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| The quiet scares me 'cause it screams the truth || Dionysos | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Sam 8 Mai - 9:08 |
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| & The night is calling and it whispers to me softly, "come and play", ah, I am falling.Elle détestait à en venir jusque là. Avoir du sang partout sur ses habits, se sentir collante et poisseuse, obligé de faire un saut à l’appartement histoire de se nettoyer avant d’aller en ville. Tuer sa victime de ses propres mains, c’était plutôt horrible, surtout qu’elle n’avait pas utilisé sa baguette, de peur que l’un des sortilèges soit trop facilement reconnu par un auror et qu’ils remontent jusqu’à sa baguette. Des précautions, encore et toujours. Natasha arrive dans son appartement, laisse tomber les clefs dans l’entrée et retire sa longue cape qui cache des vêtements couverts de sang, et sans attendre elle se dirige vers la salle de bain pour ouvrir l’eau de la douche en attendant qu’elle prenne une température normale, agréable, puis retourne dans la cuisine pour se préparer un café. Elle se dirige vers la fenêtre et regarde le chemin de traverse, l’œil un peu vide, un peu froid, et commence à se déshabiller, ne supportant pas l’odeur du sang. Il était rare qu’elle soit calme après une telle demande de la mafia Russe, et c’était un total repos pour son esprit. De retour dans la salle de bain, elle enlève le reste de ses habits et se glisse sous l’eau, bien contente d’être là, et en ressort quinze minutes plus tard, une serviette enroulée autour de son corps. Elle prend sa baguette, la pointe sur ses vêtements tâchés de sang, et murmure : « Incendio », puis elle observe les habits prendre feu lentement. La jeune femme lève alors son nez vers l’horloge de la cuisine, puis retourne dans sa chambre à la recherche d’habits. Elle prend un slim noir en jean et l’habit, cherchant ensuite un t-shirt blanc en coton et des chaussures à talons noirs, avant de revenir à la cuisine et boire son café. Elle ne savait pas quoi penser, devait-elle être nerveuse, troublée, angoissée ou hystérique ? Dans dix minutes elle avait rendez-vous avec Dionysos. Ca faisait énormément longtemps qu’elle ne l’avait pas revue, et elle ne comptait pas le revoir jusqu’à ce qu’un contrat lui soit envoyé directement de Russie. Ce jour là, lorsqu’elle avait ouvert l’enveloppe, elle avait sentit son cœur loupé un battement en reconnaissant le polaroïd de son cousin. L’une des personnes à tuer était le membre qui avait été le plus proche d’elle durant son enfance, son ami de jeu, de guerre et de défis. Mais pas de place pour les sentiments, elle les avait vite jetés, piétinés, lacérés, et avait établit une stratégie : la franchise. C’est ce qui marcherait le mieux, en avait-elle déduit, et elle avait envoyé un hibou à Dionysos, sachant très bien que juste cet animal saurait où il était. Elle lui avait donné rendez-vous dans une vieille maison abandonnée, un peu glauque, non loin de son appartement au cas où elle aurait besoin de revenir ici en urgence. Lorsque l’horloge annonce l’heure de partir, Natasha sent enfin cette boule qu’elle appréhendait se former au creux de son ventre… Elle allait devoir affronter son cousin, en finir de sa vie, où c’était la sienne qui allait finir. Sa fine silhouette se déplace dans la rue, faisant attention à se dissimuler de temps en temps à l’ombre de certaines ruelles, un simple sac fait office de bagage. Un peu légère, elle garde un sourire en coin : elle avait dix minutes de retard. Ainsi, elle ferait un peu patienter le pauvre Dionysos, s’il venait, mais au moins elle se ferait désirer, telle la femme qu’elle est. Lorsqu’elle arrive enfin dans la bâtisse abandonnée, en retrait de la ville, elle avance vers la porte en faisant extrêmement attention à ce que personne ne la voit, puis elle entre sans bruits. Elle avance un peu vers l’ancienne pièce qui semblait être un salon, et sort sa baguette, la pointant face à elle au cas-où son cousin, furieux, lui sauterait dessus. Natasha regarde autour d’elle et ne voit aucunes traces du jeune homme et sent la boule dans son ventre se resserrer encore plus, comme si le fait qu’il ne soit pas là soit pire que si elle devait le tuer. Elle marche félinement vers le vieux divan couvert de poussière, pointe sa baguette dessus et marmonne : « Recurvite » avant de s’assoir au milieu en croisant ses longues jambes. Lorsqu’un bruit sur la gauche attire son attention, et sous sa grande frange brune, ses yeux couleur menthe à l’eau observent le jeune homme qui se tient dans l’encadrement de la porte. Il est là comme si, en attendant l’arrivée de sa cousine, il avait fait le tour de la maison et revenait dans le salon, prêt à dire à sa femme que la maison était parfaite et qu’il l’achetait. Elle pose alors sa main libre sur son genoux et se penche un peu en avant pour mieux observer Dionysos, dans un simple silence, attendant qu’il la regarde, sa baguette pointée sur lui. Il avait pas mal changé, et derrière ça elle sent dans son corps quelque chose qui se prépare, qui lui crie quelque chose, mais elle ne le comprend pas. Elle ne peut détacher les yeux de son cousin, observant ses tatouages d’un coup d’œil, alors que son regard semble froid, glacial, elle ne peut s’empêcher de le dévorer des yeux, lui qui était censé faire partie intégrante de sa vie et qui l’avait lâchement abandonné. Lâche. Totalement. Le choc n’est pas tel qu’elle en perd la raison, même si en elle il y a quelque chose de fébrile. Elle se lève alors de son canapé en décroisant ses jambes et marche lentement vers lui, sa baguette toujours pointée sur le jeune homme, son autre bras croisé sous sa poitrine. Assurée sur ses talons vertigineux, elle se plante à quelques mètres de lui et laisse un sourire mesquin se dessiner sur ses lèvres, son regard perçant cherchant ses yeux. « Dionysos, ça fait un bail. » | |
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InvitéInvité
Dim 9 Mai - 11:40 |
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| L'écriture est fine, élégante, mais un peu tremblante. Entre mille autres il l'aurait reconnue. Ce petit billet au papier épais arrivé hier aux pattes d'un grand hibou, il venait d'elle, il l'avait attendu des années et des années sans savoir que ce n'est que ce jour-là qu'il viendrait. I slowly tried to bring back the image of your face from the memories so old. Il avait imaginé mille mots qu'elle aurait pu dire, mille mots qu'il lui aurait répondu, mais Artémis était restée désespérément silencieuse à la lettre que Dionysos lui avait envoyé – qui s'était en fait perdue -. Il avait alors senti son coeur se serrer, s'envoler très haut mais plonger dans un vertigineux vide sans fond, alors que ses yeux se perdaient sur les rivières, les montagnes et les collines d'encre dessinées par la plume. C'était un rendez-vous, pour le lendemain-même. Il aurait voulu y courir le soir déjà, mais quelque chose, comme une main de fer invisible serrait et glaçait son cœur, troublé comme s'il appréhendait ce qui allait se passer. C'était surement à cause de Charly. Parce que Dionysos sait que quand on parle de sa cousine, de son Artémis, et surtout quand il la voit, c'est n élan de haine qui le prend, là même avec cette lettre entre ces mains qu'il voudrait déchirer un petit morceau et bruler. Il peut se passer tant de choses avec elle, tant de choses qu'il n'imagine qu'à peine dans l'immense chaos à venir. Ca fera du mal à Charly si elle l'apprend, il en est sûr, alors il ne dira rien. Il pourrait même ne pas y aller, c'est ce que la douce Charly lui dirait, mais il ne peut pas résister à ce terrible aimant qui l'attire vers elle, vers le lieu de rendez-vous. And he tried so hard to steer away from the meeting place. Cet endroit il le connait déjà. Il y a vécu. C'était une propriété de la famille Harlowe, puis c'en est devenu une honte. C'est l'appartement, au dessus du Chemin de Traverse où il a vécu ses premières années avec sa mère. Il l'avait oublié. C'est là qu'ils s'étaient retrouvés parfois, alors que plus personne n'y vivait. Mais il ne souviens plus non plus de ces instant là. Il a préféré oublier. Mais il ne sait plus ce qu'il y avait à oublier. Peut-être faudrait-il déjà oublier ce qui va se passer ce jour-là? Peut-être l'a t'on déjà oublié. On a peut-être déjà oublié ce qu'on avait prévu d'y faire. Que veut-elle? se demande Dionysos alors qu'il se prépare à quitter le Veritaserum. Il ne pense presque pas à Charly qu'il va laisser seule et sans qu'elle le sache. Toutes ses pensées irrémédiablement dirigées vers Artémis. Toutes, les meilleures comme les pires. Il descend se fondre dans la foule et il se dit qu'il n'a pas même besoin de prendre une autre apparence, car ces si gentils sorciers ne se douteront jamais de ces choses qu'il a faites chez les moldus. Il est fier même de s'avancer entre les gens, de fendre la foule, qu'il ne voit même pas à travers ses lunettes de soleil, seulement guidé par le bout de papier qu'il vient de jeter dans la cheminée, afin qu'il n'y ait jamais aucune trace du rendez-vous. Il arrive enfin dans l'Allée des Embrumes, à la porte de l'immeuble, vétuste, laissé à l'abandon, pourri comme tout ce qui se passe ici. Il retire les lunettes, plus besoin de se cacher. Ils se connaissent de toute façon, et même si leurs corps peuvent leur permettre de se dissimuler comme des caméléons, ils sauraient quand même se retrouver. L'appartement n'a pas été habité depuis des lustres, et même quand il l'était, sa mère ne savait pas faire le ménage outre celui de l'intérieur d'une bouteille de whisky. Il est un peu en avance alors il se laisse vagabonder entre les murs, les pièces, les portes cassés, les fauteuils éventrés. Il arrive à ce qui fut la cuisine et devant ses yeux reviennent les rangées de bouteilles, pleines d'un coté, vides et entassées de l'autre. Il n'y a plus aujourd'hui qu'un tas de verre brisé, sur lequel il laisse glisser sa main et se fendre la peau. Coule le sang coule, le sang de ces jours d'enfance. Il n'a pas même de rancœur envers sa mère de l'avoir si mal éduqué, car de toute façon personne en ce monde n'a u bien l'éduquer, ne le laissant que brut et sauvage en ce monde à la mécanique si bien huilée. Merci maman dirait-il presque, d'avoir fait autre chose que ce qu'on voudrait de moi, parce qu'au moins toi tu ne voulais rien, rien que ta bouteille de rhum. Mais un bruit appelle son oreille, c'est dans la salon, et c'est elle il en est sûr. Ca ne peut être qu'elle, il le sent, il le sait. Lentement sans se presser il vient à elle, car il n'y a pas besoin de courir puisque ses pas de toute façon le mèneront aux siens. Prenons donc notre temps. Savourer l'instant c'est toujours mieux que de se précipiter. Lentement les effluves de son parfum, les images de ses yeux, de ses cheveux lui viennent lui reviennent devant les yeux, sur les murs, sur les poutres arrachées. Et puis le long chemin vers elle prend fin. Non il n'est pas fini, il reste quelques mètres avant un corps à corps. Il ne sera jamais fini. Elle se tient sur le vieux divan, ce qui a autrefois été un divan, sa baguette pointée sur lui. Il le savait bien, il l'imaginait bien que ses intentions ne seraient pas mièvrement pacifiques. Elles ne le sont jamais, pas même les siennes. Mais vient-elle le tuer? A cause de tout ce temps où il ne se sont pas vus. Lui en veut-elle? Ils s'en sont toujours voulu, pour tout pour rien, comme si tout pouvait être un prétexte à se jeter des oreillers à la figure ou en grandissant, des sortilèges. Qu'est-ce que ce sera cette fois-ci? Elle s'avance de sa démarche féline et racée, comme une sirène naviguant agilement dans l'eau. Dionysos reste suspendu au bout de ses cils aiguisés, au bout de ses talons, au bout de sa baguette. « Dionysos, ça fait un bail. » Petit sourire. Qu'il est bon de se revoir. « J'aurais presque pu t'oublier, mais je n'ai pas réussi. » Malgré les talons il la toise encore un peu. Il descend le regard puis sa main sur sa baguette. « Je n'aurais peut-être pas dû venir, parce que je me doute de ce que tu veux me faire. Mais si tu avais vraiment voulu me tuer, tu l'aurais fait tout de suite. » Il approche ses lèvres de son oreille et passe ne main dans ses cheveux. « Je te connais trop bien, Artémis. » Il avait toujours été le seul à l'appeler comme ça, à savoir ce nom qu'elle avait voulu oublier. Ce nom l'enrage, il le sait. Dionysos sort sa baguette, n'ayant bien sûr pas cru que l'on en resterait à de joyeuses retrouvailles autour d'un thé à se raconter les bonnes blagues du passé. Non ce serait du whisky, de l'alcool à 90° sinon rien. Il passe sa baguette dans ses cheveux qu'il y enroule. I like to grab you by the hair. Il approche ses lèvres des siennes. And drag you to the devil. C'est un baiser violent, sanglant déjà dans les lèvres rouges. Le jeu peut commencer. | |
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InvitéInvité
Dim 9 Mai - 12:50 |
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| Elle a presque envie de lui crier qu’elle allait le tuer, mais à quoi bon ? Il se serait juste moquer. En plus ça ne sert à rien de montrer ses faiblesses maintenant, de montrer que sa raison ne tient qu’à un fil, qu’elle est complètement dingue, dérangée, qu’à tout moment elle pourrait sombrer dans la folie et la torpeur, non. Laissons-le un peu se poser des questions, se demander ce qu’est devenue sa chère et tendre cousine, se demander si les sentiments étaient toujours là ou pas. Natasha veut le laisser espérer. Surtout elle se pense folle, d’avoir reprit rendez-vous ici, elle sait très bien que c’est pas bon pour elle, c’est le début de la torpeur qui commence. Elle risque de craquer plus tôt que prévu, et Dionysos aura gagné. C’est un peu comme un rêve qu’elle observe la silhouette face à elle, cette personne… Son cousin. Le sien, qu’elle possédait jalousement depuis tant d’années, qu’on ne pouvait lui retirer. Déjà enfants, si un autre membre de la famille s’approchait un peu trop de Dionysos, lui sautait dans les bras, c’était impardonnable. On pouvait être sûr que Natasha partait la seconde d’après. La mémoire actionnait les souvenirs comme par magie, comme si la jolie brune devait se rendre à l’évidence, et tout se rappeler maintenant. Tell me about the days before I was born, how we were as children. Elle sent sa main trembler le long de son corps et lance un regard mauvais à Dionysos, c’est de sa faute si elle se souvient de tout ça maintenant. Elle ne veut pas se souvenir, et lui, dans tout ça ? Il n’était donc pas assailli par sa mémoire ? Son ventre se tord un peu. Do you remember how you used to touch my hand ? L’envie soudaine de l’attaquer la prit lorsqu’il ouvrit la bouche pour lui répondre, elle avait envie de se jeter sur lui, c’était plus fort qu’elle. « J'aurais presque pu t'oublier, mais je n'ai pas réussi. » Sa main sur sa baguette se crispe et elle déglutit quelque peu en observant le jeune homme, ses yeux verts légèrement relevés. Bien sûr qu’il l’avait oublié, il n’avait plus donné aucun signe de vie à son sujet, plus rien. Aussitôt elle répond, sur un ton agressif, froid, elle gronde presque. « Ne me mens pas, tu es un vrai lâche. » C’est presqu’un regard de pitié qu’elle lui offre et elle relâche un peu la pression sur sa baguette magique, sachant pertinemment qu’il ne sert à rien de trembler comme une feuille. Elle se calme lentement, supportant les yeux clairs de son cousin. « Je n'aurais peut-être pas dû venir, parce que je me doute de ce que tu veux me faire. Mais si tu avais vraiment voulu me tuer, tu l'aurais fait tout de suite. » Elle ricane simplement, mais il a effectivement touché un point sensible. C’est vrai, si elle avait pu, elle l’aurait tué d’un simple coup de baguette magique et l’histoire serait finie… Malheureusement, ce n’est pas ce que spécifiait exactement le contrat envoyé de Russie. Elle a sortit sa baguette qu’en cas d’extrême danger, sait-on jamais. Mais le seul danger présent pour le moment, c’est son cœur qui bat à tout rompre, et qui lui fait mal. Natasha le laisse s’approcher, ne bougeant pas d’un poil, et ferme ses yeux lorsque sa main se perd dans ses cheveux, faisant un ultime effort de concentration pour se calmer. « Je te connais trop bien, Artémis. » Oh non… Il l’a appelé par ce prénom oublié, rejeté, dont seul lui a eu le droit de l’utiliser. Elle le déteste tant, elle sent son cœur vriller dans sa poitrine, et les larmes lui montent aux yeux sans qu’elle puisse faire quoique ce soit. Mais elle ne bouge pas, elles ne couleront pas. Please say my name, remember who I am. Il est tellement prêt d’elle à présent, qu’elle sent son souffle sur sa peau, et peut inspirer à loisir les effluves de son parfum. Elle l’observe alors, plante son regard dans le sien, sa baguette toujours pointée sur lui, alors que la sienne s’enroule dans ses longs cheveux bruns. La jeune Harlowe inspire un peu, juste l’espace de quelques secondes, et Dionysos s’empare de ses lèvres. C’est un baiser de haine, qui fait mal, où le plaisir de l’un se trouve dans la souffrance de l’autre, alors une larme ne peut s’empêcher de couler. Sa main libre se pose dans son dos et ses ongles s’y enfoncent, sans aucune douceur, sa baguette pointée contre le torse de son cousin, qui s’est considérablement rapprocher. Elle mord sa lèvre, et le repousse lentement en arrière, loin d’elle, loin de son corps qui tremble et surtout loin de lui, et loin de tout ce qu’il représente pour elle. Mais la distance ne suffit pas puisque son bras est toujours enroulé autour de lui, et sa baguette toujours pointé sur son torse, sa respiration soulève lentement la baguette et la fait redescendre. « J’espère que je t’ai manqué. » murmure-t-elle finalement, son regard fier planté dans celui de son cousin… Il n’allait pas maîtriser longtemps la situation, c’était clair. Félinement elle est revenue à lui, sa main glisse le long de son dos alors que ses lèvres reviennent violer celles de Dionysos. Le sien, ou du moins pendant ces précieux instants, il lui appartenait à nouveau. Sa main se glisse sous son haut, cherchant sa peau, et vient griffer son torse de tout son long, sans ménagements. Dionysos était entre les mains d’Artémis, déesse de la guerre. Tenez-vous bien, les divinités laissent éclater leur ire, aussi féroce soit-elle. I’m gonna break your heart and get away with murder. | |
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InvitéInvité
Dim 9 Mai - 17:39 |
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| Pourquoi tant de haine? Et pourquoi tant d'amour dans un baiser que les gens du même sang ne devrait pas se donner? C'est une honte, une nouvelle honte pour la famille Harlowe qui voit choir tous ses enfants et son avenir choir avec eux. Artémis et Dionysos, les deux hontes, les deux sang-mêles qu'on a mis ensemble depuis le début, pour qu'ils n'entachent pas les autres. Et ils se sont entachés l'un l'autre. Pourquoi en est-on venu à cette chose si immorale entre eux? Il fallait bien trahir son sang. Alors autant ne pas le faire à moitié. C'est comme si dès le début, à trop se connaitre, à trop se ressembler, il n'y a pas eu de place pour eux deux et ils ont par tous les moyens cherchés à se détruire, et s'il fallait pour ça se rapprocher et se lier, cela faisait partie du plan. Partie du plan? Au diable le plan. C'est juste qu'ils ne peuvent s'empêcher de s'attirer l'un à l'autre pour explorer l'un à l'autre. C'est juste que ta tête ne me revient pas Artémis. Does it runs in your blood to betray the ones you love? « Ne me mens pas, tu es un vrai lâche. » Nous sommes autant coupables l'un que l'autre, de s'être oubliés toutes ces années. C'était une protection peut-être? Car ils savaient tout deux que se retrouver face à face signifierait que ce serait la fin de l'un, de l'autre ou des deux, et qu'il ne pouvait rien avoir d'autre. Mais au diable la protection, la sécurité, la mesure et toutes ces choses. C'est tout ou rien. C'était rien, le vide total, pas aucune nouvelle, et ce sera tout, s'étouffer d'être tout. Dionysos ne sait pas encore où ni comment tout cela va les mener, mais au diable l'avenir, il faut saisir l'instant et le fruit de ces lèvres qu'on lui donne, et essayer de retenir les siennes qu'on lui vole. Il n'est pas la tendresse des amants, la tendresse de Charly, dans ces lèvres là. Tout n'est que violence, sauvagerie, folie, dans les corps de cette femme déesse des fous, des folles, folle de nature, folle de la nature. Il sait, il comprend qu'elle a changé, mais entre eux rien n'a changé sinon les années. C'est toujours la bataille, le feu ou la glace, c'est toujours les poignards dans le cœur. I am craving this disaster. Ca fait mal, elle a mal, il n'a pas mal encore, mais bientôt ce sera le cas. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth i am getting away with murder. Elle le grfife de ses ongles. Elle le repousse violemment, mais pas assez violemment pour mettre fin aux tourments. Il serait bien sûr trop tôt pour en finir, elle-même n'aimerait surement pas en finir si tôt avec lui si elle doit bien le tuer. « J’espère que je t’ai manqué. » « Chaque jour j'ai espéré pouvoir te planter un poignard dans le cœur. Ma lâcheté t'as donc épargnée. Et oui, ne croit pas que tu es la seule qui veut semer la mort ici. » Elle s'empare de ses lèvres et lui reprend le baiser qu'il lui a arraché tout à l'heure. Elle s'agriffe à son dos, alors que lui s'agriffe à ses cheveux, qu'il lui tire lentement vers l'arrière, de sa main qui tient la baguette qu'il lui pointe sur la tempe. C'est un pistolet chargé ma jolie. Son autre main descend dans son dos et le serre plus fort à lui, enfonçant sa baguette dans son propre ventre. Ils sont à égalité, à l'affut dans l'instant où rien ne se passe, où l'on ne peut qu'attendre qui lancera le premier les hostilités. Et c'est Dionysos qui chuchotant à l'oreille d'Artémis lance le premier assaut, tout doucement dans un chuchotement. « Faisons honneur à nos illustres prénoms. » Des prénoms qui ont plus d'honneur que le nom de la famille Harlowe, cette vaste blague qui n'existe pas, et qu'ils ont oubliés. Dans un chuchotement et une gerbe de fleur qui de sa baguette vient s'emmêler dans les cheveux de la belle Artémis, déesse de la nature. Les fleurs s'attachent à ses baux cheveux, soulignent ses yeux cachés sous une frange, avant de lentement tomber au sol. Quel assaut que de s'envoyer des fleurs. Mai ce n'est que le début. Les dieux grecs ont bien plus de ressources. Dionysos sait donner l'ivresse. « Je vais te rendre folle. » Il ne devrait peut-être pas. Il ne sait pas jusqu'où la sauvage chasseresse peut aller. Mais on ne sait jamais jusqu'où l'ivresse peut aller. Il prend lentement sa main qui tient la baguette, et rapproche leurs corps des quelques centimètres qui les séparent. Passant son autre main derrière sa taille il l'entraine dans une valse, ou seulement guidé par le rythme d'une petite musique dans sa tête, ses pas l'emmène danser et se balancer. Une danse avec le diable. Une danse endiablée. Les pas s'accélèrent à mesure que la musique s'accélèrent. Elle devient un tango peut-être. Et l'on tourne et l'on tourne dans la pièce entre les ruines des meubles et des murs qui ont autrefois été, portés par le charme anciens des danses où les corps se serraient. Comment aurais-je pu savoir que tu étais fait à la taille de mon amour, de mon corps-même? Corps-à-corps c'est là le moment de vérité. Le premier qui tombera, qui chutera, qui arrêtera l'orchestre, sera la prochaine victime. Comme un jeu de chaises musicales, on attend que l'équilibre se rompe, que le silence se fasse et que ce soit le chaos pour trouver où s'assoir, ou pour s'arracher la tête. Pour l'instant tout est suspendu aux pas, aux talons d'Artémis, aux yeux qui s'épient, aux mains qui s'entraînent, aux corps qui s'attirent et se repoussent, aux griffes qui sortent et se préparent à frapper. La musique s'arrête. Dionysos se suspend dans l'air, son corps collé au dessus de celui d'Artémis et se penche à ses lèvres. « Et bien, maintenant, frappe-moi de tes flèches. » Que la fête commence! | |
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InvitéInvité
Dim 9 Mai - 19:32 |
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| « Chaque jour j'ai espéré pouvoir te planter un poignard dans le cœur. Ma lâcheté t'as donc épargnée. Et oui, ne croit pas que tu es la seule qui veut semer la mort ici. » Un sourire méprisant dessine les lèvres d’Artémis, d’où sort cette envie de la tuer ? Lui aussi a-t-il reçu un contrat, où est-ce simplement la folie qui lui a soufflé ? Abattre la déesse de la chasse, c’est juste risible, impossible. L’a-t-elle déçue, autant que lui l’a fait ? Une simple disparition dans la nature, ô si chère nature, et tout s’écroule. Et lorsque leurs corps sont rapprochés sous une pulsion, et qu’elle sent le bois contre sa tempe, elle sourit. Elle fini par murmurer doucement, dans un souffle : « Tu ne vas quand même pas me tuer avec ce bout de bois ? Allons, ce n’est pas toi, osez me faire ça. » Son sourire est toujours là et elle le regarde droit dans les yeux, une lueur un peu folle au fond du regard, son esprit s’est déjà perdu depuis quelques temps. « Ce serait me ridiculiser, Dionysos. » Ce qui serait ridicule aussi de le tuer avec une baguette magique. Après tout, qu’est ce que c’était, une baguette ? Du bois provenant d’arbres sauvages d’une forêt, leur élément naturel. Risible. Puis il approche ses lèvres de son oreille à nouveau, pour lui murmurer quelques paroles, qui la font trembler malgré elle : « Faisons honneur à nos illustres prénoms. » Le souhait du père de la jeune Russe a été réalisé, juste au moment où son cousin prononce ses mots. Artémis et Dionysos sont unit, leur destin est scellé. Mais alors pourquoi avoir cet étrange sentiment, toujours, de perdre quelque chose lorsque sa main se referme sur son bras, on dirait du sable qui glisse entre ses doigts, des volutes de fumées envolées. Il n’est déjà plus là. Mais il murmure encore et toujours à son oreille, et à s’y m’éprendre, c’est une formule, mais elle ne se laisse pas démonter parce qu’elle la connait aussi celle-là. Elle observe les fleurs tomber à ses pieds et le talon de sa chaussure vient transpercer le bouton de la fleur, sans ménagement, alors qu’elle relève les yeux vers ceux si semblable de son cousin. Transpercée, blessée, sans vie, si la fleur à ses pieds est morte, c’est pour mieux revivre. Tu verras, Dieu de l’ivresse, tu seras tellement charmer, car en Artémis brûle ce feu de guerrière, de chasseuse défendant ses terres ensauvagées. « Je vais te rendre folle. » Il ne sait pas qu’elle l’est déjà, totalement. Et leurs corps sont à présent collés, emportés, dans une bacchanale sans fin. Les pas sont rapides, mais en même temps ont ce quelque chose félin, qui séduit, qui hante l’esprit. Comme ce fantôme dans son esprit, comme cette voix qui murmure doucement. There was a ghost in me who wants to say ‘‘I’m sorry’’. Fière, elle se dresse face à lui, sans craintes, comme un serpent prêt à frapper. Non, jamais elle ne s’excuserait, autant mourir que ça. En plus ça ne servait à rien. Doesn’t mean I’m sorry. Soudain, la valse s’arrête, ou était-ce un tango, elle ne sait plus. Elle jette un regard à Dionysos penché au-dessus d’elle. « Et bien, maintenant, frappe-moi de tes flèches. » Artémis, fière, toujours, se redresse lentement pour ne pas se laisser dominer par un homme, son corps toujours collé à lui, n’hésitant pas à se presser, comme si son corps ne cherchait qu’à faire un avec celui qui se trouve près de lui. Ses lèvres effleurent les siennes, dans un dur supplice elles ne restent pas collées aux siennes avec cette même force et violence qu’avant, puis elle laisse la pointe de sa langue se glisser sur sa lèvre inférieure. « Qui te dis que je n’ai pas fais coulé l’un de mes poisons entre tes lèvres ? » murmure-t-elle en plissant un peu ses yeux félins, sa main glisse déjà le long de son torse, remonte ensuite vers son cœur, et y plante l’un de ses ongles lentement, l’enfonçant dans la chair jusqu’à sentir une goutte d’un liquide chaud perler sur sa peau. I want to hurt you just to hear you screaming my name. « Et qu’il coule déjà dans tes veines, cherchant à atteindre ton cœur ? » Your blood like ice. Et elle remonte doucement le haut de Dionysos, son corps lui échappant tel un serpent, elle se laisse glisser jusqu’à son torse, récupérant de sa langue la goutte de sang qui s’est déjà frayer un chemin jusqu’à son ventre. You’re poison running through my veins. Elle se redresse ensuite, sa main qui tient sa baguette se libère de celle de Dionysos et elle la pointe sur le sol, en murmurant une formule, sans quitter des yeux son cousin, avant d’en murmurer trois autres d’affiler, sa baguette pointer sur les ruines de l’ancienne demeure des Harlowe. Quelques minutes plus tard, l’endroit est changé, totalement, elle a crée une forêt dans un appartement. La Déesse de la nature appelait son élément, quoi de plus normal. L’herbe a remplacé le sol, les murs ne sont plus là et à la place ont poussés d’énormes arbres, et le toit n’existe plus et laisse entrevoir le ciel noir de la nuit. Lentement elle fit marcher le jeune homme, le plaquant sans douceur contre le tronc épais d’un arbre et glisse l’une de ses jambes entre les siennes, ses lèvres revenant aux siennes, les frôlant encore et encore, et les yeux de Dionysos ont la couleur de cette forêt. I want to taste you but your lips are venemous poison. | |
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InvitéInvité
Ven 14 Mai - 8:35 |
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| La mort peut être partout, dans un bouton de rose, dans les feuilles d'un arbre, dans un éclat de rire, sur des lèvres rouges. Attendant là d'être saisie, d'être donnée, cachée à ceux qui n'y croient pas, et apparente, brillante, éblouissante pour ceux qui savent la voir. Elle ne se cache même pas la mort, sa grande cape noire s'étale dans chaque ombre à chaque coin sombre d'une rue et dans l'ombre même des rayons du soleil. Depuis le début la mort est semée au coté de la vie, qui ne sait que se faufiler entre ses germes. Des germes de mort partout, et surtout sur les lèvres d'Artémis la belle, la dangereuse, la chasseresse. C'est celle qui sait attirer sa proie par le bout de ses longs cheveux soyeux, par les baisers perdus au coin de ses lèvres, par les rayons de soleil qui se perdent au fond de ses yeux. C'est celle qui attire pour mieux dévorer, enfermer dans son sein et donner la mort à sa proie qui s'est laissée bernée par sa divine beauté. La mort ne se cache même pas sur ses lèvres que Dionysos connait trop bien. Il connait son nom, il connait son âme. Il sait ce qu'elle peut faire, dans un baiser l'assassiner, et elle sait que ce baiser qu'elle lui donnerait, serait celui de sa fin à elle aussi. Une force si intense qui unit deux personnes qui se croient des dieux, ne peut qu'être celle de se détruire, dans le plus bel acte d'amour. Amour? Foutaises. I want you to be crazy cause you're stupid when you're sane. « Tu ne vas quand même pas me tuer avec ce bout de bois ? Allons, ce n’est pas toi, osez me faire ça. Ce serait me ridiculiser, Dionysos. » Petit rictus. Ils se connaissent trop bien que c'en serait presque trop prévisible, et presque lassant. Dionysos savait bien qu'être à égalité avec deux pistolets chargés pointés l'un sur l'autre, ce ne serait surement pas du tout excitant, pas assez digne d'eux. Tous les coups sont permis. Et pourquoi se tuer avec deux vulgaires bouts de bois quand ceux-ci sont l'élément même dont leurs cœurs et leurs âmes sont faits? Autant se tuer d'âme à âme et de cœur à cœur dans le corps à corps dément de la danse des guerriers. Là où l'amour et la mort ne saurait que parfaitement se marier. Ce corps à cœur ne s'achève pas quand on achève la danse. Le combat, la guerre non plus. C'est une lutte perpétuelle entre eux qui ne saurait que s'achever dans le sang et dans les flammes d'une forêt qu'ils auraient eux-même brûlée, et toute la ville et toute la terre avec s'il le faut. Et il le faut. Tout brûler, tout détruire. Détruire arracher ce lien qui depuis trop longtemps les relie et ne fait que les attirer l'un à l'autre pour brûler de s'aimer de l'amour violent, trop violent pour qu'il puisse exister. Détruire, détruire cet amour qui les attache l'un à l'autre, le détruire en détruisant l'autre. Car ce lien s'ils ont essayé de le faire taire, de le glacer dans la nuit polaire de la distance et du silence étouffant qu'ils se sont infligés, il a subsisté, il les a rappelés l'un à l'autre, rappelés à se cogner l'un à l'autre, à se casser en mille morceaux, à se déchirer, à se démembrer s'il le faut. A le faire dans un baiser. A s'arracher les lèvres dans un baiser, à faire couler le venin dans un baiser. « Qui te dis que je n’ai pas fais coulé l’un de mes poisons entre tes lèvres ? » Il le sait déjà, il sent déjà ses sens s'engourdir un peu. Mais c'est l'ivresse que tu lui a donné, l'ivresse de ton propre sang, de ce venin qui coule dans tes veines et sur tes lèvres, qui te tue à petit feu, que tu lui fait partager, qu'il te fait partager. Ce venin tu l'aimes aussi, c'est celui qui te consumes de l'intérieur, alors c'est la meilleure façon de tuer quelqu'un, ton pire ennemi, celui qu'il ne faut pas que tuer, mais déchirer, brûler de l'intérieur. « Et qu’il coule déjà dans tes veines, cherchant à atteindre ton cœur ? » Il a déjà atteint le cœur, cela se voit dans le sang qu'Artémis fait couler de sa griffe, féline animale, qui le grifferait tout entier. Dionysos n'a peut-être pas autant de griffe, mais ses crocs sauraient la mordre tout autant qu'une main griffue, les crocs venimeux d'un serpent. Le félin serpent s'en vient se frayer un chemin jusqu'à la goutte de sang, dont elle s'abreuve. « J'espère que tu m'en as laissé une goutte. » Will there be enough water, when my ship comes in? C'est un poison délicieux, la mort dans un alcool enivrant, dans le vin et le raisin rouge, c'est la plus belle mort que pourrait espérer le dieu de l'ivresse, le dieu de la folie, des excès, des orgies. Mourir en la vidant de son sang, de son venin, mourir en se vidant de son sang, de son venin. Dans une forêt la vie et la mort. Une forêt dans la maison, la nature qui reprend ses droits où on l'a assassiné. La vie sur la mort, la mort dans la vie. Car chaque battement de cœur suspendu c'est un instant de mort, où la mort peut se cacher, si le cœur ne bat pas à nouveau. Chaque battement c'est un risque. Les racines qui poussent et qui lentement détruisent le bois mort et les tissus morts et les murs morts de la maison morte, c'est un peu de mort qu'on donne pour trouver la vie. Chaque ombre qui se dresse sous les grands arbres, sous les feuilles c'est un recoin, c'est une cachette parfaite pour l'ombre sombre de la mort. Mais elle n'a pas même besoin de se cacher, car Artémis et Dionysos savent bien que la forêt sait enserrer ses visiteurs pour ne plus jamais les en laisser ressortir et les y étouffer entre ses griffes. Ils le savent car ils s'y sont eux-même perdus, prisonniers de ce qu'ils ont ainsi appris à connaître et aimer. Ils savent où se cachent les plantes et les poisons, les animaux et les monstres. S'ils connaissent trop bien les forêts comment pourraient-il se surprendre? Dionysos sent que dans la magie sombre occulte et sauvage d'une forêt se cache des choses imprévisibles qu'il ne peut que brûler de voir apparaître enfin à la lumière de la lune. Les corps de l'homme et de la femme qui jouent aux dieux dans la nature ne se sont toujours pas séparés, et se rapproche encore plus qu'il n'était possible. C'est à Dionysos un appel, un cri à l'excès, à l'orgie que de sentir la jambe d'Artémis entre les siennes. Il ne sait que trop se laisser s'enivrer. Au diable la retenue. Mais céder, c'est ce qu'elle veut. Céder c'est signer sa mort. « Tu veux me rendre plus fou encore que je ne le suis déjà? Je ne demande que ça. » Elle l'a sous son emprise, dans ses yeux terriblement lumineux et sombres à la fois qui n'appellent qu'à se faire dévorer. Prisonnier d'elle et de ses charmes il la laissera faire ce qu'elle veut de lui, le tuer peut-être si elle le veut, mais qu'elle n'oublie pas qu'il peut la tuer aussi du venin qui coule sur ses lèvres. Lèvres à lèvres il partage le baiser de la mort, ce baiser qu'elle n'a pas voulu lui donner tout à l'heure, et qu'il n'arrache que dans son souffle. Il en veut plus plus encore, et elle est la seule maitresse de son désir. Dans ses filets. Prisonnier. Pauvre pécheur qui a regardé la vierge déesse et qui se fera dévorer par ses loups, ou par ses propres crocs. S'échapper de cette emprise il faut essayer. Mais c'est si bon que d'être prisonnier de ses yeux, de son corps, de sa peau, de son sang, de son venin. Ivre d'elle. Il faut qu'il soit plus fou encore pour la séparer de lui dans un effort surhumain contre le lien, l'aimant qui les collent l'un à l'autre. Il parvient à la repousser, avec toute la force de ses muscles et de son âme en la jetant sans douceur contre le moelleux matelas du sol où court l'herbe. Mais criant déjà d'être trop éloigné son corps se ramène à elle, se jette sur elle et la cloue au sol. Sans la dévorer ni la déchirer il contemple le toucher de sa peau, la sensation de leurs peaux l'une contre l'autre, cette peau qu'il voudrait déchirer pour arracher tout ce qui se cache au dessous. « Assez des paroles, d'un poison à l'effet lent, de la belle forêt, de la perfection. Nous valons bien plus et bien moins que ça. » It's been so long. « Il faut foutre le feu à tout ça. » I've been putting out fire with gasoline. Il arrache ses lèvres, il arrache de ses crocs sur ses lèvres un peu de sang. Il prend ce vulgaire bout de bois qu'est sa baguette et le pointe sur une fleur à coté d'eux, qui d'un murmure prend feu. Et le feu sur les lèvres de Dionysos vient embrasser et mordre la peau si douce d'Artémis. Au diable la douceur, au diable le froid. On brûlera tout. Et on sera heureux de tout brûler. Et dans le feu de la brûler. Il en a brûlé des années et des années de faire à nouveau brûler la flamme de l'inacceptable, de ce qui dérange de l'inceste de leurs corps l'un sur l'autre. Ses mains en viennent au bas du dos d'Artémis, et il se colle plus encore à elle. Tu vas brûler. | |
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InvitéInvité
Mer 4 Aoû - 18:15 |
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| Elle veut l’empoisonner, le tuer, lentement. Elle veut faire couler son venin dans ses veines, veut s’infiltrer dans tout son corps, pour que chaque parcelle de son corps crie le besoin d’Artémis. C’est une erreur de se retrouver là, de se revoir, mais on lui a demandé d’avoir Dionysos dans ses filets, d’avoir la présence de cet homme à ses côtés. Conneries. Artémis l’a toujours eu. Depuis toute petite, c’était juste qu’il y avait eu un temps de séparation. Mais maintenant il n’était plus et c’est dans une étreinte parfaite que les deux corps se sont retrouvés, que ces réincarnations des Dieux laissaient libre court à leur aliénation. Love is dangerous for you tiny heart. Et même dans le sang qui coule, dans les plaies ouvertes, il y a comme un liquide acide qui coule et qui brûle la peau. C’est le venin de la belle, même si ce n’est pas ce genre de venin qu’elle voulait voir ou ressentir. Elle déteste ça, se sent trahit par son propre corps. Elle ne veut pas se retrouver à genoux, à pleurer, à se sentir électrifié de tout son corps, soumise. Jamais. Artétmis, cette magnifique chasseresse, se relèvera toujours, fière, prête à frapper. Don’t mean I love you. « J'espère que tu m'en as laissé une goutte. » Elle rit, d’un ricanement léger, avant de laisser un sourire planer sur ses lèvres. Etrange sourit. Non, elle ne lui laisserait rien, le viderait de son sang, lui prendrait tout. Et il ne serait qu’une enveloppe corporelle errante ensuite, elle en ferait ce qu’elle voudra. L’avoir, encore et encore. C’est une lutte sans fin, mais elle sait maîtriser son désir, et c’est ce désir qui le perdra. Oh dieu de l’ivresse, c’est ce qui te fait qui te perdra. Tu commence à le comprendre, mais tu ne montre rien face à elle. Et elle, sous ses couches de mascara, elle t’emprisonne.
« Tu veux me rendre plus fou encore que je ne le suis déjà? Je ne demande que ça. » Tu n’as pas peur, Dionysos ? Elle est à deux doigts de te rendre dingue. Quand sa langue parcourt la peau nue de ta gorge, que ses crocs ne demandent qu’à être plantés dans cette chair, et que ses lèvres emprisonnent ta peau. Artémis marque son cou. A elle. Et il la repousse, la laisse tomber contre le sol de l’étrange forêt. Sans douceur. Mais ça, ce n’est plus au programme depuis bien longtemps. Cependant, ça lui va. Tout lui va du moment que ça vient de son cousin, de cet homme qu’elle haït et aime tant à la fois. Et lorsque son corps revient au sien, elle sourit, discrètement, mais fièrement. Ses mains retracent déjà les lignes de son dos, ses ongles griffant le tissu comme s’ils essayaient de le déchirer. « Assez des paroles, d'un poison à l'effet lent, de la belle forêt, de la perfection. Nous valons bien plus et bien moins que ça. » Nous ne valons rien. Et nous valons tout. Nous, pauvres mortels dont le cerveau et l’âme alignés se prennent pour des dieux. « Il faut foutre le feu à tout ça. » Un long frisson parcourt l’échine de la belle brune, tout à fait d’accord avec Dionysos. Et lorsque ses yeux se plongent dans les siens, identiques, elle laisse un léger rire un peu hystérique traverser la barrière de ses lèvres. Sa tête se penche en arrière, offrant sa gorge à ce Dieu, alors que ses longs cheveux bruns rampent sur l’herbe comme les racines des arbres. Et il met le feu à cette fleur. Innocente. Elle ne résiste pas à ses mains dans son dos, qui le colle à lui, à ses lèvres qui la dévorent. Ses lèvres rougeoyantes par le sang viennent se poser contre ses lèvres, leur offrant un goût amer et chaud. Puis elle murmure tout contre. « S’il faut faire brûler la sorcière, tu l’accompagnes. » Ses doigts s’accrochent à son haut, qu’elle lui retire lentement avant de le jeter plus loin. Elle pointe sa baguette dessus et le fait brûler. Un sourire dessine ses lèvres. Une peste cette Artémis, mais qu’est ce qu’elle aime ça. Et déjà ses lèvres s’attaquent à son torse, y déposant une multitude de baisers, et surtout de mordillement. Mordre jusqu’à ce que la peau rougisse, marque. Tu es à moi. C’est écrit.
Alors que ses ongles glissent dans son dos, son corps se colle tout contre celui de son cousin, ses lèvres se posent sur son cou. On brûlera ensemble, ou rien du tout. Et le feu gagne du terrain, le t-shirt est totalement consumé, alors que l’herbe commence doucement elle aussi à prendre feu. De l’extérieur les personnes qui passent sont inquiètes, pourquoi cette maison brûle de l’intérieur ? Il y a-t-il des gens ? Mais les premiers intéressés s’en fichaient éperdument. Dans leur forêt en feu, rien ne semblait les atteindre. Les Dieux sont en sûreté là où ils sont. Et même si Artémis touche de son poison le fier Dionysos, il n’ont rien à craindre de leur élément naturel.
- c'est méga-over-pitoyable, je suis désolée- | |
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InvitéInvité
Mer 11 Aoû - 12:22 |
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| Au feu, au feu! Devraient crier les pauvres mortels prisonniers de l'incendie. Mais seuls ceux qui sont dehors bien au frais prendront le temps de s'arrêter, de s'horrifier, et peut-être d'appeler les pompiers. Mais ce ne sont pas des mortels, les deux amants qui s'aiment et se brûlent dans la forêt en feu. Ils se prennent pour des Dieux, et leurs âmes n'ont que faire du risque dans lequel ils plongent leurs corps. Car si leurs corps brûlent, c'est simplement pour répéter ce qu'ont depuis longtemps fait leurs esprits. Il est des feux qui brûlent de l'intérieur, et consument lentement, faisant se déliter lentement les cendres de ce cœur. C'est un feu que Dionysos a senti en lui depuis longtemps très longtemps, qu'il a essayé de taire, d'oublier quand le bûcher sur lequel il brûle, la belle Artémis, n'était pas là. Mais en son absence, on ne peut même le glacer, le cœur reste de braise et chauffe, échauffe les muscles le corps et l'âme toute entière de ne pouvoir brûler complètement. La flamme des amoureux, ce n'est jamais si heureux qu'on le croit, les oiseaux ne chantent pas dans le cœur de Dionysos quand il pense aux yeux d'Artémis, non les oiseaux sont carbonisés. Peut-être n'est-ce qu'elle, peut-être n'y a t'il qu'eux pour qui la passion est une flamme dévorante, un lion affamé, une bête fauve qui n'aspire qu'à la destruction. Comment en est-on arrivé là? A tant de haine dans l'amour? A un incendie si grand qu'il pourrait brûler toute la forêt ou toute la ville? Qu'est-ce qui a fait que ces deux âmes se soient piqués l'une à l'autre? Ce n'est pas un hasard peut-être, c'était écrit peut-être, les dieux l'ont voulu peut-être. Ou alors cela s'est simplement fait, on a oublié d'éteindre un mégot de cigarette et c'est toute la forêt qui a fini par brûler. C'est un désastre, mais la faute en est à quelqu'un qui ne peut se l'avouer. C'est la faute de la famille Harlowe. Ils n'auraient pas du présenter l'un à l'autre ces deux enfants, ces deux cousins, qui n'aurait pas dû être une famille si grande, si fière, si hautaine, qu'on n'avait qu'une seule envie c'était de la brûler de l'intérieur. Et c'est ainsi qu'à germé, puis grandi le feu secrètement dévorant entre Artémis et Dionysos. C'est pour les autres que cette flamme est insupportable, pour les passants qui ont peur de voir leur maison brûler elle aussi, pour les parents qui ont peur de voir le déshonneur jeté sur leur famille par ces enfants indignes d'être parmi les grands de leur monde. Mais eux, les deux enfants sur le bucher, ils n'en ont que faire. Tout ce qui compte, c'est de brûler, et de dévorer la chair ainsi cuite. C'est un met délicieux que cette Artémis qui a brûlé toute ces années, qui a été conservée dans le froid russe, sans pouvoir y être congelée pourtant. Dionysos aussi doit avoir un goût délicieux, comme un chamallow grillé, qui semblait ramolli mais qui se durcit violemment sous la flamme ravivée. Alors dévorons-nous, soyons cannibales, n'en ayons pas peur. Un feu si puissant, si terrifiant ne peut vivre que pour brûler complètement. Il est insupportable de le laisser seul, de ne pas être l'un l'autre à coté pour brûler ensemble. Non il faut se brûler chacun, se coller à l'autre pour qu'il sente la chaleur de son corps, qu'il brûle la peau le corps, qu'il le dévore, pour qu'on puisse se détruire par le feu qui brûle dans les veines. « S’il faut faire brûler la sorcière, tu l’accompagnes. » « J'allume le bûcher et je m'y jette avec elle. Je suis aussi coupable que la sorcière. » Le bûcher est bien allumé, et la sorcière Artémis arrache à Dionysos son haut qu'elle jette au bûcher, première partie si proche de lui qui se consume en flamme. Le feu se rapproche, attention les tourtereaux, il faut que vous courriez si vous ne voulez pas périr dans les flammes. Mais nous voulons périr dans les flammes. Mourir en donnant l'amour et peut-être la vie. Une vie impossible, à cause du sang qu'on partage, une vie de mort. Mais la mort semble impossible encore. Si l'on se consume, il n'est pourtant pas encore en tant de se tuer. « Nous n'allons quand même pas nous tuer simplement parce que nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps. » Murmure-t'il à son oreille. « On peut faire tellement mieux. » Il se penche encore plus, et sa voix, tel le murmure assourdissant du diable sur la terre crie dans la forêt, sans bruit. « On peut faire tellement pire. » Il relève sa tête, et c'est un sourire machiavélique qui s'étire sur ses lèvres. A cet instant enfin, il arrache ses vêtements, ses sous-vêtements pour la violer, la déchirer, la dévorer. Mais elle vivra, elle ne mourra pas ce soir. Il ne veut pas la tuer. Il veut la voir essayer de vivre un peu déchirée, un peu meurtrie. Pourtant, il sait bien que c'est une douleur qui ne la touchera pas, ou peut-être un peu, dans l'envie de lui rendre la pareille. Il pousse un cri, qui se transforme en rire, résonnant contre les flammes et le bois carbonisé. Comme des enfants qui se roulent dans l'herbe, sauf que l'herbe est en feu, Dionysos se retourne sur le dos, entrainant Artémis au dessus de lui. « A ton tour de me faire du mal. » Du mal, du mal, faire du mal, faire le mal sans pourtant pouvoir se tuer. C'est tellement plus drôle. Ca fait mal, mais on ne peut se résoudre à se tuer, à tout arrêter, à arrêter le jeu. Et pourtant le feu brûle toujours autour, risquant de les dévorer à tout instant. Il faudrait partir ou s'en protéger. Mais il semble un instant que le feu n'ose pas brûler les dieux qui l'ont invoqué. | |
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InvitéInvité
Mar 2 Nov - 21:58 |
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| Tout peut brûler. Le feu. La chaleur. L’éclat rougeoyant. La brûlure. Que tout le monde repère les flammes au dehors, qu’on crie, qu’on s’agite… tant pis. Le plus important c’est qu’ici, dans cette forêt attaquée par le feu dévastateur des Dieux, deux âmes se sont retrouvées. On peut parler de deux corps, certainement, deux personnes, mais surtout deux âmes, deux résurrections. Artémis lève son regard vers Dionysos, la bacchanale des flammes marquant son visage, et elle le met à l’épreuve. S’il faut, de ses flèches le tuer, ça reviendrait à s’en tirer une droit dans le cœur. Car Dionysos marque Artémis, comme Artémis marque Dionysos. Un baiser sur le coin des lèvres et un sourire de dément. Si on leur demande d’où lui vient une telle ivresse, la jeune femme répondrait avec un sourire qu’elle connaît un jeune Dieu, qu’elle le tient entre ses doigts, fermement, rien qu’à elle. Qu’il va payer l’abandon. Ce feu qui brûle tout, qui dévaste tout, qui noircit tout, est la colère qui gronde au fond d’eux. Mais il est aussi l’amour. On est loin de ce que tout le monde pense sur ce sujet. Ici l’amour est certes passionné, actionné par une certaine rancœur, guidé aveuglement par l’esprit dingue. Est-ce que tu m’aimes ? Un rire de petite fille, et pourtant Artémis est grande maintenant. Mais ça n’a pas changé, depuis toujours, depuis la nuit des temps, elle et son amant… Ils ne sont pas fous. Et même si c’est chair contre chair, face à face, chasseresse et ivresse, ce n’est pas œil pour œil. Après tout, ce n’est qu’un jeu, et qu’est ce que c’est bon de jouer, hein Dionysos ? Alors pourquoi avoir arrêté le jeu pendant ces longues années ? Indirectement, c’est toi qui a forgé la jolie Artémis, la fragile Artémis. L’esprit torturé, à la porté du premier venu, son entraînement avec ce russe, ces viols, et ses pensées tournées vers lui. Dionysos. Ca tourne, ça la rend folle, ça la brûle de l’intérieur comme ce feu qui les entours, ça fragilise encore plus son esprit, ça la rend ivre. Il est son Doppelganger. C’est leurs morts assurées. Just gonna stand there and watch me burn, but that’s alright because I like the way it hurts. On va brûler. Tout. Toi et moi. Les autres aussi. Artémis s’en fiche alors, elle n’attend que ça. Que le feu la consume, lentement. Pour renaître encore et encore, comme des Phénix, comme des Dieux. Je t’aime. Une voix d’enfant, une promesse. Foutaises. On n’aime pas, on se consume, corps à corps « J'allume le bûcher et je m'y jette avec elle. Je suis aussi coupable que la sorcière. » Oui, ils sont tout les deux coupables. Mais il n’y pas qu’eux, il y a aussi la famille Harlowe, avec leurs manières, leurs idées étranges. Papa, toi qui me voulais tant liée à mon cousin, ça va comme ça ? Just gonna stand there and hear me cry, but that’s alright because I love the way you lie. Ils ne leur restaient plus qu’à pactiser avec la mort, à engendrer du mortel, comme ils l’ont toujours fais. Et les flammes gagnent du terrain, lentement, elles lèchent avidement le sol, le haut de Dionysos qui se consume, et se rapproche des deux Dieux couchés par terre. Et les lèvres de son cousin s’approchent de son oreille, et il murmure : « Nous n'allons quand même pas nous tuer simplement parce que nous ne nous sommes pas vus depuis longtemps. » C’est vrai que ça serait risible, mais Artémis n’a pas le temps de répondre, Dionysos enchaîne déjà. « On peut faire tellement mieux. » Et un sourire un peu fou dessine son visage lorsqu’il se redresse. « On peut faire tellement pire. » Et il arrache les vêtements de la belle chasseresse qui ne sourcille même pas. Non, c’est plutôt un sourire terrible qui dessine ses lèvres, alors que ses habits se consument avec ceux de son cousin. Il veut lui faire du mal ? C’est tellement bon. Un sourire de folie sur les lèvres, et voilà qu’Artémis courbe légèrement son corps, et qu’un rire s’échappe de ses lèvres. Un rire dément. Comme dans une réplique grotesque d’un dessin animé moldu, ils tournent dans l’herbe et Artémis se retrouve au-dessus du Dieu de l’ivresse, le surplombant de tout son corps. « A ton tour de me faire du mal. » Un éclat diabolique dans les yeux et la chaleur juste à côté de leurs corps. Dionysos, tu commences à prendre feu. « Du mal ? Moi, je te laisse là. » Et la demoiselle dépose un dernier baiser sanglant sur les lèvres de son cousin avant de se redresser. Elle prend sa baguette, lance un sort et un léopard argenté bondit au-dessus du corps de Dionysos, faisant barrière contre les flammes, alors qu’Artémis prend lentement sa forme d’animagi. Et bientôt, un husky aux yeux étonnement bleu s’éloigne des flammes, s’éloignant de cet appartement, s’éloignant de la mort pour mieux jouer. Un aboiement au loin, pour rappeler à Dionysos qu’elle est là, elle l’attend de toute façon, il lui reste une dernière mission à accomplir avant la fin. I know I’m a liar, If she ever tries to fuckin’ leave again, I’m a tie her to the bed and set this house on fire. | |
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InvitéInvité
Sam 20 Nov - 22:43 |
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| This fire is out of control, i’m gonna burn this city, burn this city. Arrêter le jeu ? Arrêter le feu et tout éteindre ? Dionysos ne peut s’y résoudre. Quelle idée, quelle idée que celle-ci peut lui passer par la tête. Non, Artémis et Dionysos c’est pour toujours, cet amour de destruction, ce mal, ce mal qu’on se fera pour se sentir vivant. Jusqu’au pire. Au pire. Se violer sauvagement, se déchirer sauvagement, se dévorer sauvagement. Ils ne savent pas pourquoi ils font cela. Leurs instincts de dieux. Ou leurs instants d’animaux. Ces dieux qui sont des animaux. Artémis, déesse de la chasse, déesse de l’enfance et de la vie sauvage, farouche et qu’on ne peut dompter telle un fauve. Dionysos dieu étrange, dieu étranger, dieu de l’autre, dieu de cet autre qu’on a en nous, de cette folie qui peut nous détruire. C’est le dieu de l’orgiasme, des Bacchantes et des Ménades, de ces femmes qui partaient chasser sauvagement dans la nature et dévoraient cru leur gibier. Ce dieu de la limite et de l’excès. Dieu dangereux. Il avait l’air pourtant si doux. Petit garçon perdu. Ou petit dieu au nez rougi par l’alcool, à l’air jovial. Il est imprévisible, il est étrange. Car c’est le dieu de l’étrangeté même. Prends garde, petite Artémis, ne te croit pas la seule à être sauvage. Et tu voles pourtant, assurée sur tes petits pieds légers de t’en tirer. Tu as peut-être gagné, vous vous êtes peut-être laissés là aujourd’hui, vous vous quittez déjà, mais la bataille n’est pas finie. Vous ne pourrez vous en passer longtemps. De l’affrontement, du feu, du sang et des baisers. De ce sentiment d’être des dieux, un instant. D’être autre. D’avoir dépassé ce monde bien laid. Les dieux c’est mieux. Alors on se sépare. Et on doit se promettre de se revoir, car on aime tellement se faire du mal. « Du mal ? Moi, je te laisse là. » Du mal et un peu de bien. Elle lève sa baguette et fait apparaitre son patronus, sublime léopard argenté. Le léopard enneigé ainsi peut le protéger des flammes, de leur morsure. Mais elle n’est pas la seule à savoir faire ça. Et bien qu’un peu étourdi par la beauté de cette apparition, il brandit lui aussi sa baguette, et murmure l’incantation qui au côté du léopard fait apparaitre un ours à lunettes, pataud mais imposant. Les deux fantômes argentés pourraient se battre, mais du bout des baguettes ils se jouent du mal que se font leurs propriétaires et se frottent l’un contre l’autre. Mais Artémis s’enfuit déjà, et son patronus avec elle. Elle change de forme, encore une fois, s’enfuit, se défile, lui passe entre les doigts. Un husky, magnifique. Mais c’est un chien quand même. Un chien-loup. Mais cela n’impressionne pas Dionysos, qui accompagné des deux patronus, marche lentement à sa suite, sans craindre les flammes, se croyant encore un dieu. On retourne dehors, dans la lumière de la ville. Dans le monde public, ce monde où on ne peut plus tout brûler. Oh si on brûlera tout. Tout un jour, on ne brûle que de le faire. Elle sera avec lui. Elle qui croit, comme lui, que tout est permis. Il remet ses lunettes de soleil, même s’il n’y a plus de soleil, pour ne pas s’éblouir des flammes qui brûlent dans les yeux de l’autre, pour oublier un peu ces envies d’incendie. Les gens dehors regardent la maison qui a brûlé. La maison assassinée, détruite. Artémis s’échappe furtivement sous sa forme animagus. Dionysos lui non plus ne doit pas se faire remarquer, il tente quelque chose avec sa métamorphomagie inhabituelle, c’est de faire le caméléon, et de passer comme transparent le long des murs, pour rejoindre le petit husky. Il ne peut le faire longtemps, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne soit capable, lui aussi de lui échapper. « T’es pas la seule à faire des trucs étranges. » Il arrive derrière elle, le chien qui a aboyé. Il se souvient enfin. Qu’elle ne l’a pas tué, alors que ses yeux lui criaient de le faire. Il comprend quelque chose. « Tu ne m’as pas tué, on ne s’est pas tué. Pourtant tu étais venue pour ça. Tu veux quoi maintenant ? » Elle pourrait le tuer maintenant, en plein milieu d’une rue presque délaissée. Mais il n’a pas peur. Ils se tueront un jour ou l’autre, de toute façon. | |
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