Il était sorti de sa douche assez tard, il préférait toujours la prendre le soir, juste après manger. Question d'habitude. Et parce que le matin ça lui rappelait la discipline de fer du Vatican et son eau glacée de la toilette avant la première prière de la journée. Autant dire que l'eau froide il s'en foutait en fait mais c'était juste à ajouter dans "les milles et un plaisir" qu'offrait le Vatican. Simple esprit de contradiction mal placé, mal intentionné aurait dit le cardinal en voyant qu'à Poudlard, Keith prenait ses douches à peine tièdes.

Les cheveux encore mouillés, il se dirigea vers sa chambre, serviette sur les épaules, quelques pensées sasnauskiennes virevoltant dans les recoins secrets de son esprit comme autant d'îlots au dessus d'un ciel d'idées malgré tout assez terre-à-terre. Il jeta un regard un peu triste au lit vide de Matthi avant de voir Nicolas qui de lire et de n'avoir pas remarquer sa présence. Keith et lui se détestaient plus ou moins de toute façon alors le préfet ne fit pas grand cas du snobisme du français. Il avait bien mieux fait de se taire. Reynar lui n'était pas là. Keith soupira, s'allongeant sur son lit, près de celui laissé vide par Matthi, juste en face de celui de Nicolas - il avait fallu... Posant la tête sur l'oreiller il avisait d'abord un bouquin qu'il s'était pris à la bibliothèque avant de fermer les yeux pour s'abandonner complètement à la nuée de papillons électriques qui lui brouillaient maschaïquement le cerveau. Il réfléchissait un peu trop ces temps-ci. Malheureusement on ne le laissa pas bien longtemps à ses plaisirs contemplatifs puis qu'un hibou venait frapper quelques coups secs au carreau. Keith rouvrit les yeux, se redressant. Un instant il s'attendait à voir la chouette blanche d'Elladora ou le grand duc de Katherina mais non... c'était un hibou blanc et brun qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de croiser avant. Il regarda Nicolas du coin de l'oeil tandis que celui ci avisait l'oiseau puis replonger dans sa "lecture", évitant soigneusement le regard de Keith. Le préfet eut un genre de grognement exaspéré et se leva d'un bond pour récupérer le message qui lui était apparemment destiné. A moins que ce ne fut pour Matthi ou Reynar. Non c'était bien pour lui.

C’est Elladora qui m’a dit que je pouvais demander conseil à toi. J’aimerais te rencontrer le plus tôt possible. Je t’attends dans la volière. Je ne te donne pas d’heure, j’attendrai toute la nuit s’il faut… ».

Il soupira de plus belle. Ce genre de chose c'était toujours pour lui. Pourquoi pas Matthi et son beau visage d'ange. Matthi inspirait à la confession! pas lui. Bon il était vraiment que Matthi abhorrait tellement souvent un air méfiant quand c'était une fille qui venait lui parler que la plupart des gens pensaient qu'il réagissait comme ça avec tout le monde. Et puis il avait ses petites aversions contre le péché. Bon certes pas Matthi, mais ça laissait quand même encore deux autre choix. Bon un autre choix. Le français n'était pas crédible comme confesseur. Et Reynar? Il était trop impressionnant physiquement. Alors oui ça ne laissait plus qu'un choix: lui. Il lu en travers une seconde fois pour voir si c'était vraiment urgent. Lui aurait dit que non, du moins sans doute, mais il aurait eu mauvaise conscience d'avoir laisser quelqu'un poireauter toute la nuit. Et pourtant, Dieu savait les conneries que les autres avaient à confesser parfois.

"J'ai triché au devoir de potion, est-ce que je vais aller en enfer?" - " je suis amoureux de la préfète de Gryffondor, j'arrête pas de penser à elle et quand je la vois avec son godichon de Roman j'ai envie de le tuer!" - " Mon père ( non mais déjà mon Père! Pitié quoi il n'avait que dix-sept ans et il n'était même pas encore ordonné prêtre. Il se baladait en jean et t-shirt comme la moitié du bahut alors... bref.) Mon père, en fait je me demandai si j'étais un collectionneur de prefetes, vous voyez (vous...)? genre comme les tueurs en série qui séduisent toujours le même type de filles parce qu'elles leur rappellent leur unique amour..."

Et il en passait même de meilleures que ça en grimpant les escaliers jusqu'à la volière, parce qu'en plus il fallait que l'endroit du rendez-vous soit à ce point éloigné. Ce n'était pas qu'il était flemmard mais il se demandait de quoi il avait l'air là, à se rendre à une espèce de rendez vous secret dans la volière où l'attendait la préfète aux cheveux roses.

Candice - « Bonjour, Je suis Candice. Celle qui t’as envoyé un message.
Keith - Je sais qui tu es Candice ça ne fait rien que sept ans qu'on est dans la même classe et on est préfets tous les deux mh...', répondit-il un peu taciturne malgré lui.
Candice - Je suis une amie d’Elladora. On se communique par hibou et elle m’a parlé de toi. Elle dit que je peux te parler et me confier pour que tu puisses me donner conseil sans me juger. ', il acquiesça sans trop rien dire mais il était quand même tout ouïe, il n'avait pas fait le chemin pour des prunes,' Est-ce que tu es prêt à m’écouter ou ça ne t’intéresse pas ? »
Keith - Tu crois que je serais venu à une heure pareil sinon?', demanda-t-il simplement en fermant la porte de la volière.

Il trouvait l'endroit absolument répugnant pour une confession mais soit, il oublierait cinq minutes ses a priori et ses attentes élitistes. Il avait à faire quelque chose d'un peu plus noble, un peu plus grand que sa petite personne, et généralement il s'y employait bien. Un instant il chassa son ciel d'idée sasnauskien, ne voulant aucune interférence.

Candice« Pour être plus juste, Keith, ça fait que six ans...
Keith - Six ans c'est vrai. Autant pour moi.

Il avait toujours tendance à considérer les sixième année comme des septième année puisqu'ils partageaient les mêmes cours. Six ans c'était tout de même bien assez pour qu'il sache qui elle était, du moins de son point de vue et même sans dire que c'était plus qu'une camarade de classe.

Candice - ...sauf que je ne t’ai jamais vraiment parlé, donc moi je sais qui tu es, mais je ne peux pas dire que je te connais. Je sais que ton nom et c’est Ella’ qui m’a apprise des choses à ton sujet… Rien de bien méchant »
Keith - Y a pas de mal.', qu'aurait-on pu trouver de véritablement méchant à entendre de la bouche de Ella Konstantine à propos du préfet. Rien. Du moins il supposait. Elle lui avait bien dit qu'elle le trouvait beau une fois ou deux mais hormis selon les critères de Matthi, ça n'entrait pas dans la catégorie des choses désagréables à s'entendre dire.

Keith regardait la préfète de Poufsouffle l'air à l'aise, même tranquille. Il avait les mains dans les poches de son jean et pour un peu on se le serait imaginer le nez en l'air à écouter Miss Johnson comme s'ils avaient été amis de longue date. Il gardait pourtant une certaine distance sans être froid. C'était son truc à lui.

Candice - « Je ne sais pas. Les gens sont parfois étranges… »
Keith - C'est sûr.', répondit-il d'un ton sans méchanceté aucune malgré le demi sourire en coin qui faisait un doux pli sur ses lèvres.

Des gens étranges il en connaissait pas mal et il devait bien reconnaître qu'il rangeait Candice dans cette catégorie là. Mais il n'avait pas pour habitude de juger les gens sur des choses aussi futiles que leur couleur de cheveux - si roses soient-ils.

Candice - « Avant tout, je ne t’appellerai pas autrement que Keith.', Dieu merci,' Je ne crois pas en dieu. En fait, je ne comprend pas ce genre de pratique. Ella’ m’a dit que tu étais une personne de confiance et je te fais confiance aveuglément. Tu sais que tu vas savoir des choses dont même Ella ignore. Bien des gens ignorent ce que j’ai vécu. J’ai l’air toujours heureuse, parce que je ne veux pas montrer ma tristesse aux gens. Je ne veux pas qu’ils me prennent en pitié, mais je ne veux pas non plus que tu fasses autrement. Peut-être que tu vas me voir différemment… j’espère que tu me respecteras, malgré mes secrets, même si… »

Il avait bien écouté, et ça ne l'étonnait pas plus que ça. Les gens qui venaient se confesser n'était pas forcément croyants mais ça, ça n'avait aucune importance selon Keith. D'autre part, on ne se confessait que dans l'optique de révéler quelque chose d'inédit, du moins il était rare de confesser des broutilles intéressantes à moins d'avoir été obligé de venir se confier - Keith connaissait bien le cas de figure et dans un sourire à cet instant, il ré-entendait les psalmodies outrées du prêtre à qui il confessait tout et n'importe quoi, du moment que ça n'était jamais arrivé.

Keith - Tu sais la confession c'est plus une histoire de soulagement que de foi. La plupart des gens qui viennent me voir veulent simplement parler, rien d'autre. C'est une part du contrat. Je m'engage à écouter et à ne pas parler, eux s'engagent à être honnêtes c'est tout. Dieu ne se préoccupe que de sincérité pas d'obédiences ridicules, feintes le plus souvent. A mon sens un homme de foi ou un païen, qu'importe, ce qui compte au final ce n'est guère plus que le bien qu'il a mit dans ses actions. Ou qu'il n'a pas mis d'ailleurs. Je ne suis là pour juger personne moi.

C'était peut-être ce qu'avait voulu dire Mika-il quand il lui avait dit qu'il avait toujours été et serait toujours plein d'amour. Il avait beau toujours garder une certaine distance envers les gens dont il jugeait qu'ils avaient de trop mauvaises moeurs ou de trop mauvaise manière - son côté élitiste sans doute - il ne renvoyait jamais quelqu'un qui avait besoin d'une oreille attentive ou d'un ami de bon conseil dut-il être la personne que Keith méprisait le plus au monde. Il avait cette étrange capacité de résilience vis-à-vis de ses propres a priori qui lui permettait d'effectuer sans mal l'aller et venue entre son extrême tolérance et son élitisme naturel. Il pensait que chacun était né pour accomplir quelque chose de grand et sinon grand d'honorable du moins, et son mépris n'allait en quelque sorte que vers ceux qui se gâcher en comportements trop idiots. Candice aurait pu entrer dans cette catégorie là pour certain de ses agissements. D'ailleurs, si elle le lui avait demandé; Keith le lui aurait dit sans ciller. Mais il n'était pas là pour juger comme il l'avait dit.

Candice - « En fait, je t’ai demandé, parce que… je suis enceinte de William… il veut qu’on le garde, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. Je ne veux pas me faire pardonner par je-ne-sais-quoi… désolée si ça t’insulte… que je prend ton dieu de cette manière, mais je crois que tu es le mieux placé pour me donner des conseils justes sans me juger… Mais en même temps, j’ai terriblement de me faire avorter. Je crois que je ne supporterai pas. Dois-je garder l’enfant et le donner à l’adoption à une fille qui donnera tout l’amour qu’il lui faudra sans devoir jongler entre moi et son père ? Devrais-je disparaître de sa vie ? Je ne suis pas une personne responsable et j’ai peur des conséquences que je pourrai lui faire ? Je suis une personne immensément fragile et je ne supporterai pas de lui faire autant de mal en agissant comme un enfant. Un enfant ne doit pas subir ce qu’une mère inconsciente et surtout idiote fait… »

Ayant lui même été abandonné, en quelque sorte, il n'aimait guère cette option, quand à l'avortement, malgré tout l'irrespect qui montrait au Vatican, ça lui paraissait tout bonnement là plus abominable des solution, et la plus inacceptable. Il avait écouter sans mot dire, seuls quelques froncements de sourcils avaient pu témoigner de ce qu'il avait pensé. Certes la perspective d'une si jeune femme enceinte le laissait enclin à dénoncer un peu trop d'immaturité et de désinvolture chez Candice. Il n'allait pas pour autant lui recommander quarante notre père ou douze ave maria. C'était ridicule et ça n'allait pas l'aider.

Keith - Avoir peur c'est normal mais méfie toi car c'est souvent la peur qui nous induit en erreur et nous pousse dans des comportements idiots ou inconscients comme tu le dis. Toi et William n'avaient rien décider de cette grossesse n'est-ce pas?', il s'en doutait un peu ou du moins l'espérait parce qu'à cet âge et en étant toujours scolariser, désirer un enfant aurait relevé de la pure folie voir de la débilité profonde, aux yeux de Keith.,' Oublions ce qu'à dit William. Il veut le garder, c'est bien, c'est même très bien de sa part, mais il n'est pas le seul impliqué. Personne ne peut ni ne doit décider à ta place. Je ne prêcherai pas l'avortement c'est sûr et tu comprendras pourquoi mais l'abandon peut-être une solution, seulement, es-tu sûre que tu n'auras pas de regret. Porter un enfant j'imagine, doit être assez éprouvant mais... c'est le tout premier lien de notre vie à tous, celui qu'on a avec notre mère, celui qui noue l'attachement qu'elle a pour nous. Tu dis agir de façon idiote et irresponsable, je ne vais pas te contredire et pourtant, tu es venue me parler, tu en as aussi parlé au père. Ca n'était pas idiot ni irresponsable, bien au contraire. Dans le fond, je ne pense pas que tu sois si stupide ni si irréfléchie, je pense que tu as peur. Dis moi de quoi tu as peur Candice, et je ne parle plus du bébé. Je parle d'avant ça. Quelle genre de peur motive tous ces comportements que tu juges toi même inappropriés?

Sa voix était douce, rassurante. Il y avait quelque chose de chaleureux dans son timbre, mais de fort aussi. Et quand Keith parlait comme ça, il émanait de lui quelque chose d'incroyablement sécurisant. On aurait voulu se blottir contre lui en sachant intuitivement qu'on ne serait pas rejeter. Il se tenait dans la demi-obscurité, pas si loin de Candice, ses yeux verts parfaitement attentif à ce qu'elle disait, à ce qu'elle faisait, comme une figure masculine telle qu'elles auraient toutes du être.

Candice - je te trouve courageux d’être prêt à écouter tous ceux qui veulent se confier…

Lui ne voyait pas ça comme ça. Pour lui ça n'était pas une question de courage du tout, simplement de bonne disposition. S'il avait été plus soupe-au-lait ou même distrait il aurait sans aucun doute été incapable d'écouter.

Keith- C'est mon métier, ça n'est pas une question de courage.

Elle finit par en venir au gros de sa confession, lui contant comment elle avait grandi, ces choses qu'elle n'avait jamais osé dire à quiconque. Et lui écoutait. Posément. Sans jamais interrompre. Il essayait de rassemblait dans ce qu'elle lui disait tout ce qui pourrait lui permettre de se comprendre elle même. De se venir en aide. Car on croit souvent à tord que le Seigneur nous vient en aide. Ce n'est pas faux, pas vraiment, mais il ne vient en aide qu'à ceux qui font l'effort d'essayer de s'en sortir. C'est une partie du contrat qu'on omet souvent de préciser.

Candice - ... Quand je suis rentrée à Poudlard, je n’ai pas voulu que personne ne sache. Je suis devenue ce que je suis devenue, mais j’aurais du ne pas me cacher ainsi sous un caractère qui n’est pas le mien. Je refuse totalement de montrer mes vrais peur et mes tristesses aux gens. Maintenant, je suis dans la merde jusqu’au cou. Je suis tenue à l’œil par tout le monde, puisque j’en ai parlé à Lilith dès que j’ai su la réponse du test de grossesse. Je dois faire attention à ce que je fais et je dois améliorer mes notes, mais ça c’est différent… je crois que c’est de la volonté et de la persévérance. »
Keith - C'est exactement de cela qu'il s'agit. De volonté et de persévérance. Si j'ai un seul conseil à te donner c'est de ne jamais baisser les bras. Tu parlais de courage tout à l'heure, tu es quelqu'un de courageux Candice. Ne te laisse pas rabaisser par les mauvaises expériences de la vie car elles ne sont que des mises à l'épreuve dont tu triompheras toujours, tant que tu crois en la volonté et la persévérance. N'aies pas peur d'être ce que tu es dans le fond, n'aies pas peur des autres... Je sais bien que ce n'est pas facile mais tu te le dois à toi même et à ton enfant à naître. Pourquoi as-tu tant peur des autres Candice? Crois tu qu'en liant des amours et des amitiés futiles, sans profondeur, tu te protégeras? Ce sont les sentiments les plus profonds qui nous portent et les relations frivoles qui nous égarent, tu ne dois pas avoir peur je t'assure. Au bon moment tu sauras prendre la bonne décision, c'est instinctif.', il laissa passer un ange dans la volière puis reprit,' Tu le sais bien au fond de toi, ni l'abandon ni l'avortement ne te satisferont. Mais si tu es sincère, et fidèle à ce que tu es, je sais que tu ne seras pas seule une fois l'enfant venu.', il avait un petit sourire tranquille et confiant.

Si au début il avait eu peur de s'être déplacé pour rien ou presque, désormais il ne regrettait rien.

« J’ai toujours été seule… c’est sa le problème. Quand j’ai tenté de faire le bien dans ma vie… j’ai toujours fini par frapper un mur. Je me déteste, parce qu’on me déteste. Je ne comprend pas pourquoi je pense en mal de moi comme ça, mais j’ai l’impression que le ciel va me tomber sur la tête par moment. Je me demande si un jour quelques choses de plus heureux va m’arriver… Rencontrer une personne qui m’aimera en retour, comme je l’aime… ainsi qu’on cesse de m’abandonner, mais je crois que c’est demandé l’impossible. Je crois que je vais finir ma vie seule. C’est malheureux, mais j’ai baissé les bras à ce sujet. Tu sais quand j’ai voulu former des liens… eh bien, on m’a abandonné et on m’a fait du mal. Beaucoup de mal. J’ai peur d’être abandonnée, Keith. »
Keith - Tu sais Candice chacun voit midi à sa porte mais il y a des gens qui sont véritablement seuls, qui n'ont personne vers qui se tourner, pas un ami pour vous adresser à quelqu'un de bon conseil. Je ne dis pas que tu ne souffres pas bien sûr, loin de moi l'idée, mais pense à ceux que tu renies quand tu te dis seule. N'as tu pas Ella même si elle n'est pas ici, je sais qu'elle t'écrit, n'es tu pas en train de parler avec quelqu'un qui te prête une oreille attentive? Le professeur Grey n'a-t-elle pas rentré ses griffes pour servir au mieux tes intérêts? Je ne connais pas tous les gens que tu fréquentes bien sûr mais toi si... essaye de repenser ça, avec un coeur honnête et non un coeur accusateur. Tu ne seras seule que si tu rejètes tous ces gens qui t'entoure, et c'est ce que tu continueras à faire tant que tu ne sauras pas voir la richesse de l'amour qui peu t'entourer. Être célibataire ce n'est pas être seul. Tous cherchent ce que tu cherches aussi, rien de plus normal, mais ne néglige pas les autres formes d'amour qu'on te portent, ce serait une grossière erreur, le seul chemin qui pourrait te mener à être véritablement seule.

Il écouta le reste de ce qu'elle avait à dire, car c'était important qu'elle dise tout. Qu'elle ne s'arrête pas en chemin puis enfin...

Candice - « J’aurais une question Keith pour toi. Eh bien, je crois que tu es bon à l’école et j’aimerais avoir de l’aide… voudrais-tu m’en donner un peu ? Genre un quinze minutes chaque soir, si je me comporte bien en cour et que je fais les efforts nécessaires pour pouvoir améliorer mes notes pour que je puisse rester à l’école ? »
Keith - Je suis bon oui mais très peu patient. Mais je pourrais toujours te recommander à une amie à moi qui elle est très patiente, ou en parler pour toi au professeur Grey. Elle n'est pas si mauvaise que l'on croit.