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 Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Ven 15 Juil - 16:56


Dix-sept heure précises. Que n'avait-elle pas dû faire pour pouvoir être ici à l'heure dite? Obtenir le soutien de la Directrice de Beauxbâton n'avait pas été bien compliqué. En revanche, parvenir à franchir tous les obstacles que la Directrice de Poudlard avait semé en travers de sa route n'avait pas été si simple. Mais la jeune femme avait assumé toutes les corvées et autres tâches ingrates qui auraient pu la retarder et était partie à l'heure. Il avait fallu ensuite chercher un peu mais elle était là, devant la porte, redoutant un peu de ne pas être au bon endroit.
Londres s'était drapée d'un fin rideau de pluie grisâtre et les contours des immeubles s'estompaient laissant à peine deviner le bout de la rue. Il n'y avait pas grand monde pour mettre son nez dehors par un temps pareil. Les réverbères parvenaient difficilement à faire illusion avec leurs ampoule couleur de flamme. La lumière qu'ils diffusaient semblaient complètement absorbée par toute cette grisaille.

Elle frappa trois petits coups à la porte puis replaça une mèche de cheveux derrière son oreille comme pour essayer d'avoir l'air plus présentable. Il fallait dire que sa cape élimée ne faisait pas illusion non plus mais en dessous elle avait, comme la dernière fois, une tenue soignée. C'était à peu près tout ce qu'elle avait pu sauver des griffe de la Directrice et de ses sbires.

Cela faisait une semaine que l'image de Vladislas Mikhaïlov la hantait. Ses longs cheveux blonds qui encadraient le visage le plus ambigu qu'elle ait jamais vu l'avait marquée. Elle aurait même sans doute pu en faire un portrait parlé très ressemblant si on le lui avait demandé. Mais il n'y avait pas que le physique atypique de l'homme qui l'avait marquée. Il y avait aussi ces quelques mots glissés en guise de salutation « Prends soin de toi Ombeline. Tout va s'arranger... ». Ces quelques mots avaient été comme un baume directement appliqué sur son âme ou peut-être son coeur. Une étincelle qui aurait pu allumer un sourire jusque dans les tréfonds de l'enfer. Ce n'était pas tant qu'elle y avait cru mais ça faisait partie de ces petites choses qui lui avait manquées dans sa vie d'enfant et auxquelles elle aspirait toujours un peu. Même maintenant qu'elle commençait une vie d'adulte. De l'attention. De la douceur. Tanys lui avait toujours tout donné mais bien sûr rien ne remplacerait jamais un père ou une mère.

C'était peut-être pour ça qu'elle avait si vite accordé sa confiance au détective. Pour cette petit part de carence en elle qui avait bien noté la manière dont il l'avait aidé. Par pur altruisme semblait-il.

Elle s'interrogeait. Avait-elle bien fait? Et surtout que dirait Tanys, son frère? Parce qu'il faudrait bien qu'elle lui en parle à un moment où un autre. Elle glissa ses doigts dans ses cheveux comme pour dissiper ses propres angoisses. Ca ne servait à rien de se poser tant de questions. Si ça se trouvait le détective n'aurait rien à lui dire. Rien du tout. Peut-être même qu'il avait oublié leur rendez-vous...









Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Sam 16 Juil - 11:48


    Vladislas avait rangé son bureau pour l'occasion. Enfin, par rangé, il avait surtout poussé toutes les feuilles volantes, les plumes décharnés et les livres dans ses tiroirs sans faire de différence. Ne restait plus que sur son bureau étincelant un dossier de couleur beige, avec, comme en tête, marqué d'une encre noir et d'une écriture appliqué « DE SAINT-ANGE ». Retrouver les deux moldus avait été simple, supporter la triste histoire de la petite Ombeline de Saint-Ange l'était un peu moins. Le dossier était tout ce qu'il y avait de plus complet, y était consigné les actes de naissances jusqu'au feuille d'impôts du mois dernier du couple qui avait laissé pour mort ses enfants. Bien sûr, Vladislas ne s'était pas arrêté là, il avait trouvé dans un livre la légende des de Saint-Ange et la division de la famille en deux clans. Apparemment pour Ombeline, elle n'était pas née dans la bonne branche. Dommage. Alors que le russe versa deux tasses de thé, une de chaque côté de son bureau, dix sept heures cliqueta sur sa petite montre a gousset qu'il avait posé sur son bureau. Sa fameuse montre qui fourmillait d'aiguilles tordus, impossible à comprendre pour un simple sorcier. Quasiment au même moment, trois petits coup se firent entendre à la porte. La petite était à l'heure et le détective alla lui ouvrir, le plus galamment du monde. Elle avait toujours sa cape élimé et cette fois, avait son apparence humaine. Il lui pria d'entrer, accrochant sa vieille cape au porte manteau, découvrant la tenue soignée de la jeune fille. Lui ne faisait pas beaucoup d'effort, un gros pull qui lui arrivait jusqu'au genoux, troué par endroit, qui surmontait un jean foncé. Il avait revêtu des chaussons tricotés par une de ses cousines, ils étaient moches, il fallait dire ce qui était, mais tellement confortable que le russe ne pouvait s'en passer. « Suis moi. » Dit-il, presque indifférent, commençant à emprunter un long couloir où le mur de droite était recouvert par un énorme tableau long de plus d'un mètre. A bien y voir, c'était une photographie magique où étaient immortalisés une bonne centaine de personne dans une position telle une photo de classe, certains étant assis sur des bancs, d'autre debout derrière, les enfants étant assis devant. Quelques personnes souriant, d'autre faisaient un petit coucou et les quatre vieux restaient impassible, vieillissant un peu plus à chaque seconde. C'était un peu une photo en temps réel, ensorcelé pour que chaque personne qui y figure soit son égal d'aujourd'hui. Il y a plus de cinquante, cette photo existait déjà et aucune tête n'était la même. « Voici ma famille au grand complet. Je suis là » crut-il bon d'ajouter, se désignant, assis tout au bout du banc, recroquevillé sur lui même, la main de son père, dur et droit, appuyé fièrement sur son épaule. Vladislas lui, semblait presque dépressif, comme si sa place n'était pas là, alors qu'une jeune femme qui lui ressemblait lui tenait la main, heureuse. C'était sa petite sœur. Mais ça, Ombeline ne le savait pas. Vladislas s'arrêta à la fin du couloir, ouvrant la porte et laissant Ombeline passer en premier. Il alla s'assoir derrière son bureau et fit signe à la jeune femme de s'assoir sur la chaise rembourré qui se trouvait devant le dit bureau. Des étagères étaient appuyés contre tous les murs si bien qu'on ne les voyait plus. Elles étaient remplis de livres, bien alignés et dépoussiérés, mais, à quelques endroits, des photos semblait émerger des livres. Il n'y en avait qu'une seule sur son bureau, lui et sa sœur, encore adolescents. Avant la tragédie.

    « Un peu de thé ? Vous les anglais, vous aimez le thé. » dit-il tout en poussant la tasse fumante vers Ombeline, ramenant l'autre vers lui. Elle en aura bien besoin la petite, bien qu'un thé ne soit pas vraiment un bon remontant. Il hésita un instant, regardant le dossier devant lui, puis se décida à en sortir une photo, la déposant devant Ombeline. « Ménard et Aliénor de Saint-Ange, avec leur enfant. Ils habitent à Oxford, Ménard est un cadre supérieur avec deux maitresses. Parfait modèle de réussite sociale moldus. » Vladislas fit une pause avant de retourner le dossier et de le mettre sous le nez d'Ombeline. « Tu trouveras tout ici. Ce qu'il y a eut avant l'incendie et tout ce qu'ils ont fait après. Dans ce dossier, il y a toute la vie de tes parents. Qui... » Il hésita. Après tout, il était censé être payé pour ça, c'était son boulot. Autant qu'elle le sache. « Ils t'ont totalement oublié toi et ton frère, ont fait leur deuil bien qu'ils ne semblent pas peiné d'avoir perdu deux enfants... » Il s'arrêta, buvant une gorgée de son thé brulant, regardant Ombeline. Il savait aussi où elle habitait en dehors de Poudlard. Il avait vu son « chez elle » bien qu'il n'ai pas approché. Elle n'avait sûrement pas prévenu son frère et Vladislas ne voulait pas lui créer des ennuis. Elle ne pouvait y retourner. Et Poudlard n'était pas très sûr non plus. Mais ça, ce n'était pas le problème de Vladislas, bien qu'il se sentait concerné. La pauvre. « Tu... Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le souhaites pour étudier le dossier. Et me poser n'importe qu'elle question. » Il la regarda, s'enfonçant dans son fauteuil, prêt à écouter toutes ses questions. Depuis le temps qu'elle n'avait ses parents, elle devait sûrement en avoir des questions. Pauvre petite. Vladislas n'avait pas osé parler du prix après avoir vu la ruine qu'ils habitaient en Ecosse. Hors de questions qu'elle le paye alors qu'elle n'avait même pas une vraie maison.









T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Dim 17 Juil - 8:59


Elle retrouvait cet étrange visage avec plaisir. Etait-ce la blondeur de Vladislas qui contrastait étonnamment avec le rideau de grisaille qui voilait la ville ou simplement le fait de retrouvait cet air tranquille ou cette aura de prévenance qui entourait le personnage? Elle n'en saurait sans doute jamais rien.
Ombeline suivit Vladislas dans un long couloir où son regard ne put s'empêcher d'accrocher un immense tableau où figurait une véritable tribu. A y mieux regarder, elle vit que ça avait plutôt l'air d'une photo magique format panoramique, et qu'il devait s'agir de...

« Voici ma famille au grand complet. Je suis là »

Automatiquement la jeune femme porta son attention sur un jeune homme qui semblait s'ennuyer à mourir et qui de surcroit semblait accablé d'une grande tristesse. Les yeux noisette de l'ancienne serpentard glissèrent de la copie à l'original comme si quelque part elle avait pu s'inquiéter de ce que Vladislas garde toujours en lui cet état dépressif qu'il affichait sur la photo. Mais elle n'osa pas poser de question. Un dernier regard à une jeune fille sur la photo et Ombeline rattrapa le détective au bout d'un couloir.
Il était rare qu'elle soit confronté de si près à la notion de famille. Il n'y avait guère que sur les quais de la gare, quand elle attendait le Poudlard Express, qu'elle avait parfois la sensation d'avoir manquer quelque chose. Sa famille à elle s'arrêtant à Tanys. Ils auraient laissé un cadre aussi grand bien vide.

« Un peu de thé ? Vous les anglais, vous aimez le thé. »
« Merci. », répondit-elle au bout d'un sourire.

Elle glissa ses doigts sur la tasse pour les réchauffer puis son attention fut capté par le dossier qu'il avait devant lui. Aussitôt ses yeux retournèrent plonger dans ceux du détective comme s'il avait eu entre les mains quelque chose qui lui appartenait mais qu'elle n'osait pas reprendre. Sa peau refroidit malgré la chaleur de la tasse mais elle se tempéra, chassant un brin d'anxiété. Elle n'avait pas vraiment envie de laisser son animagus lui faire le coup des peintures de guerre maintenant. Ca n'aurait pas eu l'air très sérieux et, par ailleurs, elle ne voulait pas non plus passer pour quelqu'un de trop émotif.

Elle prit doucement la photo que Vladislas déposait devant elle. Ses yeux en détaillèrent les personnages. Un homme et une femme avec un enfant relativement petit. Tout d'abord la jeune femme fronça les sourcils, très légèrement. Inconsciemment, la présence de l'enfant lui rendait les deux autres personnages quasi méconnaissables et pourtant, on reconnaissait bien Ménard de Saint-Ange a son sourire goguenard et sa haute stature. Ombeline garda les yeux posés sur son père alors que Vladislas parlait.

« Ménard et Aliénor de Saint-Ange, avec leur enfant. Ils habitent à Oxford, Ménard est un cadre supérieur avec deux maitresses. Parfait modèle de réussite sociale moldus. »

Si ces paroles eurent un effet sur la jeune fille, rien n'en ressorti sur l'instant sinon cette étrange sensation qu'Ombeline n'était plus pendant un instant, qu'un joli coquillage dans lequel on pouvait imaginer qu'un océan grondait sans pouvoir le vérifier.
Le dossier complet glissa devant elle mais elle resta tout entière au visage de son père dont le sourire - qui pourtant n'avait pas bougé - semblait se moquait un peu plus d'elle chaque seconde. Son coeur se serrait atrocement et sa peau claircissait à vu d'oeil. Le bronze chaleureux de ses cheveux s'éteignit peu à peu bien qu'elle ne disait toujours rien laissant le détective poursuivre.

« Tu trouveras tout ici. Ce qu'il y a eut avant l'incendie et tout ce qu'ils ont fait après. Dans ce dossier, il y a toute la vie de tes parents. Qui... »

Son pouce caressait doucement le visage d'un père qu'elle aurait voulu le sien, qu'elle avait tant aimé et qui lui avait brisé le coeur - son tout premier , son seul, chagrin d'amour - et une larme s'écrasa sur le visage du petit garçon qui se pavanait à ses côtés, cintré dans un costume de luxe et qui lui, avait le droit de tenir la main d'Aliénor, toujours aussi belle dans une robe signée qui rappelait toutes celles qu'elle n'avait pas pu se résoudre à laisser brûler dans l'incendie. Une larme. Rien qu'une.

A cet instant, Ombeline n'aurait même pas vraiment su dire à quoi tenait cette larme. Une immense douleur en elle? De la colère? L'accomplissement parfait de sa désillusion ou tout cela à la fois. Ses yeux devenus gris perçaient d'autant mieux les détails de la photo. Et Vladislas d'achever.

« Ils t'ont totalement oublié toi et ton frère, ont fait leur deuil bien qu'ils ne semblent pas peiné d'avoir perdu deux enfants... »
« Parfois je le revois encore promettre et partir sans se retourner... et pourtant je l'ai attendu. Je l'ai toujours attendu. », un sourire lacère son visage comme une lame de rasoir, amer, tellement amer.

Enfin elle passe une main sur son visage parce qu'elle ne veut pas qu'on la voit pleurer même si c'est à grand peine qu'elle se retient d'éclater. Il y a tant d'années qu'elle attend après cette promesse vaine dont elle a toujours su qu'elle ne se réaliserait jamais. Mais quelque part, ce besoin d'être aimée, serrée, reconnue par son père, elle l'a gardé en elle comme une carence, une gangrène silencieuse.

Puis, comme elle se rendait compte qu'elle s'épanchait à souvenir qui, sans doute, n'intéressaient personne d'autre qu'elle, elle se redressa un peu sur sa chaise, tentant au mieux de vers abstraction de ce visage de serpente dont elle n'allait pas réussir à se défaire toute seule de toute façon. Pas cette fois-ci. Pas avant que l'océan à l'intérieur du coquillage ne se soit apaisé et pour l'instant il convulsait à grandes lames dévastatrices comme pour briser son écrin de nacre.

« Tu... Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le souhaites pour étudier le dossier. Et me poser n'importe qu'elle question. »

Des questions... elle en avait cent un million pour lui brûler les lèvres. Des questions auxquelles il pouvait répondre et d'autres, auxquelles il n'y avait pas de réponse. Elle repoussa la photo un peu plus loin d'elle, face contre le bureau pour ne plus voir son père la narguer.

« Merci... vous... vous ne m'avez pas dit ce que je vous devais Vladislas. »










Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Dim 17 Juil - 19:38


    Elle était bouleversé, Vladislas le voyait bien. Elle commençait même à pleurer doucement, une larme allant s'écraser sur la photo qu'elle tenait. Le russe ne pouvait imaginer ce que ressentait la jeune femme, après tout, il avait toujours eu une famille qui l'avait aimé et élevé malgré et contre tout. Il n'avait jamais été seul, ne s'était jamais sentit abandonné plus de quelques jours. Elle souffrait intérieurement et le détective put voir sa peau s'éclaircir et la couleur de ses cheveux s'atténuer. Elle ressemblait de plus à plus à la créature que le jeune homme avait aidé sur le chemin de traverse, mais elle sembla se maitriser. « Parfois je le revois encore promettre et partir sans se retourner... et pourtant je l'ai attendu. Je l'ai toujours attendu. » Vladislas baissa la tête, presque honteux. Il n'avait même pas été dire à ces moldus que leurs deux enfants étaient en vie. Après tout, qu'auraient puent-ils dire ? Ils avaient tirés une croix sur eux il y avait longtemps. A cause de la magie, c'était ce qu'avait déduit le détective. Il n'y avait aucune autre raison, à part la peur et l'incompréhension face à la magie qu'usaient les deux enfants. Le russe soupira alors qu'un sourire fit son apparition sur le visage d'Ombeline qui s'essuyait les joues comme si elle essayait d'effacer les larmes qui avaient coulé, avant de se redresser sur sa chaise. Le russe put déceler sur son visage de la confusion, mais elle essayait tout de même de se concentrer pour reprendre forme humaine. Mais si son visage prenait une forme reptilienne à chaque fois qu'elle était apeurée ou bouleversé, la jeune sorcière ne pourrait sans doute pas reprendre son visage angélique en tentant de faire le vide dans sa tête. Elle était sur le point d'exploser. « Merci... vous... vous ne m'avez pas dit ce que je vous devais Vladislas. » dit-elle tout en posant la photo sur le bureau, de sorte à ne plus voir le visage de Ménard et Aliénor de Saint-Ange. Ses parents. Le russe esquissa un sourire. La question était ridicule. Elle vivait dans une ruine perdue et on lui prenait sans doute tout son argent à Poudlard, de plus, elle n'arriverait sûrement pas à trouver un assez bon travail pour payer le détective. « Tu ne me dois rien. » Il revint droit sur sa chaise, sérieux. « Je pense que c'était important pour toi de savoir ce qu'il était devenu... C'aurait dût être ta famille. » Le regard du jeune homme glissa sur la photo qui lui faisait face, où il résidait avec sa sœur. Un éclair de tristesse traversa ses yeux alors qu'il reporta son attention sur la jeune sorcière assise sur son bureau.

    « Tu peux pleurer si tu veux. Crier. Même tout casser et éventrer les cousins de ta chaise. Personne ne t'en voudra. » Il restait à sa place. Il n'avait jamais vraiment sut quoi faire pendant ses moments là, mais mieux valait se défouler pour évacuer la colère que la laisser en soi et nous laisser nous détruire. Il le savait par expérience. Tout garder pour soit, ça finissait par nous faire exploser de l'intérieur, c'était pour ça qu'il fallait à chacun un homme de confiance. Et, aussi étonnant soit-il, Vladislas était prêt à le proposer à cette petite sorcière malchanceuse bien que cela ne fasse qu'une semaine qu'il ne la connaisse. Mais son histoire l'avait émut. Et elle méritait beaucoup mieux que ce qu'elle vivait actuellement. « Écoute Ombeline, tu ne peux pas vivre comme ça toute ta vie... Je veux dire... » Il hésita. Peut-être qu'il allait la vexer après tout, il l'a connaissait à peine. « Il te faut quelqu'un de confiance. A toi et à ton frère. Je... Ce n'est pas très grand ici mais ce serait toujours mieux isolé que dans votre... euh... maison d'Écosse. » Il remplit sa tasse de thé. « Si tu veux vraiment me remercier pour mon enquête, accepte de venir habiter ici Ombeline, et emmène ton frère. J'ai une chambre inoccupée, je peux vous accueillir. Je ne veux pas que penses que je fasse ça par pitié ou quoi que ce soit... » Il tentait de se justifier, cherchant ses mots. « Mais vous serez en sécurité ici, comme chez vous. Je n'ai pas grand chose à offrir à part mon hospitalité, mais j'espère que ça vous suffira. » Il souffla un peu sur son thé bouillant avant d'en boire quelques gorgées. Il s'inquiétait réellement pour les deux petits de Saint-Ange.









T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Jeu 21 Juil - 17:45


« Tu ne me dois rien. »

Ombeline se tendit, prête à protester. Pour elle il n'était pas question qu'elle ne rétribue pas le service rendu mais Vladislas ne lui laissa guère le temps de s'imposer et il poursuivit...

« Je pense que c'était important pour toi de savoir ce qu'il était devenu... C'aurait dût être ta famille. »
« Ca l'était. C'est d'autant plus une raison pour me laisser vous payer. J'y tiens. », opposa-t-elle avec une douceur qui ne contrastait étonnamment avec son étrange visage reptilien.

Du moins c'était l'effet que ça aurait fait à n'importe quel novice en herpétologie. Un expert aurait tout de suite reconnu les caractéristiques d'un serpent aglyphe au tempérament sociable et doux. On était beaucoup moins convaincu quand on avait vu les jolis crochets qu'Ombeline arborait quand elle se trouvait ainsi à mi chemin entre l'être humain et le serpent.

Encore une fois elle nota cette expression fugace sur le visage du détective. Mais elle le laissa poursuivre, gardant encore pour elle cette question peut-être un peu trop personnelle.

« Tu peux pleurer si tu veux. Crier. Même tout casser et éventrer les cousins de ta chaise. Personne ne t'en voudra. »

Elle le regarda avec un petit sourire secouant doucement la tête à la négative:

« Je ne sais pas faire ça moi vous savez... crier, casser des choses... Je sais pleurer... » , sa petite voix rendait l'aveu sincère et il l'était.

Elle avait toujours réagi de façon pondérée. Le silence était sans doute la meilleure façon qu'elle avait eu de crier jusque là. Le silence absolu. Un silence à vous casser les oreilles. A vous rendre fou. Tanys lui aurait pu casser des choses. Il l'avait déjà fait, une fois ou deux quand c'en était trop même pour lui. Mais Ombeline jamais. Elle ne savait pas tout simplement. Elle n'avait pas en elle cette ressource. Son feu à elle brûlait différemment de celui des autres certes, mais malgré tout, il était bien là.

« Écoute Ombeline, tu ne peux pas vivre comme ça toute ta vie... Je veux dire... » Elle fronça les sourcils encore une fois, très légèrement. Que voulait-il dire? Elle en oubliait presque que toute sa vie tenait dans ce dossier qu'il avait assemblé lui-même et qui par là même n'avait sans doute aucun secret pour lui... « Il te faut quelqu'un de confiance. A toi et à ton frère. Je... Ce n'est pas très grand ici mais ce serait toujours mieux isolé que dans votre... euh... maison d'Écosse. Si tu veux vraiment me remercier pour mon enquête, accepte de venir habiter ici Ombeline, et emmène ton frère. J'ai une chambre inoccupée, je peux vous accueillir. Je ne veux pas que penses que je fasse ça par pitié ou quoi que ce soit... Mais vous serez en sécurité ici, comme chez vous. Je n'ai pas grand chose à offrir à part mon hospitalité, mais j'espère que ça vous suffira. »

S'en suivit un long silence pendant lequel Ombeline détaillait Vladislas. Etait-elle en train de lui hurler dessus à travers son mutisme dérangeant? Je pense que non. Il aurait été difficile de le dire surtout pour Vladislas qui ne la connaissait encore qu'à travers une série d'événement tous plus étranges et tragiques les uns que les autres.
Non elle n'était pas en colère, ni même froissée.
Si elle l'observait comme ça c'était que c'était la deuxième fois de sa vie qu'elle rencontrait quelqu'un qui faisait quelque chose de désintéressé et de sincèrement gentil. La troisième si l'on comptait que Vladislas s'illustrait là pour la deuxième fois à l'exercice de l'altruisme. Et pour être honnête, elle ne savait pas trop quoi faire de cette gentillesse. Ca avait à la fois quelque chose de terriblement et naturellement tentant et dans le même temps ça lui faisait peur. Ce n'était pas quelque chose qu'elle maîtrisait ou qu'elle pouvait connaître en mettant le nez dans un manuel.

« Mais... Vladislas si je venais vivre avec vous c'est vous qui ne seriez plus en sécurité. On ne vous laissera pas avoir un né-moldu sous votre toit. On vous soupçonnera du pire et vous risqueriez d'aller en prison juste parce que vous avez voulu être gentil. Serait-ce une manière de vous remercier? »

Clairement non. Mais il y avait une chose qu'elle ignorait c'était que sang pur dans son droit, pouvait exiger qu'on lui passe presque n'importe quel caprice. Il suffirait qu'il dise que c'était pour des recherches, ou pour se servir d'elle comme domestique et l'affaire serait dans le sac. Pourtant dans la réponse d'Ombeline il n'y avait pas de refus. En elle même elle aurait voulu vivre ici avec le détective pour apprendre ce que c'était qu'un acte désintéressé. Pour voir quelque part si elle pouvait elle aussi sourire en se levant le matin juste comme ça... sans raison. De manière désintéressée en quelque sorte. Mais cela sous entendait un hic. Elle se pinça la lèvre.

« Et... si je vis avec vous je finirai par m'attacher à vous n'est-ce pas? J'attendrai votre retour à vous aussi... »

... et ça bien sûr c'aurait été trop cruel. Elle cilla, un peu désemparée devant une image lointaine d'elle même. Un souvenir falsifié où elle attendait encore et encore le retour d'un Vladislas désespérément absent. Sa langue de serpent siffla entre ses dents annonçant dès lors qu'il faudrait qu'elle calme ses inquiétude avant de pouvoir continuer cette conversation normalement.

Ses grands yeux aux iris fendus se remplirent de larmes avant de se poser sur le visage aux traits fins de Vladislas. Elle ne savait pas crier...









Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Ven 22 Juil - 13:47


    Le silence était tombé sur la salle, presque inquiétant. Essayait-elle de le tuer mentalement pour sa proposition ? Il n'en savait rien. Il ne connaissait Ombeline de Saint-Ange qu'a travers des faits, mais ça lui avait permis de découvrir une petite fille fragile à qui la vie avait joué un mauvais tour. Elle restait silencieuse tout en l'observant et il ne cilla pas. Pourquoi avoir peur de cette petite fille, c'était vrai que ses crocs de serpents et sa peau blanchâtre avait du ne effrayer plus d'un, mais sûrement pas Vladislas. Il avait été habitué à voir des choses horribles et ce n'était pas une petite créature à qui personne n'avait donné de chance qui allait lui faire peur. Parce que justement, il allait lui donner une chance. Ce n'était sans doute pas grand chose, mais cela troublait quelque peu la jeune sorcière. « Mais... Vladislas si je venais vivre avec vous c'est vous qui ne seriez plus en sécurité. On ne vous laissera pas avoir un né-moldu sous votre toit. On vous soupçonnera du pire et vous risqueriez d'aller en prison juste parce que vous avez voulu être gentil. Serait-ce une manière de vous remercier? » Il émit un petit rire. Personne ne saurait qu'elle habitait là, et, au pire, la faire passer pour une domestique martyrisé aux agents du ministère serait une mince affaire, plus facile que de faire croire à un enfant que le père noël existe. Et Vladislas n'irait jamais en prison. Il aurait déjà du y être pour tous ce qu'il a fait, mais jamais personne n'était venu frapper à sa porte et, pour lui, c'était un signe, jamais on ne lui enlèverait sa liberté. Il avait vu les ravages que cela pourrait faire sur un homme, et il n'avait nullement envie de devenir comme tous ces petits bandits de la rue détruit par quelques années de captivités. Et puis, quand on a passé sa vie à enfreindre la loi, on n'est pas à un écart prêt. « Et... si je vis avec vous je finirai par m'attacher à vous n'est-ce pas? J'attendrai votre retour à vous aussi... » Le russe haussa un sourcil, sans vraiment comprendre alors que les deux fentes qui servaient d'iris à la jeune femme semblaient s'affoler, ils se remplirent de larme tout en dévisageant le détective, sa langue fourchu sifflant légèrement, déposant une ambiance lourde dans la pièce. Elle avait peur, elle devait sûrement être inquiète. Le détective n'y connaissait rien aux serpents, mais il savait reconnaître une jeune fille perdue. Et il en avait une en face de lui. Doucement, il finit sa tasse de thé, avant de la reposer sur son bureau, sans se presser. « Je te fais juste une proposition Ombeline, accepte ou décline la. »

    Sa voix n'avait pas été dure, mais posé et sans concession. « Je ne t'ai pas dit que j'allais être un nouveau père pour toi, mais une personne de confiance. Quelqu'un qui peut vous aider. Un ami. » Il s'arrêta, dévisageant la femme et ses traits encore reptilien. Doucement, il croisa ses mains, allant s'échouer dans son fauteuil, sans lâcher Ombeline des yeux. Il n'avait pas l'habitude de faire de bonnes actions comme il était en train de faire, et ça ne lui permettait pas de se coucher plus léger le soir. Vladislas était un homme qui prenait conscience et assumait ses actes, en prenait toutes les responsabilités. Il n'avait pas besoin de faire des cadeaux pour se sentir mieux et moins coupables. Il obéissait seulement à son instinct et sa morale, et celle dernière lui disait qlightu'aider cette petite était une bonne initiative. Après tout, elle n'avait rien demandé. « Bien sûr, on va peut-être s'attacher l'un à l'autre, peut-être même deviendra-t-on de bon amis. » Il n'y avait rien d'ironique dans ses paroles. Il avait juste su garder son optimisme dans les moments sombres. Et le sens de la réalité aussi. « Vous, les anglais, êtes un peu en guerre, j'ai l'impression. Et je crois bien que j'y ait pris part. » Il se resservit calmement une tasse thé. Il n'allait sûrement pas apprendre la situation à Ombeline qui devait la subir tous les jours. « Peut-être que je partirais quand la situation sera trop critique, ou peut-être me tuera-t-on. Je ne sais pas. » Il se garda de dire qu'on pourrait aussi la tuer elle, elle était bien assez inquiète comme ça. Pauvre créature. « Ce que je veux dire, c'est que je ne te promets pas monts et merveilles, juste un endroit où tu seras en sécurité. Personne ne viendra te faire du mal ici. Je pourrais te protéger. » Il laissa planer un silence. « Jusqu'au jour où tu n'en auras plus besoin. » Il était fier de son petit discours et cacha un sourire tout en buvant encore une fois son thé. Il n'avait jamais été doué pour prévenir l'avenir, mais il se débrouillait assez bien pour respecter ses promesses. Et, jusqu'à preuve du contraire, c'en était une.









T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Lun 25 Juil - 18:24


« Je ne t'ai pas dit que j'allais être un nouveau père pour toi, mais une personne de confiance. Quelqu'un qui peut vous aider. Un ami. »

L'idée que qui que ce soit puisse se substituer à son père lui tira un sourire. Non pas parce qu'elle aurait aimé voir en Vladislas celui qui lui manquait tant mais plutôt parce que justement personne, jamais personne ne pourrait prendre cette place là dans son coeur si ce n'était Ménard de Saint-Ange. Or il ne voulait visiblement plus de cette place depuis fort longtemps.

« J'ai déjà un père d'ailleurs... pour ce que cela puisse paraître ridicule de dire ça. »

Elle en avait bien conscience. Un ersatz de père aurait été un terme plus approprié, voire tout simplement un géniteur mais elle avait beaucoup trop de respect et quelque part de l'amour pour oser une telle insulte.

« Bien sûr, on va peut-être s'attacher l'un à l'autre, peut-être même deviendra-t-on de bon amis. Vous, les anglais, êtes un peu en guerre, j'ai l'impression. Et je crois bien que j'y ait pris part. Peut-être que je partirais quand la situation sera trop critique, ou peut-être me tuera-t-on. Je ne sais pas. Ce que je veux dire, c'est que je ne te promets pas monts et merveilles, juste un endroit où tu seras en sécurité. Personne ne viendra te faire du mal ici. Je pourrais te protéger. Jusqu'au jour où tu n'en auras plus besoin. »

Un long silence à nouveau. Puis finalement un drôle de sourire sur ses lèvres, peut-être pas vraiment à propos sur ce visage reptilien si étrange. Elle aurait dû s'enfoncer un peu plus dans son refus de s'attacher à lui. Tout simplement parce qu'il le disait lui même, il pouvait mourir ou disparaître du jour au lendemain. C'était toujours ce qui se passait tôt ou tard d'ailleurs si on y regardait bien. C'était la seule véritable façon de se séparer. Mourir ou disparaître. L'étrange perspective... Ca aurait dû lui faire peur, pourtant tout au contraire cette façon de dire les choses, sans mentir, sans rien embellir, la rassura.

« J'accepte. », finit-elle par dire d'une voix minuscule parce qu'elle était mangé par sa timidité naturelle, « Mais je veux me rendre utile si je dois vivre ici avec vous. Quant à mon frère, je connais déjà sa réponse mais je lui parlerais tout de même. »

Il dirait non c'était plus qu'évident. Pour lui une vie heureuse ne se concevait qu'au milieu des serpents, et en la sachant, elle, heureuse et paisible.
Elle offrit un second sourire à Vladislas et doucement les couleurs de sa peau et de ses cheveux commencèrent à se réchauffer.









Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Mer 27 Juil - 18:36


    Le silence vint encore une fois s'installer dans la pièce, sans être troublé par aucun des deux protagonistes. Et ce n'est pas un mot qui vint cette fois le briser, mais un sourire. Un sourire qui déformait le visage maintenant reptilien de la jeune sorcière, allant dévoiler ses crochets qui lui faisait office de dents maintenant. « J'accepte. » se contenta-t-elle de dire, simplement, d'une toute petite voix. Son discours aurait put l'effrayer, la conforter dans son refus de peur qu'elle ne s'attache trop à lui, ou inversement. Mais non. Il avait eut l'effet escompté par le jeune russe, il l'avait mit face à la vérité. Et ça ne semblait pas la gêner tant que ça. « Mais je veux me rendre utile si je dois vivre ici avec vous. Quant à mon frère, je connais déjà sa réponse mais je lui parlerais tout de même. » Vladislas acquiesça ses yeux se posant sur la jeune fille qui semblait reprendre des couleurs, comme si son mal être en arrivant ici c'était dissipé. Et c'était tant mieux puisqu'elle était maintenant chez elle autant que chez lui. « Parfait. Tu ne le sais pas encore, mais je suis une vraie catastrophe en cuisine. Et je n'ai pas du tout la main verte. » dit-il avec un sourire. Il n'avait pas un très grand jardin, certes, mais il n'avait jamais su garder une plante verte plus d'une semaine sans que sa mère n'intervienne. Ses yeux restèrent fixer sur la jeune sorcière qui avait maintenant une apparence bien humaine. Elle ne serait pas obligé de faire à manger au même titre que de faire le jardin – bien que ça aurait bien arrangé le russe – mais un doute vint s'immiscer dans son esprit. Si bien qu'il ne put s'empêcher de poser la question à la petite Ombeline. « Retourneras-tu à Poudlard ? J'ai cru comprendre que c'était dangereux. » C'était bien plus que dangereux, Vladislas savait bien comment on traitait les nées moldus là-bas, il avait réussi à avoir un informateur dans les murs mêmes du château, et le fait qu'on fasse dormir des gens dans les cachots à cause de leurs sang annonçait bien les temps sombres que vivaient en ce moment l'Angleterre. Non, décidément, elle ne pourrait pas y retourner. Quand il lui avait proposer d'emménager, c'était pour toute l'année, avait-elle compris comme lui. « Je pourrais t'aider à finir ta scolarité ici. J'ai beaucoup de livre et mes anciens cours doivent être quelque part perdus dans un carton... » Il regarda autour de lui, comme s'il essayait de se souvenir où il les avait mis. Un tiroir, dans un vieux placard ? Sa mémoire lui jouait encore des tours. Il se leva, promenant ses doigts sur la ribambelle dos de livres qui ornaient les étagères. Il finit par s'arrêter dans un coin de la pièce, son regard se posant sur la chevelure de bronze de la jeune femme. Sa nouvelle colocataire, en quelques sortes. La solitude allait peut-être lui manquer, après tout, mais il préférait faire ce sacrifice que de savoir l’innocente Ombeline accablé de tous les maux pour un tort dont elle n'était pas responsable.











T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Dim 31 Juil - 17:55


« Parfait. Tu ne le sais pas encore, mais je suis une vraie catastrophe en cuisine. Et je n'ai pas du tout la main verte. »

Ombeline ne put réprimer un petit rire attendri. Elle était un peu comme tout ces serpents qu'elle et Tanys affectionnaient tant: un peu tiède au début, carrément méfiante même mais elle ne demandait pas mieux qu'à se laisser aller en toute spontanéité. Elle n'était pas comme son frère sur ce point là. Lui avait tant de mal à aller vers les autres quant elle passait son temps à se réprimer, par crainte tout simplement.

« Je veux bien le faire pour toi. Ca n'est vraiment pas sorcier. »

Une expression moldue qui déplacée ici avait quelque chose de très amusant quoiqu'Ombeline ne l'avait pas ressortie dans ce but là. Elle avait bien dû apprendre ce genre de chose quand elle s'était retrouvée seule avec Tanys dans leur grande maison en ruine. Bien sûr elle n'aurait pas eu la prétention de dire qu'elle était un cordon bleu, mais au moins ce qu'elle cuisinait était assez bon pour qu'on ait envie de se resservir. Quant aux plantes, ses notes en botanique parleraient sans doute pour elle.

« Retourneras-tu à Poudlard ? J'ai cru comprendre que c'était dangereux. »
« Euh... eh bien. Oui, ça l'est. Enfin... personne n'en est mort jusque là alors je suppose nous ne sommes sans doute pas les plus à plaindre. Et de toute façon, on ne peut pas quitter Poudlard, c'est... dans le règlement depuis cette année. "Tout élève ne se présentant pas à la cérémonie d'intronisation du 1e septembre sera ramené de gré ou de force à Poudlard et convoqué d'urgence dans le bureau de la directrice. Nous vous rappelons que vous n'êtes pas autorisé à sortir du système scolaire avant 7 années d'étude révolues à Poudlard" ... » , récita-t-elle sans buter ou hésiter une seule fois, « La Directrice publie des nouveaux décrets pratiquement tous les jours et celui-ci est bien loin d'être le plus dérangeant. »

Le pire étant qu'effectivement, en guise de décret la directrice avait fait beaucoup plus fort que ça. Ne parlons pas du rétablissement des punissions corporelles par exemple...
Ombeline ne se doutait bien sûr pas une seconde que son chevalier blanc avait tout autre chose en tête que de la renvoyer au bagne tous les jours comme un bon petit soldat. La toute puissance de la Directrice lui faisait tellement peur à vrai dire qu'elle n'y aurait même pas songé.

« Et puis... il y a aussi que je ne peux pas me permettre de ne pas faire d'études. » , ajouta-t-elle d'une petite voix.
« Je pourrais t'aider à finir ta scolarité ici. J'ai beaucoup de livre et mes anciens cours doivent être quelque part perdus dans un carton... »

Elle suivit Vladislas du regard, intriguée, tout en même temps qu'elle mûrissait cette question.

« ... et la directrice? »

Elle siffla malgré elle sans pour autant avoir quitté son visage de jeune fille tout à fait plaisant. Comment allait-il régler la question de la directrice?











Vladislas D. Mikhaïlov

Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.

► MESSAGES : 124
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Sam 6 Aoû - 16:08


    La jeune sorcière rigola. Cela fit du bien à Vladislas d'entendre à nouveau ce petit rire cristallin, il apaisait l'ambiance lourde la pièce et l'esprit du russe. Si elle acceptait de le nourrir, la cohabitation allait être agréable, il en était persuadé. Qui sait, peut-être même pourrait-il lui apprendre quelque ficelles du métier, un peu comme s'il avait une apprentie en face de lui. Cette pensée lui arracha quelques frissons qui vinrent lui hérisser les poils, lui rappelant la période où il avait lui-même été un apprentie, un élève. Ce n'était pas la meilleure période de sa vie, certes, mais il se ressaisit, alors qu'Ombeline lui parlait de Poudlard. « Euh... eh bien. Oui, ça l'est. Enfin... personne n'en est mort jusque là alors je suppose nous ne sommes sans doute pas les plus à plaindre. » Le russe eut un sourire. Savoir être optimiste même dans les moments les plus sombres, cette petite créature avait plus de courage a revendre qu'il n'y paraissait. « Et de toute façon, on ne peut pas quitter Poudlard, c'est... dans le règlement depuis cette année. "Tout élève ne se présentant pas à la cérémonie d'intronisation du 1e septembre sera ramené de gré ou de force à Poudlard et convoqué d'urgence dans le bureau de la directrice. Nous vous rappelons que vous n'êtes pas autorisé à sortir du système scolaire avant 7 années d'étude révolues à Poudlard" ... » dit-elle comme si elle récitait une leçon par cœur. « La Directrice publie des nouveaux décrets pratiquement tous les jours et celui-ci est bien loin d'être le plus dérangeant. » Vladislas s'adossa légèrement contre l'étagère. Il avait eut vent de tout ça oui, grâce à sa carte joker, comme il aimait l'appeler. Un gamin complètement fou qui aurait put le tuer lors d'une sortie à Pré-Au-Lard si le détective n'avait pas essayer de le résonner, heureusement, le russe avait réussi à retourner la situation à son avantage et se retrouvait maintenant avec une fouine à l'intérieur du château. Sur ce coup là, le russe était plutôt fier de lui, mais il retint un sourire. Ce n'était pas le moment de se lancer des fleurs, la discussion était bien plus grave que ça. On parlait de l'avenir de la petite De Saint-Ange, qui avait, jusque là, eut un grand manque de chance. Mais heureusement pour elle, Vladislas était là maintenant, et il comptait bien remédier à sa situation. « Et puis... il y a aussi que je ne peux pas me permettre de ne pas faire d'études. » dit-elle, presque avec une voix fautive. « Je pourrais t'aider à finir ta scolarité ici. J'ai beaucoup de livre et mes anciens cours doivent être quelque part perdus dans un carton... - ... et la directrice? » Le russe émit un petit rire alors qu'il s'était rapproché du bureau, s'asseyant lourdement sur son fauteuil.

    Cette femme était donc si terrifiante que ça ? Il croisa doucement ses mains sur son ventre, tout en dévisageant Ombeline qui avait sifflé sans rien laissé paraître sur son visage. Elle était vraiment inquiète. Jamais Vladislas n'avait eu ainsi peur d'un adulte, et il essaya tant bien que mal de ce souvenir de son propre directeur, Benedikt Zolotarev, cet homme grand et svelte qu'il était et tout le respect qu'il incarnait. Bien que la Grande École de Magie et Sorcellerie de Russie soir reconnue comme une des écoles élitistes les plus strictes et dures, jamais ô grand jamais cet homme n'avait eut besoin d'instaurer la terreur pour faire respecter son règlement, encore moins d'instaurer de stupide décret ni de punition corporelle. Ses cheveux noirs et son nez semblable à un bec de corbeau étaient une assez belle menace pour tenter une action qu'on savait veine. Et pourtant, jamais le directeur n'avait été méchant ou injuste, jamais il n'avait élevé trop la voix ou avait abusé de son autorité. Non, décidément, Vladislas n'avait jamais eut peur de son directeur, il éprouvait seulement pour lui un immense respect. Mais la question n'en était pas autant réglé pour la jeune femme, mais d'un autre côté, Vladislas était un professionnel, et pas de ceux qu'on mettait en bas du tableau. « Eh bien, je te laisse le choix, on peut très bien payer quelqu'un pour prendre ton apparence à coup de polynectar... » ce qui n'était pas la meilleure option, mais quelqu'un à l'intérieur pouvait servir à Vladislas et l'ordre du Phoenix. « Bien que ce ne soit pas la meilleure des solutions. Tu peux aussi te faire passer pour morte, il suffira de traficoter un dossier du ministère et que ton frère envoie une lettre à Poudlard, rien de plus simple. Ou tout simplement rester ici sans t'en faire, en changeant simplement ton nom. Il sera tout aussi aisé de te faire passer pour une de mes cousines ou je ne sais quoi... » Il fit un geste de la main, comme pour éloigner ses autres idées. C'était son petit top 3, le plus efficace ou ce qui lui rendrait le plus service. Mais si rien ne lui convenait, il avait bien d'autres idées. Il pouvait même la faire partir dans la minute dans n'importe quels pays du monde, en sécurité, jusqu'à ce que les évènements se calme. Mais il préférait la garder ici, pare ce qu'il en avait singulièrement marre de manger des sandwichs ou seul au restaurant.









T.N.O. de Saint-Ange

T.N.O. de Saint-Ange


► MESSAGES : 88
Outside Of The Dark Come Our Undisclosed Secrets (pv) #Jeu 10 Nov - 20:11


« Je pourrais t'aider à finir ta scolarité ici. J'ai beaucoup de livre et mes anciens cours doivent être quelque part perdus dans un carton... »

Là encore elle eut un petit rire sincèrement amusé. Quelque chose qui à elle qui lui paraissait une évidence.

« Je pense que tu perdrais encore d'avantage de temps à m'enseigner le russe Vladislas... tu fais déjà bien assez en me proposant un toit. »
« Eh bien, je te laisse le choix, on peut très bien payer quelqu'un pour prendre ton apparence à coup de polynectar... »

Ombeline cilla, ce qui ne trahissait que trop bien à quel point l'idée de faire souffrir quelqu'un à sa place lui déplaisait.

« Bien que ce ne soit pas la meilleure des solutions. Tu peux aussi te faire passer pour morte, il suffira de traficoter un dossier du ministère et que ton frère envoie une lettre à Poudlard, rien de plus simple. Ou tout simplement rester ici sans t'en faire, en changeant simplement ton nom. Il sera tout aussi aisé de te faire passer pour une de mes cousines ou je ne sais quoi... »
« Me faire passer pour morte ce serait sans doute la meilleure façon de ne pas attirer l'attention sur toi. Je ferais ce que tu me diras quitte à ne jamais sortir, ça ne me dérange pas. »

...parce que je l'ai déjà fait, pensa-t-elle, mais ça, elle n'allait pas le lui dire. Il avait peut-être entre ses mains toute sa vie dans un dossier mais ça ne lui enlevait rien de sa pudeur à elle. Elle était contre toute attente trop bien élevée. C'était cette fibre de Saint-Ange, noble dans l'âme et dont elle, ne savait rien finalement.

Elle jeta un énième regard tout autour d'elle. C'était donc là qu'elle vivrait désormais si Tanys le voulait bien. Inutile de dire qu'elle savait déjà que lui ne viendrait pas.










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