And Justice For All (part II)

The Ultimate in Vanity
Exploiting Their Supremacy
I Can't Believe the Things You Say

[...]

Nothing Can Save You*

Quel étrange chose ce soir, un calme olympien régnait à Poudlard. Ce n'était pas le garde chasse qui était venu chercher les élèves comme depuis des années mais les professeurs Owens et Bloodworth, et on ne pouvait pas dire que leur faciès grimaçant ait pu inspirer autre chose aux élèves que de se tenir motus et bouches cousues jusqu'à leur arrivée dans la grande salle. Le professeur de Duel et le professeur de Potion avaient supervisés le tout d'un oeil sévère et pendant ce temps, dans la grande salle, sur l'ordre de la Directrice, quelqu'un avait retirer les grandes tables sur lesquelles ont avait coutume de prendre un premier repas convivial et bruyant. Quelle bien étrange idée. Même parmi les professeurs, on chuchotait et on se demandait bien ce que Lady Lilith Grey pouvait bien avoir en tête. Mais elle se tenait là, près de sa chaire, la bouche scellée dans un sourire supérieur presque moqueur. Elle portait un grand habit de velours vert qu'on ne lui avait encore jamais vu mais qui lui allait parfaitement bien, à ceci près qu'il éclipsait le bleu si clair de ses yeux.

A la voir si paisible, on se doutait qu'un grand changement se préparait. On savait déjà d'avance que ce soir si particulier, Poudlard allait accueillir les représentants de Beauxbâtons et de Durmstrang pour le Tournoi des Trois Sorciers et d'ailleurs, en traversant le parc, les élèves se rendraient sans doute compte qu'on y avait fait quelques aménagements et que dans le loin, on entendait comme de drôles de rugissements, sans vraiment pouvoir distinguer quoique ce soit d'autre que des petites flammes qui dansaient dans le loin et plus vaguement encore, des voix qui se beuglaient des ordres de loin en loin.
Enfin, les premiers élèves entrèrent dans la Grande Salle, perplexes mais surtout curieux de voir ce qu'allait leur réserver cette nuit. Les professeurs étaient tous bien à leur place, sauf la Directrice de Gryffondor, Miss Hölderlin, dont la place aux côtés du Directeur de Serpentard avait été laissée vacante. Quant au ciel magique au dessus de leur tête, il miroitait d'une aurore aux teintes crépusculaires si originale qu'on n'aurait jamais soupçonner ça de la part de Lady Grey. Mais ce n'était qu'un détail après tout...

* and justice for all, metallica.

ATTENTION LES DECRETS ANTI-SANG IMPURS NE SONT PAS ENCORE SORTI AU JOUR DE LA RENTREE. VOUS VOUS PREPAREZ DONC A UNE RENTRÉE SCOLAIRE NORMALE

Jusqu’à la descente du Poudlard express, tout c’était passé comme d’habitude. Les calèches tirées par des cheveux invisibles étaient toujours là, ils étaient montés dedans, comme d’habitude. Le château resplendissait toujours de milles feux dans la nuit noire qui était déjà tombée sur le parc de Poudlard. Cependant, Aleksander sentait que cette année allait être particulièrement différente. Il n’avait pas pu ignorer les décrets qui étaient tombés le matin même. Et même si il avait été mis sur la liste des sang pur pour le moment, il savait que cela n’allait pas durer. Les gens qui étaient maintenant au pouvoir étaient les mêmes que ceux qui avaient prit la vie de son père et il doutait légèrement de sa propre sécurité, au sein même de l’école. Oui, ce n’était qu’une question de temps avant que les quart-vélane comme lui soient aussi ajoutés à la liste des créatures devant avoir un propriétaire. Il était déjà fils illégitime, sa mère étant demi-vélane. En clair, il ne savait pas ce qu’il allait advenir de lui. Et si il devait avoir un propriétaire … à qui demanderait-il ça, franchement ? Son frère ? Lui n’avait pas cette épée de Damoclès au dessus de la tête. Non, après la prophétie qui pesait sur eux, c’était légèrement dangereux. Même s’il avait fait preuve de bonne volonté tout l’été.

Oui, le jeune Hallen était littéralement terrorisé et cela n’allait pas aller en s’arrangeant. Quand il franchit le seuil de la Grande Salle, dans les premiers, le ciel magique reflétait parfaitement ses angoisses. Tout allait changer, même ici ! Le jeune homme resta planté dans le passage. C’est vrai, où devait il s’assoir ? Il était tout simplement figé, ne trouvant plus ses marques, incapable de mettre désormais un pied devant l’autre.

Sin entra dans la Grande Salle de sa démarche habituelle de princesse. En plus hautaine encore. Et bien, oui, elle était officiellement au dessus des autres … pour sa dernière année au château, une aubaine ! Cela allait être son moment de gloire … comme de toute façon elle n’en aurait pas donc, son mariage avec Luke n’étant maintenant plus qu’une question de mois, elle ne serait plus libres très longtemps. Mais elle n’allait pas se gâcher la soirée avec ça. Ce soir, c’était la fête. Ne prêtant aucune attention au plafond qui avait une couleur pourtant loin de la normale, elle se dirigea vers la table où se trouvaient déjà Brittany et les trois autres Queens, par chance, toutes sang pur. Heureusement, la jeune Midnight avait encore besoin d’elles. En s’asseyant, elle leur dit d’une voix légèrement supérieure, comme si leur réponse importait peu en somme :

« Salut les filles! Alors passé un bon été ? »

L’une d’entre elles répondit quelque chose, mais la jeune femme était bien absorbée à autre chose. Sin n’en avait rien à faire de ce à quoi elles avaient pu bien passer leur temps de toute manière. Elle cherchait dans la foule quelqu’un des yeux. La place qu’il prendrait aurait une très grande importance pour la suite des évènements. Aleksandar. Elle ne savait toujours pas quel était son nom de famille mais s’il s’asseyait parmi eux tous, les sang purs, ça n’aurait plus beaucoup d’importance, et elle pourrait ainsi procéder à la suite de son plan, à savoir gagner le cœur du jeune homme.

Un peu plus loin, dans le Hall, Une petite silhouette se découpe tranquillement, l'énorme masse rouge-noire de sa chevelure retenue par deux stylets asiatiques, un splendide tailleur en pure soie sur le corp, moulant des courbes indubitablement féminine.

Même si elle reste d'une petite taille exceptionnelle, les 6 mois qu'Elthiriel a apssé outre continent, nous dirions qu'elle a grandit de plusieurs années en six mois. Elle a pris des courbes... Alléchantes d'ailleur, mises en valeur de facon étonnante dans ce vêtement austère.

Mises en valeur par ce regard de flammes fièrements affiché, ce regard de flammes sanglantes annoncant sans préambule la couleur de son inhumanité. Non, elle n'est pas humaine et elle en est fière, c'est évident comme le nez au milieu de la figure.

Autour d'elle, un amoncellement de valises d'origine lointaine de tailles et de formes diverses. Valises qu'elle laisse là, en plan, sans aucun remord, tout en se dirigeant vers la grande salle. Calmement, sans aucune émotion palpable, un glacier sous ce regard de braise, paradoxe ambulant, elle arrive à la rentrée.

Ne vous leurrez pas, Elthiriel a fait ses devoirs. La Phoenix sait exactement le climat et le contexte Anglais. Et c'est l'odeur du sang qui va couler qui la ramène sur l'ile Brittanique, parce que sinon elle ne se serait pas rapprochée de ce lieu qu'elle considère néfaste pour elle.

Mais les oiseaux de la trempe de la prof de Métamorphose se complaisent et s'épanouissent dans le chaos, c'est connu.

Salut les filles! Alors passé un bon été ?

La petite silhouette fière et sauvage passe inapercue derrière celle de l'élève. Mais pas pour longtemps. Droite et altière, comme si elle avait tout droit d'être ici, elle, une créature non humaine sans propriétaire en plus, un léger sourire mauvais aux lèvres vernies d'un rouge sang comme ses yeux, la prof de métamorphose s'avance posément et silencieusement vers sa place qu'elle prends avec la grâce et la légèreté du rapace qu'elle est. Défiant, d'un regard brûlant comme de la glace, quiconque de dire ou d'oser faire quelque chose.

Meghan aurait dût avoir du souci à se faire. Si les née Moldus - ou Sang de Bourbe comme les appeler certain - ne serait certainement pas très apprécier cette année à Poudlard, les Djinns étaient eux aussi à sa plus grande surprise montrait du doigt. Mais Yon avait su comme depuis le premier jour où elle l’avait connu veiller sur elle et s’assuré qu’il ne lui arrive aucun mal en déclarant qu’elle était sa propriété. Les autres Djinns n’avait sûrement pas sa chance mais pas eut l’imprudence de montrait à tous leurs pouvoirs comme elle l’avait fait. Elle repensait aux Djinns qu’elle avait vus au chemin de traverse mais surtout à son petit prince de l’eau dont elle n’avait eu aucune nouvelle de l’été alors qu’elle pénétrait comme les autres élèves dans la grande salle…

Si la plupart des élèves semblaient s’inquiétait du manque de table dans la grande salle, Aleksandar était fidèle à lui-même et ne semblait guère anxieux où quoi que ce fût. Présent dans la grande salle avec les autres il ne tarda pas à croiser le regard d'une jolie blonde alors qu’il semblait déjà la dévorait des yeux. A croire qu’elle le cherchait… Un rictus satisfait apparut sur ses lèvres. Cette année s’annonçait intéressante. De son habituel démarche plein de classe qui détourner toujours quelque regard il alla rejoindre d'autres garçons, prenant bien soin de passer juste devant Sin, au plus près d’elle, la jeune fille pouvant sûrement sentir son souffle sur elle sans toutefois s’arrêter et prenant place plus loin. Il n’aimait pas la simplicité, elle le savait sans doute…

Il allait y avoir à Poudlard cette année un événement qui exister depuis longtemps dans le monde de la magie : le tournoi des trois sorciers ! C’était pour cette raison que Céleste était là et pour aucune autre. Poudlard n’était pas son école, l’Angleterre nullement son pays. Elle ne serait ici que le temps du tournoi, elle désirait une seule chose c’était honoré Beaubaton. D’autres jeunes filles de son écoles avait espoir de ce faire de nouvelle amitié ou de rencontré l’amour. Céleste elle voulait juste faire son devoir. Oh bien sûr elle était ouverte à toute conversation mais en ce premier jour d’école elle était un peu sur ses réserve et en retrait, sans doute car elle ne connaissait encore personne et se préparé d’avance à être traité comme une étrangère, se frottant parfois aux coutumes d’un pays dont elle ne savait que le minimum. Mais elle saurait être ouverte ou du moins elle essaierait…

L'alchimiste avisa les couloirs sombres des cachots. Ses yeux couleur d'émeraude le laissèrent muet un instant, puis finalement il tourna le dos parce qu'il n'avait, après tout, rien à faire ici. Ou tout du moins pas encore. Ses papiers en ordre, ses programmes en main, il attrapa sa baguette et la fourra dans la poche de son long manteau de feutre noir. Il avait dit à Mélisande qu'il se retrouverait à l'étage dès qu'il aurait fini de remettre en ordre la salle de sortilèges. La mort de Rufus Scylence dans la matinée l'avait anéanti. D'une parce qu'il n'aurait jamais cru qu'un aussi grand homme puisse mourir de cette façon alors que Londres avait encore besoin de lui ; secondement car il n'avait rien vu venir. C'est donc un homme froid qui ressortit de son bureau, le regard vitreux et terne. Il ne se sentait pas à l'aise dans ce nouveau climat, et d'ailleurs, il n'avait rien pour être à l'aise en vu de l'ambiance. Rufus avait été plus que le Directeur de Poudlard, un auror ou même un Ministre. Il avait été un ami fidèle, un homme droit, libre. Un grand homme. Et il n'était plus. Ses pas étaient lents dans le sous-sol, et lorsqu'il ressortit pour voir la scène, il ne vu rien qu'un chaos sans nom. Un chaos qui ne ressemblait à rien. Rien n'était vraiment joyeux. Il y avait quelque chose de différent, et si il n'arrivait pas à mettre un mot dessus, ça le dérangeait. Il regarda le plafond sombre avec un sourire pincé. Même le ciel était moche ce soir. À croire que tout devait lui rappeler que le monde allait changer, ce soir. Lorsque l'on avait annoncé Aidev Blake comme partisan du pouvoir de libéralisation et en face, ce cochon de conservateur, il avait juste soupiré, priant pour que ce soit faux, pour que l'on trouve des grands, des vrais. Pas deux chiens se battant pour un os, des pantins tiraient par un gouvernement absent derrière eux. Bancroft et Blake ne méritaient pas la place. Personne ici ne la méritait plus que Scylence. Abaddon alla s'asseoir à sa chaise, remarquant à ses côtés le manque d'une personne. Il resta totalement impassible pourtant. Ses yeux fixèrent le ciel un instant, puis redescendit sur la masse qui arrivait. Oui, maintenant il en était sûr. Quelque chose avait changé. Mais quoi exactement, il l'ignorait pour l'instant.

Une bien triste rentrée s'il en était. La mort de Rufus Scylence les avait tous laissé sous le choc, un peu perdus, un peu désemparés alors que pourtant la rentrée c'était annoncé sans ombre aucune. C'est donc un peu dépité que le professeur Maestriani traversait le parc. Le nez en l'air, l'air rêveur comme toujours. Il passa par les parterres de fleurs et se fit la réflexion qu'il n'avait jamais remarqué qu'il n'y avait là que des roses rouges mais après tout, il se savait distrait. Il avait parfaitement pu manquer le moment où la directrice annonçait sa nouvelle lubie des roses rouges et son intentions de faire du petit coin de plussoyance qu'étaient les parterres de fleurs, un banal jardin monochrome. Peut-être que si le coeur lui en disait, il irait peindre ces fleurs vaniteuses une nuit, avec quelques tubes de gouache. Pour l'heure il fallait se rendre à la cérémonie des répartitions. C'était toujours l'occasion de rire un peu et de voir des nouvelles têtes. De donner des surnoms idiots aux élèves qui ne les entendraient jamais ou du moins ne s'y reconnaitraient pas. Ainsi il allait retrouver se grand benêt de "i", le boucher, buffy, sans oublier le balais et la bouche. Pourtant, quelque chose lui fit dévier du chemin qui menait à la grande salle. Ses doigts jouaient dans sa poche, faisant tourner sa craie, et comme il arrivait près de l'entrée, il se mit à griffonner sur le mur de vieilles pierres, quelque chose qui ressemblait à une porte. Il entra, et se retrouva directement au septième étage devant la porte du bureau de la directrice. Là il demanda:

« Ma chère savez-vous pourquoi un corbeau ressemble à un bureau? »

Et comme toutes les autres portes, la porte du bureau de la directrice se trouva bien en peine de répondre à cette question et en béa d'embarras. Dante sourit.

« Cela ne fait rien ma chère, vous aurez tout le temps d'y repenser pour notre prochaine rencontre. Passez une bonne soirée. »

Et sans autre forme de procès, il entra dans le bureau pour récupérer une poignée d'origamis que la directrice lui avait confisqué le matin même. Il ouvrit le premier tiroir du bureau, persuadé qu'elle n'aurait pas été chercher une cachette plus élaborée, et les petits insectes de papier se mirent à grouiller. Ce n'était pas juste des origamis, c'était ses pense-bêtes. De petites notes qu'il se laissait sur des post-it et qu'il pliait pour passer le temps. Mais la directrice Grey n'y avait jamais rien compris, elle ne voyait là qu'un passe temps idiot et envahissant. Il fallait dire que dans le bureau de Dante Maestriani, les petits insectes de papier faisaient légion. Or le matin même, une sauterelle avait atterri dans le café de la directrice, qui avait alors pris des mesures radicales.
Dante ramassa une poignée, puis deux, puis trois de ses insectes en origami et comme il considérait de sortir avant de se faire pincée en flagrant délit de vol (ou pas loin) il stoppa net devant le choixpeau magique qui attendait dans sa vitrine alors que ç'aurait dû être le grand soir pour lui. Se pouvait-il que la Grey se fasse déjà gâteuse à son âge?

Machinalement, il prit le choixpeau, il enfourna ses origamis et le coiffa pour aller à la grande salle.

« Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit, voilà une tête bien remplie! »
« Et un chapeau aussi! »
« C'est que ça chatouille. », fit remarquer le choixpeau comme ils entraient dans la grande salle.

Dante leva un sourcil. La Directrice avait telle décidé de faire de la grande salle une piste de danse? Qu'avait-elle fait des tables? Et qu'est-ce que c'était que cette affreuse soupe violette qui tournait au dessus de leur tête? Dante haussa les épaules et dira une chaise devant le pupitre de la Directrice pour poser le choixpeau avant d'aller s'assoir près d'Abaddon qui faisait grise mine. Mais pour une fois, le bon professeur Maestriani n'essaya pas de rompre la morosité, il se contenta d'observer que la directrice de Gryffondor faisait l'école buissonnière ce qui ne lui ressemblait pas.

- Pff!

Alors, c’était ça la grande et majestueuse École de Sorcellerie de Poudlard. Apparemment, on fit plusieurs changements depuis les années scolaires de Poppy Abbot. Les Directeurs avaient franchement tourné le tout à la dérision. La politique devait certainement s’en mêler. Effectivement, tout était nul ! Les adultes semblaient tous sortis d’outre tombe comme s’ils étaient des zombies. Probablement mettrons-nous bientôt les tables, car actuellement quelques chanceux pouvaient être assis confortablement. Puis, à en regarder les regards, Anna savait parfaitement que ce devait être ces foutus Sang-Purs à la tête déformée par l’arrogance. Encore eux ! La jeune fille allait-elle devoir les traîner toute l’année ? On ne l’espérait pas, car l’ennui, la morosité arriverait rapidement.

Anna avait soupiré, car debout dans le coin droit de cette Grande pièce au plafond étrangement violet – qui devait certainement être ensorcelé – la jeune fille s’ennuyait, trouvait son excitation estivale de trop maintenant. Elle ressentit subitement une mélancolie. Celle-ci la submergea plus Anna songea à ce souvenir heureux, mais totalement faux. La traversée du lac avait été géniale pourtant. Toutefois, de la manière dont on l’avait pointé du doigt, l’ayant désigné de Sang-Mêlée … Cet irrespect la consterna. Non pire; cette discrimination. Sa mère lui avait raconté le fait des quatre maisons de Poudlard se reliant aux quatre Fondateurs de l’école des siècles auparavant.

* Probablement qu’il y a plusieurs années, un directeur trouva ceci démodé. *

Toutefois, Anna s’était imaginé de nombreuses fois dans l’une de ses demeures si on me permet l’expression. Un jour c’était Poufsouffle, l’autre Serpentard puis, venait Serdaigle et, enfin, Gryffondor celle où était sa mère. Anna aurait été si fière de suivre ses traces. Malheureusement, rien ne se produisit. Son regard bleu ciel passa brusquement au niveau de la table des professeurs. La jeune fille scruta tous les adultes intensément. Tous avaient une tête à faire peur. Les Sorciers étaient-ils tous laids où ceci était tout simplement un mauvais échantillon ? Seule la femme en le centre de la table était belle voir éblouissante. Toutefois, Anna frissonna de peur … Mais peut-être un petit courant d’air passa tout près à cet exact moment. La Directrice avait un air sévère. Mais où la jeune fille était-elle tombée ?

Cependant, Anna ne put pas y songer plus longtemps. Deux filles de son âge lisaient le journal tout près de sa position. La jeune blonde tourna alors la tête faisant voleter sa chevelure blonde. On disait que le Ministre de la Magie avait été trouvé inanimé dans son bureau le matin même. De suite, le cœur d’Anna se serra. La peur des années précédentes lui revint au centuple. Malheureusement, là, elle ne pouvait pas demander de l’aide à ses parents. Une lettre serait de mise … Selon sa mère, il y avait une Volière emplie de hiboux à Poudlard.

- J’espère que ce n’est pas le début d’une autre année comme les précédentes.

Parlant plus fort qu’un chuchotement, Anna vit les deux filles hocher candidement de la tête. Puis, notre concernée retourna son regard vers l’avant non réellement rassurée d’être en les murs de Poudlard dorénavant malgré que quelques heures plutôt elle y avait très hâte. La mélancolie revint et baissant la tête, Anna ferma la bouche tentant de ne pas émettre quelques stupides larmes.

Andreas n’était jamais allé à Poudlard. Durmstrang avait toujours été son école, et malgré le fait que le château en imposait dès la descente du Poudlard express, Andreas ne pouvait que lui trouver des défauts. Son chez-lui commençait à lui manquer plus que de raison depuis ces deux mois qu’il avait déjà passé sur le sol anglais. Mais la perspective du Tournoi des Trois Sorcier lui donnait un objectif à tenir, un but dans l’avenir. Et le jeune homme avait toutes les raisons d’y croire, maintenant qu’il avait rencontré Harper, l’espoir qu’il avait d’être débarrasser de sa malédiction lui ouvrait des perspectives pour le futur. Il voulait participer au Tournoi et le gagner, pour la gloire qui aurait déjà dû être sienne au fil des années que la fée Lucy lui avait volé. Cela devait être sa revanche sur la vie. Il marcha donc jusqu’au calèches tirées par des Sombrals qu’il pouvait naturellement voir à cause de ses nombreux crimes. Le jeune Prince trouvait ce moyen de transport particulièrement grossier. Mais c’était tout ce qu’il semblait y avoir de disponible, alors il ferait avec. Le jeune Nielsen descendit ensuite d’un pas altier comme en pays conquis, se dirigeant vers la grande salle. Le reste de la délégation de Durmstrang n’était encore pas là, ils devaient arriver par bateau très bientôt, mais le jeune Danois avait du prendre le même moyen de transport que les élèves de Poudlard, comme il avait séjourné là tout l’été. Une fois dans la Grande Salle, il leva les yeux vers le plafond enchanté tellement célèbre. Il avait une couleur violette qui aurait pu paraitre légèrement effrayante pour n’importe qui d’autre que lui. Il s’adossa près du premier mur qu’il trouva, ne sachant pas très bien où il devait aller. Il se contenta de toiser tout ceux qui passaient. Ils étaient tous remarquablement plus jeunes que lui, mais lui-même approchant dangereusement de ses dix-neuf ans, ce n’était pas une grande surprise non plus. Cette année risquait d’être drôle.

Nymphadora leva le nez au dessus de sa tête. La disparition des tables majestueuses ne l'avaient pas embêtée outre mesure. De son point de vue cela ne pouvait présager que de quelques idées dignes du professeur Maestriani. Elle imaginait déjà quelque chose de grandiose et puis, sachant parfaitement bien que cette année l'école accueillait le Tournoi des Trois Sorciers, on ne pouvait que s'attendre à de grands bouleversements. C'est donc avec un petit sourire qu'elle avait pris la chose, mais en revanche, le ciel violet... c'était atrocement vilain. Depuis sept ans, Nymph' avait eu l'occasion de voir ce ciel magique si célèbre changer au dessus de leur tête et offrir les plus beaux paysages célestes mais là... là c'était une faute de goût criante de laideur. Elle serait sans doute restée là le nez en l'air si Crissie Collins, sa meilleure amie ne lui était pas rentrée dedans, elle aussi complètement bluffée par l'hideur qui tournoyait au dessus de leur tête.

- Euurk, si on m'avait dit que la dernière année s'annonçait aussi moche je s'rais pas venue., fit remarquer la blonde qui encore une fois arborait une coiffure qui lui vaudrait les remarques de la directrice avant la fin de la soirée.
- Allez arrête, de toute façon ça ne va pas rester comme ça... fin j'espère...
- J’espère que ce n’est pas le début d’une autre année comme les précédentes., commentait une autre fois toute proche.

Nymphadora se pencha pour voir qui avait fait cette remarque pleine de crainte. Elle eut un sourire en voyant un petit bout de chou absolument adorable mais qui, on le comprenait bien, devait sûrement se retrouver un peu perdue au milieu de tout ce monde.

- Hey salut... Tu sais les années précédentes n'ont pas été si terribles que ça, si on fait abstraction de l'année dernière bien sûr., la jeune Slayers sourit avant de se présenter, Nymphadora Slayers. Et elle c'est Crissie Collins. On...

Mais la jolie brune s'interrompit en voyant la directrice approcher du choixpeau:

- On dirait que ça va être ton moment Miss...

L'ennui total. Même si ca ne parait pas sur le fier visage, Elthiriel s'emmerde ferme. Ces cérémonies, ca l'a toujours tuée(au figuré of course) Et tandis qu'elle promène son regard de flammes sur l'assemblée, peu trouvent grâce à ses yeux.

Il y a Megan Chase, la fille du Feu, qu'elle salue d'un imperceptible hochement de tête quand leur regard se croisent. Sinon, il y a des Ginos de Durmstrang, des femmelettes de Beaux Batons. L'assortiment habituel d'élèves et de prof.

La directrice Grey qui ressemble a une poupée de porcelaine à L'odeur de rose... Suspect... Et ca lui rappelle quelque chose en plus mais elle ne sait pas quoi.

L'Alexander Hallen qui a l'air d'être sur le bord de pisser dans son froc. Les yeux d'Elthiriel se font durs. Conduit toi en homme mec!

La Midnight qui se prend pour aussi inaccessible que la lune et qui regarde pourtant Hallen d'un air qui ne trompe pas personne la fait renifler d'un petit rire méchant. Sur tout que Salvatore, la toréador, regarde le sus nommé du même air. Il va falloir les surveiller ces trois là. Ca promet d'être divertissant.

Bien sûr, il y a Chase qui avance fièrement. Compte tenu du contexte actuel cela est fort plaisant à voir. Elthiriel est fière de son élève.

Un peu en retrait, la blondasse typiquement Francaise( Delarose) Le nez en l'air. Ca donne le goût de le lui démolir ca. Mais personne ne peut lire la pensée de la prof de métamorphose. Le regard de braise, neutre, passe sur celle ci sans la voir en apparence. Parce qu'en réalité, elle la détaille attentivement.

Et un peu plus loin, comme noyé dans la masse, la silhouette de Van Helsing. Si elle lui aurait arraché la jugulaire au début de l'an passé, La Phoenix en est venue à tolérer(elle n'avouera jamais qu'elle apprécie) l'alchimiste.

Et passant à côté de celui-ci, le choixpeau sur la tête, Dante. Froncant les sourcil, Elthiriel semble se poser quelque question, mais elle y renonce vite quand il se plante à côté d'elle. La poussière du choixpeau la fait éternuer plusieur fois de file. sortant un délicat mouchoir de lin, elle s'essuit le nez subtilement avant de le ranger.

Bonsoir professeur Maestriani

Dit la voix grave et chaude, légèrement rauque de la prof de méta. Sans rien rajouter, elle continue son examen de la foule.

Bon, une petite nouvelle. D'emblée, Elthiriel décide de l'appeler La Bouche(bush) dû au trop grand volume des dents qui se disputent la place dans le râtelier. La blondinette la fixe, aussi soutient t'elle tranquillement le regard pâle de l'élève jusqu'à ce que celle ci décide de détourner les yeux.

Un petit blondinet de troisième année, Brisbow si sa mémoire est exacte, semble circonspect au milieu de la foule. Ca fait soupirer Elthiriel. Putain, les mâles ont plus de difficulté à s'acclimater que les femelles ici. Ces humains...

Son regard se pose alors sur un Nielson nonchalamment appuyé sur le mur. Un vieux? Il a passé son 17 ans certain. Elle se demande si c'est de la flemmardise ou de la stupidité qui fait l'apanage du Durmstrang. Franchement encore à l'école à 19 ans... Et il va participer aux trois sorciers? Les braises se font moqueuses.

Elthiriel n'a pas le temps de se pencher sur le cas de Nymphadora. De toute manière, à part son nom à coucher dehors, elle ne s'est jamais réellement démarquée de la masse.

La poupée de porcelaine viens réclamer son choixpeau. Elthiriel sort son mouvhoir, au cas où qu'un autre nuage de poussière ne la fasse éternuer

Où elle était bordel de bouse de troll ? Alice avait cherché son âme sœur, comme elle aimait bien l’appelait, depuis qu’elle avait dû se taper le trajet en train (si c’était pas stupide de se trimballer en train alors qu’elle pouvait transplaner à son bon goût) et elle ne l’avait toujours pas trouver. Pourtant, un bon nombre de nouveaux l’avaient trouvé elle. Comme si elle avait une gueule de préfète sérieux ? Y’avait pas écrit « guide touristique » sur son front. Non elle ne savait pas si les premières années devaient tout de suite se mettre en robe. Non elle ne savait pas leur expliquer par où aller. Non, elle ne savait pas où était passé Gregor le crapaud ambulant. NON, elle ne savait pas si y’avait un prof dans le coin pour qu’ils puissent demander ce qu’ils devaient faire exactement. NON… Enfin si, mais c’était pas à elle de jouer les anges gardiens et à les aider. Elle préférait les laisser dans leur merde de première année. C’était plus fun et ca faisait perdre vachement moins de temps tout de même.
Oui, elle était aigrie. OUI ! Mais la rentrée scolaire voulait dire tellement de choses, et pas vraiment positives. La fin des gras mats et de la glande. La fin des soirées bien arrosées avec Jesse. Et être loin de Josh. C’était encore la partie la plus dure. Allez savoir ce qu’il allait advenir d’eux maintenant qu’ils ne se verraient que pendant les vacances scolaires… Déjà que la brunette lui menait la vie dure avec son tempérament plus qu’imprévisible et pas du tout dans le bon sens du terme… On imaginait déjà assez mal Alice Maestriani avoir une relation « normale » sans drama avec quelqu’un à Poudlard, alors si en plus la dite relation était à distance…
BON ELLE ETAIT OU JESSE LA SERIEUX !?!
Enervée, la furie Maestriani se posa à la table des gryffondors avec vacarme et théâtralisation du mélo-frame à l’américaine. Elle scruta l’ensemble de la salle, et soupira longuement. Aucun signe de sa chérie de meilleure amie. Pas du tout amoureusant cette situation…

La Directrice semblait suivre avec intérêt l'arrivée de chacun, comme si elle observait les réactions ou le manque de réaction des élèves et des professeurs, devant le changement. Si elle était touchée par la mort de Rufus Scylence, ami de longue date, il n'y paraissait rien. On aurait pu même se demander, à voir ce doux sourire sur ses lèvres si elle avait seulement eu la nouvelle. Elle laissa les professeurs venir s'attabler un à un, avant que les invités d'honneur arrivent mais, malgré tous ses efforts, elle ne put dissimuler un petit rictus de contrariété quand elle vit le Directeur de Serdaigle arriver coiffé du Choixpeau Magique. Mais elle ne dit rien - sans doute pour ne pas faire d'esclandre - et le laissa improviser un présentoir au choixpeau tandis qu'une légère ride du lion appuyait son air soudain redevenu sévère. Aussitôt le choixpeau sortit de sa torpeur et entama sa traditionnelle chanson:

Voici un peu plus de mille ans
Lorsque j'étais jeune et fringuant
Vivaient quatre illustres sorciers
Dont les noms nous sont familiers :
Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine,
Poufsouffle la gentille vivait dans les chênes,
Serdaigle la loyale régnait sur les sommets,
Serpentard le rusé préférait les marais.
Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve,
Le projet audacieux d'éduquer les élèves,
Ainsi naquit Poudlard
Sous leurs quatre étendards.
Chacun montra très vite
Sa vertu favorite
Et en fit le blason
De sa propre maison.
Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge
Montrer par-dessus tout la vertu de courage,
La passion de Serdaigle envers l'intelligence
Animait son amour des bienfaits de la science
Poufsouffle avait le goût du travail acharné,
Tout ceux de sa maison y étaient destinés,
Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action,
Recherchait en chacun le feu de l'ambition.
Ainsi, tout au long de leur vie,
Ils choisirent leurs favoris,
Mais qui pourrait les remplacer
Quand la mort viendrait les chercher ?

Gryffondor eut l'idée parfaite
De me déloger de sa tête
Les quatre sorciers aussitôt
Me firent le don d'un cerveau
Pour que je puisse sans erreur
Voir tout au fond de votre coeur
Et décider avec raison
Ce que sera votre maison !*
Mais pour cette année je crains fort
Que l'on m'en épargne l'effort
Prenez garde jeunes sorciers
Vous seriez fort bien avisés
De fuir tant qu'il est encore temps
Sans regarder aux droits du sang!
Fuyez devant cette imposture
Elle est de trop mauvais augure
Quant à moi le chapeau penseur
Voici venue ma dernière heure.

Un long silence gêné suivit. Qu'est-ce que c'était que ces pitreries de la part du choixpeau. La Directrice retourna un regard assassin au professeur Maestriani qui avait ramené cette chose dans la grande salle et avait d'ailleurs forcément pénétré dans son bureau sans son autorisation. D'un geste gracile, la maîtresse des lieux tira sa baguette et un sortilège fusa en direction du choixpeau qu'elle réceptionna avant de le confier au concierge, avec un regard entendu. Quelques bons coups de ciseaux et cette vieille bordille ne poserait plus problème à qui que ce soit. Elle s'éclaircit la voix et se leva avec élégance mais visiblement prise au dépourvu.

« Quelle drôle de manière de souhaiter la bienvenue... Quoiqu'il en soit, à présent que nous somme tous réunis, je suis heureuse de vous accueillir pour cette nouvelle année à Poudlard qui, vous le savez, ne sera pas tout à fait comme les autres puisque nous recevons dès ce soir les écoles de Durmstrang et de Beauxbâtons. Mais avant que de partager avec nos hôtes un autre de ces succulents repas, je vous demanderai encore quelques instants pour les traditionnelles recommandations de début d'année. Il est regrettable, j'en conviens que nous devions ajourner la traditionnelle cérémonie des répartitions. Le professeur Van Hellsing règlera le problème au plus vite, j'en suis certaine. Dans l'attente, les élèves de premières années se verront confier aux préfets et nous allons leur affecter un grand dortoir jusqu'à ce que notre cher Choixpeau se trouve à nouveau à même d'accomplir ce pour quoi il fut créé. En outre, vous aurez remarqué l'absence du professeur Holderlin qui a dû s'absenter à la dernière minute pour raison de santé. Elle sera remplacée aussi promptement que possible. Pour l'heure les élèves de Gryffondor s'adresseront donc directement à moi.»

Regard circulaire à nouveau.

« Bien. Je compte sur chacun d'entre vous pour représenter avec dignité et fierté notre école au cours de cette année et vous rappelle que les aspirants champions au Tournoi auront vingt-quatre heures à compter de demain matin pour déposer leurs noms dans la Coupe de Feu. Une limite d'âge sera bien évidemment imposée. »

La directrice frappa dans ses mains, annonçant ainsi la fin de ses recommandations pour la nouvelle année. Il y eut comme un souffle provenant du centre de la pièce et les elfes que l'on ne voyait d'ordinaire jamais, apparurent pour obliger les élèves à faire place et à se ranger près des fenêtres. Là, à qui aurait la bonne curiosité de regarder, on pouvait voir un grand carrosse tiré par un attelage d'Abraxan passer au dessus du premier étage avant d'aller se poser, hors de vue, dans la cloître d'entrée, laissant dans son sillage une traînée bleu poudre scintillante. Un peu plus loin, il semblait y avoir du mouvement aussi, vers le lac... mais la nuit aurait dissimulé le plus beau du spectacle si quelqu'un n'avait jeté un puissant sortilège lumineux du haut de la tour d'astronomie, pour éclairer le chemin aux hôtes de marque qui venait d'arriver.

Il ne fallut guère de temps pour que l'immense double porte de la grande salle ne s'ouvre devant les élèves de Beauxbâtons tous et toutes vêtus d'uniformes bleus aux doublures d'argent et d'or. Tous semblaient plus beaux les uns que les autres, les filles graciles et les garçons distingués et fiers autour de leur directrice, Clarence de Beauclair, fraîche comme un matin de printemps. On vit les quelques élèves français qui avaient pu rallier l'Angleterre plus tôt rejoindre le rang et sur l'ordre silencieux de la directrice de Beauxbâtons, tous exécutèrent une démonstration d'adresse digne des plus grands illusionnistes. Les filles s'élevaient dans les air, grimpant des marches imaginaires quand les garçons jouaient de sortilèges magnifiques. La grande salle rayonnait alors de créatures filiformes miroitantes, bleues, noires, ou argent dont la beauté éclipsait la laideur du plafond violet mais également toutes autres sources de lumière dans la pièce, laissant la grande salle plongée dans une obscurité temporaire pour le plus grand plaisir des yeux... Puis la magie retomba, aussi légère qu'une plume et la salle retrouva son aspect habituel, tandis que la directrice de Poudlard allait saluer celle de Beauxbâtons et l'inviter à sa table.

Là dessus, ce fut Durmstrang qui entra au pas militaire. Les élèves exécutaient une maîtrise des sortilèges feu qui n'avait rien à envier à la prestation de Beauxbâtons juste avant. Là tout n'était que démonstration spectaculaires et tours de forces car à Durmstrang on apprenait en Duel aussi bien l'art de manier la baguette que la maîtrise de son corps. Ici un garçon crachait un torrent de lave qui dans sa main formait comme un dragon électrique qui aussitôt fusait à travers la salle au dessus de la tête des élèves de Poudlard. En tout début de file, le directeur, Vlad Nospheratov, un homme haut de taille mais particulièrement sec qui semblait aussi cruel que distingué. Ledit Vlad leva une main au dessus de sa tête comme les dragons de feu convergeaient en un pour fondre vers lui mais lorsque les doigts du directeur de Durmstrang se refermèrent sur l'étonnante fusée de feu qui le menaçaient, le dragon s'évanouit , réduit à quelques poussières d'or sur le passage de Durmstrang.

Là dessus les trois directeurs se rejoignirent à la table des professeurs, leurs élèves respectifs se mêlant les uns aux autres apparemment sans distinction autres que par affinité bien qu'on reconnaissait bien vite les Serpentard qui semblaient mettre un point d'honneur à ne pas se mêler à n'importe qui... Une immense table en U apparut devant celle des professeurs et bientôt les mets les plus délicats la couvrir et chacun pu prendre place. Là encore on pouvait remarquer que les élèves les plus proches des professeurs étaient bien évidemment ceux de Durmstrang et de Beauxbâtons mais aussi ceux qui arboraient la cravate verte de Serpentard, à quelques exceptions près, disséminées ça et là.

* Harry Potter et la Coupe de Feu.

Andreas regarda un homme entrer par la grande porte, alors qu’il était adossé à un mur non loin. Le sieur portait un chapeau des plus ridicules qui se mit à chanter sur un ton insolent. Le jeune Prince l’aurait pour sa part réduit en cendre pour ses propos. Mais ce n’était pas de son devoir, et il fut ravi de constater que la directrice de l’endroit en pensait autant que lui, comme le pouvait son air agacé. La jeune femme gagna son entier et total respect quand elle commença à parler du Tournoi. C’était rassurant de voir que certains anglais et anglaises avaient tout de même un peu de sens commun des choses, ce qu’il n’avait pas prit pour quelque chose de gagné d’avance durant cet été passé à vagabonder un peu partout dans Londres à la recherche de celle qu’il avait finalement trouvé. Mais avant que quiconque eu pu ajouter quoi que ce soit, ou même ne serait-ce que faire un commentaire à son voisin, les portes de la Grande Salle s’ouvrirent pour laisser passer un carrosse d’une taille phénoménal que le jeune Danois reconnu immédiatement comme celui de Beauxbâtons, alors que le navire Durmstrang perçait la surface du lac, spectacle qui restait impressionnant malgré le fait qu’il était observé à travers un vitrail. Cela allait bientôt être à eux de faire leur show mais d’abord venait le tour des Français, en uniforme bleu, pour une entrée en scène tout en grâce et en finesse, spectacle certes attirant quand il s’agissait des jeunes filles mais que le jeune Nielsen trouvait absolument déplacé chez la gente masculine. Quand enfin tous prirent place, Andreas passa sa baguette du bout de ses doigt jusqu’à son épaule, changeant ainsi sa tenue passe-partout pour l’uniforme brun de l’école, un sourire froid de satisfaction s’installa sur ses lèvres et les portes de la Grande Salle s’ouvrirent de nouveau. Le premier d’une des lignes du défilé le laissa prendre sa place devant lui, ce dont Andreas le remercia rapidement d’un geste de la tête. Ils partirent tous ensuite dans un défilé qui pouvait avoir un certain genre militaire, c’est pourquoi il n’était pas autorisé à sourire. Pourtant, le jeune homme l’aurait bien fait, cela lui faisait vraiment plaisir de revoir toutes ses têtes connues après tout ce temps passé immergé dans la civilisation anglaise qui différait de la leur sur bien des aspects. Mais le jeune homme ne laissa rien paraitre de son sentiment de respirer complètement de nouveau, se concentrant sur ce qu’il devait faire. De sa baguette, il se joignit aux autres, et tous ensemble, ils formèrent la créature qui leur ressemblait à tous le plus … un grand, beau et fier dragon de feu. Andreas n’était pas peu fière d’être une partie de tout cela, c’était très gratifiant pour lui. Pour finir, Vlad Nospheratov frappa le dragon de ses mains et il disparut dans une poussière d’or qui leur retomba à tous dessus. Voilà, l’entrée était faite, le ton était donné, Durmstrang allait gagner ! Après quelques accolades à ses plus proches connaissance suivies de toutes les courbettes que les autres, et surtout ses sujets, lui devaient, il lança un regard au directeur de l’institution qui lui répondit lui-même par un regard inquisiteur, comme pour lui demander s’il s’était défait de sa malédiction, s’il allait pouvoir se présenter pour Durmstrang, comme il l’avait toujours rêvé, et franchement, il était une bonne chance de victoire pour son école, le garçon sur qui miser, même si bon, il y en avait d’autres. Le jeune homme supposait qu’il avait ce respect de son professeur du fait de sa position, c’est pourquoi il hocha la tête doucement, s’autorisant un sourire que l’homme choisit cependant soigneusement d’ignorer, ce qu’Andreas pouvait très bien concevoir. Le jeune homme prit place à la table en forme de U qui venait d’apparaître pour tous, se plaçant au milieu de ses camarades, non loin des français et de certains anglais aux cravates vert et argent.

"C'est n'importe quoi ! "

"Bizarre comme accueils, vous ne trouvez pas ? "

La bouche fermée, Anna se pinçait les lèvres tentant de façon courageuse de ne pas émettre la moindre larme. Elle tentait de songer aux bienfaits de se retrouver dans une école de sorcellerie voir la plus prestigieuse d’entres toutes. Sa curiosité et son sourire qui s’alimenteraient à toutes les nouvelles choses à apprendre. Puis, ses parents lui revinrent : leur beau sourire juste avant de les perdre pour un an à bord du Poudlard Express. Peine perdue, un hoquet fit secouer ses épaules. Ses yeux se remplirent de larmes. Le menton d’Anna descendait le plus bas possible évitant ainsi une honte terrible a pleurer comme une idiote devant tout le monde. Les deux jeunes filles posèrent un regard interrogateur, mais aussi emplit de compassion sur notre concernée jusqu’à ce que cette étudiante beaucoup plus grande vint lui parler.

Dans un courage monstre, Anna s’essuya machinalement les yeux de sa main droite et monta son regard bleuté en direction de Nymphadora. Les yeux encore remplis de larmes, la jeune fille ressentait le rouge monter à ses joues. Certes, elle ne pouvait absolument rien y faire. Heureusement, étrangement même, cette discussion avec une personne plus âgée, plus mâture et plus sûre d’elle-même rassurait Anna. Elle put même prendre une grande respiration et hocher candidement, mais aussi franchement de la tête aux propos de Nymphadora. Un prénom étrange que, malheureusement, Anna oublierait. Soupirons à ce futur manque de politesse.

- Oui.

Fronçant les sourcils, la jeune fille se tourna vers l’avant; de retour en la direction de cette femme sublime, mais aussi effrayante. Le Chapeau présent s’animait et, de suite, Anna Bush sut parfaitement lequel ce devait être; le Choixpeau magique. Un sourire de réflexe emplit ses joues à la chanson entendue dans toute la grande pièce. Tout le monde était calme, discipliné devant cet objet magique respecté par toute génération. Ce fut étrange, par contre, de la manière dont terminait tout cela. Fuir ? Qui avait écrit cette chanson ? Pourquoi fuir ? C’était une blague non ? Un regard de connivence entre les trois jeunes filles puis Anna le porta sur Nymphadora sur un ton assez assuré en quête de réponses.

- Pourquoi devrons-nous fuir ?

Non réellement le temps, la directrice se leva enfin de son siège. Elle était encore plus belle debout. Sur un ton sévère, sûr elle parla. Anna ne comprenait pas réellement. Elle n’allait pas être répartie dans l’une des quatre maisons. Mais pourquoi ? Ils dormiraient tous ensemble dans un dortoir ! C’était totalement injuste. La colère grondait en Anna actuellement. De son coin caché, elle regardait la directrice parler n’entendant ses mots que machinalement. Tout l’été durant, la jeune fille rêvait à chaque nuit à ses quatre maisons. Chacune lui plaisait et, au final, tout ceci ne se passerait pas. Soupirant fortement entre la colère et la déception, Anna perdit tout sourire boudant même ne remontant plus le regard jusqu’à ce que le mot tournoi soit prononcé.

- Un tournoi ?

Un autre regard sur les deux jeunes filles et on regarda les délégations des écoles de Sorcellerie étrangère entrer en la grande salle et démontrer leur magnifiques prestations. Anna aima tout particulièrement le dragon et disparut au passage du directeur de Durmstrang : un homme qui irait bien avec les directrice de Poudlard. Rapidement, on s’assit à la table en forme de U. Anna appréciait cette forme s’imaginant être dans les Chevaliers de la table ronde. Les deux jeunes filles prirent place près d’elle.

- Nymph …

Oops, notre idiote oublia déjà ce nom. Légèrement gênée, son regard se posait tout autour se demandant si la jeune femme allait prendre place à leurs côtés. Anna aimerait bien, car cela lui permettrait de comprendre mieux Poudlard. Elle avait des milliers de questions à poser et aimait déjà la présence de la jeune femme. Celle-ci se voulait rassurante.

La chanson du choixpeau la laisse de glace même si elle trouve que ce qu'il dit a plein de bon sens. Parce que c'est ce qu'il dit de fuir qui l'attire, elle, dans Poudlard.

Le vent tourne et il sent le sang....

Un éclair sauvage fait flamboyer fièrement les rouges prunelles tandis qu'un sourire énigmatique achève de la rendre belle... Exotiquement belle, inhumainement belle. Aucune mortelle, aucune humaine, aucune vélane n'aura jamais cette sombre et ténébreuse beauté. Peut-être les succubes pourraient l'égaler, mais Elthiriel n'est pas née pour plaire ni séduire.

Silencieusement donc, elle reste à écouter la cérémonie d'acceuil, à coté de Dante qui la dépasse d'une bonne tête au moins.

Immobile, elle reste à contempler l'arrivée de BeauxBaton, ennuyeux et fade dans leur uniforme de glace. Trop lumineux... trop beau, trop parfaits... tous... L'oeil exercé de l'assassin trouve sans faille les faiblesses à exploiter. D'instinct, elle sait comment si prendre pour tuer un tel ou une telle. S'amuse à échafauder des plans classiques et audacieux. Abaddon aurait été désespéré de lire ses pensées à cet instant précis. Des pensées remplies de fumée, de chaos et de sang.

Durmstrang est plus de son goût. Involotontairement, en réponse aux flammes du dragon de feu, deux immenses ailes de ténèbres liquides s'ouvrent soudainement derrière Elthiriel. Sa silhouette devient momentanément comme floue, dansant dans des flammes de feu noir comme le néant, contrastant violemment avec l'invocation des élèves de Durmstrang. Un moment, une fraction de seconde seulement, le temps qu'Elthiriel combatte L'envie d'aller danser avec le dragon. Mais personne ne remarque, tous ayant les yeux rivés sur Durmstrang... Tous sauf quelques uns. Mais ca ne dure qu'un clignement de yeux, le temps de se demander si c'est bien une hallucination.

Les tables s'invoquent, Elthiriel a été placée à côté de Nospheratov (pure caprice) Toujours silencieuse, elle prend soin de ne pas s'asseoir avant leurs invités de marque, ce qui montre uhn profond respect, respect qu'elle n'aurait pas eue l'an passée.

Vous désirez à boire Directeur Nospheratov?

Demande t'elle poliement, après tout, elle n'a pas été placée là parce qu'elle fait jolie. Sinon on l'aurait placée en bout de table. C'est le temps de faire de la lèche et elle se plie avec une bonne grâce étonnante au rôle imposé.

Un bref coup d'oeil alentours, toujours pas de Roman. En quittant Danny au sortir du Poudlard Express, Jesse était allée faire le tour des gens qu'elle fréquentait, Dean, Eurydice, ils étaient là, du moins tous ceux qui n'étaient pas partis pour Ealdwic. Elle ne tarda pas à aviser Alice Maestriani, la fille du directeur de Serdaigle et accessoirement sa meilleure amie qui devait se ronger les sangs de n'avoir pas Josh à portée de main. Elle la connaissait mieux que ça, il ne fallait pas croire.

" H..." mais comme elle surgissait dans le dos d'Alice, les portes de la grande salle s'ouvrirent... " ah ouais j'avais oublié les réjouissances. "

Callée entre Alice et...

" Tiens donc, comme on se retrouve.", fit Jesse avec un petit sourire en s'apercevant que le garçon à côté d'elle n'était autre que Danny Brisbow.

Le pauvre garçon n'avait pas été mieux loti qu'elle question ragots déplaisants. La presse ne les avait pas raté, et quand elle se retrouvait avec sa vie en première page, très légèrement déformée, le pauvre Danny lui devenait le toy boy d'une femme cougar dont il ne savait en vérité presque rien. En espérant qu'ils n'avaient pas été les seuls dans ce cas. Comme si ce n'était pas assez que le journal clandestin de Poudlard dans lequel vous n'auriez jamais voulu voir votre nom, maintenant les journaux nationaux se rabattaient sur des histoires d'étudiants. C'était quand même louche, fallait le reconnaître. Alice partagerait sans doute son avis, mais il ne faisait pas bon parler pendant le show des élèves de Durmstrang et Beauxbâtons. Une fois que ce fut fait, une table en U apparut, Jesse fit signe à Alice...

"Bizarre comme accueils, vous ne trouvez pas ? "
" Moi c'est le coup des répartitions annulées... je me demande ce que l'abominable Grey a en tête pour cette année... ", fit-elle remarquer sans vraiment se rendre compte que le surnom qu'elle venait de donner à la directrice était de loin ce qui pouvait lui aller de mieux... " Uh Alice, ton père a pas un truc dans les cheveux, regarde..."

" Tiens donc, comme on se retrouve."

" Moi c'est le coup des répartitions annulées... je me demande ce que l'abominable Grey a en tête pour cette année... "

" Peut-être qu'elle a décidé de faire la sélection elle même. De mettre le Choixpeau à la retraite. Avec le chant qu'il nous a fait, il a peut-être pété les plomb ! Ce serait pas étonnant !"

" Peut-être qu'elle a trouvé un autre moyen de donner les chambres... "

" Je saurais déjà où mettre les connards... "

Nymph' avait écouté la chanson du choixpeau avec, comme tous les ans, ce petit sourire au coin des lèvres. La cérémonie des répartitions était un moment qu'elle affectionnait tout particulièrement. Elle se revoyait à la place des petits nouveaux quelques années auparavant, suppliant d'être envoyée à Gryffondor pour pouvoir rester accrocher aux jupes de sa grande soeur Willara. Bien sûr il n'en avait pas été question. Pour elle ça avait été Serdaigle directement et s'en était suivi une grande crise de larmes dont elle rigolait aujourd'hui.
Mais cette année, il y avait visiblement du changement dans l'air. La chanson tirant sur sa fin, Nymph et Crissie affichaient des mines sceptiques, sourcils froncés et bouches ourlées dans une drôle de moue interrogatrice.

" Pourquoi devrons-nous fuir ?"
" Là tu me poses une bonne question... en tout cas ce qui est sûr c'est qu'il se passe quelque chose, je n'ai jamais vu le choixpeau dans un... état pareil. "
" Le Choixpeau "malade"? Vous y croyez vous?"

Et les trois jeunes filles n'étaient pas les seules à discuter. Tout autour d'eux ce n'était que murmures et questionnements qui n'allèrent qu'en grandissant jusqu'à ce que les écoles du Tournoi des Trois Sorciers entrent et ne coupent court. Le spectacle fut magnifique mais Nymphadora ne put s'empêcher de garder en arrière pensée l'étrange scène qui venait de se passer et la cérémonie des répartitions étouffée dans l'oeuf. De temps à autre ses jolis yeux bleus, qu'elle tenait de sa mère, glissait sur la petite blondinette qui se tenait toujours à côté d'elle, son visage éclairé par les lumières somptueuses des sortilèges.

" Ce sont les délégations de Durmstrang et de Beauxbâtons. ", expliqua brièvement Nymphadora à la petite nouvelle, " Ils viennent pour le Tournoi des Trois Sorciers. Ca n'a lieu que tous les dix ans mais on m'a toujours dit que c'était le genre d'évènement qui reste gravé dans les mémoires. Outch... ils ont pas l'air commode ceux-là... ",, commenta-t-elle en voyant passer Durmstrang juste devant eux.

Une table en U apparut. Crissie et Nymphadora échangèrent un énième regard sceptique. Depuis quand? Et les tables des quatre maisons alors? De plus en plus bizarre...

"- Nymph …"
" Oui?", répondit la brunette trop habituée à ce que tout le monde l'appelle "nymph'" pour mettre ça sur le compte d'un oubli de prénom. Elle sourit, attentive," Tu t'assois avec nous?", proposa-t-elle sans demander l'avis de Crissie qui de toute manière était déjà assise, en train de discuter avec Dean, un garçon de Gryffondor.

Au moment où elle se plaçait sur le banc, faisant une place à côté d'elle, une foule de mets plus appétissant les un que les autres apparut devant les élèves.

" J'espère que tu as une faim de loup parce que tout est toujours absolument délicieux à la table de Poudlard.", assura la Serdaigle pour mettre un peu de baume au coeur de la pauvre petite.

Un sourire à ses lèvres heureuse d’être acceptée par au moins une personne de l’école – bien les autres viendraient plus tard – Anna enjamba le banc tentant de garder tout de même des mouvements décents portant sa jupe d’uniforme scolaire. Elle hocha machinalement la tête à la question de la faim de Nymphadora alors que des mets s’éparpillèrent tout le long de la table en U. Wow ! À l’évidence, notre chère fille en avait le souffle coupée tout comme ses jeunes camarades assises tout près. La nourriture lui apparut déjà de nulle part oui; lorsque sa famille venait à Stonehaven. Certes, jamais un défilé de plats tous plus délicieux les uns que les autres le fit en moins de cinq secondes. On se demandait bien d’où cela provenait réellement : d’un autre espace temps ? Peu importe, ce n’était guère le moment de songer à cela. Puis, notre jeune fille avait encore l’amer goût de déception dans sa bouche.

* Je vais dire quoi à maman maintenant. Désolée, je crois que Poudlard a changé. Ils ne m’ont pas réparti ni personne d’autre. *

Soupirant passablement fort tentant de laisser toute sa tristesse s’échapper de sa gorge, Anna se prit des petits pois, de la viande puis, un bon jus de citrouille. Oui, les Moldus détesteraient cela pour sûr. Toutefois, grâce à sa chère maman et la parenté Anna y fut habitué très jeune. Toutefois, son père Liam n’apprécia et continue à ne pas le faire ce jus. Pourtant, c’était si bon; sucré. Quelque chose qui réchauffait le cœur, un goût agréable et connu dans ce lieu nouveau pour Anna alors qu’elle y plongea un peu les lèvres. Son regard retourna vers le plafond puis se dirigea machinalement vers les élèves de Dumstrang : surtout les garçons … De beaux jeunes hommes. Un en particulier soit Andrea Nielson attira le regard de l’enfant commençant tout juste son adolescence. Elle ne connaissait absolument pas son nom ni prénom. Certes, Anna détourna rapidement le regard pour se forcer à manger son assiette. Parfois, ses yeux tentaient de remonter vers le garçon. Il avait un air de meneur, un air de fierté et de force. La jeune fille avait certainement rougit. Elle ne trouvait pas que les gens de Durmstrang faisaient peur bien au contraire. Puis, il y avait les élèves de Beauxbatons : des Français apparemment. Eux semblaient énormément distingués ce qui agaça un peu notre chère Anna qui haussa les yeux au ciel.

Elle mangea quelques bouchées et prit encore un peu de jus de citrouille. Sa peine fut partit; en tout cas pour le moment. Que l’on était bien entouré de probable futures amies et d’une personne mature qui semblait vous respecter pour ce que vous étiez. Justement, les yeux bleus d’Anna se tournèrent une fois de plus dans la direction de Nymphadora sa curiosité montant chaque seconde passant sembla-t-il à toute vitesse.

- Nymp … Euh … J’aimerais savoir c’est nouveau qu’ils ne fassent pas la cérémonie de répartition ? Ma mère m’avait tout expliqué ce qui devait se passer, mais …

Le menton de notre première année pencha un peu sur son assiette. Les deux autres filles se tournèrent aussi désireuses de ne pas être en reste. Anna aurait voulut crier à l’injustice de ne pas avoir eut la joie de connaître sa maison. Certes, on la fera peut-être après le repas. Tentant de reprendre un sourire et contenance évitant ainsi d’être l’idiote de la soirée qui se plaint tout le temps, Anna changea légèrement de sujet.

- En tout cas, j’ai hâte au tournoi. Toi, tu es dans quelle maison puisque tu dois être répartie depuis longtemps.

Un sourire polit comme ses chers parents lui apprirent. Cependant, notre petite naïve n’était pas pour autant fausse. Elle voulait tenter de penser uniquement à des choses positives de se retrouver à la prestigieuse école de sorcellerie de Poudlard. Effectivement, malgré qu’Anna ne connaisse pas – encore peut-être – sa maison selon les fondateurs cela ne lui enlevait aucunement le fait de rêver être la meilleure en cours soit ceux utilisant la magie. Ce serait vraiment trop bien. Par exemple, lancer un sortilège à un professeur. Oh, juste une blague. Oui, il ne serait pas intelligent d’agacer l’une des personnes semblant sévères à la table du devant malgré que ce soit une idée de voir de près cette superbe femme.

» And Justice For All (part I)
» Qui sait si l'homme n'est pas un repris de justice divine ? (pv)
» It a hard part but the true love way. (pv)
» “Welcome to a place where nightmares are the best part of my day.”
» New Life. Part One. [libre]

And Justice For All (part II)

And Justice For All (part II)

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée