Vladislas était resté dans son coin, a demi caché par l'ombre, d'une raideur affolante sur son siège. Il ne perdait pas une miette de l'échange, que ce soit les remarques désobligeantes des étudiants confrontés dans leur hypocrisie ou les petits discours des miss je sais tout, chaque mots allaient s'inscrire dans sa mémoire. Le terme magie noire était vaste et il n'était pas d'accord du fait qu'elle pouvait vous séduire par sa puissance. La magie noire n'était pas plus puissante que les autres magies. Comme l'avait dit ce qui semblait être un élève qu'il ne connaissait pas, bleu c'est bleu, et de la magie reste de la magie. La démarcation entre magie blanche et magie noire n'était la même pour personne, du moins c'était ce que pensait le russe, pour lui, retirer la vie n'était pas forcement une mauvaise chose, tout dépendait de la situation. Tuer un père qui abusait de ses enfants, ce n'était pas user de la magie noire, c'était faire justice. Tuer un innocent, c'était une autre histoire. Et Vladislas savait faire la différence et, plus le temps passait, plus il se demandait ce qu'il faisait là. En ce qui le concernait, il n'avait jamais utilisé de magie noire, ou, en tout cas, il n'avait jamais utilisé la magie à mauvais escient, et son esprit s'en portait très bien. Puis une jeune fille au premier rang attira son attention, de part son comportement suicidaire, bien que Charly ne lui ferait pas de mal, et de par son apparence. Si le blond se souvenait bien, elle devait être membre de l'ordre. Peut-être étais-ce pour la défendre par soucis de solidarité, ou juste parce qu'il trouvait ses propos un peu incohérents, mais le blond pris la parole, sa voix grave semblant sortir de l'ombre, son visage dissimulé par ses cheveux quasiment blancs qui lui masquaient les traits de son visage tel un rideau. « C'est l'intention qui compte. » Son dos se raidit quelque peu et, doucement, il continua. « Si vous vous donnez une bonne raison, jamais la magie noire ne deviendra maître de vos actes, parce qu'à vos yeux elle ne sera pas noire. » sa voix grave était encore fortement teinté d'un accent russe qui dynamisait ses phrases, mais son anglais était parfaitement compréhensible. « La magie blanche peut aussi vous octroyer le pire des remords. » Doucement, il retomba au fin fond de son siège, laissant les autres réagirent à sa place. Peut-être qu'on lui demandera d'illustrer ses propos, ce qu'il ne fera pas. Il suffisait d'un peu de mémoire ou d'imagination, de se souvenir des histoires sordides qui avait scandalisés la populace et d'autre qui l'avait enchanté. Combien de meurtriers étaient considérés héros de guerre, combien de pauvres jeunes gens se torturaient en prison après avoir inévitablement tué ? Vladislas ne se laisserait pas convaincre d'autre chose, cela faisait bien longtemps qu'il était d'accord la dessus : les choses ont l'importance qu'on veut bien leur donner. On n'avait jamais fait de tort à un héros.
William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Lun 8 Aoû - 13:43
« En d'autres termes, l'Homme rangera tout ce qui est mal dans la magie noire, et tout ce qui est bien, dans la magie blanche. » Bin oui puisque c’est le cas… songea William sans toutefois formuler sa réflexion à haute voix. Il ne savait pas que Dakota pratiquait la magie noire. A peine débarquer du Mexique – ou presque – il s’était empressé de ne plus vouloir lui parler alors il était dur dans ce cas là pour le jeune Slayers d’en savoir plus sur les habitudes de son ami. En même temps il venait du Mexique… Mais même si William avait des idées très stricte sur la question, blanc gentil, noir méchant pour résumer, il n’arrivait pas à se dire que Santos et Dakota aurait pût faire partit des gens qui traumatiser en ce moment même les élèves de Poudlard. Cette réflexion mettait à mal ses convictions… William écouta la suite avec attention, silencieux comme depuis le début du cour ou du moins comme il avait essayait de l’être. « La magie noire est mauvaise. Retenez-ça. » Un sourire naquit sur les lèvres du jeune Slayers qui trouvait en ce discours tout ce qui était nécessaire à dire. La conférence aurait pût se résumer à son gôut qu’à ses simples mots que ça ne l’aurait pas déranger. Les propos du professeur reflétait à merveille ce qu’il pensait, inutile de savoir pourquoi elle était mauvaise en long et large et en travers, elle était juste mauvaise voilà tout. Cela lui suffisait.
« Est-ce que quelqu'un peut me dire à quel moment peut-on y être tenté ? Quelqu'un peut me donner diverses raisons qui pourraient vous faire tomber dans la magie noire ? »
« Honnêtement magistère Savage, et au risque de vous déplaire, il n'y a pas de bon moment, ni de bonne excuse à mon sens. » William n’était pas d’accord « Pour protéger ou venger une personne qu’on aime » William n’avait pas voulu répondre. Les mots étaient comme sortis malgré lui. N’importe qui avait pût les entendre tant il avait parlé de façon distincte mais c’était pour lui plus comme une réflexion personnel. Le jeune Slayers était quelqu’un de passionné et entier prêt à tout pour les gens qu’il connaissait. Même s’il considérait la magie noire comme le pire truc qu’il puisse exister sur terre après les Mangemort n’aurait-il pas était capable de l’utiliser s’il s’était agit de son père, Karly ou même encore Dakota. Etant enfant il s’était souvent demander si la magie noire était capable de ressuscité les morts. Il avait finalement abandonné l’idée quand il était entré à Poudlard, ayant autre chose à penser mais le fait est que William pouvait beaucoup de chose par amour et qu’il n’était pas le seul dans ce cas là. Il regarda un instant Dakota, repensant à la femme qu’il avait perdu…
Quand on perd un être cher, c’est sans doute une raison qui peut paraitre suffisante pour utiliser la magie noire à mauvais escient. De toute évidence sa voisine d’accord avec lui. Peut-être que tout comme lui elle avait eut le malheur de perdre quelqu’un. Il regarda Isaiah, curieux d’en apprendre peut-être un jour plus sur la jeune fille. Le regard de William tomba alors sur Kaprice, curieux il lui posa une question.
« T’en pense quoi ? Tu ferais de la magie noire si on touchait au tiens ? » Lui demanda-t-il en chuchotant.
Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Sam 13 Aoû - 17:44
La magie noire est mauvaise. Retenez-ça.
Le pianotement sur l'accoudoir de Caelan se fit soudain agacé. Étaient-ils vraiment là pour entendre des platitudes bêtes à pleurer ? La magie noire, c'est mal. Bien, bravo, et on devait être professeur agrégé pour dire ça ? Merci bien. Elle commençait à regretter d'être venue, en fait. Elle s'attendait à un débat de fond, pas à balancer des lieux communs à tout bout de champ. La magie noire fascinait, la magie noire pouvait corrompre, oui, certes. Mais encore ? Ne pouvait-on pas imaginer l'utiliser comme simple outil ? Elle aurait aimé des questions qui fassent avancer les choses, pas des banalités de classification des sorts ou des envoûtements, c'était n'importe quoi; et cette question, là, cela rimait à quoi ? La seule chose qui avait retenu son attention était ce garçon, qui était dans la même spécialité qu'elle, mais qu'elle n'aurait pu nommer par son prénom. L'orateur, ou du moins le « so called » orateur avait donné son nom, Alamadovar, et elle le nota dans un coin de son esprit. « La Magie Noire n'est pas responsable de la façon dont elle est employée. ». une réflexion qui avait le mérite d'être efficace, et d'apporter un jour nouveau sur le problème. Tout comme le sorcier androgyne assis à quelques places d'elle, qui avait également capté son attention. « C'est l'intention qui compte. Si vous vous donnez une bonne raison, jamais la magie noire ne deviendra maître de vos actes, parce qu'à vos yeux elle ne sera pas noire. La magie blanche peut aussi vous octroyer le pire des remords. ». Méditez là-dessus. On pouvait faire beaucoup de mal sans forcément se servir de la magie noire. Ou alors on considérait qu'un incendio était de la magie noire. Brûler la figure de quelqu'un. Dans ce cas, on ne parlait plus de magie, mais de façon de s'en servir, sinon, cela n'avait aucun sens. L'énervement lui battait les tempes, et, au fond d'elle, quelque part dans un vaisseau entre sa main gauche et son coeur, les morceaux du Pendule entrèrent en vibration, réveillés par son agacement prononcé. Vibrant doucement, ils se remirent en route.
La jeune fille éprouva une impression bizarre quelque part au niveau des côtes, puis chassa cette pensée d'un signe de la main, alors que tout le monde envoyait des raisons qui expliqueraient le recours à la magie noire. C'était n'importe quoi, Merlin's most dirty pants. Et après, il allait faire quoi, reprendre chacune des raisons en demandant « pour venger la mort d'un être cher ? Et est ce que cette personne aurait voulu vous voir dans cet état, que vous preniez le risque de faire quelque chose de mal …. ». Et BLA BLA BLA. Mais c'était le bal des fadaises en tout genre ! Ses amis s'y mettaient aussi, d'ailleurs … Doucement, elle commença à se masser les tempes. Penser que ses amis étaient niais … qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? Il fallait qu'elle se calme. C'était compréhensible, la plupart d'entre eux avaient été élevés dans des familles où on apprenait qu'effectivement, la magie noire, c'était mal. Elle n'avait pas eu droit à ça, et maintenant qu'elle y avait droit, on lui dirait simplement que c'était normal. Alors comment arriver à se situer au milieu de tout ça … ? Et ce fut quand William se pencha à son oreille qu'elle frissonna un grand coup qu'elle comprit qu'elle ne pourrait sans doute pas garder tout ça pour elle.
T’en penses quoi ? Tu ferais de la magie noire si on touchait aux tiens ?
Un léger rire secoua nerveusement la jeune fille, et elle se tourna vers William, lui glissant à l'oreille :
Ceux qui se réclament les miens maintenant sont tous des experts en magie noire … J'suppose que personne trouverait ça bizarre. Sa réponse pouvait l'être un peu, par contre. Elle secoua la tête. Désolée. Mais ça me rend folle tout ça. 'Puis c'est pas avec un débat simpliste comme ça qu'on va avancer.
Et elle prit la parole à son tour :
Excusez-moi, Monsieur. Mais quel est le sujet, au juste ? Nous convaincre que la magie noire, c'est mal, faut pas y toucher même si on tue un de vos proches, même si on est au bout du bout du rouleau ? Ce n'est pas un peu simple et du déjà-vu, déjà-entendu ? Et si au final, ce n'était qu'un outil comme l'a suggéré-elle désigna l'homme aux cheveux blancs d'un geste large de la main- monsieur dont je ne connais pas le nom ? Elle est puissante, elle fascine, mais si on a la force de ne pas sombrer ? Se calant de nouveau dans son siège, elle jeta un coup d'oeil à ses amis, guettant des réactions. Cela pouvait choquer. Kaprice, la fille droite et intègre, voulant devenir Auror, s'interrogeant sur le bien fondé même de ce qu'elle voulait passer sa vie à combattre ? Ou alors cela passerait. Parce qu'après tout, ce n'était pas sans fondement, ce qu'elle se demandait, pas vrai ?
Jocelyne J. Johnson
ETUDIANTE. ► 1e année de SACM.
► MESSAGES : 57 Dim 14 Aoû - 21:55
De là où elle était, Ama ne pouvait pas voir les réactions que son petit laïus provoquaient alentours. Cela étant, elle n'était pas sourde et l'éclat de rire qui ponctua sa dernière phrase lui fit froncer les sourcils. Bon. D'accord, prendre la parole sur un sujet sensible pour donner une réponse somme toute assez banale, c'était sujet à répliques. Mais tout de même... Elle ne sembla pas relever davantage, pourtant. S'emporter contre ce type de réaction, ça ne servait à rien, ça ne faisait qu'apporter de l'eau au moulin de ceux qui n'attendent que des éclats de voix, et ça ne changerait le point de vue de personne. Et en l'occurrence, ça faisait longtemps qu'elle avait laissé de côté l'idée de plaire à tout le monde.
Que le professeur rabroue le dénommé Mustang, donc, sur son éclat de rire, ça la confortait dans son idée que c'était bien là une réaction des plus puériles, cela dit. Et pas impressionnée le moins du monde, elle suivit le professeur des yeux lorsqu'il s'approcha d'elle. C'est à ce moment qu'un autre élève se décida à prendre la parole, provoquant l'hilarité du Magistère. Manifestement, ceux-là se connaissaient. Elle laissa couler, écoutant plus attentivement la réponse que le professeur Savage donna à son intervention, hochant la tête par moment, la penchant sur le côté comme à chaque fois qu'elle se concentrait sur quelque chose. Ils avaient raison, tous les deux, sur le fait que la Magie, noire ou blanche, n'était pas responsable de la manière dont elle était utilisée. C'était la différence entre la fin et les moyens mis en oeuvre, somme toute.
Elle l'écouta donner ses propres définitions des termes employés. La puissance, oui, c'était quelque chose qui pouvait être séduisant. Mais pour Ama', c'était un risque trop important à prendre, un pas à ne pas franchir. Parce qu'elle était beaucoup trop droite pour nuire à autrui sciemment. La légitime défense, comme elle l'avait évoquée à son aïeule et à Llelwellyn, oui, elle concevait. Mais elle n'irait sans doute jamais vraiment plus loin. Ou, toujours, elle l'espérait en tous les cas.
Et voilà que le sujet venait sur la motivation qui pouvait inciter à utiliser la magie noire. Vaste sujet. Pour elle, la réponse était toute trouvée : pour protéger Fedosaurus. Ou Maëlan et son fils. Même si elle n'avait pas vraiment de droit particulier vis-à-vis du sportif. Les sentiments, ça ne se contrôlait pas. Et elle ne resterait pas les bras croisés s'il se retrouvait en danger, jamais de la vie.
« Est-ce que quelqu'un peut me dire à quel moment peut-on y être tenté ? Quelqu'un peut me donner diverses raisons qui pourrait vous faire tomber dans la magie noire ? » « Honnêtement magistère Savage, et au risque de vous déplaire, il n'y a pas de bon moment, ni de bonne excuse à mon sens. Ce genre d'orientation - je ne parlerai pas de choix ce serait ridicule - dépend tout autant d'un contexte socio-économique, que de facteurs de personnalité et de psychologie qui échappent parfaitement à tout processus ... moral. D'ailleurs l'excusabilité n'a jamais été un facteur à retenir dans le jugement objectif d'un crime que je sache. Si tant est bien sûr que l'on puisse être véritablement objectif. Tout au plus peut-elle atténuer la sentence finale... »
Une voix s'était donc enfin élevée du fond de la classe, et pas seulement pour rire à ses dépends. Une réponse construite, démontrant l'intérêt pour la sociologie de celle qui venait de parler. Intéressant point de vue d'ailleurs. Pas forcément complètement contradictoire avec ses propres réflexions d'ailleurs. Bien qu'à ses yeux, nos actes quels qu'ils soient étaient effectivement dus à nos choix, mêmes minimes.
« Quand on perd un être cher, c’est sans doute une raison qui peut paraître suffisante pour utiliser la magie noire à mauvais escient ou, dans le cas des enfants, pour s’amuser. Mais à ce compte-là, nous aurions tous dû lever la main… »
Voilà qui abondait plutôt dans son sens. Perdre quelqu'un de cher pouvait être une raison, pas forcément excusable comme le disait tout à l'heure l'autre fille, mais compréhensible. Ou...
« Pour protéger ou venger une personne qu’on aime »
Ou pour éviter de perdre cet être cher, donc, comme elle y songeait elle-même. Parce que la vengeance n'amenait finalement pas à grand chose à son avis, sinon à se perdre soi-même.
« Quand c’est juste en passant pour s’amuser, on ne peut pas vraiment appeler ça pratiquer la magie noire. La magie noire est surtout pratiquée par des gens qui recherchent plus de puissance et pour qui magie blanche ou noire ne fait aucune différence, sinon ils ne l’utiliseraient pas … je suppose. »
Supposition intéressante aussi. Oui, la magie noire allait de pair avec une volonté de puissance, a priori. Quant à savoir si s'amuser en utilisant un maléfice revenait réellement à user de la magie noire et bien... On en revenait à la définition de la magie noire, finalement. Est-ce que le but recherché la définissait, ou est-ce qu'elle avait une existence propre, quel que soit la motivation de celui qui en use ?
« Le but que poursuivent ceux qui pratiquent la magie noire d’après moi est de s’imposer par la peur … Je pense que ma supposition s’est vérifiée il n’y a pas si longtemps que ça lors de certaines élections. »
Ama fronça les sourcils. Là, elle n'était pas vraiment d'accord. Ca ne représentait qu'une partie des adeptes de la magie noire à son sens. Mais comme on avait déjà évoqué les motivations plus... disons acceptables, d'user de la magie noire, elle ne jugea pas bon de revenir dessus.
« C'est l'intention qui compte. Si vous vous donnez une bonne raison, jamais la magie noire ne deviendra maître de vos actes, parce qu'à vos yeux elle ne sera pas noire. La magie blanche peut aussi vous octroyer le pire des remords. »
Preuve en était qu'un protego responsable de la blessure de quelqu'un d'autre après que le sort a rebondi sur lui pouvait tout à fait être source d'une certaine culpabilité. A bien y réfléchir, elle, elle se sentirait sans doute coupable, même si elle se répétait qu'elle avait toutes les raisons du monde pour avoir agi comme elle l'aurait fait. En tout cas, le sujet semblait attiser nombre d'ardeurs. En témoignait la dernière réaction en date.
"Je suis assez d'accord. C'est un outil comme un autre, tout dépend de ce qu'on cherche à faire avec..."
Mais échaudée par les réactions à sa première prise de parole, elle n'éleva pas vraiment la voix.
Le contact de la main d'Isa' sur la sienne rasséréna quelque peu Jo'. Kap' ne se rendait sans doute compte de rien. Et sans doute était-ce aussi bien ainsi. Ou en tout cas pas plus mal. La canadienne, pour le coup, décrocha un peu des présentations. Elle n'avait pas grand chose à ajouter, de toute façon, et elle était bien trop occupée à se forcer à respirer calmement pour ne pas flancher. Et l'éventuelle prise de notes sur le début de la conférence lui passa complètement au-dessus de la tête. Elle demanderait à Isa' plus tard...
« En fait, ce que vous nous expliquez, c’est que tout le monde, consciemment on non utilise la magie noire. Même les jeunes élèves de première année, lorsqu’ils utilisent, par exemple, crache-limace sur leurs camarades pour plaisanter. Le but n’est pas de faire le ‘mal’, mais de s’amuser au dépend des autres… Quand on perd un être cher, c’est sans doute une raison qui peut paraître suffisante pour utiliser la magie noire à mauvais escient ou, dans le cas des enfants, pour s’amuser. Mais à ce compte-là, nous aurions tous dû lever la main… » « Pour protéger ou venger une personne qu’on aime »
En parlant d'Isa', sa voix la ramena à la réalité. Pourquoi elle utiliserait la magie noire, elle ? La réponse était évidente : pour venger les siens, sauvagement assassinés par des Mangemorts. C'était la seule raison qui pourrait la pousser à le faire. Ca et pour protéger ses deux voisines. C'était un point sur lequel elle était donc d'accord avec William, et elle hocha sans vraiment s'en rendre compte la tête.
« T’en pense quoi ? Tu ferais de la magie noire si on touchait au tiens ? » Ceux qui se réclament les miens maintenant sont tous des experts en magie noire … J'suppose que personne trouverait ça bizarre. Désolée. Mais ça me rend folle tout ça. 'Puis c'est pas avec un débat simpliste comme ça qu'on va avancer.
Jo resta un instant interdite. Ok, elle savait que Kap' avait promis de venger les siens, et elle l'imaginait bien capable d'utiliser un sort impardonnable pour ce faire. Elle-même, elle n'était pas vraiment sûre d'y arriver. Alors pourquoi l'agacement de celle qui faisait battre son coeur lui paraissait-il étrange ? Elle la dévisagea un moment, jusqu'à ce qu'elle élevât de nouveau la voix.
Excusez-moi, Monsieur. Mais quel est le sujet, au juste ? Nous convaincre que la magie noire, c'est mal, faut pas y toucher même si on tue un de vos proches, même si on est au bout du bout du rouleau ? Ce n'est pas un peu simple et du déjà-vu, déjà-entendu ? Et si au final, ce n'était qu'un outil comme l'a suggéré monsieur dont je ne connais pas le nom ? Elle est puissante, elle fascine, mais si on a la force de ne pas sombrer ?
A ses yeux, à elle, la magie noire était mal, effectivement. Mais il y avait toujours des cas de force majeure, comme on venait de les évoquer. Alors oui, c'était peut-être un débat déjà vu et revu, mais est-ce qu'il n'était pas nécessaire malgré tout ? On voyait bien ce que ça donnait avec le gouvernement en place, non ?
"Moi je crois pas que j'y arriverai..."
C'était une réflexion personnelle, en témoignait la faiblesse de son ton de voix.
"Je voudrais pouvoir venger les miens. Mais je suis vraiment pas sûre d'en être capable. Quelque part, j'ai l'impression que ça serait être comme eux. Mais en même temps, ils le méritent... neuf fois même..."
Ses yeux étaient sans doute un peu trop brillants. Elle avait le sentiment d'être particulièrement lâche, à ainsi se raccrocher à Kap' pour assouvir sa vengeance, incapable qu'elle était de le faire elle-même. Lâche et en proie à une grande souffrance. Les mois avaient passé, mais ils lui manquaient tous toujours autant. Pourquoi était-elle venue à cette conférence déjà ?
"J'aurais pas dû venir ici je crois... Même si on avait pas vraiment complètement le choix..."
L490 (PNJ)
MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Jeu 25 Aoû - 17:41
Un sourire vint prendre place sur son visage lorsque Tempérance Hatcher prit la parole. Si il y avait bien quelque chose qui fascinait Peru, c'était la façon dont, toute personne ayant un minimum de connaissance sur le social, la psychologie, etc, sortait leur argumentation qui ne variait que très peu d'un confrère à l'autre, radotant toujours la même chose, pour au final, finir par avoir raison de façon général, sans prendre conscience du facteur "exception". Peru ne releva, préférant lui adressait un signe de tête d'une cordialité renversante, tournant son regard vers Isaïah, qui prenait la parole. La jeune Emily prit la parole, répondant à la place du Professeur, sans qu'elle ne soit complètement à côté de la plaque, pour ne pas dire dans le vrai. Se lancer dans la magie noire sous l'amusement était quelque chose de différent, puis qu'il ne s'agit pas réellement d'une plongée dans les abysses et les méandres de la magie noire. « Par la peur, certes, Emily, la terreur a toujours relativement bien fonctionné sur le peuple. Et ce, depuis des temps forts anciens, comme nous l'a prouvé l'Histoire de nos peuples. » Un fin sourire, il laisse les autres élèves mettre leurs grains de sel. Il n'y a rien de mieux que de les voir débattre, car Peru sait que, finalement, quelque chose de bien en sortira de cette conférence.
Il lança un regard vers les Hispaniques, avant de porter son regard sur la personne qui venait de prendre la parole. C'était un jeune homme, visiblement. Un jeune homme que Peru ne connaissait guère. Ses paroles étaient pleines de sagesse, et Peru ne put s'empêcher que d'incliner sa tête, en guise de respect, montrant son accord, mais aussi son admiration face à une telle conception de la chose. En sommes, la magie noire n'est noire que lorsque l'on dit qu'elle est noire. En fin de compte, cela se tient car la conception de la magie peut, mais surtout, varie d'un individu à l'autre.
« Excusez-moi, Monsieur. Mais quel est le sujet, au juste ? Nous convaincre que la magie noire, c'est mal, faut pas y toucher même si on tue un de vos proches, même si on est au bout du bout du rouleau ? Ce n'est pas un peu simple et du déjà-vu, déjà-entendu ? Et si au final, ce n'était qu'un outil comme l'a suggéré - » elle désigna l'homme aux cheveux blancs d'un geste large de la main- « monsieur dont je ne connais pas le nom ? Elle est puissante, elle fascine, mais si on a la force de ne pas sombrer ? » Les yeux de Peru étincellèrent. Ce n'était pas quelque chose de mauvais car il adorait l'opposition. Mais la jeune demoiselle semblait s'y méprendre sur ses réelles intentions, et bizarrement, il comprenait cela. Peru Savage était quelqu'un de très ouvert. « Mlle Harlington, mon intention n'est pas de vous interdire de pratiquer une quelconque magie. A la base, je suis là pour vous en parler, mais surtout, pour vous inciter à y réfléchir, comme vous le faites tous ici actuellement, malgré les pensées amusées de certains élèves, ici présent. » Un regard vers Sven Mustang, Tempérance, et le reste de la clic à mangemort. « Ce que je veux vous dire, c'est que c'est une magie beaucoup trop versatile, violente, maccabre, et qui peut se révéler parfois dangereuse étant donné qu'elle est, avec la magie du Sang, ou encore la magie Aztèque, l'une des magies qui demandent un prix par le sang, de façon directe, ou non. Pratiquer la magie noire est considérée comme mauvaise dans nos sociétés, car l'inconnue et l'originalité impressionnent, voir, terrifient certains. Pour ce genre de magie, il faut avant tout connaître ses propres limites. Des limites dont vous n'avez sûrement pas idées à l'heure actuelle étant donné votre manque d'expérience dans la vie. Ce qui, loin de moi cette idée de vous rabaisser, n'est pas une critique. »
Non loin du Professeur, qui ne cessait de marcher le long de l'estrade alors qu'il expliquait son point de vue à Kaprice, quatre élèves, du moins pouvait on le supposer car après tout, se dressèrent, poussant les bureaux avec énervement, cagoulés de noir, baguettes au poing, se dispersèrent dans la salle, balançant quelques sortilèges sur les portes afin de les verrouiller. L'un d'eux s'avança dans un éclat de rire particulier vers le Magistère, montant lentement l'estrade par le biais de la petite échelle, attirant les projecteurs de la salle vers lui, afin qu'on le voit aux yeux de tous. Peru ne broncha pas, gardant son calme. « Cela fait un moment que tu nous files entre les doigts, hein, Savage ? » « Oui, et ? » « Et ? Il est temps que tu nous suives... Certaines personnes ont quelque chose à te dire. STUPEFIX ! » Un trait rouge jaillit de la baguette pour aller se perdre sur le rideau pourpre de la scène. Peru avait sauté derrière le bureau pour esquiver le sort. « Non, non, aujourd'hui, tu ne fuiras pas. » Un sourire qui s'entendait dans le ton de sa voix, l'homme s'approche doucement du bureau, tandis que Peru réfléchissait rapidement.
--------------- Prise d'Otage dans la salle de conférence de Morgane. Libre à vous de prendre part à l'action, sachant qu'il y a les trois autres sorciers qui veillent. A vous de voir ce que vous faites !
"Je le savais ! Sam m'avait dit "Mais non, Fanfan, tu vois le mal partout"... Mais je suis partout, nuance !"
Installée aux côtés d'Amarante, Fawn regardait la scène avec un petit sourire qui en disait long sur la confiance qu'elle portait à son collègue. A ses côtés plus à gauche, une demoiselle sursauta en voyant Fawn car deux secondes avant, elle n'était pas là. Elle n'était ni apparue soudainement,ni n'avait transplané, elle se trouvait juste simplement tout à coup ici, sans raison magique apparente. Elle posa son regard sur sa nièce et lui fait un gros sourire en lui montrant un petit collier que la jeune étudiante possédait sans s'en rendre compte. Ce dernier brillait d'une lueur étrange...
"Je sais, Ama... Ce n'est pas bien de surveiller ses neveux sans les prévenir, mais s'il t'arrivait malheur, Phoebus ne me le pardonnerait jamais. Et ton père, il ne vaut mieux pas trop s'y frotter... Tu es très jolie aujourd'hui !"
Sortant un paquet de dragées magiques venant des paddocks, Fawn en prit un puis le mâcha avec conviction avant de donner le paquet à Amarante.
"Ca vient du petit Van Hellsing, tu verras, ils sont très bons !"
Dit-elle avec la voix exacte de la Reine d'Angleterre avant d'exploser de rire et de lever la main pour saluer l'assistance, digne comme Sa Majesté...
"J'aurais dû mettre un chapeau et mon tailleur canari..."
La petite magistère regarda alors avec insistance les trois zigotos cagoulés, avec un air qui semblait leur dire "venez si vous osez" puis elle fit un clin d'oeil à Peru et leva son pouce comme pour lui dire "vas-y Peru, éclate moi la tronche de ces petits merdeux". D’apparence calme et détendue, Fawn s'enfonça même dans son fauteuil et continua de regarder la scène avec toute son attention. Plus pour elle-même que pour quiconque, elle se surprit à marmonner :
"Je sens que je vais devoir encore une fois payer les travaux de réparation de cette salle, ttttt..."
Venant d'une magistère, cette phrase aurait pu réconforter ceux qui étaient à ses côtés mais son timbre imitait maintenant la voix d'Homer Simpson et elle se surprit à ponctuer sa fin de phrase par un "Douhh" qui lui arracha à nouveau un fou rire...
Gaëlle Llelwellyn
ETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 286 Sam 27 Aoû - 9:56
Gaëlle était restée tout à fait perplexe quand à la teneur du débat qu'elle jugeait sans queue ni tête. C'était bien des sorciers et des humains en général de vouloir tout classer selon un axe aussi radicalement subjectif que le bien et le mal. La magie est une force naturelle et ne se soucie pas de bien ou de mal, elle est, point. Elle agit parfaitement en accord avec sa nature et c'est tout. Est-ce qu'un ouragan est maléfique ? Non. Et pourtant ils sont plus dangereux que n'importe quel sortilège qu'on puisse lui agiter sous son nez d'irlandaise. Pour elle, il s'agissait davantage d'un débat éthique sur l'usage de la magie que d'un sur les dangers de la magie noire. Un débat qui n'avait pas vraiment lieu d'être à son sens car la question était réglée depuis les premiers temps du monde mais qu'elle s'efforça de suivre d'une oreille plus ou moins attentive, ne serait-ce que par politesse, davantage pour se faire une idée de qui pouvait partager ses idées et éventuellement être assez dingue ou inconscient pour vouloir faire bouger les choses. Comme Peru. En parlant de malveillance et autres dangers liés à la rébellion...
« Cela fait un moment que tu nous files entre les doigts, hein, Savage ? » Ah, enfin ! Elle avait toujours préférée la pratique à la théorie ! « Et ? Il est temps que tu nous suives... Certaines personnes ont quelque chose à te dire. STUPEFIX ! » En apparence impassible sur son siège, la petite rouquine tira sa baguette de sa poche, la gardant dissimulée contre sa jambe. « Non, non, aujourd'hui, tu ne fuiras pas. » Bon... et maintenant ? Être télépathe, même artificiellement, ça à du bon dans ce genre de situation... Avec une froide impassibilité, la jeune celte fit le tour des membres de l'Ordre qu'elle savait disséminés dans la salle, leur posant tour à tour la question. « Qu'est ce qu'on fait ? On fonce ? » La partie s'annonçait diablement serrée... d'autant que Charly devrait sauver les apparences et protéger sa couverture. Aya, encore une journée qui commençait bien...
T.N.O. de Saint-Ange
► MESSAGES : 88 Sam 27 Aoû - 11:41
Pour Tanys la question n'était pas vraiment la magie noire est-elle un bien ou un mal. La question était "pourquoi faudrait-il toujours que certaines magies soient les parias de la société?". C'était encore et toujours ce refrain là qui le faisait tiquer. Lui plus que les autres sans doute parce que cette façon qu'il avait de siffler comme un serpent quand il était contrarié faisait peur. Mais prenons un exemple plus banal. Celui d'une petite soeur animagus dont le visage a demi transfiguré faisait peur lui aussi. Balivernes. Les gens ne s'arrêtaient bien souvent qu'aux apparences.
Temperance Hatcher prit la parole à son tour et contre toutes attentes. Le blond lui accorda un vague regard comme il partageait en de nombreux points son opinion. Ce n'était pas bien difficile. Simplement extrêmement rationnel. Considérer l'homme comme un mécanisme partiellement cerné avait ses bons et ses mauvais côtés. Particulièrement lorsqu'il fallait tenir compte des exceptions. Mais elles étaient rares tout de même. La conférence se poursuivit, toujours aussi bon enfant quelque part et Tanys se serait contenté de ça jusqu'à ce que l'on lève la séance mais malheureusement une bande de clowns encapuchonnés vinrent perturber ses projets de quiétude.
A y bien regarder, Tanys n'avait strictement rien contre la magie noire. La plupart considérait de toute manière que son don était déjà un don maléfique alors partant de là et voyant tout ce que l'on peut faire de mal avec de bonnes intentions... cependant, le jeune homme n'était pas pro-mangemort. On le serait à moins quand on est né de deux parents moldus. Deux personnes particulièrement méprisables au demeurant mais aux yeux de Tanys ça ne faisait pas de lui une personne plus méprisable ou plus médiocre qu'une autre par extension.
Tanys siffla quelque chose entre ses dents voyant que personne ne semblait bouger le petit doigt...
- Serpensortia Maximus...
Sa langue ripa avec élégance contre ses dents au même moment qu'un immense python renversait une rangée de chaises. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, la bête était sur l'un des encapuchonnés, l'immobilisant entre ses anneaux. Tanys siffla à nouveau, calme visiblement et le python s'arrêta de serrer. Pas question de se retrouver à Azkaban pour avoir tuer un pauvre minable qui n'a même pas le cran d'assumer ses actes et se cache derrière une cagoule.
Vaeceslav S. Crosshaven
► MESSAGES : 29 Sam 27 Aoû - 12:15
Vaeceslav, Caym et Seamus avaient suivi le débat sans prendre part. D'une parce que Caym était là uniquement pour tenter de croiser ce superbe étudiant en médecine qui lui avait fait sa dialyse quelques semaines plus tôt – en vain – et ensuite parce que Seamus n'avait aucun avis sur les questions posées et s'en souciait, même, pas du tout. Seul Slavy, magistère en duel et criminologie, et nécromant de surplus, affichait un réel enthousiasme au dialogue de Peru, parce qu'il y trouvait quelque chose de vrai. Si la plus part des enfants ici pensaient que la magie noire rend plus fort (ce qui est un fait que Slavy ne réfuterait par ailleurs pas), aucun ne pouvait seulement se douter du prix à payer pour l'être. Insouciants, ils pensaient sans doute que tout était facile, une question de contrôle, de mentale. Oui, c'est vrai, à vingt ans on est fort comme un lion, invincible, mais les faiblesses viennent avec l'âge, et plus l'on vieillit, plus le trou se creuse, et plus la chute sera longue et douloureuse. Il en savait quelque chose. Comme tous les nécromants, il avait maudit son âme, se promettant une éternité dans enfer pour seulement quatre petites années de puissance sur terre. Un choix fou! Mais un choix de jeunesse surtout. Il hocha la tête pour lui-même, chassant cette idée sinistre, et fronça imperceptiblement les sourcils en voyant des.. gamins? montaient sur l'estrade et lançaient des sorts.
« Cela fait un moment que tu nous files entre les doigts, hein, Savage ? » « Oui, et ? » « Et ? Il est temps que tu nous suives... Certaines personnes ont quelque chose à te dire. STUPEFIX ! .. Non, non, aujourd'hui, tu ne fuiras pas. » Vaeceslav se leva d'un bloc. Il était magistère ici, toutes les personnes dans l'amphithéâtre avait été ou serait au moins une fois ses élèves au travers des TP de sortilèges et de duel, et en tant que duelliste, ce n'était pas très loyal de toute façon. Et au-delà de ça, en tant que Membre de la Confrérie, il n'était pas question pour lui de laisser qui que ce soit se faire enlever ou maltraiter sans rien dire. Seamus, lui, ne cilla pas. « Si tu te mêles de leur affaire... » « Seamus! » souffla Slavy, avec son air d'éternel adolescent. « On était juste venu voir la conférence. » Slavy gronda, secoua les mains : « Una a dit... » « Je sais » persiffla Seamus en se levant, l'air dédaigneux, « mais alors, m'user sur des gamins, moi... ça me débecte! … Et toi » siffla t-il à Caym, « tu ne bouges pas d'ici. » Caym hocha la tête avec un petit rire, ne comptant en effet pas bouger d'ici.
Slavy sortit des chaises et commença à avancer vivement vers l'estrade, baguette en main. Sa petite ghoule pygmée puante, plus petite qu'un enfant de trois ans, sentant la décomposition à plein nez (bien surnommée « Stinkie »), le suivit avec des étoiles dans les yeux, toujours prête au sacrifice. Slavy s'arrêta doucement avant l'estrade : « Si je peux me permettre... » il se râcla la gorge, l'air de rien, « Je ne suis pas sûr que vous ayez la permission d'Una d'intervenir durant la conférence, et, ô dieu, j'ai... » « ABREGES! » siffla Seamus, qui avait pendant ce temps-là passer derrière les chaises des autres élèves pour pouvoir « prendre » l'autre côté. « ...Je déteste le noir! Colorea fushia! » Un petit sort jeté au hasard et les cagoules noires viraient déjà au rose fushia, magnifique sur la figure des quatre jeunes. Stinkie, pendant ce temps, haute de vingt centimètre, se faufilait dans le rideau stupéfiée pour grimper sans être vue sur l'estrade, sournoise.
« Je me présente, Vaeceslav Crosshaven, magistère de duel, », une légère courbette pour le rythme, un champio bien placé, et on recule le bien gauche pour se tenir bien droit, « et vous? ». Seamus roula des yeux, exaspéré comme toujours par l'attitude que trop décaler du nécromant. Il leva sa baguette, visa le plus proche des quatre : « experlliamus », souffla t-il d'une voix monocorde et agacée alors que déjà le sort envoyé le "gamin" volant dans le décors de derrière. Il n'était pas venu pour se battre. Un python passa au même moment. Il haussa un sourcil, se retourna, mais non, ce n'était pas Abaddon, ni Caym, mais un autre garçon. Seamus se retourna, roula des yeux. Python, de nos jours...
William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 420 Sam 3 Sep - 6:18
Une convention sur la magie noir au vue des évènements qui se passait à Poudlard, c’était un peu inconscient. Bien évidemment certain avait trouvait amusant d’en profiter pour s’attaquer au professeur Sauvage, tant et si bien que maintenant tout les étudiants étaient retenu prisonnier dans l’amphithéâtre. Tout le monde regardait sans rien dire, sans rien faire et cela révolta William. Bien sûr la situation était dangereuse et il ne s’était pas attendu à ce que tout le monde saute dans le tas façon suicidaire. Mais quand même ! Pour lui c’était comme une personne était là face à eux, les tripes à l’air dégoulinant de sang et que tout le monde ce contentait de regardait, attendant on ne sait quoi. Il tourna son regard vers Caelan et chuchota alors « il faut faire quelque chose ». Apparemment il n’était pas le seul à penser cela car Vaeceslav Crosshaven s’avança vers l’estrade. Profitant du fait qu’ils les occupaient en parole inutile, le jeune Slayers s’accroupit et se faufila entre les sièges pour rejoindre à son tour l’estrade sans être vue, pendant que Vaeceslav argumentait sur la couleur des cagoules. Cela fit sourire William. Ce mec avait l’art et la manière de ce donné en spectacle. Plutôt sympa. N’empêche quelle bande de crétins ! Quand on a affaire à une bande de sorciers, la premières précaution à prendre et de récupéré toutes la baguette ! C’était vraiment des amateurs ! Apparemment le jeune Slayers n’était le seul à vouloir s’occupait des intrus par derrière car il aperçut Caym. Pas grave, l’un était à gauche l’autre à droite. En même temps sans c’être concerté, Caym et William lancèrent un Expelliarmus, chacun sur un assaillants différent. Les deux kidnappeurs s’envolèrent ensemble dans un geste parfaitement synchro et des plus agréables à regarder. Et de deux de moins ! Bientôt trois apparemment car un Pyton lançait par Tanys de Saint Age s’occupait déjà de lui. Bande d’amateur !
Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Sam 3 Sep - 17:13
Moi je crois pas que j'y arriverai... La voix de Jo' à ses côtés la fit sursauter, et elle manque de détourner le regard. Évidemment qu'elle n'y arriverait pas. Pas sa Jo', cette fille douce et pourtant si forte, mais avec des idées arrêtées sur le bien et le mal. Comme tout le monde, d'ailleurs ou dans tous les cas, comme la plupart des gens. Elle ne pouvait pas comprendre, et ne comprendrait sans doute pas. Peut-être son intention de base, oui, celle de se venger de ses parents, et encore. Mais pas son hésitation à se détacher de cette forme de magie, qui lui plaisait, oui, elle devait bien l'avouer. Mais si elle ne s'en servait qu'objectivement … ? Je voudrais pouvoir venger les miens. Mais je suis vraiment pas sûre d'en être capable. Quelque part, j'ai l'impression que ça serait être comme eux. Mais en même temps, ils le méritent... neuf fois même... Sa main se crispa légèrement sur son accoudoir. Elles avaient d'en parler, depuis quelques temps. Depuis que Kaprice avait appris qu'elle était, au final, l'une des leurs. Et particulièrement depuis qu'elle était fiancée à Luke. Elle se souvenait très bien que Jocelyne voulait déverser sa colère sur Luke, pour que la mère de celui-ci comprenne sa douleur. Elle n'avait jamais relevé, étant donné qu'ils étaient déjà amis, mais là … Ses yeux se baissèrent sur son annulaire, et elle tiqua. Elle comprenait, évidemment, et elle avait fait une promesse. Mais … mais. Elle ne voulait pas en être tributaire. Des sentiments opposés se mêlaient en elle, la perturbant énormément. Pourquoi y avait-il fallut que tout change, que tout bascule ?
Tout s'accéléra soudain. Elle reçut la réponse de l'homme de plein fouet, surtout son « Pour ce genre de magie, il faut avant tout connaître ses propres limites. Des limites dont vous n'avez sûrement pas idées à l'heure actuelle étant donné votre manque d'expérience dans la vie. Ce qui, loin de moi cette idée de vous rabaisser, n'est pas une critique. ». C'est cela. Il voulait peut-être qu'elle lui explique sa vie de A à Z et lui explique que si, ses limites, elle avait appris à les connaître rapidement ? Pour qui se prenait-il, à donenr des leçons de morale ? Avait-il lui-même goûté à la magie noire pour oser prétendre en parler ? Une colère sourde grondait en elle, venue bien trop brusquement pour être naturelle, mais elle commençait à se faire à ses changements d'humeur, les attribuant au fait qu'elle ne savait plus où elle en était. Cependant, les morceaux du Pendule vibraient, doucement, ravis de cette colère montante. Le Poète, elle aurait du le sentir, n'aimait pas ce qui se disait, ce qui se passait, il n'aimait pas qu'on la remette en cause. Sans doute était-ce cela. Dans tous les cas, ses mains s'étaient crispées sur les accoudoirs, et elle semblait prête à bondir quand les hommes firent irruption dans la pièce. Tout se passa si brusquement qu'elle ne réagit pas, jusqu'à ce que William murmure :
Il faut faire quelque chose.
Comme dans un rêve, ne comprenant pas trop ce qui se passait, elle se retrouva debout, à emboiter le pas à son ami, non sans avoir murmuré aux deux filles:
Ne bougez pas. Restez là. Quoi qu'il se passe.
Elle ne voulait pas qu'elles s'en mêlent. Parce qu'elle venait de se rendre compte d'une chose. Elle connaissait ses quatre hommes. Elle n'avait pas vu leur visage, mais la voix, et leur façon de se déplacer ... Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver à cette conclusion. Elle les connaissait. Pas personnellement, cela allait sans dire. Mais elle les avait déjà vus, chez son oncle. À un repas, et une autre fois, ils sortaient de son bureau alors qu'il l'avait convoquée. Gosh. Se baissant également, à l'instar de William, elle le regarda faire, se demandant soudain pourquoi elle l'avait suivi. Elle n'allait pas jouer les héroïnes, quand même … Ce serait stupide. En même temps … son nom, son visage qu'ils connaissaient lui garantissaient une immunité quasi certaine. Alors quoi ? Se jeter dans la mêlée en leur disant « hey, les gars, essayez de me toucher, pour voir, vous risquez de crever, maintenant cassez vous » ? Non, elle n'en avait pas vraiment envie, et elle risquait d'être touchée. Il y avait Yon, également, mais elle doutait fort que tous les mangemorts aient intégré sa vue, même si elle était allée le voir une fois ou deux. Ce ne serait pas suffisant. Mais certaines étaient plus réactifs qu'elle, et elle vit les trois hommes restant en difficulté. Pouvait-elle tenter … ? Une décharge d'adrénaline ne lui laissa pas le temps de se décider. Sans qu'elle s'en rende compte, elle se hissa bientôt sur l'estrade, juste à côté du magistère et du Mangemort qui le gardait. Aucune peur ne l'habitait, malgré la dangerosité de la situation. Prenant son temps, profitant de l'effet de surprise, elle sortit sa baguette et la pointa vers l'homme. Et maintenant ? Elle lui adressa un sourire du type « essaye, pour voir? », mais ne bougea pas. Indécise. Mais sur ses gardes.
Isaïah S. McBird
ETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 210 Mar 6 Sep - 14:18
« Pour protéger ou venger une personne qu’on aime » Isaïah tourna la tête vers le voisin de Kaprice qui partageait visiblement son avis sur la question. L’utiliserait-elle, elle, si l’on s’en prenait à ses proches ? A Kaprice ? A Jo’ ? A ses parents ? Difficile à dire, il fallait le reconnaître. Elle n’en avait, de fait, strictement aucune idée. Excusez-moi, Monsieur. Mais quel est le sujet, au juste ? Nous convaincre que la magie noire, c'est mal, faut pas y toucher même si on tue un de vos proches, même si on est au bout du bout du rouleau ? Ce n'est pas un peu simple et du déjà-vu, déjà-entendu ? Et si au final, ce n'était qu'un outil comme l'a suggéré monsieur dont je ne connais pas le nom ? Elle est puissante, elle fascine, mais si on a la force de ne pas sombrer ? La jeune femme tourna la tête vers son amie, fronçant les sourcils. Quelle mouche l’avait piquée ? Etait-ce sa nouvelle famille qui l’influençait ainsi ? Les Midnight n’étaient pas clairs, mais Kaprice n’était pas du genre à se laisser influencer, n’est-ce pas ? Etait-ce un simple intérêt pour la question de la part de celle qui voulait devenir auror ? Faites que ça ne soit que ça… Par pitié… songea Isaïah, sincèrement inquiète pour son amie. « Mlle Harlington, mon intention n'est pas de vous interdire de pratiquer une quelconque magie. A la base, je suis là pour vous en parler, mais surtout, pour vous inciter à y réfléchir, comme vous le faites tous ici actuellement, malgré les pensées amusées de certains élèves, ici présent. Ce que je veux vous dire, c'est que c'est une magie beaucoup trop versatile, violente, maccabre, et qui peut se révéler parfois dangereuse étant donné qu'elle est, avec la magie du Sang, ou encore la magie Aztèque, l'une des magies qui demandent un prix par le sang, de façon directe, ou non. Pratiquer la magie noire est considérée comme mauvaise dans nos sociétés, car l'inconnue et l'originalité impressionnent, voir, terrifient certains. Pour ce genre de magie, il faut avant tout connaître ses propres limites. Des limites dont vous n'avez sûrement pas idées à l'heure actuelle étant donné votre manque d'expérience dans la vie. Ce qui, loin de moi cette idée de vous rabaisser, n'est pas une critique. »
« Quand c’est juste en passant pour s’amuser, on ne peut pas vraiment appeler ça pratiquer la magie noire. La magie noire est surtout pratiquée par des gens qui recherchent plus de puissance et pour qui magie blanche ou noire ne fait aucune différence, sinon ils ne l’utiliseraient pas … je suppose. » Ca dépend l’intention dans laquelle ils le font… songea la jeune femme sans pour autant rien rajouter à voix haute. Vue comment son intervention précédente avait été prise, elle préférait jouer de prudence et se la fermer, pour le coup… « Le but que poursuivent ceux qui pratiquent la magie noire d’après moi est de s’imposer par la peur … Je pense que ma supposition s’est vérifiée il n’y a pas si longtemps que ça lors de certaines élections. » La politique était-elle le sujet à aborder en cet instant ? Non, sans doute pas et Isaïah réagit par un claquement de langue. Tout le monde savait que les élections avaient été truquées. Alors pourquoi mettre ça sur le tapis maintenant ? Cette fille était-elle idiote de mêler la politique au sujet de la magie noire, même si cela avait un rapport ? Cela ne pouvait que créer des problèmes pendant cette conférence… "Moi je crois pas que j'y arriverai... Je voudrais pouvoir venger les miens. Mais je suis vraiment pas sûre d'en être capable. Quelque part, j'ai l'impression que ça serait être comme eux. Mais en même temps, ils le méritent... neuf fois même…" « On ne te demande pas de le faire, Jo… Personne, n’attend ça de toi. Au contraire, je pense que tes parents se retourneraient dans leur tombe si tu venais à employer les mêmes moyens que ceux qui les ont tués… » murmura-t-elle d’une voix rassurante à son amie en pressant de nouveau sa main dans la sienne.
J'aurais pas dû venir ici je crois... Même si on avait pas vraiment complètement le choix... Sitôt que Jo eut prononcé ces quelques paroles malheureuses, l’enfer sembla se déchainer dans l’amphithéâtre et, pour le coup, Isaïah ne pouvait qu’être d’accord avec son amie. « Cela fait un moment que tu nous files entre les doigts, hein, Savage ? » « Oui, et ? » « Et ? Il est temps que tu nous suives... Certaines personnes ont quelque chose à te dire. STUPEFIX ! » Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Cela faisait-il partie de la conférence ? Non, certainement pas. Il suffisait de voir comment certains élèves voulurent se précipiter vers la sortie. « Non, non, aujourd'hui, tu ne fuiras pas. » La jeune femme reporta son attention sur la scène, se demandant un instant si elle devait rester assise, se sauver en embarquant ses amies, ou réagir à son tour. D’un seul coup, un immense serpent apparut en renversant une rangée de sièges pour se précipiter vers l’un des Mangemorts. D’où venait-il ? Bonne question à laquelle elle n’eut pas le temps de songer à répondre que la cavalerie arrivait en renfort du serpent. « Je me présente, Vaeceslav Crosshaven, magistère de duel, et vous? » « experlliamus » une baguette vola dans les airs, laissant un Mangemort à cagoule fushia désarmé. Tout ça commençait à ressembler à une véritable foire d’empoigne, surtout quand William et Kaprice décidèrent de se mêler à la danse. Ne bougez pas. Restez là. Quoi qu'il se passe.
Quoi ? Mais il était hors de question qu’Isaïah reste là sans bouger alors que sa meilleure amie allait affronter le danger ! Deux nouveaux Mangemorts s’envolèrent sous l’effet d’un sort jeté par William alors qu’Isaïah se levait à son tour. Hors de question qu’elle laisse Kaprice se mettre en danger seule en face de ces types-là. Se saisissant de sa baguette, elle dressa un mur de protection invisible entre son amie et les Mangemorts. Ils ne pourraient ainsi pas la blesser avec un quelconque sortilège. D’un autre côté, elle non plus ne pourrait rien leur faire, mais ça, Is’ s’en foutait complètement…
Jocelyne J. Johnson
ETUDIANTE. ► 1e année de SACM.
► MESSAGES : 57 Mer 7 Sep - 17:06
« Par la peur, certes, Emily, la terreur a toujours relativement bien fonctionné sur le peuple. Et ce, depuis des temps forts anciens, comme nous l'a prouvé l'Histoire de nos peuples. »
En celà, il avait malheureusement raison. L'Histoire révélait nombre de cas où la terreur avait permis l'accession au pouvoir. S'imposer par elle, régner par elle, ça avait tellement été utilisé... et c'était toujours le cas aujourd'hui. Ama' hocha la tête à son tour, tout comme le professeur. Si elle n'élevait pas la voix, elle restait attentive et intéressée par tout ce qui se disait. Et parfois un léger sourire étirait ses lèvres fines. Le sujet suscitait bien des réactions.
« Excusez-moi, Monsieur. Mais quel est le sujet, au juste ? Nous convaincre que la magie noire, c'est mal, faut pas y toucher même si on tue un de vos proches, même si on est au bout du bout du rouleau ? Ce n'est pas un peu simple et du déjà-vu, déjà-entendu ? Et si au final, ce n'était qu'un outil comme l'a suggéré monsieur dont je ne connais pas le nom ? Elle est puissante, elle fascine, mais si on a la force de ne pas sombrer ? » « Mlle Harlington, mon intention n'est pas de vous interdire de pratiquer une quelconque magie. A la base, je suis là pour vous en parler, mais surtout, pour vous inciter à y réfléchir, comme vous le faites tous ici actuellement, malgré les pensées amusées de certains élèves, ici présent. »
Et toc, mangez-vous ça... Elle doutait que tout le monde fût réellement apeuré par le côté macabre et violent de la Magie Noire. Ceux qui voulaient l'utiliser avaient en général tout à fait conscience de ce fait, même s'ils ne réfléchissaient pas forcément plus loin que la puissance qu'elle octroyait. Quant aux limites, elle était persuadée que nombre d'entre eux, comme le suggérait le Magistère, ignorait les siennes. Elle-même n'était pas certaine de connaître parfaitement les siennes, et pourtant, elle en savait un rayon sur beaucoup de choses.
Elle ne s'attendait pas à ce que la conférence prît rapidement une toute autre tournure, cependant. Car quatre élèves (?) cagoulés se dressèrent de leurs sièges, verrouillèrent les portes et s'en prirent ouvertement à Savage. Ca, ça ne sentait pas bon du tout.
« Cela fait un moment que tu nous files entre les doigts, hein, Savage ? » « Oui, et ? » « Et ? Il est temps que tu nous suives... Certaines personnes ont quelque chose à te dire. STUPEFIX ! »
Rapidement, elle fit le tour de la pièce du regard tandis que le professeur esquivait le sort et se réfugiait derrière son bureau. Des membres de l'ordre, il y en avait, mais Charly ne révélerait pas sa position, inutile de compter sur lui.
« Non, non, aujourd'hui, tu ne fuiras pas. » "Je le savais ! Sam m'avait dit "Mais non, Fanfan, tu vois le mal partout"... Mais je suis partout, nuance !"
Ca c'était bien vrai, et même si elle n'appréciait pas toujours que sa tante la surprotège, elle ne pouvait pas non plus dire que c'était inutile.
"Je sais, Ama... Ce n'est pas bien de surveiller ses neveux sans les prévenir, mais s'il t'arrivait malheur, Phoebus ne me le pardonnerait jamais. Et ton père, il ne vaut mieux pas trop s'y frotter... Tu es très jolie aujourd'hui !"
Par réflexe, elle jeta un coup d'oeil à sa tenue, inspectant ce qui dans son chemisier bleu-vert et sa jupe brune pouvait valoir la mention de "très joli". Et elle remarqua alors le pendentif qui brillait à son cou. Ca, elle ne se souvenait pas de l'avoir eu précédemment, mais elle ne doutait pas que Bambi eût une bonne explication à ça. Bambi qui lui tendait une dragée magique après en avoir mit une dans sa bouche.
"Ca vient du petit Van Hellsing, tu verras, ils sont très bons ! J'aurais dû mettre un chapeau et mon tailleur canari...
"Je sens que je vais devoir encore une fois payer les travaux de réparation de cette salle, ttttt..."
Difficile de garder son sérieux avec sa tante qui faisait la pitre à ses côtés. Heureusement que Gaëlle était arrivée vers elle, froide et calme malgré les événements pour la ramener à la situation présente.
« Qu'est ce qu'on fait ? On fonce ? »
Sans aucune stratégie ? Mmmh... Pas sûre que ça soit une bonne idée. Mais déjà d'autres s'activaient et un python renversait des chaises pour se jeter sur un des cagoulés. Deux autres personnes se levaient - ah non quatre - et leur laïus n'échauda guère la blondinette, mais comme ils agissaient aussi, deux des agresseurs subissant des expelliarmus et volaient dans le décor, et le troisième faisant face à présent à une élève, Ama' hocha finalement la tête à l'attention de l'irlandaise. Oui, on agit. Elle lui désigna la fille en blanc qui venait de dresser un mur entre les deux duellistes, et l'invita à se placer avec elle de l'autre côté du mur invisible : l'assaillant occupé par Caelan ne verrait pas leur action. Par gestes comme elle avait l'habitude de le faire avec la muette, elle lui indiqua de s'occuper de lui et, elle, s'approcha du fond de la pièce pour s'attaquer à ceux qui avaient valdingué et qui se relèveraient sous peu. Et de façon informulée, elle leur lança un stupefix à chacun, histoire d'être sûre qu'ils ne viennent plus les ennuyer.
Jo ne se doutait pas de la réaction que ses propos, pourtant prononcés à mi-voix, allaient générer chez son amie. C'était vrai qu'elles n'en avaient plus parlé depuis quelques temps. Mais c'était tellement logique, au final, qu'elle ne s'était plus posé la question. Dans une autre vie, Kap' aurait tenu la promesse qu'elle lui avait faite quand elles avaient appris la triste nouvelle. Mais c'était une autre vie, justement, pas celle que Caelan vivait maintenant.
« On ne te demande pas de le faire, Jo… Personne, n’attend ça de toi. Au contraire, je pense que tes parents se retourneraient dans leur tombe si tu venais à employer les mêmes moyens que ceux qui les ont tués… »
Jo' hocha sobrement la tête. Elle savait bien que personne ne lui demandait de faire ce genre de chose, mais même si Isa' avait sans doute raison, ses parents ne lui demanderaient pas non plus d'agir de la sorte, elle avait l'impression de laisser leur crime impuni et ça l'insupportait. Elle en était là de ses réflexions quand la situation dégénéra, et la canadienne resta pantoise un instant. Suffisamment pour que Kap' eût le temps de réagir et de leur intimer de ne pas bouger.
Ne bougez pas. Restez là. Quoi qu'il se passe.
Ca tombait bien, entre ses émotions et la situation qui la surprenait et pas qu'un peu, elle n'avait toujours pas bronché. Et ce fut donc comme si elle sortait d'un rêve éveillé qu'elle réalisa que Kaprice faisait face à l'un des assaillant. Kap'. En danger. Ou était-ce lui ? Elle n'en savait encore rien, mais elle ne voulait pas le savoir.
Elle vit Isa' lancer un sort en direction de leur amie, et, toute proche qu'elle était, put comprendre de quoi il s'agissait, alors après avoir fait signe à son amie qu'elle avait bien fait, elle, elle s'attaqua aux portes, lançant sort sur sort pour les déverrouiller et libérer ceux qui ne souhaiteraient qu'une chose : sortir d'ici. Et dès qu'elle eut obtenu le résultat qu'elle voulait, elle s'approcha des élèves, un à un, pour leur désigner la porte nouvellement libérée.
L490 (PNJ)
MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Ven 9 Sep - 15:29
Si il y a bien quelques choses que les Mangemorts aiment par-dessus tout, c'est bel et bien les étudiants. Et ce, pour plusieurs raisons. La première étant sans doute celles qu'ils faisaient une excellente poudre à canon, de parfait boucliers humains. La seconde, c'était qu'ils étaient tous, en grande majorité, si facilement influençable. C'était donc, toujours plus facile d'y aller asseoir son pouvoir en commençant par la base de toute population : Faire un bourrage de crâne chez les plus jeunes. Les parents devront suivre sinon, on fait sauter les petites bouilles d'anges qu'ont leurs gamins (dans le meilleur des cas. Hélas, il n'y a en pas mal qui sont dénués de toutes beautés, pour ne pas dire amputé). Enfin, ceux qui leurs résistaient étaient sans doute leurs préférés car ils étaient si facilement explosibles. Leur arrogance, leur témérité qu'à vouloir lancer des sorts de part et d'autres à leur encontre en tant que futur Marianne de l'Angleterre.
William Alex Slayers était sûrement le meilleur exemple dans ces cas-là. Comment diable pouvait-il penser pouvoir envoyer ad padres deux mangemorts ? Un mystère qu'on ignore encore.
Néanmoins, les mangemorts se doutaient qu'ils finiraient par affronter de la résistance. Allons voir, ce qui va se passer par la suite.
L490 (PNJ)
MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Lun 12 Sep - 10:39
(avec Slavy.) « Je me présente, Vaeceslav Crosshaven, magistère de duel, et vous ? » Le Mangemort qui balançait des sorts à l'égard de Peru, qui tentait vainement de s'approcher de ses affaires, un peu plus loin, afin de récupérer sa baguette magique, porta son attention vers le nouveau venu. Les trois autres mangemorts se regardèrent, se demandant qui ce mec était. Le noir au violet, du moins, au fushia, était de très mauvais goût. Peru, qui se redressa légèrement afin de voir si le champs était libre, ne put s'empêcher de sourire, avant de se recoller contre le bureau. Ils retirèrent leurs cagoules ensemble, et ils se présentèrent.
« Adrian Wagner. » Un sorcier mondialement connu pour avoir à plusieurs reprises manqués la prison en tirant toujours son épingle du jeu. Bref, le genre de mage noir qui ne peut se faire arrêter par un auror sans qu'il ne soit magiquement aidé, comme Adrian aime le dire. Son oeil brille d'une intense lumière tandis que les trois autres sorciers se présentaient. Parmi eux, il y avait le jumeau d'Adrian, Aym. Un peu plus costaud, plus silencieux, mais beaucoup plus physique. Les deux autres n'étaient autre que Maxence Phoenix et Craze. Maxence était plutôt le genre de type à aimer la jeune chair, si vous voyez ce que je veux dire. Tandis que Craze prenait un malin plaisir à manger ces victimes. Tantôt vivante, tantôt morte. Adrian lança un regard vers ces confrères tandis que Craze et Maxence se dirigeaient vers les élèves. Aym, quant à lui, se fondit dans le décors.
Adrian posa son regard vers Seamus qui pointait sa baguette en direction, devinant clairement que ses intentions n'étaient pas de le tuer. Un fin sourire sur les lèvres, il cramponne sa main à sa baguette, s'envolant dans les rideaux, tandis qu'il tournait déjà sa tête sur le côté afin de voir Peru qui posait enfin la main sur sa baguette. Conservant son sourire, Adrian pointa sa baguette sur le large et long rideau pourpre qu'il métamorphosa en trois espèces de chiens squelettiques. Lorsqu'on y regardait de plus prêt, il avait également transformé ce qui permettait aux rideaux de coulisser, permettant ainsi à ses créations d'être relativement costauds. Ces dernières se mirent à grogner, puis, elles se lancèrent directement vers Seamus et Slavy, alors qu'Adrian s'éclipsait en bas de la scène.
Peru se releva, observant la scène. Il fallait mettre les élèves en sécurité. C'est alors qu'il s'avançait vers les autres mangemorts, qu'il vit...
(avec William.) Baguette au poing, le jeune homme envoya un éclair rouge sur Craze, qui sembla prendre la même direction qu'Adrian. Ce qui le fit doucement sourire, puisqu'en moins de temps qu'il ne me faut pour vous décrire la scène, le corps de Craze se flouta comme dans un film accéléré avant de se transformer en une chaise de l'amphi' qui allait s'écraser près de Peru, l'obligeant à faire un pas de côté afin d'éviter le projectile lancé à pleine vitesse. Craze, avachit sur une table, regarda William, d'un air appréciateur, les lèvres tirées en un large sourire. « Tu me plais bien, toi. » D'un bond, il se leva, tirant sa cape dans son sillage, attrapant William par le cou, tout en lui retirant la baguette des mains qu'il envoya au bas de l'amphi'. Craze approcha son visage du coup de William, l'air amusé, comme un prédateur jouant avec sa proie, puis, il lécha la fine peau du cou du jeune garçon, sentant son pouls battre au contact de sa langue sur sa jugulaire.
(avec Tanys.) Si le jeune homme était plutôt silencieux et réservé, la façon dont il employa son serpent qui escalada Maxence, montrait un certain penchant sans équivoque vers les magies hétéroclites. Le mangemort sentit la peau froide du serpent contre lui, l'immobilisant, tandis qu'il observait le sortilège excellemment réussi. A son tour, un sourire se fit apercevoir sur ses lèvres, tandis qu'il levait le regard vers Tanys. « Boom. » Le serpent se gonfla malgré lui, tandis qu'une fumée grisâtre s'échappait des écailles du serpent jusqu'à ce qu'il ne finisse par s'enflammer. Réduit en cendre, Maxence brandit à son tour sa baguette. En deux en trois mouvements, les tables de la pièce (autours de lui) s'étaient retirés emprisonnant les gens qui étaient encore assis - voyez une sorte de cage -, tandis qu'il se positionnait face à Tanys. « Un fourchelang qui prend position pour un putain de pro-moldu ? » Si Tanys pouvait comprendre ce qu'il disait, personne autours d'eux ne le put. Maxence était issus d'une grande famille de magie noire. Et comme pour beaucoup d'entre eux, on les soupçonnait à tords, ou à raison d'être fourchelang. Ce qui était le cas de la famille Phoenix dont on ne cessait de se moquer entre mangemorts. Un Mage noire portant le nom de Phoenix... Y a quelques choses de profondément ironiques là dedans. Continuant dans sa lancée, Maxence pointa sa baguette sur le jeune garçon, et il murmura : « Endoloris ! »
(avec Amarante.) Si cette dernière pensait mener à bien ses sortilèges de stupéfaction, c'était sans compter la présence de Aym qui absorba l'intégralité des rayons à l'aide d'une bulle qu'il fit apparaître juste au dessus de la petite blonde. Les rayons cumulés brisèrent le sortilège d'Aym, soufflant les bureaux contre les murs. Aym eut un léger sourire, tandis qu'il s'approchait d'Amarante pour la gifler avec une force titanesque.
(avec Caelan (et William).) Peru pointa sa baguette en direction de Craze. Une explosion retentit dans le dos du mangemort qui lâcha William sous le coup de la douleur avant de se retourner vers lui, brandissant sa baguette, tout en balançant un rayon de lumière que Peru para, en incantant un sortilège de protection tel un bouclier lumineux qui se brisa avec le sortilège bloqué. Adrian s'apprêtait à balancer un sort sur Peru, mais ce dernier fut surpris en voyant une Midnight s'opposait à lui. Un fin sourire se fit apercevoir sur son visage blâphard tandis que Peru se retournait, observant la baguette d'Adrian sous son cou. « Il semblerait que la famille Midnight file du mauvais coton... » Puis avec un peu plus de mesquinerie, il reprit d'une voix beaucoup plus doucereuse. « Ou est-ce juste une façon de se sentir vivante afin de prouver ton amour pour ton sodomite de fiancé ? » Et pan !
Laissons les jeux se faire.
Vaeceslav S. Crosshaven
► MESSAGES : 29 Lun 12 Sep - 20:23
(avec Slavy et Seamus.)
« Adrian Wagner. » Slavy eut un petit sourire, hochant la tête d'un signe poli. Le magistère se mit en position d'attaque devant le visage découvert des quatre garçons. Slavy avait l'avantage de l'âge, et de la pratique. « Je déteste les allemands. » maugréa Seamus en roulant des yeux. Seamus envoya un sort de dissuasion, mais Wagner recula dans les rideaux. Les autres mangemorts se dispersèrent auprès des élèves. Slavy fronça les sourcils. Le professeur n'était peut-être pas un garçon violent, mais il y avait une chose qu'il détestait par dessus tout, c'était de s'en prendre à plus faible sans aucune raison, juste pour le plaisir. Il pinça les lèvres, fixant le manège du jeune homme devant lui, devinant parfaitement que lui ne rigolerait pas.
« Il va de soit que je ne retiendrais pas mes coups à présent. » Les yeux de Slavy brillèrent, et Stinkie sembla comprendre la ruse de son maître. Le magistère enfonça dans sa poche sa main et en sortit un bandeau qu'il passa sur son front, et noua à l'arrière. Autour de lui s'éleva une petite musique moldue...
Trois chiens squelettiques s'avancèrent vers Seamus et Slavy. Seamus eut un petit sourire cynique et moqueur, comme s'il s'attendait à mieux, mais il lui revint aussitôt à l'esprit qu'il avait à faire sans aucune doute à un allemand, et s'il n'était pas allemand, un de ses parents l'étaient, et c'était déjà une bonne raison de le haïr.
« Occupe toi des mioches Seamus, je m'occupe de notre ami et de ses bébêtes. » « Soit. Mais fais attention à toi. C'est un allemand. » Seamus tourna le dos et se rapprocha des élèves, dont la plus part était en cage.
« Endoloris ! » Seamus, qui était alors dans le dos de Maxence, fronça les sourcils et le pointa de sa baguette, entendant le gamin sifflait comme un serpent de douleur. Il gronda sur un ton rauque et chaud : « Ironeadraconis maxima. » Le sol se souleva, la moquette s'arrachant pour former un dragon asiatique, sans ailes, au corps très long, s'enroulant alors pour mieux foncer sur Maxence, sa peau se recouvrant peu à peu d'un métal dur. Seamus détourna le regard un instant, pour lancer un sort à un autre mangemort qui tenait un gamin (William) : « Experlliamus! »
De son côté, Slavy, sur son air martial et le regard perçant, observait les trois chiens se rapprochaient dangereux de lui. Il eut un petit rire, pointa sa ghoule de sa baguette et lança un « Volicifera! ». La ghoule se sentit pleine d'énergie et passa dans les pattes des trois chiens, ce qui attira l'attention des trois bestioles. Slavy lança par dessus un sort décuplant l'odeur de viande de la ghoule qui se mit à courir comme une folle, poursuivie par les trois chiens dans l'amphithéâtre. Slavy pointa Adrian de sa baguette, un sourire en coin : « Puisque tu oses me faire courir, je vais te faire danser. » Et comme il parlait, Slavy déclencha ses sorts à retardement en rafale. Là, une dizaine de filins bleus et verts sortirent de sa baguette, entre stupéfix, experlliamus et incarcero (sort de chaînes d'acier).
Caym, quant à lui, rentra la tête dans les épaules et fronça les sourcils. La situation tournait au vinaigre.
Vladislas D. Mikhaïlov
SORCIER.► en cavale.
► MESSAGES : 124 Mar 13 Sep - 18:27
Vladislas était resté dans son coin à l'arrivé des hommes encapuchonnés, si le ministère ne faisait pas encore attention à lui, ce n'était pas le moment de se faire remarquer en faisant acte d'héroïsme et puis, mieux valait laisser le sang des jeunes s'exprimer un peu. Ses yeux se promenèrent sur le évènements du haut de son observatoire, ce qui lui permettait de dresser mentalement une liste dans sa tête, les partisans et les opposants. Chose simple mais qui pouvait se révéler utile pour la suite et, quand on est détective, on prend l'habitude d'en faire trop plutôt que pas assez. A peine Gaël eut-elle le temps de leur demander quoi faire, la moitié des étudiants étaient déjà debout, combattants vaillamment l'ennemi avec l'insouciance de la jeunesse, persuadé que rien ne leur résisterait et que tout serait réglé en un coup de baguette. Quelques sorts, une présentation, des capuches fuchsias, des chiens courant après une goule et une espèce de cage qui avait gobé la moitié des étudiants plus tard, Vladislas se décida enfin à sortir de son petit coin d'ombre, comme si personne n'avait remarqué sa chevelure blonde tout en haut de l'amphithéâtre. Il tendit calmement sa baguette devant lui, mais le mangemort qu'il visait et qui menaçait un étudiant se fut désarmer sous son nez par sortit un homme sortit de nul part quelque instants plus tôt. Tant pis, son moment de gloire allait arriver dans quelques secondes, il s'avança calmement, descendant les marches sans se presser, comme s'il ne remarquait pas tout le brouhaha autour de lui. Toujours garder son calme, c'était la meilleur chose à faire dans ce genre de situation, garder les idées claires pour pouvoir opérer à un renversement de situation, et la clé de tout ce remue ménage, c'était Peru Savage. C'était donc vers lui que Vladislas se dirigeait sans se presser, prenant le temps d'observer la chose. Le magister était encore derrière son bureau, mais avait réussi à reprendre sa baguette, celui qui semblait être le chef du groupe des fauteurs de troubles pointait sa baguette vers lui, jusqu'à ce que le scandinave (à en juger par son prénom) qui était arrivé avec son copain ne l'occupe avec plusieurs sorts à retardement. Le russe, dans son élan, monta à la fois sur l'estrade et sur le bureau renversé du magister, avant de toiser celui-ci de haut, sa baguette toujours à la main. « Magister Savage, Vladislas Mikhaïlov pour vous servir » dit-il d'une voix calme, presque inapproprié à la situation, avant de servir une petite révérence. Peut-être bien que Peru avait déjà entendu les mérites du jeune détective, peut-être même savait-il qu'il faisait parti de l'ordre, mais le temps n'était pas à la discussion et, en se retournant, le blond androgyne pointa sa baguette sur l'espèce de cage formé magiquement avec les chaises et tables, et de la faire exploser avec un sort informulé. Une petite spécialité russe, inventé de la part des prisonniers avide de liberté, qui faisait éclater n'importe quelles sortes de cellules au plus grand plaisir de ceux qui s'y trouvaient. Ou pas. Peut-être les élèves auraient été plus en sécurité la dedans, il n'en savait rien, mais, une fois qu'ils furent libérés, le russe descendit du bureau et fit reculer le magister tout en le protégeant de son propre corps (ce qui pouvait sembler vain vu sa corpulence de fillette). Sans doute qu'un magister comme lui n'avait pas besoin d'aide, mais on ne pouvait sous estimer des criminels de cet acabit. « Ça ne vous dérange pas de regarder le spectacle d'ici j'espère Monsieur ? » dit-il, la voix toujours aussi posé, sa baguette bien serré dans sa main, paré à toute éventualité. D'ici, ils n'étaient pas vraiment protégé, mais pouvait voir arriver n'importe qui – ou quoi – et facilement dominer toute l'assemblé et, pourquoi pas, la dominer. Mais tout ça, ça dépendait encore des autres, à voir s'ils les autres allaient s'en sortir seuls.
Amarante V. B. Donovan
ETUDIANTE. ► 1e année de METAMORPHOSE.
► MESSAGES : 61 Lun 19 Sep - 22:33
Est-ce qu'Amarante imaginait que les choses allaient se dérouler ainsi ? Pas le moins du monde. Pourtant, elle était restée sur ses gardes, prête à parer à une éventualité autre que celle de stupéfier tranquillement des mangemorts envoyés dans le décor. Grand bien lui en fasse, car les choses ne se passèrent pas tout à fait comme elle l'espérait tout d'abord.
Elle eut la mauvaise idée, pourtant, de jeter un coup d'oeil aux encapuchonnés qui retiraient leurs cagoules. Adrian et Aym Wagner, Maxence Phoenix et Craze. Que du monde qu'elle aurait effectivement préféré éviter de croiser. Entre celui qui mangeait ses victimes et celui qui se délectaient d'une autre manière de celles-ci, il y avait de quoi être profondément révulsée par les faits d'armes de ces quatre-là.
C'en fut assez pour qu'au lieu de voir les deux mangemorts s'écraser près du rideau et lui laisser le loisir de les pétrifier, elle se trouva face à Aym, le plus costaud, qui loin de se fracasser sur l'estrade, s'approchait d'elle, l'air menaçant. Elle sursauta presque quand la chaise qui avait pris la place de Craze tomba avec pertes et fracas derrière lui. Ca, ça sentait le roussi. Mais loin de se décourager, la blondinette se cramponna à sa baguette.
Ses sorts avaient été absorbés et leur énergie avait soufflé les bureaux alentours. Et le mage noir s'approchait, souriant d'un air sinistre, manifestement prêt à la frapper. Et puis quoi encore ? Il croyait peut-être qu'elle allait attendre bien sagement qu'il vienne lui en coller une ? Disparaissant subitement de son champ de vision pour réapparaître derrière lui, elle lança un impedimenta puis un incarcerem, histoire d'immobiliser la grosse brute dos à qui elle se trouvait.
Si Jo' avait pensé pouvoir faire sortir tout le monde, c'était sans compter un des quatre agresseurs qui venait de les enfermer dans une cage de chaise. Elle jura en français avant de tenter d'user de sa baguette contre leur prison de bois et de métal. D'une oreille, elle entendit des sifflements qui lui hérissèrent le poil. Elle ne cherchait même pas à savoir d'où cela venait, tout ce qui lui importait, c'était de sortir de cette foutue cage.
Et elle fut bientôt exaucée quand un sort venu de l'extérieur fit voler en éclat leur prison de chaises. Tout en cherchant sa colocataire du regard, elle se dirigea vers la sortie la plus proche, qu'elle entreprit d'ouvrir aussi bien magiquement que physiquement.
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« Par la peur, certes, Emily, la terreur a toujours relativement bien fonctionné sur le peuple. Et ce, depuis des temps forts anciens, comme nous l'a prouvé l'Histoire de nos peuples. »
