|
|
| 10 ans plus tard. & Charly Daly. | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
---|
| |
Taylor S. DalySORCIERE. ► jounaliste.
► MESSAGES : 21 Ven 20 Mai - 20:41 |
| |
| " Vous prendrez autre chose mademoiselle? " Taylor sourit à cette appellation. Depuis peu, elle était devenue 'Madame Daly', et ça lui faisait toujours quelque chose d'y repenser. " Non merci, ce sera tout. " La jeune femme empoigna son sandwich, sourit à la vieille dame conciliante qui tenait le petit magasin moldu, et se remis en marche dans la grande rue. Cela faisait quelques mois maintenant, que son alliance avec Charly avait été officialisé. La cérémonie en elle-même n'avait pas vraiment été une grande part de plaisir, la famille Daly étant un peu... particulière, mais le couple était si uni qu'ils avaient réussi à passer outre cette épreuve. Le mariage avait été entièrement financé par les parents de Charly, membres assez conservateurs d'une société au ralenti. La splendide robe, l'énorme réception, les parterres de roses, les couronnes de fleurs sur les tables, la salle de cérémonie digne d'un conte de fée et le groupe de musique très à la mode, tout ça avait contribué au bon déroulement de la fête. Le bon déroulement signifie ici que Taylor ne s'était pas fait abattre miraculeusement par les parents de Charly désespérés que leur fils épouse une fille sans rang de noblesse, et sans que ceux-ci ne subissent ses foudres amers. En repensant à toute cette mascarade, elle se hâtait vers leur nouvel appartement, au centre de Londres.
134 Streetford avenue. Un magnifique bâtiment datant du 19ème siècle lui fait face. Et son appartement se trouvait au dernier étage. Des beaux-parents pétés de thunes imbuvables, il faut bien que ça serve de quelque chose, non? Taylor grimpa les marches en vieux marbres deux à deux de ses talons haut, et s'infiltra dans la pièce centrale avec un grand sourire soulagé. Il faisait chaud à l'intérieur, créant un énorme contraste avec la température extérieure. La jeune femme se servit un cocktail, et alla se couler un bon bain. Cette vie était définitivement sympathique, et géniale. L'eau chaude coulait contre elle, et elle resta dans la cuve pendant une longue heure, appréciant les remous à la surface. Enfin, Taylor s'extirpa de la baignoire doucement et enveloppa une serviette en satin autour de sa poitrine. De la buée englobait toute la salle de bain, berçant la jeune femme dans un état second. Elle appliqua de l'huile d'argan sur sa peau, et brossa ses cheveux. Elle allait pouvoir aller travailler, maintenant.
Un bruit se fit soudain retentir, comme un claquement de porte, mais elle ne comprit pas tout de suite de quoi il retournait. Un sourire impatient apparut ses lèvres.
(Désolé, c'est pas terrible ma Chloué. Mais bon, c'est juste pour commencer hein! '__' ) | |
|
| |
Charly Y. DalyAGENT DU MINISTERE. ► oubliator.
► MESSAGES : 42 Lun 23 Mai - 20:05 |
| |
| Charly sortit du ministère par la sortie donnant sur le monde moldu. Pas de transplanage ni de poudre de cheminette pour cette fois, il avait envie de prendre son temps pour rentrer et de respirer l’air du dehors. Le jeune homme avait surtout besoin de réfléchir un peu tout seul aux récents évènements. Avec le changement de gouvernement, son métier ne lui plaisait plus autant qu’avant et pourtant, il continuait à faire profil bas. A la bas, il avait voulu être oubliator, parce qu’il voulait aider à nettoyer derrière ceux qui par accident avaient révélé l’existence du monde magique, mais maintenant que les mangemorts s’étaient emparés du pouvoir, il se retrouvait à maquiller des crimes, cacher des cadavres et empêcher de parler des personnes qui auraient pourtant dû. Mais c’était ça ou Azkaban alors à choisir … en plus sa propre mère était totalement pour tout ces changements alors que faire dans une telle situation? Bien sur, il était rentré à l’Ordre du Phoenix, mais dans le plus grand secret. Il tenait trop à sa carrière à vrai dire, car il était sur la bonne voie pour devenir dans un futur plus ou moins proche directeur du département, dans ses rêves du moins. Mais toutes ces histoires posaient de sérieuses questions de morale au jeune Daly qui ne savait plus trop où se mettre. Oh, non, il ne fuyait pas chez lui du tout. Au contraire, il aimait ce foyer que lui avait offert sa toute jeune épouse, Taylor, l’amour de sa vie. Sur ce plan là, il était le plus heureux des hommes. En temps que nouveau patriarche de la famille, leur mariage avait été célébré en grande pompe et Charly en avait bien profité comme un pied de nez à Dante et Jenny, bien que ses yeux n’aient pu quitter sa toute nouvelle femme une seule seconde. Le fait d’être le nouveau patriarche avait des privilèges assez conséquents comme celui de pouvoir s’acheter un magnifique appartement dans le centre de Londres.
134 Streetford avenue. Ca y est il y était, et bien content d’être rentrée. Charly déverrouilla la lourde porte d’entre et monta jusqu’à la porte d’entrée avant d’entrer dans l’appartement dans un cliquètement de clefs.
[Pourri sorry ... mais c'est juste pour lancer hein xD ] | |
|
| |
Taylor S. DalySORCIERE. ► jounaliste.
► MESSAGES : 21 Mer 25 Mai - 19:50 |
| |
| Taylor se hâta rapidement vers leur chambre, jointe à la salle de bain. C'était une grande pièce, au milieu de laquelle trônait un grand lit, de ceux que l'on ne voit habituellement que dans les grands magazines de décoration design. Les draps de satin étaient presque de la même couleur que les yeux de Charly, et quand ses yeux se posèrent dessus, comme toutes les autres fois, elle se sentit infiniment heureuse de l'avoir épousé. Daly, c'était un peu le fantasme de toutes les filles sur terre, encore plus depuis quelques années: il était beau, vraiment beau, intelligent, gentil, et puis dévoué, aussi. Dévoué, fait incroyable en tenant compte du caractère un peu spécial de Taylor. La jeune femme se tourna vers la penderie, Lieu Divin du Culte et de l'Adoration Suprême Vestimentaire, et enfila en quatrième vitesse un ensemble de sous vêtement noirs, et une robe assortie, achetée récemment. Ce dressing était sûrement le plus grand placard de l'appartement. Lui aimait bien s'habiller, (encore une qualité), et puis elle... bah c'est une fille quoi. De plus, leur vie de célibataire sans enfants et à salaires plutôt confortables leur permettait souvent de s'offrir quelques folies.
Un peu pressée, Taylor accéléra légèrement le pas, avant d'arriver dans la grande salle à manger/cuisine/pièce d'entrée. Son 'mari', aussi étrange soit-il encore de le nommer comme ça, se trouvait là, venant juste d'arriver, les clefs posées sur la table. La jeune femme lui adressa un sourire. Hmm, le couple n'avait pas toujours été parfait, et il ne le serait pas encore toujours non plus, mais ces temps-ci, tout allait bien, les différentes épreuves de la vie les unissait plus fortement. Elle se rapprocha doucement, l'enlaça tendrement, et se hissa sur la plus haute pointe de ses pieds pour atteindre sa bouche. " Mhmm, bonjour Monsieur Charly Daly. ". Elle ne l'avait pas vu ce matin, car elle avait du partir de très bonne heure, pour interviewer un marchand reconverti à la vie moldue à l'autre bout de Londres. Au final, le bonhomme n'était même pas venu, et l'avait laissé poireauter une heure et demie sur place avant de la contacter pour excuser son absence. Il est vrai qu'il prenait un certain risque à s'exposer comme un sorcier assumant sa reconversion à la vie de moldu, mais elle risquait encore plus à publier un tel article. Enfin bon, au final ça n'avait été en conclusion qu'une journée râtée, une de plus à son compteur déprimant. "Bonne journée? ". Elle esquiva un petit bâillement, et sauta sur le comptoir à boissons. Enfin, essaya, étant donné sa taille. Au bout de trois essais, elle réussit à se hisser en haut, pour pouvoir s'assoir à une hauteur à peu près acceptable, comparée à son immense Charly. | |
|
| |
Charly Y. DalyAGENT DU MINISTERE. ► oubliator.
► MESSAGES : 42 Sam 4 Juin - 18:20 |
| |
| « Mhmm, bonjour Monsieur Charly Daly. » Les lèvres de sa femme vinrent se poser sur les siennes, certainement le premier évènement agréable de cette foutue journée. Il lui rendit son baiser avant de se diriger vers la pile de courrier qui trônait au centre de la table de la salle à manger. Autant dire que sa journée était loin d’être terminée. Il s’assit sur une des chaises en bois massif, certainement uniques reliques familiales qu’il avait laissé entrer dans leur nid d’amour, mais par goût de leur esthétisme et non pour toute autre raison sentimentale. Taylor quand a elle choisit de se percher sur le bar à boissons non loin avant de lui demander, alors qu’il lisait la première des lettres qui lui était adressée: « Bonne journée? » Le jeune monsieur Daly s’arrêta quelques instants dans la lecture de sa lettre, une énième demande de sortilège d’oubliette sur une grand-mère dont on voulait la succession plus rapidement que prévu pour lui répondre : « Si on était dans la rue, là, maintenant, je me sentirai obligé de te répondre que ma journée était formidable, que rien ne m’épanouit plus que de nettoyer derrière les mangemorts quand ils décident de supprimer un sang de bourbe ou deux, mais comme je suis certain que cet endroit est sur … » Le sorcier avait lui-même pratiqué tous les sortilèges de protection et d’anti-espionnage qui lui garantissait une vie privée qui le reste. Mais il n’avait eu le droit à ce privilège qu’en temps que haut cadre du nouveau régime, tous les autres étaient sur écoute, et il le savait bien. Charly fini sa phrase, abandonna là le travail commencé et se dirigeant vers le nouvelle madame Daly : « … je peux te dire : viens avec moi dans notre chambre et fais moi oublier cette affreuse journée. » Le jeune homme posa délicatement ses lèvres sur les siennes avant de passer ses mains autour de la taille de la brune et de la soulever pour la faire descendre du bar.
Mais il lui revint bien vite en mémoire que Taylor avait une interview importante aujourd’hui et prit de remords sur son égoïsme criant, il demanda d’un seul coup, comme sortit de nulle part : « Mais et toi au fait, l’interview de ce vendeur moldu alors ? Ca a marché ? ». Il avait désormais toujours peur de faire un faux pas avec la jeune femme, leur histoire avait autrefois été compliquée et dure, mais elle le serait encore dans le futur, il s’en doutait bien, cependant, il faisait un maximum d’efforts pour que la véritable sérénité qui était née dans leur couple après leur mariage dure le plus longtemps possible. Et cela demandait des compromis, comme par exemple repousser une partie de jambe en l’air alléchante à un peu plus tard, le temps de poser les questions essentielles. Apparemment, la communication faisait tout dans un couple, c’est du moins ce qu’il avait entendu dire, même si Charly était loin d’être de cet avis.
| |
|
| |
Taylor S. DalySORCIERE. ► jounaliste.
► MESSAGES : 21 Mer 8 Juin - 19:10 |
| |
| Le visage de Charly semblait éreinté, épuisé par sa journée. Taylor savait bien que le travail au ministère était particulièrement éprouvant ces temps-ci, avec les mangemorts qui l'empêchait de faire le véritable but de son travail: la justice. Mais c'était de plus en plus difficile de réussir à le soulager, et c'était pour ça qu'ils aveint décider de s'engager auprès de l'ordre du Phoenix. Pour continuer de lutter. « Si on était dans la rue, là, maintenant, je me sentirai obligé de te répondre que ma journée était formidable, que rien ne m’épanouit plus que de nettoyer derrière les mangemorts quand ils décident de supprimer un sang de bourbe ou deux, mais comme je suis certain que cet endroit est sur ... je peux te dire : viens avec moi dans notre chambre et fais moi oublier cette affreuse journée. ». Taylor sourit, sachant très bien que jamais son mari n'accepterait de faire passer en premier ses envies passionnelles avant la vie de couple. C'était un sourire attendrissant, qui trônait sur ses lèvres. Elle était vraiment tombé sur le meilleur des amants au monde, même si la perspicacité n'était visiblement pas sa plus grande qualité. En effet, la jeune femme aurait peut-être finalement préféré une folle soirée d'amour pour oublier sa journée particulièrement nulle.
« Mais et toi au fait, l’interview de ce vendeur moldu alors ? Ca a marché ? ». L'évocation de cette interview lui rejeta un sacré coup sur le moral, et elle s'affaissa sur une chaise, manquant de peu de s'affaler sur le sol. Taylor se sentit plus fatiguée, tout d'un coup, et elle mis son visage dans ses mains, en soupirant. " Hm, il m'a laissé en plan, j'ai vu personne. Rien du tout. Nada. " La jeune femme releva le visage vers Charly, guettant dans son regard un suprême secours qui pourrait la refaire prendre pied, comme bien souvent, il était son ultime bouée de secours. Le soleil se couchait, maintenant, et un temps d'orage se levait sur le ciel Londonien. Bientôt, des nuages inonderaient sans doute le ciel, avant que le tonnerre et les éclairs les rejoignent. En regardant le zénith à l'extérieur, Taylor fut prise d'un frisson. Génial, sa phobie allait bientôt prendre le dessus, et cette journée allait finir par le pire des désastres. Elle s'en voulait souvent d'être à ce point vulnérable et sensible, même en tachant de le cacher. Cette période de leur vie était vraiment éprouvante, et en étant fatiguée, elle paraissait encore plus désespérante. Une belle famille détestable, une société corrompue, un travail qui n'en n'est pas un, et en plus, un orage qui se pointe, la pire frayeur de toute sa vie. Finalement, une folle partie de jambes en l'air l'aurait peut-être un peu détendue. D'une petite voix, elle lui murmura entre ses mains: " Fais moi oublier cette affreuse journée, Charly, j'en peux plus p*tain... " | |
|
| |
Charly Y. DalyAGENT DU MINISTERE. ► oubliator.
► MESSAGES : 42 Lun 27 Juin - 12:34 |
| |
| « Hm, il m'a laissé en plan, j'ai vu personne. Rien du tout. Nada. » Charly sentit le regard de détresse de sa jeune épouse. Son travail comme free-lance dans le journalisme était des plus instables par les temps qui courraient, non pas que ni l’un ni l’autre n’ait réellement besoin de travail pour vivre, mais le jeune Daly savait qu’ils avaient tous les deux besoin de voir le monde extérieur pour ne pas devenir fous. Le jeune homme lui avait plusieurs fois proposé de faire jouer ses relations pour lui trouver un boulot stable dans son domaine, mais Taylor avait toujours été du genre indépendante et ce point-là avait souvent été sujet de discorde. Mais avant qu’il eu put dire quoi que ce soit, la voix de la jeune madame Daly émerga de sous ses mains : « Fais moi oublier cette affreuse journée, Charly, j'en peux plus p*tain... ». Le sourire aimant de jeune homme se figea légèrement. Quelques minutes auparavant un moment intime avec sa femme était tout ce qu’il désirait, mais maintenant qu’ils avaient commencé à parler, il sentait que ce n’était plus autant une bonne idée, car oui, faire l’amour toute la journée pendant des mois après leur mariage lui avait semblé normal mais maintenant que cela datait un peu, Charly sentait qu’ils ne faisaient quand même plus que ça et sa conscience le ramenait toujours vers ce qu’il sentait qu’il devait faire. Et présentement, ce qui lui semblait le plus important était une conversation sérieuse sur leur avenir, car s ils continuaient à ce rythme-là, tous les deux épuisés et en colères à chaque fois qu’ils rentraient du boulot, alors ils allaient droit dans le mur. Il y avait aussi quelque chose d’autre dont il ne lui avait pas parlé et qu’elle devait savoir. Quelque chose dont il n‘avait parlé à personne et qui avait peut-être plus de conséquences que ce qu‘il croyait. Prenant les mains de Taylor dans les siennes par-dessus la table, il regarda le bois vieilli et commença : « Taylor, tu sais quand mon père est mort en décembre dernier, tu sais, que je suis devenu le patriarche de la famille comme le seul homme encore en vie est Jake, mon cousin éloigné … l’ermite. Bref, la dernière action de mon père au titre qui m’est maintenant revenu à été de donner sa bénédiction à ma sœur et Dante, je ne t’apprend rien … » Il laissa planer un silence. Il ne savait pas trop comment aborder la bêtise qu’il avait faite. Tant bien que mal, Charly continua : « Quand j’ai reçu l’autorité sur tous les membres de la famille, j’ai … » Le jeune Daly avait beau être calme d’apparence, à l’intérieur s’étai l’ouragan : « Je crois que j’ai fait une bêtise : j’ai jeter un sort sur toutes les générations de la famille à partir de maintenant pour que les dons et particularités de chacun ne fonctionnent pas sur leurs âmes sœurs … J’ai fait ça pour Jenny, tu comprend, Dante peut devenir violent quand c’est le djinn de terre qui s’exprime en lui et … » Le jeune homme ne finit pas sa phrase, il la stoppa là, car « et » rien du tout. Il avait fait les frais des pouvoirs de Dante pendant assez longtemps alors que lui-même n’avait aucun don particulier contrairement à ce que chacun pensait pour savoir que sa petite sœur n’y survivrait pas 20 secondes. Il n’avait aucune autre excuse pour sa conduite et ce qui était fait était fait, mais malheureusement pour lui, ça avait plus de conséquences que prévu : « Et ça fonctionne bien, ce n’est pas ça le souci, mais ça touche plus de personne que je ne pensais : j’ai fait en sorte de savoir à chaque fois que le sort remplissait sa fonction et j’ai découvert que … mes deux petits cousins, les Hallen, je pense que tu ne les a jamais vu, je ne suis pas sur de les avoir rencontré moi-même une fois, bref, ces deux garçons ont chacun un don : legimens pour le premier, vélane pour le second et je crois que je leur ai pourri la vie avec ce sort. » Quand il disait cela, Charly pensait plus au legimens qui se payait à ause de lui des migraines à n’en plus finir qu’au vélane que finalement ça arrangeait, mais bon. La culpabilité était un sentiment que le jeune Daly ne connaissait que trop bien. L’impulsivité était son principal défaut et il venait de le montrer une fois de plus.
| |
|
| |
Taylor S. DalySORCIERE. ► jounaliste.
► MESSAGES : 21 Dim 10 Juil - 15:23 |
| |
| La jeune femme vit peu à peu le visage de l'amour de sa vie se transformer. Il passait nerveusement sa main dans ses cheveux, son nez était légèrement retroussé, et ses sourcils froncés. Tout les signes qu'elle savait maintenant reconnaitre. Charly arborait un air penaud, et ses yeux étaient fixés dans le vague. Taylor esquissa un léger sourire malgré elle, elle le connaissait si bien désormais, qu'elle savait distinguer ses différentes expressions. Et de toute évidence, là, il venait de commettre une bourde. Une grosse, grosse bourde. Elle écouta patiemment ses premières paroles, de sa voix hésitante. Avec le temps, et le fait qu'ils aient à moitié grandi ensemble, depuis l'adolescence du moins, ils s'étaient un peu construits l'un sur l'autre, c'est à dire en fonction du deuxième. Leurs caractères avaient évolués pour encore mieux s'adapter, et la jeune femme savait qu'à ce moment précis, elle était là pour le rassurer, pour lui transmettre son tempérament plus calme, pour l'aider à trouver une solution plus en douceur.
« Taylor, tu sais quand mon père est mort en décembre dernier, tu sais, que je suis devenu le patriarche de la famille comme le seul homme encore en vie est Jake, mon cousin éloigné … l’ermite. Bref, la dernière action de mon père au titre qui m’est maintenant revenu à été de donner sa bénédiction à ma sœur et Dante, je ne t’apprend rien … ». Un léger soufflement angoissé lui échappa. Dante était comme son frère, son plus cher ami, toujours là pour veiller sur elle, comme il l'avait si bien fait auparavant. Et le simple fait qu'il fréquente Jenny lui déchirait le coeur, comme il déchirait celui de Charly. Tout deux n'avaient pas les mêmes raisons de désapprouver cette union, mais ils s'appliquaient de toute leur force à la rejeter. De son côté, Taylor ne pouvait tout simplement pas supporter Jenny. Elle était ce genre de fille prétentieuse qui se joue de tout le monde, et particulièrement de son petit copain du moment, et la jeune mariée s'inquiétait pour son ami ridiculement fou amoureux. De son côté, Charly faisait tout pour protéger sa soeur, et les jeunes mariés se disputaient parfois au sujet de ceux qu'ils voulaient sauvegarder. Cependant, cette fois-ci, la révélation de Charly semblait englober d'autres personnes. « Quand j’ai reçu l’autorité sur tous les membres de la famille, j’ai … Je crois que j’ai fait une bêtise : j’ai jeter un sort sur toutes les générations de la famille à partir de maintenant pour que les dons et particularités de chacun ne fonctionnent pas sur leurs âmes sœurs … J’ai fait ça pour Jenny, tu comprend, Dante peut devenir violent quand c’est le djinn de terre qui s’exprime en lui et …»
Pendant que Charly prenait une pause, respirant avant sans doute de dévoiler ce qui le préoccupait le plus, Taylor sentant arriver la crise alla lui chercher un verre d'eau. Elle le posa sur la table devant lui, et se glissant derrière sa chaise, posa sa tête sur son épaule, et l'embrasse doucement dans le cou, l'encourageant à continuer plus calmement. « Et ça fonctionne bien, ce n’est pas ça le souci, mais ça touche plus de personne que je ne pensais : j’ai fait en sorte de savoir à chaque fois que le sort remplissait sa fonction et j’ai découvert que … mes deux petits cousins, les Hallen, je pense que tu ne les a jamais vu, je ne suis pas sur de les avoir rencontré moi-même une fois, bref, ces deux garçons ont chacun un don : legimens pour le premier, vélane pour le second et je crois que je leur ai pourri la vie avec ce sort. »
Taylor retourna s'assoir sur sa chaise, en face de l'amour de sa vie. L'amour de sa vie qui semblait encore avoir fait une grosse connerie. Elle souffla un coup, réfléchit quelques instants à la solution qu'elle pourrait lui apporter et commença comme elle put. "Charly... Tout ça part d'une bonne intention, et personne ne pourra t'en blâmer, jamais, et surtout pas moi... Tu les as déjà vu, ces Hallen? Ils sont encore à Poudlard? Si tu as eu suffisamment de magie pour insuffler un tel sortilège sur toute la famille, tu en auras certainement pour détourner le sort d'une de ces personnes. " La jeune femme se servit un verre d'eau pétillante sorcière à son tour, l'avala d'un trait, et continua. "Après tout, si celui qui subit de fortes migraines souffre continuellement, personne ne nous empêchera de le voir à Poudlard, non, surtout si on veut essayer de le guérir. On part sur le champ, si tu veux. Si on trouve pas de solution ce soir cela nous permettra au moins de mettre les choses au point, de voir quand est ce que ses migraines surviennent, et si il est possible de les détourner." . Bon, ce qu'elle lui proposait n'était pas vraiment une réelle solution, mais ils n'avaient pas d'autres alternatives pour le moment. Un craquement de tonnerre se fit retentir près de chez eux, et la jeune femme esquissa un frisson. Oui, s'éloigner de Londres pour la nuit ne serait décidément pas une si mauvaise idée. | |
|
| |
Charly Y. DalyAGENT DU MINISTERE. ► oubliator.
► MESSAGES : 42 Lun 18 Juil - 13:12 |
| |
| « Charly... Tout ça part d'une bonne intention, et personne ne pourra t'en blâmer, jamais, et surtout pas moi... Tu les as déjà vu, ces Hallen? Ils sont encore à Poudlard? Si tu as eu suffisamment de magie pour insuffler un tel sortilège sur toute la famille, tu en auras certainement pour détourner le sort d'une de ces personnes.Après tout, si celui qui subit de fortes migraines souffre continuellement, personne ne nous empêchera de le voir à Poudlard, non, surtout si on veut essayer de le guérir. On part sur le champ, si tu veux. Si on trouve pas de solution ce soir cela nous permettra au moins de mettre les choses au point, de voir quand est ce que ses migraines surviennent, et si il est possible de les détourner.» Charly adressa un sourire chaleureux à sa femme. Bien sur, il y avait déjà pensé depuis le temps que ça lui rongeait l’esprit, mais ce n’était tout simplement pas possible. Le jeune Daly avait réussi ce sort par il ne savait trop quel miracle, et il ne savait même pas comment l’arrêter en entier, alors sur une seule personne, c’était de l’ordre de la mission impossible. Oui, ça avait été totalement déraisonnable de sa part de jeter ce sort sans savoir l’annuler, mais il voyait Jenny en train de se faire broyer par Dante de tellement de manières différentes dans ses cauchemars qu’il n’avait pas trouvé de meilleur manière de se défaire de cette peur constante. Il savait que quelque part, Taylor n’approuvait pas non plus ce couple, mais pour des raisons différentes. Dante était son meilleur ami et la jeune madame Daly ne portait pas vraiment sa belle-sœur dans son cœur, c’était le moins qu’on pouvait dire. Attrapant les mains de Taylor dans les siennes par-dessus la table en bois dans une caresse, le blond planta son regard dans les yeux de sa femme et lui expliqua : « Je ne les ai jamais vu, et oui, ils sont encore à Poudlard, c’est pour ça que je n’y suis pas allé encore. Le legimens doit être allé voir l’infirmière depuis longtemps et elle doit avoir arrangé ça. Normalement. »
Mais la discussion était devenue beaucoup trop sérieuse pour une fin de journée qui avait été beaucoup trop remplie. Les plis de souci disparurent donc du front de Charly et dans un nouveau sourire beaucoup plus léger, celui de l’adolescent malicieux et jovial qu’il avait autrefois été, il contourna la table avec un : « Oublions ça veux-tu, ce n’est pas si important, ils s’en sortirons certainement très bien, j’avais autre chose en tête en fait … » Les mains de la jeunes femmes toujours dans les siennes, il la fit se lever délicatement, la prenant dans ses bras dans une étreinte qui traduisait bien tout l’amour qu’il lui portait avant de poser délicatement ses lèvres sur les siennes. Mu par un sentiment de désir croissant, le jeune Daly plongea son nez dans le coup de sa femme, enivré par son odeur qui malgré toutes ces années avait toujours sur lui le même effet. La peau de la jeune femme encore légèrement humide du bain qu’elle avait du prendre avant qu’il n’arrive dégageait une formidable odeur de savon, d’huile d’argan, un subtil mélange qui lui allait si bien. Il lui murmura à l’oreille : « Alors, où en était-on? »
| |
|
| |
Contenu sponsorisé
|
| | | 10 ans plus tard. & Charly Daly. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|