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 Across the moutains, we will go home. (finish)

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PROFIL & INFORMATIONS









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Across the moutains, we will go home. (finish) #Sam 3 Avr - 1:28





Fallait il que ce fusse ce jour? Elle s'était éveillée si triste. Sans doute le savait-elle en voyant là, à la fenêtre, perchée, une chouette à la figure blanche de nacre, la regardait avec ses yeux de pluie. La chouette était partie. On dit que voir une chouette sur le toit d'une église présage la mort. Dans ce cas là, il n'y avait eut aucun besoin du toit d'une église. À la vue de l'étrange volatile, Eurydice s'était jetée hors de son lit et avait couru aussi vite qu'elle le pu à la volière. Ici, le même oiseau attendait, seul. Les autres étaient endormis à cette heure-ci. Il n'y avait que Eurydice pour aller à la volière alors que le ciel était encore trop sombre. Sans délicatesse, elle attrapa le message à la patte de l'animal et redescendit dans les dortoirs, regagnant le lit chaud où attendait la plus part de ses fléreurs, et ses deux dragonnets. Elle ouvrit la lettre. Cette écriture.. ?

« 
Eurydice... To be born priveledged is not to be born with a silver spoon in your mouth, but to be born with music in your soul and poetry in your heart. * (*en gallois dans le texte) C'est ce que dit le vieux proverbe, tu te rappelles? Je t'ai élevé dans l'amour mais également dans l'absence. Ce soir, j'ai peur, et je suis seul. Ta mère n'est plus là, et toi, tu es loin. Je vais mourir seul, Eurydice. Seul, et nul n'y peut rien, car... car je suis seul. N'est-ce pas triste? Sans doute l'est-ce. Mais je suis heureux, tu sais. Je vais retrouver ta mère. Je vais retrouver ma femme. Ses beaux yeux. Crois-tu qu'elle est restée la même? Je n'en sais plus rien. Je l'espère. Je vais mourir, Eurydice, et mes derniers mots, je veux qu'ils soient pour toi. Rien que pour toi. Alors, Eurydice, sache que j'ai toujours été fier de toi, de ce que tu as fait, accomplis, que ce garçon avec lequel tu es, j'en ai été jaloux, je l'ai détesté, mais j'ai compris que cette flamme dans tes yeux était la même que celle que j'avais dans les miens, quand ta mère était encore des nôtres. Oublies cet homme rongeait par l'alcool, qui venait ici, hurlait là, s'offusquait. Oublies le, quitte à ne garder de moi qu'un père absent. Je ne veux pas de.. de pitié. Je veux juste que tu me pardonnes, Eurydice. Pardonne moi juste de ne pas avoir été là comme il le fallait, et de m'en rendre compte trop tard. Me pardonner... tu veux bien, dis?
 »
Les larmes coulèrent sans qu'elle ne sache les arrêter, ni même quand avaient-elles commencer à ruisseler sur son visage. Tout le monde était endormit. Même Rathalos, et les autre, et... et... Elle couvrit son visage de ses mains et cria. Le cri resta au fond de sa gorge, bloqué, refoulé, mais elle cria longtemps de cette façon, jusqu'à s'époumonait. Ce n'était pas la preuve la plus formelle qu'elle avait de son père décédé, mais c'était ces mots, écrits, qui lui faisait si mal. Elle n'avait jamais cessé de l'aimer. Bouffer par l'alcool, absent, ou triste d'avoir perdu maman. Toutes ses fois là, elle avait regardé ce visage dépéris ou fatigué, rongé ou heureux, elle l'avait regardé comme un trophée, comme un tableau, avec la pudeur de cacher ses sentiments. L'enfant était devenu une femme. Eurydice Sinfull était désormais Lady Eurydice Sinfull. Au bout de quelques minutes, elle se calma. Relativisa. Vite, dans sa tête. Les idées tournaient, déjà. Elle plia soigneusement la lettre, sortit sa baguette, en fit une copie. L'originelle, elle la glissa dans son jeans. Le copie, elle la jeta sur le lit, attrapa un parchemin et écrivit d'un geste vif et brusque :

« 
Monsieur Rufus Scylence, je me donne ici le droit de quitter dès maintenant l'école Poudlard afin de rejoindre le Manoir Sinfull pour y retrouver mon père. Si ce dernier est vivant, je reviendrais dès demain. Si ce dernier est mort, je vous ferais parvenir un courrier vous indiquant ma date de retour. Merci de ne pas vous montrer détestable avec mon envoyé, le pauvre n'a rien fait.
Merci, Eurydice Sinfull.
 »
Elle posa le parchemin sur la copie et sortit sa grande valise. Elle n'avait pas besoin de grand chose. Juste de quoi dormir une nuit. Pour le reste, elle se débrouillerait. Elle embarqua trois jeans, trois hauts, des sous vêtements, bourra le tout frénétiquement, sans regarder le bazar qu'elle avait mit tout autour. C'est d'un oeil interrogateur que Rathalos et Précieux regardaient la jeune fille, sans trop comprendre. Elle referma la valise, regarde autour d'elle. Elle vira la robe de sorcier, affichant un joli petit chemisier blanc, au blason Gryffondor sur son coeur. Elle attacha sa baguette à sa ceinture et tira la valise du lit, attrapant de même les deux papiers sur le grand lit défait. Elle descendit rapidement les marches, les yeux encore rouges de pleurs, et abandonna un instant Rathalos, Précieux et la valise au milieu de la salle commune. Elle se dirigea rapidement dans le dortoir des garçons et entra, sans remords, dans la chambre d'Aaron et Roman. Comme son habitude, Aaron ronronnait comme un chat, et plus au dessus, Roman dormait. Eurydice s'approcha doucement et posa les deux lettres sur sa table de chevêt, et tourna aussitôt les talons. Si elle le voyait, elle fondait. Si elle fondait en larme, elle ne partait pas. Elle repartit en courant en direction de la salle commune, mais plus elle avançait, plus elle ralentissait, sentant déjà les larmes revenir. Elle s'arrêta à côté de sa valise, dans la salle commune, les yeux remplis de grosses larmes.

… eh merde. Crise.
… il est où ce putain de sachet?











Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
Across the moutains, we will go home. (finish) #Sam 3 Avr - 19:37


Roman s'était réveillé comme ça sans raison. Il s'était plus exactement retrouvé assis dans son lit comme prêt à aller quelque part. Oui mais où? Et pourquoi surtout. Il se laissa tomber sur les oreillers, tout le monde dormait il avait du faire un rêve. Il se rendormit vite. Roman avait le sommeil lourd et facile, depuis tout petit. Sa soeur s'était souvent amusé à lui faire des blagues pendant qu'il dormait. Ce n'était pas bien difficile puisqu'ils avaient toujours partagé la même chambre. Du moins jusqu'à maintenant.

Peu de temps après, il se réveilla de nouveau, sans brusquerie cette fois. Il avait cru qu'Eurydice était là près de lui. Mais il n'y avait personne. C'était curieux, d'ordinaire rien ne pouvait trouver son sommeil alors... quelque chose attira son regard sur le chevet, juste à côté de son oreiller. Deux lettres dont il savait pertinemment qu'elles n'étaient pas là quand il s'était endormi. Il reconnut sur l'une l'écriture d'Eurydice et croyant qu'elle lui était adressée, la parcourut rapidement. Son coeur se serra, il se leva d'un bond, attrapant son jean de la veille qui était encore sur la chaise, il prit les lettres et courut dans les escaliers. Que croyait-il? C'était stupide. Elle était déjà loin maintenant. Dans sa poitrine son coeur se serrait. Roman n'avait jamais perdu un être cher, il n'imaginait que très vaguement ce que cela pouvait représenter. Pour lui, voir sa soeur quitter le nid familial pour aller vivre avec un homme c'était déjà une souffrance constante et difficile à assumer. Alors il ne pouvait qu'imaginer que son Eurydice qui l'aimait tant devait être au trente-sixième dessous. Et s'il y avait quelque chose qu'il ne voulait pas, c'était qu'elle ait à vivre ça seule. Elle n'avait plus sa mère, et si elle en parlait peu, il savait que perdre aussi son père ça n'avait rien de réjouissant. Son Eurydice se retrouvait orpheline, du moins c'était ainsi qu'il le voyait, mais surtout qu'elle ne soit pas seule. Il serait là pour elle.

C'était son coeur de gryffondor qui fonce et réfléchi ensuite qui parlait car enfin, comment l'aurait-il rattrapée si elle était déjà partie? Il n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvait le manoir Sinfull. Enfilant son t-shirt en même temps qu'il descendait il déboula dans la salle commune et stoppa net. Elle était encore là. Elle avait à côté d'elle sa valise. Et elle...

Roman - Eury tu... attends je suis là. Tu vas respirer, je suis là.

Il lui prenait délicatement la tête entre les mains la basculant très légèrement en arrière parce qu'il avait remarqué que l'air passait mieux ainsi. Puis posant ses lèvres sur les siennes dans un étrange baiser il lui soufflant de longs traits d'air dans les poumons, puis la relâcha. Il n'aimait pas qu'elle soit dépendante de quoique ce soit, pas même de lui. Elle était un oiseau libre, elle devait voler, non s'enraciner à un nid douillet. Il lui baisa doucement les lèvres et la serra contre lui fort dès qu'il vit qu'elle respirait sans lui.

Roman - Tu n'es pas seule Eurydice. Laisse moi être à côté de toi, si... ça va être trop dur. Je ne veux pas que tu vives ça seule. Du moins pas si tu préfères avoir quelqu'un a tes côtés.', sa voix était douce comme lorsqu'il parlait magyar.

Il évitait en général devant les autres. Mais quelque fois pour lui faire plaisir, il lui avait parlé dans sa langue, parce qu'elle était douce comme une caresse sur le coeur.









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Across the moutains, we will go home. (finish) #Sam 3 Avr - 20:50





Sa crise. Pas l'une des plus terribles, mais des plus douloureuses. Son père ne pouvait pas être mort. Lord William Sinfull était une légende vivante. Jusqu'à la fin. Elle devait rester vivante. Elle devait perduré... Non. Son père ne pouvait pas être mort. C'est fébrile qu'elle essuya ses yeux, inspirant profondément. Plus elle pleurait, moins elle avait de la chance de respirer. Elle tapota ses poches arrière et en sortit un sachet de carton, les mains tremblantes. Les larmes s'échappaient de ses yeux sans qu'elle n'arrive à les arrêter. Son père ne pouvait pas être mort. Ça ne se pouvait pas. C'était... impossible.

« Eury tu... attends je suis là. Tu vas respirer, je suis là. »

Elle sursauta violemment, et pigna en sentant ses mains sur son visage. Pourquoi devait-il la voir ainsi? Les cheveux ternes, d'un rose vieilli, et les joues mouillées de larme? Elle se laissa faire, comme ses poumons étaient si vides, et sentit à nouveau ses poumons se remplir de cet air si précieux. Elle se laissa attendrir, quoi que son coeur n'y était pas. Elle se remit lentement à respirer, et bientôt s'accrocha à lui, agrippant de toutes ses maigres forces les omoplates de Roman, nichant son visage contre ton torse. Elle avait si mal. Elle ne voulait pas y croire. Tout, mais pas ça.

« Tu n'es pas seule Eurydice. Laisse moi être à côté de toi, si... ça va être trop dur. Je ne veux pas que tu vives ça seule. Du moins pas si tu préfères avoir quelqu'un a tes côtés. » Elle pigna, comme un chaton.
« Il peut pas être mort... pas lui. Pas maintenant... »

Comme elle fondait à nouveau en larme dans un cri retenu, elle se serrait un peu plus fort contre lui, bien moins fière que d'habitude. C'était tout à fait normal, en même temps. Elle avait perdu sa mère tôt, et aujourd'hui, peut être avait-elle perdu son père. Orpheline. À seize ans. Il n'y avait rien de plus terrible pour elle. Elle renifla.

« Je veux pas, Roman, pas... pas maintenant. S'il meurt... la presse... » Elle sanglota, reprenant ses esprits, si dur pourtant. « Tout le monde le saura, encore, et on dira 'regarder, Sinfull est orpheline, son père n'était qu'un alcoolique, alors c'est rien'... je veux pas, Roman. Je veux pas qu'il meurt. Je... je serais toute seule après. »

Elle était si proche de lui, et pourtant, à ce moment, elle ne le voyait pas. Elle voyait juste la perte de son père... la perte la plus dur de toute sa vie. Avec celle de sa mère.











Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
Across the moutains, we will go home. (finish) #Sam 3 Avr - 21:26


Eurydice - « Il peut pas être mort... pas lui. Pas maintenant... »

Il la serra un peu plus fort, lui offrant le réconfort de ses bras mais elle n'y trouvait pas autant que d'habitude. Elle avait trop mal et lui avait mal de la voir comme ça. Il ne savait pas quoi dire mais il était là pour elle. Il ne dirait jamais qu'il comprenait. Parce qu'il savait bien que c'était impossible. Que même s'il avait perdu quelqu'un il n'aurait pas ressentit les choses comme elle les ressentait. C'était peut-être ce qui faisait de Roman une épaule sûre, sur laquelle on pouvait se reposer. Il n'était pas envahissant et son éducation de magyar le rendait très respectueux vis à vis de certaines choses.

Eurydice - « Je veux pas, Roman, pas... pas maintenant. S'il meurt... la presse... Tout le monde le saura, encore, et on dira 'regarder, Sinfull est orpheline, son père n'était qu'un alcoolique, alors c'est rien'... je veux pas, Roman. Je veux pas qu'il meurt. Je... je serais toute seule après. »
Roman - Eurydice... ton père était un grand homme. Personne n'est parfait mais lui a été tant aimé tu sais, en général les gens pardonnent et pleure ce genre de héros. Tu n'as pas à avoir peur pour sa mémoire.', il la serrait doucement, la réchauffant de ses mains puis continua,' et tu... tu ne seras plus jamais seule. Je te promets. Je sais que je ne remplace pas un père, rien ne le peut. Ce n'est pas ce que je veux de toute façon. Et... je sais que je n'ai que dix sept ans pour te dire ça Eurydice... et que je ne l'ai jamais dit avant mais... mais... mais je serais là, toute la vie.

Il lui releva doucement le menton pour la regarder dans les yeux, qu'elle voit qu'il était sérieux, qu'il était fiable. Puis, en caressant doucement ses cheveux pâlis,

Roman - Je ne laisserai personne dire Eurydice. Si tu veux que je t'attende quelque part ou que je vienne avec toi, tu n'as qu'à demander.', il lui baisa le front tendrement sans cesser de la serrer.









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Across the moutains, we will go home. (finish) #Dim 4 Avr - 18:09





Elle était si bien dans ces bras, si forts, si... Elle ferma les yeux, reniflant. Elle savait que c'était peine perdu, qu'on ne pouvait pas lutter contre ce genre de chose, mais avait-elle seulement tords de vouloir y croire? Elle n'avait jamais été croyante, mais elle avait aimé son pays, son dragon, ses mythes, et son père. Son père, le bel écossais aux cheveux de feu et aux yeux ardents. Lord William Sinfull était un dragon sur son balais, descendant des Chevaucheurs, il avait eut le vent pour élément, pour ami, pour... pour tout. William Sinfull avait été un Rathalos sans doute. Un Coureur de Tempête. Quelque chose de si beau, de si fort, qu'on ne pouvait se l'imaginer mort. Sans doute qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer autrement que grand.

« Je veux pas, Roman, pas... pas maintenant. S'il meurt... la presse... Tout le monde le saura, encore, et on dira 'regarder, Sinfull est orpheline, son père n'était qu'un alcoolique, alors c'est rien'... je veux pas, Roman. Je veux pas qu'il meurt. Je... je serais toute seule après. »
« Eurydice... ton père était un grand homme. Personne n'est parfait mais lui a été tant aimé tu sais, en général les gens pardonnent et pleure ce genre de héros. Tu n'as pas à avoir peur pour sa mémoire. » Elle hocha la tête, reniflant à nouveau. « ...et tu... tu ne seras plus jamais seule. Je te promets. Je sais que je ne remplace pas un père, rien ne le peut. Ce n'est pas ce que je veux de toute façon. Et... je sais que je n'ai que dix sept ans pour te dire ça Eurydice... et que je ne l'ai jamais dit avant mais... mais... mais je serais là, toute la vie. »

Elle se nicha contre lui, dans un dernier sanglot. Elle le remerciait, à travers l'étreinte douce de ses bras autour de lui. Elle l'aimait assez pour le croire, pour croire qu'il serait toujours ensemble, que même la mort ne les séparerait pas. Dieu qu'elle aimait l'idée de passer l'éternité entre ses bras, de vieillir ensemble. D'avoir une famille. Elle ne serait pas comme son père. Sans doute serait elle aussi fière, aussi imprudente, mais non. Elle ne serait pas comme lui. Elle relâcha doucement son étreinte, quoi qu'elle restât tout près de lui, aimante comme elle l'était par habitude. Ses cheveux regagnèrent un peu de couleur, à peine, alors qu'il relevait son visage.

« Je ne laisserai personne dire Eurydice. Si tu veux que je t'attende quelque part ou que je vienne avec toi, tu n'as qu'à demander. » Elle eut un sourire triste et haussa doucement les épaules.
« Il y aura ma famille, là bas. Je ne veux pas que tu vois comment ils sont... Puis... Puis, je ne peux pas te demander ça. » Elle l'embrasse sur les lèvres, avec toute la douceur du monde. « Mais je te remercie. »

Elle se détacha tout doucement de ses bras, et regarda sa valise. Elle reporta son attention sur Roman, un pâle sourire sur les lèvres.

« Il faudra quelqu'un pour nourrir les lapins et les fléreurs. Rathalos ne doit pas sortir de la chambre, et Précieux ne mange pas de viande. Seulement de la salade et parfois quelques crevettes. Pas de café, ça le rends grincheux. Et, et... » Elle posa sa main sur son front. « Bon sang, j'ai l'impression d'être adulte... mh. Je compte sur toi pour donner la feuille à Monsieur Scylence, et... et tu trouveras mon devoir de potion sur ma commode. Et... » Elle soupira et renifla une dernière fois. « Je... j'essayerais de rentrer au plus tôt. Je t'écrirais tous les soirs, promis. Et tous les midis... je t'écrirais tout le temps. »

Elle se serra à nouveau tout contre lui, dans un ronronnement de contentement. Son père était mort? Oui. Mais Lord William Sinfull resterait ce qu'il était. Un Dragon du Ciel. Un Roi Flamboyant. Un prince pour elle. Une légende pour les autres.











Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
Across the moutains, we will go home. (finish) #Lun 5 Avr - 11:42


Il sourit doucement en voyant es cheveux reprendre à peine quelques couleurs. S'il ne remarquait pas grand chose, comme disait sa soeur, avec Eurydice il avait au moins la chance de pouvoir comprendre ses changements de couleurs. Il n'avait pas la prétention de les comprendre mieux que les autres mais il y était attentif, comme à tout le reste chez elle.

« Il y aura ma famille, là bas. Je ne veux pas que tu vois comment ils sont... Puis... Puis, je ne peux pas te demander ça. »

Il sourit sur ce baiser qu'elle posait sur ses lèvres. Il n'y serait pas aller pour les autres mais uniquement pour elle. Dans le même temps ça aurait un peu précipité les choses de le présenter maintenant à sa famille, et d'autre part, ce n'était pas le meilleur moment, bien au contraire. Il savait qu'il devait la laisser y aller seule même si ça le miner, de l'imaginer sans aucun soutien là bas.

« Mais je te remercie. »
« Y a pas de quoi, j'ai même rien fait Eurydice. »', il lui posa un baiser sur le front, la libérant de l'étreinte de ses bras.
« Il faudra quelqu'un pour nourrir les lapins et les fléreurs. Rathalos ne doit pas sortir de la chambre, et Précieux ne mange pas de viande. Seulement de la salade et parfois quelques crevettes. Pas de café, ça le rends grincheux. Et, et... »
« Je dirais à Georgie d'amener Rathalos dans ma chambre, sinon je pourrais pas aller m'en occuper, et Précieux aussi sinon il va encore dire que je l'aime pas. Je pense pas que ça gêne Aaron et Betsalel., il faisait au mieux pour retenir toutes les indications d'Eurydice. Il l'avait vu mille fois faire, il s'en occuperait bien. Et puis, il savait à quel point ça compter pour elle, tu peux être tranquille là dessus.»
« Bon sang, j'ai l'impression d'être adulte... mh. Je compte sur toi pour donner la feuille à Monsieur Scylence, et... et tu trouveras mon devoir de potion sur ma commode. Et...Je... j'essayerais de rentrer au plus tôt. Je t'écrirais tous les soirs, promis. Et tous les midis... je t'écrirais tout le temps. »
« Autant que tu voudras. Je te répondrai toujours dans l'heure., il lui posa un baiser sur le nez comme pour lui donner du courage, sois forte, et reviens moi vite.»

Il s'écartait d'elle et la regardait s'échapper le coeur serré. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. A la première heure il ferait les démarches nécessaires pour que le directeur soit bien informé de son absence.










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