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 Faisons de nos rencontres de joyeuses esclandres . Pv ( Charly )

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Faisons de nos rencontres de joyeuses esclandres . Pv ( Charly ) #Jeu 29 Avr - 20:30



    L'allée des embrumes. Il n'est rien de bon en ces quartiers miteux, pourtant qui ne s'y est jamais aventuré ? Par simple rébellion, curiosité ou stupidité. Pour Aisling s'est surtout la jouissance de découvrir des ouvrages rares et interdits à la vente qui l'attire en ces bas fond. Parce qu'ils dérangent une poignée d'homme vêtu de robe de première qualité ; Ministre, homme politique, allez savoir.. Elle se sent bien à arpenter ces sombres allées, plus que sur le chemin de traverse trop bruyant. Le glauque lui sied mieux que le banal et ce depuis toujours. Alors elle fredonne en s'y baladant tandis que des regards malsains et intéressés se posent avec nonchalance sur son apparente innocence. Elle se contente de leur sourire, et c'est à peine si elle ne se dirige pas vers les boutiques en sautillant. Elle n'a définitivement sa place nul part, car partout elle fait tache. Beaucoup la rabaissent, et parlent de sa différence comme d'une tard. Elle ne dément pas mais argumente : " Heureusement qu'il existe de telles personnes, car se sont elles qui donnent du relief à ce triste monde " .

    Elle se trouvait maintenant en face d’une boutique à la façade crasseuse : on arrivait à peine à distinguer l’intérieur à travers les vieux carreaux salis. L’entrée de bois massif, quant elle, paraissait se décomposer tandis que sur les murs ondulaient une multitude de fissures. Peu chaleureuse, peu attractive comme vision. Pourtant elle ne paru pas hésiter une seconde, et poussa la porte énergiquement. Celle-ci s’entrouvrit accompagnée de craquements et d’un désagréable grincement. Une petite clochette voltigeant dans les airs grâce à un sortilège émit un léger tintement, rappelant à l’ordre le marchand absent. L’intérieur de cette boutique était à l’opposé du dehors ; Les toiles d’araignées qui recouvraient les murs de brique avaient fait place à de sublimes étoffes, sombres et apaisantes. Entourant les dizaines de bibliothèques d’époque disséminées dans l’immense et unique pièce de cette librairie emplie de livre aux couvertures ternies. Une imposante table ronde siégeait en son milieu, et regorgeait elle-aussi de bouquins souvent posés dans la hâte par quelques gens de passage. La plupart se sauvaient à toute jambe, parfois après la lecture d’une seule page, simplement en découvrant la nature des ouvrages vendus ici. Dicker and sons ! Revendeur d'ouvrages spécialisés et détenteur de la plus grande collection de livre abordant les aspects de la magie noire ( et en faisant surtout l’apologie ). Un homme à la pâleur exaltante et aux cernes marqués s’extirpa d’entre deux rideaux pourpres qui dissimulaient un étroit passage. Killian ; Il était le fils ainé des Dicker, et sans doute l’un des plus taciturnes. Bien que cette froideur soit un héritage de famille, ou de sang peut être ? Car Aisling s’en était aperçu au premier coup d’œil ; Peau translucide, dent éclatantes et froideur morbide. Cet endroit était un nid à vampire, et généralement aucun des hommes qui s’aventuraient en ces quatre murs n’en ressortaient intacte. Mais avec les restrictions sur la chasse aux vampires, leur influence et le bon vouloir dont ils font parfois preuve : Les Dicker avaient vite acquis un statu d’intouchable, et en jouaient à merveille. Et puis ils étaient loin d’être stupide : Ils savaient qui ne pas mordre pour éviter la potence.

    Lorsqu’il reconnu la silhouette de Aisling figée dans l’entrée, un sourire enjoué placardés sur les lèvres . Il s’en détourna aussitôt. « Encore toi . Constata le trentenaire avec un agacement non-caché, mais cela ne paru pas choquer la sorcière qui s’était déjà rapprochée avec vivacité. Il s’avança avec lenteur de la table ronde et piocha un livre dans la pile. Sans vérifier son intitulé, il le lui envoya droit dans les mains tout en la toisant d’un regard irrité « Ca devient lassant de te voir et surtout de ne pouvoir se contenter lorsque la cloche sonne la soupe, je n’aime pas me priver. dt-il en s’appuyant avec désinvolture sur le dossier d’une chaise à proximité. Une lueur de faim vint briller en ses yeux bleus, et elle effaça immédiatement son propre sourire tandis que ses traits se faisaient réprobateurs. Killian levant les yeux au ciel se dirigea vers l'entrée « Ce sera tout ? Finit-il par ajouter, en ouvrant la porte à la volée. Aisling ne prit pas la peine de lui répondre, ni de le saluer. C'était une habitude. D'ailleurs il n'aurait pas apprécié qu'elle s'attarde plus, car à peine avait-elle tourné à l'angle de la ruelle que la voix du vampire résonna lointaine mais distincte : « Mademoiselle ! charmante demoiselle.. Entrez donc, il y a bien peu de client qui passe en ces lieux. Pourtant cette librairie est réputée dans le monde de la magie ! J'èspere que le temps n'est pas un problème, nous allions justement manger un bout .. et vous me paraissez indispensable à ce repas ! » Et la porte de bois massif émit un claquement sec, et Aisling fut pris d’un fou rire plus que déplacé, quasi sadique.

    Après une petite marche, elle finit par déboucher sur le chemin de traverse plus fréquenté. Elle ne trouvait aucun charme en ce fouillis monstre, cette jungle si peu naturelle. Elle en était presque déçue de quitter la pauvreté de l’allée des embrumes. A peine s’était-elle engagé dans la grande rue qu’elle fut bousculée, sans une excuse, par un sorcier à l'importante carrure. Le livre fraichement acheté valsa sur les pavés, alors que Aisling observait cet homme plutôt âgé ; Une véritable furie, qui traçait déjà à quelques mètres devant. En un mouvement presque inexistant, elle pointa discrètement sa baguette sur celui-ci tout en marmonnant des paroles incohérentes. Le bout de bois crachota, tandis qu'au loin l'homme pressé trébuchait pour s'écraser avec panache sur les pierres du chemin de traverse. Un sourire enfantin étirait la bouche de la sorcière, mais fut vite balayé car malheureusement cet homme avait entrainé dans sa violente chute une petite blondinette qui ne lui était pas inconnue ...










Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

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Faisons de nos rencontres de joyeuses esclandres . Pv ( Charly ) #Sam 29 Mai - 3:35


    Charly, la pauvre Charly vivait dans un endroit malsain et avec une tonne de pervers qui ne cessait de lui regarder les fesses, malgré le changement de propriétaire. Yon contrôlait un peu toutes les situations. Il était déjà plus présent que Bobby l’ancien propriétaire. Il tentait de donner une meilleure vie à ce bar. Le pire c’était qu’il était bon avec ses serveuses. Il avait mis des règlements. Le client et les serveuses étaient protégés. Pourtant, les serveuses avaient des droits et pouvait régulièrement faire valoir ses droits. La blondinette pouvait vivre des jours plus heureux dans un endroit tout de même malsain. Elle vivait même une relation malsaine avec Dionysos, mais elle ne se rendait pas compte des dommages qu’il pouvait lui causer. Il était tout ce qu’elle avait. Il était un prince charmant, mais il n’était pas si charmant que ça. Si elle savait tout ce qu’il était, mais n’était pas avec elle. Si elle savait qu’elle ne serait jamais vraiment heureuse. Elle ne pouvait savoir que le bonheur ne pouvait exister pour une fille dans son genre, mais pour l’instant, elle ne pensait pas au futur, car elle se doutait bien qu’aucun futur n’était dessiné pour elle. L’ex-serpentard avait si souvent souffert que personne ne pouvait réellement comprendre ce qu’elle ressentait dans cette vie de merde. Elle regardait les autres filles avaient cet air de dire qu’elle aurait voulu leur vie. Elle aurait voulu connaître bien des choses autrement que par la violence. Elle aurait aimé avoir des relations amoureuses stables. Elle aurait aimé avoir des amis. Elle aurait aimé délirer, comme toutes jeunes femmes normales. Pourquoi devait-elle être différente des autres ? Au fond, elle aurait aimé ne jamais exister. Elle aurait aimé de n’être plus là. Elle n’en parlait pas à personne. Elle n’aimait pas sa vie. Dionysos était la seule personne qui la faisait encore respirer. Elle restait pour lui, même si elle n’avait pas baissé les bras ces dernières années qui avaient passé avec de nombreuses années sans réellement avoir eu un contact quelconque. Elle avait vécu dans la tristesse et la solitude. Elle avait eu peu d’argent dans ses temps, mais elle avait accueilli un ami qu’elle avait commencé à apprécier un peu plus de plus en plus, puis finalement passé pour la première par elle-même à une autre étape. Elle n’avait jamais rien fait de tout ça avant qu’avec lui. Oui, elle l’avait fait sans réellement le désirer, mais… pouvait-on compter ses actes atroces comme une première fois ou les autres après ? Non, elle s’était considéré comme vierge, car elle n’avait jamais désiré de se faire violer. Elle n’avait jamais fait exprès pour que cela arrive. Saviez-vous comment s’est passé le premier viol ? Le saviez-vous ? Non. Certainement pas. Elle n’avait plus envie de se souvenir. Elle voulait mourir que pour ses images qui revenaient sans cesse dans sa tête. Son passé était présent peu importe où elle allait. Il la hantait, même si elle tentait de mettre une croix sur ce dernier, mais il était impossible de le faire. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait du mal à travailler peu importe le patron dans un bar, même si elle s’était grandement améliorée ayant un peu plus le sourire chaque jour. Elle avait un peu plus confiance en elle… une légère amélioration qui faisait bien du bien pour tous, surtout pour elle par moment.
    La jeune femme avait fini une courte journée de travail de huit heures, auparavant elle faisait près du double d’heure par jour. Tout ça lui faisait bien bizarre. Elle sortait plus tôt du travail pour aller acheter les provisions pour la semaine. Oui pour la semaine. Elle avait maintenant assez d’argent pour se permettre ce genre de chose puisque le nouveau propriétaire avait augmenté son salaire. Elle pouvait maintenant dire qu’elle n’était plus sur le seuil de la pauvreté. Elle pouvait respirer plus librement. De plus, Dionysos avait réussi à obtenir un petit salaire. Yon l’avait engagé. Ils pouvaient se permettre des petits surplus… pour elle des petits cadeaux pour celui qui la faisait revivre. Jamais, elle n’aurait possible que Bobby puisse crever. Elle s’en foutait, Yon était un vrai à ses yeux. Il était étrange, mais il avait un bon fond ou encore assez intelligent pour ne pas faire mourir une serveuse qui ne voulait que servir le garçon qu’elle avait abrité sous son toit. Elle était heureuse en le servant. On pourrait la croire dominer, mais il était le seul qu’il avait le droit à ce traitement de faveur. Il était le seul, croyez-moi. Elle était encore violente avec les autres. Elle était détestable avec les autres, lorsqu’elle se sentait en danger. Elle était comme la vieille Charly, mais avec un petit sourire collé sur le visage. Elle avait besoin de Dionysos pour respirer et expirer maintenant. Il était celui qui était son petit bonheur. Il était le p’tit bonheur, comme Félix Leclerc l’avait décrit dans la chanson Le p’tit bonheur. Rien de plus beau… mais qui pouvait faire terriblement mal lorsque le p’tit bonheur disparaissait après avoir fait des petits bourgeons… douloureux et malheureux…
    C’est alors qu’en marchant pour revenir chez elle avec un énorme sac en tissu qu’un homme avec une forte carrure finit une chute sur elle. Elle tomba à la renverse sur le sol avec l’homme au dessus d’elle. Elle tenta de se dégager, mais elle avait bien de la misère à se sortir. Elle leva la tête en direction de la jeune femme qui se trouvait non loin d’eux. Elle fit d’énormes yeux en la reconnaissant. « C’est toi qui as fait ça Aisling ! Viens m’aider à me sortir de là. Il est franchement lourd et il pu… » dit-elle d’une voix plutôt froide et sec. « Et… c’est dégueux… »
 

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