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| Cours de Soins aux Créatures Magiques I | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Jeu 1 Juil - 11:45 |
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HRP :
- Spoiler:
- Ce cours s’adresse aux élèves de sixième et septième année toutes maisons confondues ayant choisi Soins aux Créatures Magiques en tant qu’option. - Deux Aurors (PJ) peuvent se joindre au groupe afin d’assurer sa sécurité. Sinon ils interviendront en PNJ. - Ce cours se fera sous la forme RP. - Pour plus de dynamisme, préférez les posts courts et réactifs. - Une phrase de dialogue, vaut mieux que dix lignes de description. - Les points gagnés seront comptabilisés à la fin du cours et ajoutés aux maisons respectives. Votre simple présence à ce cours rapportera des points à votre maison. - Vous aurez une grande possibilité d’action dans ce cours. Chacun des posts du Professeur fera avancer le déroulement du cours, vous devrez donc en tenir compte. - L’arrivée du Professeur Smith dans le RP symbolisera le début du cours. A partir de là, les élèves présents seront les élèves admis à ce cours. Plus aucun élève ne pourra rejoindre le groupe par la suite.
RP : Il y a de cela quelques jours, des élèves de Sixième et Septième année avaient reçu une lettre un peu particulière. Elle avait suscité la curiosité de tous. Les cours n’étaient jamais annoncés par hibou à Poudlard et les plannings du cours de Soins aux Créatures Magiques avaient tous été arrachés des salles communes. Depuis l’envoie de cette lettre, Miranda Smith était harcelée de tous bords par des élèves qui voulaient à tout prix savoir quelle étrange activité allait se dérouler dans le Hall du Château en plein milieu de la nuit. Mais le Professeur Smith ne dit mot. Non pas pour faire monter l’excitation des jeunes élèves, mais pour des raisons purement sécuritaires. Ce cours de Soins aux Créatures Magiques allait être très particulier… - Citation :
- Cher/Chère Invité,
Vous avez choisi l’option Soins aux Créatures Magiques en début d’année et vous passerez les examens de cette matière dans quelques mois. Il me semble donc judicieux de mettre les Scroutts à pétard de côté et de passer aux choses sérieuses.
Je vous invite donc à me retrouver lundi en début de matinée (3H00) pour votre prochain cours de Soins aux Créatures Magiques dans le Hall d’entrée du château. Veillez tous vous regrouper auprès de la vielle marmite qui y sera entreposée pour l’occasion. Vous ne pouvez la manquer, elle mesure un mètre cinquante de profondeur et trois mètres de diamètre.
Une liste a été remise au concierge stipulant chacun de vos noms et vous garantissant le droit de vous trouver en-dehors de vos dortoirs entre 2H45 et 3H00 du matin, ne traînaillez pas en route et rejoignez directement le Hall où je vous retrouverai par la suite. Je ne saurai que trop vous conseiller de vous déplacer en groupe.
Ne prenez ni vos livres, ni votre matériel d’étude. Mais n’oubliez pas vos baguettes.
Cordialement,
Miranda B. Smith Directrice de Gryffondor et Professeur de Soins aux Créatures Magiques
Le Hall d’entrée était silencieux et faiblement éclairé. La vaste pièce semblait dormir paisiblement. Cependant une incongruité trônait en son sein. Une grosse marmite d’au moins cent ans d’âge était posée à même le sol en plein milieu du Hall, non loin des grandes portes de chêne du château. Elle était gigantesque et pouvait sans nul doute contenir du ragout pour plus d’une centaine de personne. Elle libérait d’ailleurs une légère odeur de chevreuil que certains trouveraient appétissantes et qui donnerait des haut-le-cœur à d’autres. A vue d’œil, elle devait peser au moins une tonne. Sa couleur cuivrée et son usure apparente lui donnait un certain cachet. Sur les coups de 3H00 du matin, des bruits de pas, des chuchotements vinrent troubler le sommeil du Hall. Les premiers élèves arrivaient, emmitouflés dans leur cape car il faisait relativement froid… Ces temps-ci, il faisait toujours froid.
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InvitéInvité
Jeu 8 Juil - 16:27 |
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| Lorsque j'avais reçus cette lettre j'avais été tout d'abord intriguée, puis pressée de voir ce que le professeur de Soin aux créatures magiques allait nous préparer. Alors le soir indiqué je m'étais couchée tôt sachant très bien que comme à l'habituelle je ne dormirais que quelques heures avant de me réveiller et de ne plus pouvoir trouver le sommeil. J'avais, comme à l'habitude vus juste. A deux heures trente du matin j'étais réveillée et prête pour une nouvelle journée qui promettait d'être riche en découvertes et émotions. Alors je m'étais vite levée et avais enfilé ma robe de sorciers aux couleurs de Griffondor et avais sur la demande du professeur pris ma baguette. Sortant doucement de ma chambre je me dirigeai vers le hall d'entrée ou le rendez vous avait été donné. Remarquant une chose différente qu'à l'habitude je m'avançais et remarquai un énorme chaudron placé en plein milieu du hall. Étrange, même très étrange. Par ailleurs, l'odeur qu'il dégageais me fis étouffer un haut le cœur. Ne m'approchant pas plus pour le moment je reculai dans l'ombre et m'appuyais sur une des grandes colonnes qui bordaient le hall. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi notre professeur nous avait conseillé de nous déplacer en groupe. Enfin un peu, mais bon... Enfin bref, de toute façon j'y étais j'y étais. Lorsqu'un léger courant d'air froid passa près de moi je frissonnai, et voilà, j'avais oublié de quoi me couvrir... J'allais me peler... Mais je n'avais pas le temps de remonter dans ma chambre pour récupérer une cape. Déjà j'entendais les chuchotements et les bruits de pas des élèves conviés à ce cours qui s'approchaient du hall dans lequel je me trouvais.
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Laël J. OridorSORCIER. ► pâtissier.
► MESSAGES : 248 Jeu 8 Juil - 19:11 |
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| Laël s'étirait longuement dans son lit alors que son petit chaton lui sautillait dessus, toutes griffes dehors, miaulant à la mort. L'aigle, les yeux à demis-clos, posa un œil sur sa montre. Deux heures trente du matin. Doucement, il sorti ses jambes de son lit, cherchant hasardeusement ses chaussons, avant de se lever complètement, se dirigeant vers sa valise. Pourquoi donc sa professeur avait-elle donné un cours si tôt le matin ? Il se grattait l'œil, enfilant par la même occasion un pantalon en se posant cette question. Cependant il ne rouspétait pas, non, il était trop curieux de savoir ce qu'elle réservait avec son histoire de chaudron pour qu'il reste sagement dans son lit à dormir. Il ne prit pas la peine de mettre sa robe de sorcier, prit sa baguette dans une main, des pains au chocolat dans l'autre, et envisagea la descente du château pour se rendre dans le hall, alors qu'un pull chaud simplement noué sur ses hanches voletait derrières lui, au rythme de son allure guillerette et sautillante, son petit chaton tentant vainement de le suivre, se perdant dans les marches et couloirs qu'empruntait son maître.
Il finit par arriver dans la grande salle, déserte, au résidait un immense chaudron comme indiqué sur la lettre. Diantre, pourquoi donc mettre un chaudron ici pour un cours de soin aux créatures magiques ? Tout en se posant la question, il s'essuya la bouche où résidait plusieurs miettes des pains au chocolat goulument avalé pendant son cours trajet. Un courant d'air traversa le halle, le faisant frissonner, alors que d'autres élèves semblaient arriver, leurs pas résonnant au loin. Il se décida à mettre son pull quand il remarqua quelqu'un, appuyé contre les colonnes du hall, frissonnant. Quand il s'approcha doucement de l'ombre, il put y reconnaître une gryffondor de la même année que lui, à qui il avait parlé à quelques occasions, sans vraiment approfondir la discussion.
« Tu veux un pull peut-être ? » lui glissa-t-il gentiment, lui tendant son pull, alors que déjà quelqu'un approchait... | |
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InvitéInvité
Jeu 8 Juil - 20:24 |
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| Cela faisait quelques minutes que j'étais appuyée contre la colonne prenant mon mal en patiente, essayant de ne pas piquer du nez. Habituellement je n'aurais jamais eus peur de m'assoupir alors que j'avais ma dose de sommeil mais avec le froid et le fait qu'il faisait très sombre j'avais vraiment envie d'être restée dans mon lit la couette jusqu'aux oreilles à dormir comme un bébé. Enfin bref. Sans me démonter je commençais à chantonner doucement une chanson qui me suivait depuis la veille. Sans faire trop de bruit mais assez pour me tenir éveillée. Pas vraiment facile mais il fallait faire avec, sinon j'avais cas rester chez mes parents et me contenter d'une vie de sorcière sans éducation... Et bien à choisir, je préférais me peler dans un hall immense et presque désert en plein milieu de la nuit à près de trois heures du matin. Passant ma main dans mes cheveux je secouai la tête afin de me réveiller un peu. C'est alors que j'entendis des pas s'approcher de moi. Puis j'entendis une voix assez grave pour être une voix masculine s'adresser à moi:
La voix masculine _ Tu veux un pull peut être?
Levant les yeux j'aperçus un jeune homme, un Serdaigle de la même année que moi que j'avais croisé à quelques reprises, par exemple à la pyjama partie de Candice. Nous avions un peu parlé mais nous n'avions jamais approfondis la discussion. Voilà une bonne occasion pour faire connaissance. Faisant un petit sourire je dis d'une voix douce:
Kahlen _ Oh, euh tu es sur de ne pas en avoir besoin?
C'est alors que je remarquai un Griffondor entrer dans le hall. Un septième année à qui, pareillement je n'avais jamais parlé, plus que ça. En fait, je me retrouvais avec des gens que je ne connaissais que de noms et à qui je n'avais jamais ou que très peu adressé la parole. C'était vraiment étrange tout de même. Mais c'était le moment de faire de bonnes rencontres et peut être même encore mieux, me faire des amis.
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InvitéInvité
Dim 11 Juil - 0:04 |
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| HRP : La suite du cours sera postée demain (fermant ainsi l'accès au cours). Si d'ici là, d'autres personnes souhaitent rejoindre les élèves présents et participer à ce cours... spécial, allez-y ! | |
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Magdaleyna C. Dangelo
► MESSAGES : 30 Dim 11 Juil - 15:48 |
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| « J’ai pas vraiment le temps d’écrire, ce matin. Mais je ne crains que cet après midi je ne sois trop occupée pour le faire, et comme je sors du sommeil et que mes pensées sont claires, autant tout coucher sur papier tout de suite. Rien de nouveau, au château. Cela fait un bout de temps que je n’ai pas vu Andrew, ce qui apaise ce vent de jalousie qui m’avait fait tant me haïr. Passons. Je n’ai pas envie de me remettre ça dans la tête. Toujours est-il que je m’ennuie, et que je passe énormément de temps dans mes devoirs, ce qui fait que mes notes augmentent. Imperceptiblement, c’est vrai, puisqu’elles étaient déjà hautes, mais je m’en contente. Contrairement à tous ces nigauds qui courent partout, je n’ai pas une pile de devoir à boucler. En plus, le temps nous empêche d’aller faire un tour dehors, même si l’entraînement de quidditch ne devrait pas tarder. Aujourd’hui, j’ai de quoi m’occuper, et cela me réjouit. Je vais à cet espèce de cours étrange, on a tous reçu une lettre (du moins ceux de sixième et septième année) nous invitant à aller au cours de soin au créatures magiques. Evidemment, j’y vais. Non seulement c’est un cours, mais en plus j’adore m’occuper de ces bêtes, qui, parfois, sont plus affectives que beaucoup d’humains. Je suis pratiquement la seule à être prête dans le dortoir. Toutes les autres ont mis leurs bouillotes alors que je meure d’envie d’ouvrir la fenêtre. J’en déduis qu’aucune ne se lèvera – ou trop peu – , en dépit de la réputation de la maison, pour aller assister à ce cours. » La jeune Dangelo fut debout en un bond. Elle scella son journal intime, l’enfoui tout de même par précautions sous son lit. Par habitude, elle faillit prendre son sac, mais elle ne fit que saisir sa baguette et la mettre dans sa poche avant de souffler sur la bougie grâce à laquelle elle avait eu un peu de lumière pour écrire. Elle sortit d’une démarche légère et silencieuse du dortoir. Rapidement, elle arriva dans la pénombre dans le hall éclairé et étouffa un bâillement en voyant les quelques élèves amassés, attendant l’arrivée du professeur. « Bonjour », fit-elle distraitement. Elle n’attendait pas vraiment de réponse ; personne ne lui accordait vraiment d’importance. Elle resserra les pans de sa cape afin de ne pas avoir froid, voyant une jeune fille se faisant prêter gentiment un pull. Elle croisa les bras sur sa poitrine et attendit.
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InvitéInvité
Lun 12 Juil - 20:52 |
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| Au premier étage du Château de Poudlard, dans le bureau de la Directrice de Gryffondor, une vielle pendule allait sonner 3H00 dans exactement trois secondes. TIC, TAC, TOC… Trois petits oiseaux bleus sortirent de la pendule par une fente du cadran et se mirent à volter dans la pièce en piaillant allègrement. Puis ils tombèrent, raides morts sur le sol, dans un petit bruit sourd avant de disparaître en une volute de fumée. Qu’elle étrange horloge que celle-ci. Miranda leva le nez du sac qu’elle préparait avec précaution. Elle retrouvait en ce moment-même l’excitation des veilles d’expéditions. Comme si elle se retrouvait plusieurs dizaine d’années en arrière. Mais, aujourd’hui, l’excitation était moindre, elle savait où elle allait, elle y avait déjà été. Toutefois, là-bas, il fallait s’attendre à tout. Les choses changeaient tellement vite dans ce genre d’endroit. En particulier avec les temps qui courent. Ces endroits étaient les premiers à changer lorsque le monde était tourmenté. Mais Miranda avait fait preuve de précautions. Elle avait sondé le terrain il y a trois jours. Elle avait tout planifié, même si elle savait que ces d’expéditions, aussi bien préparées puissent-elles être, étaient toujours sujettes à l’imprévu, au hasard et a fortiori au danger. Le Professeur de Soins Aux Créatures Magiques ferma le sac qu’elle préparait et le balança sur son épaule. Elle était prête à rejoindre le Hall où les élèves de 6ème et 7ème années spécialistes en Soins aux Créatures Magiques l’attendaient. Elle savait qu’elle n’avait sans doute pas fait leur bonheur en leur demandant de se lever si tôt, mais il fallait ce qu’il fallait. Et puis de toutes les façons, l’expérience qu’ils étaient sur le point de vivre allait les sortir de leur léthargie avec une fulgurance hivernale. Miranda avait quitté son bureau. Elle se trouvait à présent en haut des marches du Grand Escalier qui descendait vers le Hall. Elle était vêtue, non pas d’une élégante robe de sorcière, mais d’une combinaison blanche très particulière. Légèrement rembourrée, elle était doublée en poil de Yack. Un poil doux, soyeux et qui tenait chaud. Des gants et un capuchon façon complétait son accoutrement, ainsi que des bottes en peau de dragon. Elle avait l’air d’un esquimau habillée comme ça. Mais, même ainsi vêtue, Miranda gardait une certaine grâce en descendait l’escalier de marbres, le sourire aux lèvres en regardant les élèves en contrebas. D’un coup de baguette, elle augmenta la lumière du Hall afin d’y voir plus clair. - Bonjour à toutes et à tous, dit-elle en s’adressant à la vingtaine d’élèves présente dans le hall. Elle se trouvait à présent auprès de la grosse marmite qui trônait au centre du Hall. Elle faisait signe aux élèves afin qu’ils s’approchent. - Bien, si tout le monde est là, dit-elle en posant son regard sur chacun des élèves. Je vais lever le voile sur cet étrange rendez-vous. Votre cours de Soins aux Créatures Magiques commencent dès à présent, alors soyez attentifs. Elle commença à fouiller dans son sac et à en sortir de grandes pochettes en plastique. Nul doute que le sac de Miranda était ensorcelé car elle sortit autant de pochettes plastiques qu’il y avait d’élève. - Prenez-en chacun une, dit-elle en pointant du doigt le tas de pochettes. A l’intérieur vous trouverez plusieurs choses. Une combinaison, semblable à la mienne, que vous devrez enfiler immédiatement. Ainsi que des bottes et des gants. Dans un bruissement significatif, les élèves commencèrent à ouvrir les pochettes et à en sortir son contenu. - Faites-attention, elles contiennent également une fiole. Ne la cassez pas. Et buvez-là dès que vous serez habillés. Surtout ne la recrachez pas ! Donc, ne faites pas attention au goût ! Cette potion vous empêchera de mourir, ajouta Miranda sur un air anodin. En réalité, elle n’avait toujours pas levé le voile du mystère qui entourait ce rendez-vous. Bien au contraire, l’excitation voire la peur s’était répandue parmi le groupe d’élèves. Si bien que plusieurs élèves sursautèrent et poussèrent des cris lorsque les grandes portes de chêne s’ouvrirent et laissèrent entrevoir deux silhouettes dans l’encadrement. Un vent glacial s’engouffra dans le Hall quelques instants. - Ha, vous voila, dit Miranda avec un petit sourire en s’approchant des deux silhouettes qui avaient rejoint le groupe. Tenez, prenez ça. Elle venait de donner deux pochettes de plastique aux deux hommes également. Tout deux se regardèrent un moment légèrement incrédule, puis ne se posèrent pas trop de question et reproduisirent les mêmes gestes que les élèves quelques minutes plus tôt. Personne ne savait qui étaient ces deux hommes aux airs graves. Miranda était en train d’aider un élève un peu enveloppé à enfiler sa combinaison. - Ces combinaisons sont ensorcelées en bien des points, dit-elle. Elles vous protégeront des hautes températures tout autant que des très basses. Au bout de quelques minutes, elles s’ajusteront d’elles-mêmes à votre corps comme une seconde peau. Après quelques minutes durant lesquelles tout le monde finit de s’habiller, Miranda reprit la parole : - Allez, si tout le monde est prêt, montez tous dans la marmite. Une vague de murmures intrigués s’empara du Hall. Miranda répéta une seconde fois. - Messieurs, s’il-vous-plait, demanda-t-elle aux deux hommes en combinaison à présent, auriez-vous l’amabilité d’aider les élèves à monter dans la marmite ? Les deux hommes s’exécutèrent sans broncher. Il faut dire que la marmite était tellement grande, qu’elle n’aurait aucune difficulté à contenir la totalité des élèves présents. Le hic se trouvait plutôt dans le fait de monter dans la marmite. Plusieurs élèves rechignèrent et posèrent des questions, mais Miranda était trop occupée pour répondre. Elle les pressa à plusieurs reprises. Une fois les élèves tous rassemblés dans la marmite où régnait une forte odeur de chevreuil, le Professeur de Soins aux Créatures magiques ainsi que les deux hommes posèrent leurs mains sur la paroi externe de l’immense ustensile de cuisine. - Il ne reste que quelques secondes, lança Miranda avec un brin d’excitation dans la voix. Accrochez-vous bien les enfants, ajouta-t-elle en adressant un sourire bienveillant aux élèves. Nous partons en expédition… Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la vielle marmite se mit à vibrer puis resplendit d’une lumière bleu avant de disparaître. La vielle marmite était un portoloin. - Spoiler:
La marmite tournait sur elle-même dans les airs. Il faisait froid, très froid et le vent soufflait dur. Il neigeait, assez peu en réalité mais le tournoiement de la marmite laissait supposer une véritable tempête de neige. Puis dans un bruit sourd, l’ustensile de cuisine à la teille démesurée atterrit plutôt légèrement et glissa sur la neige. Le groupe se trouvait à présent sur une corniche enneigée. On ne voyait pas à dix mètres devant soi. Ce qui était sûr c’est que d’un côté c’était le vide à pic. Le lieu paraissait surréaliste. - Bienvenue au Mont Everest, s’écria Miranda en essayant de couvrir le bruit du vent. Vous vous trouvez à 8500 mètres d’altitude et il fait 25 degrés… en dessous de zéro bien sûr. Miranda avait rabattu son capuchon sur sa tête et portait son sac sur ses épaules. Elle regardait si tout le monde allait bien dans la marmite. - La potion que vous avez bue avant de partir vous protège des méfaits de l’altitude. Vous sauriez sans doute déjà morts autrement. Quant aux combinaisons, je pense que vous découvrez en ce moment même leurs capacités. La sensation de savoir qu’il faisait froid, voire même de voir qu’il faisait froid, sans avoir froid était assez particulière. C’était comme si l’on se trouvait au chaud dans son lit et que celui-ci se baladait au beau milieu de la neige et du vent sans que l’on en soit affecté. - Allez, descendez de cette marmite, reprit Miranda. Il faut que nous avancions. Je vous expliquerai ce que nous faisons ici en marchant. Si vous avez un problème, prévenez moi ou appelez un Auror. Miranda prit la tête du groupe et se dirigea vers le côté où il ne semblait pas y avoir de vide. Pendant ce temps, et une fois tous les élèves sortis de la marmite, les deux hommes la désintégrèrent à l’aide de leur baguette en prenant soin de ne laisser aucune trace. Ils étaient donc des Aurors. Il y avait tellement de questions sans réponses que quiconque aurait la parole, ne saurait par quoi commencer… | |
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