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PROFIL & INFORMATIONS









Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Vous revoir #Lun 25 Juil - 19:22


    Dans deux jours à huit heures précises. C'était sur ses mots que le jeune Mikhaïlov, fraichement arrivé à Londres, avait laissé une jeune femme qui lui était encore inconnue mais avec qui, il était sûr, il allait construire de grandes choses. Vladislas avait toujours été amoureux des femmes, c'était indéniable, il aimait bien quand elles usaient de leurs charmes et l'honorait de sa compagnie. Mais cette fois, c'était différent. C'était sans doute pour ça qu'il n'avait pas osé l'approcher dès le premier regard, qu'il ne pouvait détacher ses yeux d'elle et qu'il perdait tout ses moyens, passant plus pour un échappé de l'asile que pour le prince charmant. Mais il avait décidé de changer la donne et la jeune Charly lui avait laisser une chance. Elle n'était pas facile à approcher mais le russe était prêt à prendre tout le temps qu'il fallait, simplement par ce qu'il était sûr d'être tombé sur la bonne, la future mère de ses enfants, celle qu'il épouserait. Il s'était déjà trompé une fois, plus prit au dépourvu qu'autre chose, mais cette fois il en était sur, le prince avait trouvé sa princesse. Et il en était fortement amouraché. C'était sans doute pour ça qu'il s'était faufilé dans l'un des parcs de Londres et avait lança toutes sa panoplie de sorts pour qu'on ne vienne pas les déranger, autant moldu que sorcier. Il avait passé une bonne heure à tout préparer, allant de la nappe à carreaux rouge et blanche aux petites bougies accrochés dans les arbres. La scène semblait sortie d'un livre de contes et, pour l'occasion, Vladislas avait même emprunté l'un des elfes de maison de Mikhas, qui avait fait la cuisine et assurerait le service. Le russe, bien qu'il n'ait pas touché à un seul plat – étant une catastrophe ambulante en cuisine, mieux ne fallait-il pas qu'il le fasse – avait veillé à ce que chaque détail soit respecté, ainsi les crevettes prévues en entrée étaient bien rose, le poulet du plat chaud était bien doré et sa peau était craquante et le gâteau du dessert était impeccablement symétrique, allant jusqu'à vérifier la dernière noisette de chantilly. Et, plus important que le diner, le détective était lui aussi fin prêt. Pour être dans les délais, il avait bouclé la seule enquête sur laquelle il planchait depuis des semaines, allant chercher les renseignement manquants avec moins de finesse qu'à son habitude. Mais tant pis.

    Il se redressa de tout son long, bien qu'il ne soit pas bien grand, inspirant bien profondément l'air frais de Londres, tout en mettant les mains dans ses poches. Pour l'occasion, il avait ressorti un costume qu'il avait déjà revêtit lors d'un mariage il y a quelques mois – mais ça, la jeune femme ne le savait pas – mais il n'en était pas pour autant des plus élégants : la chemise blanche lui était trop grande alors que le veston gris, troisième pièce du costume semblait lui compresser sa cage thoracique, sa veste noire retroussé sur ses manches semblait être la seule chose à sa taille, son pantalon trainant par terre. Vladislas n'avait jamais su s'habiller, juste mettre des vêtements dépareillés sur son corps maigre de façon à ne pas attirer l'attention, il avait toujours l'air de faire partie de ces ados rebelles qui renie tous les codes de sociétés. Il n'avait juste aucun sens de logique concernant ses vêtements. Mais l'effort était là, visible bien qu'on aurait pu croire à une blague. De plus, ses cheveux blonds était rattaché en une queue à l'arrière, toujours aussi blond, mais cela laissait ressortir tous les détails du visage diaphane du russe. Imperceptiblement, il attendait, impatient, alors que devant la porte de la jeune sorcière qu'il attendait, un gamin devait sonner et lui remettre un portoloin déguisé en sac à main, qui devait la mener ici même, devant le jeune homme. Les minutes passait et Vladislas regarda plusieurs fois sa montre, son cœur s'accélérant. L'heure h approchait et il n'en pouvait plus, son veston semblait le faire suffoquer. Il espérait tellement qu'elle allait venir.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Vous revoir #Ven 5 Aoû - 1:35


    Charly devait se préparer. Cela faisait deux jours que Vladislas l’avait invité à sortir. Il lui avait donné deux jours. Elle n’avait jamais eu le droit à ce genre de sortie. Jamais, personne ne l’avait invité de la sorte. Personne n’avait pris la peine de vouloir d’elle. Vladislas avait percé la carapace de Charly bien qu’elle ne voulait pas se l’avouer. S’il était un imposteur engagé par ses frères pour la séduire et lui faire croire en un avenir meilleur pour la briser au final lorsqu’elle est prête à aimer et à s’ouvrir à lui. C’était horrible comme pensée. Horrible d’y penser. Le cœur de Charly ne supporterait pas. Elle ne supporterait certainement pas cette douloureuse déception qui l’achèverait dans l’immédiat. La peur la guidait dans les ténèbres jusqu’à la lumière qu’était Vladislas. Elle devait tenter le coup. C’était la course vers la dernière chance vers l’être tant imaginé. Elle avait rêvé à son prince charmant qui n’avait rien à voir avec Vladislas. Elle aimait les hommes qui ressemblaient au premier coup d’œil à un homme. Pourquoi se bloquer à l’apparence physique ? Elle savait qu’elle ne devait pas se fier aux apparences. Laissez la chance à Vladislas de se rapprocher d’elle. Elle devait croire. Elle devait aimer. Elle devait arrêter de vivre dans ses rêves. Jamais, elle n’aura la vie rêvée. Jamais, elle pourra dire ce qu’elle avait dire devant toute la communauté sorcière qui adorait la famille Nicholls, sauf elle. Elle n’était pas la méchante dans tout cela. Elle était la pauvre victime qu’on avait étiquetée à tort et de travers. Charly était nerveuse à l’idée de se présenter à ce fameux rendez-vous. Elle n’avait pas eu de nouvelle de cet homme. Elle ne savait pas la suite. Pourtant, elle avait la certitude qu’elle devait se préparer pour ce rendez-vous. Elle n’avait rien de bien jolie dans sa garde-robe. Elle ne pouvait pas se présenter en jeans déchiré à un rendez-vous galant. Elle ne pouvait pas mettre un chandail large. Extrêmement large pour ce rendez-vous qui avait une importance capitale, même si elle ne voulait pas se l’avouer encore par peur d’un échec. Ne comprenait-elle pas que même sans se l’avouer, elle serait la femme la plus déçue au monde ? Elle espérait sans y penser. Elle espérait de pouvoir vivre un conte de fée. Elle voulait être la princesse qu’elle avait imaginée lorsqu’elle avait six ans.

    Elle avait cherché dans ses armoires. Elle avait pris congé. Trop stressant les rendez-vous. Elle avait trouvé une petite robe blanche qu’elle avait porté une seule fois avant sa fuite de Poudlard. Elle l’essaya. Heureusement pour elle, elle n’avait pas grossi… elle avait maigri même. Elle ne lui avait pas encore parlé de sa fuite. De cette fuite où elle avait manqué cruellement d’argent pour se nourrir et subvenir à tout besoin urgent. Elle s’était privée pour pouvoir avoir un toit sur la tête. Charly ne s’était jamais prostituée n’ayant pas une très grande envie de perdre sa virginité mentale de cette manière. Virginité mentale, drôle d’idée. Elle n’était plus vierge physiquement dû à un horrible viol. Son frère ainé était le violeur. C’était horrible un viol encore plus horrible lorsque c’était une personne avec un lien si proche de Charly. Son propre frère, vous avez compris, son propre frère. Qui croirait qu’un frère puisse se rendre aussi détestable, aussi haït et dégoutant envers une jeune femme qui était tout simplement sa sœur ? Une histoire dégueulasse que personne ne voulait entendre. Charly s’était assise sur une chaise de sa table de cuisine qui lui servait d’ailleurs de table de travail. Elle espérait qu’il vienne. Elle espérait qu’il respectait son engagement. Quelqu’un sonna à la porte. Elle replaça ses cheveux d’un geste stressé. Elle alla répondre à la porte. Elle ne s’attendit certainement pas de voir un petit garçon tenant un sac à main en sa direction. Elle touche incrédule le sac à main. Elle ne s’y attendait pas à celle-là. C’était un portoloin qui la mena dans un parc de Londres qu’elle ne fréquentait jamais, parce qu’elle ne supportait pas les endroits éloignés par peur de se faire agresser. Elle ne se sentait jamais réellement en sécurité. Elle regarda tout autour. Son regard s’attarda sur chaque détail, puis finalement sur Vladislas qui se tenait de tout son long, droit comme une barre, face à elle. Elle lui sourit nerveusement. « Bonsoir, Vladislas. » elle n’était pas trop à l’aise dans les vêtements ajustés qui lui montraient sa minceur et un peu plus de peau qu’à son habitude. « Je… merci pour le rendez-vous. Tu t’es donné tout ce mal pour moi ? » dit-elle en montrant à l’aide d’un léger coup de menton derrière ce dernier. Elle s’approcha de ce dernier. Elle osa lui donner un baiser sur la joue en se mettant sur la pointe des pieds. « merci encore… » chuchota-t-elle pour lui.










Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Vous revoir #Jeu 18 Aoû - 13:16


    Elle était magnifique. Il avait l'impression qu'un ange lui était apparu, comme si sa simple présence avait éclairé la soirée de Vladislas. Il avait un sourire niais sur le visage alors que Charly était apparu devant lui dans une petite robe blanche qui lui allait à merveille pensait-il, bien que la sorcière semblait un peu maigre, mais il n'y prêta pas attention non, il ne pouvait s'empêcher de remarquer comme elle était belle avec ses cheveux blonds lâchés et sa petite robe blanche, et il semblait comme hypnotisé. Il en avait aimé des femmes, mais jamais comme il avait envie d'aimer Charly. Il voulait l'enlever de Londres et tous ses problèmes pour la ramener au seins de sa famille, là où tout le monde l'accepterait et l'aimerait comme une sœur, parce que c'est ce dont elle avait besoin derrière ses yeux glaciales qui vous criait de ne pas vous approcher, elle avait besoin d'être aimée, aveuglement et sans restriction. Et Vladislas était prêt à le faire, son cœur battant la chamade alors qu'elle s'approchait de lui. « Bonsoir, Vladislas. » dit-elle, un peu mal à l'aide dans sa petite robe alors que le russe lui renvoyait la politesse. Il avait l'impression qu'il pourrait se damner pour elle et qu'il tuerait le premier qui viendrait les déranger. « Je… merci pour le rendez-vous. Tu t’es donné tout ce mal pour moi ? » Il lui sourit gentiment, lui montrant la plupart de ses dents blanches – et attention, il ne lui en manquait aucune ! - avec un air de confidence sur le visage. « Oh mais ça en valait la peine. » dit-il tout en la regardant dans son ensemble, comme pour lui faire comprendre comme elle était belle à ses yeux, presque parfaite. Puis, doucement, presque craintive, elle s'approcha de lui et se hissa sur le pointe des pieds pour pouvoir lui déposer une bise sur la joue, et, intérieurement, le détective privée sauta de joie alors que la petite anglaise revint à sa hauteur normale. C'est vrai qu'il avait un peu l'air d'un géant à côté d'elle, bien qu'on ne l'ai jamais considéré par un grand homme par sa taille, mais il trouvait ça mieux ainsi, c'était lui l'homme, lui le protecteur du couple. Et il aurait eu du mal à faire avaler ça s'il sortait avec une fille d'un mètre quatre vingts plus dodue que lui – ce qui, en soit, n'était pas compliqué vu qu'il était une brindille de première. « merci encore… » chuchota-t-elle alors que Vladislas posa doucement une de ses mains sur son épaule, l'invitant à aller s'assoir sur la nappe. Certes, ça n'allait pas être un repas extraordinaire, mais il espérait que ça allait être assez pour l'impressionner.

    Doucement, il alla s'assoir, ramenant ses pieds vers lui en tailleur tout en servant une flute de champagne à Charly, goutant comme un expert la sienne. Ça pouvait sembler arrogant, mais il avait bien débouché une bouteille de champagne. Peut-être allait-elle mal le prendre, penser que Vladislas voyait ce défi comme une victoire pour faire ainsi sauter le champagne ? Il n'en savait rien, il avait beau avoir côtoyer une bonne trentaine de femmes – sûrement plus – il n'avait jamais compris leurs façons de penser, bien qu'il ne soit jamais allé chercher bien loin. Mais il n'en avait rien à faire, c'était pour Charly qu'il était là, pas pour penser à toutes celles qu'il avait mis dans son lit sans scrupules, uniquement elle. Mais soudain, un doute le prit alors qu'un elfe apportait gentiment un plateau de crevettes entre eux deux, signifiant le début du repas. Qu'allait-il lui dire ? A quoi il s'attendait à ainsi l'inviter et la surprendre, et puis, qu'allait-elle penser de lui, à part qu'il faisait tout ça uniquement pour l'avoir ? Doucement, il reprit une gorgée de champagne, décochant tant bien que mal un sourire un peu gêné pour la magnifique jeune femme en face de lui. Non, décidément, il était bloqué, et pourtant,il fallait bien faire la conversation. Son dos se raidit et il enfourna une crevette dans sa bouche, sans prendre le temps de la savourer, ses mains devenant moites, décidément, il avait l'impression de frôler la syncope, et il valait mieux qu'il trouve quelque chose à dire avant qu'un silence gênant s'installe entre eux. Et ses paroles dépassèrent ses pensées alors qu'il dévisageait la sorcière anglaise. « C'est fou, tu me fais penser à Lavlah, ma sœur ! » s'enjoua-t-il avant de se reprendre. Ce n'était peut-être pas la meilleure des choses à dire vu que ce qui c'était passé il y a quelques années, et s'il voulait continuer de fréquenter Charly, mieux valait changer de sujet pour pas qu'elle ne sache. « Enfin, tu me fais penser à Kristina aussi, mon autre sœur. Enfin mes deux sœurs se ressemblaient beaucoup. Toutes les deux blondes et minces comme toi. » Il ne savait plus où se mettre. « Enfin, la vie de mes sœurs ne doit pas t'intéresser... » dit-il, tout en se remémorant la conversation qu'ils avaient eut dans le chemin de traverse. Peut-être que la famille n'était pas un sujet à aborder avec Charly et, pourtant, c'était une des seules choses que Vladislas connaissait, sa famille, là où il avait grandi, autant essayé de se rattraper comme il pouvait. « On jouait souvent au prince et aux princesses quand on était petit. Elles étaient toutes les deux des princesses. Donc tu dois aussi être une princesse quelque part. » Dit-il tout en essayant de camoufler un petit rire gêné tout en fourrant une autre crevette dans sa bouche, dévisageant Charly. Il était vraiment pathétique.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Vous revoir #Sam 24 Sep - 3:07


    Charly était là dans sa petite robe blanche qu’elle n’avait pas mis depuis quelques années. Il était là, même si elle ne doutait plus du sexe de Vladislas. Il était bien un homme, même si en le regardant, elle ne put s’empêcher de penser un instant qu’il avait l’air plus féminin qu’elle quand il faisait certains mouvements faciaux. On pourrait s’y confondre de façon de déconcertante quand on n’avait pas pris l’habitude de le regarder. Elle le trouvait séduisant d’une certaine manière. Elle était maintenant capable de le voir comme un homme, même s’il ne savait pas s’accoutrer correctement. C’était plutôt mignon. Deux marginaux se trouvaient en plein cœur d’un parc moldu. Charly était incapable d’être normale. Craintive comme tout, elle s’approchait rarement des gens. Elle était devant lui toute gênée. Elle était incapable d’être à son habitude ou à son aise avec lui. Pas qu’il lui faisait peur…c’était autres choses ! C’était plus beau que la peur. Charly sentait le changement venir avec cet homme qui n’avait pas toujours l’air d’un homme. Elle était peut-être tombée sous le charme d’un prédateur, mais l’idée du changement, d’un monde de bonheur et de se sortir des abysses lui faisaient parfois oublier de ne jamais trop espérer pour ne jamais souffrir comme elle avait souffert. Elle ne savait pas si elle arriverait à survivre à un choc trop grand. Elle ne voulait plus jamais à revivre les souffrances qu’elle avait eu dans son passé. Elle se plaignait rarement, car Charly n’avait pas d’ami comme une personne équilibrée. Charly ne savait pas se comporter lors d’un rendez-vous galant. Elle tentait de prendre exemple sur les livres qu’elle avait lu qui avait des scènes de romantismes pour gens parfois averti. Vladislas semblait réellement heureux de la voir. Elle avait une grande fierté au fond d’elle qui venait tout simplement du bonheur de celui qui avait osé l’invité à une sortie romantique.

    Elle se fit inviter à s’asseoir sur une nappe. Charly n’hésita pas une seconde à s’asseoir face à lui. Elle croisa les jambes puisqu’elle devait faire attention. La jeune femme regardait toujours Vladislas avec ce regard curieux, mais toujours aussi timide. Elle était loin d’avoir l’habitude d’être le centre d’attention et de faire ainsi craquer un homme pour sa petite personne. À première vue, elle voyait quelques choses, mais peut-être au fond ce n’était que des apparences. Elle ne savait pas, mais elle voulait lui faire confiance. Elle le devait. Elle ne voulait plus croire pour ne rien avoir. Elle voulait avoir Vladislas en entier pour elle, même si elle était toutefois encore trop gênée pour lui dire qu’il n’était qu’à elle. Il déboucha le champagne qu’il gouta. Elle ne voyait rien de mal à ce geste, même si elle ne buvait pas habituellement. Elle se sentait obliger de prendre un verre par gentilesse. Un seul qu’elle siroterait tout au long du souper. Elle n’appréciait pas l’alcool, mais ne le jugeait pas. Elle savait faire la différence entre les ivrognes et l’homme qui se relaxait devant une bière contrairement aux ivrognes qui finissaient vingt bières avant de s’arrêter soul mort. Pourtant, elle vit Vladislas se raidir tout en prenant une crevette qu’il mangea de façon mécanique, comme s’il était un robot. Il semblait nerveux. Charly fronça légèrement les sourcils. Il perdait ses moyens, elle allait les perdre puisqu’elle n’avait pas l’habitude. « C'est fou, tu me fais penser à Lavlah, ma sœur ! Enfin, tu me fais penser à Kristina aussi, mon autre sœur. Enfin mes deux sœurs se ressemblaient beaucoup. Toutes les deux blondes et minces comme toi. Enfin, la vie de mes sœurs ne doit pas t'intéresser... » Elle ouvrit la bouche pour le couper, mais il ne lui laissa pas le temps. « On jouait souvent au prince et aux princesses quand on était petit. Elles étaient toutes les deux des princesses. Donc tu dois aussi être une princesse quelque part. » Charly s’approcha de lui en se déplaçant à genou pour venir à ses côtés. Elle se laissait guider par ses pulsions ne sachant comme réagir. Elle le serra contre elle le forçant à coller son visage presque contre le sien. « Je n’ai pas dit que la vie de tes sœurs ne m’intéressaient pas Vladislas, mais je n’ai aucun sujet intéressant sur ma famille. Tu serais effrayé à entendre mes histoires. J’aurais aimé avoir une aussi belle et grande famille. Je t’envie. J’aime te voir parler d’eux avec ses milliers d’étoiles dans les yeux. Tu as une belle famille pour le peu que je puisse connaître. Tu n’as pas à être gêné. Je ne sais pas comment agir. Je ne sais pas plus que toi quoi dire. Je tente, je me laisse guider par instinct. Ouvre-toi à moi, comme le premier jour… tu as eu tant de facilité à placer les mots que tu veux placer. » dit-elle en le serrant plus fort contre elle. Charly n’avait pas l’habitude, mais elle se laissait guider par son instinct qui lui disait d’agir ainsi. « Je suis loin d’être une princesse Vladislas, je ne suis pas une personne fortunée avec nécessairement un bon fond qui a fait preuve d’acte de bravoure. Je ne sentirai pas de petit poids sous une centaine de matelas. Je suis une jeune barmaid qui rêve sans espérer, mais qui espère ne plus rêver pour ne plus être blessée. »










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