-
Viens... Viens... Viens à moi...Llorente se réveilla en sursaut, dans son lit, le visage dégoulinant de sueurs, le pyjama lui collant au torse. Il sentait ses draps mouillés sous ses jambes, et les gouttes coulaient le long de sa colonne vertébrale. Machinalement, il tourna la tête vers le réveil que sa mère lui avait offert lorsqu'il avait quatre ans, et il y vit : 02.50. Il se prit la tête dans ses mains, sentant ses larmes coulaient le long de ses joues. Cela faisait dix ans aujourd'hui. Il n'avait rien dit, comme les autres années, mais là... Tout au long des deux semaines précédentes, il n'avait fait que d'y penser. Llorente avait mis ça sur le fait qu'il s'était découvert un grand-père et une tante jamais encore soupçonner. Surtout que sa tante était également professeur dans l'école où il allait depuis ses onze ans. Finalement, après quelques longues minutes de sanglots, il repoussa ses draps, avant de se lever, se dirigeant vers la fenêtre. L'ouvrant pour aspirer un bon bol d'air frais, il ne tarda pas à quitter les lieux avec des vêtements propres pour prendre la direction des douches.
¤¤¤¤
Au final, après la douche froide qu'il prit pendant plus d'une demi-heure, il ne se dirigea pas vers la salle commune, mais vers la réserve de la Bibliothèque. Utilisant son don d'evanesmagie pour éviter de se faire repérer par les préfets & les professeurs, il s'y rendit assez rapidement, calquant sa démarche à celle d'un félin. La bibliothèque était calme, silencieuse, et l'on avait cette impression d'abandon, lorsque l'on y rentrait. Du moins, à cet heure de la journée. Llorente eut un léger soupir, se sentant en sécurité parmi ses rangées de bouquins. Une odeur de parchemins, de renfermés... Machinalement, il grimaça, avant de sortir de l'invisibilité pour saisir une lanterne. L'allumant d'un coup de baguette, il se dirigea vers la réserve, les sens aux aguets. Pénétrant dans la réserve, il trouva rapidement le bouquin qu'il cherchait.
De longues minutes s'écoulèrent. Llorente était assis au sol, le bouquin posé sur sa cuisse, tandis qu'il jouait d'une main avec les lacets de sa chaussure. Sa baguette était à porté de main, et la faible lumière de la lanterne lui suffisait amplement pour se plonger dans sa lecture. Tout à coup, il sentit une présence près de lui, il releva la tête, sentant comme une caresse sur sa nuque bronzée. Il eut l'impression bizarre de recevoir un seau d'eau gelé sur la gueule. Quelques secondes après, un livre tomba d'une étagère, s'ouvrant à une page précise. Machinalement, il saisit sa baguette avant de jeter un coup d'œil autours de lui. Quelques instants après, il se leva pour aller prendre le livre...
-
Tu... ES... A MOI !Un vent sortant de nul part se mit à souffler en sa direction le projetant contre le mur, le regard surpris, voir... Apeuré.
¤¤¤¤
Lorsqu'il se réveilla ce matin-là, le soleil aurait du être haut dans le ciel déjà. Mais au lieu de ça, il n'y avait qu'un ciel noir. Ses yeux s'ouvrirent difficilement. Quelque chose lui grattait le bout du nez. Ce n'est que lorsqu'il se redressa qu'il se vit dans le parc du château. Un moment panique le submergea. Il se redressa rapidement, dégainant la baguette, jetant des regards frénétiques de partout. Un hurlement ne tarda pas à se faire entendre.
-
A L’AIDEEEEEEEEEE !!!!Cette voix... Slayers ? Aussitôt, il se mit à courir en direction du crie qu'il venait d'entendre. Lorsqu'il vit le trou béant en plein milieu du parc, il tenta de s'arrêter dans sa course, mais il se cassa la gueule, le cul au sol, glissant comme un dément. Il s'arrêta à quelques mètres du bords, pour se redresser et s'approcher délicatement du trou. Slayers était à moins d'un mètre, suspendu au dessus de... La lave.
-
Putain de merde ! Qu'est ce que tu branles dehors, toi !Se jetant au sol, il tendit son bras en sa direction pour lui proposer une échappatoire.
-
Attrape ma main, William !