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| C'est le destin ! {Karly} | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 27 Sep - 18:12 |
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| C’était complètement idiot ! A chaque fois qu’ils les voyaient main dans la main dans les couloirs. A chaque fois qu’il entendait quelqu’un parler d’eux. A chaque fois qu’il le voyait lui sourire. A chaque fois qu’elle faisait semblait semblant de rire à ses blagues. A CHAQUE fois il se disait que le fait que Karly McGregor sortent avec Josh Lewis était complètement idiot !!! Comment pouvait-elle sérieusement envisagé de sortir avec ce type ??? Il n’était pas pour elle c’était aussi évident que le nez au milieu de la figure !! Mais elle sortait avec lui… William se rappelait le jour où il l’avait appris comme si c’était hier alors que cela faisait déjà plusieurs jours. C’était Willara la bouche en cœur qui était venu lui annoncer « l’heureuse » nouvelle. Il avait tellement était surpris que sur le coup il avait faillit s’étouffer en mangeant sa brioche. Il avait caché du mieux qu’il avait pût sa jalousie – de toute façon il n’était pas jaloux hein – et avait alors déclaré avec un large sourire « Geniaaaaaaaaal ». Sauf que c’était pas génial ! C’était tous génial !!! Il avait essayé de s’en foutre, de s’occuper encore plus avec des filles de passages mais c’était plus fort que lui… ça l’énervait !!! Non mais sérieux. Josh Lewis ??? Cette espèce de Prince charmant de pacotille que toute les pucelles naïves et innocente considéré comme l’homme parfait ? Sérieux ??? Lui qui croyait qu’elle avait du gout ! Enfin elle avait dut en avoir pour coucher avec lui mais l’avait de toute évidence perdu pour sortir avec un mec aussi fade que Josh Landry Lewis ! Karly était une fille pétillante, passionner, chiante, exalté, incompréhensible, entière et une vrai indiqué des sentiments – comme lui – et n’avait donc pas besoin d’un mec qui semblait prononcé verbalement des je t’aime au moindre battement de cœur. Le voir la regarder comme il la regardait lui donner simplement envie de gerber ! Sawyer lui avait conseillé de dire à Karly ce qu’il ressentait. Le problème c’est que William n’écoutait pas Sawyer parce qu’il espérait toujours que son « frère » repartirait aussi vite qu’il était arrivé. N’empêche que son conseil n’était peut-être pas si mauvais que ça… Le problème c’est que William avait son égo et que pour l’instant il préférait maugréer dans son coin en ruminant sa jalousie au lieu d’agir. Sauf qu’apparemment là haut dans le ciel il devait y avoir un petit ange qui n’avait la télé et donc qui n’avait rien de mieux qu’observer les histoires d’amour compliquer des simples mortel pour s’occuper. Le petit ange adorait regardait Karly et William en sachant qu’ils étaient fait l’un pour l’autre et attendait avec impatience le jour où ils s’avoueraient leurs amours. Sauf que leurs histoires devenaient de plus en plus compliquer et qu’il désespéré que ça arrive alors il décida de les aider… Résultat alors que William était dans le vestiaire de Quidditch après son entrainement, il poussa la porte pour sortir et se rendit compte… qu’elle était fermé ! Il sortit sa baguette pour lancer un Alomora se pensant seul mais… ô surprise il n’avait plus sa baguette. L’avait-il encore oublier ? Il en était pas sur. Poussant un soupir agacé il se retourna et se rendit compte qu’il n’était pas le seul à être prisonnier du vestiaire. Il y avait aussi Karly… | |
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Lun 4 Oct - 15:47 |
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| [ MDR, Little Cupidon s’en mêle xD ]Par Merlin, que cela lui avait manqué ! La sensation libre et fugace du vent qui vous fouette le visage. L’impression de n’être qu’une mini-feuille que le vent porte dans les airs suivant ses humeurs pour redevenir l’instant d’après une entité personnelle qui affronte les vagues d’Eole, au gré de ses plaisanteries et de ses colères. Bien entendu, après de nombreux mois où elle n’était pas remontée dessus, la dextérité et la rapidité de Karly en avaient bien pâti. Ses capacités réduites par la prise de drogue, l’immobilité et la dépression lui avaient miné le moral au plus bas… à tel point qu’elle ne se reconnaissait plus dans n’importe quel miroir. Ses cheveux bouclés bruns restaient les mêmes mais, ils étaient seuls à illuminer son visage aujourd’hui. Sa bouche gardait quelques fragilités face au sourire et ses yeux s’illuminaient que lorsqu’elle avait de la compagnie. Oui, elle aimait de moins en moins rester seule. Et pourtant, elle avait réussi à trouver une excuse pour s’éloigner de son petit monde reconstitué. Après avoir di à Josh qu’elle avait promis à Willara qu’elle passerait du temps avec elle après les cours, elle s’était rendue compte que celle-ci était déjà en charmante compagnie. N’ayant pas le cœur de lui en priver - même si Lara semblait un peu colérique face au fait qu’elle passait moins de temps avec elle depuis qu’elle était avec Josh - Karly avait maugréé au fil des couloirs pour finir par apercevoir les grands anneaux de Quidditch au loin. Depuis combien de temps n’était-elle pas montée sur un balai ? Par Merlin, une éternité. Un désir incommensurable et intense la poussait à rejoindre les vestiaires qu’autrefois elle occupait. Elle avait tellement fui cet endroit qu’aujourd’hui, toutes ses forces la poussaient à y retourner. Comme si une nouvelle drogue l’y appelait : la passion. Il est assez étrange qu’une jeune femme qui, aujourd’hui, se méfie d’elle-même comme de la peste et préfère se tenir loin de toute émotion trop forte -par peur de rechute-, ne soit irrésistiblement attirée vers un endroit si familier et si chéri fut un temps. Comme si quelque chose, ou bien quelqu’un la poussait. Comme si elle était tirée par des ficelles invisibles… le carquois des Moïres. Lachésis forçait Karly à suivre le fil que venait de tisser Clotho, le fil qui lui était destiné et qu’elle ne pouvait pas réfuter. Il ne pouvait pas en être autrement. Chacun son destin et Karly ne pouvait pas lutter contre la toile passionnée de sa vie qui devait recommencer. Les Moïres distribuent aux hommes dès l’instant de leur naissance, tout le bonheur et le malheur que la vie leur réserve et personne ne peut y échapper… même pas ceux qui tentent de s’embrouiller l’esprit par mille et une stratégies absurdes. Face au miroir de son ancien casier dans les vestiaires, Karly aperçut la légère coupure qu’elle s’était faite après avoir repris un peu trop confiance en elle et qui l’avait conduit en une mauvaise chute. Etrangement, cela lui faisait un peu mal. Un picotis qui l’a faisait sourire. Celui-ci n’était pas du à un déni de souffrance ou à cause d’un tout autre produit mais, bel et bien de sa propre volonté. Elle vivait de nouveau. Vraiment ? Alors, pourquoi avait-elle toujours cette sorte de poids sur le cœur ? Comme si tout n’était pas réglé. Claquant la porte de son casier, elle chassa sa pensée néfaste. Après tout, de quoi allait-elle se plaindre ? Comme lui disait une première année (admirative de Josh, encore une…), sa vie était parfaite. En quelque sorte. Elle avait des amis sincères prêt d’elle, la chance de pouvoir retourner à Poudlard après ce qu’elle avait fait, la chance d’être toujours vivante sans trop de séquelles mentales, un petit ami « parfait » qui n’avait rien à voir avec les anciens balourds avec qui elle était sortie - une sorte de prince qui l‘a traité en princesse -, une famille particulière mais qui lui convenait,… Que demandait de plus ? Elle ne pouvait pas se plaindre. C’était exclu. Surtout qu’elle venait de retrouver cette petite étincelle de vie qu’elle aimait tant lorsqu’elle montait sur un balai… Et qu’Elyssa et Lara détestaient tant pour le nombre de fois où cela l’avait conduite à l’infirmerie. Ses actes irréfléchis d’autrefois… Un soupçon de nostalgie lui étreignit alors le cœur. Cela semblait si loin… Trainant un peu dans le vestiaire des filles, en profitant que celui-ci soit libre, elle finit par s’assoupir sur le banc central. Elle avait oublié combien voler en oubliant ses limites pouvait être fatiguant. Ce ne fut que plus tard, - combien de temps déjà ? - qu’elle se réveilla, en entendant comme des coups. Tout en se frottant un œil, elle se releva, toute abasourdie par son petit somme. Se faisant, sa légère plaie se rouvrit un peu mais, rien d’alarmant. Tant qu’elle pouvait marcher, il n’y avait jamais rien de grave avec Karly… Poussant la porte des vestiaires des filles, elle se retrouva alors nez à nez avec une tête qu’elle n’avait pas revu depuis longtemps… Qu’elle avait « évité » ? Non, voyons, Karly n’évite jamais personne… Sauf peut-être William Alex Slayers. Lorsque vous ne savez pas comment réagir avec quelqu’un et que souvent votre cœur vous porte à lui mettre votre poing contre son petit et joli minois… c’est le signal qu’il vaut mieux changer de route. Que faisait-il là ? Question inutile à poser. Karly n’avait pas de réaction. Elle restait là, debout, statique, à regarder William tout en clignotant des yeux, indiquant qu’elle n’était pas une poupée de cire. Notre petit angelo anonyme et bien trop curieux et fouille-merdouille sembla trouver cet état statique un peu trop long car, il décida d’intervenir en envoyant une légère décharge électrique dans le corps de la demoiselle qui l’a réveilla. Saleté d’ange. Ce n’était pas merveilleux, il est vrai. A tel point que le petit angelo s’en tapa la tête contre les nuages et que quelques gouttes de pluie tombèrent sur l’Angleterre et Poudlard. Ayant reconnecté son cerveau, Karly se remémora ce qui s’était passé entre le moment où elle avait ouvert la porte du vestiaire et celui où elle venait de retrouver la connexion avec son corps et son mental. Ah oui : Slayers n’arrivait pas à ouvrir la porte. Le crétin. Passant devant lui sans dire mot (éclat de tonnerre de la part du petit angelo qui se cognait de plus en plus fortement la tête tout en ameutant ses amis les petits anges curieux et vivaces), Karly alla tenter d’ouvrir la porte à son tour et ne fit face qu’au même échec que William. Puisque la porte ne voulait pas s’ouvrir et qu’apparemment, les deux n’avaient pas de baguette (à quoi cela aurait-il pu servir avec un balai ?), il fallait trouver un autre moyen. Ce ne fut qu’en se retournant que Karly aperçut l’air de William qui l’a fit grimacer quelque peu. - « Quoi ? J’ai le droit d’essayer aussi. Tu connais une autre sortie ? Parce que les fenêtres sont un peu trop petites pour s’y glisser. » Se rappelant des vieux tours que les petits McLarren lui avaient appris, à elle et son frère, lorsqu’ils n’avaient que sept et onze ans, une idée germa dans l’esprit de l’écossaise. Le problème, c’est qu’elle n’était pas certaine de réussir ce petit tour de passe-passe après tout ce temps. Après tout, avec l’arrivée de sa baguette magique dans sa vie, elle ne se servait plus beaucoup de tout çà. - « T’aurais pas un canif sur toi ? » Question tout à fait anodine et ayant un but précis. Cependant, la narratrice que je suis n’est pas certaine que tout le monde puisse perdre cette question dans son contexte sans extrapoler, et surtout pas notre cher angelo qui bandait déjà son arc tout en cherchant à reprendre ses flèches auprès de ses confrères qui l’en empêchèrent, intéressés par la suite des événements… | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 4 Oct - 19:35 |
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| Karly McGregor. Décidément là haut il y avait quelqu'un qui le haissait. Etre coincer dans les vestiaires okays. Ça il pourrait s'en remettre, mais être coincé avec elle, oh ça non ! Et en plus elle parlait.
« Salut ? » Il eut une rire un peu moqueur et la regarda avec dédain et une légère grimace. » T'es sérieuse là ? »
Il poussa un soupir agacer par son hypocrisie. Il aurait bien préféré qu'elle se taise. Salut. Non mais franchement ! Comme si « Salut » était un chose à dire a une personne avec qui on avait coucher avant de la laisser seul dans le lit sans explication pour finir par l'éviter lâchement. Salut. Woé c'est ça salut et à jamais. Sérieux elle lui faisait quoi là ? Elle essayait de se racheter une bonne conscience ? Maintenant qu'elle sortait avec Josh elle ne craignait plus qu'il lui fasse une scène de ménage mélodramatique en chouinant pour lui demander pourquoi elle ne voulait pas de lui, et ce pensait donc en sécurité elle osait lui parler de nouveau ?! C'est ça ? Pff. La situation lui filait limite la nausée.
Karly passa alors devant lui et tenta d'ouvrir la porte alors que le tonnerre gronder au dehors comme pour refléter la mauvaise humeur de William. Ou pour une autre raison... Le jeune Slayers roula ses yeux vers le ciel en poussant un soupir. Oui bien sûr c'était lui le crétin qui savait pas ouvrir les portes. Ça n'avait riiiiiiiien a voir avec la porte en elle même. C'est parce qu'il était idiot. C'était telleeeeeeeement compliquer, et bien sûr comme a son inverse elle était suuuuuuper intelligente ELLE elle allait y arriver. Bien sûr. Pff. Foutaise !
« Quoi ? J’ai le droit d’essayer aussi. » « Oh oui bien sûr, tout le monde sait qu'tu as beaucooooup plus de muscles que moi » fit-il avec sarcasme et un large sourire hypocrite.
Il soulignait là un point important et évident, elle avait moins de force que lui donc moins de chance d'ouvrir la porte. Donc bien évidemment lorsqu'elle essayait elle fit chou blanc. Ça bien sur il aurait pût le préméditer mais non mademoiselle avec son égo surdimensionné avait bien sûr dans l'idée qu'elle faisait tout mieux que tout le monde. Pour elle c'était sûrement normal d'abandonner le garçon avec qui vous avez coucher alors qu'il est amoureux de vous. Ah la McGregor ! Quel poison !
« Tu connais une autre sortie ? Parce que les fenêtres sont un peu trop petites pour s’y glisser. » « Bonne déduction Einstein. Waaaw tu m'impressionne. »
Il était de mauvaise de foie ? Ne faisait pas d'effort ? Raler pour rien ? Woé et alors !? Karly lui avait carrément brisé le cœur au dernière vacance alors il avait bien le droit de l'avoir mauvaise. Sans compté qu'elle ne pouvait pas s'empêcher d'enfoncer encore plus profonds le couteau dans la plaie en sortant avec cet espèce de playmobil blondinet au air de prince baisant charmant de pacotille. Honnêtement il en avait rien à foutre de sortir du vestiaire, lui il voulait rester là et continuait à s'acharner sur elle. Pourquoi ? Parce qu'il était fou d'elle ! C'était tout lui ça. Quand il tenait à quelqu'un il se devait de tout faire pour la faire réagir, s'il y arrivait ça voudrait dire que Karly tenait un peu à lui. Il n'avait pas la prétention de penser qu'elle pourrait l'aimer mais il voulait un minimum de considération. Juste un minimum... Un minimum qui atténuerait un peu l'horrible douleur qu'il ressentait dans la poitrine. Il ne voulait que ça. Un minuscule place dans sa vie...
« T’aurais pas un canif sur toi ? »
Un cannif ? Pourquoi un cannif ? Elle voulait le tuer ? Déjà ? Eh bin. Elle était rapide. D'ordinaire elle attendait un peu plus de cinq minute pour avoir envie de lui exploser la tête contre le mur. « Toujours dans la poche arrière droite de mon pantalon. Va y fouille. »
C'était ironique bien évidemment, sarcastique et un brin plein de provocation. Sérieusement qu'est-ce qu'elle voulait qu'il foutte avec un cannif sur lui? Il oubliait toujours sa baguette alors...
Mais ce que William ne savait pas c'est qu'il avait bien un cannif dans la poche arrière droite de son jean, la bosse qu'il faisait le trahissez bien. Comment ce cannif avait-il atterit là alors que le jeune homme n'avait jamais eut en sa possession un tel objets ? Et bien c'était tout simplement un petit miracle dut à un petit ange qui continuer de regarder la scène entourait par ses amis et qui était bien décider à rapprocher ses deux là en les poussant au contact physique. Espérons juste que ce contact ne soit pas une baffe que ce cher William se serait pris de Karly... | |
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Sam 16 Oct - 16:00 |
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| « Salut ? » Ben quoi ? Ce n'était pas comme cela qu'on saluait les gens d'ordinaire ? Il aurait préféré un "je vous salue, votre sainteté" ? Suspicieuse, Karly garda ses remarques pour elle-même et préféra laisser le doute planer sur cette... interaction. " T'es sérieuse là ? » Ah bah non, Karly n'est pas l'une de ses mauvaises langues qui vocifère à tord et à travers. Bon d'accord, elle était une jeune femme qui parfois, lorsqu'elle se retrouvait avec d'autres personnes s'amusaient à proclamer haut et fort ce qu'elle pensait mais, elle ne se rétractait pas plus tard. Néanmoins, Slayers avait le chic pour toujours savoir comment échauffer ses échines et faire monter sa pression artérielle. Malheureusement pour lui, ce n'était peut-être pas la bonne ici présent qui s'échauffait. C'était quoi son problème cette fois-ci ? Sérieusement, ce n'était pas marqué punching-ball de William Slayers sur son front !! A chaque fois qu'elle le voyait ou le croisait, ce dernier semblait énervé contre elle. Pourtant, elle avait toutes les raisons d'être énervée contre lui mais, pas l'inverse. Bien que se soit avec l'aide de l'alcool, elle avait accepté de lui faire confiance mais, elle avait vite appris à ses dépends qu'on ne pouvait pas faire confiance à un goujat relié à un séducteur. Bien qu'une question trottait souvent dans sa tête : pourquoi n'avait-il rien dit à personne ? Au bien entendu, Monsieur devait avoir honte. Honte de elle. Non mais franchement !! Cependant, Karly s'était faite une promesse : oublier William Slayers. Ce n'était quand même pas comme si elle était amoureuse de lui. Noooooon, jamais de la vie. C'est donc dans le déni le plus complet que la demoiselle avait tout tenté pour l'oublier, quitte à ne même plus connaitre son prénom lorsque sa meilleure amie se plaignait de son frère. Décidée à reprendre totalement sa vie en main depuis son retour, Karly s'était laissée toucher par la gentillesse et la douceur de Josh jusqu'au point de succomber face à ce genre de caractère qu'elle connaissait si peu. Cela faisait approximativement deux semaines qu'ils étaient ensemble et bien que la jeune fille se sentait bien, il y avait encore cet espace vide en elle qu'elle n'arrivait pas à combler. Les sensations que venaient de lui donner le Quidditch n'avaient même pas réussi à tout combler. Il manquait quelque chose dans sa vie et ne pas savoir de quoi il s'agissait l'angoissé parfois. Alors, la demoiselle avait trouvé une solution qu'elle semblait bien connaitre : le déni complet.
Cependant, comment allait-elle pouvoir s'en sortir alors que cette fichue porte refusait de s'ouvrir. Certes, elle ne pensait pas vraiment y arriver derrière la tentative de William mais, elle devait faire quelque chose. Tenter quelque chose. Elle ne pouvait pas rester là et attendre paisiblement alors qu'un tambour semblait battre une mortelle séquence dans son corps. Décidément, elle n'arrivait pas à être calme en sa présence ce qui la déconcertait beaucoup. « Quoi ? J’ai le droit d’essayer aussi. » « Oh oui bien sûr, tout le monde sait qu'tu as beaucooooup plus de muscles que moi » Serrant fortement les poings, la vapeur commençait petit à petit à s'échauffer à l'intérieur de la McGregor. Pourquoi était-il si gamin ? Son ton ironique ainsi que toute son attitude lui donnaient envie de lui enfoncer de la bouse de dragon jusqu'au fond de la gorge. Néanmoins, elle avait promis aux Soeurs Fracasse de ne plus user de la violence... ou tout du moins si elle n'était pas justifiée. Les Soeurs lui avaient expliqué que cet excès de colère pouvait être à l'origine de sa dépendance mortelle aux billywigs. « Tu connais une autre sortie ? Parce que les fenêtres sont un peu trop petites pour s’y glisser. » « Bonne déduction Einstein. Waaaw tu m'impressionnes. » Trop, c'était trop. Non mais franchement, quel était son problème à celui-là ? Il avait mal tiré son dernier coup ou quoi ? Et puis, c'était qui cet Einstein ? Un personnage de fiction sorcière ? « Ca va ? T'as terminé tes sarcasmes Slayers. T'as cassé la porte alors trouve une solution alors de faire ton cracmol impuissant ! » En plus, il ne répondait même pas à la question. Un simple non lui aurait-il écorché la langue ?!
Et voilà, elle venait de craquer. Bravo Slayers. T'avais réussi une fois de plus. Se maudissant intérieurement tout en grommelant tout bas, Karly lui tournait le dos afin de pouvoir contrôler un tant soit peu le début de ses envies meurtrières. Pourquoi devait-il être toujours aussi chiant ? D'ordinaire, il n'était pas si cassant et froid. Alors, Karly réagissait en conséquence. Blessée, la jeune fille devenait le parfait alter-égo de William et réagissait de la même façon : attaquer et enterrer son ennemi (même si pour cela, on n'en restait pas au figuré) afin de s'enterrer soi-même. Après tout, elle n'allait quand même pas se mettre à pleurer devant lui. Pourquoi pleurait-elle ? Elle ne pleurait jamais alors pourquoi pour un idiot dont elle ne comprenait rien ? Non, il en était hors de question. Certains mots de la Sœur Philippine lui revinrent en mémoire : " la branche ploie sous le vent mais jamais ne cassera"... ou quelque chose comme çà. En clair, elle devait apprendre à prendre sur elle. Hum, Sœur Philippine ne connaissait assurément pas William Slayers. Qu'importe, il fallait qu'elle tente... car elle sentait qu'elle n'était pas prête à sortir d'ici si son compagnon d'infortune n'y mettait pas un peu du sien.
« T’aurais pas un canif sur toi ? » « Toujours dans la poche arrière droite de mon pantalon. Va y fouille. » Roulant des yeux, Karly n'était même pas surprise de cette réponse. Typiquement Slayers. " Très drôle. Tu penses vraiment que je vais aller le chercher ? " Bien entendu, la jeune femme s'attendait à une négation redondante mais, celle-ci ne semblait pas vouloir venir. Le regardant un instant sans comprendre, Karly tilta quelque peu tout en contenant avec grand mal un long soupir qui en disait long sur sa colère intérieure. William Slayers n'était qu'un sale petit con prétentieux. Néanmoins, si elle voulait sortir d'ici, elle n'allait pas devoir compter sur grand monde mais bien que sur elle-même. Après de longues secondes de torture de conscience, elle finit par exploser silencieusement et s'approcha en faisant bien claquer ses chaussures sur le carrelage - comme pour bien exprimer et lâche un peu de colère, pauvre carrelage - et s'approcha dangereusement de William. Allait-elle réussir à ne pas le baffer ? Cela semblait si difficilement réalisable. Après tout, ce n'était pas comme si il ne le méritait pas. Bien au contraire. Mais, ce ne fut pas une baffe que Karly était venue lui donner. Réussissant encore un tout petit peu à contenir sa colère, elle le fusillait du regard tout en glissant une main en direction de la poche arrière droite du pantalon de Slayers. La bosse dure qu'elle percevait démontrait bien l'existence d'un objet lourd dans celle-ci. Ce qui la surprit sur l'instant ne fut pas que William avait bel et bien un canif - ou quelque chose qui y ressemblait dans la poche de son pantalon - mais qu'elle était arrivée à faire tout ceci... sans autre conséquence. Rougissait-elle ou non, elle ne voulait même pas le savoir. En réalité, la colère l'empêchait de trop réfléchir sur ce coup-ci. Et puis, ce n'était pas comme si elle n'avait jamais touché ses fesses non plus... bien qu'elle ne se souvenait pas vraiment de tout de cette nuit-là... L'obscur était plus profond. Attrapant l'objet convoité, elle ne put s'empêcher de rajouter et d'exprimer son mécontentement elle-aussi. " Merci !" lui dit-elle séchement. "Il est vrai que cela aurait été si difficile pour toi de coopérer un peu... de faire quelque chose !" Ayant eu ce qu'elle cherchait, la jeune femme se retourna sèchement et entreprit d'ouvrir le canif afin de laisser la lame tranchante sortir et peut-être réussir à sortir de ce carphanum dangereux... si seulement les anges étaient de son avis... | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 18 Oct - 20:32 |
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| « J’AI cassé la porte ??? Oh oui bien sûr. Un truc marche pas comme MADAME Mcgregor le voudrait alors BIEN SUR c’est ma faute ?? Pourquoi ça ne m’étonne même pas !!! »
Qu’est-ce qu’elle pouvait l’agacer avec ses jugements hâtifs et sa capacité à toujours vouloir le rabaisser. Oh oui bien sûr il n’était pas assez bien pour elle, c’est pour ça qu’elle n’avait dit à personne qu’ils avaient couché ensemble et qu’elle était partit. Mademoiselle voulait la crème de la crème. Bien sûr un mec qui était amoureux d’elle c’était pas suffisamment. Oh non penser-vous, à elle lui fallait un mec parfait qui ne péter surement jamais, ne disait pas de gros mots, n’était jamais vulgaire, ne se masturber pas et fantasmé encore moins sur une jolie fille. Il disait amen à tout ce que disait sa meuf, ne la contredisez surtout pas et bien sûr balançait des « mon cœur » « mon amour » a tout va et prenait sans cesse sa copine dans ses bras comme s’il s’était agit d’une peluche. C’était un mec comme ça qu’elle voulait. Un mec comme Josh. Un simple crétin en bref ! Un mec que William ne serait jamais… Fort heureusement d’ailleurs ! Il poussa un soupir aussi agacé qu’elle, alors qu’elle lui faisait dos. Rien que l’idée que Josh puisse … Que leurs lèvres puissent… Que les doigts du blondinet… Rhaaaaaaa il avait envie de prendre la tête de Lewis et de la lui foutre dans la cuvette des WC en tirant la chasse. Avec de la chance il arriverait à le noyer. Quoi que non monsieur super-zéro arriverait sûrement à s’en sortir et une fois de plus il s’attirerait gloire et récompense. Sale type ! Rhooo pourquoi fallait-il qu’il soit enfermer avec Karly ??? Dieu était-il vraiment si cruel ?? Dieu peut-être pas mais le petit angelot qui était responsable de tout ça était en tout cas ravie du spectacle bien que ça n’avançait pas assez vite à son goût.
« T’aurais pas un canif sur toi ? » « Toujours dans la poche arrière droite de mon pantalon. Va y fouille. » « Très drôle. Tu penses vraiment que je vais aller le chercher ? »
Elle pouvait toujours essayer, il n’avait pas de cannif ! Enfin… Il eut une étrange sensation, et se retourna alors qu’il avait l’impression d’avoir quelque chose dans sa poche et écarta ses yeux de surprise en voyant la bosse sur sa poche arrière de jean. Il n’avait quand même pas un cannif là dedans ??? Si ??? Mais d’où il sortait celui-là ?? Il se retourna, regardant de nouveau Karly.
« Euh… »
Il voulait lui expliquer que c’était une blague et que sa poche était vide tout à l’heure et qu’il n’aurait jamais dit ça si ça n’avait pas était le cas. Bien sûr il n’avait jamais pensé qu’elle viendrait le tripoter, c’était de l’ironie. Sauf qu’avec cet objets sortit de nulle part ses propos prenait un nouveau sens qu’il n’avait pas souhaité. Il aurait bien aimé lui expliquer mais au vue de l’expression de la McGregor il comprit vite qu’il valait mieux qu’il se taise. Karly glissa sa main dans sa poche et il déglutit alors avec difficulté. Si la jeune fille ne rougissait pas, il n’en était pas de même pour lui qui ne fut pas insensiblement à se rapprochement soudain, mais elle ne semblait pas s’en soucier. Apparemment il l’avait mise en colère… D’un coté il était content car ainsi elle lui montrait qu’elle tenait un peu à lui car sinon elle n’aurait pas réagit autant. Mais d’un autre, il avait l’impression de l’avoir blesser et c’était la dernière chose qu’il désirait.
« Merci ! Il est vrai que cela aurait été si difficile pour toi de coopérer un peu... de faire quelque chose ! »
Faire quelque chose… C’est vrai qu’il n’avait rien fait. Strictement rien pour la faire rester cette nuit là. Alors qu’elle était allongé dans ses bras dans son lit il aurait pût lui dire « j’suis bien avec toi », « j’attendais ça depuis longtemps » ou même un maladroit « c’était bien ». N’importe quoi mais quelque chose qui lui aurait laissé deviner que ce n’était pas que pour le cul. Même après à leurs retour de Poudlard au lieu d’essayer de la rendre jalouse en flirtant avec d’autre filles il aurait pût lui envoyer une lettre. Ou même tout simplement lui adresser des sourires ou des regards. Peu importe quoi mais… il aurait pût « faire quelque chose » ! Mais non. Il n’avait rien fait… Bien sûr Karly ne parlait pas d’eux et de leurs relations mais de la situation dans laquelle ils étaient à l’instant et le fait qu’ils soient enfermés. Mais ce n’est pas ce que compris William. Alors sans réfléchir il posa ses mains sur les épaules de Karly et avec beaucoup de brusquerie la poussa contre un des murs du vestiaire, l’empêchant de bouger. Il la regarda un instant avec un regard pénétrant, semblant dans tout ses états et assez imposant pour dissuadé quiconque d'agir avant de l’embrassé avec passion. Elle pouvait bien le haïr pour ce qu’il était en train de faire mais en tout cas il faisait quelque chose pour lui montré qu’il tenait à elle comme il pensait qu’elle lui avait demandé… Au pire des cas si ça lui déplaisait tant elle avait toujours le canif dans sa main, mourir à cet instant ne l’aurait pas gêner…
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Sam 23 Oct - 12:36 |
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| « J’AI cassé la porte ??? Oh oui bien sûr. Un truc marche pas comme MADAME Mcgregor le voudrait alors BIEN SUR c’est ma faute ?? Pourquoi ça ne m’étonne même pas !!! »
Puéril. Tapageur. Enrageant et enragé. Débile. Et complétement loufoque. Voilà les qualificatifs que Karly aurait donné à Slayers tandis que ce dernier prenait son pied en lui criant toute son amertume au visage. Après tout, si ce dernier n'avait réellement pas cassé la porte, pourquoi se sentirait-il coupable et énervé ? A moins qu'il ne sache pas mettre ses émotions de côté -oui, c'est ca Karly parle pour les autres- et qu'il ait un plus grand problème, il prendrait la situation plus calmement et chercherait à sortir d'ici. Hors, cela ne semblait pas le cas. Aïe, la voilà qui réfléchissait un peu trop. Et surtout, pourquoi réfléchissait-elle autant sur le compte de William ? Elle n'en avait rien à faire de sa vie, non ? ... Par Merlin qu'il pouvait l'énerver, même s'il ne faisait rien. Un mélange de tristesse et d'énervement. Ça la rendait malade. Étrangement, maintenant qu'il s'était bien énervé, Monsieur n'avait plus rien à dire. Avait-il vidé son sac ?
- " Quoi ? T'as plus rien à dire ? T'as vidé ton amertume, ca y est ? Ou alors tu vas vouloir me tuer maintenant pour je ne sais quelle raison absurde ? " lui lança-t-elle au visage, à raison de ne pas pouvoir le frapper. En effet, Karly avait quelque petit soucis d'aspect sociaux parfois. Lorsqu'on la mettait en début de colère ou qu'on ne la taquinait un peu trop, elle se défendait. Jusque là, rien d'anormal. Tout le monde se défend. Mais, la jeune fille avait un problème de sentiments trop forts qui prenaient souvent le dessus sur elle et alors, la parole n'était pas son fort. Ses idées se mélangeant à toute vitesse, surement à cause de l'adrénaline, elle n'arrivait pas à se décider mentalement sur la réplique à sortir et un mixte de plusieurs phrases ou mots se trouvaient lancer par sa langue... des mots qui devenaient sans queue-ni-tête. Alors, pour ne pas perdre la face, Karly avait appris à parler avec ses mains, désolée de l'erreur, avec ses poings. Quand on grandit entourée de garçons arrogants et un-tant-soit-peu machiste, c'est ce qui arrive. Ainsi, s'étant éloigne de Slayers en vue de se délivrer de ce calvaire et de tenter d'ouvrir la porte, Karly avait laissé sa langue acérée faire le travail de ses petites mains... qui ne semblaient pas appréciées vu qu'elles commencèrent à trembler doucement. Et puis, de quel droit l'appelait-il Madame ? C'était Mademoiselle. M-I-S-S. C'était pas compliqué pourtant. Rien que cette petite altercation lui confirmait ce qu'elle savait depuis toujours : Jamais elle ne se marierait. De suite, l'homme pensait qu'il allait prendre le pouvoir et commençait par infliger aux femmes l'horreur de devoir changer leur identité. Elles devaient renier qui elles étaient avant ce jour où des paires d'yeux globuleux et infects vous fixent alors qu'on vous a transformé en poupée blonde sans cervelle. Pouah.
Ah la preuve en image : maintenant qu'elle y était passée, Karly n'avait plus aucun intérêt aux yeux de William qui l'avait bien vite oublié, une fois les vacances terminées. Il avait fallu quoi ? Un jour ou deux. Et encore, elle n'en était même pas certaine puisque la mauvaise foi du jeune homme pour l'ignorer avait duré jusqu'ici. Et maintenant, les premiers mots échangés, il lui criait dessus. Sérieusement, il attendait quoi ? Qu'elle disparaisse ? Comme ses horribles sorcières gonflables qu'on perçe une fois qu'ils ont terminé leur... pouah. Ca lui donnait la nausée rien que d'y penser. C'était tellement obsène. Et bien non, elle n'avait plus l'intention de disparaitre. S'il n'était pas content, il avait qu'à partir lui. A toujours se prendre pour un roi, Monsieur en avait oublié de sortir de son trône pour régler les choses. Karly s'énervait toute seule en son fort intérieur rien qu'en repensant à tout ceci. Film ou non qu'elle se faisait, les choses restaient les mêmes : elle n'arrivait pas à oublier cette histoire. Et pourtant, il allait le falloir. N'avait-elle pas fait le premier pas en décidant d'oublier et de passer l'éponge ? Si mais... ca ne semblait pas marcher ici. Qu'importe, elle était allée jusqu'à changer carrément d'air en acceptant une nouvelle chance à ce que tous appellent la chimie de l'amour. Certes, elle n'aimait pas Josh - tout du moins, pas avec un grand A à l'heure actuelle - mais, elle voulait essayer. Elle tournait la page. Elle devait laisser cette colère intérieure partir très loin. Elle ne devait pas exister. Elle ne pouvait pas exister plus longtemps. ... Ca faisait si mal, rien que d'y penser. Alors, Karly fit ce que toutes les filles auraient fait : triturer ce qu'elle avait entre les mains. Lorsqu'une fille s'ennuie ou veut garder contenance sur quelque chose, en général, elle regarde ses mains, ses ongles, s'arrange une manucure ou tourne une bague. Qu'importe ce qu'elle fait, les mains semblent plus importantes. N'ayant pas de manucure, Karly n'aurait pas pu s'arranger un ongle mais, elle avait un canif. Alors, elle entreprit de l'ouvrir afin de mieux regarder la lame tout en tentant de se souvenir comment Yann McLarren était arrivé à ouvrir la réserve de pommes de son oncle. C'est pourquoi, elle ne vit pas William s'approcher à grands pas d'elle, elle qui faisait tout pour oublier son existence avec grand mal. Néanmoins, elle n'eut pas le temps de faire quelques pas que des mains la forçaient à se retourner. Surprise, Karly n'avait pas des yeux assez globuleux pour exprimer suffisamment celle-ci. Ca, elle ne l'avait pas prévu. Mais alors, pas du tout. Ni le fait que William allait brusquement changer d'attitude du tout au tout et l'embrasser. Ni le fait... qu'elle allait y répondre avec tout autant de fougue et d'empressement. Le baiser l'avait totalement surprise. Déconcertée. Retournée. Chamboulée. Bref, les synapses de son cerveau venaient de se rompre et seul l'instinct avait pris le dessus. Durant plusieurs secondes, Karly ne réfléchissait pas. Elle vivait. C'était comme une nouvelle bouffée d'air après un mois d'enfermement. C'était comme vivre à nouveau. Comme le vent qui vous fouette le visage lorsque vous remontez sur un balai depuis trop longtemps. C'était grisant et requinquant. C'était... C'était.... Interdit !!! Mais qu'était-elle en train de faire ? Qu'étaient-ils en train de faire ? Comme un flash, le visage chaleureux et souriant de Josh apparut. Ce fut comme si on venait de la brûler de trop près. Les synapses de son cerveau venaient de se reconnecter. Et Karly réagit de la seule façon qu'elle put : brutalement. Repoussant violemment William avec un air paniqué, elle avait en réalité voulu repousser l'image de Josh et cette sensation honteuse qu'elle ressentait soudainement. La volupté était partie aussi rapidement qu'elle n'était arrivée et seule la honte la submergée. Elle avait besoin d'air. Elle suffoquait. Trop d'émotions contradictoires l'empêchaient de respirer. Elle tenta de reprendre son calme ou son souffle mais, elle n'y arrivait pas. Alors, elle fit la seule chose qu'elle savait bien faire : crier sur William. Tentant de calmer sa panique, Karly n'y arrivait pas et on pouvait nettement entendre celle-ci transparaitre dans ses propos saccadés.
" Harpie en guimauve !!! Mais qu'est-ce que... " N'arrivant pas à terminer sa phrase à cause du trop plein d'émotions et d'informations, le ton de Karly s'intensifia à tel point qu'on pouvait être certain que le petit angelo n'avait pas besoin d'amplificateur pour entendre, ni même les élèves ou professeurs qui seraient passés à proximité des vestiaires. " QU'EST CE QUE TU FOUUUS ?? " Oui, Karly paniquait. De plus en plus. Elle ne savait pas quel sentiment elle devait ressentir et étrangement, elle savait d'avance que ce n'était pas le bon qui allait prendre le dessus.
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Dim 24 Oct - 10:24 |
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| Tandis qu'il l'embrassait un sourire se devinait sur les lèvres de William car il lui était impossible de cacher sa joie. Elle lui rendait son baiser... Elle ne se laissait pas seulement faire, elle y répondait avec fougue et empressement alors qu'il baladait sa main dans ses cheveux et que ses propres baiser était passionner. Mais d'un seul coup elle mit fin à leurs échanges, le poussant violemment pour qu'il s'éloigne d'elle. Peut-être avait-elle prit son sourire pour un affront, ce qui n'était pas le cas. Il ne jubilait pas en pensant qu'il avait une quelconque emprise sur elle mais ne faisait que savourait ce dont il avait eut envie depuis longtemps. Il était surpris et ne savait que penser et comme pour ne rien arranger Karly se mit à lui crier dessus alors qu'il la regardait totalement perdu.
" Harpie en guimauve !!! Mais qu'est-ce que...QU'EST CE QUE TU FOUUUS ?? " « Eh bien je... je... »
Bonne question. Que foutait-il au juste ? Eh bien il faisait un peu taire son cerveau pour laisser parler son coeur. Il suivait ses envies en se fichant bien du fait qu'elle ne soit pas libre. Pour lui elle l'était, le coeur de Karly n'appartenait pas à Josh. Ce n'était certainement pas en deux semaine qu'elle avait eut le temps de lui offrir et il était bien déterminé à tout faire pour être celui qui arriverait à obtenir ce cadeau inestimable. Il était toutefois surpris par sa question dont la réponse était évidente. Résultat il ne savait pas trop quoi répondre, pensant encore aux goût des lèvres de Karly sur les siennes et s'attachant à cet instant où il n'avait pût qu'entrevoir l'espace de quelque seconde le bonheur. Il était tellement perturbé qu'il n'avait pas vraiment réalisé que Karly lui criait dessus et il ne réagissait pas comme il l'aurait fait d'ordinaire. Normalement il se serait empressé de crier à son tour, mais là... Heureusement – ou pas – chasser le naturel et il revient au galop. William retrouva ses esprit et la colère monta en lui d'un seul coup comme si on venait d'appuyer sur un bouton invisible qui la retenait.
« QU'EST-CE QUE JE FOU ??? EH BIEN JE T'EMBRASSE çA SE VOIT PAS ??!!??!! » Il poussa un soupir exécéder pour se calmer avant de la regarder avec une once d'excuse dans les yeux, semblant également triste. « Au moins j'aurais fait quelque chose... » .
Il déglutit attendant que Karly s'énerve une bonne fois pour toute contre lui ou ne détruise tout ses espoir de se retrouvait un jour dans ses bras avant de dire quoi que se soit. Étrangement il n'avait pas envie de se disputer, il voulait juste être avec elle. Puis elle avait aimer leurs baiser il en était certain, si elle lui disait contraire cela faisait d'elle une hypocrite et il ne se gênerait pas pour lui dire. | |
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Sam 30 Oct - 23:58 |
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| La respiration saccadée et les yeux exorbités, Karly était complétement absente. Que venait-il de se passer ? Elle n'en avait aucune idée. Son rythme cardiaque s'était emballé d'une telle façon qu'elle n'avait plus rien contrôlé à l'instant. Ni ses cris, ni sa panique et encore moins ce qu'elle avait fait - ou plutôt répondu - un peu plus tôt. Pourquoi ? Comment ? Elle ne pouvait répondre à aucune de ses questions. La seule chose qu'elle ressentait à l'instant était les tambourinements de cœur qui battaient bien trop forts et lui cassaient les tympans. C'était à peine si elle aurait su répondre où elle se trouvait, ni même expliquait ce qui venait de se passer. Et pourtant, il n'y avait rien de si difficile. Dos au mur, ses mains cherchaient un tant soit peu de contenance et de soutien en s'appuyant contre. Elle avait l'impression que ses jambes étaient devenues aussi molles que de la morve de troll. Flash-back de Josh. L'horreur d'une révélation : elle n'avait jamais eu les jambes qui flanchent avec son petit ami. Elle déglutit avec difficulté. Qu'est ce que c'était ? Cela ne pouvait rien signifier. Enfin, cela ne devait rien signifier. Elle ne pouvait pas... Elle l'avait oublié... Oublié cette soirée... Passer à autre chose... Apparemment non. Tout du moins, pas son corps sinon pourquoi réagirait-il de la sorte ? C'était comme d'être en manque. Cet affreux souvenir d'un état passé. D'un état dangereux mais tellement enivrant. Étrangement, elle avait envie de pleurer. Alors que ce baiser l'avait empli de joie et de bien-être, il venait aussi de la blesser profondément. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait çà maintenant ? Pourquoi alors qu'il semblait si énerver contre elle ? Pourquoi ? Tout simplement pourquoi. Elle ne comprenait pas et le trop plein d'informations et de sentiments l'empêchaient de penser correctement. Elle n'aurait même pas été capable de vous dire combien faisait 2+2 sans y réfléchir à trois fois avant. Sa respiration saccadée montrait qu'elle n'était pas dans son état normal bien qu'elle se concentrait de toutes ses forces pour reprendre contenance. Tellement, qu'après avoir repoussé William, elle avait tenté de se protéger de quelque chose d'invisible en serrant très fort ses poings. A moins que cela ne soit pour éviter de refaire quelque chose de totalement stupide. Etait-ce si stupide ? Quoiqu'il en soit, la présence du canif lui avait totalement échappé et même la lame qui s'enfonçait doucement dans la chair de sa paume de main ne la réveillait pas. Comment pouvait-on osciller autant entre le bonheur et le malheur ? Ne pas savoir où l'on est entre les deux, ni même faire un choix.
« QU'EST-CE QUE JE FOU ??? EH BIEN JE T'EMBRASSE çA SE VOIT PAS ??!!??!! » Le cri de William la déconcerta quelque peu. Il était vrai qu'elle lui avait posé une question. Bouleversée, elle l'avait même oublié alors qu'elle l'avait posé il y a de cela quelques secondes seulement. Et pourquoi était-il énervé ? Karly ne savait même plus. « Au moins j'aurais fait quelque chose... » . " T'as déjà fait quelque chose... " lui répondit-elle d'une voix sifflante sans même le regarder. Elle semblait trop occupée à reprendre un peu de contenance face à la situation.C'était comme un sorte de dégoût et de reproches mélangés.
Blessée, déboussolée et triste, la colère était venue se rajouter à son lourd fardeau où seul l'orgueil fort des McGregor l'empêchait de s'effondrer. Cependant, Karly n'était plus aussi forte qu'avant son internement. Les petits tremblements que faisaient son corps montraient bien ses émois intérieurs. Un peu plus tôt, elle était perdue entre fuir ou tout oublier dans le creux des bras de William mais, c'était avant... Bien entendu, sa toute petite voix aurait convaincu beaucoup de personnes et surement amadouée beaucoup de filles. Mais, ce ne fut pas le cas de Karly. Tout du moins, pas dans ce sens. Certes, cela l'a touché plus que lorsqu'il avait crié mais... elle ne voyait pas les évènements de la même façon que lui. Tout deux avait fauté en attendant que l'autre fasse le deuxième pas (le premier étant la réussite de l'alcool). Mais, aucun des deux n'avait devancé l'autre. Peut-être que Karly y serait allée si elle n'était pas tombée sur la vision des lèvres de Slayers sur celles d'une inconnue lorsqu'elle était arrivée au quai 9 3/4 pour la rentrée. Peut-être, peut-être pas. Aujourd'hui, nous ne pourrons jamais le savoir. Quoiqu'il en soit, tout ceci aurait pu être retrouvé mais voilà... Karly n'était pas libre. Quelqu'un lui faisait confiance et elle ne pouvait pas trahir cela. Elle avait pourtant pris le temps de passer à autre chose. Comme si cette simple nuit avait été plus marquante qu'aucune autre. Alors pourquoi maintenant ? Oh oui, William Slayers avait déjà fait quelque chose : il était passé à autre chose le lendemain de cette courte nuit. Relevant les yeux face à lui, elle se demandait si elle allait réussir à ne pas lui en mettre une sur le coin du nez. Après tout, peut-être que les différentes grognasses d'un soir arrêteraient de succomber... mais, bien entendu, ce n'était pas pour çà qu'elle était le plus énervée. Amère, Karly exprima sa blessure de la seule façon qu'elle savait le faire... " Qu'est-ce qu'il y a ? T'as fait tout le tour, c'est çà ? T'as réussi à te faire toutes les filles de Poudlard et tu ne peux pas aller en chercher ailleurs ?! Tu t'es dis pourquoi ne pas retenter avec les anciennes ?! On ne sait jamais, après tout c'est l'honorable William Slayers qui vient vers elles. Tu prends et tu jettes, c'est comme çà que tu fonctionnes. T'es misérable. Un sale con misérable ! " ... par l'attaque ! Combattre jusqu'à la mort fugace de l'autre. Car, la mort de l'un signifiait celle de l'autre. Douce façon de s'autodétruire.
Elle n'avait pas tout compris, certes. Mais, d'un autre côté, ses paroles n'étaient pas insensées. Elles reflétaient juste ce qu'elle pensait avec les informations qu'elle avait. Après tout, pourquoi reviendrait-il maintenant vers elle ? Il n'y avait aucune raison. S'il le voulait vraiment, il serait venu plus vite et ne serait pas passé par plusieurs filles avant. Ou alors, il n'aurait pas attendu qu'elle tourne la page. Au fond d'elle, elle espérait qu'il soit sincère mais, la douleur des semaines passées à se faire une raison et passer à autre chose sans vraiment y arriver l'avait plus blessé qu'elle ne pouvait le penser. Surtout après sa sortie de cure. Elle était complétement déboussolée suite à tout ceci. Elle ne savait pas quoi penser. Elle prenait conscience que quelque chose remuait au fond d'elle sans savoir ce dont il s'agissait. Elle avait envie de le tuer et de l'embrasser en même temps. Morbide idée. Complétement déjantée aussi. Et pourtant, elle n'avait plus rien pris depuis pratiquement un an. C'était insensé. Il se moquait d'elle, ce n'était pas possible autrement. " Arrête de te foutre de moi..." Ca ressemblait plus à une demande qu'à un ordre. Une supplication. Elle était si fatiguée face à la douleur de sentiments qu'elle ne comprenait pas et n'arrivait même pas à s'imaginer. Pourquoi était-elle si fatiguée ? Personne n'avait donc encore eu l'idée d'inventer une machine pour se comprendre soi-même ? Ah bien entendu, on inventait toutes sortes de conneries telles que de faux cils ou de faux ongles - ca servait à quoi ??? - mais rien de bien utile. Elle aurait sans nulle doute était la première acheteuse. Et maintenant, que devait-elle faire ? Ses joues étaient tellement rouges, à la fois parce qu'elle avait rougi face à la conscience du baiser et de la colère éprouvée ensuite, qu'elle avait besoin d'air. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle voulait comprendre. Savoir. Mais, cela reviendrait à attendre et surtout à endurer ce que William allait lui répondre... qu'importe ce qu'il lui dise. Serait-ce la vérité ? Et dans ses conditions, le croirait-elle ? Elle avait bien envie mais... ce n'était pas les bons exemples qui lui revenaient à l'esprit. Certes, tout ceci lui avait fait comprendre que quelque chose clochait avec sa décision de sortir avec Josh mais... ca n'avait rien à voir avec William. N'est-ce pas ? Il fallait vraiment qu'elle sorte. Ses sentiments contradictoires sur plusieurs plans commençaient à vraiment l'étouffer et lui prendre la gorge. C'est alors qu'elle prit conscience de son entaille à la main et de son sang sur la lame. Qu'importe, le canif allait l'aider à sortir et qu'importe si c'était celui de William. S'accroupissant devant la serrure de la porte, elle se rattrapa d'une main contre celle-ci afin de ne pas tomber. L'envie de se terrer sous-terre pour pleurer secrètement de tout son soûl recommençait à la prendre à la gorge et sa fierté lui donnait la nausée. Son autre main tremblait tandis qu'elle cherchait à introduire la lame du canif dans la serrure alors qu'elle n'était même pas certaine d'y arriver. Elle se surprit même à implorer mentalement Merlin de lui venir en aide... mais pour quoi ? Affronter la vérité ou réussir à partir ? | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 1 Nov - 13:49 |
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| « Qu'est-ce qu'il y a ? T'as fait tout le tour, c'est çà ? T'as réussi à te faire toutes les filles de Poudlard et tu ne peux pas aller en chercher ailleurs ?! Tu t'es dis pourquoi ne pas retenter avec les anciennes ?! On ne sait jamais, après tout c'est l'honorable William Slayers qui vient vers elles. Tu prends et tu jettes, c'est comme çà que tu fonctionnes. T'es misérable. Un sale con misérable ! »
Ce qu’elle était en train de dire le blesser, lui faisait mal à un point qu’elle ne soupçonner peut-être même pas. Il n’était pas comme ça. Il n’était pas ce garçon qui traite les filles comme de simples trophée et sans débarrasser lorsqu’elles ne l’amusent plus. C’était les airs qu’ils se donnaient, préférant être considéré comme un coureur que comme un faible de sentimentaliste mais… il n’était pas ainsi. Il ne l’avait jamais était ! C’était plus souvent les filles qui se jetaient à son cou que l’inverse. Il ne s’en plaignait pas certes, mais jamais il ne désirait blesser qui que ce soit. Les filles avec qui il flirtait ne faisait pas de différence entre lui et un autre beau gosse alors ça ne le gêner pas de s’offrir un peu de répit dans leurs bras pour oublier la solitude, lui qui avait souvent l’impression que s’il disparaissait il ne manquerait à personne. Ce n’était pas toujours facile de toujours tout garder pour soit et de continuer de sourire en faisant semblant que l’absence de son père ne le faisait pas souffrir. Alors il se laissait aller dans les bras d’une fille facile de temps en temps, sachant qu’au lit il pourrait être lui-même – soit tendre et affectueux – sans que cela ne lui soit reprocher. Mais il y avait eut Karly et elle avait alors tout changé… Ce n’était plus pour oublier sa solitude qu’il avait flirté depuis son retour à Poudlard aux vacances d’Avril mais pour l’oublier elle. Peut-être aussi inconsciemment pour la faire souffrir car il souffrait de ne pas être avec elle, d’avoir encore une fois de plus était considéré comme un garçon tout juste bon à baiser. Pas assez intelligent pour être aimé. C’était bien connu, il avait un cerveau qui se situer sous la ceinture alors pourquoi voudrait-elle de lui comme petit ami ? Pourquoi l’aimerait-elle ? Hein pourquoi ?
« Je ne t’ai pas jeté j’te signale. C’est toi au matin qui n’était plus là. »
Lorsqu’il s’était réveillé seule après cette merveilleuse nuit passé avec elle il lui avait semblait évident que c’était parce qu’elle ne le trouvait pas assez bien pour elle qu’elle n’était pas resté. Comme toutes les autres elle le considéré seulement comme une sorte de gigolo. Il en avait était profondément blesser, lui qui penser qu’elle était différente des autres. Le problème c’est que lorsque William souffre il a souvent ce besoin de faire partager sa douleur pour se débarrasser un peu de la sienne. Ne dit-on pas de l’amour à la haine ? Il l’avait détester pour ce qu’elle fait, avait souhaiter lui faire mal et avait alors embrasser d’autres filles devant ses yeux, lui faisant ainsi croire qu’elle était facilement remplaçable alors que c’était faux. Mais il avait oublié un détail, la blesser elle c’était le blesser lui. Et il ne voulait plus de ça… Il voulait juste que tout s’arrange. Il voulait sa part de bonheur lui aussi. Il voulait que pour une fois les choses se passe bien aussi pour lui. Mais ça ne marcherait pas si lui-même ne faisait pas d’effort, si lui-même ne faisait pas le premier pas. Certes il avait déjà « fait quelque chose » mais pas ce qu’il fallait quand il le fallait. Alors que maintenant c’était le moment idéal vu qu’ils étaient enfermés…
« Arrête de te foutre de moi... »
Il poussa un soupir, agacer face à la jeune McGregor qui était la fille la plus fière et bornée qu’il n’est jamais connu. Elle ne cherchait pas à comprendre et restait fixé à ses idées. Dieu lui-même aurait pût lui dire que 2+2 font 5, si Madame avait décidé qu’il faisait quatre il ferait quatre jusqu'à la fin des temps juste parce qu’elle ne voulait pas avoir tord. Voilà pourquoi il soupirait. Mais pas seulement. Aussi parce qu’il la trouvait merveilleusement belle quand elle s’entêtait bien que dans ses cas là il avait toujours l’impression que quoi qu’il dise quoi qu’il fasse, les choses allait mal tourner…
« C’est fou comme tu ne comprend jamais rien ! Je suis amoureux d’toi. Je ne te demande pas de me comprendre MOI, je n’y arrive pas moi-même… Mais seulement de comprendre ÇA. Je suis amoureux de toi. Et le fait que tu crie contre moi, que tu sorte avec Josh ou même encore que j’essaye de chasser ton visage de mes pensée en embrassant d’autres filles n’y changera rien. J’ai essayé pourtant… Mais rien n’y fait. Je suis amoureux de toi Karly McGregor. Alors je ne suis peut-être pas parfait et mais moi au moins j’ai le courage de l’avouer. »
En disant cela il n’avait cessé de la regarder bien droit dans les yeux, son air trahissant sa sincérité. Il n’avait plus d’air théâtrale et n’utilisait pas à cet instant l’humour pour se sortir de cette situation délicate, il n’avait fait que lui dire la vérité, ce qu’il avait sur le cœur. Pourquoi ? Parce qu’il n’en pouvait plus et qu’il avait besoin d’elle. Il était fier et sûrement autant que Karly mais ce n’était certainement pas sa fierté qui aller lui apporter le bonheur. Il remarqua alors un détail…
« Mais tu saigne ? » lui demanda-t-il alors qu’il s’apercevait avec surprise de son entaille à la main.
Mais il n’eut pas le loisir d’observer sa blessure d’avantage car Karly s’accroupit alors face à la porte, lui faisant dos et essaya alors de crocheter la serrure avec son canif. Il poussa un soupir et regardant le plafond comme pour demander de l’aide venant du ciel. Elle ne changerait donc jamais ! Il lui faisait une déclaration et elle que faisait-t-elle ??? Elle essayait de se barré au plus vite !!! Un sourire apparut sur les lèvres de William. C’était complètement débile et ça n’avait pas de raison d’être mais ça le faisait sourire. Sûrement parce ce qu’il se reconnaissait dans son comportement, si ce n’était pas elle qui aurait paniqué ça aurait était certainement lui qui l’aurait fait. Mais il ne pouvait pas avoir peur de ce qu’il ressentait pour elle, quand il la voyait tant paniqué. Il fallait bien que sur les deux, l’un se contrôle et fasse progresser les choses. Il enleva alors son tee-shirt et le déchira pour en faire une large bande. Il s’accroupit devant Karly qui s’acharner sur la porte et sans lui demander son avis lui attrapa sa main en sang. Il posa la bande improvisé dessus et serra avant de faire un nœud. Faute de magie il se débrouillait comme il pouvait. Elle pouvait bien râler, crier, hurler, le frapper, mordre, au moins sa blessure ne s’aggraverait pas et elle ne perdrait pas tout son sang. William releva ensuite la tête et la regarda, ce qu’il voyait lui plaisait tant qu’il ne pût s’empêcher de sourire. Ce n’était qu’elle, mais qu’est-ce qu’elle était belle… Puis d’un coup seul la porte du vestiaire s’ouvrit en grand comme pousser par le vent. Ils étaient libre… Karly avait le choix désormais, partir et rompre la magie de l’instant ou… rester et affronter ses peur pour pouvoir peut-être connaitre le bonheur dans les bras de William… Du haut de son nuage le petit ange observait, espérant que la McGregor ferait le bon choix. Il avait confiance et espéré qu’il n’avait pas fait d’erreur en lui laissant la possibilité d’agir à sa guise…
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Dim 7 Nov - 23:58 |
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| [ Karly, c'est pas une vilaine d'abord... michante]
« Je ne t’ai pas jeté j’te signale. C’est toi au matin qui n’était plus là. » Ce n'était pas l'exacte réalité. En vérité, Karly s'était juste réveillée en panique. Non pas en panique par rapport à ce qui s'était passé -contrairement au moment présent- mais bel et bien parce que c'était le matin où son frère était venu la chercher pour la ramener chez eux. Or, Matthew McGregor était bien du genre à venir sortir sa sœur du lit par les pieds, qu'importe dans quel lit elle se trouvait. Elle ne voulait même pas imaginer la réaction de son aîné s'il l'avait trouvé dans la chambre en face de celle de Willara, nue dans les bras d'un homme. Et franchement, elle ne voulait même pas le savoir. A coup sûr, elle serait repartie en résidence définitive chez les Sœurs Fracasse. Mais Karly préféra éviter de révéler la vraie raison à William. Bien entendu, elle n'avait qu'une envie : c'était de lui crier au visage qu'elle aimerait bien le voir se faire taillader par un batteur de Quidditch professionnel mais... étrangement, ca ne l'amusait pas cette image. Bien au contraire. Et puis, le reste la laissa complétement sans voix. Et pour cause...
« C’est fou comme tu ne comprend jamais rien ! Je suis amoureux d’toi. Je ne te demande pas de me comprendre MOI, je n’y arrive pas moi-même… Mais seulement de comprendre ÇA. Je suis amoureux de toi. Et le fait que tu crie contre moi, que tu sorte avec Josh ou même encore que j’essaye de chasser ton visage de mes pensée en embrassant d’autres filles n’y changera rien. J’ai essayé pourtant… Mais rien n’y fait. Je suis amoureux de toi Karly McGregor. Alors je ne suis peut-être pas parfait et mais moi au moins j’ai le courage de l’avouer. » C'est vrai qu'elle ne comprenait rien. Quoique... fuyant elle-même et ses troubles, elle n'avait pas voulu voir les siens. N'était-elle pas sensée être une fière Gryffondor ? La peur n'était pas sensée être une curseur dominant et pourtant... la fierté faisait aussi son œuvre. Et les deux réunis faisaient tourner cette scène dans un absurde déroutant. Tel un gryffon qui tourne en rond en grognant, cherchant à becqueter sa queue. Que devait-elle comprendre ? L'amour, qu'est-ce que c'était ? Elle avait déjà eu de nombreux béguins d'adolescentes mais, elle n'avait jamais eu un cœur qui s'emballait comme çà, ni cette légèreté. Elle avait mis de longues secondes pour reprendre un brin de contenance -mademoiselle qui aime bien tout contrôler sur soi, ce qui était fort raté - et la seule réponse qu'elle avait trouvé avait été de fuir ceci. Qu'importe ce que c'était : cela ne pouvait rien signifier de bon si on en perd tous ses moyens, non ? Il fallait rester soi-même, qu'importe les circonstances. Moment de silence et de solitude. Depuis quand était-elle devenue une vieille chouette qui veut contrôler toute sa vie ? Ou était passé sa liberté d'action et son inconscience ? Peut-être dans les cris et les reproches des Anciens. Ou alors dans le regard fuyant de son père. Pourtant, si elle se souvenait bien... quand elle était petite, son père était bien plus drôle. Il était toujours le premier à se déguiser lors des réceptions masquées qu'organisés sa femme ou à se goinfrer de jus de citrouille pour Thanksgiving au point d'avoir les lèvres toutes oranges. C'est comme s'il avait perdu ce petit souffle de folie depuis... depuis... Etait-ce çà ? Avoir des sentiments consistait à laisser sa raison ailleurs ? Comme le sourire de William plusieurs instants avant. A y réfléchir, elle ne se souvenait pas avoir vu ce sourire avant. Tout du moins, pas depuis que son point de vue avait changé sur lui. Cela avait pris du temps mais, c'était aussi dû au fait que ce dernier avait une jumelle très très bavarde qui aimait bien révéler à demi-mot de petits secrets pour se venger des farces de ce dernier. Sans çà, beaucoup de personnes peuvent faire fausse route très facilement. Et dire qu'on dit qu'elle est tout un complexe après çà, ceux qui disent çà, ne l'ont pas vu. Cette pensée la fit sourire, tout simplement. Et bien qu'elle se reprit rapidement, cela ne comblait pas totalement la peur qui avait pris une place énorme et créé un véritable gouffre en elle. Surement la fierté. Peut-être que sa fierté la détruira un jour. La dernière fois, il avait fallu qu'elle boive en grandes quantités pour ne pas l'entendre. Laisser sa raison en sommeil profond. Étrangement, quand elle y repensait, elle ne regrettait rien. Juste les mois qui avaient suivi. Elle s'y était attendue à moitié et avait beaucoup espéré sans l'admettre. C'était con et elle le savait. Mais que voulez-vous ? Les sentiments forcent souvent les gens à faire des trucs cons. Sans sens précis. Sans queue ni tête. Quoiqu'il en soit, elle ne s'était pas attendue à çà. Loin de là. Cette franche déclaration l'avait déboussolée et elle n'aurait même pas su vous dire son prénom à la seconde même.
" Mais, tu saignes ? "
La fierté, encore et toujours. Se sentant plus faible que jamais, elle avait quitté sa place rageusement pour se mettre face à la porte de sortie : seul endroit où elle pourrait surement y voir un peu plus clair. Une réelle porte de sortie qui lui fallait ouvrir. Cependant, elle ne s'était pas attendue à ce que William ne vienne s'accroupir à ses côtés. Qu'il pête une Doxy derrière, tape dans les casiers ou fasse n'importe quoi de rage ne l'aurait pas étonné le moins du monde mais là... Elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu comme çà. Avec elle, non, ca c'était certain. Mais... il était si gentil. Bien qu'elle aurait préféré qu'il garde son tee-shirt sur lui. Elle était déjà assez paniquée comme çà et déraillait assez. Le canif glissa au sol alors qu'elle grimaçait comme une enfant face aux picotements chauds de sa blessure idiote.
Cependant, elle n'eut pas le temps de laisser son imagination honteusement vagabondé vers des contrées interdites au moins de 16 ans que la porte s'ouvrit brusquement, la faisant littéralement tombée sur les fesses. Comment s'était-elle ouverte ? Par magie ? Alors qu'elle aurait du être heureuse au point de sautiller sur place, elle n'avait plus vraiment envie de partir. Non, elle ne savait pas quoi faire. Au départ, elle voulait partir car tous ses sentiments l'étouffaient de l'intérieur. Elle suffoquait tellement, qu'elle ne savait plus quoi penser, faire ou réfléchir. Mais, avec cette énorme brise qui soufflait et s'engouffrait dans les vestiaires, elle ne suffoquait plus. Elle respirait de nouveau. L'air frais lui faisait du bien et elle inspira de longues inspirations silencieusement, tentant de chasser cette pesanteur qui œuvrait dans les vestiaires. Non, elle ne pouvait pas partir comme çà. Elle n'était pas une voleuse ou une fugitive et on lui avait toujours appris à faire face : quitte à se faire renverser par un troupeau de vaches en furie ou d'un bouc. On trouve de tout en Écosse que les petits gosses turbulents aiment embêter... Depuis quand fuyait-elle au lieu de se recevoir un coup en pleine figure ? Bien entendu, elle aurait préféré que ce dernier soit porté en pleine figure plutôt qu'en plein cœur mais que voulez-vous : tout le monde doit bien évoluer un jour ou l'autre... C'est alors qu'une phrase lui revient brutalement en pleine figure. Une phrase que William avait dite : "ou même encore que j’essaye de chasser ton visage de mes pensée en embrassant d’autres filles n’y changera rien". C'était pour çà qu'il sortait avec tant de filles ? Après tout, elle-même ne s'intéressait aux conquêtes de Slayers que depuis cette nuit-là. Avant, cela ne la chagrinait pas tant que ce n'était pas ses amies qui avaient le cœur brisé. Il en fallait autant ? Sans vouloir comprendre pourquoi, Karly se sentit flattée.
Le visage des plus sérieux, son regard passa du bandage de sa main jusqu'au visage du jeune homme. " Je n'aime pas les mecs parfaits. Ils me donnent de l'urticaire." L'humour lourd d'écossais aurait pu être évité, certes mais quand cela fait parti de vos gênes... " J'ai l'impression de ne jamais pouvoir être à leurs hauteurs, ni même faire les choses correctement. " Le silence continua de parler pour elle grâce à ce franc sourire qu'elle réussit à lui sortir. Les gens parfaits l'énervaient. Tout le monde avait ses défauts et c'est ce qui faisait la beauté d'une personne, d'après Karly McGregor. Elle aimait la maladresse de Kassy, la tête inexpressive de Sawyer, le bavardage incessant de Willara, les secrets de Kaprice et l'air renfrogné de Jason. Cela les rendaient humains. Elle-même était remplie de défauts et elle le savait bien. Dans une balance, les qualités s'envoleraient bien loin mais qu'importe : elle était qui elle était. " Je préfère l'action à la tranquillité..." Et voilà : c'était dit. Bon, le petit ange tout là-haut n'était pas certain que le message soit vraiment clair, voire même pas du tout. Mais, le petit sourire en coin de Karly indiquait la comparaison, non ? Ou alors, seuls les êtres surnaturels et imaginaires la comprenaient... possible aussi. Le baiser qu'elle déposa sur la joue de William fut surement plus éloquent que ses paroles vagues dignes d'une enfant de cinq ans... Bien que les réjouissances n'étaient pas vraiment à l'ordre du jour. Tout n'était pas réglé...
" Mais, je ne trahirai jamais ceux qui me sont proches, d'une manière ou d'une autre. Je ne peux pas trahir une confiance..." Aïe. Karly ne voulait pas pourrir l'ambiance ou éconduire William mais... il restait le gros problème que cette situation avait pris tellement de détours que la vie de la demoiselle avait continué - pensant qu'il en été de même pour le sieur ici présent - et elle n'était pas libre de tous ses mouvements. La confiance et la loyauté étaient deux choses extrêmement importantes pour elle et elle ne pouvait se permettre d'être la première à les léser. Elle en aurait perdu son âme. "C'est tout ce que je peux te donner pour l'instant. Désolée ! " puis se rapprochant de son oreille pour lui souffler ses mots pour lui seul : " Quelques jours ne sont rien comparés à quelques semaines, non ? " Forme de réconfort ou non, Karly devait d'abord avoir une sérieuse conversation avec Josh avant de réfléchir à tout cela et de commencer quelque chose d'autre. William comprendrait-il son désarroi ? | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 8 Nov - 14:57 |
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| « Je n'aime pas les mecs parfaits. Ils me donnent de l'urticaire. »
Le visage de William s’éclaira d’un sourire. La plupart des gens prenait les mots comme il venait et lorsqu’ils disaient j’ai froid c’est tout simplement qu’ils avaient froids. Mais pas pour William et certainement aussi pas pour Karly. Ses deux là avait tellement l’habitude de veiller sur leurs fierté comme d’autre l’aurait fait avec un fragile petit enfant, faisant tout pour le conserver et gardant leurs émotions pour eux, qu’ils ne disaient pas simplement les choses. Aussi si Karly avait dit à William « j’ai froid » il aurait sans doute deviné que ce qu’elle aurait réellement voulu dire était « prend moi dans tes bras ». Eh bien là c’était la même chose. Elle lui disait qu’elle n’aimait pas les hommes parfaits et lui comprenait à merveille la traduction : je te préfère toi à Josh ! Alors il ne pouvait que sourire.
« J'ai l'impression de ne jamais pouvoir être à leurs hauteurs, ni même faire les choses correctement. » « T’a d’la chance. J’aime pas les femmes qui font les choses correctement. » Son regard était rassurant. Il eut un demi-sourire amusé avant de reprendre. « Et question hauteur… c’est pas grave que tu soie plus petite que moi. Fallait manger plus de soupe. »
Bien évidemment il savait pertinemment que Karly ne parlait pas de taille quand elle avait évoqué le mots hauteurs mais il savait aussi qu’un peu d’humour lui ferait le plus grand bien pour rendre la situation un peu moins sérieuse. C’était plus fort que lui, dès qu’il se livrait un peu il fallait qu’il fasse de l’humour histoire d’avoir l’impression de se sentir moins con et sentimentale. Il ne se moquait pas d’elle, il voulait juste qu’elle détresse un peu et lui avec parce qu’ils n’étaient quand même dans amour gloire et sorcier.
« Je préfère l'action à la tranquillité... »
Cette fois encore il comprenait la traduction et pas seulement les mots. Elle voulait qu’il l’embrasse… Qu'il agisse... Alors il la regarda bien droit dans les yeux, calme et serein et doucement se pencha vers elle pour déposer ses lèvres sur les siennes. Cette fois ce serait un baiser réfléchit et non donné sous le fruit d’une impulsion. Mais alors qu’il s’apprêtait à l’embrasser, Karly déposa un bisou sur sa joue et il sue qu’il valait mieux qu’il ne tente rien de plus. Il se redressa et il lui adressa un sourire, attendant ses explications quand à son geste qui l’avait un peu surpris.
« Mais, je ne trahirai jamais ceux qui me sont proches, d'une manière ou d'une autre. Je ne peux pas trahir une confiance... »
Josh… C’était de lui qu’elle parlait sans aucun doute. Même absent il fallait qui lui pourrisse la vie celui-là. Il ne pouvait pas jeter son dévolu sur une autre ? Le regard de William se durcit alors qu’une certaine jalousie parcourait ses veines. C’était Josh qui embrasserait Karly ce soir et non lui… Cette idée lui était presque insupportable et il avait bien envie de frapper un grand coup dans le mur rien qu’en imaginant ce prince charmant de pacotille poser ses mains sur sa Karly.
« C'est tout ce que je peux te donner pour l'instant. Désolée ! »
Il poussa un soupir, s’en voulant presque d’y avoir cru. Désolé. Moais c’est ça. Elle pouvait les garder pour elle ses excuses. Il n’en voulait pas, ni de sa pitié d’ailleurs. Il la voulait juste elle mais bien sur comme toutes les choses qu’il veut vraiment, ses rêves ne se réalisaient jamais. Quel idiot ! Quel abruti ! Qu’avait-il cru et espérait au juste ? Qu’il suffisait qui lui dise je t’aime pour qu’il largue Josh en autant de temps qu’il faut pour le dire ??? Pfff !!! Comme s’il en valait la peine… Son égo en prenait un énorme coup et il préféra se taire tant la colère montait en lui. Une colère surtout diriger contre lui-même et sa capacité à se laisser parfois déborder par ses émotions. Mais alors qu’il se promettait mentalement de plus approcher de près ou de loin Karly McGregor pour le reste de ses jours, la jeune fille lui chuchota à l’oreille des mots qu’il ne s’était pas attendu à entendre…
" Quelques jours ne sont rien comparés à quelques semaines, non ? "
Le jeune Slayers eut un geste de recul dût à la surprise et l’incompréhension. Il la regarda perplexe, essayant de savoir si elle était sincère sans comprendre pourquoi elle lui disait cela. Finalement, il en valait la peine !?
« T’es sérieuse là ? Tu ferais ça ? Tu quitterais le mec le plus grandiose de la terre que la plupart des filles tuerait pour avoir pour sortir avec… MOI ?!? » Il ne comprenait réellement pas. Qu’avait-il d’aussi spécial ? Bien sûr il savait qu’il était beau comme un dieu. Plein de filles le lui avait dit et donc avec le temps il avait fini par le savoir et y croire. Il ne s’en cacher pas et savait qu’il était un peu vantard de se côté-là. Mais à part son corps d’Apollon qu’avait-il réellement pour plaire ? Eh oui. Il avait beau ce la jouer arrogant, sur de lui, William Alex Slayers n’était pas certain de valoir grand-chose… « Pourquoi ? Pourquoi moi ? »
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Karly McGregorETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 194 Lun 8 Nov - 23:35 |
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| « T’a d’la chance. J’aime pas les femmes qui font les choses correctement. Et question hauteur… c’est pas grave que tu sois plus petite que moi. Fallait manger plus de soupe. » Il était con ou il le faisait exprès ? Karly penchait pour les deux. La première phrase n’était pas vraiment un compliment, bien qu’elle comprenait l’intention maladroite derrière mais la deuxième phrase… Un coup de pied en pleine figure, vous pensez que c’était permis ? Ca ne casserait pas l’ambiance ? Apparemment, celle-ci avait déjà filé par la porte de toute façon… Haussant un sourcil, Karly regardait William comme s’il venait de dire qu’il était Merlin lui-même. C’était quoi cet humour mal placé ? Il voulait qu’elle se remette à paniquer, le frapper ou quoi ? Décidément, il n’y a pas moyen de tenter de parler franco avec lui. Surtout… qu’ELLE N’ETAIT PAS PETITE. Que lui, oui. Mais, çà elle ne l’avouerait jamais. C’était comme dire qu’elle lui était inférieure. Sérieusement. Qui pourrait croire qu’elle l’était ? Elle pouvait aisément le battre… si on lui accordait la mauvaise foi. En tant que personne fière, Karly refusait de se laisser marcher sur les pieds par quiconque. Et par quiconque, cela incluait aussi les personnes qui lui étaient proches. Ne jamais perdre la face. La règle numéro une. Le canif gisant à côté d’elle, sa main l’empoigna étrangement bien qu’elle le referma avant de le glisser dans la poche de sa jupe. Il valait mieux ne pas le laisser ouvert trop près… Elle ne savait pas encore où se trouverait la chute de l’histoire et connaissant William, cette petite plaisanterie de taille ne serait pas la dernière.
« T’es sérieuse là ? Tu ferais ça ? Tu quitterais le mec le plus grandiose de la terre que la plupart des filles tuerait pour avoir pour sortir avec… MOI ?!? » Haussant un sourcil, Karly ne comprenait pas vraiment pourquoi il répétait çà. Au moins, il semblait l’avoir comprise. C’était un bon point. Mais, pourquoi le lui répétait ? Elle se sentait déjà mal par rapport à Josh… « Pourquoi ? Pourquoi moi ? »
Le regard de l’écossaise se fit alors plus… blasé. Elle le regardait en attendant le « je déconne »… qui ne vient pas. Il était sérieux là ? Il lui demandait pourquoi elle allait faire çà ? Comme si rien ne venait de se produire ? Il était sérieusement con ou quoi ? Attendant et attendant, aucun autre mot ne semblait sortir de la bouche de William. Elle n’allait quand même pas répondre à ça ? Elle n’aurait même pas su quoi dire de gentil – surtout sans avoir à trahir sa meilleure amie-. Damned ! Levant les yeux au ciel, elle semblait vouloir supplier Merlin lui-même de lui venir en aide. Vu que les mots ne venaient pas pour démêler cette situation sans avoir une énième crise titanesque, elle se contenta d’un sourire forcé et décida d’user de la plaisanterie à son tour. Il l’avait bien cherché après tout. Faisant claquer ses mains contre ses cuisses, elle s’en servit pour se relever tout en lui répondant –plus ou moins -.
« Faut croire que j’aime plus les crétins… » Et sur ses belles paroles, elle lui offrit son plus beau sourire avant de se diriger d’un pas léger vers la sortie – limite en chantonnant -. Néanmoins, elle se retourna une dernière fois vers lui et s’appuya contre le chambranle de la porte tout en l’observant quelques secondes avant de lui lancer sur le même air de taquinerie qu’il avait utilisé plus tôt : « Au fait, t’es conscient que t’es victime d’un sacré complexe ? Faudra travailler çà une prochaine fois ! A plus tard ! » D’un petit geste de la main, elle le laissa là… avant de repasser rapidement la tête par la porte pour le regarder avec les yeux plissés, comme si elle cherchait à le fusiller du regard. « Et je ne suis pas petite !! » Telles furent ses dernières paroles avant qu’elle ne parte, un sentiment plus léger sur le cœur mais plus lourd sur la conscience. Pourquoi sentait-elle qu’elle s’était tout à coup mise dans un beau bourbier ?!
[C'est ta punition... nah !] | |
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William Alex SlayersETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 15 Nov - 9:42 |
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| « Faut croire que j’aime plus les crétins… » Il se mit doucement à rire, réflexe plus nerveux qu'autre chose. Elle n'avait pas tord, il valait mieux qu'elle réponde avec humour. « Monsieur le crétin, j'te prie » rajouta-t-il en bombant le torse, en faisant le fier pour retrouver bonne figure alors que son visage trahissez plus un certain amusement qu'une réellement arrogance.
Au final il s'en fichait. Peu importer pourquoi lui plutôt que Josh. C'est lui qu'elle voulait c'était l'essentielle. William en était tellement fier qu'il s'imaginait presque tirait la langue à son rival et lui lancer un « nana nana nanèreeee c'est moi qui est gagner !!! » mais ça aurait était puérile et ça coulait de source sûre que le jeune Slayers était un garçon trèèèès mature. N'est-ce pas ?
« Au fait, t’es conscient que t’es victime d’un sacré complexe ? Faudra travailler çà une prochaine fois ! A plus tard ! »
Une prochaine fois ? Il s'agissait là d'une promesse de se revoir et il n'en fallut pas plus au jeune homme pour sourire de nouveau, ravie, avant de percuté ce qu'elle avait réellement voulu dire. Complexe ? Quel complexe ? Il faisait pas de complexe !
« Et je ne suis pas petite !! »
William ne pût s'empêcher de sourire. Elle était vraiment pas possible ! Il fallait bien sûr qu'elle cherche à avoir le dernier mots. Il trouvait ça mignon. Elle ne l'aurait jamais mais.. c'était mignon qu'elle essaye.
« Je sais » fit-il avec un léger sourire, sincère. « Tu es bien plus grande que tu n'en a l'air ».
Le mot grande sous entendez bien entendu le mot « forte ». Elle était forte. Bien plus que les apparences ne le laissait voir ou qu'il aurait pût clairement l'avouer mais il lui laissait deviner ce qu'il n'avait pas dit et ce qu'il pensait. Karly était une fille de caractère et il l'aimait pour ça. Pour sa fierté, sa capacité à ne jamais laisser tomber et à toujours aller de l'avant. Alors oh que oui elle n'était pas petite, ni fragile d'ailleurs. Il la regarda partir, silencieux et déjà impatient de la revoir. Il espérait que la prochaine fois elle serait libre et ainsi ils pourraient être ensemble. Enfin.. Si tout deux mettez leurs sales caractères de côté. Ce qui n'était pas gagner d'avance...
RP TERMINER | |
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