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 When the roof caved in and the truth came out [pv]

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PROFIL & INFORMATIONS









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

► MESSAGES : 12
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mar 27 Sep - 15:08


    « Je ne publierais pas ça. » « Hein ? Mais pourquoi ?! Ça va être le tirage de l'année, c'est un trafic à l'échelle internationale ! » Le directeur du journal eut une moue ennuyée que Nathaniel ne sut pas interpréter correctement. « Justement, Sherwood, tu t'attaques à un trop gros poisson. Oublie ça ou crois-moi tu vas juste réussir à t'attirer des ennuis. » Les yeux bleu marine de Nate se posent sur les clichés animés qu'il tient à la main et il ne comprend pas pourquoi on ne les publierait pas. On voit clairement les visages des trafiquants et à quel commerce ils s'adonnent ; il a même réussi à subtiliser une de leur dose de drogue comme preuve ultime. Alors, vraiment, il ne saisit pas où est le problème. Un haussement d'épaules. « Tant pis pour vous, je ne m'en fais pas. Il y a bien quelqu'un que ça intéressera. » Et sans insister davantage, il fit volte-face et prit la porte. Perturbé tout de même par cette histoire et par cet étrange refus, il décida tout de même de se laisser la journée pour réfléchir quant à la diffusion ou non de ces clichés. Mais après tout, sa bonne conscience de citoyen avait déjà fait le choix pour lui ; dès demain, il se rendrait au bureau des Aurors et il leur expliquerait tout. C'était le mieux à faire. Pour l'instant, affalé dans son canapé après une bonne douche, les cheveux encore mouillés, simplement vêtu d'un jeans, la peau encore humide et une cigarette posée au coin des lèvres, il profitait juste d'un repos mérité après cette journée éreintante. Un soupir de satisfaction et de bien-être.

    Trois petits coups secs frappés à la porte de son appartement lui font hausser un sourcil interrogateur. De la visite, à cette heure ? Peu probable, et pourtant. Intrigué, il se lève, éteint sa cigarette dans le cendrier, ébouriffe rapidement ses cheveux et se dirige, pieds nus, vers la porte, la déverrouillant d'un tour de clé et l'ouvrant pour tomber nez à nez avec deux types aux airs patibulaires. Mh, de son expérience, ça ne sent déjà pas très bon. « Nathaniel Sherwood ? » Il esquisse une moue ennuyée, hausse les épaules, prenant son air le plus innocent. « Vous l'avez loupé, il vient juste de partir ! » Les deux visiteurs se regardent brièvement, comme s'ils se consultaient mentalement, puis le plus costaud hausse un sourcil et lui retourne un revers de main qui l'assomme presque avant de le repousser à l'intérieur de l'appartement, et de s'y engouffrer, suivi presque aussitôt par son collègue qui prend bien soin de refermer la porte à clef. Se tenant la joue, qui prend déjà une belle teinte cramoisie sous le coup donné, Nate a reculé dans la pièce, méfiant et prêt à bondir comme un lion en cage. « Qu'est-ce que vous me voulez ? » Avant de daigner répondre, l'un des types attrape les photos prises la veille et les montre au deuxième qui acquiesce comme s'ils avaient trouvé ce qu'ils étaient venus chercher. « Le boss veut te voir. » Plus rapides qu'il ne les en aurait cru capable, chacun des deux molosses attrape l'un de ses poignets. « Quel boss ? Mais attendez, laissez-moi au moins m'ha... » « On est partis. » « ...biller »

    Le restant du mot n'est déjà plus prononcé dans l'appartement mais dans une pièce qu'il ne connaît pas et qu'il n'a pas le temps d'admirer ou de chercher à reconnaître car déjà, désorienté par le transplanage, on le pousse dans le dos pour l'inciter à avancer et son pied nu trébuche dans un tapis tandis qu'il s'étale de tout son long. Il entend quelques rires moqueurs tandis qu'il se relève lentement et que ses prunelles bleues détaillent enfin son environnement. Des gens qu'il ne connaît pas dont certains le regardent avec intérêt, d'autre avec une hostilité certaine. Il croit même discerner une voix qui murmure à sa droite « Mais c'est qu'un gosse ! ». Il se tourne dans cette direction, croyant avoir trouvé éventuellement un allié mais la voix se meurt parmi tous ces visages anonymes. Il voit l'un des types qui l'a emmené jusqu'ici se diriger vers un troisième homme, assis sur une chaise, pour lui donner les photos volées chez lui. Aussitôt son attention se focalise sur cet homme-là car il comprend bien que c'est lui le plus important ; il est le seul assis et tous les autres le traitent et le regardent avec déférence. Il secoue la tête pour replacer ses mèches mouillées. « .Qu'est-ce que vous voulez ? » Oui, parce que s'il est là c'est bien pour une raison, aussi absurde soit-elle, alors autant entrer tout de suite dans le vif du sujet.









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

► MESSAGES : 20
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mar 27 Sep - 19:23


    « Sirius, ça ne passera pas deux fois. » « Je m'en occupe. » « Fais gaffe ou le boss va te tomber dessus. » Mais l'israélien s'éloigne déjà d'un pas raide, alors que sa main se pose sur la poignée de la porte, un sourire aux lèvres. Ce sourire innocent et enfantin, que peu de gens arrivent à saisir au sein de la mafia Israélienne. « Réunis tout le monde, et envois des mecs pour le choper. » A peine a-t-il fait un pas dehors, que Sirius s'allume déjà une cigarette, ses pas le dirigeant vers le bar au coin de la rue qu'il connait par coeur. C'est l'endroit qui recueille ses moindres pensées, ses moindres sourires et ses plus gros coup dans le nez, surtout. Sa cigarette finie, le jeune homme l’envoi dans la neige avant d'entrer et de prendre son verre habituel de vodka. Qu'est ce qu'il avait foutu ? Parce que oui, voilà, en apparence Sirius semble calme et détendu, mais en réalité il est énervé contre lui-même. Ces clichés que ce gosse à prit, risque de lui couter gros. Très gros. Peut-être même sa place, de vice-boss. Ouais, la mafia c'est plutôt cool quand tu prend la place de ton frère mort tué par une de tes balles en plein milieu du front. Et si ça arrive jusqu'aux oreilles du boss, en Israël, il est foutu. Heureusement pour lui, personne ne semblait vouloir le balancer ici sans peine de se faire tuer par la suite, et l'histoire allait être réglé. Lorsqu'il cherche dans sa poche le petit flacon, Sirius se met à réfléchir à la tête du mec qui a fait ça, apparemment un gosse comme on lui avait signalé, yeux bleus, cheveux noirs. Certainement le genre passe partout, alors le choix était fait : intimidation sur témoins ou meurtre. Qui qu'il soit, il allait prendre pour son grade.

    L'heure arrivée, Sirius se retrouve assis dans la salle où déjà un bon nombre de personnes se trouvent dans la pièce, debout à attendre la suite des évènements. Loin d'être à l'aise sous tout ces regards, le dernier des Keighley ne laisse rien voir sur son visage qui garde son air d'innocence, impatient de voir ces photos. Qui pourrait embarrasser fortement la mafia Israélienne, comme le directeur du journal avait dit. Un CLAC se fait entendre et Sirius relève ses yeux verts étincelants sur les deux personnes qu'il connait déjà et, entre eux, un... gosse, oui. Cheveux mouillés, sans chemise, et pieds nus. Sans pouvoir le contrôler, lui qui sait s'y bien y faire d'habitude, un sourire de prédateur dessine ses lèvres. Celui du Grand Méchant Loup s'apprêtant à se jeter sur sa proie pour la dévorer. Si quelqu'un parmi les abrutis se met à gueuler que ce n'est qu'un gosse, Sirius lui reste parfaitement calme, trouvant cette remarque insultante à son égard. A peine âgé de vingt-six ans, et qui en parait au moins quatre de moins, comment peut-il douter des capacités d'un " gosse " ? De toute manière, il n'y avait que lui qui pouvait dire que c'était un gosse. C'était son jouet, dès lors où ses pieds nus avaient touchés le sol de la pièce. Et lorsqu'il s'approche et qu'on lui tend les photos, le Chasseur les prends en silence et les regarde. Le directeur du journal n'avait pas mentit, ce sont d'excellents clichés. Ca aurait pu le faire couler en un clin d'oeil. On voyait tellement bien la tête de Sirius dessus qu'il aurait pu la mettre en photo de profil Facebook (omg private joke *out*). « Qu'est-ce que vous voulez ? » Un air innocent peint le visage de Sirius, comme ancré en lui, comme si sa place n'avait rien à faire là. Finalement, il détourne son regard du jeune homme pour regarder les deux molosses qui l'entourent. « Vous auriez au moins pu lui laisser le temps de s'habiller. » Et si un sourire s'affiche sur ses lèvres, moqueur, et que certains rires secouent l'assemblée, le Keighley n'en pense pas moins. Connaissant ces personnes ici, il sait très bien que certaines auraient des envies plutôt salaces à le voir à moitié nu. Finalement, le brun détourne son regard du gosse pour se re-concentrer sur les photos qu'il prend entre ses doigts et finit par lui montrer. « Très beaux clichés. Hm... Nathaniel, c'est ça ? » A croiser ses yeux bleus, Sirius sent son air sûr se fragiliser et il sait déjà parfaitement qu'il finira en persécution de témoins. Et rien d'autre. Après tout, ce n'est qu'un gosse. « Fouillez-le. »









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

► MESSAGES : 12
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mar 27 Sep - 22:13


    « Qu'est-ce que vous voulez ? » « Vous auriez au moins pu lui laisser le temps de s'habiller. » Le jeune homme capte le sourire moqueur de celui qui semble être leur chef mais, plus que tout, il entend les rires moqueurs de ceux qui sont là, debouts dans l'assemblée et qui semblent le regarder. Alors, instinctivement, il resserre ses bras autour de lui-même, tentant tant bien que mal de dissimuler le maximum de sa chair nue, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit. « Très beaux clichés. Hm... Nathaniel, c'est ça ? » Les prunelles bleutées de Nathaniel se posent l'espace d'un instant sur le visage de celui qui semble être le chef de la joyeuse bande puis descendent sur les photos qu'il tient à la main. Un demi sourire insolent se dessine sur ses lèvres, malgré tout ce cinéma, malgré cette situation improbable. Il se dit qu'il a déjà vu pire. « Ravi qu'elles vous plaisent. Faut dire que je vous ai pris sous votre meilleur profil. » Il ne répond pas quant à son nom, après tout, il est certain que l'autre jeune homme, le connaît déjà alors quel intérêt de répondre à une question purement rhétorique. L'expression de son regard est clairement narquoise. Le « chef » a l'air d'avoir tout au plus son âge et son air innocent et avenant lui laisse croire qu'il n'est pas aussi terrible qu'on pourrait bien le penser. « Fouillez-le. » Nate fronce les sourcils et relève la tête vers lui, le fusillant du regard. Sans blague ? Il est déjà quasiment à moitié nu et on estime vraiment nécessaire de le fouiller ? « Je n'ai pas de baguette. » Ce qui ne semble pas convaincre suffisamment l'un des deux molosses venus le cueillir chez lui car déjà il avance dans sa direction, main tendue vers lui. Aussitôt par réflexe, Nate recule. « Je n'ai pas de baguette, j'ai dit ! »

    Il fait volte-face et court dans la direction opposée, sans regarder devant lui, une erreur stupide quand on y pense vu qu'il bute presque aussitôt dans un autre homme, rebondissant contre le torse du gorille et retombant sur les fesses. A nouveau, les rires gras et moqueurs se font entendre et il gronde à mi-voix, de frustration, principalement. Une autre poigne puissante se pose sous son aisselle, le forçant à se relever, un bras le bloquant tandis qu'un deuxième homme tâte ses jambes comme il peut, tant Nathaniel s'évertue à se débattre. Un coup de coude dans l'estomac lui fait bien vite renoncer à toute résistance aussi vaine qu'inutile et il cesse de gigoter dans tous les sens. Le deuxième sbire lui fait les poches en retirant de maigres trouvailles ; quelques pièces, une adresse griffonnée sur un bout de papier et une chaîne d'argent au bout de laquelle pend une croix d'or blanc ciselé. Les iris bleus de Nate se pose sur le bijou et aussitôt, il recommence à ruer et à donner des coups de pieds. « Rendez-la moi, c'est à moi ! » Mais déjà l'autre s'éloigne vers le chef de la bande pour lui apporter ses trouvailles dont le collier que Julian lui a offert il y a deux ans. Grognant comme un animal, Nathaniel donne un coup de talon dans le genou du molosse qui le tient, juste assez fort pour le faire flancher légèrement et planter ses dents dans sa paume jusqu'au sang, arrachant au gorille un hurlement de douleur. Réflexe automatique, le gorille en question lui retourne une gifle monumentale qui l'envoie directement valser aux pieds du chef, faisant couler un mince filet de sang au coin de ses lèvres et provoquant une réaction modérée de la part de l'assemblée. Il gémit, retient un hoquet de surprise, remue la tête et se redresse à quatre pattes dans un premier temps, les yeux fixés sur les pieds de Sirius, puis debout finalement, un peu chancelant mais toujours cette lueur aussi farouche dans le regard. Ses iris bleu marine plongent dans ceux, vert clair, de leur « boss » comme ils l'appellent, et il tend sa paume vers lui, face vers le plafond. « Le collier, je le veux. » Il serre les dents sous la colère avant de se rendre compte qu'il serait peut-être bon d'ajouter.  « S'il vous plaît. » Et toi, big boss, tu veux quoi ?









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

► MESSAGES : 20
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 28 Sep - 9:39


    « Ravi qu'elles vous plaisent. Faut dire que je vous ai pris sous votre meilleur profil. » Certainement, mais personne ne bronche alors que le Keighley sort à peine sa baguette pour enflammer les clichés, les faire disparaître. Ils ne doivent plus exister, plus jamais. Et si le jeune homme en a d'autres, il le payera et ce sera personnellement que Sirius va s'en charger. De toute manière, le plan est tout tracé, laisser le gosse chez l'un des deux molosses pour qu'il puisse lui taper dessus, un défouloir qui lui fera passer l'envie d'ouvrir la bouche. « Je n'ai pas de baguette. » Sirius détourne à peine son regard de la scène, mais une espèce de bulle s'est formé autour de lui et le plonge dans un semi-conscient. Il voit juste Nathaniel reculer, mais il ne l'entend pas et lorsqu'il se met à courir dans le sens opposé des deux costauds, le Chasseur fronce ses sourcils. Vraiment ? Est-ce qu'il est stupide ? Un sourire moqueur dessine ses lèvres lorsque le jeune homme rentre dans l'un des mecs de l'assemblé et finit par retomber au sol. Bien sûr, vouloir prendre la fuite va lui coûter cher, et déjà on le soulève et on commence à le fouiller. Le dernier des Keighley ne peut s'empêcher de remarquer à quel point le pauvre tient à sa liberté, vu comment il se débat. Bien sûr les deux autres ne l'entendent pas comme ça, et bien évidemment, les coups commencent à pleuvoir. L'assemblée se tourne pour observer Sirius, mais rien sur son visage et dans ses yeux clairs ne laisse transparaître quoi que ce soit. Mais il observe bien tranquillement la trouvaille, ses yeux se posant plus sur le bout de papier, par professionnalisme, que sur la chaîne d'argent.

    « Rendez-la moi, c'est à moi ! » Sirius sort de sa transe, sa bulle éclate enfin, et ses iris vertes se posent sur la chaîne d'argent. Un moment silencieux, il essaye de refouler en lui tout ce que l'argent veut dire pour lui, et finalement il se lève, fait le tour de la table et s'appuie contre pour prendre le maigre trésor du jeune homme. Alors qu'il enroule la chaîne entre ses doigts, pour qu'elle ne tombe pas et, soucieux du détail, pour qu'elle ne fasse pas de nœuds, le Keighley observe le bout de papier et l'adresse. Un bruit sonore le fait relever sa tête et il a le temps de voir le molosse abattre sa main sur le visage de Nathaniel. Un haussement de sourcil de la part du sous-chef qui ne comprend pas comment on peut frapper quelqu'un au visage, on ne cherche pas à donner une mise en garde cette fois, mais à étouffer une affaire. Sirius est loin d'être content de ce geste, mais son regard reste toujours le même, toujours innocent et enfantin. A ses pieds, le photographe dont le gémissement et le hoquet de surprise ne passe pas inaperçue pour le Chasseur qui l'observe se mettre à quatre pattes sans broncher. Finalement il se relève et les yeux bleus du jeune homme fouillent ses iris vertes, avec cet air effronté, comme s'il pensait pouvoir s'en sortir vivant au milieu de tout ce monde, sans baguette. « Le collier, je le veux. S'il vous plaît. » Les yeux clairs de Sirius glissent jusqu'au collier entre ses doigts et sur la lèvre du jeune homme où perle du sang. Quelle bande d'abrutis ceux-là. Finalement, il ignore la paume levé vers lui, ses doigts se déliant et la chaine glissant pour se retrouver parfaite, et sans nœud. Sans un mot, il fait glisser le collier autour du cou de Nathaniel et l'observe avant de passer son pouce sous sa lèvre, retirant ainsi le sang alors que ses iris vertes se plantent sur le molosse en fond. Non il ne peut pas le laisser avec un d'eux en faite, ni les autres dans l'assemblée.

    « Cooper ! » Le molosse à la main mordue relève son regard vers le sous-chef, alors que ce dernier reprend d'une voix calme. « Tu n'as pas de baguette ? » Si bien sûr, il la sort de sa poche et lui montre, un peu hésitant sûrement. « Bien... Alors pourquoi ne pas l'avoir utilisé pour l’immobiliser ? Vous voulez que je vous montre comment on fait ? » Se redressant de sa table, Sirius attrape sa baguette qu'il pointe vers le molosse, tellement rapide qu'on le voit à peine lancer son sort alors qu'une plante grimpe le long de ses jambes, les tenant bien l'une contre l'autre à point de ne laisser qu'un faible équilibre. La plante grimpe jusqu'aux bras, les emprisonnant aussi, alors que la peau semble légèrement aspirer, comme une succion. « Tu vois bien que cette plante carnivore marche très bien. Sinon, il y a stupéfix aussi. » Et à peine a-t-il finit sa phrase que le sort est lancé, sa baguette déjà rangé, et la plante se repliant pour finir par disparaître. Évidemment, il y avait d'autres moyens pour arrêter quelqu'un, comme lui jeter un endoloris et autre. Cette petite leçon pour contrer quelqu'un en à dissuader plus d'un d'ouvrir sa bouche, et à inciter d'autres à sortir leurs baguettes, au cas où Nathaniel finirait pas vouloir s'échapper à nouveau. Finalement, en se remettant contre sa table, Sirius montre le bout de papier au photographe. « Quelle est cette adresse ? » Puis il détourne lentement la tête, attrape la croix entre ses doigts pour l'observer plus attentivement avant de la laisser retomber contre le torse de Nate. « Tu penses bien qu'on ne peut pas te laisser repartir comme ça après ce que tu as vu. Il est vrai qu'un sort d'Oubliette aurait pu régler des choses mais... j'ai besoin d'hommes, de fouines dans ton genre, et de personne insoupçonnable. Comme toi. Tu vas travailler pour moi, je suis Sirius. »









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

► MESSAGES : 12
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 28 Sep - 14:57


    « Le collier, je le veux. S'il vous plaît. » Il tend la main vers lui, le regard déterminé et fixé sur le visage de Sirius. Il ne transigera pas sur ce point, si on ne lui rend pas le bijou, il ne discutera pas plus avant. Ses doigts tremblent légèrement dans un mélange savamment dosé de peur et de colère. Il serre les dents en voyant la chaîne se dérouler le long des phalanges du jeune homme et sa main retombe mollement le long de son corps quand il le voit lui passer la chaîne autour du cou. Inconsciemment, il se dit qu'on dirait une laisse qu'on lui passe pour l'enchaîner et son regard retombe sur la croix d'argent. Il sent les doigts de Sirius passer sur sa lèvre pour essuyer le sang et il a un infime mouvement de recul, sans comprendre le geste de l'inconnu. Il détourne le regard, laissant ses prunelles bleues se perdre sur l'assemblée, cherchant un allié quelconque dans la foule mais tous les visages sont clairement fermés et hostiles. « Cooper ! Tu n'as pas de baguette ? Bien... Alors pourquoi ne pas l'avoir utilisé pour l’immobiliser ? Vous voulez que je vous montre comment on fait ? » Le jeune photographe lève les yeux vers lui, le fusillant du regard, craignant l'espace d'un instant qu'il ne se serve de lui comme cobaye pour sa démonstration, mais visiblement, Sirius n'a pas cette idée là en tête. Nathaniel reporte son attention sur le dénommé Copper et il observe, répugné, la plante qui sort du sol pour le ligoter, le laissant impuissant. Les doigts de Nate se portent à son pendentif et jouent avec la croix, nerveusement. « Tu vois bien que cette plante carnivore marche très bien. Sinon, il y a stupéfix aussi. » Finalement, un autre mouvement de baguette fait disparaître la plante aussi vite qu'elle est apparue. Nathaniel fronce les sourcils, comme il se dit que, peut-être, il a mal jugé le chef de bande, et qu'il n'a pas l'air aussi innocent qu'il l'aurait cru. D'ailleurs, le voilà qui semble s'intéresser à nouveau à lui après cette démonstration de son pouvoir et, instinctivement, Nate ressert ses bras autour de son torse pour dissimuler sa peau, comme ces yeux verts le mettent terriblement mal à l'aise. Il donnerait n'importe quoi pour un simple morceau de tissu capable de le cacher un peu des regards.

    « Quelle est cette adresse ? » Le sourire narquois de Nathaniel renaît sur ses lèvres, comme il penche la tête sur le côté, haussant un sourcil incrédule. Sérieusement ? Il s'imagine qu'il va lui dire que c'est le point de rencontre avec ses indicateurs ? Non, il n'est pas aussi idiot, alors il se contente de hausser les épaules avec désinvolture et de mentir effrontément. « Mon teinturier. » Il le provoque du regard, comme s'il le mettait au défi d'oser le contredire sur ce point. Il suit du regard la main de l'inconnu qui s'accroche à son pendentif et il serre déjà les poings, prêt à lui sauter à la gorge s'il essaie ne serait-ce que de le lui retirer. « Tu penses bien qu'on ne peut pas te laisser repartir comme ça après ce que tu as vu. Il est vrai qu'un sort d'Oubliette aurait pu régler des choses mais... j'ai besoin d'hommes, de fouines dans ton genre, et de personne insoupçonnable. Comme toi. Tu vas travailler pour moi, je suis Sirius. » Sirius, hein ? Il grave le prénom dans un coin de son esprit avant de repousser l'information, se disant qu'il sera toujours temps de l'utiliser plus tard. Ce qu'il retient avant tout, c'est que ce type veut qu'il travaille pour lui. Travailler pour lui ? Non mais sans blague, il rêve tout éveillé, lui. D'ailleurs, il a l'intention de le lui faire clairement comprendre, comme il lève les yeux vers lui, un sourire apparemment désolé sur le visage. « Je suis flatté mais je ne travaille pour personne. Surtout pas pour vous. » Il redevient sérieux l'espace d'un instant et le dévisage longuement. « Si vous voulez que j'oublie ces photos, je le ferais, mais mes services ne sont pas à vendre. » Naïvement, il s'imaginait encore qu'il avait le choix et déjà son sourire mutin pare à nouveau ses lèvres, provoquant. Il y a des gens qui n'apprennent jamais et qui tirent sur la corde jusqu'à ce qu'elle casse.









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

► MESSAGES : 20
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 28 Sep - 16:54


    « Mon teinturier. » Sirius se retient tout juste de lui claquer la tête sur le bureau pour qu'il lui donne la vraie réponse, mais le fait que ce soit une affaire à étouffé l'en empêche. Silencieusement, il glisse le bout de papier dans sa poche et reporte ses iris vertes sur Nathaniel. De toute manière, il ne se présentera jamais à cette adresse, et le Keighley se demande bien comment il peut encore espérer, le pauvre. Et lorsqu'il croise le regard du jeune homme, qui essaye de l'intimider, il ne peut s'empêcher d'avoir un sourire en coin alors que ses yeux le dévorent littéralement. Il ne faut pas jouer à ça avec lui, il est presque sur de gagner à chaque fois. « Ton teinturier ? Ca explique que tu ne portes pas de chemise, je suppose. » Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il se redresse de sa table, la contourne à nouveau et s'assoit sur sa chaise avant de se balancer un peu. Il réfléchit à la meilleure chose à faire, oui certainement le garder avec lui, même s'il n'a pas l'air enclin, voir pas du tout. « Je suis flatté mais je ne travaille pour personne. Surtout pas pour vous. Si vous voulez que j'oublie ces photos, je le ferais, mais mes services ne sont pas à vendre. » Dans un bruit sourd, la chaise retombe contre le sol alors que Sirius se penche en avant en hochant un peu la tête, ses doigts se croisent et il observe longuement le jeune homme, avant de déclarer d'un ton calme. « Oui, je comprends, vous pouvez rentrer chez vous... Nous offrons un panier de fruits à la sortie. » Le ton calme et l'absence de rires auraient pu faire croire que cette histoire de panier de fruits était vrai, mais les types dans l'assemblée savaient très bien qu'il y avait un moment où la patience de Sirius arrivait à un point où il devenait très dangereux.

    Avant que quelqu'un ne bouge, Sirius s'était levé et placé aux côtés de Nathaniel, il observe la foule avant de tomber sur une personne à l'air plutôt intelligent et d'un coup de menton il le désigne. « Son appartement. » Aussitôt, il transplane. Et Sirius réfléchit un peu avant de regarder en coin Nathaniel et finalement il se tourne à nouveau vers lui avant de le regarder. « Je suis désolé, mais on ne te laisse pas le choix. Que tu le veuilles ou non, maintenant tu travailles pour moi. » Un nouveau CLAC et l'homme réapparait, un sachet poubelle en main, il le tend à Sirius. Ce dernier l'attrape et commence à le fouiller... Ses habits, bien sûr, des cigarettes, des albums photos et des appareils photos. En silence, le Keighley tire un pull du lot et le refile à Nathaniel avant de fermer le sachet et de le garder entre ses mains. L'homme lui remet la baguette du jeune homme entre ses mains et, le geste qui surprend toutes les personnes présentes, Sirius la tend à Nathaniel. « Un sort, une esquisse pour la sortir de ta poche, et tu es mort. » Il lui tend aussi son baluchon avec toutes ses affaires, avant de se retourner vers le reste des gens. « Vous pouvez partir. » Plusieurs CLAC se font entendre, et les personnes partent, certains regardent avec appréhension avant de partir à leurs tours. Finalement la salle se vide et Sirius se tourne vers Nathaniel avant de froncer ses sourcils. « Et si t'es pas content, dis-toi que c'était l'un des deux costauds qui te prenait chez lui. »









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

► MESSAGES : 12
When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 28 Sep - 17:29


    « Je suis flatté mais je ne travaille pour personne. Surtout pas pour vous. Si vous voulez que j'oublie ces photos, je le ferais, mais mes services ne sont pas à vendre. » Il ne peut s'empêcher d'avoir un infime sursaut lorsque la chaise tombe sur le sol et, de nouveau, son regard se met à balayer l'assistance, comme une bête traquée à la recherche d'un échappatoire quelconque. « Oui, je comprends, vous pouvez rentrer chez vous... Nous offrons un panier de fruits à la sortie. » Le jeune homme ne comprend pas la blague, si tant est qu'il y en est une, et visiblement, les autres gars présents non plus puisque personne ne laisse échapper le moindre rire. Il se retient de lui dire que sa plaisanterie est nulle parce qu'il le voit s'approcher de lui et regarder la foule comme s'il cherchait à le faire adopter, alors, il décide de se tenir tranquille, des fois qu'on le lancerait en pâture à un gros baraqué qui le transformerait en steak haché. « Son appartement. » « Hé ! » Il n'a pas le temps d'ajouter grand chose que, déjà, le type désigné par Sirius transplane, jusqu'à son appartement, visiblement, et Nate râle déjà à l'intérieur à l'idée que ce balourd pataud fouille dans ses tiroirs. « Je suis désolé, mais on ne te laisse pas le choix. Que tu le veuilles ou non, maintenant tu travailles pour moi. » Nathaniel serre les poings, les mâchoires crispées. Il n'a qu'une envie, lui hurler d'aller se faire foutre à lui et à sa bande de dégénérés obéissants mais déjà, le bouledogue numéro un revient, un sac poubelle à la main contenant vraisemblablement l'essentiel de ses affaires. Il tend la main pour le récupérer mais le sbire le donne à son chef, comme de bien entendu, et il ne peut que pester encore plus dans son for intérieur. Sensation qui ne désemplit pas lorsque Sirius commence à regarder ses affaires comme si c'était la chose la plus normale du monde que de violer ainsi son intimité.

    Il attrape en marmonnant le pull que Sirius lui lance et l'enfile aussitôt, bien trop heureux de se dissimuler aux regards de tous ces chiens affamés. S'il avait pu lui lancer des chaussettes aussi, il n'aurait pas dit non. Il voit sa baguette changer de main et il détourne le regard, dégoûté ; vraiment, il a du bien tout retourner dans l'appartement pour la trouver, même lui ne savait pas où il avait bien pu la lancer. Son dégoût ne fait que s'accentuer lorsque Sirius lui tend sa baguette. Il hésite, quelques secondes, puis la prend finalement du bout des doigts, sans la ranger. « Un sort, une esquisse pour la sortir de ta poche, et tu es mort. » « 'kay. » Au moins ça avait le mérite d'être on ne peut plus clair. Avertissement plus qu'inutile car il n'avait absolument pas l'intention de l'utiliser. Plutôt crever que de rompre la promesse qu'il avait fait à Julian. Il récupère dans l'autre main le sac contenant ses affaires que Sirius lui tend et il le serre contre sa poitrine, s'y accrochant de façon presque désespérée. Après tout, il y a l'essentiel de sa vie là-dedans alors il ne va pas le lâcher aussi facilement, soyez en sûr. « Vous pouvez partir. » Nate balaye du regard l'assemblée qui se vide progressivement en une ribambelle de CLAC sonores, jusqu'à ce que, finalement, il ne reste plus que lui et Sirius. Ses yeux bleus se posent sur lui, clairement interrogateurs. « Et si t'es pas content, dis-toi que c'était l'un des deux costauds qui te prenait chez lui. » Il esquisse une légère grimace ; franchement, il n'est pas sûr d'avoir hérité du meilleur geôlier. Les deux molosses étaient peut-être costauds mais ils avaient l'air passablement débiles, s'échapper aurait été facile. Avec Sirius, ça risquait d'être une autre paire de manche. Le bruit de la baguette magique qui tombe sur le sol résonne dans la pièce désormais vide, et insolent, Nate plante ses prunelles dans celles de Sirius, intransigeant, tandis qu'il donne un coup de pied dans la baguette, l'envoyant rouler plus loin. « Si je n'ai pas le choix, alors d'accord, mais vous ne m'obligerez pas à me servir de ça. J'préfère encore que vous me tuiez. » Le ton était donné. Il ne lâche cependant pas le sac contenant ses affaires, le serrant comme si c'était un bouclier capable de le protéger de tout et de n'importe quoi. « J'vais devoir rester ici, c'est ça ? Comme un prisonnier ? » Il pose son baluchon sur la table et, avançant vers Sirius, il lui attrape le poignet gauche, ses doigts exerçant une forte pression sur le nerf de celui-ci. « Ma famille va me chercher, vous savez ? Et je pourrais aussi bien m'enfuir en transplanant ? Vous pensez que vous allez pouvoir me retenir tout seul ? » Bluff, bien sûr. Personne n'allait le chercher et il ne savait de toute façon pas transplaner.









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Ven 30 Sep - 10:47


    Le bruit d'une baguette qu'on laisse tomber au sol. Sirius jette un regard sur la baguette, à peine intéressé avant de relever son regard vert sur le jeune homme. Tu jettes ta baguette, c'est bien mon mignon, mais ensuite ? Nathaniel l’envoi rouler plus loin avant de parler enfin. « Si je n'ai pas le choix, alors d'accord, mais vous ne m'obligerez pas à me servir de ça. J'préfère encore que vous me tuiez. » A peine a-t-il parlé que Sirius récupère la baguette à l'aide la sienne, ses mouvements toujours aussi fluides et rapides, avant de regarder longuement la baguette, comme si cette dernière allait lui révéler tout ses secrets. Et finalement, il la glisse dans sa poche et hoche un peu la tête, comme s'il comprenait parfaitement. Comprendre quoi ? C'était la question. Mais bien trop occupé à autre chose qu'à lui demander, Sirius se contente de reporter son attention sur lui et murmure. « D'accord. Mais il faut quand même la prendre avec, on ne peut pas la laisser là. » Et finalement, la question au bout de la langue, il ne peut s'empêcher de murmurer. « Pourquoi tu ne t'en sers pas ? » Mais avant même de savoir la réponse, il se détourne, enfaite il ne veut pas la savoir, ça ne le regarde pas et ça va l'ennuyer. C'est juste que sa curiosité le dépasse parfois, avant même de se rappeler que savoir des choses sur les gens ne l'intéressent pas. Pour la... forme ? Et lorsque Nathaniel sert son baluchon contre son torse, le Keighley l'observe avant de l'écouter, d'une manière certainement attentive. « J'vais devoir rester ici, c'est ça ? Comme un prisonnier ? » Oh prisonnier est un grand mot. Mais c'était le bon. Et lorsqu'il s'approche pour attraper son poignet entre ses doigts, une décharge le prend. Personne, mis à part une personne, ne le touche. Et sentir la pression sur son poignet le laisse un peu bête, surpris, et la douleur le lance alors dans le creux. « Ma famille va me chercher, vous savez ? Et je pourrais aussi bien m'enfuir en transplanant ? Vous pensez que vous allez pouvoir me retenir tout seul ? » C'est désagréable au point que Sirius attrape la gorge du jeune homme pour le plaquer contre le bureau, ses yeux verts se plantent dans le regard bleu de Nathaniel.

    « Tu ne me touches plus jamais. » Le regard est froid, il en a marre de toute ces conneries, en plus il va devoir se taper un mioche qui ne se sert même pas de la magie. Tant pis pour lui, qu'il le fasse avec ou sans magie, le travail doit être fait s'il ne veut pas mourir. On ne va pas non plus garder le superflus. Et ils fronce ses sourcils en le regardant un peu avant de pencher sa tête sur le côté et de le relâcher finalement. « Si jamais ta famille te cherches, tu leur écrira une lettre pour leur dire que tout va bien, et si tu t'enfuis, je te retrouverais et je te tuerais. Concernant, moi, tout seul, ne t'en fais pas pour moi, pense plutôt à toi. » Et sans prévenir garde, attrapant le baluchon et le bras du jeune homme, il transplane. Pour atterrir dans un appartement plutôt grand, tout en noir et or, fourrure et compagnie, le nom des Keighley écrit en or, avec en dessous marqué "famille de Chasseurs". Sirius passe, ne s'arrête même pas aux détails, préférant oublier cette vie qu'il déteste, et passe directement dans l'espèce de petits salons. Une corbeille de fruits, comme celle qu'il prétendait offrir à Nathaniel s'il partait, était posée sur la table. Des pommes et des fraises, ses fruits préférés. Sans un mot, il pose le baluchon du jeune homme sur le canapé noir, avant de mettre sa baguette derrière une vitrine. Qu'il la prenne ou pas, le Chasseur s'en fiche, en tout cas elle est là. Finalement, il attrape une pomme dans la corbeille de fruits et mord dedans. Certainement son premier repas depuis un petit bout de temps, quant à la nuit de sommeil, n'en parlons même pas. Entre Chasseur & Mafia il était difficile de faire la part des choses et de dormir convenablement ou même manger normalement. Finalement, Sirius se tourne vers Nathaniel et l'observe longuement. « Bienvenu chez toi. Une pomme ? »









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Sam 1 Oct - 14:00


    Il ne répond pas à la question de Sirius quant à savoir pourquoi il ne veut pas utiliser la magie. Premièrement, parce que ça ne le regarde pas et deuxièmement parce qu'il se doute bien que le jeune homme n'en a rien à faire et qu'il essaye juste d'entretenir la conversation ou d'assouvir sa curiosité. Alors, au contraire, il reste silencieux sur ce point et appuie davantage sur le poignet de son geôlier. « Ma famille va me chercher, vous savez ? Et je pourrais aussi bien m'enfuir en transplanant ? Vous pensez que vous allez pouvoir me retenir tout seul ? » Il a une grimace et un gémissement de douleur lorsque son dos s'écrase contre le bureau et ses prunelles plongent dans celles de Sirius, visiblement pas rassurées comme il sent ses doigts serrés autour de sa gorge. Son cœur bat à tout rompre et l'espace d'un instant, il craint de l'avoir sous-estimé et d'avoir été trop loin, à vrai dire, il craint qu'il ne le tue. Ses phalanges se posent doucement sur le poignet de Sirius, en une supplique silencieuse pour qu'il arrête. « Tu ne me touches plus jamais. » Il acquiesce en silence, visiblement docile, prêt à promettre n'importe quoi pourvu qu'il se calme et qu'il le relâche et, comme preuve de sa bonne volonté, il retire ses doigts de son poignet et enfin, Sirius le relâche. « Si jamais ta famille te cherches, tu leur écriras une lettre pour leur dire que tout va bien, et si tu t'enfuis, je te retrouverai et je te tuerai. Concernant, moi, tout seul, ne t'en fais pas pour moi, pense plutôt à toi. » Nate détourne le visage, humilié, refoulant ses larmes comme il se sent impuissant. Il ne semble pas y avoir la moindre solution et lui, épris de liberté, il se sent comme une mouche prise dans une toile d'araignée. Lentement, il entreprend de se relever du bureau mais déjà Sirius attrape son baluchon et son bras et le fait transplaner.

    Encore ? Quand il atterrit dans l'appartement de Sirius, il titube, retenant un haut-le-cœur. Deux transplanages en l'espace d'une heure, même moins, c'est plus qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir le supporter. Il prend quelques minutes pour reprendre ses esprits et empêcher ses jambes de flageoler sous son poids mais déjà, Keighley l'entraîne plus loin, lui laissant à peine le temps d'observer la première pièce, au style plus qu'ostentatoire, pour l'emmener dans une espèce de salon. Aussitôt qu'il se décide enfin à le lâcher, Nathaniel reste figé à l'endroit où on l'a laissé, attendant. Ses yeux bleus suivent du regard le baluchon contenant ses affaires et déposé sur le canapé avant de voir sa baguette mise derrière une vitrine, comme un trophée. Il ne peut s'empêcher de serrer les poings ; certes, elle ne lui est d'aucune utilité mais tout de même, il n'aime pas franchement l'idée de la voir ainsi exposée, comme un signe de victoire. Sirius, déjà, est passé à autre chose et s'est saisi d'une pomme dans laquelle il mord. Nate baisse le regard sur le tapis sous ses pieds et essaie d'oublier qu'il a faim lui aussi. « Bienvenue chez toi. Une pomme ? » Le jeune homme relève la tête vers lui et inspire profondément, hésitant. Est-ce que ça va faire comme dans ces bouquins qu'il a lu ? S'il mange, il ne pourra plus repartir ? Ça lui rappelle vaguement Ulysse et Circé. Il tend la main vers le panier de fruits mais suspend son geste en vol et laisse finalement retomber mollement sa main le long de son corps. Non, il ne veut rien qui vienne de lui, quitte à mourir de faim. Il ne peut toutefois retenir un petit rire amer en le regardant, sérieusement. « Chez moi ? La blague. Vous m'avez préparé une niche et une gamelle dans le jardin ? Ou p'tet que vous allez m'attacher au pied de votre lit, mh ? » Il remue la tête, incrédule, ne pouvant croire à ce qui lui arrive, à la situation dans laquelle il a bien pu se fourrer. Et puis, finalement, il se tait, des fois qu'il finirait par lui donner des idées, quoiqu'il doute qu'il puisse apprendre quoique ce soit à cet esprit visiblement tordu. Enfin, il se décide à avancer de quelques pas, faisant le tour de la pièce, ses iris affûtés déjà à la recherche d'une éventuelle sortie, d'un éventuel moyen de sortir d'ici. Parce que, malgré les menaces, il n'a pas du tout l'intention de rester là sans rien faire. Son front se pose contre la fenêtre, l'air de rien, comme il observe les alentours. Mais rien ni personne ne semble en mesure de lui venir en aide, alors il murmure pour lui-même, mais il ne doute pas que Sirius l'entende. « J'vous déteste, allez au diable. »









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Lun 3 Oct - 19:56


    Je veux bien tenter l'effort de regarder en face, mais le silence est mort et le tien me glace. Sans un mot, Sirius a regardé Nathaniel tendre sa main vers la pomme puis se raviser. Allons bon, elle n'était pas empoisonnée après tout, et il allait pas laisser se mourir de faim, non ? Alors le Chasseur jette un regard à la pomme avant de mordre dans la sienne. Elles sont vachement bonnes, faut arrêter maintenant. Finalement il s'éloigne sans un regard pour le brun, l'écoutant vaguement parler. « Chez moi ? La blague. Vous m'avez préparé une niche et une gamelle dans le jardin ? Ou p'tet que vous allez m'attacher au pied de votre lit, mh ? » Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres de l'israélien qui se tourne vers le plus jeune avant de regarder par la fenêtre. « Non, tu risquerais encore de t'enfuir dans le jardin, quant au lit... » Mais il n'en dit pas plus avant de s'éloigner. Ca ne servait à rien que Nathaniel colle son nez à la fenêtre, tout le bâtiment ou presque appartenait à la mafia, et s'il essayait de faire un pas dehors, deux molosses iraient certainement le recueillir à coups de poings. Sirius entend alors le murmure de son cadet derrière lui et un fin sourire dessine ses lèvres, le regard vide. « J'vous déteste, allez au diable. » « Je lui ai déjà vendu mon âme... » murmure-t-il avant de s'éloigner jusqu'au bar où il tire une bouteille. Sans même un regard à l'étiquette, il sait que cet alcool est dégueulasse, mais c'est tout ce qu'il lui reste. Alors, lorsqu'il porte le verre à ses lèvres, il se retient tout juste de cracher au sol. Finalement, il attrape une plume et un bout de parchemin qui traînaient là avant de griffonner dessus. Lorsqu'il a finit, il envoi le papier des étages plus bas avant d'attendre quelques minutes. Finalement, une bouteille de Whisky Pur-Feu apparait sur le bar, ainsi qu'une nouvelle corbeille de fruits. Bien. Il se serre un verre sans attendre, prend la corbeille sous son bras et la ramène jusqu'à la table, sans même accorder un seul regard à Nathaniel, le sachant bien trop occupé dans sa contemplation d'une porte de sortie. Après avoir bu quelques gorgées, Sirius retire le papier de la corbeille et regarde les fruits, l'oeil un peu sceptique. « Nathaniel. » Il lui fait signe de s'approcher pour lui montrer.

    Dans la corbeille, un ananas, des pèches, et ... des fruits du dragon. En silence, le Chasseur en prend un entre ses doigts,et le contemple longuement avant de le laisser retomber dans le panier. Pourquoi lui avoir donner un faux fruit ? Franchement, à part faire joli, ce fruit n'a strictement aucun goût... Peut-être qu'en le trempant dans son Whisky, ça irait mieux ? En tout cas, Sirius laisse un sifflement passer entre ses lèvres, agacé, alors qu'il reprend son verre et pointe du doigt la corbeille. « J'ai pris d'autres fruits, t'aime peut-être pas les pommes. » Et lui, il attrape déjà une fraise avant de mordre dedans et de se diriger vers son canapé. Il s'y assoit en silence, regardant attentivement le jeune homme, ses yeux verts clairs légèrement plissés, avant de porter le délicieux nectar à ses lèvres. La chaleur engourdit déjà ses doigts, et réchauffe passionnément son coeur. Comme quoi, l'alcool suffit, pas besoin d'amour. Alors, il ferme un peu ses yeux et inspire lentement avant de regarder à nouveau Nathaniel pour voir s'il ose prendre un fruit. « Ils vont pas te manger. Tiens, envoie moi une pèche, je vais te le prouver. » Sirius attend un peu et ré-ouvre la bouche. « Je parle du fruit, hein. » Sait-on jamais, pas qu'il pense qu'il puisse se mettre à le frapper ou autre. Ca aurait été dérangeant, on n'est pas là pour jouer. Mais à chaque fois que Sirius croise les yeux de Nathaniel, il a terriblement envie de jouer, juste un peu, juste quelques secondes. Il a envie de le voir pleurer, comme de le dévorer. Ce serait sûrement la première solution, même si ça l'embête plutôt. Oui, il préfère largement dévorer les gens, c'est plus amusant pour lui. Finalement, alors qu'il regarde son verre, il murmure. « Tu veux à boire, je t'ai pas proposé ? » Une faiblesse, rien qu'un moment, dans le personnage de tyran qu'est Sirius. Juste deux secondes, mais voilà que le regard se relève à nouveau vers son cadet, dur et froid. Mon âme soeur, cherche l'erreur, plus mon sang se vide et plus tu as peur.










Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 12 Oct - 8:36


    « J'vous déteste, allez au diable. » « Je lui ai déjà vendu mon âme... » Sans blague ? Au moins, une chose est sûre, ils sont d'accords sur ce point précis et Nate retient une remarque acerbe ; non, ce n'est pas le moment de l'énerver, au contraire, plus il l'agacera et moins il aura de chances de sortir de cet endroit. Alors, s'il fallait jouer les petits chiots dociles pour l'amadouer et réussir à s'enfuir, il le ferait sans le moindre problème, et la méfiance de Sirius sera tellement endormie qu'il pourra se faire la belle sans le moindre problème. Un demi sourire naît sur ses lèvres à l'idée de gruger ainsi un des grands chefs de la mafia, mais déjà la voix de ce dernier le rappelle à l'ordre et il efface sa mine réjouie de son visage. « Nathaniel. » Lentement, il tourne la tête vers Sirius, la paume toujours posée contre la vitre de la fenêtre, preuve qu'il continue à espérer, pour voir le jeune homme lui faire signe d'avancer. A pas mesurés, Nate s'exécute, se tenant tout de même à une distance raisonnable du chasseur, on est jamais trop prudents. Les prunelles bleues du photographe tombent sur la corbeille de fruits et il fait preuve d'une grande maîtrise de soi pour ne pas laisser son estomac gargouiller et le trahir. « J'ai pris d'autres fruits, t'aime peut-être pas les pommes. » Perplexe, le jeune Sherwood le regarde attraper une fraise et la porter à sa bouche avant de se laisser tomber sur le canapé et de boire une lampée de son verre de whisky. Les iris de Nate reviennent sur le panier mais il ne bouge pas, toujours hésitant. « Ils vont pas te manger. Tiens, envoie moi une pêche, je vais te le prouver. » Nathaniel penche légèrement la tête, un sourire moqueur sur les lèvres. « Je parle du fruit, hein. » Ah oui, il aurait du y penser, c'est sûr que c'était trop beau pour être vrai. Tant pis. « Tu veux à boire, je t'ai pas proposé ? » L'espace d'un instant, il lui semble apercevoir une autre personne, quelqu'un de différent et de plus humain, mais un simple clignement d'œil efface le mirage ; non ce n'était sans doute qu'un songe, un fruit de son imagination, comme les prunelles vertes de Sirius sont toujours aussi glacées et implacables.

    Sans mot dire, et ne lâchant pas Keighley des yeux, Nate attrape deux pêches dans la corbeille, une dans chaque main, et s'approche du canapé où Sirius a élu domicile pour l'instant. Il s'efforce d'arborer un visage neutre comme il laisse l'un des deux fruits atterrir doucement dans la paume de Sirius, effleurant volontairement la peau de celui-ci au passage, mine de rien. A quoi joue-t-il ? Il ne fait que tester son geôlier, attend de voir sa réaction à ce contact. Tout ça n'est que le début d'un plan plus grand pour s'échapper d'ici ; il s'est promis qu'il réussirait à l'amadouer et bien, soit, commençons d'abord par voir si Sirius est sensible à ce genre de choses. Ce ne peut être que utile. Il a un petit sourire amusé bien qu'encore timide comme il porte la pêche à ses lèvres, croquant dedans. Il prend le temps de mâcher avant d'avancer lentement les doigts vers le jeune Keighley, progressivement, pour ne pas qu'il le prenne comme un geste agressif, jusqu'à ce qu'ils se posent sur le verre encore à moitié plein du chasseur, le lui retirant doucement des mains pour finalement le porter à ses propres lèvres et le finir d'un cul sec. Question de prudence, il préfère boire derrière lui, au moins il est sûr qu'on n'aura rien mis de louche dans sa boisson. Il esquisse une légère grimace comme l'alcool lui pique la lèvre, désinfectant la blessure infligée par l'autre molosse, lui brûle la langue et la gorge, peu habitué à ce genre d'excès, et il repose le verre sur la table basse, croquant à nouveau dans sa pêche pour atténuer le feu dans sa bouche. Tout le long de son petit numéro cependant, il est resté silencieux, comme si cela pouvait donner plus de poids encore à ses actes. Finalement, il s'assoit à son tour sur le canapé, avec une hésitation bien visible cependant, comme il se demande s'il en a le droit et s'il ne va pas trop loin. Intérieurement, il prie pour que Sirius ne le prenne pas comme un manque de respect et lui demande de se relever. Ses prunelles bleues ne le quittent pas comme il s'éclaircit enfin la voix pour parler. « Qu'est-ce que vous attendez de moi ? Je ne vous suis d'aucune utilité, vous savez, je ne me sers même pas de la magie ! » Il marque une légère pause, ses iris brillants rivés sur lui. Il a l'air aussi déterminé qu'affolé, le mélange étant particulièrement amusant. « Il n'y a rien que je puisse faire pour vous que les espèces de grosses brutes qui vous servent d'hommes de main ne sachent déjà faire. Et mieux. » Il semble réfléchir à la phrase en même temps qu'il l'a dit. Si, pour sûr, il est des choses qu'il saurait faire mieux qu'eux mais rien qui soit très utile à Sirius cependant. Soudain, un éclair d'indignation traverse ses prunelles et il croit bon de préciser. « Et si vous avez l'intention de me faire me prostituer, autant me tuer tout de suite. » Un peu extrême certes, d'autant plus qu'il tient à sa vie, mais autant mettre les choses au clair tout de suite. Il inspire profondément, déglutit difficilement à l'idée de ce qu'il s'apprête à faire et posent ses doigts sur le poignet de Sirius avant de se rappeler que ce dernier lui a interdit de le toucher. Aussitôt, il retire sa main, la ramenant contre lui, mais se rapproche néanmoins de lui jusqu'à se retrouver assis juste à côté. Il prend son air le plus innocent et chuchote à voix basse.« Laisse-moi partir, Sirius. Je serai sage, je ne dirai rien. » Le passage au tutoiement est volontaire et savamment étudié. Endormir sa méfiance, on a dit.









Sirius E. Keighley

Sirius E. Keighley
HUNTER.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Dim 16 Oct - 16:47


    Bon elles viennent ces pêches, il a pas toute la journée non plus. Enfin, Nathaniel semble décidé à s'approcher avec les fruits, et il se penche pour lui mettre dans la main le fruit tant attendu. Et il y a un léger contact, un effleurement entre sa peau et la sienne. Un frisson. Il ne sait pas si c'est de dégoût ou tout simplement parce que ce contact n'aurait pas du exister. Alors ses doigts se crispent un peu sur le fruit alors que ses yeux d'un vert d'eau foudroient le visage du jeune homme. Stop. Sirius se laisse aller contre le canapé, ses yeux rivés à présent sur la pèche qu'il porte à ses lèvres finalement avant de mordre dedans. Un silence de mort qui règne, mais tant pis. Et lorsque enfin il y a du mouvement, ça vient de Nate qui lève sa main vers... lui ? Le Chasseur qu'il est, toujours sur ses gardes, observent d'un oeil critique les doigts qui s'approchent jusqu'à lui, au moindre faux geste il n'a plus de main. Oui, le petit poignard est toujours dans sa poche, comme si un loup-garou allait débarqué à tout moment dans son salon pour le bouffer. Mais bon, passons, puisque les doigts tombent finalement sur le verre et qu'il le... vide cul sec. Du Whisky Pur-Feu ça se déguste, lentement, ça se boit pas d'un coup. Il va encore finir bourré, surtout avec son statut de crevette. Lorsqu'il finit le verre et qu'il mord dans sa pèche, le Keighley retient un petit rire et détourne son visage, les lèvres pincées. C'est ça de jouer au grand, ça brûle. Et sans un mot, Sirius reprend le verre pour le garder dans sa main, en prenant un soin particulier à ne pas toucher sa main. Et c'est ce moment là que le photographe décide de s'assoir, comme si on lui avait donné la permission. Il peut aussi se mettre à danser s'il veut et inviter des copains pour faire une fête, non ? Dans un presque geste d'automate, il tourne son regard vers le sien, s'apprêtant à dire quelque chose, mais est automatiquement confronté à la glace des yeux de Nate. « Qu'est-ce que vous attendez de moi ? Je ne vous suis d'aucune utilité, vous savez, je ne me sers même pas de la magie ! » Ca y est, en plus il remet ça. Sirius a toujours cet air calme et cette innocence d'enfant, alors que dans le fond il se retient juste d'avoir l'air agacé et de l'étriper. Si on dit que t'es là, t'es là c'est tout, tu la ferme et t'accepte. T'as cru qu'il avait le choix lui ? Alors pour reproduire le même dessin, il fera de même pour Nathaniel. Et lorsque son regard croise le sien, avec ce mélange de sentiments, le Chasseur ne peut s'empêcher d'avoir un sourire carnassier aux lèvres.

    « Il n'y a rien que je puisse faire pour vous que les espèces de grosses brutes qui vous servent d'hommes de main ne sachent déjà faire. Et mieux. » Prendre des photos et jouer à la fouine, comme tu le sais si bien faire peut-être ? A envie de répondre Sirius, ou peut-être même tout autre chose, tiens ! Mais il ne dit rien, se contente de regarder fixement le jeune homme, ses prunelles claires intransigeantes. « Et si vous avez l'intention de me faire me prostituer, autant me tuer tout de suite. » Le Chasseur a enfin une réaction: un petit rire moqueur. Alors qu'il se penche au-dessus du jeune homme, sans le quitter des yeux, il laisse se former sur ses lèvres les mots que personne n'aurait aimé entendre, même pas lui. « Les israéliens font dans le proxénétisme. » Un sourire de requin, foncièrement méchant, se dessine sur ses lèvres alors qu'il se redresse. Non mais, comme si l'autre pouvait débarquer avec ses gros sabots et essayer de foutre en l'air tout ce qu'il pense, lui, Sirius. Comme s'il pouvait venir le chambouler avec son regard bleu, ce gosse. Et finalement, Nathaniel qui semble preuve d'un grand courage à présent, vient de poser ses doigts sur le poignet du Chasseur. Mais en un quart de seconde, ils ont disparut. A la place, c'est un petit photographe qui s'approche de lui, leurs bras s'effleurant à chaque mouvement. « Laisse-moi partir, Sirius. Je serai sage, je ne dirai rien. » Tiens, maintenant il le tutoie ? Bon, ça, ça ne le dérange pas vraiment... enfin. Finalement, le voyant si près de lui et si peu conscient du risque qu'il vient de prendre, le Keighley attrape son bras entre ses doigts et le pousse contre le canapé pour le faire allonger et se retrouver au-dessus de lui. « Premièrement, j'ai bien dis que tu ne devais plus jamais me toucher. » Il serre un peu son bras entre ses doigts, alors que son sourire carnassier revient. « Deuxièmement, le tutoiement tu te le garde pour toi, je suis pas ta copine. » Nouvelle pression. « Et pour finir, tu resteras ici à faire ce qu'on te dis sans que tu l'ouvres, t'as comprit ? »









Nathaniel L. Sherwood

Nathaniel L. Sherwood
SORCIER.► photographe.

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When the roof caved in and the truth came out [pv] #Mer 26 Oct - 23:25


    « Laisse-moi partir, Sirius. Je serai sage, je ne dirai rien. » Il le regarde avec cet air innocent et presque suppliant, cherchant peut-être à l'attendrir ou à l'amadouer, à lui inspirer une pitié qui pourrait donner envie à Sirius de le laisser partir. Il serre les dents, essayant de ne pas penser à ce que le chasseur a dit quelques minutes plus tôt. Le proxénétisme... Il espère sincèrement qu'il plaisantait quant à ça et qu'il n'a pas vraiment l'intention de l'envoyer dans un coin reculé d'un pays loin de tout pour satisfaire des vieux porcs en manque de chair fraîche. Il voit la main du jeune homme approcher de son bras et, s'il a un léger mouvement de sursaut, il reste toutefois immobile, même si son cœur s'emballe sous l'effet de la panique. Ses yeux papillonnent, une lueur peu rassurée dans le regard, comme un animal aux abois, encore plus lorsque Sirius le pousse sur le canapé, allongé, se positionnant au dessus de lui. Il entrouvre les lèvres, retient un couinement apeuré tandis que ses muscles se crispent de façon réflexe. « Premièrement, j'ai bien dis que tu ne devais plus jamais me toucher. » Aïe. Ça commence mal. Très mal. Lui qui était parti pour endormir la méfiance du chasseur, il n'avait fait que réveiller l'animal en lui. « Pardon. » Il tente de le calmer du mieux qu'il peut, pour ne pas encourager son ascension mentale. Et, le sourire carnassier de Sirius n'a rien pour le rassurer, pas plus que la pression qu'il sent sur son bras. « Deuxièmement, le tutoiement tu te le gardes pour toi, je suis pas ta copine. » Il déglutit en sentant ses doigts se refermer un peu plus sur son muscle et il acquiesce mollement, ses prunelles bleues osant enfin s'ancrer dans celles du chasseur, timides et affolées.

    « Et pour finir, tu resteras ici à faire ce qu'on te dis sans que tu l'ouvres, t'as compris ? » Pour le coup, Nathaniel ne se sent plus l'âme d'un héros, il voudrait juste disparaître six pieds sous terre et espérer que Sirius ne se formalise pas de son essai minable pour se sortir de là. Une souris prise au piège, c'est tout ce qu'il est et ça le désole, d'autant plus qu'il a bien compris qu'on attendait de lui qu'il la boucle et qu'il obéisse mais qu'il ne savait toujours pas ce qu'on attendait de lui. Si au moins Sirius l'avait rassuré sur ses intentions, il ne se débattrait pas autant pour sortir de la nasse dans laquelle on l'avait jeté. En réalité, il a juste peur. Peur à en crever. Il lève un peu son bras libre et manque d'attraper celui de Sirius pour lui faire comprendre qu'il aimerait qu'il le libère mais presque aussitôt il se souvient de sa réaction au toucher et il s'abstient, laissant retomber son membre sur son torse, résigné. Il n'a visiblement pas le choix de toutes façons, il ne reste plus qu'à prier pour que le chasseur ne lui demande jamais rien qui soit au dessus de ses forces. Ses mains se mettent à trembler sans qu'il ne puisse rien faire pour les en empêcher alors, pour dissimuler son trouble, il retire doucement son bras de l'emprise du jeune homme, s'appuyant sur ses paumes pour se redresser un peu, ne plus être aussi proche de lui. Il ouvre la bouche pour parler mais il hésite, craignant de commettre un impair à nouveau. « D'a... D'accord. » Il détourne le regard, ferme les yeux quelques secondes, et une larme dévale sa joue tandis qu'il réprime un reniflement attristé puis un autre et encore un autre. Finalement, il n'y tient plus vraiment et il se met à sangloter comme un môme, cachant son visage dans le canapé pour se dissimuler au regard de Sirius et il hoquette entre deux pleurnichements. « Pardon. Pardon. J'vais m'arrêter, j'vais m'arrêter, j'suis ridicule. » Il reste de longues minutes ainsi, retenant ses pleurs avant de finalement réussir à se calmer, inspirant un grand coup, et laissant à nouveau son visage mouillé par les larmes réapparaître à la vue du chasseur, les yeux rougis. Il essuie sa peau d'un revers de manche et détourne le regard. « J'ai compris. Je ferais ce qu'on me dit. » Et dans ses yeux bleus, c'est comme si la lueur vivace et rebelle s'était éteinte pour laisser place à la résignation et à l'abattement.










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