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| Imagine there is no Heaven (pv) | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Mer 7 Juil - 14:18 |
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| Le froid de la nuit se laissait encore sentir dans l'air. Il n'était que cinq heures mais Ella ne dormait pas. On l'avait connu plus légère, difficile à tirer du lit. Mais depuis qu'elle était revenue à Poudlard, elle avait perdu cette petite mine angélique qui avait le don d'attraper tous les coeurs dans un seul regard. Elle semblait pâle et terne comme un soleil d'hiver souffreteux. Ses beaux yeux bleu étaient cernés par l'inquiétude et les quelques mots qu'elle avait échangés avec Vitaly n'y avait rien changer. Elle avait énormément de respect pour lui mais elle ne savait jamais comment l'aborder. Il l'intimidait. Et si sa présence à l'école avait quelque chose de rassurant pour elle, elle savait qu'elle ne pouvait pas lui poser toutes les questions qui lui brûlaient les lèvres. Ou du moins, elle pouvait les lui poser mais n'obtiendrait pas de réponse alors... elle continuait de lui écrire dans le vent. Pas à Vitaly, mais à Kirill. Il ne répondait plus depuis quelques mois et elle doutait même qu'il lise ses lettres. Non pas qu'elle le soupçonnait comme Roman de l'avoir oubliée et d'avoir trouvé une autre à qui parler d'amour, mais elle savait que s'il avait lu ses lettres il y aurait répondu. Elle ne lui écrivait pas pour se plaindre. Ni pour demander quoique ce soit. En vérité, elle lui écrivait comme on écrit à un journal, lui laissant suivre le cours de ses journées, si identiques fussent-elles. Elle concluait toujours par un mot tendre mais pas de question. Elle ne lui disait jamais comme les journées étaient longues sans lui. Elle était bien loin la petite gamine simplement capricieuse. Elle attendait avec la patience d'un adulte. Lui. Des réponses elle en demanderait, elle en exigerait c'était vrai, parce qu'elle serait toujours capricieuse et exigeante. Mais elle lui faisait confiance. Le jolie chaperon rouge savait que s'il ne donnait pas signe de vie c'était que son loup n'avait pas d'autre choix. Elle ne doutait pas de lui.
Ella plia sa lettre toujours aussi soigneusement, l'attachant avec soin à la patte d'un hibou de l'école qui irait se perdre Dieu savait où jusqu'à Merlin savait quand. Et il reviendrait sans rien. Elle avait l'habitude maintenant. Elle se demandait simplement quand est-ce que ça allait s'arrêter. Les autres élèves ne parlaient plus que du bal d'Avril, de la nomination de Grey comme Directrice, et de Scylence qui était devenu Ministre. Même avec le ciel obscurci au dessus de leur tête, ils n'oubliaient jamais leurs conversations d'adolescents, plus ou moins frivoles, mais saines pour la plupart. Ella se fichait complètement du cours des choses. Elle avait fait un pas en dehors. La petite blonde était descendue du train et le regardait passer comme dans l'attente de quelque chose. Elle avait réussi à fuir à peu près toutes les occasions de briller en société ou de montrer à quel point elle était sociable et jolie, alors qu'elle avait toujours adoré ce genre d'activité. Le loquet de la porte grinça. La blondinette fit volte face, surprise de voir quelqu'un debout à cette heure. Elle avisa que c'était un autre élève et eu un demi-sourire:
- Tu m'as fait peur, j'ai cru que c'était un prof... | |
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InvitéInvité
Mer 7 Juil - 15:30 |
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| - VA TE FAIRE VOIR CHEZ LES GRECQUES PUTAIN DE MERDE ! TU ME CASSES LES COUILLES, ÇA SE VOIT PAS ASSEZ LA ?Ce son là, c'était Llorente qui hurlait après sa soeur dans toute la salle commune de Gryffondor. Oh, les autres élèves y étaient habitués désormais. Et ils savaient tous à quel point il ne fallait surtout pas s'interposer entre la fraternité Santillian, sinon, les deux gamins se liguaient ensemble pour hurler sur la personne qui aurait osé dire, ne serait-ce, qu'un : Parlez-moins fort, s'il vous plaît. Ils étaient comme ça. Ils étaient assez appréciés dans la salle commune de leur maison. Les autres élèves ne pouvaient s'empêcher de les trouver amusant, malgré leurs engueulades assez fréquente. D'autant plus qu'à chaque fois, c'était Raquel qui était à l'origine de tout cela. Elle aimait tellement faire chier son frère, qu'elle ne cessait de lui faire péter son self control. Et c'était pire de jour en jour. Une porte claqua avec force. Puis il n'y eut plus aucun bruit dans la salle commune de Gryffondor, tandis que Raquel se retrouvait comme une conne, au bon milieu de la pièce, l'air tempétueuse. Les regards étaient posés sur sa personne. Cette dernière ne se démonta pas : - Quoi ? Des commentaires, peut-être ?Ils secouèrent la tête. Enfin, quelques uns. D'autres étaient déjà repartie dans leur conversation. Raquel tourna les talons pour se diriger en direction du dortoir des filles sans demander son reste. Quelques longues heures après, ce fut Llorente qui ressortit de sa chambre, une lettre enveloppée dans les mains. Il traversa la salle commune avec un léger sourire. Il sortit de la pièce pour prendre la direction de la volière. ¤¤¤¤
Les vents se faisaient ressentir dans le couloir du dernière étage. Llorente regrettait presque d'avoir oublier sa longue cape. Certes, le printemps s'était installé, il n'empêche qu'à cet altitude, il faisait toujours un peu plus froid que dans les autres salles du château. Gravissant les escaliers quatre à quatre, l'odeur des fientes lui vint au nez en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Il grimaça le temps de s'y habituer. Enfin, il accéda enfin aux dernières marches pour ouvrir la porte de la volière. Un vent glacial le frappa de plein fouet, en même temps qu'on lui dit : - Tu m'as fait peur, j'ai cru que c'était un prof...Llorente eut un léger sourire. Il avait à peine sursauté en entendant la voix d'Ella. Il faut dire qu'il ne se serait jamais douté de la voir ici, à cet heure ci. En faites, il ne se serait pas douté de la revoir un jour en dehors des heures de cours. L'hispanique s'approcha d'elle avec un sourire tranquille. - Non. Je dois envoyé un hibou... Bon, ce n'était pas trop l'heure, mais bon. Llorente esquissa un petit sourire amusé. Il rajouta : Qu'est ce que tu fais, ici, toute seule ? Tu prends l'air ?Tout en faisant cela, il cherchait un hibou capable de faire un long trajet du regard. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Jeu 8 Juil - 11:51 |
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| - Non. Je dois envoyé un hibou... Bon, ce n'était pas trop l'heure, mais bon. - Je crois que sur l'heure je peux trop rien te dire., répondit-elle avec un petit sourire.
Elle avait beau ne pas être d'humeur à rire avec les autres, elle évitait autant que possible d'en faire profiter à tout le monde. Elle leva son nez vers la fenêtre comme pour sentir le frais de la forêt. Elle sentait la chaleur de Llorente et en fut surprise. Elle n'aurait pas du le remarquer, après tout c'était elle qui plafonnait à 48° d'ordinaire. Avait-elle perdu sa chaleur en même temps que son loup? Peut-être. L'idée lui vint qu'elle était peut-être malade, mais c'était tellement ridicule ...
Qu'est ce que tu fais, ici, toute seule ? Tu prends l'air ? - J'en voyais une lettre aussi, et j'aime bien me mettre à la fenêtre. Les cachots c'est bien cinq minutes mais bon...
Un Serpentard qui se plaignait des cachots : on aurait tout vu. Elle avait toujours trouvé ça cool avant. Mais là... elle ne savait pas trop. Depuis les cachots elle ne pouvait pas voir la forêt. Il y avait bien une odeur de rivière qui venait de plus bas mais l'odeur de renfermé et de vieille mousse primait sur tout. Il y avait aussi comme une odeur de conspiration suffocante. Où alors c'était elle... Et avec tout ça elle ne voyait même plus la lune.
- Et puis avec ce ciel noir on aura toujours l'excuse de dire qu'on croyait que c'était l'heure si un préfet ou un prof ne chope ici.
Elle le regarda faire, sans plus rien dire. C'était un ami de son frère, pas comme si elle ne le connaissait pas du tout. Mais là, la petite reine de Serpentard avait perdu de sa belle verve.
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InvitéInvité
Ven 9 Juil - 0:23 |
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| - J'en voyais une lettre aussi, et j'aime bien me mettre à la fenêtre. Les cachots c'est bien cinq minutes mais bon...
Llorente ne put s'empêcher de réprimé un rire amusé. Son visage arborait un sourire taquin.
- C'est quand même drôle d'entendre ça de la bouche d'une Serpentard.
Son sourire devint plus tranquille, perdant de son taquin. Il lança un regard par la fenêtre, observant le parc sous cette nuit sans lune. Cela faisait déjà trop longtemps que le soleil avait disparu. Et pour quelqu'un qui aimait sa présence, ça le rendait malade à la longue. Ne pas réellement savoir quand il fait jour, et quand il ne le fait pas... On dit que dans le Nord, suivant la saison, ils ne voyaient pas le soleil pendant presque six mois. Llorente s'était un peu renseigné, mais cette perspective de ne pas le voir pendant plus de six mois le rendait malade. Il avait vite arrêter de se documenter là dessus pour laisser les chefs du clan réfléchir à un stratagème pour tenter de retrouver l'astre solaire...
- Et puis avec ce ciel noir on aura toujours l'excuse de dire qu'on croyait que c'était l'heure si un préfet ou un prof ne chope ici. - C'est pas faux... Puis, je dois avouer qu'à la longue, quand on y pense, c'est déprimant....
Il poussa un long soupir avant de saisir doucement un hibou d'une taille réduite. Néanmoins, il avait de très longues ailes, laissant entendre qu'il supporterait aisément un voyage jusqu'à Londres. Lui attachant la lettre à la patte, avant de sceller l'attache avec sa baguette magique, il se dirigea vers la fenêtre, avant de le lancer avec force, comme un lanceur au Base-ball. Le volatile nocturne manqua de se tuer dans sa chute avant de se redresser péniblement pour reprendre son envol. Llorente éclata de rire, avant de dire :
- Putain ! C'était moins une, la vache !
Llorente se pencha par dessus la rambarde de la vitre, avant de se redresser pour observer l'hibou voletait vers l'horizon. Enfin, il se retourna, s'adossant au mur, croisant ses bras, observant Elladora avec un petit sourire compatissant.
- Toi, ce moment, tu vas pas bien... C'est à cause d'un garçon, c'est ça ? T'es enfin tombé amoureuse ?
Il n'y avait pas de critiques, ou quoi que ce soit. On voyait qu'il essayait de se rendre utile. Peut-être ne s'était-il pas pris de la meilleure façon qu'il soit, mais Llorente était plein de petites gestes comme celui-ci, même si il avait d'autres étiquettes un peu moins humaines dans le sens de la sensibilité. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Ven 9 Juil - 0:45 |
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| - C'est pas faux... Puis, je dois avouer qu'à la longue, quand on y pense, c'est déprimant.... - Mh. Une nuit sans lune... un jour sans soleil. Autant retourner au cachot à quelque chose près.
Elle aussi ça la déprimait au plus au point. Surtout qu'à cette époque elle aimait bien regarder les scintillements sur la neige. Ca faisait partie des choses que son père lui avait toujours appris à apprécier. Elle le regarda faire avec son hibou sans particulièrement d'intérêt mais il fallait avouer que la manière dont il "lança" la pauvre bête lui fit ouvrir des yeux grands comme des soucoupes. Une amoureuse des animaux l'aurait engueulé, une écolo aurait hurlé qu'il était malade! Que si ça se trouvait un jour à cause de gens comme lui les hiboux seraient en voie de disparition. Une serpentard... aurait eu un petit rire mesquin franchement rigolard. Elle ne faisait pas exception à la règle. Ce qui l'avait fait marrer c'était surtout l'espèce de gloussement paniqué qui était risible.
- Bourreau de hiboux va. - Putain ! C'était moins une, la vache ! - Je comprends mieux pourquoi tu n'en utilises pas un à toi., se moqua-t-elle.
Puis de nouveau elle se trouvait en panne d'éloquence. Elle arrivait bien à faire semblant cinq minutes, mais à la longue c'était plus fatigant qu'autre chose. Dans ces moments là, elle aurait parié que s'il avait existé une potion pour éveiller les péchés capitaux, le sien aurait été la paresse.
- Toi, ce moment, tu vas pas bien... C'est à cause d'un garçon, c'est ça ? T'es enfin tombé amoureuse ? - J'aime bien le "enfin"., nota-t-elle avec ce même sourire narquois qu'elle avait eu pour le hibou un peu avant.
Elle sauta de sa fenêtre pour se retrouver dans la volière avec lui. Elle n'allait pas non plus le snober et jouer les princesses au balcon alors qu'elle avait quelqu'un d'un tant soit peu intelligent pour parler avec elle. Et puis elle avait besoin de parler de ce genre de truc. Elle n'osait pas avec Vitaly. Candice ne pouvait pas comprendre, elle se serait sans doute mise à pleurer ce qui n'aider en rien. Keith avait déjà ses problèmes à lui. Et Will... il était heureux visiblement alors...
- Mais t'as raison. Je suis amoureuse, je l'ai rencontré au début de l'année... tu sais la semaine où j'avais disparue. Enfin j'ai pas disparu pour être avec lui, ça c'est fait par hasard. Il s'est passé tellement de truc en une minuscule semaine...
Elle semblait pensive, comme emportée par un souvenir aussi doux que douloureux...
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InvitéInvité
Ven 9 Juil - 22:33 |
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| Elladora venait de sauter du rebord de sa fenêtre pour se rapprocher de lui, et observer la même perspective que lui vis-à-vis de sa fenêtre. Son teint de peau était pâle, comme maladif. La tristesse émanait de ses traits, ce qui était assez rare lorsque l'on avait vu la jolie serpentard depuis presque six ans, toujours avec le sourire aux lèvres, à faire tourner en bourrique la quasi-totalité des garçons de sa promotion à Poudlard. M'enfin, il fallait l'avouer, qu'elle était fort charmante. Ses cheveux lui tombant en cascade sur ses épaules, son petit nez irlandais alors qu'elle n'était pas du tout irlandaise, et ses yeux bleues similaire à un océan du sud. L'espace de quelques instants, il se surprit à l'observer, avant de sourire avec timidité pour tourner le regard vers la nuit sans lune.
- Mais t'as raison. Je suis amoureuse, je l'ai rencontré au début de l'année... tu sais la semaine où j'avais disparue. Enfin j'ai pas disparu pour être avec lui, ça c'est fait par hasard. Il s'est passé tellement de truc en une minuscule semaine... - Oh... Il t'a sauvé, je paris ? Et depuis, c'est une passion dévorante qui vous uni avec une telle intensite que vos coeurs battent presque à l'unisson ? Il explosa de rire, avant de se rapprocher d'elle, lui déposant un baiser sur la joue, avant de rajouter : L'amour est la plus belle chose qui nous reste sur cette terre où les démons marchent comme si l'Enfer était partout... Ce qui semble réellement être, en ce moment précis.
Il pousse un profond soupir, avant de se reculer d'Ella d'un pas ou deux. Machinalement, Llorente releva le regard vers la douce hongroise, lui demandant d'un voix quelque peu soucieuse :
- T'aurais pas de la fièvre, par hasard ? Une connerie traversa son esprit. Il la balança sans plus tardé. Parce que... Un sourire mutin et un regard coquin peut se voir sur le visage du latino. t'es bouillante...
Llorente ne put s'empêcher d'éclater de rire une nouvelle fois. L'avantage... C'est qu'au moins, il se fait rire. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Ven 9 Juil - 23:07 |
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| - Oh... Il t'a sauvé, je paris ? Et depuis, c'est une passion dévorante qui vous uni avec une telle intensite que vos coeurs battent presque à l'unisson ?
Il éclatait de rire mais s'il avait seulement su à quel point il tapait juste. Une passion dévorante? Le mot était drôlement bien choisi.
- Rigole pas, c'est la vérité., fit-elle avec ce petit ton neurtre ultra convainquant qu'elle savait si bien manipuler. Mais comme elle le voyait se penchait vers elle... Hey, qu'est-ce tu fous?!
Elle s'était juste retenue de le pousser, se rappelant que le rapport de force ne serait sûrement pas équitable. Alors elle se contenta de lui offrir de ses yeux noirs charbon. Quand elle faisait cette tête, elle avait tout de la femme à qui on impose rien à moins de l'avoir tuée avant. Elle avait un sacré caractère qu'elle n'utilisait pas toujours à mauvaise escient. Mais finalement ce n'était qu'un innocent baiser sur la joue. Elle se calma tout de suite, prenant conscience d'avoir eu une réaction un peu démesurément. Elle se demandait si c'était ce petit quelque chose que Kirill lui avait laissé de lui qui la poussait à défendre aussi vindicativement le territoire du loup. L'idée la fit sourire, lui rappelant à quel point il pouvait être toujours avec elle, quand bien même il n'était pas là. C'était un peu fleur bleue mais ça lui réchauffait le coeur au moins.
- Mh, désolée. J'ai tellement l'habitude des types qui ne pensent qu'à ça. Réflexe?, accorda-t-elle en passa sa main dans la cascade de ses cheveux blonds de lune avec un petit sourire en coin d'excuse.
- L'amour est la plus belle chose qui nous reste sur cette terre où les démons marchent comme si l'Enfer était partout... Ce qui semble réellement être, en ce moment précis.
Elle l'observait avec intérêt, ses yeux bleu retrouvant leur intensité. Elle ouvrit la bouche et se pinça la lèvre comme toujours quand elle entrait dans une conversation avec enthousiasme. C'était une de ses mimiques les plus adorables d'ailleurs bien qu'elle n'en eut absolument pas conscience.
- Je crois que c'est exactement pour ça que j'ai pris mon temps. J'veux dire combien de fois je m'entends dire, "t'es qu'une gamine, t'as le temps de vivre ta vie et de changer d'avis"... mais moi je sais bien que non. Je sais que ça sera lui ou que ça ne sera pas., elle avait un petit sourire heureux en le disant.
Elle aurait pu parler de Kirill des heures durant. Elle avait bien souvent moins mal quand elle le faisait d'ailleurs. Ca lui donnait un peu plus de matière... Une minute semblait déjà un siècle alors plusieurs mois sans même un mot...
- T'aurais pas de la fièvre, par hasard ? - Mh? Oh ça..., pendant une seconde elle aurait presque oublié... - Parce que... t'es bouillante...
Elle resta con deux secondes puis éclata de rire.
- C'que tu peux sortir comme connerie. Non, c'est ma température normale... je tourne toujours autour de quarante / quarante deux. C'est ..., elle hésita un peu. Vitaly lui avait dit qu'elle pouvait et puisqu'elle était émancipée elle n'avait plus à suivre ce dictat idiot de son père mais...... normal pour un lycan.
Elle se mit à regarder ses pieds, un peu gênée. Une Konstantine lycan c'était vrai que c'était le comble pour une famille de chasseurs. Elle s'éclaircit la voix comme pour faire diversion avant d'y ajouter une touche d'humour pour dédramatiser:
- C'est mon copain qui m'a mit le feu. Quand je te disais que c'était dévorant comme passion...
Elle l'observait mine de rien, toujours Serpentard dans l'âme, scrutant le moindre signe d'alarme, ou la moindre annonce de fuite.
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 9:21 |
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| - C'que tu peux sortir comme connerie. Non, c'est ma température normale... je tourne toujours autour de quarante / quarante deux. C'est ...
Llorente ne put remarquer son hésitation. Son père l'avait éduqué de sortes à ce qu'il parvienne à toujours avoir un coup ou deux d'avances sur ses interlocuteurs. C'était souvent ce qui lui permettait de gagner sur bien des duels. Bizarrement, il perdait toujours contre son père et deux ou trois personnes du clan lorsqu'il utilisait cette stratégie. Llorente eut un léger sourire, comme pour la rassurer. Il aimait beaucoup Elladora. Son petit air frais sûrement... Bien qu'elle soit chaude comme la braise. Un serpent entrain de muer. Elladora, après quelques secondes d'hésitation, se lança.
- ... normal pour un lycan.
Llorente conservait son sourire, mais il ne put s'empêcher de ressentir un léger frisson. Les créatures étaient quelque chose dont il fallait se méfier par extension de ce que lui disait les chamans du clan. Non pas en avoir peur, mais à les surveiller du coin de l'œil. C'étaient des forces de la nature qu'il ne fallait pas sous-estimer. C'était peut-être pour cela que son père ne les aimait pas par principe. Oh, cela ne l'empêchait pas de les tolérer ou même de bosser avec eux. Le seul problème, c'était qu'il fallait ne faire aucune erreur. C'est qu'ils frappaient fort, voyez-vous ?
- Doit pas être facile avec la famille que tu te payes, aussi illustre soit-elle.
Un petit sourire compatissant, elle continua :
- C'est mon copain qui m'a mit le feu. Quand je te disais que c'était dévorant comme passion... - J'espère qu'il a une lance suffisamment.... grande pour calmer ce feu...
Llorente éclata de rire. | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Sam 10 Juil - 12:53 |
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| Il y avait dans l'air comme une odeur de vigilance. Pas une odeur de peur ou de méfiance comme elle s'était attendue à sentir. Elle commençait à quitter ses sens de mortelle pour entrer dans la peau du loup. Ce que Kirill avait fait d'elle. Elle ne s'en rendait même pas vraiment compte, mais c'était des petites choses de rien du tout. Comme sentir la peur ou le bonheur quand elle se faufiler entre les autres élèves pour aller en cours. C'était se mettre à la fenêtre en languissant la forêt. C'était sentir que Vitaly ne l'aimait pas trop aussi... elle ignorait encore pourquoi et comme elle n'était pas prête d'aller le lui demander en face.
- Doit pas être facile avec la famille que tu te payes, aussi illustre soit-elle. - J'avoue que... enfin c'est surtout avec mon père que ça pose problème. Il est tellement... borné! On dirait moi., elle en parlait toujours avec affection.
Elle en parlait toujours comme de son père même si la dernière chose qu'il lui avait dite c'était qu'elle n'était plus sa fille. Elle n'y pouvait rien. Lui serait toujours son père, et elle l'aimerait toujours aussi tendrement. Ca ne changerait jamais. Jamais. Elle aurait été capable de rentrer à la maison rien que pour lui balancer à la gueule tout ce qu'elle l'aimait malgré tout. Artúr Konstantine serait toujours le tout premier homme de sa vie à elle. Lui et Kirill. Rien n'y ferait. Pas même les insultes ou la violence. Quand elle avait trop de chagrin, il lui semblait encore sentir la marque cuisante de la seule et unique baffe qu'elle avait prise de sa vie. Une baffe d'un père blessé et en colère.
- Mais j'ai pas trop à me plaindre. J'ai toujours ma mère et mes deux grand mères, mon frère qui assure derrière alors... bon mon grand père est toujours un peu ronchon mais il s'y fera lui. Il s'y fait déjà doucement, pour lui ce n'est qu'un accident ça change pas grand chose à ce qu'il pense de moi. En fait c'est juste mon père. Il a du mal avec son gendre je dirais, c'est même pas contre moi... enfin j'espère.
Elle détestait douter, encore plus douter de ce genre de chose. Mais elle n'aurait jamais cru avant que cela n'arrive que son père pourrait un jour la renier et la foutre dehors. Elle essayait de se dire qu'elle l'avait chercher. Après tout, il était impulsif son père. Comme Roman. Plus que Roman même. La conversation bascula vers autre chose comme elle essayait de faire un peu d'humour. Elle avait horreur de voir une gêne s'installer dans la conversation alors...
- C'est mon copain qui m'a mit le feu. Quand je te disais que c'était dévorant comme passion... - J'espère qu'il a une lance suffisamment.... grande pour calmer ce feu...
Ella s'éclaircit à nouveau la voix, les pommettes un peu rouge. Elle n'était pas du tout le genre de fille complexée ou prude mais bon quand même. Et puis c'était de Kirill dont on parlait, pas de n'importe qui.
- Je suis sûre que tu n'as pas envie de le savoir ça Llorente., finit-elle par répondre sur un ton assez sûr.
Elle savait bien que non de toute manière. | |
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 16:58 |
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| - Mais j'ai pas trop à me plaindre. J'ai toujours ma mère et mes deux grand mères, mon frère qui assure derrière alors... bon mon grand père est toujours un peu ronchon mais il s'y fera lui. Il s'y fait déjà doucement, pour lui ce n'est qu'un accident ça change pas grand chose à ce qu'il pense de moi. En fait c'est juste mon père. Il a du mal avec son gendre je dirais, c'est même pas contre moi... enfin j'espère.Llorente eut un léger sourire. Elle n'avait plus son père, à cause de ce dernier qui ne souhaitait plus lui parler à cause de sa lycanthropie. Ou peut-être même, à cause de son petit copain. Il ne pouvait s'empêcher de trouver cela quand même assez... Moqueur pour le pauvre Arthur. Lui, ainsi que tous ses aïeux sont de puissants chasseurs assez reconnus dans le monde de la sorcellerie, reconnus pour être des ennemies d'une rare violence, et le voilà confronter à sa propre fille, touché par la malédiction Lycane. C'était un comble, donc, pour cette famille-là. Llorente ne pouvait s'empêcher d'imaginer qui, des deux - Ella et Arthur - avaient le plus mal dans cette situation. Au final, il ne put s'empêcher de faire un petit rapprochement vis-à-vis de sa mère dont il n'avait plus aucune nouvelle depuis presque dix ans. - Je crois que je comprends le point de vue de ton père... Même si ce n'est pas la meilleure solution qu'il eut, je crois que mon père, ou moi-même, réagirions de la même façon... C'est totalement con, je dois dire. Mais... Chais pas... Quelque part, j'pense qu'il doit s'en vouloir à mort... Il n'a pas pu te protéger de ce que sa famille traque depuis des générations. Et te voilà lycane.¤¤¤¤ - C'est mon copain qui m'a mit le feu. Quand je te disais que c'était dévorant comme passion...- J'espère qu'il a une lance suffisamment.... grande pour calmer ce feu...
Llorente éclata de rire lorsque cette dernière se racla la gorge avant de rougir rapidement. Elladora sembla reprendre de sa superbe, pour lui répliquer, malgré ses joues en feu. - Je suis sûre que tu n'as pas envie de le savoir ça Llorente.Le latino parvint à se calmer, pour lui répliquer du tac-o-tac. - Tu devrais proposer ça à Dorrington, ou encore à Kelso... Je suis persuadé que l'un des deux est gay.Il lui fit un clin d'oeil, avant de lui demander avec sérieux, et dans un murmure. Comme si il avait peur que la discussion ne soit surprise par quelqu'un et que tout ce qu'ils étaient entrain de dire ne se sache. - Et... Ton copain aussi, il est lycan ? | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Sam 10 Juil - 20:13 |
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| - Je crois que je comprends le point de vue de ton père... Même si ce n'est pas la meilleure solution qu'il eut, je crois que mon père, ou moi-même, réagirions de la même façon... C'est totalement con, je dois dire. Mais... Chais pas... Quelque part, j'pense qu'il doit s'en vouloir à mort... Il n'a pas pu te protéger de ce que sa famille traque depuis des générations. Et te voilà lycane.
C'était ridicule à dire mais ça lui faisait du bien de l'entendre. Sur le coup elle aurait pu se mettre en colère, l'envoyer péter et dire que de toute manière il ne pouvait pas savoir. Mais non... elle avait ce même petit sourire pâle qu'au début. Son coeur se serrait quand elle parlait de son père. Elle n'osait pas trop en parler avec Kirill. Elle ne le faisait pas d'ailleurs. Elle se contentait parfois de se blottir contre lui la nuit quand elle se réveillait, les yeux humides.
- C'est curieux, je n'avais jamais vu les choses comme ça., répondit-elle avec ce calme placide aussi lisse que la surface d'un lac, sans imperfection. Sans rien montrer qui aurait pu rappeler les larmes qu'elle avait versé une autre fois,En fait, il s'est toujours élevé contre le loup qui m'avait mordu et jamais contre moi. On se battait pour ça, enfin façon de parler, il n'aurait jamais levé la main sur sa fille. Mais on ne se comprenait pas là dessus... - Et... Ton copain aussi, il est lycan ? - Oui, c'est là tout le problème. C'est lui qui m'a mordue. C'est assez difficile à expliquer à quelqu'un qui ne l'a pas vécu mais ça créé un attachement très fort. Trop pour mon père en tout cas. Il aurait voulu que je ne le revois plus jamais, il a fait ce qu'il fallait pour d'ailleurs. J'en devenais folle. Tu sais comme... je sais pas... être séparé d'une partie de moi même. Et même là que mon père n'a plus rien à dire sur le sujet, ça me rend malade de ne pas savoir où il est... j'ai l'impression qu'il y a toujours un truc pour nous empêcher d'être ensemble. Au moins avant on pouvait s'écrire... c'était mieux que rien.
Et comme le mot rien était terrible alors. Comme il faisait mal à dire. Pourtant devant tout ça c'était un visage impavide qui se donnait à voir. Pour se protéger simplement. Mais elle avait été un rayon de soleil, dissimulatrice mais lumineuse, cette expression là, si elle ne laissait rien passer vraiment laisser voir que le mal avait pris racine profondément. Il n'était peut-être pas mortel, mais il était éternel et pernicieux. | |
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 23:45 |
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| - Oui, c'est là tout le problème. C'est lui qui m'a mordue. C'est assez difficile à expliquer à quelqu'un qui ne l'a pas vécu mais ça créé un attachement très fort. Trop pour mon père en tout cas. Il aurait voulu que je ne le revois plus jamais, il a fait ce qu'il fallait pour d'ailleurs. J'en devenais folle. Tu sais comme... je sais pas... être séparé d'une partie de moi même. Et même là que mon père n'a plus rien à dire sur le sujet, ça me rend malade de ne pas savoir où il est... j'ai l'impression qu'il y a toujours un truc pour nous empêcher d'être ensemble. Au moins avant on pouvait s'écrire... c'était mieux que rien.
Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ? Les femmes disaient cela des hommes, mais Llorente, en ce moment précis, pensait tout le contraire. C'était bel et bien les femmes qui se tracassaient la tête pour se compliquer la vie plus qu'elle ne l'est déjà. Le latino écoutait les paroles de la demoiselle, lançant de temps à autres des regards au dehors, l'air tranquille, apaisé. Cette dernière était empli d'un tourment sans fin. Elle était dévorée de l'intérieur, les pensées virevoltant dans sa tête comme sur un passage d'un ouragan. Ses sentiments devaient sûrement être en désordre, et elle ne savait plus vraiment où donner de la tête, au vue de son isolement et de sa façon d'être depuis déjà quelques mois. Llorente lui lança un regard compatissant, avant de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre, faisant face à la jolie Serpentard.
- Tu devrais laisser tes moments de vide de côté, et tenter de vivre le moment présent. Si ton ami n'est pas là, c'est qu'il doit sûrement avoir ses raisons... Je ne dirais rien de ce que je pense de ce genre de comportement car après tout, je ne connais pas l'histoire dans toute son intégralité. Ce que je peux te proposer c'est de te divertir, et te laisser ma porte ouverte lorsque tu as besoin de parler.
Il sourit, laissant un ange passé avant de reprendre.
- Tout le monde aime Elladora Konstantine. Pourtant, tu disparais aux yeux de tous en agissant de la sorte. C'est pas vraiment la meilleure façon de sortir de sa déprime amoureuse... Tu sais ce qu'on va faire ? Il saute au sol, se met à genoux, avec un sourire amusé. Elladora Konstantine... Voulez-vous aller au bal avec moi en toute amitié ? | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 11 Juil - 0:11 |
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| - Tu devrais laisser tes moments de vide de côté, et tenter de vivre le moment présent. Si ton ami n'est pas là, c'est qu'il doit sûrement avoir ses raisons... Je ne dirais rien de ce que je pense de ce genre de comportement car après tout, je ne connais pas l'histoire dans toute son intégralité. Ce que je peux te proposer c'est de te divertir, et te laisser ma porte ouverte lorsque tu as besoin de parler.
Elle avait se genre de regard de loup sauvage. D'animal dangereux. Il parlait comme Roman ou du moins il disait tout haut ce que Roman éviter de dire même tout bas. Au moins avait-il la politesse de ne pas trop s'épancher sur le sujet. Elle l'aurait tout simplement étriper.
- Je n'ai pas besoin de parler Llorente. Même si cela peut soulager,et c'est le cas maintenant, il y a des choses qui ne se réparent pas avec des mots. La colère, la peur... des tas de choses.
Il savait bien que c'était on ne pouvait plus juste. Les mots tiraient un fil de la pelote sans savoir à quoi il était relié vraiment et en fin de compte on se faisait bêtement mal à ressasser des choses auxquelles on ne pouvait rien. A broyer du noir. A parler pour parler. Et puis soyons honnête, elle était beaucoup trop fière pour lui dire oui je viendrai taper à ta porte quand je serais au trente-sixième dessous. Elle le ferait sans doute... peut-être. Qui sait...?
- J'essaye juste de... gérer comme je peux. Et c'est déjà pas mal. Je suis pas un héros moi monsieur le gryffondor. - Tout le monde aime Elladora Konstantine. Pourtant, tu disparais aux yeux de tous en agissant de la sorte. C'est pas vraiment la meilleure façon de sortir de sa déprime amoureuse... Tu sais ce qu'on va faire ?
Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui concoctait encore? Il posa genoux à terre comme recréant une scène que n'importe quelle fille aurait rêvé de voir. Elle releva le menton se demandant vraiment ce qu'il allait lui sortir:
- Elladora Konstantine... Voulez-vous aller au bal avec moi en toute amitié ? - Je le veux... mais c'est bien pour pas massacrer ta scène de demande en ... enfin bon. Tu sais j'avais prévu de ne vraiment pas y aller à ce bal. Tu sais que tu fais chier?, répondit-elle ironiquement.
Bon alors elle irait au bal. Elle n'avait ni hâte ni pas envie mais elle se disait qu'il avait raison, et que ça ne servait à rien d'aller s'emmerder dans sa chambre quand elle pouvait espérer se divertir un peu. Ca ferait passer le temps.
- Règle numéro 1, si je vais au bal avec toi tu ne dois pas être en retard d'une seconde, tu n'as vraiment pas intérêt. Règle numéro 2, je ne danserai pas sur des chansons gagnantes à l'eau de rose et vu que c'est Grey qui va les choisir... tu m'as compris quoi. Règle numéro 3: on ne passe pas la soirée avec Roman! Règle numéro 4: Si tu as envie d'aller draguer une autre fille ou de danser avec quelqu'un d'autre... t'as intérêt de pas te gêner sinon ça va chauffer pour ton matricule. Je ne fais peut-être que du 37 mais du 37 de lycan ça faut bien un 54 non?, elle abandonna son air faussement peste autoritaire pour un petit sourire.
Il voulait du Elladora Konstantine, elle voulait bien lui en donner... pour passer le temps.
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InvitéInvité
Lun 12 Juil - 16:15 |
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| - Je n'ai pas besoin de parler Llorente. Même si cela peut soulager,et c'est le cas maintenant, il y a des choses qui ne se réparent pas avec des mots. La colère, la peur... des tas de choses.
C'était faux. Ce qu'elle disait, c'était faux. Parler était le pouvoir le plus puissant que chaque homme avait en sa possession. Avec ces mots, on peut consoler, soigner, réparer, faire oublier, installer une confiance, consolider des liens déjà existant, tout comme l'on pouvait blesser, achever, détruire, exploser, pousser au drame, tuer. C'était un pouvoir que beaucoup de gens oublier pour diverses raisons... Peut-être parce qu'il ne se rendait pas compte de l'intensité de ce pouvoir... Il fallait l'avouer, les gens sont bien plus attirés par les pouvoirs matériaux, comme l'argent, ou encore les machines à tuer. Vient ensuite la magie sous ses différentes formes. Elladora était comme toutes les femmes du siècle nouveau : Fière, doué, et complètement solitaire, se jouant la femme forte, parfois même fatale, pour montrer qu'elles peuvent y arriver seules. C'était quelque chose que Llorente n'avait jamais compris. Comment une femme pouvait-elle se démerder, seule, dans la vie ? Ce n'était pas possible. Car il y aura toujours un moment, dans la vie, où elle se sentira malheureuse, ou elle pensera avoir rater sa vie. Tout comme le sont les hommes sous leur visage macho. Llorente soupira, ne préférant pas répondre de peur de partir dans un débat qui ne mènerait nul part. Il préféra continuer, amenant le sujet de sa discussion à son dénouement.
- Je le veux... mais c'est bien pour pas massacrer ta scène de demande en ... enfin bon. Tu sais j'avais prévu de ne vraiment pas y aller à ce bal. Tu sais que tu fais chier ?
Llorente esquissa un sourire de victoire, amusé.
- Je le sais, ça. Mon père me le dit assez souvent. Ma soeur aussi... Mais elle, elle compte pas. - Règle numéro 1, si je vais au bal avec toi tu ne dois pas être en retard d'une seconde, tu n'as vraiment pas intérêt. Règle numéro 2, je ne danserai pas sur des chansons gagnantes à l'eau de rose et vu que c'est Grey qui va les choisir... tu m'as compris quoi. Règle numéro 3: on ne passe pas la soirée avec Roman! Règle numéro 4: Si tu as envie d'aller draguer une autre fille ou de danser avec quelqu'un d'autre... t'as intérêt de pas te gêner sinon ça va chauffer pour ton matricule. Je ne fais peut-être que du 37 mais du 37 de lycan ça faut bien un 54 non ? - Je crois que je regrette déjà ma demande.
Un léger sourire, il se relève, tape son pantalon pour retirer la poussière et la paille qui s'y était accroché. Llorente bailla, se frottant rapidement les yeux.
- Bon, je crois que je vais y aller. On se revoit le soir du bal ? à 18h 30 tapante, devant la grande salle. Tu n'auras pas trop de mal à me trouver... Le plus beau, ça sera moi.
Un sourire coquin, il lui embrasse la joue, avant de se retirer rapidement, prenant le chemin de la tour des Gryffondor utilisant son don d'evanesmagie pour éviter de se faire repérer par les professeurs et les préfets. | |
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