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| Don't wanna be a player no more. | |
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Lun 5 Sep - 15:20 |
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| Si la cohabitation avec Robyn Kinsburry, future Robyn Blake, s'était montrée ardue aux premiers abords, ils avaient finalement décidé d'arrêter de s’entre-déchirer en une guerre futile et inutile et avaient passé les mois suivants à s'ignorer royalement. Et puis, les choses avaient plus ou moins changées lorsque lors d'un repas au manoir des Blake, Sean, son cousin, avait lâché qu'il avait couché avec la jeune femme. Forcément, au début, le plus jeune des Blake s'en était montré outré, trahi et fou de colère et il en avait voulu autant à l'une qu'à l'autre. Et puis c'était une autre vérité qui avait éclaté par la suite ; celle que s'ils avaient effectivement eu une relation, elle avait été loin d'être consentante, et, le côté brave garçon de Thomas avait repris le dessus comme il s'en était alors voulu d'avoir accusé et d'avoir hurlé sur la jeune fille alors qu'elle n'y était pour rien. De dépit, il l'avait évitée durant toute la semaine, plutôt que d'aller s'excuser. Et finalement, il fallait bien le reconnaître, c'était lui qui s'était conduit comme un imbécile dans l'affaire alors il était grand temps d'assumer ses actes et de se faire pardonner, d'autant plus que Robyn lui était depuis lors apparue dans une fragilité toute nouvelle qui lui plaisait bien plus que les airs de femme fatale qu'elle se donnait. Il voulait creuser cette voie, voir si tout cela n'était qu'un fruit de son imagination ou s'il y avait bien une jeune fille digne d'être connue et d'être aimée derrière cette apparente vulgarité.
Profitant donc de ce que la jeune femme était en cours, il avait prévu un dîner aux chandelles dans leur appartement universitaire. Dans chaque recoin de l'appartement des bougies en lévitation éclairer la pièce procurant une semi-clarté apaisante et propice à la réconciliation. Sur la table ronde, une nappe rouge et or faisait ressortir la vaisselle noire brillant. A la place de Robyn, une rose rouge sang. Dans la cuisine, une boite rectangulaire attend qui vient juste d'être livrée par le traiteur gastronomique auprès duquel il a passé commande le matin même. Dans la salle de bains, un bain aux bulles multicolores attend la jeune fille pour la délasser de sa journée de cours. Il n'a pas fait les choses à moitié. Tout ce qu'il a désormais à espérer c'est de ne pas s'être donné autant de mal pour rien, de prier pour qu'elle ne refuse pas sa tentative de paix. Il entend les clefs tourner dans la serrure et il se redresse, ses yeux verts soudainement fixés sur la porte d'entrée. | |
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Robyn E. KinsburryETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Mar 6 Sep - 1:28 |
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| Robyn passait ses journées sans parler à Thomas. Elle n’avait rien à lui dire. Elle évitait de lui parler. Mal à l’aise quand il avait découvert qu’elle n’avait pas couché avec Sean, comme il le pensait. Elle avait été violée et accusée de choses qu’elle n’avait pas faite. L’ex-Serpentard était blessée, mais évitait tout contact avec celui qui la rendait à moitié cinglé sans qu’elle ne le veuille. Il était là à se balader. Elle était là à le regarder avec ce visage trop naïf. Il se retournait. Elle dirigeait son regard ailleurs. Robyn semblait être un légume face à Thomas, son fiancé. Elle faisait toujours genre de ne pas l’aimer. Pourquoi annoncer à celui qui l’avait franchement engueulé qu’elle avait de fort sentiment pour sa petite personne ? Non merci. Elle avait besoin de tranquillité. Elle l’évitait au maximum. Elle entrait dans la résidence le plus tard possible pour ne jamais le croiser trop longtemps. Le mal à l’aise était si difficile à vivre qu’elle préférait se tenir loin. Lorsqu’elle savait pertinemment qu’elle passerait la soirée en sa compagnie. Elle s’éclipsait dans la chambre à coucher en feintant qu’elle était fatiguée. Extrêmement fatiguée. Ce n’était que des mensonges. Elle voulait passer le moins de temps possible en sa compagnie. Robyn connaissait par cœur l’horaire d’université de Thomas. Elle habitait tout de même avec lui. Pour l’éviter au maximum, elle devait connaître son horaire sur le bout des doigts.
Robyn avait passé la journée à l’université pour ne pas le croiser. Cette situation l’aidait à se présenter à tous les cours qu’elle avait. Elle n’était pas une jeune femme qui avait le style de se présenter à tous ses cours justement. Maintenant, elle était loin d’avoir le choix pour raison personnelle qui était loin d’être en lien à ses résultats scolaires. Elle avait passé son plus clair de la journée à être dans la bibliothèque révisant et faisant ses devoirs avant d’arriver à la résidence. L’ancienne Serpentard perdait un temps fou pour ne jamais se présenter avant l’heure du souper, même si elle avait des heures d’attente entre ses cours. Elle préférait grandement ne pas être au même endroit que Thomas. Elle était une femme qui semblait se cacher d’une chose inconnue que personnes réalisaient. Les gens ne savaient pas à quel point la jeune femme restait bien loin de son fiancé. Ils devaient se marier et elle restait à des milliers de mètre de lui pour sa survie. Que ferait-elle lorsqu’ils seront mariés et devront passer à l’étape d’avoir des enfants ? Elle ne devait pas y penser. Elle était stressée à savoir ce que la vie lui réservait, car elle ne croyait en aucune réconciliation possible. De toute manière, ils n’avaient jamais eu une bonne relation. Cela ne changerait en rien à la relation de base. Robyn méditait à ce sujet en se dirigeant vers les résidences nobles pour les gens de sa classe sociale. Il n’y avait pratiquement aucune famille seulement aisée qui y vivait. Tous des sangs-purs qui leur famille avait eu du succès dans le passé. L’ex-serpentard s’arrêta devant la morte où elle laissa échapper un long soupire d’ennuie. Elle allait surement passer une soirée au lit pour ne pas le croiser s’endormant avant qu’ils ne se tapent dessus. Elle sortit son petit trousseau de clé contenant que cinq clés. Elle mit la clé dans la serrure et déverrouilla la porte qu’elle poussa. Elle entra en déposant son lourd sac aux côtés de la porte se préparant à se diriger droit vers la chambre de bain pour mettre son super pyjama à patte. Pourtant, les lumières étaient tamisés. C’était une ambiance romantique qui lui faisait face avec un Thomas qui attendait quelques choses droits comme un piquet. « Je crois que je vais revenir. Tu attends surement quelqu’un d’autre . » Dit-elle ultra mal à l’aise. « Je peux rester dans la chambre. Je serai sage. Je ne dirai rien. Je ne dérangerai pas. De toute façon, je prévoyais dormir. » son regard dévia ailleurs pour ne pas le regarder. Elle avait baissé la tête en guise de soumission, comme si elle cachait quelques choses dont elle ne voulait absolument pas partager. C’était ses sentiments. Elle était certaine que ce n’était pas pour elle. On voyait la tristesse dans sa position. C’était lisible. C’était évident. Robyn montrait l’évidence même de ses sentiments. Un moment de faiblesse. Elle constatait qu’il avait réellement aucune, aucune chance qu’il puisse l’aimer. Elle avait mal. « Pitié, je ne vous dérangerai pas, mais laisses-moi la chance de me tenir au chaud au lit. De manger à la maison. Je n’ai pas l’intention… de… » elle laissa faire pour le restant de sa phrase. Elle semblait si minable. Elle était descendue bien bas. Elle était très mal à l’aise et très triste.
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Mer 7 Sep - 14:49 |
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| En voyant la porte s'ouvrir sur Robyn, il lui dédia un léger sourire, un peu timide presque, mais il ne voulait pas encore se montrer trop sûr de sa victoire. Elle pouvait bien encore refuser de dîner avec lui. Après tout, il l'aurait sans doute mérité mais il était toutefois suffisamment rare qu'il fasse de tels efforts pour que cela mérite quand même un minimum de considération de la part de la jeune femme. « Je crois que je vais revenir. Tu attends sûrement quelqu’un d’autre. Je peux rester dans la chambre. Je serai sage. Je ne dirai rien. Je ne dérangerai pas. De toute façon, je prévoyais de dormir. » Il entrouvre les lèvres pour parler mais il ne sait pas franchement quoi dire devant son air triste et abattu. Qu'il attende quelqu'un d'autre ? Si elle croit vraiment une chose pareille c'est qu'il s'est réellement mal comporté et qu'elle a une bien piètre opinion de lui. Ses prunelles vertes s'attardent sur elle, sur son allure et ses yeux au bord des larmes ; il n'aurait jamais pensé que l'idée qu'il ait une relation "extra-conjugale" la mette dans cet état-là, elle qui s'évertuait à répéter qu'elle ne l'aimait pas. « Pitié, je ne vous dérangerai pas, mais laisse-moi la chance de me tenir au chaud au lit. De manger à la maison. Je n’ai pas l’intention… de… » Il passe une main nerveuse dans ses cheveux, peut-être que toute cette mise en scène n'était pas une bonne idée après tout. Lui qui s'était imaginé lui faire plaisir il ne semblait que la rendre plus désespérée encore. « Robyn, eh... Calme-toi. Je n'attendais personne. » Il marque une courte pause avant de se rendre compte de l'absurdité de sa phrase. « Enfin si, je t'attendais toi mais... » Un petit rire embarrassé. « Bref, tu m'as compris, non ? »
Avec un sourire, il avance vers elle et retire doucement le manteau de ses épaules, en vrai gentleman, pour l'accrocher à la patère, puis, se plaçant derrière la jeune fille et la prenant par les épaules, il la dirige vers la table et la fait asseoir sur une chaise. « Reste-là. » Il lui sourit à nouveau. Elle a l'air soudainement si douce et si fragile que ces fiançailles arrangées ne lui sont plus un poids. Du moins pour l'instant. Qui sait quand le caractère volcanique de la jeune Kinsburry reprendra le dessus ? Il va jusqu'à la cuisine, en sort les assiettes déjà toutes prêtes puis attrape la bouteille de vin blanc dans le frigo et revient finalement dans le salon. Sans mot dire, il dépose le plat devant la jeune fille puis devant sa propre chaise vide et lui sert un verre de vin, avant de s'asseoir. Dans l'assiette, un filet de saumon grillé aux noisettes et au vinaigre balsamique, un écrasé de pommes de terre et dans une petite verrine, un gaspacho de poivrons. Thomas pourrait décrire en long et en large le menu tant il garde les yeux fixés sur son assiette, sans savoir par où commencer. « En fait, je voulais m'excuser... pour... » Il s'interrompt, n'ayant pas le cœur à le redire ou à raviver ce souvenir-là. | |
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Robyn E. KinsburryETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Sam 10 Sep - 13:23 |
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| Robyn se trahissait dans les moindres gestes qu’elle faisait face à son fiancé. Elle était supposée la haïr. Elle disait qu’elle le vomissait comme tous les Blake. C’était complètement faux au fond, mais elle avait toujours joué la carte de l’indifférence à son égard, même si Rosemary faisait tout pour la mettre hors d’elle en posant ses sales pattes sur son fiancé qu’elle détestait entre guillemet. Elle ne le détestait pas tant que cela, elle l’aimait à la folie en fait. Elle l’aimait trop, mais elle se comportait comme une pétasse. Elle pensait que sa façon d’agir était justifiable puisqu’elle ne voulait pas subir tout le mal qu’une peine de cœur procurait. Elle était folle de lui sans vouloir l’avouer à tous. Elle faisait comme si ce n’était pas le cas. Elle ne voulait pas que Thomas le sache. Elle était loin d’être une lumière, mais elle voyait qu’il n’avait rien pour elle. Il était plutôt dégouté à l’idée d’être proche d’elle lorsqu’elle le voyait au manoir Blake. Robyn voyait bien qu’il y avait quelqu’un d’autre. Elle n’était pas sotte pour croire que le plus gentil des Blake avaient aucun intérêt pour quiconque. Il était tout simplement plus différent… il avait aussi plus de classe que Sean. Pourtant, il avait manqué de cette soi-disant classe quand il avait sorti de ses gonds à la table croyant qu’elle avait écarté les jambes avec envie. Elle n’avait jamais eu envie de Sean. Il était beau, mais elle était plutôt sage depuis le premier jour où elle fut fiancée à Thomas. Le beau Thomas. Aaaah Thomas, celui qui faisait fuir Robyn en ces durs temps. L’ex-serpentard était entrée à la maison sachant très bien qu’elle croiserait Thomas. Elle avait fait des pieds et des mains pour éviter Thomas au maximum. Elle avait mis les pieds à l’intérieur de l’appartement qu’elle tomba nez à nez avec une atmosphère romantique qu’elle n’aura jamais la chance de connaître de son avis. Elle avait un avis plutôt négatif, mais il fallait bien comprendre qu’entre les deux étaient loin d’être positif. Une relation qui n’aboutissait décidément à rien, sauf des engueulades. Malheureusement, elle était triste de voir qu’il avait surement une relation avec une autre femme. Elle réalisait de plus en plus. C’était un homme au fond.
Elle disait des choses sans queue ni tête. Elle n’exprimait que la tristesse. Elle faisait presque pitié devant lui. « Robyn, eh... Calme-toi. Je n'attendais personne. » Elle tourna la tête en direction de Thomas. Elle était plutôt surprise. Elle le dévisagea un instant. « Enfin si, je t'attendais toi mais... Bref, tu m'as compris, non ? » Robyn ne savait pas quoi dire. Elle hocha tout simplement la tête incrédule. Qu’est-ce qui se passait ? Il avait lu son journal intime ou quoi ? Elle ne pouvait faire autrement que de douter de lui. Il était un Blake qui n’avait jamais voulu de son bien. Elle était haït par les Blake. Elle était la femme la plus répugnante sur cette terre à leurs yeux. Pourquoi Thomas lui avait préparé un si grand évènement pour elle ? Il s’était avancé vers elle. Elle le regardait pas certaine du tout de ce qui allait suivre. Elle avait peur de se faire jouer. Elle avait aussi peur de craquer et de finir avec un cœur brisé. La honte aussi pourrait entrer en ligne de compte. Avouée un amour et finalement, rien. Il lui enleva son manteau qu’il mit sur la patère. Il la prit par les épaules la poussant délicatement vers la table. Il la força à s’asseoir, mais elle restait tout de même docile. Elle était pratiquement sous le choc ! « Reste-là. » elle n’avait pas l’intention de bouger. Pourtant, elle gardait une oreille attentive à ce qui se passait à la cuisine. Il s’activait sur quelques choses avant de revenir avec deux assiettes et surtout une bouteille de vin. Elle ne disait rien. Elle le fixait tout simplement. Il s’assit face à elle, mais il ne bougeait pas. Il fixait son assiette. « En fait, je voulais m'excuser... pour... » Elle fit un sourire en coin plutôt gênée. Elle avait compris, mais elle voulait l’entendre dire . C’était peut-être idiot, mais il devait dire les vraies choses pour qu’il puisse passer sur cette histoire horrible. « Dis-le. » dit-elle tout simplement. Elle baissa les yeux sur le repas qu’elle n’avait pas touché. « Pourquoi tu as préparé tout ça ? Je n’aurais jamais cru que tu aurais voulu t’excuser ou qu’on fasse la paix de cette manière. Je pensais que tu me haïssais… Je pensais aussi que tu voyais d’autres femmes. » Elle prit sa fourchette pour jouer timidement dans son assiette. « Il faut briser la glace, non ? Il faut remettre les compteurs à zéro pour ne pas que l’atmosphère soit lourde, non ? »
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Mar 20 Sep - 14:43 |
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| « En fait, je voulais m'excuser... pour... » « Dis-le. » Il eut une grimace en coin. Après tout, c'était de bonne guerre qu'elle veuille entendre des excuses complètes et, depuis le temps, il connaissait suffisamment bien Robyn pour se douter qu'elle n'allait pas le laisser s'en tirer aussi facilement, avec un simple balbutiement pour demander pardon. « J'ai agi comme un idiot par rapport à toi et... Sean. Pardon. » « Pourquoi tu as préparé tout ça ? Je n’aurais jamais cru que tu aurais voulu t’excuser ou qu’on fasse la paix de cette manière. Je pensais que tu me haïssais… Je pensais aussi que tu voyais d’autres femmes. » Il détourna le regard, quelques secondes. Oui, bien sûr il l'avait haï pendant longtemps au début. Parce qu'elle représentait à ses yeux cette fiancée qu'on lui imposait et dont il ne voulait pas. Dans cette optique, la jeune Kinsburry n'était qu'une chaîne liée à sa patte et il ne l'avait jamais regardée différemment. Jaloux de l'apparent bonheur de Sylar et de Temperance, nourri par le venin de Sean, le plus jeune des Blake ne s'était pas forgée sa propre opinion. La preuve en était qu'il avait tout de suite accusée Robyn sans chercher à comprendre, lorsque Sean avait fait allusion à leur "relation". « Je ne mentirais pas en disant que je ne t'ai jamais haïe. » Elle l'avait mérité aussi, avec tous les mauvais coups qu'elle lui avait fait, ça, elle ne pouvait pas décemment le nier. « Mais je n'ai jamais vu d'autres femmes. Premièrement, parce que ça ne m'a jamais vraiment intéressé et, même si ça n'avait pas été le cas, j'ai été trop bien éduqué pour penser à désobéir à mon père lorsqu'il m'ordonne quelque chose. » Il eut un sourire un peu pâle, partagé entre sa fierté d'être si fidèle aux siens et cette façon un peu simpliste qu'il avait de toujours se plier à la volonté de ses aînés.
Ses prunelles vertes suivent les mouvements de la jeune femme jouant avec sa fourchette dans son assiette et il se mordille légèrement les lèvres, inquiet qu'elle ne veuille pas de sa tentative de réconciliation. « Il faut briser la glace, non ? Il faut remettre les compteurs à zéro pour ne pas que l’atmosphère soit lourde, non ? » Il lève les yeux et a un petit rire cristallin, content qu'elle ne l'envoie pas sur les roses tout de suite. « Repartir sur de bonnes bases ? Ça me semble raisonnable. » Il se penche par dessus la table, attrape la main de la jeune femme entre ses doigts et la porte à ses lèvres pour lui faire un baisemain, ses lèvres n'effleurant toutefois pas la peau de la jeune femme, car c'est ainsi que font les vrais gentlemen. « Je suis Thomas Blake, enchanté de faire vraiment la connaissance de ma fiancée. » Avec un air mutin, il attrape son verre de vin du bout des doigts et le lève devant ses yeux, incitant du regard la jeune femme à faire de même. « A quoi buvons-nous ? Il faut trouver quelque chose à fêter. A la réconciliation ? » | |
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Robyn E. KinsburryETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Sam 24 Sep - 3:51 |
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| Il n’était pas intéressé par les filles ou les relations. Elle le regardait ne sachant pas vraiment quoi dire. Elle se demandait vraiment s’il était aux femmes ou aux hommes. C’était un Blake, elle en déduisit qu’il devait être aux femmes sans toutefois s’intéresser à cela, comme s’il n’avait pas vécu ses premiers amours, son premier baiser et tout ce qui allait avec une relation complète. Peut-être que Robyn avait trop expérimenté ? Peut-être qu’elle n’était pas une bonne fille pour lui ? Pourquoi devait-elle toujours penser négativement quand il était sujet de Thomas ? Rien ne disait qu’il ne sera pas à elle pour de vrai un jour. Peut-être qu’il ne serait pas donné tout ce mal pour la poignarder hypocritement dans son dos. Elle devait croire en lui, car il faisait tant d’effort pour que quelques choses se passent entre eux. Un lien d’amitié ou une relation plus que ce qu’ils avaient présentement. Elle ne savait pas. Elle ne savait jamais rien. Elle ne se comprenait plus tout comme elle ne comprenait pas Thomas. Il était différent des autres Blake. Il avait l’air blasé de tout ce qui lui arrivait. Il avait l’air déçu par ce qu’on lui imposait : sa compagnie. Elle avait la déception et la honte à travers son regard ou un semblant de honte puisqu’il n’exprimait pratiquement rien. La vie ne lui avait pas donné cette capacité à laisser passer les messages comme elle le faisait avec ses différentes humeurs ou encore avec ses mimiques que l’on reconnaitrait parmi tant d’autres. Elle montrait son incapacité à cacher ce qu’elle ressentait vis-à-vis Thomas, même si cela crevait les yeux. Il semblait oublier l’évidence se concentrant plutôt sur sa gêne. Elle voyait bien que Thomas n’était pas à l’aise. C’était à son tour de prendre la parole pour briser ce silence insoutenable qui s’était installé entre eux. Elle lui parlait de briser la glace pour avoir une meilleure qualité de relation entre eux. C’était le but premier de ce qu’il voulait par rapport à ce souper presque romantique. Elle jeta un regard à la pièce et confirma que c’était bel et bien romantique. « Repartir sur de bonnes bases ? Ça me semble raisonnable. » Elle sourit légèrement ne s’attendant certainement pas à le voir se pencher au-dessus de la table. Elle figea sur place lorsqu’il lui fit un baisemain. Robyn rougit. C’était l’une des premières qu’elle rougissait devant Thomas. Elle était comme toute femme, elle aimait le romantisme même si elle gardait cette information plus que secrète. Elle se disait une vraie salope, mais depuis le viol, elle se remettait en question. Elle se penchait sur ce qu’elle était. Sean était le premier qui l’avait violé, mais… serait-ce le dernier si elle ne changeait pas ses habitudes de vie ? Serait-ce la faute de ses vêtements et son attitude provocatrice qui l’attirait vers le gouffre ? Hélas, oui. Thomas n’avait pas tort quand il jugeait ses vêtements. Elle comprenait enfin pourquoi. Elle comprenait où ce qu’il venait en venir même s’il ne l’énonçait pas nécessairement clairement au gout de Robyn « Je suis Thomas Blake, enchanté de faire vraiment la connaissance de ma fiancée. » Il reprit sa place pour lever son verre pour porter un « toast ». Elle fit de même. Crispée, elle leva son verre ayant les joues teintées d’un rouge à en faire rire n’importe qui et le premier d’entre tous… Sean. « A quoi buvons-nous ? Il faut trouver quelque chose à fêter. A la réconciliation ? » Elle fit un sourire en coin. « Il y a ça, mais aussi à la fin de la guéguerre, du silence à la suite de l’évènement, de notre vraie rencontre sur un terrain neutre. On peut boire pour pleins de sujet qui touche tout de même une partie de la réconciliation… » dit-elle en abaissant son bras. Elle souriait légèrement toujours aussi stressée et gênée. Elle ne savait pas quoi faire et encore moins quoi dire. « Je suis désolée pour toutes les saloperies que j’ai pu te faire. À te rendre fou en accrochant mes sous-vêtements partout dans la chambre de bain. À faire des trous dans tes vêtements. À te faire manger que des légumes… à chercher les embrouilles… à te faire honte dans mes vêtements qui attirent les hommes mal intentionnés… à te faire sortir de tes gonds. À te faire croire que je me tape tout le monde… J’étais peut-être une mauvaise fille avant d’être ta fiancée, mais je n’ai rien fait depuis. Je n’ai pas eu de relation avec d’autres… c’est la vérité. À quoi ça sert de passer pour une salope ? » elle prit une pause. Elle se leva de sa chaise pour venir serrer Thomas dans ses bras. C’était sa façon à elle de vraiment lui faire comprendre qu’il était bien pour elle. Qu’il était loin d’être un ennemi et qu’elle le pardonnait pour ce qu’il avait fait. Elle avait rangé sa hache de guerre pour l’accueillir à bras ouvert dans sa nouvelle vie où il y avait une Robyn qui tentait de se racheter. « Je ne veux plus te faire honte. Je ne veux plus me battre pour… pour rien au fond. C’était stupide. Puis, je n’avais pas à rire de toi parce que t’es puceau… c’est tes oignons au fond… puis qu’est-ce qui est préférable… une personne qui goute à tout ou une personne qui attend la bonne ? Même si je ne crois pas que tu auras l’occasion de te préserver pour cette bonne personne… » dit-elle reprenant sa place initiale et baissant la tête. Elle était à nouveau triste. Il ne comprenait certainement pas. Il ne comprendrait pas, elle ne voulait pas parler de ses sentiments. Elle ne voyait pas l’intérêt de se faire briser le cœur. Les illusions étaient meilleures que la blessure et le coup que cela donnerait à son immense orgueil. | |
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Thomas U. BlakeMAGISTER. ► ès SACM Dresseur de dragons
► MESSAGES : 46 Lun 20 Fév - 18:29 |
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| « A quoi buvons-nous ? Il faut trouver quelque chose à fêter. A la réconciliation ? » Après tout, se fiant aux apparences, aux dires de Sean et aveuglé par l'affection vaine qu'il portait à Tempérance, il ne lui avait pas vraiment laissé sa chance. Non pas qu'il s'en voulait, car il ne regrettait jamais les choses qu'il faisait, par principe, mais il ne s'était jamais montré injuste, en tous cas le pensait-il, aussi s'était-il décidé à faire des efforts. Il n'y avait aucune chance que leurs fiançailles soient rompues et il allait sans doute devoir vivre avec cette femme pour le restant de ses jours ou presque, alors autant repartir sur de bonnes bases ou se suicider tout de suite. « Il y a ça, mais aussi à la fin de la guéguerre, du silence à la suite de l’évènement, de notre vraie rencontre sur un terrain neutre. On peut boire pour pleins de sujet qui touche tout de même une partie de la réconciliation… » Il trempe ses lèvres dans sa coupe de champagne, réprimant un sourire gêné. Il ne voulait plus parler de Sean, principalement parce que le conflit d'intérêts était évident ; il l'appréciait plus que de raisons, un peu comme un frère qu'il n'avait pas et, étrangement, il l'avait toujours admiré, alors entendre Robyn dire du mal de lui était toujours quelque chose qu'il avait du mal à accepter, quand bien même l'aîné des Blake avait plus que sa part de tort dans l'histoire. Elle ne boit pas, il le note dans un coin de son esprit, se demandant s'il doit s'en montrer vexé. « Je suis désolée pour toutes les saloperies que j’ai pu te faire. À te rendre fou en accrochant mes sous-vêtements partout dans la chambre de bain. À faire des trous dans tes vêtements. À te faire manger que des légumes… à chercher les embrouilles… à te faire honte dans mes vêtements qui attirent les hommes mal intentionnés… à te faire sortir de tes gonds. À te faire croire que je me tape tout le monde… J’étais peut-être une mauvaise fille avant d’être ta fiancée, mais je n’ai rien fait depuis. Je n’ai pas eu de relation avec d’autres… c’est la vérité. À quoi ça sert de passer pour une salope ? » Il détourne le regard quelques secondes, ne sachant pas vraiment quoi lui répondre ; oui, elle lui avait mené la vie dure et il n'avait pas vraiment répliqué car il était d'une nature calme et tranquille mais il en avait souffert en silence, appréhendant presque les moments où il devait rentrer, se demandant craintivement ce qu'elle avait bien pu encore trouver pour lui rendre la vie impossible. Quant à ses relations avec les autres, il le savait, il s'en était assuré par des moyens qui lui était propre mais qu'il tairait pour ne pas relancer un énième débat ; il n'aurait pas été dit que Thomas Blake était cocu jusqu'à la moelle. Elle se lève, l'enlaçant, et lui, surpris et un peu gêné par cette démonstration d'affection inhabituelle, il reste immobile, les doigts serrés sur son verre. « Je ne veux plus te faire honte. Je ne veux plus me battre pour… pour rien au fond. C’était stupide. Puis, je n’avais pas à rire de toi parce que t’es puceau… c’est tes oignons au fond… puis qu’est-ce qui est préférable… une personne qui goûte à tout ou une personne qui attend la bonne ? Même si je ne crois pas que tu auras l’occasion de te préserver pour cette bonne personne… » Il replonge ses lèvres dans son verre, embarrassé par sa franchise si déconcertante quand chez les Blake on avait appris les beaux mots pour emballer les paroles, pour dire les choses sans avoir l'air de les dire ou sans les dire vraiment, à grands renforts de figures de styles qui sous-entendaient plus qu'elles ne les disaient. Comme souvent, le sujet revenait sur la question de sa supposée virginité et, si Thomas n'avait jamais vraiment confirmé quoique ce soit, sa résistance face aux tentatives de la jeune Kinsburry avait fini par la convaincre de sa raison. Malgré tout, le sujet restait épineux. « Ça n'a rien à voir avec attendre une quelconque bonne personne. Je n'ai pas été élevé dans cette idée romantique et désuète, on m'a juste dit d'attendre la personne qu'on me désignerait et, comme tu l'as bien compris, j'ai toujours été un garçon très obéissant. » Une pause, comme il repose sur la table son verre vide, le remplissant à nouveau, avec un soupir, suivi d'un sourire voilé. « D'un côté, mieux valait sans doute que je n'ai pas eu à choisir par moi-même, j'aurais bien fini par ne jamais me décider. » Il vide sa coupe d'un trait, preuve évidente que le sujet le rend nerveux et qu'il préfèrerait l'éviter, mais soit, s'il faut en parler pour ne plus jamais avoir à l'évoquer par la suite... « J'ai entendu dire au manoir que notre mariage était prévu pour les prochaines vacances. » Cela leur laissait deux mois, trois tout au plus pour s'y habituer. | |
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Robyn E. KinsburryETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Mar 21 Fév - 2:35 |
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| Robyn fixait son fiancé qui ne l’aimait pas nécessairement autant qu’elle pouvait l’aimer. Elle avait bien cherché tout de même. La jeune femme avait trouvé les embrouilles avec Thomas. Il était si calme, mais elle avait réussi comme une professionnelle à lui faire la vie dure. Comment pouvait-elle s’être rendue à ce point ? Elle l’avait aimé dès le premier… pourquoi avait-elle pris cette option au lieu de tenter d’être toujours plus près de lui ? Ce n’était pas la femme la plus brillante lorsqu’on regardait le portrait de la jeune femme. Elle faisait rarement ce qu’on lui demandait vraiment d’être. Pourtant, elle n’écoutait même pas son propre cœur qui hurlait de se rapprocher de ce dernier. Elle était vraiment une pure idiote. Elle ne pouvait nier plus longtemps les sentiments qu’elle ressentait pour lui. Il ne fallait pas croire qu’elle l’ignorait, mais elle tentait de les camoufler en se disant en vain que Thomas méritait toujours mieux qu’elle. Une si faible estime de soi ! Elle était assise à cette table avec ce petit regard triste, amoureux et heureux. Elle changeait si rapidement de sentiment. Elle ne savait pas comment se poser. Devait-elle dire ce qu’elle ressentait ? Non. Pas maintenant. Il rirait bien longtemps d’elle. Elle avait peu confiance en quiconque. Va savoir pourquoi ! Elle n’avait pas bu à la santé de la réconciliation. Elle s’était tout simplement levée. Elle s’approchait tout doucement de lui pour venir le serrer fort contre elle. Elle était sérieuse. On ne déconnait surtout pas avec les réconciliations. Ils faisaient la paix. Peut-être serait-elle plus épanouie ? Elle avait par contre cette idée de le laisser partir pour que lui s’épanouisse. Elle l’aimait c’était indéniable et plus que secret. Elle n’avait personne à qui en parler. Elle gardait tout pour elle, depuis qu’elle était chez les Blake. Ses journées étaient toujours aussi mornes, car elle avait si souvent fait du mal à celui que son cœur disait aimer. Il finit son premier verre. Elle le vit l’emplir à nouveau. Elle le regarda en faisant un petit sourire en coin. Il était nerveux. À force de le côtoyer, elle pouvait bien le voir. « Ça n'a rien à voir avec attendre une quelconque bonne personne. Je n'ai pas été élevé dans cette idée romantique et désuète, on m'a juste dit d'attendre la personne qu'on me désignerait et, comme tu l'as bien compris, j'ai toujours été un garçon très obéissant. » Robyn écoutait avec attention Thomas. Elle était maintenant à genoux à le regarder. Elle était plus petite que lui en grandeur. Elle semblait une femme soumise à un homme. Elle l’était sans que personne ne le sache vraiment. « D'un côté, mieux valait sans doute que je n'ai pas eu à choisir par moi-même, j'aurais bien fini par ne jamais me décider. J'ai entendu dire au manoir que notre mariage était prévu pour les prochaines vacances » Elle le regarda. « … moi je peux désobéir… je peux te donner la liberté, Thomas ? Si tu tiens à rester avec moi, j’ai ma petite idée pour qu’on se découvre. Je ne parle rien de sexuel. Je suis réellement sérieuse…» elle prit une grande respiration. Elle devait se lancer. « Je sais que tu aimes la Nouvelle-Zélande, j’ai bien vu les bouquins qui trainaient. On en apprend beaucoup sur une personne ! Tu voudrais venir avec moi là-bas ? Un voyage de réconciliation… un voyage pour… voir si la vie ensemble sera possible. Je sais bien que tu es obéissant, mais serais-tu capable de vivre des années avec une femme que tu n’aimes pas ? Si je ne suis pas une amie dans le pire des cas, je ne crois pas qu’il faudra rester ensemble... il nous reste peu de temps avant de le savoir... » elle regarda ailleurs, car dire ceci… c’était abandonner l’homme qu’elle aimait secrètement. Elle était toujours à genou, mais il ne pouvait pas voir son visage. Elle était faible. Trop faible ! Maudit Sean, il l’avait rendu aussi faible que Candice Johnson. Elle essayait de ravaler les quelques larmes qui s’était mise à couler sur ses joues. Elle devait les sécher avant qu’il le voit. | |
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