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 les oiseaux se cachent pour mourir (terminé)

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PROFIL & INFORMATIONS









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Dim 4 Juil - 19:09


Non, elle n'a même pas fini son cours de ce matin. Le soppelganger attendra. Ca lui a même tout pris terminer l'entrevue avec Llorente. Vers la fin, elle a senti un feu lui remonter le long de la gorge. Seul l'orgeuil lui a permis de cacher ce fait. Elle ne s'est même pas pointée au bureau d'Abaddon. Son emploi est le dernier de ses soucis en ce moment. Sa peau est milles fois plus importante.

Tandis qu'elle marche d'un pas hésitant, n'ayant même pas pris de manteau, Elthiriel se sent mal, a envie de vomir. Pourtant non, elle n'a rien avalé de nouveau. Lui aurait t'on empoisonné sa viande?

Un grand frisson la fait appuyer contre le tronc d'un arbre pour vomir. Et ce qu'elle vomit, ressemble à du magma sanglant qui attaque et fait fondre la neige alentour.

Avec horreur, Elthiriel sent qu'elle ne contrôle plus sa température interne. Ses cellules hurlent à l'outrage, malgré elle, elle qui se met un point d'honneur à rester silencieuse tout le temps, elle a un cri de douleur qui lui déchire les cordes vocales et l'envoit à genoux. Sous elle, la neige fond autant. Elle fume de fièvre, elle délire.

Serrant les dents à s'en péter la mâchoire, Elthiriel se remet debout et disparait dans les frondaisons de la forêt interdite. Sa piste n'est pas difficile à suivre, une piste maladroite, aveugle, qui lui aurait fait plus que honte dans son état normal, elle qui ne laisse les traces que l'on veut qu'on voit.

La Phoenix se dirige vers la rivière... Avec la logique que si elle se noie, peut être n'aura t'elle plus mal?

A dix pas du plan d'eau, une énorme crise la prend. Hurlant comme une damnée parce que le feu est son élément, le feu n,est pas sensé lui faire mal, elle s'auto combustionne, les flammes d'un fert fluorescent léchant ses chairs sans les entamer.

L'enfer vous dis je, n'étant même pas capable de prendre sa forme originelle, elle doit subir.









Anonymous

Invité
Invité

les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Dim 4 Juil - 20:15


    C'était un jour comme un autre pour Tadeusz, un jour d'attente et de froid, quelques flocons étaient même tombé malgré la saison. Lui, il était tranquillement resté dans sa cabane, devant son feu, sa couverture bien chaude sur ses épaules. Il soupirait. Ici, il vivait presque comme un animal, dans sa petit cabane où il n'y avait qu'une pièce. Ça avait été dur au début, pour lui qui avait toujours grandit dans des grands espaces et qui avait été chéris comme un prince, même quand il parcourait le monde. Il se frotta doucement les mains, se demandant bien ce qu'il pourrait faire aujourd'hui à part contempler ce feu en remuant son passé dans sa tête. Combien de temps encore allait-il passer ses jours à soupirer dans sa cabane ? Parfois, il avait envie d'aller au château et de retomber dans sa période d'étudiant, mais il n'osait pas, il avait trop peur des conséquences. Il préférait porter son fardeau seul, comme il le faisait depuis tant d'années. Soudain, il entendit un hurlement qui provenait de la forêt. Il se leva, projetant la couverture sur le sol et courut dehors en attrapant sa baguette et son manteau. Diable, encore un élève perdu qui s'était fait surprendre par le frôlement d'un sombral qu'il ne pouvait voir ? Ce cri ne ressemblait pas à un adolescent mort de peur. Non, il avait l'air plus mature, plus... souffrant. Il accéléra, cherchant de quelconque trace indiquant par où le propriétaire de ce cri aurait pu pénétrer la forêt. Enfin, il les trouva, de petit pas, qui semblait un peu hésitant et peu sur. Ce n'était pas vraiment qu'il s'y connaissait en chasse, mais, en tant que garde chasse depuis plusieurs années, il avait appris à interpréter les empreintes des créatures et il pensait que cela devait être sensiblement pareil avec les humains.

    Il se hâta, les pas irréguliers finissant par le mener près d'un arbre où résidait une sorte de liquide chaud. La neige avait fondu à cette endroit et cela l'interpella tellement qu'il ne remarqua même pas l'ombre qui s'éloignait, maladive. Il n'osa pas toucher de ses mains l'espèce de lave, et la trifouilla avec une branche qui fondait son contact. Étais-ce vraiment un être humain qui avait vomi ça ? Il ne connaissait aucune créature capable de ce genre de chose, encore moins une créature qui laissait des trace de pas en tout point humaine. Il occulta avec plus d'attention la neige fondu, tentant de deviner ce qui avait pu être ici. Quelqu'un c'était assis ? Agenouillé ? Surement, si ce qu'il venait de remuer était bien du vomis, cette chose qu'il suivait devait être bien malade, elle devait même brûler de l'intérieur si elle n'avait pas déjà pris feu. Cependant, le cour de ses pensées fut interrompu par un cri déchirant, un cri de femme, d'une femme qui meurt. Il se hâta, son cœur se serrant, sa gorge bloquant ses inspirations. Qui donc pouvait souffrir ainsi, qui pouvait supporter ça ? L'adrénaline le fit courir plus vire, alors qu'il se surprenait à ressentir des émotions dans son corps froid. Il buta sur quelques racines, finissant par rouler par terre, alors que la rivière se rapprochait. Il finit par se relever, sa tête tournant par tant de roulade, son manteau dégoulinant de neige sale de boue. Soudain, un spectacle funeste le stoppa dans un choc qu'il ne pouvait décrire. Diantre, il avait trouvé le cri douloureux et c'était bien une femme qui brûlait sur place, de longues flammes fluorescentes parcourant son corps. Comment étais-ce possible ? Il n'osait pas bouger. Que faire ? Elle allait sûrement finir par mourir, il fallait qu'il agisse mais, pourtant, il ne bougeait pas. Le fait qu'il envisage cette ombre enflammé morte lui rappelait trop de souvenirs douloureux.

    « Aguamenti ! »

    Il avait rugi la formule, la bras tendu, alors qu'un immense jet d'eau jaillissait sur l'ombre de femme. Il se dépêcha de ranger sa baguette dans sa poche avant de courir sur la femme encore submergé par un jet d'eau et, alors qu'il enlevait son manteau en pleine course, il sauta sur elle, d'un saut très peu gracieux, la recouvrant de son manteau et de son poids, de peur qu'elle ne reprenne flemme. Au bout de quelques secondes d'un silence de mort, Tadeusz finit par se relever et retira légèrement son manteau de la tête de la jeune femme. Il fut pris d'un léger frisson d'effroi, il ne l'avait pas reconnu quand elle était entouré de flammes, mais c'était bien la professeur de métamorphose et, d'après les bruits de couloir et de ce que lui avaient certains élèves lui avait dit, il ne fallait mieux pas rigoler avec elle. Elle allait sûrement le tuer, alors qu'elle le regardait d'un regard perçant.

    « Oh mademoiselle Sampiero... » Il balbutia légèrement. C'était la première fois qu'il lui adressait la parole depuis son arrivé en tant que Garde Chasse. « Je suis désolé si... Si je vous ai dérangé mais j'ai cru voir que vous souffriez, enfin... »

    Il préféra se taire. Tant d'années sans avoir presque aucune discussion, il faut croire qu'il commençait à perdre l'usage de la parole.









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Dim 4 Juil - 23:49


Se recroquevillant sous le jet d'eau, elle tombe dans L'autre extrême. L'hypothermie, son feu intérieur, sa nature menacant de s'éteindre. Pour le début d'un nouveau cycle? Elle en doute... Ca ne fait même pas 5 ans qu'elle est née.
Pour la première fois de sa vie, Elthiriel a une certaine crainte. Quand on est immortel, la mort est un concept abstrait. Qui pourtant viens de lui sacrer une grosse taloche dans la face. Ce n'est pas, mais vraiment pas plaisant.


Un manteau la recouvre, la coupant du froid glacial, sauvegardant son Etincelle. Immobile, respirant profondément et bruyamment, Elthiriel n'est même aps en état de penser. Le feu s'apaise, s'éteint... Amenant avec lui le froid de la Mort. Les lèvres d'Elthiriel bleuissent tandis que le rouge de ses yeux deviennent gris. Gris acier pailleté de faibles braises. De minuscules braises. Elle se met à grelotter violemment et à claquer des dents.

Oh mademoiselle Sampiero...

Elthiriel lève les yeux, nullement surprise, ou tout simplement trop lasse pour être surprise.

Je suis désolé si... Si je vous ai dérangé mais j'ai cru voir que vous souffriez, enfin...

Elle inspire et a une quinte de toux monstre, qui fait virer son teint au gris cendreux.

Bravo Sherlock... Froid... Mort... Me faut... feu...

Et faute de tout, Elthiriel s'évanouit. Un bloc de glace serait moins froid qu'elle dans les mains du garde-chasse.









Anonymous

Invité
Invité

les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 13:07


    Il la regarde, un peu interloqué, alors que ses yeux rouges semblent s'être volatilisé. Diantre, pourtant il se souvenait de ce regard rouge perçant qui l'avait déjà traversé quelques fois, c'était d'ailleurs pour cela qu'il n'avait jamais vraiment osé l'approcher. Elle aurait eut des yeux normal, il aurait adoré parlé de métamorphose avec elle, il aimait bien ça, la métamorphose mais, déjà qu'avoir des contacts « normal » avec des êtres humains était rare, imaginez avec une créature avec de si belles formes aux yeux rouges... C'était un peu trop pour lui. Il fixa ses yeux, ne pouvant plus bouger, ils étaient devenu gris, presque aussi froid que l'acier, ne laissant que quelques braises à moitié éteinte aux fond de ses prunelles. Et puis elle grelote. Il y a quelques instants, elle se combustait presque de l'intérieur et maintenant elle meurt de froid alors que l'épaisse manteau de Tadeusz recouvre encore son corps. Que faire ? Il commença lui même à trembloter. Puis elle le regarde, comme las, épuisé, sans aucune réaction. Elle doit surement le prendre pour un inconnu. Puis, soudain, elle tousse, affreusement, avant que son teint ne vire aux gris cendré, ce qui était peut-être normal après s'être fait ainsi happé par des flammes, mais cela eut le don d'affoler Tadeusz qui commença à se gratter les cheveux, ne sachant décidément que faire. Sans compter que ses lèvres sont toutes bleues. Sa voix faible finit par retentir comme un couteau tranchant dans le calme de la forêt.

    « Bravo Sherlock... Froid... Mort... Me faut... feu... »

    Ses mains retombent pour plonger vers elle, alors qu'elle s'est évanoui. Est-elle morte ? Non, elle ne pouvait pas, il ne voulait pas revivre cet affreux moment, il ne voulait pas encore perdre quelqu'un sans n'avoir rien pu faire. Pourquoi le félicitait-elle d'un bravo alors qu'elle avait froid, qu'elle parlait de mort et qu'elle avait besoin de feu ? Sa grimace d'effroi resta figé sur son visage, alors qu'il claqua des doigts, le froid courant sur son corps couvert seulement d'un tee-shirt et d'un pantalon en jeans sans qu'il s'en rendre compte. Sa température globale devait être de plusieurs degrés sous la température ambiante, il avait presque chaud. Et c'est surement ce qu'il fallait à la jeune femme qui mourait de froid, du feu, vite, il rassembla plusieurs feuilles mouillés par la neige, pris quelques branchettes tombés si un et là et les ressembla en un tas qu'il entoura de pierre. Loin d'être un petit tas, cela ressemblait plus à un petit bucher qui devait bien faire un mètre de diamètre. Il plongea sa main dans sa poche et en ressorti sa baguette qu'il pointa vers le feu de camps improviser.

    « Lacornum Inflamare ! »

    Et le tas de brindille et de branche commença à bruler d'un feu généreux et plutôt grand, les flammes allant presque chatouiller les branches qui pendait quelques petits mètres plus haut. Maintenant, il fallait qu'il rapproche la professeur un peu plus près il n'avait pas osé l'allumer près d'elle, des fois qu'il se trompe de cible et qu'il l'enflamme. Elle avait surement assez brulé pour aujourd'hui. Il s'approcha d'elle, alors qu'elle grelottait encore et, alors qu'il la relevait, lui fit difficilement mettre son manteau avant de la faire s'appuyer contre tronc d'arbre près du feu. Elle était à peine à quelques centimètres des pierres brulantes qui étaient destinés à arrêter les flammes dans leur course mais, pour un sorcier averti, c'était souvent facile de maitriser un feu. Il s'assit à son tour, près d'elle, et rangea sa baguette dans sa poche gauche avant de fouiller dans sa poche droite et d'en sortir une vieille théière d'argent et une bouteille d'eau. Il avait aussi du thé et des tasses qui devait être coincé entre deux livres philosophiques. Jamais il ne remercierait assez son teinturier qui avait eu la bonne idée de jeter un sort d'élargissement à cette poche, qui pouvait sans doute accueillir assez de vivre et d'objet pour qu'il survivre un mois dans la forêt. Il stoppa ses pensés quand Elthiriel bougea, alors que la théière commença légèrement à fumer.









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 13:43


C'est la chaleur qui la ramène à elle... Elle aurait pu mourir de froid, littéralement.

Quand elle ouvre les yeux, c'est une respiration siufflante, d'asthmatique, qui frappe aux premiers abords. Se redressant, elle met la main sur sa poitrine, le gris pailleté se posant partout, avant de se poser sur le feu. Elthiriel inspire profondément, plus calmement, se forcant au calme en fait.

J-J-J-JJ'ai f-f-f-ffffroid....

Note t'elle simplement, de la même facon qu'elle aurait noté que le ciel est bleu. Les lèvres bleues, emmitouflée dans le manteau, elle contemple le feu, les flammes. Se pose une question.

Se dégageant une main, remontant la manche du manteau le plus haut possible, la Phoenix avance celle -ci, la plonge directement dans les flammes. Elle soupire de contentement, un sourire radieux et rassuré sur son fier visage exotique. Alors note t'elle Tadeusz. Le sourire s'évanouit, laissant place à une expression songeuse et dubitative. Et elle retire sa main. Une main sur laquelle cours des volûtes incandescents, pareilles à un plumage de feu.

Elle se force à articuler, ayant de la difficultée dû au fait qu'elle est en train de geler sur pied. Mais pour la commodité, on va éviter els triples consonnes.

Tu m'a sauvé la peau. Mais je dois me réchauffer plus parce que je suis en train de m'Eteindre. Je ne te demande pas de m'en empêcher, mais de m'aider. Et de garder le secret jusqu'à ta mort.

Les prunelles grises, malgré la souffrance, sont dures, impitoyables. Changer la couleur ne change rien à leur expression. Une fois qu'elle a son accord, elle me met en frais d'essayer d'enlever le manteau. Mais, les doigts gourds, la prof de métamorphose n'y arrive pas.

Bordel!

Elle se retourne de nouveau vers le garde chasse.

Met moi à poil et aide moi à aller dans le feu.









Anonymous

Invité
Invité

les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 17:42


    Enfin, elle ouvre les yeux, semble respirer difficilement, lui, il n'ose pas bouger. Elle porte sa main à son cœur, comme pour vérifier qu'il bat toujours. Cela fit tendrement sourire le garde chasse. Lui aussi faisait souvent ce geste, presque toutes les nuits quand il se réveillait en sueur de ses cauchemars et, à chaque fois, il se désespérait de le sentir battre encore et encore sous sa peau glacé.

    « J-J-J-JJ'ai f-f-f-ffffroid...  »

    Elle grelotte, mais, plus qu'un état d'âme, c'était comme pour elle un fait de dire cela. Elle palpe le manteau, puis ses yeux se pose sur les feu alors que Tadeusz n'ose toujours pas bouger. Pas vraiment qu'il ai peur de sa réaction, plutôt qu'il ne veut pas admettre que c'est peut-être bien grâce à lui qu'elle est en vie. Lui, avoir sauvé quelqu'un ? Non, impossible. Il n'avait pas réussi à laisser la vie sauve à celle qu'il aimait, alors il n'ose pas imaginer qu'il a put sauver cette femme qui lui fait un peut peur en surface. Il l'a juste secourue, rien de plus. Il frémit légèrement quand il réalisa qu'elle relevait la manche du manteau malgré ses lèvres bleues et les grelottements qui secouaient encore son corps. Qu'allait-elle faire ainsi ? Sa bouche s'ouvra de stupeur quand elle plongea son bras entier dans le feu. Loin de la faire souffrir, cela eut plutôt l'effet inverse, puisqu'elle avait un sourire radieux sur le visage alors que les flammes, au lieu de l'attaquer férocement, semblait courir sur son bras, s'évanouissant à l'épaule de la jeune femme, où était replié la manche du manteau. Décidément, il n'y comprenait rien, et il ferma difficilement sa bouche alors qu'elle posa ses yeux sur lui. Cela semble la surprendre alors qu'elle retire sa main du feu, alors qu'elle essaye de parler distinctement, malgré le froid qui semble l'envelopper.

    « Tu m'a sauvé la peau. Mais je dois me réchauffer plus parce que je suis en train de m'éteindre. Je ne te demande pas de m'en empêcher, mais de m'aider. Et de garder le secret jusqu'à ta mort. »

    Il déglutit avec difficulté. Même si elle n'a plus le regard rouge, ses yeux maintenant gris sont toujours aussi perçant et, si elle ne lui avait pas demandé de l'aide, il serait parti en courant. Pourtant, ce contact ne le faisait pas déchanté. Il était sorti de sa cabane et parlait avec quelqu'un sans avoir forcément peur, non, c'était plus elle qui lui faisait peur et ça le rassurait un peu. Et puis surtout, elle ne semblait ne pas vouloir mourir, mais quand même se jeter dans le feu. Et la bizarrerie de la chose incitait plus le grecque à rester l'aider plutôt que de partir.

    « Je... D'accord. »

    C'est tout ce qu'il avait réussi à dire. Il la regarda essayer d'enlever le manteau non sans peine, en lâchant un juron avant de se retourner vers lui, toujours immobile, qui la regardait avec intérêt et curiosité.

    « Met moi à poil et aide moi à aller dans le feu.  »

    Il sursauta, ses pensées se bousculant dans sa tête. La... La mettre à poil ? Il n'était pas vraiment du genre à faire ce genre de choses, il préférait effeuiller délicatement la gente féminine – ou qu'elle s'effeuille devant lui, c'était tout aussi bien – que d'arracher leurs vêtements avec rage et de les balancer dans un feu de camp. Il avala doucement sa salive avec d'acquiescer en balbutiant.

    « B... Bien Mad... Mademoiselle Sampiero. »

    Il s'approcha doucement d'elle et, dans une délicatesse monstre et gêné, mais non moins dans une rapidité agile, il entreprit de lui enlever le manteau, puis son haut, ses chaussures, ses chaussettes et enfin son pantalon, mais lui laissa tout de même ses sous-vêtements. Il avait été élevé par sa mère qui lui avait inculqué comme première valeur la politesse et la galanterie mais surtout le respect de la femme, un respect monstre des femmes. C'est pour cela qu'il laissa ses sous-vêtements à Elthiriel, et qu'il la souleva délicatement, passant un bras derrière son dos et un autre derrière ses genoux, la portant un peu à la manière d'une princesse puis il s'approcha du feu. Il hésita un instant. Devait-il la balancer comme un vulgaire sac poubelle ou tenter de la poser le plus délicatement possible ? Il opta pour la deuxième option, s'approchant au maximum du feu, attendant que celui-ci commence à la capturer et à le brûler jusqu'au avant bras avant de la déposer et de se retirer avec vitesse du foyer brulant. Diantre, même des brûlures avait du mal à lui faire ressentir la chaleur. Il se massa doucement ses avants bras qui n'étaient pas forcement douloureux tout en regardant avec attention le spectacle dont il était témoin.









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 18:50


Le feu commence par diminuer rapidement d'intensité, quasiment jusq'au point de s'éteindre, ne faisant qu'une épaisse fumée lui cachant la vue de la femme. Cela dure quelques minutes où Tadeusz doit batailler ferme pour le garder allumé, juste avant qu'un retour de flamme n'indique qu'Elthiriel a gagné sa bataille. Les flammes bondissent soudainement à hauteur d'homme, crépitant joyeusement, réchauffant le garde chasse mais sans jamais être dans l'excessif.

Et aucune trace d'Elthiriel nul part. Mais elle est là, goûtant avec délice la caresse des flammes, SON élément. Elle est Phoenix, elle est démone. Le feu n'est pas son ennemi mais un allié sur. Un compagnon de tout les jour. Elle est feu.

Oh, bien sûr elle ne se targue pas d'être la seule fille du feu, Meghan elle aussi en est. D'ailleur, à qui d'autre pourrait t'elle parler de sa ''crise''?

Ainsi, en sa forme originelle, flamme, oiseau de flamme, femme de flamme... flammes tout court, se laisse t'elle aller à l'exultation. Voyons, quelqu'un doit lui avoir jeté un mauvais sort. Mais peu importe.

Longtemps danse t'elle dans le brasier, même s'il n'y a plus de combustible, savourant sa propre chaleur. Elle est flamme. Elle pourrait se promener en Antarctique sans s'éteindre si elle le désirerait.

Et c'est le visage émerveillé du garde chasse qui la ramène à des préoccupations plus terrestre. C'est une dame à la peau d'ivoire, légèrement plus grande qu'avant oh...de un pouce même pas. Rien de vraiment perceptible sauf si on met le pantalon... A la chevelure de flamme et aux yeux incandescents, aux membres se fondant dans le feu.

Approche... Emeral c'est ca? N'ait pas peur. Je veux te dire merci.

Et tandis qu'il s'approche, elle se tend vers lui, reprend toute apparence humaine en sortant du feu. Mais l'homme peut sentir sa chaleur surnaturelle sans effort. Même nue, normal, les sous vêtements ont brûlés. Se dressant sur la pointe des pieds, elle embrase délicieusement les lèvres de l'homme en un geste de gratitude spontanée.

Une vie pour une vie... Dis moi ce que tu aimerais en échange.

Dit elle, se tâtant intérieurement. La crise semble passée, le feu purificateur semble avoir fait son job. En elle même, Ethiriel espère juste qu'il ne lui demandera pas son nom. Parce qu'elle sera tenue de le lui donner, en entier, et ca lui donnera un énorme pouvoir d'asservissement sur elle.

Elthiriel Luella Chat'Suru Sampiero n'a qu'une chose qu'elle place au même niveau que sa peau. Et c'est sa liberté.









Anonymous

Invité
Invité

les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 19:49


    Il recula de quelques pas devant ce spectacle. Certes, en soixante ans, il en avait vu des choses en tant que sorcier mais celle ci était sans doute la plus... Magique et la plus belle de tout ce qu'il avait pu voir. Au début, il n'y avait rien de plus que de la fumée, une épaisse fumée qui l'empêchait de voir et qui lui rendait le fait de respirer difficile, puis, enfin, ça avait commencé. C'était carrément une explosion, une explosion de beauté, les flammes jaillirent, quasiment aussi grande que lui, elles le chatouillaient, elles arrivaient même à le réchauffer, et ce, c'était une chose qu'il croyait impossible depuis des années. Cela le fit frémir, un sourire béant venant se loger sur son visage alors que les flammes continuait de danser devant lui. Il commença à scruter les flammes, cherchant une quelconque trace d'Elthiriel, qu'il ne trouva pas. Où était-elle passée ? Il ne la voyait nul part. Il frémit. Était-elle devenu des cendres ? Était-elle devenu... Le feu ? Le sourire sur son visage se dissipa. Elle était mourant et, au contact du feu, semblait s'être consumée, comme un phœnix. Tadeusz, de toute se vie, n'avait jamais vraiment entendu parler de phœnix humain. Il finit par jeter un coup d'œil au foyer. Il n'y avait plus ni cendre, ni braise, ni même ne serais-ce qu'une petite branche en train de se consumer, il n'y avait que ces flammes dansantes qui, à chaque instant semblait devenir plus chatoyantes, plus... Heureuse. Il resta ainsi devant ce spectacle, captivé par celui-ci comme si c'était la première fois qu'il voyait de la magie.

    Et c'est sous les yeux d'enfants émerveillés du garde chasse qu'Elthiriel réapparait. Elle était là, imperceptiblement plus grande, le teint plus frais, un teint crémeux, aussi blanc et brillant que de l'ivoire. Ses cheveux, ainsi que ses bras et ses jambes, se fondent encore avec les flammes, sont des flammes qui semblent danser sur une mélopée muette affreusement entrainante. Elle le regarde, d'un regard presque chaleureux, alors que sa voix, presque aussi chaude que les flammes qui l'entouraient, retentit dans la forêt.

    « Approche... Emeral c'est ca? N'ait pas peur. Je veux te dire merci. »

    Il hésitait. Ses sous-vêtements avaient brulés mais sa peau ne portait aucune trace de brûlure. Il mettait un pied devant l'autre, puis avançait, doucement, presque méfiant, un œil fixé sur ses membres encore enflammés. Arrivé à sa hauteur, elle se tendit vers lui, redevenant tout à fait humaine, à ce qu'il pouvait voir en tout cas. Elle est là, se hisse sur la pointe des pieds, il sent sa chaleur et c'est plutôt enivrant pour lui qui pensait ne jamais pouvoir en ressentir. Oh, ce n'est pas flagrant, il n'a pas vraiment chaud, mais il n'a plus aussi froid. C'était un peu comme les jours de printemps, on sent la chaleur timide de l'été qui approche et le froid de l'hiver qui s'en va. Et, à ce moment précis, elle fait quelques choses qu'il ne pensait ne plus jamais connaître. Elle l'embrasse, et, à défaut de lui bruler les lèvres, ça le brule au niveau du cœur. Il ne pense pas à Elthiriel sur le moment, mais à celle qu'il devait épouser il y a trop longtemps, celle qui portait son enfant. Il avait une envie folle qu'elle arrête et pourtant, il profitait de ce moment. Certes, il avait déjà eu quelques aventures, mais jamais rien de bien sérieux, souvent quelques catins du bout du monde. Cette fois ce n'était pas pareil. C'était un baiser sérieux, un baiser de reconnaissance comme il ne pensait plus en connaître et, même s'il appréciait ça, le détruisait. Il aurait voulu mourir à ce moment, il aurait voulu retourner au temple de son cœur et pleurer au pied de la statue de sa fiancé, pleurer et ne plus jamais revenir. Pourquoi était-il ainsi hanté par cette histoire ? Il avait presque envie d'en pleurer, mais cela faisait longtemps qu'il ne pleurait plus, que ses yeux ne pouvait lâcher de larmes. Ce n'était plus qu'un cadavre, un cadavre froid qui se faisait embrasser par une sorte d'être magique à la chaleur plus que magique. N'importe qui passant par là aurait sûrement rigoler en voyant cette scène, c'était plus que deux opposés qui s'embrassaient là, c'était deux extrêmes. Puis, enfin, les lèvres d'Elthiriel se retirèrent de celles de Tadeusz, alors que ce dernier trouvaient que ce baiser avec durer une éternité. Il voulait juste arrêter de penser. Il organisa tous les flux de son esprit, laissant un vide total dans celui-ci, alors que ses yeux bleus mornes ne pouvaient s'empêcher de fixer Elthiriel.

    « Une vie pour une vie... Dis moi ce que tu aimerais en échange. »

    Ses pensées revinrent en masse. Il ne pensait pas vouloir autant de chose, peut-être bien savoir, tout simplement.

    « Je voudrais vous offrir un thé. Dans ma cabane. »

    Il croisa ses mains devant lui, plongeant littéralement dans les yeux d'Elthiriel. Il était sérieux. Atrocement sérieux. Il venait de lui sauver la vie, elle l'avait embrassé et elle était nue devant lui, sans vous dire qu'elle avait un corps atrocement sublime et attirant. Elle s'offrait presque à lui et lui, l'invitait poliment et avec galanterie à boire un thé.









Elthiriel Sampiero

Elthiriel Sampiero
PROFESSEUR de métamorphose.

► MESSAGES : 370
les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 21:02


La surprise se lit nettement dans ce regard rouge, rouge comme le sang. Il pourrait L'asservir et l'obliger à prendre 10000 thé, il pourrait demander quelle lui fournisse fortune, gloire et renommée... Non pas qu'elle est djinn, mais elle serait tenue par son serment à travailler pour lui, à sa place, pour atteindre le but fixé.

Il pourrait demander une vie, ou qu'elle lui kidnappe un enfant, neutraliser ses ennemis... On a tous des ennemis.... Etre sa femme...

A ce dernier point, elle en frémit... Mais tout ce qu'il désire c'est ... ca?

Ce manque d'ambition la déroute totalement. C'est alors qu'elle plisse les yeux, portant la main à ses lèvre à elle. Tadeusz est glacé. Le seul autre être qu'elle a connu qui dégage cette impression de froid et de détachement c'est Scar.

Levant le nez, Elthiriel inspire profondément. Une odeur de miel et de savon, de détersif et d'assouplisseur. Et dessous tout ca, une odeur fade, délavée... Comme la veste de papi qui a passé 30 ans dans le placard.

Comme s'il s'était oublié quelque part. La surprise laisse la place à la curiosité dans le fier regard. Sans pudeur aucune, elle se détourne alors, renfile sans un mot robe de sorciers et tout le tralala, vérifiant si sa dague est encore dans sa botte.

D'accord, je te suis.

Quand ils entreront, Tadeusz pourra voir qu'elle se débotte et laisse bien en vue sa dague dans une de celle ci. Marque de respect, de politesse et de paix dans la maison de son hôte.

Je prendrais de l'eau chaude s'il te plait. Pas d'herbages.

Elle n'ose pas demander de steak, se sentant l'estomac un peu barbouillé. Et puis, quel invité demande du cru? La tueuse à gages s'installe confortablement sur une es chaises de cuisine.

Alors tu as eu le temps de te demander ce que tu me demanderais?

Demande t'elle de but en blanc, pressée de finir de marchander sa vie au pls vite.









Anonymous

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les oiseaux se cachent pour mourir (terminé) #Lun 5 Juil - 21:43


    Je pose la réponse dans la Cabane vu qu'on est plus dans la forêt x).










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les oiseaux se cachent pour mourir (terminé)

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