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 it's gonna cost you more than just your sweet smile.

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PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
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it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Jeu 23 Déc - 23:01


CHARLY & DIONYSOS



THE MACCABEES ♦ love you better
« running out of of time is gonna cost you
more than just your sweet smile,
to a sweet smile.
and i will love you better,
i will love you better... »

Il n'aurait pas dû revenir. Il le sait. Il se tient devant la porte. Dionysos, il n'ose pas entrer. On n'entre pas dans la chambre d'une dame. Surtout quand la dernière fois qu'on y a mis les pieds, on s'est fait jeté dehors. On n'entre pas non plus dans la chambre d'une dame la nuit. On n'entre pas dans la chambre de Charly quand on est Dionysos.
Il a juste totalement merdé. C'était quand déjà ? Il y a quelques mois. Six, peut-être. Il ne sait plus. Il n'a pas compté les jours ni les mois. Il a erré. Comme il errait quand il n'était pas chez Charly. Il a été ici, ou ailleurs. Il a été quelqu'un ou personne. Il n'a rien fait. Il n'a fait qu'attendre ce moment, où il reviendrait vers elle. Il a essayé de vivre sans elle pourtant. Parce qu'il n'est pas bon pour elle, non il ne fait que la blesser. Mais il n'a pu l'oublier, il n'a pu que penser à elle toutes ses heures, toutes ses secondes, et son visage lui est toujours apparu comme un voile recouvrant le reste du monde.
Il a cherché une raison alors, une raison de revenir. Plus que l'égoïste 'je ne peux pas vivre sans toi'. Charly vaut plus que des paroles égoïstes. Et puis une raison, une valable lui est revenu très vite. Quand il pense à elle, il pense qu'il a merdé, qu'il lui a fait du mal trop de mal, qu'il n'a pas su la protéger. Mais voilà qu'il est bête, c'est en partant qu'il ne sait pas la protéger de tout le mal qui peut lui tomber dessus. C'est pour ça qu'il faut qu'il revienne, pour la protéger de ces démons. Et pour se rattraper. Parce qu'il a beau essayé de ne pas se l'avouer, il ne peut pas vivre sans elle, et doit tout faire pour ne plus être le dernier des connards à ses yeux.
Il a cessé de fuir, enfin. Peut-être. Le loup vagabond a trouvé sa tanière. Il attend en bas de la porte. Il n'ose pas sonner. Il n'ose même pas dans cet endroit qu'il sent comme être son seul foyer. Il ne peut pas. Il n'est pas accepté dans sa maison, il en a été chassé, banni, et pour de bonnes raisons. Mais il veut se faire pardonner. Pourtant, il hésite. Il ne sait comment entrer ni quoi dire. Et puis on est au beau milieu de la nuit !! Non mais, tu vas pas sonner à cette heure là !
Dionysos a alors une idée un peu folle. Il grimpe agilement le long de la façade, en essayant de ne pas faire de bruit, et entre discrètement par la fenêtre de l'appartement. Il entend le souffle de Charly dans son lit, et se dit que c'est franchement pas une bonne idée de pénétrer dans sa chambre en pleine nuit. Elle croira qu'il veut l'agresser, surement. Elle lui enverra des fourchettes en pleine face, surement, et il le méritera bien... Mais il veut essayer tout de même.
Il n'est encore que trois heures du matin, mais Dionysos a l'idée de préparer le petit déjeuner pour Charly. Il se glisse dans la cuisine, et se saisit des couteux de cuisine, et ouvre le frigo, afin de préparer le parfait petit déjeuner de princesse. Des petits pains, du chocolat, de la confiture... Et même un gâteau ! Il jette des sorts pour en étouffer le bruit, mais avouons que c'est quand même pas très discret. Et puis sans faire exprès, dans le noir complet, il fait tomber un couteau par terre, dont le métal résonne très fort dans le silence de la nuit.
Merde. Pour la discrétion, on repassera. Pour le pardon peut-être aussi.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Ven 24 Déc - 3:45


    Comment avait-elle pu faire un instant confiance en quelqu’un ? Il l’avait quittée sans rien ressentir. C’était l’impression qu’il lui avait laissé croire. Elle avait eu tant de peine. Elle maudissait son cœur d’avoir craqué pour cet homme. Elle avait cru en lui. Elle n’avait juré que par lui. Elle lui avait tout donné, mais … il l’avait trahi. Pourtant, ne lui avait-elle pas fait le coup lorsqu’ils avaient été plus jeune ? Pas totalement, mais c’était tout de même une situation semblable. Elle l’avait laissé revenir dans sa vie. Elle s’en était tellement voulue de l’avoir blessé dans le passé. Elle lui avait fait une petite place dans sa tanière. Elle ne lui avait pas seulement ouvert son appartement, mais aussi son cœur. Charly avait laissé Dionysos à la toucher ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Par contre, il y avait parfois des choses qui n’étaient pas prévus dans une vie, comme le départ d’un être aimé, mais aussi la naissance d’un bébé. Elle avait couché il y avait quelques jours seulement. Elle avait passé la totalité de sa grossesse à se débrouiller par elle-même sans s’appuyer comme à sa grande habitude aux autres. Elle ne s’était jamais fiée totalement aux autres. Elle avait toujours su qu’il valait mieux faire tout ce que l’on désirait par nous-même. Elle avait fait confiance au père de cette enfant, mais elle se promettait de ne jamais refaire cette énorme erreur. Était-ce une promesse d’ivrogne ou une promesse qu’elle tiendrait ? Personne ne savait vraiment. Elle était entrée chez elle en compagnie du bébé, il y avait à peine quatre jours. Elle avait tout préparé d’avance. Elle avait acheté petit à petit pour ne pas être prise au dépourvu. Pourtant, elle eut peur de manquer d’argent, mais aussi de place pour mettre tous les accessoires de bébé. Elle avait installé le lit du petit dans sa chambre étant le seul endroit qu’elle avait trouvé et qui n’était pas un garde-robe pour l’installer. Elle avait tout préparé. Elle avait été nerveuse au tout début pour tout dire. Elle ne savait pas comment elle devait faire avec un bébé. L’instinct maternel pris le dessus sur la petite Charly. Elle avait nommé sa fille, puisque c’était une petite fille qu’elle eut, Tiffany-Alice. C’était des noms bien féminins de voulant pas qu’elle ait plus tard des problèmes pour faire comprendre aux autres quelle sexe qu’elle était. Trop souvent les gens avaient cru qu’elle était à cause de son prénom. Charly ne pouvait faire la même chose pour sa petite fille. Elle adorait déjà son bébé. Elle avait senti son bébé bouger. Elle aimait son bébé. C’était la vérité. Elle se foutait du sexe du bébé. Elle se foutait de ce que pouvait être son bébé, c’était le sien. C’était son petit amour.
    Elle avait couché Tiffany-Alice après l’avoir nourri. Elle était épuisée. Ces derniers mois ça avaient été si difficile. La jeune femme avait eu de la misère à s’endormir sachant qu’elle avait de la difficulté avec tout ce qui se passait dans sa vie. Le départ précipité de celui qui l’avait fait craqué, mais aussi l’arrivé du bébé et son congé de maternité forcé, sinon elle perdait son emploi. Elle s’était fait couler un bain s’assurant que le bébé était bien endormi. Elle arrêta l’eau avant de se prendre un bon bain. Elle se détendait un peu. C’était si triste de passer ses nuits seules sans se blottir contre quiconque. C’était si dur de ne plus avoir personne avec parlé et avec qui partagé sa triste vie. Dionysos avait détruit son petit futur d’avoir quelqu’un dans sa vie, comme tous les autres. Elle avait toujours rêvé à bien des choses. Elle avait même déjà pensé que peut-être un jour l’aimerait, mais, aux cours des années, elle avait découvert qu’elle n’aurait pas cette chance. Elle l’avait compris. Elle comprenait aussi que Tiffany-Alice n’aurait pas de grands-parents et encore moins d’un parrain ou marraine se trouvant dans la famille. Qui pouvait avoir ce statut ? Elle n’en savait rien, mais elle n’avait pas la tête à penser à tout ça. Elle voulait se reposer. Elle voulait dormir ce soir avant d’être réveillée par les pleures de son bébé qui demandait à manger. Charly finissait par comprendre sa petite Tiffany. Elle connaissait ses besoins. Elle avait ressenti un jour tous ses besoins, mais Charly lui donnait beaucoup d’amour plus que ses parents ne lui avaient donné. Elle ne la bouderait jamais, car elle était la seule qui ne se sauverait pas avant de longue année. Qui sait, peut-être plus tard Tiffany prendra soin de sa vieille mère ? Charly sortit de son bain reposé et surtout la tête remplis de pensées positives. Elle mit un pyjama et vint sous les couvertures faces au lit de son bébé. Elle s’endormit en fixant les petits dessins sur les couvertures de son bébé.
    Elle ne savait pas ce qui se passait. Elle dormait. Un bruit la réveilla. Elle écouta un instant, silencieuse. Elle sortit du lit sans faire du bruit. Il y avait quelqu’un dans la maison. Une lumière de trop dans son petit appartement. Elle avançait doucement sans faire de bruit. Elle vit la lame d’un côté sur le sol. Son cœur ne fit qu’un tour. Protégée son bébé. Tuée l’individu. Seule option qui se présentait à elle. Elle n’avait pas sa baguette sur elle. Elle n’avait pas le temps de faire demie tour. Elle sauta sur l’inconnu ne voyant pas son visage. Elle tomba au sol en faisant suivre l’ennemie. « Il ne fallait pas rentrer chez moi, salopard. Je ne sais pas qui tu es… mais je me fous complètement de ton identité. Pour qui te prends-tu ... ? » elle tira sur le chandail de l’inconnu griffant son torse au passage. Elle le secoua le faisant cogner sur le sol. « Ose faire trop de bruit et je te jure que tu ne sortiras pas à un seul morceau de chez moi. Tu réveilles le bébé… t’es un homme plus que mort. » elle frappa l’inconnu cherchant à lui faire payer. Elle avait peur. Elle avait terriblement peur. Elle était sur le mode défense. Il fallait la comprendre tout de même.









Anonymous

Invité
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it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Lun 27 Déc - 22:51


Quelque chose a changé dans l'appartement de Charly. Dionysos ne peut savoir quoi, c'est comme une odeur ou une sensation qu'il ne sent que maintenant alors qu'il s'active pour en silence beurrer des biscottes. Quel benêt. C'était là depuis le début, et il n'y a pas fait attention. Il a dû se passer un truc dans son nez, il a dû ne rien sentir, comme toujours. Et ça lui vient comme en pleine face. C'est une odeur différente de tout ce qu'il a déjà pu sentir, et c'est assez troublant, ça lui donne des frissons, et pourtant ce n'est pas effrayant, c'est juste... nouveau.
Mais pas le temps de penser à la nouveauté qu'une autre chose se produit. C'est la propriétaire de la maison elle-même qui vient chasser l'intrus. C'était prévisible. Un intrus n'est jamais le bienvenue, et surtout pas un intrus comme celui-là. Dionysos reconnaît la présence de Charly qui s'approche, mais espère qu'elle aura un peu de clémence, qu'elle verra les efforts qu'il se donne, qu'elle lui pardonnera, tout ça... Mais c'est un espoir un peu difficile à réaliser.
Ni une ni deux, sans avoir vu le coup venir, Dionysos se retrouve projeté au sol. Il fait noir mais cela ne peut être que Charly, ce que des cheveux blonds lui tombant dessus lui confirme. Mais elle n'a pas l'air de le reconnaître. Ou alors elle peut aussi le faire délibérément. Disons que Dionysos a bien des chose à se faire pardonner, et que ce n'est pas facile à ce qu'on en voit. « Il ne fallait pas rentrer chez moi, salopard. Je ne sais pas qui tu es… mais je me fous complètement de ton identité. Pour qui te prends-tu ... ? » Charly parvient à le retenir au sol et à lui couper la respiration. Elle n'est pas très forte pourtant. C'est peut-être le choc, ou la peur, ou le remord de lui avoir fait tant de mal, et de lui faire tant de mal en revenant encore.
Une chose est sûre, Dionysos ne voulait pas être accueilli de cette façon. Mais il s'y attendait un peu. Il aurait peut-être dû amener un bouquet de fleur tiens. Non mauvaise idée, ces fleurs auraient finies jetées par la fenêtre. Les choses ne seront jamais si simples que dans les films. Tentons le sourire quand même, c'est un début quand on ne sait pas quoi dire. Charly par contre, a des mots à lui jeter à la figure. « Ose faire trop de bruit et je te jure que tu ne sortiras pas à un seul morceau de chez moi. Tu réveilles le bébé… t’es un homme plus que mort. » « Le... bébé ? » Il n'a rebondi que là-dessus, et ses pensées ne font plus que rebondir là-dessus. Un bébé ? C'était ça, la sensation peut-être ? Il fait le lien maintenant, il a bien cru voir un petit lit sous la fenêtre, et des pots pour bébé dans le frigo. Un enfant ? Charly a un enfant ? Comment est-ce possible ? Bon, Dionysos, tu veux vraiment qu'on te fasses un dessin ?! Oui mais la question, c'est de qui il est cet enfant. A-t'elle... rencontré quelqu'un d'autre. Une petite larme vient se former au coin de l'œil de Dionysos. Il est parti et elle l'a déjà remplacé. Il n'aurait pas dû partir. Ou c'est peut-être mieux... Peut-être que celui-là est mieux.
Dionysos se sent déjà de trop et voudrait partir en courant, mais la curiosité au sujet de ce petit être dans sa vie, et avouons-le la position de supériorité de Charly qui telle un rugbymen le tient fermement au sol, l'en empêche. Avouons que la situation n'est pas désagréable quand même. Une telle promiscuité. Lui ne rêvait que de ça, il faut l'avouer. Mais quand à elle, quand elle le reconnaitra... Il faudra bien pourtant. Et alors la situation risque d'être bien moins agréable. « Charly, c'est moi, c'est Dionysos... Je suis... désolé, je ne voulais pas réveiller le... bébé. » Il ne sait pas quoi dire de plus, de peur de réveiller le bébé, et ne sachant vraiment pas quoi dire pour essayer de se faire pardonner.
Mais la curiosité est plus forte que tout. Comme si quelque part Dionysos sentait qu'il y avait quelque chose entre lui et ce bébé. Le sien ? Non ? Possible ? « Charly, tu... tu as eu un enfant ? C'est euh... je ne savais pas... » Dans la faible lueur de la nuit, on peut voir la peau de Dionysos s'agiter en d'étranges formes, preuve de son trouble sincère. Ses tatouages tremblent dans tous les sens. Pas pratique pour avoir l'air d'un gros dur. Mais quand il y a un bébé dans l'histoire, le gros dur on va oublier.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Sam 1 Jan - 5:20


    Par pitié, faite qu’il n’y ait aucun mal pour sa fille ou elle. Elle devait absolument se transformer en machine de guerre pour prendre soin de celle qu’elle aimait. Sa fille. Elle devait tout faire pour qu’elle ait la plus belle vie. Elle savait sur qui compter si quelques choses tournaient mal. Elle devait penser à peut-être retourner la seule personne au monde qui ne l’avait jamais abandonné, même s’il avait été peu présent dans sa vie. Son parrain. Alderick, la seule personne qui n’a jamais tentée de l’anéantir. Il était une personne de confiance, mais elle ne lui avait pas donné de nouvelle depuis cinq ans. Horrible de sa part d’ailleurs. Pour l’instant ce qui importait le plus, c’était de défendre son territoire. Personne ne rentrait dans son antre. Quiconque risquait de mettre en colère une femme sauvage, mais aussi une mère payait gravement le prix. Peut-être finirait-elle par mourir sur le plancher sans que personne ne vienne sauver sa fille qui resterait seule au monde dans cet appartement ? Non, elle ne devait pas penser à une défaite. Elle était forte. Elle était capable de donner une raclée à cet homme. Oui, c’était un homme. Elle avait réussi à sentir avec ses mains que c’était un homme. Ce corps musclé ne pouvait être qu’un corps d’homme. Elle n’avait jamais touché un autre homme que Dionysos, mais aucune femme n’avait eu le droit d’obtenir des caresses de la part de l’ex-Serpentard qui était loin d’être intéressée par le sexe féminin. Elle préférait grandement le sexe opposé. Bref, Charly s’était jeté sur la victime qui s’affairait dans sa cuisine. Elle devait absolument le faire fuir. Elle devait protéger Tiffany refusant de lui faire du mal. Pourtant, elle avait fait remarquer qu’il y avait un enfant dans l’appartement. Il n’était pas si loin d’ailleurs. Il dormait prêt de la fenêtre. Ô si elle savait à quel point l’intrus à passer à deux doigts du lit de Tiffany-Alice, le seul souvenir lui restant de Dionysos. Elle était sur l’intrus. Elle crachait presque ses mots sur ce dernier. « Le... bébé ? » Elle reconnaissait cette voix. Elle avait l’impression de l’avoir entendu quelques parts. Elle restait là à serrer fortement cet homme au sol. Elle ne lui donnait aucunement la chance. Elle avait le cœur en miette déjà d’avance. Elle avait besoin de protéger la seule chose dont elle chérissait plus que tout au monde. Tiffany-Alice était aimée. Elle ne sera pas la prochaine Charly qui avait mal vécu tout son enfance. « Charly, c'est moi, c'est Dionysos... Je suis... désolé, je ne voulais pas réveiller le... bébé.» Elle se raidit. Dionysos. Son Dionysos. Sa mâchoire se mit à trembler. L’intrus venait de la mettre cahot. Était-ce vraiment celui en qui elle avait eu confiance ? Était-cet homme avec qui elle avait partagé des nuits de bonheur ? Était-ce celui qui avait fait accélérer son cœur jusqu’à ce qu’il s’arrête après son départ précipité ? Oui. Oui. Oui. Cette voix. Ce corps. C’était bien le père de son enfant. Il était là sous elle. Elle n’arrivait pas à dire quoique ce soit pour l’instant. Le choc. Elle était sous le choc. Pourtant, elle serra sa poigne sur les vêtements de son ancien-amant. Que venait-il faire chez elle ? Ne l’aimait-il plus comme elle avait si bien compris après son départ ? Apparemment, il venait pour lui faire du mal. Il venait pour lui briser à nouveau son cœur déjà meurtri. Il venait l’achever. C’était… cela ! « Charly, tu... tu as eu un enfant ? C'est euh... je ne savais pas... » Hypocrite. Espèce d’hypocrite. Il venait faire l’innocent. Il l’avait abandonné. Elle avait eu une grossesse solitaire sans que personne ne l’aide. Il n’y avait personne pour lui tenir la main pendant l’échographie. Personne pour prendre le diagnostic de sa grossesse. Elle avait vu les autres parents attendant leur enfant avec le sourire. Ils étaient heureux. Elle, elle était seule assise sur une chaise à patienter en passant que peut-être il serait encore là, si elle était assez bien pour lui. Elle resserra le chandail de Dionysos et tira. Elle le força avec Violence à lever le haut de son corps en direction de Charly. Elle était assise en califourchon sur lui. « J’ai une chose à te Dionysos. Tu m’as abandonné ! Elle et moi. Comment as-tu pu me faire ça ? Je n’étais pas assez bien pour toi. » Des larmes coulaient sur son visage déformée par la rage. Il l’avait brisé autant que l’avait brisé Delan et Caleb rassemblés. Mon dieu, elle souffrait littéralement. « Tu es venu pour te vider Dio? Tu es venu pour me détruire ? C’est si plaisant d’agir comme ceux que tu as détesté dans ma famille ? Qu’est-ce que tu veux de moi ? » elle lâcha prise le laissant tomber. Elle se leva debout et lui donna un coup de pied dans les côtes. Elle ramassa le couteau tout près d’elle. Celui qu’avait fait tomber son ancien amour qui faisait battre son cœur encore, toujours et certainement pour l’éternité. Elle mit son pied sur lui. « Bouges et tu crèves ! Personne ne t’aura Dio. Tu étais à moi. J’ai cru en toi. Tu m’as fait croire. Tu m’as espéré. Je ne te laisserai jamais approcher de notre fille, puisque… tu repartiras et reviendras que pour me rendre malheureuse. » Elle se remit à califourchon sur lui bloquant ses mains. Elle était désespérée. Il y avait une chance de se sortir de se merdier. Elle avait le couteau. Il était fort et avait une baguette sur lui. Il devait l’arrêter. Elle faisait une crise, mais aussi peut-être une énorme bêtise. Elle baissa le couteau proche du cou de Dionysos. Elle souffla. « Je t’aime… c’est pour ça que je vais… vais faire ça… » elle pleurait sur lui. Elle le menaçait de le tuer tout en pleurant sa mort, tout en pleurant le geste qu’elle s’apprêtait de faire. Elle ne voulait pas faire cela. Elle voulait que quelqu’un l’arrête. Elle voulait qu’il l’arrête. Elle voulait pleins de choses. Elle ne savait pas pourquoi, elle prenait ce couteau pour vouloir mettre fin aux jours de celui qu’elle aimait.









Anonymous

Invité
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it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Dim 9 Jan - 0:39


Il a tout merdé vraiment. Tout, absolument tout. La famille, la jeunesse, l'amour, la vie. Dionysos n'a tout ce temps fait que courir dans tous les sens, à toute vitesse, casser toutes les portes et ne jamais regarder derrière. C'était presque excusable avec quelques années de moins, quand tout ce qu'on veut, c'est faire la fête. Mais maintenant ça ne l'est plus, quand on a fait la pire bêtise de sa vie. Partir. Abandonner. Et pas abandonner n'importe qui. L'abandonner, elle.
Quoique Charly lui fasse, il l'a bien mérité. C'est ce qu'il se dit alors qu'il peut la sentir s'agiter et s'énerver, le plaquant toujours au sol. Partir, la laisser là, il a pu faire ça lui. Il n'est pas à la hauteur d'une fille comme elle. Il ne le sera jamais. Non, jamais. « J’ai une chose à te dire Dionysos. Tu m’as abandonnée ! Elle et moi. Comment as-tu pu me faire ça ? Je n’étais pas assez bien pour toi. » Dionysos peut voir les larmes couler sur son visage. Non, ne pleure pas. Non... « Tu es venu pour te vider Dio? Tu es venu pour me détruire ? C’est si plaisant d’agir comme ceux que tu as détesté dans ma famille ? Qu’est-ce que tu veux de moi ? » Charly déverse toute sa rage sur lui. Il la laisse faire. Il le mérite. Il est vraiment celui qu'elle décrit. Complètement.
Elle se lève alors, et pour s'assurer qu'il ne s'enfuie pas, lui met un coup de pied dans les côtes. Dionysos en a le souffle coupé. Petite mort. Grande mort. Quand, privé de son souffle on sent, on se rend compte qu'il ne sert à rien de courir. C'est enfin qu'on se retourne sur le chemin parcouru, et qu'on voit tous ces pas qu'on a creusés dans le sable. C'est là qu'on les voit s'effacer, qu'on voit le sable s'effacer. Qu'on voit que depuis tout ce temps, on courait sur du vide. Et puis on regarde devant à nouveau, et on voit que ce vers quoi l'on croyait courir n'était qu'un mirage, et qu'il n'y a rien. Alors on est là, arrêté au beau milieu du chemin. Au beau milieu de nulle part. Le souffle coupé. Jusqu'à se laisser tomber.
Mais on ne laisse pas tomber Dionysos. Quelque chose s'accroche à lui, et le raccroche à la vie. Les regrets ? Les remords ? Non, juste elle. Charly. Peut-être... tout n'est pas perdu ? « Bouge et tu crèves ! Personne ne t’aura Dio. Tu étais à moi. J’ai cru en toi. Tu m’as fait croire. Tu m’as espéré. Je ne te laisserai jamais approcher de notre fille, puisque… tu repartiras et reviendras que pour me rendre malheureuse. » « Notre fille ? » laissent échapper ses lèvres, comme un filet d'eau à travers des rochers. Il commence à percuter. A comprendre. Ce qui l'empêche de tomber. Une fille. Sa fille. Leur fille. Lui, il a une fille. Avec elle. Ils ont une fille. Un enfant. Leur enfant. Le fruit d'eux deux. Il est père. Ils sont parents. Elle est mère. Il n'aurait jamais cru être père un jour. Il croyait rester enfant pour toujours. Mais il est père maintenant. Et au lieu de lui glacer le sang et de lui donner envie de s'enfuir, cela lui donne plutôt envie de s'accrocher. A ce moment, à cet endroit, à cette fille, à cette femme, à cet amour, à cette vie. Arrêter de courir enfin. Regarder les choses en face. Même si elles vous plantent un couteau sous la gorge. « Je t’aime… c’est pour ça que je vais… vais faire ça… » Curieuse façon d'aimer. Mais Dionysos la connait cette façon d'aimer. C'est la chose affreuse qui arrive avec la fille dont il ne vaut mieux pas prononcer le nom. Cette façon de s'aimer mal. Non. Charly, tu ne dois pas aimer de cette façon. C'est mal.
Comme rempli d'un souffle nouveau, insufflé d'un courage sans pareil, Dionysos vient poser lentement sa main sur celle de Charly, celle qui tient le couteau. C'est du courage ou du suicide. Parce qu'on ne sait pas ce qui pourrait sortir d'une scène si précipitée, si agitée de sentiments si violents. Charly, toute tremblante d'envies de violence. Dionysos, mélancoliquement doux et apaisé en cette heure qui pourrait être sa dernière. De son autre main, il vient lentement guider l'autre main de Charly sous son T-shirt, jusque l'endroit où bat son cœur. A cet endroit bat sur sa peau un cœur en encre de tatouage. A cet endroit est posée la main de Charly. Sous quelques larmes les yeux de Dionysos sourient. « Je sais que j'ai merdé, vraiment merdé. Je suis parti, c'était... la pire chose au monde. Je n'aurais pas dû, et je le regrette tellement maintenant. Tu ne peux pas savoir à quel point. » Sa main serre doucement celle de Charly. Elle lui jette de la violence à la figure, il ne lui répond qu'avec de la douceur. « J'aimerais tellement que tu me pardonnes, mais... ce n'est pas possible après ce que j'ai fait. Je t'ai laissée toute seule avec le bébé... Notre bébé. Comment est-ce... ? Charly... » Sa voix et son discours se perdent. Ses yeux se perdent dans les ténèbres de la nuit.
Ses yeux se perdent dans les larmes. « Oh Charly... Je suis tellement désolé ! Pardonne-moi... Ou essaie juste un peu... Fais semblant... Pour... le bébé. »
D'une main douce mais ferme il essaie de repousser le couteau de sa gorge. Et puis lâche prise. « Mais si tu préfères me tuer, vas-y tout de suite. Je t'aimerais quand même. Je t'aimerais, quoiqu'il arrive. »









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
it's gonna cost you more than just your sweet smile. #Mar 1 Fév - 1:10


    Elle l’aimait. Il n’y avait pas autres choses à dire à ce sujet. Elle ne voulait que lui dans sa vie. Elle ne s’était jamais donné à quiconque, sauf à lui. Il était l’exception à tout. Il était celui qu’il la rendait totalement tarée. Charly ne pouvait tolérer son retour sachant qu’il repartira sûrement un jour ou l’autre à nouveau. L’ex-serpentard ne pouvait s’imaginer Dionysos ayant trouvé une autre fille qu’elle. Non. Il était à elle. L’idée de le voir avec une autre fille la rendait complètement malade. Ne lui avait-elle pas fait confiance, comme elle n’avait jamais fait confiance en personne ? Dionysos était le seul à pouvoir se vanter qu’il avait eu un statu différent des autres personnes. Aucune autre fille n’aura plus son Dionysos. Elle lui voulait du mal, mais par amour. Il était tout pour elle. Pourquoi Dionysos ? Pourquoi lui a-t-il fait autant de mal ? N’avait-elle pas eu un grand cœur lorsqu’elle lui avait ouvert la porte de chez elle ? Se vengeait-il de ce qu’elle lui avait fait à poudlard? Elle lui avait tout donné ce qu’elle pouvait donner. Elle s’était donnée à lui. Elle n’était plus vierge mentalement. Son amour. Son bel amour qui l’avait abandonné. Ils avaient eu une fille, mais il venait de le découvrir autant qu’il découvrait que c’était peut-être ses derniers instants à vivre. C’était monstrueux et horrible. Elle l’aimait plus que tout au monde. Charly ne pouvait tolérer le fait que Dionysos pourrait finir sa vie avec une autre qu’elle. Elle avait jeté son dévolu sur lui. Il ne s’en sortirait sûrement pas aussi facilement qu’il ne l’aurait cru. Elle était à bout. L’ex-Serpentard souffrait trop. Combien de fois s’était-elle dit que c’était une mauvaise idée de s’ouvrir aux autres ? Elle avait compris au fil des années qu’il valait mieux être seul très souvent. Pardonne-moi, Dionysos, pardonne-moi, se répétait-elle en prenait le couteau pour l’emmener sous la gorge du seul homme qu’elle aimait et qu’elle aimera certainement pour toujours malgré la mort. Peut-être Tiffany-Alice ne lui pardonnera plus tard lorsqu’elle sera en âge pour le découvrir, car on ne pouvait cacher éternellement ses choses. Un enfant devenait intelligent bien plus que leurs parents la plupart du temps. Elle pleurait. Elle avait tellement mal. Charly avait mal de faire ce genre de chose. Elle avait mal de le retrouver et de devoir lui faire ce genre de chose. Elle l’aimait. Elle le lui disait. Elle avait besoin de lui dire. Ce n’était pas sain. Il vint poser l’une de ses mains sur sa main qui tenait le couteau qui était tout près de sa gorge. Que faisait-il ? Pourtant, elle tentait de croiser son regard dans l’obscurité. C’était impossible. Elle ne réussissait pas à trouver son regard, mais elle croyait en lui malgré tout. Elle avait tant de mal à lui faire autant de mal qu’il lui avait fait. Il prit son autre main. Elle sentit sa peau nue. Charly ne bougeait pas. Elle sentait. Ses larmes coulèrent plus abondamment qu’il y a quelques minutes. Elle avait tellement mal. Il lui faisait toujours autant d’effet. C’était son homme bien à elle. Elle l’avait perdu pendant neuf mois, quelques semaines. Son cœur avait réussi à peine à refermer la plaie qui s’était créé après son départ. Il avait causé un tel vide qu’elle a dû trouver le moyen de le combler autant qu’elle le pouvait. L’arrivé de sa fille fut bénéfique pour la jeune femme se disant qu’elle ne serait plus seule pour quelques années. « Je sais que j'ai merdé, vraiment merdé. Je suis parti, c'était... la pire chose au monde. Je n'aurais pas dû, et je le regrette tellement maintenant. Tu ne peux pas savoir à quel point. » Elle le regardait dans le noir sentant la main de Dionysos serré la sienne. C’était si dur. Elle tenait toujours le couteau de son autre main. «J'aimerais tellement que tu me pardonnes, mais... ce n'est pas possible après ce que j'ai fait. Je t'ai laissée toute seule avec le bébé... Notre bébé. Comment est-ce... ? Charly... » Charly tentait de ne pas craquer pour lui. C’était si dur. Peut-être était-ce une ruse pour s’en prendre à elle par la suite. Elle avait eu confiance en cet homme qui lui avait brisé le cœur. Comment faisait-elle pour l’écouter ? Elle l’aimait plus que tout au monde. Il était le seul à avoir une aussi grande place dans son cœur. « Oh Charly... Je suis tellement désolé ! Pardonne-moi... Ou essaie juste un peu... Fais semblant... Pour... le bébé. » Elle sentit d’une main ferme Dionysos poussée sur sa main pour éloigner le couteau, mais il lâcha prise manquant de lui entailler la peau sur le coup. Elle a retenu son mouvement pour ne pas lui faire de mal. Elle l’écoutait. Il l’avait hypnotisé à nouveau. Elle était conne. Charly se trouvait conne. Elle pleurait toujours au-dessus de lui le menaçant de l’abattre en moins de deux. « Mais si tu préfères me tuer, vas-y tout de suite. Je t'aimerais quand même. Je t'aimerais, quoiqu'il arrive. » ce fut les paroles de trop qui la firent éclater. Elle laissa tomber le couteau au côté de Dionysos. Elle éclata bruyamment en sanglot. Charly colla violemment ses lèvres contre celle de Dionysos. Un, deux, trois, quatre baisers. Elle ne s’arrêtait plus. Il lui avait terriblement manqué. Elle s’arrêta finalement. La blondinette caressa du bout d’un de ses doigts le visage de Dionysos. « Tu as merdé Dionysos. Je ne sais pas si un jour je serais capable de te refaire confiance autant que j’avais confiance en toi. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai toujours. Ne me refais plus ce coup, Dionysos. J’ai eu terriblement mal. Tu m’as fait du mal. » elle le lui disait se couchant en entier sur lui. Elle lui donna un baiser dans son coup « Le bébé… il va bien. C’est notre bébé. Elle s’appelle Tiffany-Alice. Je ne savais pas choisir entre les deux noms. Elle a deux jours. C’est un tout petit bébé encore. » Elle se laissa tomber à côté de lui. Elle était sur le sol à ses côtés loin du couteau qui était de l’autre côté du corps de son amant qui était revenu à elle. « tu veux la voir Dio’ ? »










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