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 le coup de la panne... (finish)

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Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Lun 31 Aoû - 21:01



    Encore une longue journée de travail qui se terminait. Pour info il était 22h comme souvent quand Talia regardait l'heure, fatiguée mais satisfaite d'être enfin venu à bout du travail des autres. Son travail à elle il y avait bien des lustres qu'elle l'avait terminé, pour être honnête si elle ne faisait que son boulot de stagiaire elle aurait fini entre seize et dix-huit heure. Mais comme elle était serviable, plutôt hyper active et qu'elle faisait le travail parfaitement, on lui en donnait toujours plus. Là elle venait juste de finir d'examiner les propositions pour les nouveaux uniformes des aurors. Il fallait dire que les anciens étaient d'un marron peu flatteur et qu'ils évoquaient plus un croisement entre un soldat de la garde royal britannique et un bolchévique qu'autre chose. Comme Talia l'avait malencontreusement fait remarqué au chef des Aurors, non seulement c'était pas franchement discret mais en plus c'était ringard et moche. Elle n'avait pas sa langue dans sa poche et malheureusement toutes ses expériences passé ne lui avaient enseigné aucune leçon qui aurait pu lui permettre de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

    Chef des Aurors- Puisque vous avez tellement de goût vous n'avez qu'à choisir à ma place, je vous laisse avec les conseillers du département de communication, en plus ils sont de votre branche non?
    Talia- Euuh oui.

    Et c'est comme ça qu'il lui avait collé un énorme carton d'une tonne dans les bras et qu'il s'était barré en sifflotant, la laissant avec les soit disant experts qui étaient encore plus bavards qu'elle si c'était possible. L'un préconisait l'uniforme couleur bois de rose parce que c'était le moins cher:

    Talia- C'est le moins cher mais allez faire porter du rose aux gars du département des Aurors vous serez bien reçu. Non en plus, même si c'est une couleur très classe dans cette déclinaison je suis désolée mais les finitions ne sont pas top et ça serait plutôt le genre de chose que je proposerais pour les discours officiels pas pour le terrain. Vous avez vu ça? Vous croyez vraiment qu'on peut courir avec ça? Essayez un peu de vous mettre à leur place, c'est comme ça qu'il faut penser sinon vous ne trouverez jamais la tenue optimale.

    Ensuite il y avait l'uniforme gris bleu à suspension magique:

    Talia- Il n'y a que les joueurs de Quidditch qui peuvent se permettre de faire un aussi gros chèque pour des uniformes de série...

    Et ça avait été comme ça toute la journée. Elle avait passé son temps à argumenter et à batailler face à des imbéciles de bureaucrates qui n'arrivaient même pas à se représenter les intérêt du client. Une complète perte de temps. Finalement elle les avait tous renvoyés en disant qu'elle allait y réfléchir. A dix heure du soir donc, elle eut une profonde inspiration, prit son carton de trois tonnes avec elle et se dirigea vers l'ascenseur, tellement pressée de rentrer chez elle. Elle était en train de quitter ses talons, se croyant seule, quand quelqu'un se glissa entre les deux portes qui étaient en train de se fermer. Elle qui se croyait la seule à quitter le bureau aussi tard.
    Ce ne fut que dans un second temps qu'elle remarqua qui était le fameux jeune homme qui venait d'entrer. C'était l'auror du dossier de transfert. Une seconde elle le fixa avec ce genre d'expressions qui veulent dire "oh non j'y crois pas" puis elle s'éclaircit la voix et le laissa appuyer sur le bouton qui menait à l'atrium, lui aussi devait avoir hâte de rentrer chez lui. Talia ne dit d'abord rien. Elle se connaissait assez pour savoir que si elle commençait par parler elle allait immanquablement finir par lui dire à quel point son dossier avait retenu son attention ce qui, elle le savait très bien n'était pas la meilleure technique de drague. De plus, si il lui plaisait physiquement et que son cv était impressionnant elle ne savait absolument rien de lui. L'ascenseur descendait doucement, Talia décida de poser son carton qui était vraiment trop lourd (on ne pouvait pas utiliser la magie dans les ascenseur sous peine de déclencher le système vigisorcier du ministère). Au moment où le carton toucha le sol, il y eu un genre de secousse, la lumière vacilla et l'ascenseur s'arrêta. Talia releva les yeux, écartant une mèche de cheveux de son visage comme elle s'attendait avoir entrer une troisième personne mais rien ne se passa. Cinq minutes passèrent, elle appuya sur le bouton de descente mais toujours rien...

    Talia- J'ai bien l'impression que c'est une panne...', au même moment ils entendirent dans l'interphone quelqu'un en train de chantonner et puis une porte qui grinçait et se refermait dans un son mat...,'... et ça c'est Bob le gars de l'entretient, qui a fini son service.', rajouta-t-elle blasé.

    Talia connaissait presque tout le petit personnel au ministère, et elle savait aussi qu'ils n'y avaient que deux préposés à la maintenance des ascenseur qui étaient au ministère tous les jours, Jensen, le fonctionnaire super ponctuel qui partait toujours à dix-huit heure et pas dix-huit heure une et Bob, qui aimait les beignets mais ça n'a rien à voir avec notre histoire. Or Bob venait de partir.

    Talia- Vous croyez que vous arriveriez à ouvrir les portes sans utiliser votre baguette?', fit-elle un peu désolée pour lui qu'il doive se taper le sale boulot.

    Ce n'était même pas la peine de penser à lui faire essayer, il ne fallait pas sortir de l'université magique pour se rendre compte que Talia n'avait pas une grande force physique. Mai elle était très intelligente ce qui compensait. Malheureusement, ce qu'elle ne savait pas c'était que son idée aurait été géniale... si seulement l'ascenseur n'était pas bloqué entre deux étages.















Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Mar 1 Sep - 9:51




    Revenir au ministère avait été étrange. Troublante sensation que celle qui vous donnait l'impression de rentrer chez vous. Cet endroit lui avait manqué. Enormément. Le jeune homme avait retrouvé avec plaisir l'effervescence qui régnait au département des Aurors. Bon, il avait également retrouvé son chef qui hurlait si mélodieusement, mais aussi ses coéquipiers comme Knox Dahana et sa propre soeur, Misha. Il aimait trop son travail pour que la sirène hurlante qu'était son chef vienne perturber son bonheur. Pourtant, la journée avait été consacrée à son renvoi de dossier. Il y avait beaucoup de paperasses administratives, et il avait dû s'entretenir longuement avec le boss. C'était un type intimidant, style flic incorruptible, au regard d'acier tempé, à la voix particulièrement grave, et qui adorait vociférer. Nouchka le soupçonnait d'être un Legilimens mais sans preuves ...

    « Vanna Syl ! Ravi de te recompter parmi nos recrues. Mais dis-moi, qu'est-ce que t'es allé foutre en Afrique ? Et t'étais où, exactement ? »
    « Sierra Leone, monsieur. J'y étais ... pour régler des comptes. »
    « Quel genre de comptes ? »

    Le regard du chef des Aurors s'était durci, rappelant alors le regard d'un aigle fondant sur sa proie. Nouchka – insouciant, suicidaire ou tout simplement courageux – soutenait ce regard impénétrable.

    « Avec moi-même, monsieur. »
    « Voyez-vous ça ... On se découvre une conscience ? Vanna Syl, toi, l'un des Aurors les plus violents et les plus indisciplinés auxquels j'ai eu à faire ? Avec ta soeur, Dahana et quelques autres ... C'est intéressant. Tu n'es peut-être pas si monstrueux, finalement. Ou alors, tu caches très bien ton jeu. Je penche cependant pour cette seconde hypothèse. - il se tut quelques minutes - très bien, Vanna Syl, tu es réintégré à l'équipe. Mais rappelle-toi ... Je sais tout, je vois tout. Et j'n'oublie rien. »
    « Oui monsieur. » avait répondu paisiblement Nouchka.

    Il en était ressorti troublé, se demandant si son boss était véritablement Legilimens. Le reste de la journée, il avait dû remplir de nombreux questionnaires, avec des questions toutes plus farfelues les unes que les autres : « Comptez-vous mener une attaque terroriste ? », « Faites-vous partie d'une organisation de malfaiteurs ? ». Elles avaient certainement été pompées chez les Moldus pour être aussi irréfléchies. Mais patiemment, il avait répondu à tout ça, en précisant que non, il n'avait pas amener d'oeufs de magyar à pointes sur le territoire britannique, que oui, il était animagus déclaré et qu'il n'était pas alcoolique ou dépendant à la drogue. Et toute la journée, il avait passé tests sur tests. Ca lui avait permis d'essayer sa nouvelle baguette, qu'il avait ramené d'Afrique. Elle avait été fabriquée par un Chaman. Bois de baobab, vingt-quatre centimètres, griffe de Vif-Argent et enduite de venin de Cobra Langue-de-Feu, une créature magique et mortelle. Magnifique. L'ancienne baguette de Nouchka avait été cassée net en deux, là-bas. Il en avait ressenti une immense tristesse, car c'était la baguette jumelle de celle de sa soeur, mais celle-ci ... Elle était parfaite. Cette baguette était simplement le prolongement de la magie qui coulait dans ses veines.

    Pourtant, à dix-neuf heures, quand les Aurors rentraient chez eux, il demanda à rester. Le boss lui accorda la permission d'un mouvement de la tête. Nouchka promit à Misha de la rejoindre, et il se retrouva seul, dans son ancien bureau qu'il partageait avec quelques autres. Il était seul – du moins, il le croyait. Règle numéro un : toujours être sur ses gardes. L'endroit était silencieux, calme ... Reposant. C'était tout ce dont avait besoin Nouchka en cet instant. Sa tête avait tellement été pleine de bruit pendant des mois qu'il lui semblait encore entendre des voix dans sa tête. Il resta ainsi trois heures, à parcourir de vieux dossiers, à trier, à ranger son bureau. Il s'arrêtait longuement sur les dossiers, son regard bleu si concentré qu'on pourrait croire qu'il était en cire. Mais quand sonnèrent dix heures du soir, il estima qu'il était temps de rejoindre Misha. Il se dépêcha donc et attrapa l'ascenseur de justesse, ne remarquant tout d'abord pas qui était la jeune femme derrière son énorme carton. Il fut pour le moins très surpris de remarquer que c'était sa voisine ... celle qu'il avait honteusement « espionner ». Elle travaillait ici ? Elle était surtout encore plus jolie de près ... Dans un deuxième temps, il se rendit également compte que l'ascenseur ne bougeait plus. Une panne, annonça la jeune femme. Sans blague. Il eut néanmoins un petit sourire en voyant l'air blasé de la jeune femme, accentué par son petit accent qu'il n'aurait su définir. Lui avait un accent russe plutôt prononcé.

    « On va devoir se débrouiller sans Bob le siffloteur, donc. »

    Il se rapprocha de la porte de l'ascenseur, l'observant de près. Il posa sa main sur la porte, et constata qu'il pourrait peut-être essayer de l'ouvrir, avec prudence cependant.

    « Je vais essayer d'ouvrir, je vous promets rien. »

    Il enleva sa veste, remonta légèrement ses manches, et glissa ses mains entre le petit interstice des deux portes. Il força et elles s'écartèrent un tout petit peu. Nouchka regarda et lâcha un « Putain de merde » guère discret. Il se retourna vers sa compagne d'infortune et lui annonça avec un air désolé :

    « On est coincés entre deux étages ... En gros, suspendus dans le vide au milieu d'un labyrinthe de couloirs. »

    Charmante soirée.











Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Mar 1 Sep - 9:53




    Elle le regarda ouvrir légèrement les portes assez impressionnée, il fallait bien le reconnaitre. Mais tout d'un coup il laissa les porte se refermer, maugréant quelques mots d'insulte que je ne répéterai pas ici. Talia leva un sourcil assez intriguée;

    Nouchka- On est coincés entre deux étages ... En gros, suspendus dans le vide au milieu d'un labyrinthe de couloirs. »
    Talia- Dites donc vous avez le chic pour vous montrer rassurant vous. Vous auriez du faire acteur de film à suspens au lieu de Auror...', fit-elle pour le taquiner.

    Talia n'était pas du tout le genre à se laisser entamer le moral. Elle n'avait pas non plus fait attention, mais elle venait de lui dire qu'elle savait qu'il était Auror et peut-être que maintenant ce type allait la prendre pour une espèce de psychopathe, le genre qui aborde les gens en disant, ça fait une semaine que je vous suis. D'un autre côté si elle avait su qu'elle était en train de parler à son voisin et que ce dernier l'avait regardée alors qu'elle était dans sa salle de bain elle aurait pu lui retourner le compliment. Mais Talia demeurait persuadée que la fenêtre de sa salle de bain était imperméabilisé par sortilège. Après tout c'est vrai, il faudrait être stupide pour laisser la vue sur la salle de bain à tout son voisinage...
    Elle s'appuya contre la paroi métallique puis un petit moment passa et elle finit par rompre de nouveau le silence...

    Talia- Je crois qu'on est bon pour passer la nuit ensemble... enfin ', oui effectivement ce qu'elle venait de dire pouvait prêter à confusion, l'idée la fit sourire pas gênée le moins du monde,' ... coincés là. Vu l'heure il n'y a plus personne et d'ici deux heures les sortilèges de lumos et de chauffage vont s'éteindre. Si vous voulez faire un commentaire flippant je crois que c'est le moment.

    Elle avait un sourire charmant voire chaleureux. Talia n'était pas du tout le genre de personne à tirer la gueule ou quoi que ce soit du genre. Elle passa la main dans ses cheveux pour retirer la pince qui retenait la cascade pesant de mèches ébènes qui lui tombèrent sur les épaules en ondoyant. C'était toujours la première chose qu'elle faisait en rentrant chez elle, et là, bien qu'elle ne soit pas seule, elle n'allait pas rentrer du tout apparemment donc mieux valait se mettre à l'aise un minimum. Ce jour là elle portait un chemisier simple mais parfaitement taillé et une jupe mais elle n'en restait pas moins très jolie. Son maquillage était léger mais très bien appliqué et son côté vélane n'avait de toute façon pas besoin d'artifice pour produire son effet.

    Talia- J'ai des barres de céréales au chocolat dans mon sac, vous en voulez? Je m'appelle Talia au fait, je suis stagiaire au cinquième, enfin en théorie. En pratique je suis celle à qui on refile tout le sale boulot et la paperasse des secrétaires en congés. Vous c'est Nouchka c'est ça?

    Elle eut une petite hésitation sur son prénom, de peur de ne pas le prononcer correctement, elle n'avait aucune notion de russe donc...












Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Mar 1 Sep - 13:31


    « Si vous aviez été une de mes fans, pourquoi pas ... » répondit Nouchka du tac-au-tac avec un sourire. Ses yeux bleus détaillaient le visage de la jeune femme avec un intérêt croissant. Elle était particulièrement jolie, mais il n'aurait su dire pourquoi. D'habitude, il s'intéressait à une femme pour quelque chose de particulier ... Tandis que là, c'était le tout qui l'attirait. Bon, elle parlait beaucoup, et Nouchka, plutôt avare de mots en situation normale s'en accommodait bon gré mal gré. Pourtant, le fait qu'elle sache qu'il soit Auror le fit tiquer. Elle avait certainement dû examiner son dossier de transfert. Etrange qu'elle s'en souvienne. Il devait y avoir des centaines de dossiers à réexaminer, à classer et à recaler. Avait-on dit quelque chose à son sujet ? Son dossier avait-il fait l'examen d'une « visite complète » ? Vu l'entretien qu'il avait eu avec son boss, Nouchka avait des doutes.

    Il se passa la main dans les cheveux, l'humeur un peu assombrie. Un court moment de silence s'installa. La situation était à la fois cocasse et ... un peu embarrassante ? Oui, un peu quand même. Nouchka poussa un faible soupir. La jeune femme rompit le silence, de nouveau – elle ne devait pas aimer rester comme ça sans parler, et ses paroles firent naître sur les lèvres de Nouchka un petit sourire. Ce n'était pas une mauvaise idée ... N'importe quel homme aurait dit ça. Il se retint par politesse et se contenta de lancer, d'un air faussement blasé :

    « Non, je les réserve pour cette nuit quand il fera moins cinq ... »

    Puis elle délia ses cheveux qui eut pour effet de mettre d'achever Nouchka dans sa contemplation. Pour une femme, mettre un homme à genoux est aussi facile que de claquer des doigts. La séduction , l'obsession humaine la plus répandue et la plus durable. Chose défendue, chose désirée. Nouchka était facilement séduit, mais rarement amoureux. C'était là toute la subtilité de ses relations. En fait, jamais il n'avait été vraiment amoureux. C'était pour ça que toutes ses relations se terminaient par un échec cuisant. Pour l'instant, ça ne lui posait pas de problèmes. Sa famille ne lui avait pas encore mis la pression pour qu'il se marie. Il savait qu'ils préféreraient qu'il rentre au pays épouser une Russe, noble et de sang-pur de préférence. Il savait tout ça mais s'en fichait éperdument. Pour l'instant, il savourait ... le moment présent.

    « Non merci, je n'ai pas faim pour l'instant. » répondit-il alors qu'elle lui proposait à manger. Elle enchaîna sur son prénom et ce qu'elle faisait. « Oui, Nouchka, c'est ça. C'est russe, mais ça reste prononçable ... Ainsi vous travaillez au cinquième ... C'est l'étage de la coopération magique, tout ce qui est administratif, je crois. Et vous allez faire quoi après votre stage ? Vous ne comptez pas éplucher les dossiers d'Aurors en transfert toute votre vie, j'imagine ? »

    Il plongea son regard bleu glace dans les prunelles marron de la belle hispanique – car il en était sûr, désormais – et attendit sa réaction. Il n'était pas agressif, il cherchait simplement à comprendre. Chassez le naturel, il revient au galop.












Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Jeu 3 Sep - 15:24




    Nouchka- Si vous aviez été une de mes fans, pourquoi pas ... »
    Talia- Vous êtes donc tant prisé que ça?', fit-elle avec un petit sourire narquois.

    Elle remarquait comme les yeux inquisiteurs de l'auror la détaillaient mais pour autant, elle ne faisait rien pour les en empêcher bien qu'elle ne poussait pas jusqu'à prendre la pose comme aurait pu le faire pour un photographe. Talia était une femme de contradictions. Si d'un côté elle avait la séduction dans l'âme et, je ne vais pas vous le cacher, elle ne se privait pas à ce jeu là, elle était aussi une jeune femme très fière et particulièrement indépendante. On ne l'aurait jamais vu vulgaire ou aguicheuse car elle avait beaucoup de style également.
    Certes l'homme qui partageait l'ascenseur avec elle lui plaisait, mais elle n'allait pas le dévorer tout cru sous vos yeux ébahis dans l'intimité glauque d'une cage, si bien apprêtée soit-elle, car enfin, nous sommes au ministère, les ascenseurs sont aussi des ascenseur de luxe.

    Nouchka- C'est russe, mais ça reste prononçable ... Ainsi vous travaillez au cinquième ... C'est l'étage de la coopération magique, tout ce qui est administratif, je crois. Et vous allez faire quoi après votre stage ? Vous ne comptez pas éplucher les dossiers d'Aurors en transfert toute votre vie, j'imagine ? »

    Talia soutint sans mal le regard de l'Auror. Elle avait plus que l'habitude de certaines manière qu'avait ceux du niveau 2. On voyait rarement une femme affichait une telle force de caractère dans un simple échange de regard, sans animosité. Il y avait toujours un espèce de feu qui brûlait de tout dévorer sur son passage, il bien là, quelque part derrière ses yeux aux nuances chaleureuses. Ses lèvres eurent un pli assez mutin, délicatement dessiné avant qu'elle ne réponde:

    Talia- Non en effet, je vous avoue que faire le travail des secrétaires absentes n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus passionnant, d'ailleurs votre dossier a été égaré dans la pile des postulants, j'aurais eu du mal à ne pas me souvenir de vous, vous étiez pile entre "je me suis fait viré du ministère alors que je vendais des boissons pour la fête nationale" et "je veux être auror avec un T en Défense Contre les Forces du Mal" ou un P je sais plus. Franchement des fois on se demande à quoi pense les gens. Enfin bon je ne me destine pas au secrétariat donc dans un sens ce n'est pas vraiment mon problème. Je suis venue au ministère pour prendre un peu d'expérience dans la communication. D'habitude on me propose toujours des contrats de travail qui disent plutôt "sois belle et tais toi" et ce n'est pas du tout mon style ça. Ici les gens ont tendance à me solliciter pour tout et n'importe quoi, je n'ai pas une minute à moi et en générale ça me demande d'en apprendre un maximum en un minimum de temps... par exemple ce carton là c'est à votre chef... alors oui c'est vrai, je suis toujours overbookée mais franchement, j'adore ça. Et puis il suffit de bien s'organiser.

    Sans doute qu'au fil des années Talia avait développé une technique de respiration très proche de celle du souffle continu pratiquée par les joueurs de didgeridoo. Elle finit pourtant par se taire. Sans aucun doute pour le plus grand plaisir de monsieur son camarade d'ascenseur.

    Talia- Et vous? Pourquoi vous êtes auror?

    Auror c'était un métier qui séduisait Talia en ce qui concernait les hommes bien que ça ne face pas tout. Un auror crétin n'aurait eu aucune chance avec elle. Talia aimait qu'on ait de la répartie et sans doute son idéal masculin aurait été un homme qui aurait su la faire taire ou pire... avoir le dernier mot. Mais ne soyez pas dupe, ce genre d'homme n'existait probablement pas, ce qu'il expliquait sans doute les relations extra courte de la jeune femme mais aussi son obstination a refuser les propositions d'embauche des grandes maisons de haute magicouture. Comme elle l'avait dit, elle voulait travailler dans quelque chose de constructif pour elle, où on ne lui demanderait pas seulement de poser devant un objectif. Quand elle travaillait avec Che par exemple, ce n'était jamais simplement de la photographie, il y avait plus, et si elle avait été chef d'entreprise il y aurait pu y avoir encore plus? Maniaque de contrôle? Peut-être mais une maniaque qui ne demandait qu'à voir son alter ego.
















Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Sam 5 Sep - 17:19


    Sans aucun doute, elle avait du caractère. Nouchka appréciait assez peu qu'on lui résiste – c'était pour ça qu'on lui confiait les interrogatoires, généralement, il savait faire cracher le morceau très vite – mais chez une femme, c'était quelque chose qui l'intéressait. En revanche, il était impressionné, et agacé, par la capacité phénoménale de la jeune femme à parler sans reprendre son souffle. Comme si elle voulait meubler à tout prix le silence. Nouchka n'était pas dérangé par le silence, quand à lui. Il l'avait toujours bien plus aimé que le bruit. Quand il était enfant, la maison n'était jamais silencieuse ; la vieille demeure craquait et grinçait, sans compter les cris des gamins, et les Chasseurs qui partaient et revenaient sans cesse, des proies chargées sur leurs dos. Peu sociable, il avait toujours préféré s'isoler pour être au calme. Mais passons. Le passé de Nouchka était suffisamment danse pour qu'on y revienne plus tard, afin d'éclairer certains points qui demeuraient encore mystérieux.

    Néanmoins, elle parlait avec passion, donc Nouchka fit un effort pour l'écouter sincèrement au lieu de se détacher de son corps et de penser à autre chose comme il savait si bien le faire. Il eut un bref sourire à l'anedocte des dossiers. Souvent, il y avait des cas qui se présentaient ... Auror était un métier qui faisait rêver. Pour lui, ça n'avait jamais été un rêve. Il était fait pour ça – du moins, c'était ce qu'on disait sur lui. Elle fit une allusion au chef des Aurors, qui renforça Nouchka sur l'image qu'il avait de lui. Vraiment pas net. Il jeta un coup d'oeil sur le carton, remarquant au passage quelques croquis. Ce devait être les nouveaux uniformes. Il était temps. Etait-ce elle qui avait dessiné ces croquis ? Si c'était le cas, elle avait du talent. Il n'émit aucuns commentaires et continua à regarder la jeune femme droit dans les yeux. Enfin, elle se tut. Il médita quelques secondes ce qu'elle venait de dire. Il se demandait à quoi elle faisait allusion quand elle parlait de boulots style « sois belle et tais-toi ». Il la considéra, se disant que sûrement elle aurait pu être mannequin ou actrice vu sa beauté.

    « Vous avez fait le bon choix. On n'apprend pas mieux qu'ici ... » Clair, net et précis.

    Mais vint la question qui tut, et Nouchka en fut presque surpris. Pour la plupart des personnes, c'était une question simple. Pour quoi faites-vous tel ou tel métier ? Et la réponse venait, toute simple, limpide. Sa réponse, à Nouchka, lui paraissait toute aussi pure, mais pour les autres, elle devait paraître sibylline. Il répondit calmement :

    « Parce que c'est la seule chose que je sais faire. »

    Il croisa les bras, jetant un coup d'oeil sur sa montre. Onze heures moins le quart ... Le temps semblait s'étirer. La nuit serait longue, très longue.









Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Mar 8 Sep - 9:52




    Nouchka - « Parce que c'est la seule chose que je sais faire. »

    C'était drôle, mais c'était vraiment la dernière des réponse à laquelle Talia s'attendait. C'est vrai elle, elle se sentait tellement capable de tout et n'importe quoi qu'il lui semblait difficilement imaginable que qui que ce fut puisse n'être fait que pour une seule chose. D'autant que le métier d'auror demander une certaine polyvalence. Elle observa le jeune homme se disant qu'il devait soit se sous estimer, soit...

    Talia- Vous n'aimez pas beaucoup parler mh?', fit-elle avec un petit sourire moqueur.

    Elle se savait très bavarde mais ne s'était jamais saouler elle même (ce qui se comprend quand même), donc difficile pour elle de savoir quand elle dépassait la limite ou le seuil de saturation de la personne qu'elle avait en face. Avec le chef des aurors c'était très simple, dès qu'elle ouvrait la bouche il fermait la sienne et retournait à ses occupations. Dans ce cas, Talia le suivait partout jusqu'à ce qu'elle ait fini son petit speech. Généralement il attendait ce moment là pour se retourner vers elle furieux, il lui jetait quelque chose du genre "je m'en fous", "vous êtes bête ou vous le faites exprès?", ou encore "faites ce que vous voulez!!". Mais là, elle n'était pas au travail donc elle n'avait aucune raison d'insister. Elle posa son menton sur ses bras croisés, cherchant à s'occuper au mieux, mais elle n'avait pas ramener de travail à faire. Peut-être qu'elle avait un petit côté hyperactif dans le fond mais ce n'était pas de sa faute après tout. Elle eut un très long soupir et s'efforça de ne pas se remettre à parler tout de suite mais...

    Talia-...

    Non elle ne dit rien. Elle faisait un effort, ce n'était pas si souvent tout de même mais bon, ils étaient coincés dans un ascenseur, ce n'était déjà pas agréable, autant éviter de donner des envies de meurtres à son voisin. Elle finit par sortir sa barre chocolatée, en laissant une pour Nouchka quand il en voudrait. Elle ne jeta pas un coup d'oeil à sa montre, sentant elle aussi que la nuit allait être trèèèèèèèèèèès longue, puis, finalement, comme elle l'avait prédit, il y eut un drôle de bruit, l'hispanique leva les yeux et la lumière s'éteignit. Presque immédiatement la température se mit à tomber.

    Talia- Si vous avez quelque chose de flippant à dire, cette fois je crois que c'est le moment.', dit-elle en passant ses bras sur sa peau qui déjà frissonnait.

    Ben oui, la petite Mexicaine n'aimait pas trop quand la température descendait en dessous de 21, ce qui pour un britannique ou, n'en parlons même pas, un russe, n'avait rien de dramatique. Elle se recroquevilla au mieux sur elle même, pestant de n'avoir pris avec elle que les croquis des uniformes et non les uniformes. Elle aurait eu beaucoup moins froid. La lumière bleue du témoin de sécurité, bien que très faible, lui permettait de voir un petit peu, une fois que ses yeux furent habitués à l'obscurité. Elle pouvait regarder Nouchka tandis qu'elle essayait de s'endormir, sachant parfaitement qu'elle n'y arriverait pas dans ce froid.













Anonymous

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le coup de la panne... (finish) #Dim 4 Oct - 10:09


    Il avait quasiment réussi à la faire taire, et ce fut soudain bien plus reposant dans l'ascenseur coincé entre deux étages, chambre de fortune pour ce soir. Nouchka lui lança un regard calme, un peu ironique peut-être quand elle affirma qu'il n'aimait pas beaucoup parler. Disons que quand Nouchka n'avait rien à dire, il ne parlait pas ou alors, très peu. Oh, il se comportait très bien en société mais il s'arrangeait pour en faire partie le moins possible. Il n'aimait pas toutes ces conneries mondaines et ces réunions de famille où il avait été contraint de se rendre quand il était plus jeune. Maintenant qu'il était majeur et qu'il vivait à des milliers de kilomètres des Vanna Syl, il était libéré de tout mais ... Mais rien. Il n'avait pas le droit de se plaindre, il avait choisi sa vie. Peut-être pas le meilleur choix qu'il ait fait, finalement, quand il y repensait parfois.

    « Vous n'aimez pas beaucoup parler, mh. » constata d'un coup la jeune femme.

    Nouchka eut envie de lui répondre « brillante déduction » d'un ton acerbe, mais il avait été élevé dans le respect des traditions et une femme restait une femme, même si elle était bavarde et lançait des répliques assez inutiles dans une situation critique. Se maîtrisant admirablement, il lança d'un ton qui se voulait neutre :

    « Je parle quand ça en vaut la peine. »

    En fait, ça n'était pas vraiment plus poli que « brillante déduction ». D'une façon détournée, et sans vraiment le vouloir, il venait de lui dire qu'elle parlait pour ne rien dire. Mais il avait des excuses. C'est vrai, quoi. Vivre en Sibérie, où il fait nuit six mois par an, ça ne rend pas particulièrement sociable. Ne lui jetez pas la pierre.
    Trêve de bavardages. Il y eut un bruit, accompagnée d'une légère secousse, presque imperceptible et la lumière s'éteignit. La température chuta brusquement, mais Nouchka ne le sentit même pas. Il poussa un simple soupir agacé, presque inaudible. Il commençait à ressentir la fatigue. Il était levé depuis quatre heures du matin et n'avait pas chômé de toute la journée. Il était crevé et il était coincé dans une connerie d'ascenseur avec une bavarde compulsive (être mignonne ne suffisait pas à obtenir les grâces du Russe). Il se tourna précautionneusement vers la jeune mexicaine. La vue de Nouchka avait été particulièrement aiguisé pendant tout son entraînement de Chasseur. Il voyait comme un chat dans la nuit. La jeune femme s'était assise, et visiblement frissonnait. Nouchka était peut-être un grincheux mais il n'en était pas moins galant et il ôta aussitôt son manteau. Il s'accroupit et le tendit à la jeune femme.

    « J'ai épuisé mon quota de choses flippantes. Prenez mon manteau, vous aurez moins froid. Je n'en ai pas besoin. » Sa voix était devenue presque douce. Presque.

    Il posa l'épais manteau noir près de la jeune femme et s'assit à côté d'elle, à une distance respectable néamoins. Loin de lui l'idée de se mettre dans une situation délicate et compromettante. Il avait déjà assez de problèmes comme ça ...










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le coup de la panne... (finish) #Mar 13 Oct - 17:43



    Nouchka- « Je parle quand ça en vaut la peine. »

    Non, rembobinons. Avant que Nouchka Vanna Syl n'aille foncer droit dans un mur particulièrement raide. S'il y avait une chose à savoir sur Talia en dehors du fait que c'était une insupportable bavarde, très jolie mais insupportable, c'est qu'elle est d'une susceptibilité à fleur de peau. Bien sûr toute personne en possession d'une telle donnée aurait évité de se montrer trop indélicat avec la jeune femme, d'autant qu'un minimum de courtoisie évité le problème sans pour autant avoir recourt à l'hypocrisie. Talia aimait quand même bien qu'on lui dise les choses en face. Malheureusement Nouchka n'était pas en possession d'une telle donnée puisque que lui et la jeune hispanique se rencontraient pour la première fois. Aussi, regardons le foncer tête baissée dans le mur pleinement inconscient de ce qui va se passer et sans aucun doute pleinement désintéressé.

    Nouchka- « Je parle quand ça en vaut la peine. »

    Talia prit la mouche immédiatement ainsi que nous l'avions prédit, se raidissant imperceptiblement contre la paroi métallique de l'ascenseur. La phrase lui fit l'effet d'un quartier de pomme avalé de travers, raide, et difficile à avaler. Ailleurs que coincée dans un ascenseur elle l'aurait très clairement envoyé chié mais là il fallait qu'elle ménage un minimum la qualité de sa prison aussi, elle résolut de ne plus dire un mot (oui elle en était capable). Le silence se fit plus pesant, et l'atmosphère assez tendue mais Talia était froissée. Bavarde certes, mais elle ne parlait pas pour ne rien dire et puisqu'il n'y avait rien à ajouter à cette pique, elle n'ajouterait rien du tout! Elle n'avait même plus envie de lui faire la conversation. Elle prit la boîte rempli de patron sur ses genoux et s'avança dans son travail jusqu'à ce que la lumière s'éteigne. Jusque là, elle ne semblait plus prêter attention à l'Auror. Etre bel homme et avoir cet air renfrogné ne suffisait pas à retenir Talia. Pourtant, c'était très rare qu'elle ignora aussi ouvertement quelqu'un, une vrai tête de cochon. Nouchka Vanna Syl aurait-il visé plus juste que les autres? Qui aurait su le dire...

    Elle ne manifesta même pas qu'elle était en train de se geler sur place, beaucoup trop fière pour ouvrir la bouche la première, elle aurait préféré mourir de froid sur place que de lui parler. Cela dit, sa posture recroquevillée ne trompa pas l'auror.

    Nouchka - « J'ai épuisé mon quota de choses flippantes. Prenez mon manteau, vous aurez moins froid. Je n'en ai pas besoin. »

    Elle le regarda s'accroupir près d'elle, une expression toujours aussi furieuse dans le regard, mais le ton de sa voix avait changé. Ca ne changerait rien à ce qu'il avait dit un peu avant mais au moins il pouvait être un minimum prévenant. Elle prit le manteau du jeune homme, il était bien chaud puisqu'il venait de l'ôter et le ceignit autour de ses épaules. Bien sûr il était tellement grand pour elle qu'il la couvrait presque entière maintenant qu'elle était recroquevillée. Son air furibond s'adoucit l'espace d'une seconde, juste le temps de dire...

    Talia- Merci.

    Rien de plus. En temps normal elle aurait dit c'est gentil ou encore et vous? mais là elle avait décidé de s'en tenir là. Elle détourna bien vite son regard de celui de Nouchka et fini par s'endormir à force de bouder, bercée par la chaleur du vêtement et par un parfum typiquement masculin mais pas trop entêtant. Elle ne se serait d'ailleurs peut-être pas endormi sans ça, simplement parce qu'elle avait toujours l'habitude de se blottir contre quelque chose pour s'endormir, elle l'avait toujours fait sans savoir d'où venait cette curieuse habitude. Dans son sommeil elle tomba tout doucement contre l'épaule de Nouchka, qui pourtant s'était assis à une distance correcte, et elle dormit très bien comme ça malgré le petit air furibond qui avait cédé la place à un air simplement tranquille. Ce fut le réveil qui ne fut particulièrement pas tranquille:

    Monsieur le Ministre de la Magie- Mais qu'est-ce que ça veut dire?!

    Elle ouvrit un oeil sur une figure outrée, à demie éblouie par la lumière du soleil qui venait de s'engouffrer par la porte ouverte de l'ascenseur. Réalisant elle sursauta, bien réveillée cette fois:

    Secrétaire personnelle- Mon dieu mais ce n'est pas la petite stagiaire du cinquième?
    Quelqu'un- Faites voir! Mais je n'vois rien!! Ah mais si c'est elle!
    Secrétaire- Haan! Monsieur Vanna Syl!
    Secrétaire 2 - Où ça?
    Monsieur le Ministre de la Magie- Mais enfin expliquez vous mademoiselle Metzcalli c'est tout à fait indigne! Et vous Vanna Syl!!!
    Talia- Ecoutez c'est beaucoup plus simple que...
    Secrétaire- Elle a couché avec lui dans l'ascenseur du Ministère! Mais siiiiii je te jure t'as qu'à venir voir!
    Secrétaire personnelle- Enfin j'vous en pries!

    Talia était passablement agacée qu'on ne la laisse pas en placer une mais en plus, qu'on se permette de la juger comme ça!

    Talia- Si vous vouliez bien la fermer vous auriez peut-être une explication!!', il y eu un grand silence, comment osait-elle? Je ne couche pas avec Monsieur Vanna Syl dans l'ascenseur, ni nulle part ailleurs, je fini juste mon travail plus tard que la plupart d'entre vous, du moins suffisament tard pour rester coincée dans l'ascenseur à la fermeture! J'estime que ça donne droit à un peu de respect, autant pour moi que pour lui, tâhcer de méditer ça! Maintenant, bonne journée!

    Et elle comptait planter tout le monde là pour reprendre le travail comme si de rien était! Toujours plus petite que tout ces messieurs malgré ses talons hauts très class mais on l'interpella une dernière fois:

    Monsieur le Ministre de la Magie- Est-ce que vous savez à qui vous parlez mademoiselle?
    Talia- Bien entendu Monsieur le Ministre, je sais à qui je m'adresse. A ce propos votre rendez vous de vendredi prochain va envoyer un hibou pour décommander, si vous déplacer la journée des orphelinats au matin cela vous fera un peu de temps supplémentaire. Et ne mettez pas la cravate jaune quand vous irez à Durmstrang cette semaine, préférez celle que vous aviez choisi vous, elle est beaucoup plus sobre.

    Elle ne s'était même pas arrêtée cinq minutes que la voilà déjà repartie. Elle avait des tonnes de choses à voir avant la pause de onze et ce n'était pas de stupides rumeurs qui allait l'arrêter.

    Monsieur le Ministre de la Magie- Elle parle toujours autant?! ', demanda-t-il à l'Auror l'air autant charmé que perplexe.












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