|
|
| Quand il faut y aller... (Pv) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
---|
| |
InvitéInvité
Mar 1 Fév - 17:42 |
| |
| En refermant la porte du bureau de celui qui était devenu son professeur référant, Avalon était partagée entre le soulagement et une certaine apréhension. Certes, Rosenkrantz ne l'avait pas renvoyée mais la jeune femme prenait cela tout comme. Nul doute que Niall avait encore fait des siennes après leur dernière entrevue en compagnie de Sky. Le couperet était tombé: elle en avait encore pour un moment à devoir rester en Angleterre. Le fait qu'elle ait la possibilité d'être en dehors de l'enceinte de Rosenkrantz tenait déjà du miracle. Mais comment un doyen pouvait-il choisir entre un règlement et deux élèves aussi géniaux que terribles quand on les mettait ensemble? Laisser une telle opportunité à une autre université? Hors de question. Voilà pourquoi cette solution bâtarde avait été soufflée. Son professeur référant habituel et aussi son ami venait de se voir retiré sa position de référant... Au profit d'un professeur de l'université d'Ealdwic qui venait de faire connaissance avec Avalon. Celle-ci ne s'était pas départit de son calme habituel, vénéneuse à souhait. L'homme lui déplaisait et c'était réciproque. Lui ne comprennait pas comment une aveugle pouvait manier des potions et elle ne supportait pas sa suffisance. Il était professeur, détenteur d'un Orbe Magister et elle, qu'une "étudiante". Contrairement à son habitude, la jeune femme n'avait rien dit, se souvenant parfaitement de la dernière visite de son ami qui lui avait recommandé la prudence et le calme si elle ne voulait pas se fermer les portes de la médecine en Angleterre.
Elle ne voulait pas plier à ses exigeances mais se doutait qu'elle n'allait pas tarder à recevoir un hibou de la part du doyen de Rosenkrantz, lui ordonnat d'obéir. Vaguement agacée, elle faisait aller et venir sa canne plus vivement que de coutume. Elle heurta quelques mollets, s'attira des regards noirs et s'en moquait. D'autant plus que les Anglais ne réagissaient que rarement quand ils constataient que leur "aggresseur" était une non-voyante. Avec soulagement, Avalon retrouva le soleil. Les rayons lui faisaient du bien même s'ils ne réchauffaient pas l'air. Allez comprendre pourquoi. Elle soupira avant de capter une odeur qu'elle connaissait. Elle sourit, à la fois amusée et joyeuse, à l'idée de cette rencontre. Elle se faufilla jusqu'à l'origine du parfum et d'une voix douce, elle glissa à l'oreille du jeune homme.
"Bonjour, Sholto..."
| |
|
| |
Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Mer 2 Fév - 23:26 |
| |
| Sholto était occupé à faire son dur devoir. Etre censeur pouvait avoir beaucoup d’avantages, mais il avait aussi de sacré inconvénients. Certains élèves étaient plus rapides que d’autres, plus dégourdis aussi. Mais ca, ce n’était pas le cas de Kathy, petite première année, perdue dans le lourd travail administratif et impatiente de tout, TOUT, connaitre de la fac et de la vie d’étudiante. Ca faisait déjà une bonne demi-heure qu’elle tenait la jambe à Sholto, et il continuait, patiemment, de répondre à chacune de ses questions avec le même enthousiasme et avec sourire. Cependant… Il en avait vraiment marre là. Surtout que Kathy ne s’arrêtait jamais, mais alors JAMAIS, de parler…
« Et comment ca se passe pour… » « Bonjour, Sholto... » « Ah Avalon ! Bonjour ! »
Sholto avait cette fois un sourire sincère lorsqu’il se tourna vers Avalon. Ca lui faisait toujours plaisir de la voir, même si au final ils étaient plus amants occasionnels que véritable amis. Cependant la brunette était une touche de fraicheur en cette journée. Sholto se retourna vers Kathy qui, elle, regardait Avalon comme si elle n’était pas normale. Le jeune homme ne releva pas cette attitude. A vrai dire il n’avait jamais eut pour ambition de protéger la veuve et l’orphelin ou ce genre de chose. Sholto avait ses défauts et ce genre de chose en faisait largement partie.
« Excuse moi Kathy, on rediscute tout à l’heure hein ? » « Ah oui, pas de problème ! A la prochaine Sholto. » « Oui à la prochaine. »
Sholto se tourna définitivement vers Avalon, et il lui offre un sourire qu’elle ne pouvait malheureusement pas voir. C’était surement la force de l’habitude, mais Sholto avait du mal à ne pas se forcer à sourire sur le campus. Mais cette fois il était sincère, ce qui n’était vraiment pas tout le temps le cas. Le jeune homme s’avanca d’un pas vers la jeune femme et la prit dans ses bras pour une accolade amicale alors qu’il la remerciait chaleureusement.
« Mer-ci Avalon ! Tu me sauves là ! Ca me fait plaisir de te croiser. Comment ca va ? »
Il termina l’accolade et se recula de nouveau pour pouvoir parler à Avalon en face. Détail inutile certes… Mais encore une fois la force de l’habitude faisait qu’il avait ce genre de réflexe. Et puis c’était aussi une question de respect bien entendu. Le jeune homme regarda en direction de là où provenait la jeune femme et il n’eut pas de souci pour savoir qui elle était venue voir. Le statut d’Avalon était à définir, il le savait ayant toujours un œil dans les dossiers d’Ealdwic.
« Tu sors de l’administration ? Pas de problèmes j’espère. » | |
|
| |
InvitéInvité
Mar 8 Fév - 18:52 |
| |
| Près de Sholto, une présence féminine. Ils avaient beau être amants occasionnels, cela ne donnait pas à la jeune femme le droit d'être jalouse ou possessive. Quand bien même, elle ne l'avait jamais été hormis avec Sky, son frère. Tout cela expliqua le sourire poli qui orna le visage pâle de la Russe. Il se réchauffa quand Sholto la salua, visiblement ravi de la voir... simplement parce qu'elle le "sauvait" de son pot de colle mouvant. Immobile, Avalon sentait le poids du regard de la compagne de Sholto et avec douceur, affermit sa prise sur son bâton d'aveugle. Elle se moquait littéralement de ce que l'on pouvait penser d'elle. Sholto ne disait rien et Avalon en état ravie. Elle n'avait jamais aimé ceux qui se sentaient obligés de la défendre ou d'expliquer la raison pour laquelle son regard était étrangement fixe.
Elle s'écarta d'un pas pour laisser aux deux jeunes gens l'opportunité de se quitter sans avoir un espion à leurs côtés. Elle sentit la présence de la dite Kathy s'éloigner et sursauta quand Sholto vint la prendre dans ses bras. Elle le serra contre elle avec une délicate chaleur, riant doucement quand il lui confia qu'elle venait de le sauver. Elle glissa à son oreille.
« Je suis heureuse de te savoir près de moi. Je vais plutôt bien, merci. Et toi? »
Elle avait eut envie de lui dire autre chose, une taquinerie quelconque mais il se recula trop vite. Elle n'ajouta rien, le laissant se placer face à elle comme il en avait l'habitude. Elle fit disparaître son bâton pour le ranger dans l'une de ses poches. Puis, l'une de ses mains s'enroula autour de l'avant-bras de Sholto et elle l'invita silencieusement à marcher, histoire qu'ils trouvent un endroit réellement calme et non sujet aux allers et venues.
« Tout dépend du point de vue... Rosenkrantz vient de me trouver un prof référant dans ce pays, histoire d'ajouter un volet à mon châtiment. Et toi... Depuis quand es-tu passé d'étudiant séducteur à pantin répondant aux questions d'une quiche? »
| |
|
| |
Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Jeu 10 Fév - 20:43 |
| |
| Il aimait beaucoup la façon qu’avait Avalon de susurrer des mots à son oreille. Ce n’était pas pour rien qu’ils tombaient régulièrement dans les bras l’un de l’autre. C’était parce qu’entre eux il y avait une drôle d’attirance, qui ne menait pourtant à rien de bien sérieux, mais c’était ainsi. Ce n’était pas comme si Sholto, ou même Avalon avaient envie de se caser. Le brun avait d’autres buts plus importants pour l’instant. Ou peut être qu’il n’avait juste pas trouvé la bonne personne pour le moment… Allez savoir, le fait était que : Avalon et lui, c’était ambigu et que ca le serait surement toujours, et c’était très bien comme ca.
« Je suis heureuse de te savoir près de moi. Je vais plutôt bien, merci. Et toi? » « Moi ? Je vais très bien merci. Content d’être en vacances, même si j’ai l’impression d’être encore plus souvent à Ealdwic qu’en pleine année scolaire. C’est un comble quand même ! »
Un comble, oui ! Lui tout ce qu’il voulait c’était qu’il porte enfin avec les hautes têtes de la fraternité en vacances à Ibiza. Pour faire la fête au milieu des moldus et passer du bon temps. C’était stupide non ? Mais c’était deux bonnes semaines d’off time où rien ne comptait si ce n’était les excès et la fête. Pourtant Sholto n’était pas un grand fêtard, il savait juste faire ce qu’il fallait pour passer un bon moment. On allait dire que cela faisait parti de ces expériences que Sholto aimait à réaliser, et ce surtout pour correspondre encore plus à son petit statut d’étudiant stéréotypé. Sholto s’était reculé avant de répondre, ne pensant pas paraitre vulgaire en agissant ainsi. Les mains maintenant dans les poches, il prit des nouvelles de la jeune femme, et la regarda ranger sa canne.
« Tu sors de l’administration ? Pas de problèmes j’espère. » « Tout dépend du point de vue... Rosenkrantz vient de me trouver un prof référant dans ce pays, histoire d'ajouter un volet à mon châtiment. Et toi... Depuis quand es-tu passé d'étudiant séducteur à pantin répondant aux questions d'une quiche? » « Séducteur… Séducteur… Voyons Avalon, tu me vois vraiment comme ca ? »
Sholto ne cachait pas un sourire amusé, et le fait qu’il soit de nature très spontanée faisait qu’il n’avait pas à se forcer pour transmettre cette attitude par la parole. L’héritier Scrymgeour commença à marcher en guidant Avalon, au milieu de la cour principale d’Ealdwic. Elle était presque vide, et l’air chaud d’été la rendait particulièrement agréable. On pouvait dire qu’ils avaient de la chance, toutes les conditions étaient réunies pour que cette rencontre due au hasard soit un petit bonheur. Le brun regardait devant lui, et marchait d’un pas posé alors qu’il poursuivait la conversation toujours sur ce ton léger et amusé qui le caractérisait si bien.
« Et depuis quand… Bah depuis que je suis censeur. Tu sais on pense que c’est juste un statut pénard, que tout ce que tu auras à faire c’est de vérifier que les étudiants fassent pas de conneries ou quoi mais nan. Tout ca c’est que des mensonges ! La vérité sur les censeurs, c’est qu’on a pas une minute à nous et qu’on doit toujours aider des nouveaux complètement paumés qui comprennent rien à rien. » | |
|
| |
InvitéInvité
Jeu 10 Fév - 22:03 |
| |
| Dans l'esprit d'Avalon, Sholto était ce qui se raprochait le plus d'un ami. Ils n'étaient pas proches, simplement attirés l'un par l'autre au point de ne pas résister et de ne pas avoir envie de le faire quand ils se côtoyaient. Elle ne lui racontait pas tout mais elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance... dans une certaine mesure. Jamais, ô grand jamais, l'idée de former un couple avec Sholto n'avait frôlé l'esprit de la jeune femme. Il avait une place particulière pour elle, c'était largement suffisant. La réponse qu'il lui fit, à propos de sa présence à Ealdwic, la fit éclater de rire. Elle secoua doucement la tête.
« Plains-toi. Tu retrouveras tes copains de beuverie bien assez tôt. Dis-toi que tu auras plus de neurones à la rentrée car tu seras moins imbibé... »
Il n'y avait aucun reproche dans la voix claire d'Avalon. Elle était semblable à elle-même, le taquinant sur les fêtes universitaires. A Rosenkrantz, elle ne connaissait pas cela: on n'encourageait pas la fraternité ni les débordements. Elle connaissait juste ce que Sholto lui en avait dit ainsi que les rumeurs glanées de ci de là au fil des jours passés en Angleterre. Nombreux étaient ceux qui, faisant des stages avec elle, parlaient entre eux de ces réunions des plus... arrosées. Elle ne voyait pas l'intérêt de tout cela mais ne jugeait pas le jeune homme. Jamais elle ne se serait permise une telle chose... sauf avec quelqu'un pour qui elle avait beaucoup moins d'estime que Sholto. En revanche, cela ne voulait pas dire qu'elle ne l'épargnait pas quand il s'agissait de le taquiner. Autant dire qu'elle ne ratait rien... C'était comme avec cette fille qui semblait lui avoir tapé sur les nerfs.
Quand il prit son air presque choqué alors qu'elle le qualifiait de séducteur, elle soupira doucement, lui montrant par là qu'il savait pertinemment où elle voulait en venir. Lui comme elle étaient irrécupérables quand il s'agissait de séduction. Elle passa sa langue sur ses lèvres en souriant et se laissa guider, profitant de la chaleur de l'air et de la présence de Sholto à ses côtés.
« Arrête de te plaindre... Cela te permet sans doute de draguer toutes celles qui veulent croire que le célèbre héritier Scrymgeour est amoureux d'elles... Mais dis-moi... Pourquoi être devenu censeur? Pour la position que cela te donne ? j'espère que ça vaut le temps que tu perds à supporter des Kate... ou Kathie, je ne sais plus »
| |
|
| |
Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Sam 16 Avr - 19:15 |
| |
| « Plains-toi. Tu retrouveras tes copains de beuverie bien assez tôt. Dis-toi que tu auras plus de neurones à la rentrée car tu seras moins imbibé... » « A t’entendre parler, je suis un alcoolique. Je ne sais pas comment le prendre chère Avalon. »
Sholto disait cela d’un air décontracté et pas blessé pour le moins du monde. Beaucoup de personnes dans son entourage étaient adeptes des taquineries, sarcasmes et autres cynismes bien pensées et souvent méritées. Or d’une part, elles n’atteignaient jamais Sholto –surtout si comme ici elles n’étaient pas le moins du monde portée avec méchanceté-, mais en plus il avait l’incroyable aptitude à réagir de manière détachée et avec humour. Et puis, pour être honnête, il était vrai que le censeur n’était pas un ange. Il était de presque toutes les soirées étudiantes, et très rarement à jeun. Mais s’il voulait conserver son statut, il n’avait pas le choix. Et puis, clairement, il aimait faire la fête, il n’y avait pas non plus de honte à ca. Quant à ses penchants alcooliques, collez un père comme il avait à n’importe qui, et vous verrez que la boisson devient très vite un ingrédient secret à une vie meilleure.
« Arrête de te plaindre... Cela te permet sans doute de draguer toutes celles qui veulent croire que le célèbre héritier Scrymgeour est amoureux d'elles... Mais dis-moi... Pourquoi être devenu censeur? Pour la position que cela te donne ? j'espère que ça vaut le temps que tu perds à supporter des Kate... ou Kathie, je ne sais plus » « C’est à cause des gênes. Nous, Scrymgeour, ne pouvons nous en empêcher. C’est être censeur ou mourir ! »
Difficile de cacher son amertume derrière un voile de plaisanteries à une aveugle habituée à déceler les émotions dans la voix des gens. Sholto avait tout de même pris peine de rendre sa remarque la plus courte possible et la mieux jouée de son répertoire. Il ne lui avait pas menti, c’était bel et bien à cause de sa condition de Scrymgeour qu’il était devenu censeur. Pour faire plaisir à son père. A Arthur. Parce que la pression qui pesait sur Sholto était sans nom, et qu’il devait passer par là pour être reconnu par celui qui jamais ne le reconnaitrait. Parce qu’il courrait après l’impossible. Voilà pourquoi Sholto, depuis toujours, était tel qu’il était. Mais il continuait de sourire, le visage réchauffé par le soleil d’été, avec Avalon à son bras, alors qu’ils arpentaient la cour d’Ealdwic, parce que Sholto l’Ambitieux n’aurait demandé une autre vie pour rien au monde.
« Alors dis moi belle Avalon, aurais-je le plaisir de t’avoir à mes côtés à Ealdwic l’an prochain aussi ? Tu sais que si tu partais, tu me manquerais énormément. » | |
|
| |
Contenu sponsorisé
|
| | | Quand il faut y aller... (Pv) | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|