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 Avez vous déjà vu... une fée donner une raclée à un ivrogne?

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Anonymous

Invité
Invité

Avez vous déjà vu... une fée donner une raclée à un ivrogne? #Mar 2 Mar - 19:53


    Dans un rêve, une nuit.
    On m'offrit le suave privilège
    De reconnaître le sentier qui me conduira,
    À l'intérieur des frontières de mon royaume d'ébène.
    Des roses sanglantes me lancent le message,
    M'invectivent de fuir et de tout abandonner.
    Je me réveille, ce faux chevalier près de moi.
    Mais, je disparais dans la solennelle obscurité de la nuit.
    Des hiboux me guident, m'indiquent le chemin...
    Sentinelles de mes songes, soyez la bienvenue.
    Je vous accompagne mes alliés.
    Ne m'abandonnez pas !
    Vous fées blanches, ne divulguez pas à autrui mon secret...
    Car, je quitte enfin la ténébreuse Tour d'Ivoire !

    Tour d'Ivoire III – Maja


    Il faisait nuit noire dehors et les quelques badots qui trainaient dans les rues se pressaient dans la rue, couvrant leurs têtes avec ce qu’ils pouvaient, vestes, journaux, sacs, tout était bon pour éviter que les gouttes de pluie anglaises ne les mouilles. Et là au milieu du chemin qui longeait les commerces, à présent clos, du chemin de traverses, une silhouette fine, à peine recouverte par une longue robe blanche en soie, s’avançait d’un pas tranquille. C'était comme si le ciel avait été clair pour elle, comme si il faisait un temps à ne pas se couvrir et pourtant il pleuvait à torrent et la fine silhouette n’évitait pas les gouttes, elle était complètement trempée. Le tissu de sa précieuse robe se collant à sa peau comme pour lui en donner une deuxième. Ses longs cheveux décoiffés retombait sur son visage, lui cachant presque la vue jusqu’à ce qu’elle ne passe une main dans sa crinière pour les placer correctement et laisser champ libre à ses yeux azur.

    Freyja, elle, avait profité du sommeil profond de son géniteur pour sortir en toute discrétion de la chambre d’hôtel qu’on lui avait loué pour sa représentation londonienne. La jeune pianiste avait décidée, comme ça, qu’elle avait envie d’aller prendre l’air. Elle savait que son père n’apprécierait pas, il n’aimait jamais quand Freyja sortait, il voulait toujours l’accompagner, il avait peur… de quoi ? Seul lui le savait avec exactitude, mais en tout cas sa fille était aussi surveillée que la fille d’un homme politicien important… jours et nuits, elle n’était jamais seule, c’était contraignant et assez lassant selon Freyja, mais la suédoise ne disait rien. Elle ne disait jamais rien, elle ne le voulait pas, ne le pouvait pas… il ne valait mieux pas.

    Soudain un bruit, un homme sort d’un bâtiment, apparemment ivre, il bouscule légèrement la blonde qui manque de tomber. Il s’en va en riant, n’ayant même pas fait attention à ce qu’il venait de faire, il était trop plein d’alcool pour s’attarder sur quoi que ce soit ou qui que ce soit. Il se contenta de tituber un peu plus loin, jusqu’à ce laisser tomber contre un mur, près d’une ruelle sombre à l’aura malsaine. Freyja regarda l’homme, ne manquant pas un seul de ses gestes, il chantait, une vieille chanson irlandaise. Freyja resta à écouter l’homme sans bouger, le fixant. Il ne chantait pas bien, mais sa voix était chaude et douloureuse comme la chanson qu’il entonnait. La captivassions de la suédoise s’arrêta au moment où l’irlandais se mit à vomir tout son saoul. La demoiselle se retourna alors en soupirant. Là son regard se posa sur l’endroit d’où était sortit l’ivrogne. Il s’agissait d’un bar, tout près de l’allée des embrumes, lieu qu’elle connaissait de par son père.

    Y avait-il d’autres hommes qui chantaient à l’intérieur ? Freyja voulait aller vérifier alors elle entra tout simplement dans le bar sans trop se soucier du risque qu’elle prenait, elle, jeune demoiselle, vêtu d’une simple robe, dans un bar rempli d’hommes dont le taux d’alcoolémie était bien au de là de la norme autorisée.

    Elle poussa la porte, dans un petit grincement totalement recouvert par le vacarme ambiant et s’avança lentement à l’intérieur du bar. Son regard se posait sur chaque personne présente dans le bar, que des hommes, certains lui rendirent son regard, avec beaucoup d’insistance d’ailleurs, sans même qu’elle ne le remarque.
    Freyja avança jusqu’au bar et adressa un regard à la serveuse.

    « Puis-je avoir un verre de lait s’il vous plait…madame ? »

    L’homme assit juste à côté de la suédoise se mit à rire aux éclats.

    « Bah alors fillette ! On s’est trompé d’endroit ? C’est pas une maternelle ici ! Si tu viens ici tu dois boire de l’alcool du vrai pas des trucs de gosse ! »

    Freyja pencha la tête sur le côté. Elle n’avait jamais bu d’alcool, son père lui interdisait car il disait que cela risquait de lui nuire à elle, à son image, mais également à sa voix. Oui parce qu’elle chantait aussi… elle était connu comme pianiste, mais sur certain des morceaux qu’elle jouait elle chantait également. Néanmoins elle ne répondit rien. Elle préféra, comme très souvent, garder le silence.

    « Une bierreaubeure ce sera déjà un peu mieux fillette… alors dis moi, qu’est-ce qu’une fille aussi jolie fait dans un endroit pareil »

    Freyja regarda l’homme à ses côtés… c’était elle ou il tentait, avec la discrétion d’un troll dans une librairie, de la séduire ? Les doutes de la demoiselle s'arrêtèrent quand le vieil homme alcoolique posa son bras autour des épaules de la blonde, tentant de la faire se blottir contre lui.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Avez vous déjà vu... une fée donner une raclée à un ivrogne? #Mer 3 Mar - 1:50


    Le bar était toujours rempli d’ivrogne de tout genre. Elle servait toujours des verres pour eux sans leur dire un mot. Charly ne voulait pas les entendre. Elle en avait marre tout simplement de travailler ici, mais c’était le seul emploi qu’elle avait eu lorsqu’elle s’était sauvée de Poudlard. Bobby avait été le seul à lui donner un emploi, mais elle savait qu’il y avait quelques choses derrière tout ça, comme s’il s’attendait à avoir quelques choses au bout. Elle ne l’aimait pas et elle ne l’aimera jamais. C’était qu’un sale con, pervers et dérangé. Elle se foutait de son patron. Il n’allait jamais la toucher, sinon il allait en payer le prix. Charly restait silencieuse face à son patron étrange. Elle voulait qu’avoir de l’argent au fond, même s’il la faisait travailler plus d’heure qu’il n’avait le droit d’exiger à un ses employés. Elle ne se plaignait pas encore, elle avait besoin de cet argent qui pouvait l’aider à se sortir dans cette vie complètement pourrie qu’elle vivait. Elle n’avait rien d’autres à faire que travailler pour gagner sa vie. Elle devait avoir cet argent. Elle n’aimait pas arriver serrer. Elle n’aimait pas passer une nuit sans manger. Ça lui avait déjà arrivé à ses débuts. Elle avait senti pendant près de deux jours son ventre crié famine tandis qu’elle ne pouvait se le remplir parce qu’elle manquait atrocement d’argent. Elle n’était pas ce genre fille qui allait écarter les jambes que pour avoir de l’argent. Elle préférait crever de faim que d’avoir à faire ce genre de choses. Charly était incapable de concevoir ce genre de choses. Elle avait eu assez de merde dans sa vie, pas de besoin de prostitution pour encore une fois se retrouver dans des positions qu’elle ne voulait pas se retrouver. En plus, elle trouvait ça dégradant de faire ce genre de choses. Elle n’était pas prête à coucher avec le premier con en manque qui passait dans la rue et encore moins son patron qui semblait espéré cette chose qu’il n’allait jamais avoir. Elle allait le zigouiller bien avant.

    Charly était toujours à son comptoir à nettoyer les verres des clients partis. Elle surveillait d’un œil bien sévère l’espace occupé par ses pensionnaires ivrognes qui lui servaient de contact humain. Elle avait toujours cet œil vigilant passé cette pièce bien attentivement en nettoyant les verres et à servir des verres. Un rien pouvait faire partir les ivrognes de cette place qui était parfois plutôt agressif et violent avec les gens. Charly était ce genre de fille à passer pour une poupée extrêmement fragile, mais personne n’avait vu son corps sous ses vêtements où il y avait des nombreuses cicatrices. On ne pouvait pas connaître toute cette colère qui se cachait sous ses traits délicats et fins, on ne pouvait pas savoir qu’une immense haine se cachait là et là… on ne pouvait connaître la jeunesse de la barmaid qui servait de verres. On ne savait rien de personne au fond. Encore, moins de Charly Reese Nicholls qui ne disait pratiquement jamais un mot. Lorsqu’elle parlait, ce n’était que pour faire arrêter les bagarres ou pour cracher de son venin. Elle n’avait jamais été sympathique avec les clients. Elle était incapable de le faire. Elle n’aimait pas les pervers qui trainaient à son travail. Elle les entendait chialer ou parler de leur baise sauvage avec le gars à côté qui se demandait qui avait la plus grosse. Alors ils les sortaient sur le bord du comptoir où ils lui demandaient de juger. Charly ne regardait jamais les ignorant, mais ceux-ci la poussaient à bout et se retournait avec ce regard chargé de haine qui n’annonçait rien de bon. C’était le premier et seul avertissement avant de passer à l’acte. Quel acte ? Un acte qui allait faire serrer bien vite l’entre-jambe de ses nouveaux camarades. Elle n’avait pas peur de couper. Elle n’avait pas peur d’amputer le seul membre important pour leur vie sexuelle. Elle allait se permettre. Elle n’avait pas peur. Elle ne craignait rien d’eux. Ils étaient totalement cons et trop soul pour être capable de lui en mettre une droite sur la gueule sans tomber à plat ventre au sol.

    La barmaid vit un drôle d’oiseau entré. C’était une jeune femme. Charly fronça les sourcils. Les gens réagissaient étrangement devant la vue de cette jeune femme plutôt mignonne. Elle savait que ce n’était pas bon, tout ça. Elle devait garder un œil sur elle. Sa robe collait à elle, ainsi qu’elle était blanche. Elle avait bien peur que quelques ivrognes veuillent faire bien plus que de la zyeuter de loin. Ils allaient tenter leur chance. Charly sentait que la jeune femme était plutôt fragile. Cette dernière s’approcha du bar où elle se trouvait. Elle garda ses yeux posés sur elle. La sorcière déposa le verre qu’elle avait finit d’essuyer derrière elle à tâtons pour ne pas la perdre de vue.

    « Puis-je avoir un verre de lait s’il vous plait…madame ? »
    « Bah alors fillette ! On s’est trompé d’endroit ? C’est pas une maternelle ici ! Si tu viens ici tu dois boire de l’alcool du vrai pas des trucs de gosse ! Une bierreaubeure ce sera déjà un peu mieux fillette… alors dis moi, qu’est-ce qu’une fille aussi jolie fait dans un endroit pareil »
    Un verre de lait ? Elle n’avait pas de ça, ici, même si Charly aurait préféré servir ceci. La sorcière eut un petit sourire en coin par la requête de la jeune fille. Mais l’espèce de soulons parla avant même qu’elle n’eut le temps d’ouvrir la bouche. Charly siffla comme un serpent pour avertir l’ivrogne à côté de l’arrivante. La sorcière fronça les sourcils lorsqu’elle vit le bras de l’homme toucher la pauvre jeune femme. « Si tu veux encore revenir, tu dois la lâcher dès maintenant, parce que je te dis que ça va faire mal. » L’homme approcha dangereusement sa main d’un des seins de l’arrivante. « j’ai dit tu lâches… ! » Et ce fut de trop. Charly prit une bouteille de bière qu’elle cassa d’un seul coup sur la tête de l’homme. Le liquide s’échappa sur la tête de l’homme qui avait quelques morceaux de verre par-ci, par-là. Charly étira ses bras pour le pousser tout doucement de son siège. « Vient par là, toi… ! » dit-elle envers la jeune femme. « Je n’ai pas de lait pour toi, car je n’en sers pas. J’aimerais bien t’en servir… Je peux te faire confiance ? » Charly confiance ? Elle avait tellement l’air innocente la nouvelle…. Pourquoi pas ?









Anonymous

Invité
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Avez vous déjà vu... une fée donner une raclée à un ivrogne? #Dim 16 Mai - 15:25


    « Si tu veux encore revenir, tu dois la lâcher dès maintenant, parce que je te dis que ça va faire mal. »

    Mais l'ivrogne apparemment pas effrayé par la menace, pourtant très sérieuse, de la belle barmaid à la chevelure blonde, approcha sa main des seins de la pianiste qui elle ne semblait pas réagir. Une autre femme aurait, dans cette situation, collé une baffe au malotru qui osait tenter un geste aussi vulgaire, mais Freyja était... et bien Freyja ne s'emportait pas, elle ne s'offusquait même pas. C'était comme si cela n'arrivait pas à l'atteindre suffisamment pour que ça la fasse réagir. Mais elle n'avait pas non plus envie de se laisser tripoter par ce gros saoulard assit à côté d'elle...

    « j’ai dit tu lâches… ! »

    Heureusement pour Frey, la barmaid s'empara d'une bouteille de bière pour s'en servir comme gourdin et assener un coup violant sur le crâne du pervers qui s'en retrouva alors complètement sonné. Des morceaux de verres incrustés au sommet de son crâne dégarnis, la barmaid le poussa de son tabouret. Ce qui provoqua une réaction plus qu'inattendu, du moins quand on avait pu constater que Freyja n'était pas vraiment du genre à avoir de réaction quelles qu'elles soient... bref, la petite suédoise se mit à rire, rire aux éclats de plus! Elle applaudissait même la blonde entre deux éclats de rire.

    « Vient par là, toi… ! »

    Frey peu farouche, obéit sans réticence et alla rejoindra la belle de l'autre côté du bar. Rejoignant la demoiselle, la pianiste ne manqua pas de remarquer que tous les regards étaient braqués sur les deux jeunes femmes. Apparemment personne n'avait rien manqué du spectacle qu'elles venaient d'offrir, pourtant pas un mot. Les clients du bar avait l'habitude des bagarre, mais là ils avaient été scotché en voyant la barmaid mettre à mal l'ivrogne avec autant d'aisance alors que ce dernier devait bien faire le triple de son poids et mesurait à peine moins de deux mètres. Freyja pour sa part avait été beaucoup amusé par le geste de la demoiselle, elle lui avait fait penser à ses héroïnes qui emplissaient les romans dont elle était mordu depuis toute petite. Elle s'imaginait déjà la barmaid en tenue de guerrière, tel une valkyrie épée en main. Oui l'imagination de la blonde avait tendance à être très prospère...

    « Je n’ai pas de lait pour toi, car je n’en sers pas. J’aimerais bien t’en servir… Je peux te faire confiance ? »

    Lui faire confiance? On ne lui avait jamais demandé ce genre de chose auparavant. Etait-il raisonnable de lui faire confiance? En était-elle digne? La demoiselle plongea son regard dans celui de la barmaid pour la première fois depuis son entrée dans le bar, elle qui avait jusque là eu un regard plutôt fuyant, s’égarant dans chaque recoins du bar sans se fixer dans le regard de qui que ce soit.
    Pour toute réponse Freyja haussa des épaules d'un air de dire qu'elle ne savait pas vraiment.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
Avez vous déjà vu... une fée donner une raclée à un ivrogne? #Lun 12 Juil - 3:51


    Les ivrognes l’emmerdaient depuis toujours, il n’y avait aucun doute là-dessus. Elle les haïssait plus que tout au monde. Comment pouvait-on faire pour aimer ce genre de personne qui passait leur temps à la faire chier de toutes les manières possibles ? Elle les haïssait complètement autant qu’elle haïssait Bobby. Elle haïssait pratiquement tous les hommes de cette terre lorsqu’on la regardait. Il y avait bien sur quelques exceptions, comme son Dionysos qui la faisait survivre dans ce monde horrible où elle détestait vivre. Elle détestait cette vie. Elle aurait du naître dans une autre famille ou encore être un garçon. Elle aurait du être ce que ses frères étaient. Deux beaux bruns à l’image de leur père avec quelques traits familiers avec leur mère, mais rien de plus. Deux gryffondors ténébreux et très unis. Des gens aimés. Elle n’avait jamais été comme eux, elle ne le saura jamais. La preuve c’était qu’elle n’avait pu poursuivre ses études pour devenir une langue-de-plomb tandis qu’elle était prédisposée à faire un métier important… on avait refusé de lui payer les études supérieurs, parce qu’elle était une fille. Elle voulait être comme tout le monde. Elle voulait avoir une vraie famille sur qui s’appuyer. Elle avait toujours voulu avoir un vrai métier qui lui rapporte grâce à son intelligence et ses compétences. Bref, Charly n’avait jamais été heureux, malgré tous les endroits où elle allait. Elle essayait de vivre comme une jeune femme normale, mais elle n’arrivait jamais à rien cherchant désespéramment l’amour et le bonheur. Elle l’avait à peine trouvé qu’elle avait peur qu’il disparaisse à nouveau. Le sujet n’était pas sur Dionysos, mais bien le bar et ses congénères. Un homme, aussi ivrogne que les autres, agaçaient une jeune femme avec un drôle d’allure pour traîner ici. Charly finit par se débarrasser de cet homme qui manquait de politesse avec la nouvelle cliente. Elle finit par l’assommer avec une bouteille de bière avant de le chasser pour le faire dégager, avant d’interpeller la jeune femme pour qu’elle vienne à elle. Cette derrière était bien étrange. Elle avait trouvé le spectacle fort agréable puisqu’elle avait applaudit et ri fortement, comme si ce n’était qu’une mise en scène entre deux clowns dans un spectacle de foire sous un grand chapiteau. Pour tout dire, Charly ne comprenait pas la jeune femme dont elle ignorait le nom. Elle avait l’impression qu’elle devait la protéger, comme une grande sœur, puisqu’elle semblait si seule, elle aussi. Elle avait bien dans l’idée de lui donner du lait, mais elle devait la faire monter ou monter seule dans son appartement la laissant surveiller le bar quelques instants. « Reste ici, sagement… d’accord ? » Charly se retourna vers les ivrognes. « Et vous si j’entends que vous lui avez donné du trouble, je vous jure que vous aurez à faire à moi. » dit-elle froidement en se retournant vers la jeune femme. « Tu me diras s’il t’embête, je reviens. » elle lui fit un petit sourire en courant déjà vers l’arrière de la boutique pour sortir par une petite porte menant près des escaliers de service qu’elle dévala rapidement pour ouvrir la porte de son appartement en la claquant passant tout près de Dionysos en lui disant qu’elle revenait, c’était une urgence capitale, bref… elle ne s’arrêtait pas pour un sous. Elle retourna dans le bord avec un petit sachet lait qu’elle mit au réfrigérateur après lui avoir servi un verre. « Dis-moi, c’est quoi ton nom pour que je puisse t’appeler par un nom sans t’appeler la fille-qui-boit-du-lait ? » Elle vint s’asseoir sur un banc tout près du bar ainsi que de la jeune femme. « Moi, je m’appelle Charly Reese Nicholls, je ne t’ai jamais vu ici. T’es une nouvelle ? En fait, je ne vois pratiquement pas de femme traînée dans ce bar peu recommandé. En fait, je n’ai jamais eu d’amis… » dit-elle en regardant le plafond, comme si elle pensait.










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