait pas s'offusquer de sa réponse évasive. La sorcière n'en resta pas moins perspicace et devina un autre don parmi tant d'autres, de Rose qui lui répondit avec un sourire amusé :

- Tu n'es pas si bête que ça au final. Oui, j'ai une agilité surhumaine. Pratique pour avoir une vue d'ensemble sur la ville. D'ailleurs, tu n'as pas trop le vertige, ça va?

Puis Rose se tut un instant, réfléchit et se tapa légèrement le front :

- Que suis-je bête, tu voles sur un balai, avec une hauteur beaucoup plus grande que cette maison. Si t'avais le vertige, ce ne serait pas malin pour voler.

Pour ce qui était de la vision, la vampyr vit bien que ça avait bouleversé la sorcière, mais ne préféra pas poser de questions, voyant bien qu'elle restait évasive sur ce sujet. Tout de même, comment un simple rêve avait-il pu provoquer une telle réaction. En tout cas, Rose ignorait qu'il était possible de rêver pendant une hypnose. D'ailleurs, elle lui en fit par, comme pour la conforter dans ses pensées cachées :

- Tu sais, je ne crois pas qu'on puisse rêver pendant les hypnoses. Surtout que les miennes sont plutôt courtes. Ce qui t'est arrivée, c'est pas commun du tout. Mais bon, tu es un être magique, alors des trucs bizarres il doit t'en arriver tous les jours.

D'ailleurs, les êtres magiques possédaient un gouvernement, similaire à ceux des humains puisqu'apparemment, ils votaient celui qui les gouvernerait. Sauf qu'avec la magie, il fallait s'attendre à des dérives.

- Toute cette magie... Forcément, les trucages doivent être plus facile. Enfin, en espérant qu'il ne soit pas réélu. De toute façon, s'ils finissent en consanguin, ils vont finir par être débiles mentaux. La consanguinité, ça favorise la trisomie. Vous finirez par les battre assez facilement, ils n'auront plus l'état mental pour réfléchir. Déjà, ils ont le cerveau à moitié ravagé pour avoir de telle pensée de suprématie du sang. Ca n veut rien dire, même pour nous les vampyrs. On boit votre sang, on sait si vous êtes sorciers ou moulducs... euh moldus, et puis c'est tout. Vous avez tous autant de magie qui coule dans vos veines.

Rose secoua la tête d'un manière négative pour renforcer le côté débile des réflexions des sangs purs extrémistes, puis siffla entre ses dents. Vraiment, ils étaient très crétins ces sorciers parfois. Enfin, heureusement, elle était tombée sur la plus intelligente d'entre tous, qui apparemment désirait reprendre contact avec le plancher des vaches.

La vampyr hocha la tête, et ajouta :

- Très bien, mais ne fais surtout pas de gestes brusques et tiens toi tranquille ou je vais perdre l'équilibre et on s'écrasera au sol.

Rose n'attendit pa de réponse considérant son conseil comme bien reçu et coucha la blondinette dans ses bras, un peu à la manière des mariès sur les photos, la cala bien pour ne pas qu'elle bouge et prit le sac de confiseries entre les dents. Elle ajouta avant de faire le grand saut :

- Tchhhu pfffeux fermer les ffffyeux si tchhhh'as pfffeur.

Rose s'élança dans le vide, et en un quelques rapides secondes, elles étaient toutes deux au sol, la vampyr se réceptionnant élégamment, donnant l'impression que c'était plutôt facile de faire la même chose.
Retirant le sac en papier après avoir posé doucement la blondinette, elle fit :

- Et voilà, arrivée à bond port mademoiselle. Tiens, prends le sac, je ne peux pas manger ça.

Rose avait bien fait attention à ne pas saliver sur le papier, qui avait été coincé entre ses dents. Il y avait juste des petites marques de crocs bien distincts mais ça elle n'y pouvait rien.









Isaïah S. McBird

Isaïah S. McBird
ETUDIANT.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 210
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Jeu 4 Aoû - 8:28


Montrer qu’elle était intelligente, sans pour autant tout dire d’elle, c’était quelque chose qu’Isaïah connaissait très bien. Et elle était très loin de se douter de tout ce qu’elle ignorait encore sur elle-même, mais ne tarderait pas à découvrir sur les vampyres. - Tu n'es pas si bête que ça au final. Oui, j'ai une agilité surhumaine. Pratique pour avoir une vue d'ensemble sur la ville. D'ailleurs, tu n'as pas trop le vertige, ça va? Non, elle n’était pas ‘si bête que ça’, au final. Elle ne put, d’ailleurs, retenir un petit sourire à la surprise de la vampyre. Croyais-tu que tous les humains étaient des ploucs ? songea-t-elle Ou est-ce juste parce que je suis blonde, aujourd’hui ajouta-t-elle encore, en pensée avant de répondre : « Ca devrait aller, pour le vertige. » Elle n’était pas aussi fondue de Quidditch que Kap’ et Jo’, mais elle aimait bien voler, de temps à autre. Et, de toute façon, ça ne pourrait pas être pire que de transplaner, n’est-ce pas ? Transplanage qui, de toute façon, lui retournait toujours l’estomac. Cette histoire d’agilité surhumaine, toutefois, n’était pas sans l’étonner et elle devait bien reconnaître qu’elle avait hâte de voir ce qu’il en était. - Que suis-je bête, tu voles sur un balai, avec une hauteur beaucoup plus grande que cette maison. Si t'avais le vertige, ce ne serait pas malin pour voler. Une fois encore, Is’ ne répondit pas, signe soit de sa sagesse revenue, soit de sa grande fatigue. La vérité était qu’elle se sentait épuisée et pas complètement en état de parler après les images de l’enfant exsangu, pas par les morsures d’un vampyr, mais par la magie d’un sorcier. A tout prendre, elle aurait préféré que ce soit l’œuvre d’un vampyr. Plus facile à comprendre, et à accepter, même si ce n’était pas plus facile à vivre. Car rien ne pourrait rendre l’assassinat d’un enfant plus facile à vivre.

- Tu sais, je ne crois pas qu'on puisse rêver pendant les hypnoses. Surtout que les miennes sont plutôt courtes. Ce qui t'est arrivée, c'est pas commun du tout. Mais bon, tu es un être magique, alors des trucs bizarres il doit t'en arriver tous les jours. Alors si ce n’était pas un rêve… Qu’était-ce ? Jamais Isa n’avait autant voulu obtenir une réponse et elle posa sur Rose un regard frustré, sans prendre la parole pour exprimer ce qu’elle ressentait. Frustrée, elle l’était, oui. Enormément. Jamais elle ne l’avait autant été, d’ailleurs. C’était comme si elle n’était pas normale. Comme si on lui cachait quelque chose sur ce qu’elle était. Mais ce n’était qu’une impression, n’est-ce pas ? Et, de toute façon, Rose revenait déjà dans le vif du sujet. - Toute cette magie... Forcément, les trucages doivent être plus facile. Enfin, en espérant qu'il ne soit pas réélu. De toute façon, s'ils finissent en consanguin, ils vont finir par être débiles mentaux. La consanguinité, ça favorise la trisomie. Vous finirez par les battre assez facilement, ils n'auront plus l'état mental pour réfléchir. Déjà, ils ont le cerveau à moitié ravagé pour avoir de telle pensée de suprématie du sang. Ca n veut rien dire, même pour nous les vampyrs. On boit votre sang, on sait si vous êtes sorciers ou moulducs... euh moldus, et puis c'est tout. Vous avez tous autant de magie qui coule dans vos veines. Pour un peu, Is’ en aurait éclaté de rire. Littéralement. Mais non. C’était tellement malsain, cette histoire de consanguinité. Tellement… Pour la réélection, malheureusement, il fallait s’attendre à ce qu’ils instaurent un nouveau système. Celui de la tyrannie par le sang et qu’il n’y ait plus d’élections. Du moins, pas tant que personne ne les aurait tués. Isa plaqua sa main devant sa bouche à cette pensée. Comment osait-elle seulement songer à ce genre de chose ? Très simplement, en fait. La mort de cet innocent avait brisé quelque chose en elle : l’innocence qu’il lui restait encore, malgré ses 18 ans. « Appelez-lez des non-sorciers. C’est tout aussi simple. » dit-elle d’une voix sans timbre, parfaitement neutre, voyant que Rose avait à ce point du mal à prononcer ‘moldu’. « Quant aux Mangemorts, ne les appelez pas. »

Et puis l’heure de descendre arriva, enfin. Is’ l’avait demandé gentiment, et la vampire accéda à sa demande. Un miracle. Peut-être un peu, en soi. - Très bien, mais ne fais surtout pas de gestes brusques et tiens toi tranquille ou je vais perdre l'équilibre et on s'écrasera au sol. La métamorphe hocha la tête, bien qu’elle se raidit lorsque Rose la prit dans ses bras. Elle s’attendait à tout, sauf à ça. Même à être renversée sur son épaule comme un sac patate, mais pas à être tenue comme une jeune mariée. Elle n’essaya pas même de bouger, tant sentir contre elle des attributs féminins la perturbait. Certes, il lui était arrivé de se retrouver dans la salle de bains avec sa meilleure amie. Mais c’était sa meilleure amie, pas une inconnue qui lui avait sucé le sang. - Tchhhu pfffeux fermer les ffffyeux si tchhhh'as pfffeur. Le fait était qu’Isaïah ferma les yeux. Pas par peur du vide, mais parce que la vampyre était, à nouveau, trop proche à son goût. D’un autre côté, elle se voyait mal transplaner depuis le toit, ayant trop peur de perdre l’équilibre.

La descente fut rapide et, enfin, la blondinette aux yeux clairs retrouva le plancher des vaches. - Et voilà, arrivée à bond port mademoiselle. Tiens, prends le sac, je ne peux pas manger ça. «Merci. » répondit-elle simplement en prenant le sachet. Elle se recula ensuite de quelques pas, n’osant trop tourner le dos à la vampire avant de reprendre: « Bonne fin de nuit, et bonnes chasses futures. Evitez de trop attendre avant de vous nourrir, la prochaine fois. » Puis elle reprit sa marche d’un pas hésitant jusqu’à tourner à l’angle d’un immeuble où elle pu transplaner jusque dans son appartement et s’y écrouler, laissant enfin retomber la tension.









Rose Mc Cullen

Rose Mc Cullen
VAMPYRE.

► MESSAGES : 37
Quand la faim revient [PV Isaïah] #Ven 5 Aoû - 20:44


Rose avait rencontré pour la deuxième fois un sorcier, enfin ici une sorcière, ces êtres si étranges. Elle en avait appris un peu plus sur leur monde, et les inégalités qui existaient à cause d'un gouvernement collaborateur. La vi n'était pas rose, encore moins pour les sorciers nés non-sorciers, comme lui avait indiqué la blondinette. C'était un bon synonyme pour ne plus fourcher, et puis mo.. molduc euuuh moldu, la consonnance était tellement péjorative.

Elles étaient descendus du toi. La fille avait fermé les yeux, par peur? Il était vrai que sauter dans le vide n'était pas agréable. Malgré les débuts de communication difficile, Rose avait apprécié cette rencontre. Les conversations se faisaient si rare pour la vampyr. Vivre la nuit était pas mal contraignant pour sa socialisation.

Avant de partir, la blondinette lui conseilla de ne pas trop attendre la prochaine fois. Rose hocha la tête et lui souhaita à son tour bonne nuit, regardant la sorcière s'éloignait dans la nuit.
La rouquine soupira. La conversation lui avait fait du bien, elle se sentait moins seule et se disait qu'au final, tous les sorciers n'étaient pas bêtes et méchants. Qu'importe, Rose espérait que lorsque la blondinette serait en danger, elle se souviendrait de la proposition.

D'un magnifique bond, la vampyr se retrouva sur le toit même où elles avaient conversé. Un dernier regard et elle bondit sur un autre toit à proximité, dans un silence et une gestuelle féline. La jeune vampyr continuait de se promener de toit en toit, profitant de la magnifique vue sur la ville. Ca avait tout de même du bond d'être un vampyr. Jamais elle n'aurait pu faire une chose pareille, il y avait 80 ans de ça...



FIN










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