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 Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly

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PROFIL & INFORMATIONS









Rossana E. C. Gianelli

Rossana E. C. Gianelli
AGENT DU MINISTERE. ► oubliator.

► MESSAGES : 53
Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly #Lun 25 Juil - 18:36




Un retour de mission, quoi de plus banal en somme ? Quelques moldus dont il avait fallu effacer la mémoire suite à l’intervention un peu trop zélée de quelques sorciers désireux d’effacer les bourdes d’une jeunesse en mal de sensations fortes. Quoi de plus normal, en somme ? Telle était ma tâche de tous les jours, à moi, Rossana, jeune mère célibataire. Célibataire par choix, car j’avais divorcé de mon époux quelques mois seulement après la naissance de mon fils. Une grossesse surprise pour la jeune étudiante que j’étais alors. Sans cette grossesse, j’aurais, sans doute, poussé plus avant mes études pour être non pas oubliator, mais plutôt auror. Un léger soupir m’échappa tandis que je remontais, avec mon collègue jusqu’à l’étage du département des accidents magiques. Nous allions devoir faire un rapport, et une beuglante du ministère allait, par la suite, partir pour Poudlard afin d’aviser de jeunes nés moldus qu’ils risquaient d’avoir de gros problèmes et d’être renvoyés de Poudlard.

Non pas que cela me fâche en soi. Non pas que cela change quelque chose pour eux, de toute façon. Ils sont déjà considérés comme des moins que rien à la base, depuis qu’Aidev Blake a pris le pouvoir, et les Mangemorts avec lui. Moi, donc, entre autres. Car je fais partie de ce camp victorieux, même si rien chez moi ne le montre, et pour cause. J’ai infiltré, avec l’aide d’une autre Mangemort, l’ordre du phoenix Contrairement à elle, je ne me cache pas derrière les apparences. Je ne suis pas métamorphe, simplement occlumense et legilimense. Pourquoi occlumense d’abord ? Parce qu’étonnamment, c’est le don apparu le premier, chez moi quand j’étais enfant, là où, bien souvent, c’est la légilimencie qui fait son apparition en premier. A croire que je ne suis pas comme tout le monde ce qui est, d’une certaine façon, le cas. Ce qui est très certainement le cas. Je ne suis pas comme le commun des mortels. Toujours est-il, donc, que malgré mon appartenance aux Mangemorts, je n’en porte pas la marque. Je n’ai nul besoin de la cacher, donc.

Aujourd’hui, d’ailleurs, je porte un simple tailleur jupe avec un chemisier à manches courte. En pénétrant dans les locaux du ministère, j’ai enlevé la veste du tailleur car, mine de rien, il fait assez chaud, ici. Le tailleur, à la base, c’était pour me fondre dans la masse des moldus, ces êtres inférieurs auxquels je déteste me mêler. Mais je n’ai pas le choix, aussi bien pour ma fonction que pour ma couverture. Comme beaucoup de monde, je feins. Mais nous ne feintons pas la même chose. Pour ma part, je feins de feindre d’être avec le gouvernement en place – ce que je suis – et je feins tout court d’être avec l’ordre – ce que je ne suis pas. Ce n’est pas toujours simple mais, fort heureusement pour moi, je suis une bonne actrice. Je dois bien reconnaître, cependant, que j’ai hâte de piéger la terroriste en chef : Aelys McNamara. Je ne l’ai encore jamais vue et je dois bien reconnaître que j’ai hâte. Je ne sais pas combien de temps encore je pourrai supporter ces niaiseux de membres de l’ordre.

Je n’aime pas ce genre de mission où ce sont des jeunes qui risquent leur vie tous les jours qui se retrouvent dans les ennuis. Ne pourrait-il pas, pour une fois, s’agir de ces gamins favorisés ayant eu la chance d’être nés du bon côté du sang ?

A ma voix, il est impossible de savoir que je joue. Pour cela, il faudrait encore pouvoir entrer dans ma tête, mais mon occlumencie est trop aguerrie, depuis le temps. Le mur est perpétuellement dressé. Je n’ai encore rencontré personne capable de l’effondrer, mais je ne suis pas imbue de moi-même au point de penser qu’une telle personne n’existe pas. Et je sais également qu’il y a sans nul doute des occlumens d’un niveau plus élevé que moi encore. Mais pour l’heure, je suis assez tranquille dans mon rôle. Même si... De quel côté de la barrière se trouve-t-il?










Charly Y. Daly

Charly Y. Daly
AGENT DU MINISTERE. ► oubliator.

► MESSAGES : 42
Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly #Mer 27 Juil - 9:44


    Les jours se succédaient et se ressemblaient tous plus ou moins, c’est du moins ce dont Charly se persuadait pour ne pas réagir à toutes ces horreurs, toutes ces choses tellement contraire à ce qu’il était fondamentalement, qu’il faisait jour après jour. Si il n’avait pas ainsi mi son cerveau sur le mode pause, ou pilote automatique plutôt, le jeune Daly serait très certainement devenu fou, aurait fait des choses dont son bon sens auraient ensuite eu honte. La lassitude le gagnait plus ou moins, et il avait fini par émettre le fait que si ça continuait comme ça, il aurait bientôt eu plus de missions pour le compte de Blake que de vraies missions positives qui était ce qui l’avait tant attiré, et qui lui manquait profondément. Mais encore une fois, c’était d’une mission pour Blake qu’il revenait, indirectement : une bande de jeunes, des nés-moldus officiellement, avaient pratiqué de la magie devant quelques moldus. Quelques effacements de mémoire plus tars, tout était rentré dans l’ordre, et cela ressemblait bien dans le principe à une de ses anciennes missions pour lesquels le blond avait tant de nostalgie. Ce qui était bien différent c’était qu’ils allaient devoir en référer à ceux qui s’occupaient des nés-moldus et que ces derniers allaient certainement recevoir une beuglante bien trempée et avoir de sérieux problèmes. Si il avait été seul sur le coup, Charly aurait étouffé l’affaire et personne n’en aurait rêvé, mais ils étaient deux sur cette affaire. Pour le bien de sa couverture, trois nés-moldus allaient sauter, mais qu’est ce que trois quand déjà plus d’une dizaine avaient été épargné grâce à lui ? Le jeune homme se donnait bonne conscience en se disant que de toute façon, si on apprenait qu’il prenait part active dans l’Ordre et qu’on le virait, ou pire, ils trouveraient un autre larbin pour faire le sale boulot, et celui là serait certainement moins tendre. Charly, lui, aidait toujours les opprimés dans la mesure du possible.

    En entrant dans les locaux du ministère réservés aux oubliator, Charly se fit la réflexion que ce n’était certainement pas le cas de sa collègue, Rossana Gianelli, une jeune femme dont seul le regard suffisait à vous faire comprendre que vous n’êtes pas prêts de savoir ce qu’au fond elle peut bien penser. Pour le jeune Daly, elle faisait partie de la catégorie des gens qu’il classait comme potentiellement dangereux pour lui. Taylor lui avait maintes fois répété qu’il devenait légèrement paranoïaque depuis qu’ils étaient dans l’Ordre du Phoenix, mais le jeune homme, pour avoir vu comment le nouveau gouvernement procédait, trouvait qu’il avait ses raisons. Il se méfiait donc de tout et de tous, sa collègue n’y faisant pas exception.

    La salle du troisième étage dans laquelle ils se trouvaient était circulaire, les murs, recouverts d’un bois sombre donnait à l’atmosphère un côté étouffant. Le jeune homme retira son trench noir littéralement dégoulinant de pluie qui tombait fort au dehors et le balança sur un des nombreux fauteuils en cuir couleur d’encre qui meublaient la pièce. La première fois que Daly avait vu l’endroit, il s’était dit que c’étai à mi-chemin entre la bibliothèques de l’université dans son style un peu américain vieillot, avec les lampes vertes sur les tables d’appoints, et les salles de réunions de grandes entreprises moldues qu’il avait eu l’occasion de visiter avec l’énorme table ovale en verre qui trônait au centre. Pour le jeune homme, la décoration de l’endroit était plutôt hétéroclite, mais il fallait dire qu’il avait un sens de l’esthétisme plutôt poussé. Dans un soupir, Charly se laissa tomber sur une chaise autour de la table de réunion, posant son coude sur le verre glacé. Comme s’il avaient encore besoin de se rafraichir ! Mais tout ici était devenu froid depuis que Sylence était mort, comme si les bâtiments tout entiers portaient son deuil au nez et à la barbe du nouveau ministre qui tentait de s’approprier les lieux. Regardant sa co-équipière, il allait lui faire la remarque qu’un chauffage ne serait pas de trop dans cette pièce quand elle le coupa dans son élan : « Je n’aime pas ce genre de mission où ce sont des jeunes qui risquent leur vie tous les jours qui se retrouvent dans les ennuis. Ne pourrait-il pas, pour une fois, s’agir de ces gamins favorisés ayant eu la chance d’être nés du bon côté du sang ? »

    Charly resta interdit quelques instants. Mais à quoi diable jouait-elle ? De un, il était plutôt dangereux de tenir des propos du genre, alors encore plus dans l’enceinte même du ministère : ici, il fallait se réjouir du fait que les nés-moldus facilitent la tâche de tout le monde en se compromettant tout seuls. Et de deux, l’un comme l’autre avaient bien deviné qu’il s’agissait justement de « ces gamins favorisés » qui avaient bu une certaine potion permettant de prendre l’apparence de quelqu’un d ‘autre très connue et qu’ils avaient certainement mis tout ça en scène. Qu’essayait-elle donc de lui faire dire? Jouant le rôle de soutien du ministère qu’il avait endossé depuis quelques temps, il la reprit presque sévèrement : « Tu te rend compte de ce que tu dis ou pas là ? C’est bien mieux comme ça, nos sang purs ne pourraient pas faire une telle chose de toute façon, et cela confirme bien ce que Mr Blake avance : les nés-moldus et autres espèces de la sorte ne font que nous pourrir l’existence, on sera bien mieux quand ils auront enfin tous été mis en quarantaine! » Son discours était celui d’un véritable fanatique, mais Charly savait bien que c’était celui que beaucoup d’employés tenaient en y croyant dur comme fer, alors c’était plus que crédible, bien que pour sa part, il trouve ça plutôt affolant que ça le soit. Mais encore une fois, avec la réplique de la jeune femme, il n’aurait sur la classer dans le camp des fanatiques, des suiveurs ou des rebelles. Elle semblait toujours jouer, un masque en cachant un autre comme une poupée russe en cache une autre.









Rossana E. C. Gianelli

Rossana E. C. Gianelli
AGENT DU MINISTERE. ► oubliator.

► MESSAGES : 53
Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly #Jeu 28 Juil - 11:30


J’ai parfaitement conscience d’avoir lancé une perche qui pourrait se retourner contre moi. Mais Aidev Blake et Yon Winchester savent de quel côté de la barrière je me trouve et ce que je cherche. Ils ne savent pas – encore – que j’ai plus ou moins réussi mon infiltration. Elle n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais je sais que j’ai leur confiance. Du moins, je l’espère. Infiltrer l’ordre, trouver McNamara et la descendre, ainsi que tous ceux qui sont haut placé dans l’ordre. Etouffer dans l’œuf cette rébellion qui pourrait tout chambouler. Faire taire les mécontents. Voilà quel est mon but, mon projet. Voilà pourquoi je joue ainsi face à des gens dont on ne sait pas réellement de quel côté ils sont. Et si l’ordre gagne la bataille ? J’ose espérer que, soit je ne serai plus là pour le voir, soit mon jeu me permettra de ne pas trop y laisser de plumes. Surtout pour Gaetano, d’ailleurs. C’est surtout pour mon fils que je crains un changement dans le mauvais sens. Il est sang pur, après tout. Etre mis a égalité avec les sang-de-bourbe n’est pas une bonne chose pour tout sang pur qui se respecte… : « Tu te rend compte de ce que tu dis ou pas là ? C’est bien mieux comme ça, nos sang purs ne pourraient pas faire une telle chose de toute façon, et cela confirme bien ce que Mr Blake avance : les nés-moldus et autres espèces de la sorte ne font que nous pourrir l’existence, on sera bien mieux quand ils auront enfin tous été mis en quarantaine! » Je dissimule le sourire malsain qui voudrait fleurir à mon visage en me tournant vers la fenêtre et montrant donc mon dos à Charly. Le fait est… Ce serait tellement agréable qu’ils soient tous parqués comme des animaux. Une image cependant me vient en tête : celle des juifs au temps de la Seconde Guerre Mondiale. Et des sorciers, aussi, brûlés vifs à Salem dans les siècles passés. Un frisson – véridique – me parcourt. L’espace d’un instant, je me sens proche de ceux de l’ordre. Mon Dieu… Je vais devenir comme eux songé-je avec effroi.

Le dos toujours tourné à Charly, je réponds : « Tout de même… Nous valons mieux que les S.S. … » Cela ne dit rien de mon sentiment véritable. Pour moi, les moldus sont inférieurs aux sorciers et devraient les servir, bénissant leurs bienfaiteurs sorciers de leur laisser la vie. Je suis pour le rétablissement de l’esclavage. Mais l’esclavage des non sorciers, des né-moldus et des créatures. Pas pour l’exécution systématique. Parce que vient un moment, où la révolte est pire en face. Que si on se contente d’exploiter, on laisse la vie… Si on se contente d’exploiter, d’une certaine façon, on s’assurer de la survie de ses esclaves, de leur ‘bien-être’ relatif… « Mais bref. Nous avons un rapport à faire… » dis-je d’une voix traînante, laissant, malgré tout supposer que j’ai plus envie d’être ailleurs que de faire ça. J’ajoute : « Je devrais être avec mon fils, déjà. J’espère que la nounou ne va pas l’avoir laissé tout seul parce que l’heure de rentrer chez elle est passée… Sinon, elle va m’entendre… »

Je profite de cette juste colère pour me retourner vers Charly, les yeux flamboyants de colère. Je ne résiste pas, d’ailleurs, à l’envie d’appeler pour m’assurer qu’elle est toujours chez moi. M’emparant du téléphone, je passe rapidement l’appel. Tellement rapidement que le téléphone sonne dans le vide une bonne quinzaine de sonneries avant que je ne raccroche furieusement l’appareil. « Dépéchons-nous. » On peut dire de moi ce que l’on veut. Que je suis froide, sans cœur, cruelle, tout est vrai. Sauf lorsque ça concerne mon fils. Je suis une véritable mère-poule, pour lui. Il est le seul être au monde qui me rattache à l’humanité. En fait non… Pas le seul au monde, mais le seul que j’accepte dans ma vie, dans mon univers.










Charly Y. Daly

Charly Y. Daly
AGENT DU MINISTERE. ► oubliator.

► MESSAGES : 42
Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly #Sam 6 Aoû - 17:40


    « Tout de même… Nous valons mieux que les S.S. … » Charly leva les yeux au ciel, décidément, cette fille commençait vraiment à l’agacer : qu’on soit d’un côté ou de l’autre, dire qu’on vaut mieux que les SS amène forcément la positive comme réponse. Etre pire que ça ne semblait pas possible aux yeux de la plus part des gens. Pourtant, aux yeux du jeune Daly, le régime Blake ne valait pas mieux que celui d’Hitler : même motif, même punition, voilà ce qu’il pensait, même s’il espérait secrètement que l’Ordre réussisse à l’arrêter avant qu’il fasse autant de dégât. Car à petit homme énorme ego … Mais ça, il ne le dirait certainement pas. Prenant un air faussement outragé qu’il n’avait cependant pas à forcer, car sa collègue l’agaçait prodigieusement avec toutes ses déclarations indécises et pourtant tellement dangereuse : « Bien sur qu’on vaut mieux, on est des sorciers et on ne fait que reprendre ce qui toujours aurait dû nous appartenir : notre pureté. Maintenant, si tu voulais bien arrêter de dire des choses dans le genre, tu vas t’attirer des ennuis sérieusement, en plus de me taper sur le système sans rien te cacher. » La jeune femme semblait avoir compris puisqu’elle dit : Mais bref. Nous avons un rapport à faire… » Le blond hocha doucement la tête, presque distraitement et tendis la main vers une pile de parchemins qui en fait étaient des formulaires basiques pour les rapports sur laquelle il en prit un avant de le déposer devant lui. Il voulait vite en finir avec tout ça, dégoûté du souci qu’ils allaient causer à des jeunes gens certainement très bien qui n’avaient rien demandé à personne. Mais avant qu’il fasse la demande à Rossana, celle-ci le devança : Je devrais être avec mon fils, déjà. J’espère que la nounou ne va pas l’avoir laissé tout seul parce que l’heure de rentrer chez elle est passée… Sinon, elle va m’entendre…Dépêchons nous. » Charly mis son plus beau sourire compatissant sur son visage avant de lui dire sur un ton désolé : « Vas-y, vas le retrouver, si tu veux, je peux faire ce rapport tout seul. » Le jeune homme pensa intérieurement Je pourrais surtout y écrire ce que je veux et épargner quelques innocents comme ça avant de se reprendre rapidement pour ne rien laisser paraître. Oui, Taylor lui disait souvent qu’il devenait pire que parano avec toutes ces histoires, mais le jeune Daly, lui, savait que beaucoup pratiquaient la legilimencie en ces temps troublés, c’est pourquoi lui-même s’était mit à l’occlumencie. Mais il n’en était pas encore assez loin dans son apprentissage pour virer quelqu’un de son esprit, il en était simplement averti et pouvait ensuite prendre physiquement une décision. C’était dangereux, il le savait, mais il n’avait pas encore fait de progrès suffisants pour se permettre plus de protection. Charly se reposait sur l’espoir que la réputation familiale le sauverait des éventuels gratteur de méninges. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le cas de Rossana, et il espérait vraiment qu’elle allait accepter son offre. Pour se rendre plus crédible : « En retard pour en retard, ma femme piquera une crise quoi qu’il arrive, va y, file. » Charly étouffa un sourire à ce mensonge. Taylor était certainement la dernière personne qu’il connaissait qui pourrait piquer une crise pour si peu, tous les deux étaient très libres de leur temps. Charly avait une vision moderne du couple qu’il savait que son épouse partageait : ils n’avaient pas de compte à se rendre, une confiance mutuelle sans borne voilà ce qui constituait le ciment de leur union.


[Désolée pour le retard =s]









Rossana E. C. Gianelli

Rossana E. C. Gianelli
AGENT DU MINISTERE. ► oubliator.

► MESSAGES : 53
Just another day in Paradise, ft. Charly Y. Daly #Mer 31 Aoû - 12:57


J’aime agacer. Il parait même que je suis très douée, pour ça. Pour pousser les gens à bout. C’est ce qui fait que je suis si douée, pour les interrogatoires. On finit par me dire tout pour ne plus avoir à faire à moi. Ca et ma légilimencie, bien évidemment. Qui voudrait me faire subir un interrogatoire, par contre, se retrouverait bien vite agacé et abandonnerait la lutte, cependant. « Bien sur qu’on vaut mieux, on est des sorciers et on ne fait que reprendre ce qui toujours aurait dû nous appartenir : notre pureté. Maintenant, si tu voulais bien arrêter de dire des choses dans le genre, tu vas t’attirer des ennuis sérieusement, en plus de me taper sur le système sans rien te cacher. » Je ne peux retenir un sourire amusé à la fin de sa phrase et me tourne vers lui, un air espiègle dans le regard. Un air espiègle factice, mais qui semble tellement vrai malgré tout. « J’adooore t’emmerder, Daly… C’est bien pour ça qu’on fait une bonne équipe toi et moi… Le gentil et la méchante, ou la gentille et le méchant. C’est selon… »

Toutefois, le fait que ma babysitter ne réponde pas m’énerve et m’inquiète au plus haut point, et cela se sent lorsque je reprends la parole pour demander à Charly qu’on se dépèche de faire ce rapport. « Vas-y, vas le retrouver, si tu veux, je peux faire ce rapport tout seul. » « Non. » réponds-je sèchement. Je n’ai pas besoin de faire semblant sur ce point. Je suis particulièrement sérieuse dans mon travail. Je le prends à cœur. Pour justifier mon ton sec, je rajoute : « Nous étions deux sur le terrain. Je te rappelle qu’il faut nos points de vue à tous les deux. Je n’ai pas envie qu’il y ait un vice de forme… » Je capte brièvement un écho de ses pensées, sans parvenir toutefois à déterminer ce qu’il pense réellement et cela, aussi, contribue à m’énerver.

« En retard pour en retard, ma femme piquera une crise quoi qu’il arrive, va y, file. » « Je t’ai dit non. Il faut que je le fasse en quelle langue pour que tu comprennes ? » répété-je avant de lâcher un chapelet de jurons en italien. Parle-t-il cette langue ? Je n’en sais rien, mais cela sera un bon moyen de le savoir. Pour montrer que je ne compte pas m’en aller comme ça, je m’assois à mon tour à la table et attrape un autre formulaire. Je sais qu’il me faut me rendre crédible aux yeux des rebelles, et, même si cela me fait horreur, cela veut dire faire en sorte de faire libérer ces stupides sangs-de-bourbe. J’ai eu le feu vert de Yon Winchester, de toute façon, pour faire tout ce que je jugerai utile. Je tends le bras qui, chez les mangemorts est porteur de la marque, marque absente sur le mien, pour attraper une plume. « Bon. Reprenons ce qu’il s’est passé ce soir… » dis-je en levant mes prunelles noisettes vers Charly.










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