|
|
| Boire & Déboires ... euh Re-boire! [Val'] | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
---|
| |
Sin M. Midnight
► MESSAGES : 97 Sam 27 Aoû - 20:03 |
| |
| 22 octobre. Le pluie tambourinait contre les carreaux de la salle commune des Serdaigles. Le temps de cette fin d’automne était déprimant, couvrant le monde d’une aura grise. Mais la jeune femme qui regardait par la fenêtre embuée était d’un tout autre avis. L’humidité régnante la mettait de bonne humeur et elle appréciait tout particulièrement l’herbe qui révélait pleinement toutes ses senteurs sous l’action des trombes d’eau qui tombaient. Ses yeux de jades portaient au loin sur le lac, transformé par chaque goutte de pluie en une savante dentelle mouvante. Ce n’était pas le déluge, juste une pluie bien anglaise. Irlandaise aurait bien aimé penser la blondinette qui avait légèrement le mal du pays, mais malheureusement, elle était bien loin de chez elle et certainement bien loin de ses petites habitudes. La petite Serpentarde avait élu pour l’instant domicile dans la salle commune des bleu et bronze désormais accessible à n’importe quel sang pur sous prétexte que celui des Serpentards au sous-sols était battus de courants d’air frais et que la proximité avec le cachot aux sang de bourbe lui donnait simplement la chair de poule. Officieusement, il en allait bien autrement. Elle avait quelques jours pour elle à penser, et elle ne voulait pas tomber sur Aleksandar, les choses étaient trop compliquées en ce moment entre eux et elle avait besoin d’y réfléchir. Réfléchir surtout à cette proposition qu’il lui avait dernièrement faite. Cette proposition à laquelle elle osait à peine penser. Ce serment inviolable. Oui, vous avez bien lu, il n’y a pas d’erreur. Le jeune Hallen lui avait proposé ce sortilège afin de lui prouver qu’avec elle il avait changé, qu’il n’était plus le joueur qu’il avait été, et blablabla aurait elle même envie d’ajouter. Bien qu’elle avait envie d’y croire, ça avait un côté trop irréversible pour que, même si il s’agissait de la jeune Midnight, quiconque puisse le prendre à la légère de manière irréfléchie. C’est donc ce qu’elle s’efforçait de faire même si elle n’avait toujours pas de réponse à ses questions. Et le délai touchait à sa fin, les deux semaines qu’elle avait annoncé au jeune homme étaient bientôt terminées et il n’allait certainement pas tarder à la solliciter. Mais bien loin de chercher encore, Sin se contentait de regarder le spectacle apaisant qui se déroulait au dehors, reléguant ces faits perturbants bien loin au fond de son esprit. Ce qu’elle avait envie de faire maintenant, c’était la fête. Rien qui n’était au programme non plus apparemment. Il n’y avait donc aucun moyen de se détendre dans ce château.
C’est du moins ce que croyait la sang pur avant qu’un petit premier année, sang pur bien entendu, un petit brun tout appeuré, vienne la déranger des sa non-occupation. Sin lui fit son meilleur regard agacé en prenant le billet qu’il était simplement venu lui remettre avant qu’il ne déguerpisse sans un mot et surtout à une vitesse proche de cette de la lumière. Elle trouvait ce moyen de communication beaucoup plus classe que les anciens ; hiboux et elfes de maisons étaient vraiment dépassés et cette année, la direction semblait bien s’en moquer qu’ils se servent des petits nouveaux pour leur courrier. Légèrement curieuse tout de même bien qu’elle n’ait montré aucune hâte à recevoir le bout de parchemin , elle le déplia d’une main fébrile. 4 petits mot y étaient simplement écrits : Besoin de respirer. Cuisine? ». Le billet n’était pas signé, mais la jeune Midnight su instantanément de qui il s’agissait. Valente Visconti. Un de ses amis proche. Enfin, proche quand on parlait du jeune homme n’était peut-être pas le mot adéquat : contrairement à la jeune femme, il ne semblait pas éprouver un besoin constant de compagnie. Même si c’était loin d’être le cas de Sin finalement qui ne faisait que ce donner cette façade. Peut-être était-ce pour ça qu’ils s’entendaient si bien? Ca et le fait qu’ils avaient quand même un tout petit peu plus de points communs. Se levant du fauteuil dans lequel elle s’était installée, Sin pensa que tout de même, la cuisine était un drôle d’endroit pour se retrouver même si Valente n’avait rien de conventionnel à ses yeux.
Sin sortit à grand pas de la salle commune des Serdaigles et dévala les nombreuses marches qui séparaient la fameuse tour des sous-sols où se trouvaient les cuisines. Malgré le fait qu’elle n’y ait jamais été, la jeune Midnight en connaissait tout de même l’emplacement, tout le monde le savait, du reste. Elle trouva donc le fameux tableaux qu’elle n’avait pourtant jamais vu de ses propres yeux sans trop de difficultés et en chatouilla la poire afin d’en libérer l’ouverture. L’endroit était bien propre, bien tenu, mais Sin n’avait pas la moindre idée de l’utilité de la moitié des choses qui se trouvaient sous ses yeux. Elle avait toujours eu une armée de domestiques, des vrais, pas des elfes, quand elle était dans la famille, et chez elle s’était sa mère qui se chargeait de tout ça, Sin fuyait comme la peste toutes les tâches ménagères ce qui était certainement une des raisons pour lesquelles elle n’était justement, presque jamais dans sa maison. Les vacances, elle les passait au château et les étés dans le grand manoir de la famille, alors pourquoi s’embêter avec tout ça ? La jeune fille avait coupé court au débat qui avait une fois fait rage avec son paternel en lui affirmant simplement qu’elle ne serait jamais une petite femme d’intérieur, qu’elle avait d’autres ambitions dans la vie. Bien sur, elle savait qu’elle n’y couperait pas, pour le bien de sa famille, il allait falloir qu’elle se marie avec un riche héritier quel qu’il soit pour remettre sa famille financièrement dans les rails et il y avait une chance sur cent pour que le sang pur en question la laisse mener sa petite vie. Plongée dans l’observation de cet univers totalement nouveau, elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir de nouveau et quand elle eu finit son inspection et qu’elle se retrouva nez-à-nez avec le sorcier, elle eu du mal à retenir un sursaut. Ce qu’elle fit tout de même temps bien que mal. Ne pas montrer ses émotions était un de ses premiers principes. Ou ne pas montrer les vrais plutôt. Même avec les personnes qui comptaient pour elle, elle allait vraiment du mal à laisser entrevoir les ressentis les plus simples. Avec un sourire, elle se contenta donc de lui dire : « Valente, comment va tu mon cher? » Malgré le naturel qu’elle y mettait, son ton et son air aristocratique avait été longuement été travaillé, chose qu’on avait vraiment du mal à croire avec cette aisance. Oh, elle n’était pas comme ça tout le temps, juste avec ceux qui n’étaient pas dans son entourage très proche ou quand elle trouvait que ça faisait classe. Et là en l’occurrence c’était beaucoup mieux que de dire : Putain tu m’as foutu la trouille.
| |
|
| |
Valente Judas ViscontiSERPENTARD. ► sixième année.
► MESSAGES : 69 Dim 28 Aoû - 15:35 |
| |
| Valente regardait d’un œil morne la fenêtre de sa chambre où la pluie s’écrasait sans se soucier de quoi que ce soit. Ce temps le mettait hors de lui, car il était privé de son passe-temps favoris… Celui de se promener dans le parc de Poudlard en essayant de capter la lourde chevelure brune de Fausta Della Gherardesca, ruminant sa revanche, renvoyant ses sentiments qui lui auraient fait abdiquer son nom si elle lui demandait. Rien qu’à prononcer son nom, une cascade de sentiments contradictoires tombait sur ses épaules, et jamais il ne saurait résoudre tous ces mystères. Lui que l’amour n’a jamais osé toucher de son aile, il avait peur de tout ce qui grondait en lui, ne sachant si c’était un bon ou un mauvais signe. La seule passion dévorante qu’il osait accorder était toute dévouée à La Madone. Cette mère si simple, intouchable, douce et chaste, la Vierge à l’enfant. Tableau dénué de toute présence masculine, de père. C’était l’existence parfaite par excellence. La Madone et Fausta retournent son cœur et son esprit, les piétinent et pourtant… Valente Visconti ne sait s’en détacher, ne sait plus comment les détester, ne sait plus… à part l’obsession. Il vit Fausta, respire Fausta, il est né pour faire éclater la vérité et pour venger Parise. Même si pour cela il devra trahir sa famille, même si pour cela il devra être Judas.
Aujourd’hui plus qu’un autre jour, Valente a laissé place à Judas. Il a mis de côté tout ce que représente la famille Visconti, et se met à déambuler dans les nombreux couloirs du château à la recherche de l’Italienne qui le hante. Quel plus beau tableau que celui de l’artiste fou ayant mélangé l’histoire de Judas et celle de Roméo. Mais si sa recherche vaine le met dans un certain état de colère, le visage d’Anna-Lisa qui passe devant lui semble le calmer et le faire changer de cible pendant un petit moment. Mais à peine a-t-il fait un pas vers elle pour lui avouer toute la brûlante vérité, qu’elle disparait.
« Où est Anna-Lisa ? » « Anna-Lisa ? Ca fait trois heures qu’elle est dans la tour des Gryffondor. »
Impossible… Il l’a vu à l’instant, sous ses yeux. don't feel bad for me, i want you to know, deep in the cell of my heart i will feel so glad to go. Un éclair passé devant ses yeux et Valente se dérobe sous ses jambes pour tomber sur le sol dans un silence presque mortuaire. Il se glisse contre le mur et ferme ses yeux pour inspirer lentement. Il ne prend jamais en compte la mécanique dans sa tête, la faiblesse psychologique qui fait de lui cette personne si instable. Si fragile. Il est si fatigué… L’Italien attrape alors un bout de parchemin et griffonne quelques mots à l’attention de Sin avant de le faire porter par un gamin. Il doit changer un peu d’air et il sait que grâce à elle il va arriver à quelque chose. Le lieu de rendez-vous ? Les cuisines, le meilleur endroit au monde pour décompresser.
Valente se redresse au bout d’une vingtaine de minutes et se dirige d’un pas nonchalant vers les cuisines, ses yeux résolument fixé sur ses pieds. Lorsqu’il arrive en bas des cuisines, il ouvre la porte et se retrouve avec le dos de Sin. Un haussement de sourcil de la part du jeune homme et manque tout juste de murmurer un ‘bouh’ lorsqu’elle se retourne. Finalement un sourire dessine les lèvres de la jeune femme pendant qu’il trouve ça louche.
« Valente, comment va tu mon cher? » « Ciao bella. Oublie un peu ces con… venances, quand tu es avec moi. »
S’il déteste bien une chose c’est voir cet air aristocrate sur le visage de sa jolie Sin. Après tout son sourire est bien plus beau comme ça, surtout que dans le fond, elle doit être réellement attachante, sinon il ne serait pas à ses côtés.
« On fait des pizzas ? »
| |
|
| |
Sin M. Midnight
► MESSAGES : 97 Dim 28 Aoû - 19:32 |
| |
| « Ciao bella. Oublie un peu ces con… venances, quand tu es avec moi. » Sin haussa les épaules à la fois pour dire qu’elle en était désolée mais également qu’elle n’y pouvait rien. Elle était comme ça c’est tout. Etre une Midnight ça laissait forcément une marque de fabrique. Pour elle, et bien, c’était ça, un air noble et faussement hautain qui ne correspondait pas toujours à son humeur même si elle en jouait largement quand même, elle ne savait s’en défaire que dans de très rares occasions et ce n’était pas réellement un choix. Plutôt une sorte d’obligation morale engendrant un blocage. Mais peu importe, elle n’était pas là pour définir son profil psychologique mais pour s’amuser, même si la blonde avait apparemment une définition de cette notion bien différente de cette de son ami : « On fait des pizzas ? ». La demoiselle resta un moment sans réaction. Elle n’avait aucune idée de ce dont il parlait, et même si elle en avait eu une, elle n’avait jamais cuisiné de sa vie ! Il ne pouvait rien en ressortir de bon. Et puis en fait, ça ne l’intéressait même pas de savoir faire ce genre de choses, mais par égard pour Valente, elle n’en dit rien. Elle était là pour passer du bon temps, passons du bon temps à sa manière avant d’essayer de le dévier vers sa manière à elle, même si la jeune fille n’arrivait pas vraiment à croire qu’ils avaient des visions tellement opposées. Pour une fois, elle allait faire preuve de bonne volonté, si, si, c’est possible. Mais autant le prévenir que, comme dans beaucoup de domaine, elle regardait les autre faire : « Je n’ai jamais cuisiné de ma vie, et je suis très loin de savoir ce qu’une pizza est, mais soit, je ne demande qu’à apprendre, fait je te regarderai » Un sourire enjoué ornait ses lèvres, autant dire que pour accepter de faire la potiche pendant un temps certains, elle avait vraiment besoin de s’occuper, et la compagnie du jeune Visconti lui était de toute façon des plus agréables.
La pièce était ornée de tables en bois et de bancs tout à fait semblables à ceux que l’on pouvait trouvé un étage au dessus dans la grande salle et Sin en déduit tout de suite que c’était ainsi qu’on leur faisait parvenir les plats. Astucieux, comme tout ce qui se trouvait dans ce château de toute manière. La jeune Midnight était une cinique qui désavouait grandement les valeurs de l’école et de l’éducation en général, mais elle était la première à reconnaître la magestuosité de l’endroit. Elle s’assit sur le band de la table la plus proche et attendit que Valente prenne la tête des opérations. Le regardant commencer à se diriger vers les meubles au fond de la pièce qui semblait servir de vaisselier et de garde-manger, elle décida d’entamer la conversation sur un tn un peu moins pompeux que celui qu’elle avait utilisé précédemment, un ton qu’elle n’employait pas très régulièrement, un ton signe qu’elle baissait sa garde, plus de show off entre eux, ils avaient dépassé ce stade il y avait bien longtemps, elle n’avait plus rien à lui prouver, il n’avair plus rien à lui prouver, égalité, un point partout, et c’était bien mieux comme ça : « Alors, comment ça va toi ces derniers temps, pas trop crevé ? Les profs abusent un peu sur la dose de travil ces temps-ci je trouve » Phrase bateaux de deux ados qui se retrouvent. Rien de personnellement très engageant, mais la jeune femme ne voulait pas commettre d’impairs en lui posant des questions plus personnelles pour l’instant, et surtout, elle ne voulait pas qu’il lui retourne la pareille en cette journée, non pas qu’elle ne lui fasse pas confiance ni rien, Valente aurait certainement été le seul à qui elle aurait vraiment pu raconter tout ce qui lui arrivait, mais elle était venue pour oublier ses soucis, pas pour les étaler, il fallait donc bien commencer par quelque part.
| |
|
| |
Valente Judas ViscontiSERPENTARD. ► sixième année.
► MESSAGES : 69 Jeu 1 Sep - 12:12 |
| |
| Le haussement d’épaule de la jeune fille eu pour effet immédiat de faire sourire Valente, car il sait que c’est sa manière de s’excuser et en même temps qu’elle ne peut rien y faire. Mais le jeune homme la pardonne –toujours de toute manière, sûrement parce que c’est la seule à ne pas se moquer de son accent. Il ne savait en rien ce que le nom Midnight signifiait dans le monde sorcier, encore moins au sein de Poudlard. A vrai dire ça faisait à peine un mois et demi que la famille Visconti avait foulé le territoire britannique. D’ailleurs, Valente à fond dans son anti-conformité, détestait tout ce qui était rallié au sang-pur et autre. Alors les convenances et les bonnes manières c’est au diable qu’il les envoie. C’est pour ça qu’il ressemble tellement à un adolescent normal, ne prenant pas la peine de prendre un ton pompeux pour parler avec les gens et sans se promener avec un air coincé. Non que Sin le soit mais son visage est tellement plus agréable lorsqu’elle se détend.
Et lorsque le pur Italien lance son avis sur les pizzas, une fierté ressort légèrement. Lorsqu’il était enfant, le jeune homme n’hésitait pas à réquisitionner sa chère et tendre cousine Artemisia et à se rendre en secret dans les cuisines pour faire une tonne de plat de leur pays jusqu’à ce que leurs ventres soient gonflés au point de leur faire mal. Malheureusement la jolie blonde face à lui ne semble pas si enthousiasme que lui, sans vraiment savoir pourquoi. Mais la réponse lui apparaît d’un coup.
« Je n’ai jamais cuisiné de ma vie, et je suis très loin de savoir ce qu’une pizza est, mais soit, je ne demande qu’à apprendre, fait je te regarderai » « Non è possibile ! Tu ne connais réellement pas les pizzas ? Tu n’en as jamais mangé ? Ho, tu ne t’échapperas pas comme ça, tu vas m’aider. »
Le petit sourire qui avait accompagné ses paroles ne l’avaient sauvé en rien, évidemment, le jeune Valente n’allait pas mettre la main à la pâte seul, surtout si Sin était là. Un mal de tête le prend alors sans prévenir et le jeune homme perd un peu de sa constance, tout en reculant d’un pas. Cependant il ne laisse rien paraître, pour ne pas inquiéter la jeune Midnight, et surtout pour qu’elle ne se doute de rien. Non qu’il ne lui fait pas conscience mais personne ne se doute des maux de tête fréquents et des pertes de consciences dont il est la cible. Même pas ses cousines et cousins n’étaient au courant. Personne. Et ça restera comme ça, Valente se suffit largement. Il y a toute une partie de sa vie comme ça, où il ne peut le dire à personne car lui seul doit être au courant. Tout ce qui touche aux Della Gherardesca, à Fausta, à la Madone dans sa chambre… Bref, quand même de lourds secrets.
Machinalement, le jeune Visconti réunit tous les ingrédients pour la pâte à pizza et rejoint Sin à sa longue table… Celle qui correspondait en temps normal aux Serpentards, même si Valente n’en savait rien, et pose tout sur le support de bois. Il pose la farine avec la levure, le sel, l’huile et l’eau tiède sur la table avant de se frotter les mains en observant ses ingrédients puis il tourne son regard vers la jolie blonde à ses côtés.
« Alors, comment ça va toi ces derniers temps, pas trop crevé ? Les profs abusent un peu sur la dose de travail ces temps-ci je trouve » « Si. » Il hoche la tête en signe d’accord. « J’aimerais bien trouvé le temps joué au Quidditch. »
Il reporte alors son attention sur ses ingrédients, essayant de passer outre-mesure le fait que parler lui est étonnement difficile. La peur du ridicule n’a jamais fait partie de ses priorités, surtout en Italie où tout allait pour le mieux. Mais là c’est bien différent. Alors sans un mot, il montre le saladier avec la farine, en prend un peu dans sa main, le montre à Sin et … souffle dessus. Si bien que la poudre blanche s’envole directement sur le visage de la demoiselle. | |
|
| |
Sin M. Midnight
► MESSAGES : 97 Ven 16 Sep - 8:29 |
| |
| « Non è possibile ! Tu ne connais réellement pas les pizzas ? Tu n’en as jamais mangé ? Ho, tu ne t’échapperas pas comme ça, tu vas m’aider. Sin haussa les épaules alors que Valente parcourait la salle en tout sens pour rassembler les ingrédients nécessaires à la fabrication de sa précieuse pizza, quoi que ce fut. Les mains posées que le bois de ce qui était l’ex-table des Serpentard, la jeune blonde fut prise d’un élan de nostalgie où ils n’était pas classé par sang mais par valeur. Oui, la jeune Midnight avait prêché, prêchait et prêcherait encore bien longtemps l’importance du sang, mais il fallait avouer que certains des sang mêlés, ex-Serpentards, avaient du mordant, et elle regrettait de ne plus se trouver en permanence avec des personnes de sa trempe. Et oui, certains sang purs étaient aussi offensifs que des hiboux endormis. Le ballet de sa main sur le bois usé cessa bien vite, la demoiselle n’était pas de celle qui pleurait des heures sur le passé. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et puis elle voyait les choses d’un œil neuf : maintenant, elle avait encore plus de possibilités de faire main basse sur le pouvoir dans ces couloirs.
La jeune femme entama bien vite une conversation bateau alors que le jeune Visconti se mettait à l’ouvrage. C’est alors que, sortit de nulle part, le jeune homme lui fit ce qui dans son monde à lui devait s’approcher d’une confession : « J’aimerais bien trouvé le temps joué au Quidditch. » Bon d’accord ce n’était pas grand-chose, du tout. Mais ce fut suffisant pour faire naître un joli et franc sourire sur les lèvres de Sin. Ce devait être la chose la plus personnelle qu’il lui ait jamais dite. Elle y répondit avec son tact légendaire : « J’avoue que ce n’est pas ainsi que j’occuperai personnellement mon temps libre, mais chacun ses goûts … », ravie malgré tout de cette confidence inattendue. Mais avant qu’elle n’ait l’occasion de terminer sa phrase, le jeune homme prit une poignée d’une poudre blanche fine que la jeune femme ne put identifier ( et ben oui, rappelez vous, quand on vit dans une maison avec une armée de domestiques à vos ordre, la farine peut avoir quelque chose de parfaitement exotique et de bizarrement inconnu). Avant qu’elle ne l’ait vraiment réalisé, le jeune homme souffla sur les particules volages qui atterrirent sur sa peau diaphane si bien que, finalement, ça ne détonnait pas vraiment. Passant le revers de sa main sur sa joue, la jeune fille récupéra de cette matière inconnue, l’air légèrement interrogateur avant de céder à la tentation et de demander : « Qu’est-ce que c’était? » Mais fidèle à ses principes, la questions avait encore deux sens : elle pouvait l’interroger sur cette mystérieuse poudre tout comme sur son geste, ainsi, elle ne passait pas pour une idiote. Ce qu’elle n’était d’ailleurs absolument pas. Il était très clair dans l’esprit de la jeune Midnight que c’était une invitation à jouer, ça tombait bien, c’était quelque chose que la jeune femme adorait faire par-dessus tout, qu’il y ait un enjeu ou non. Elle essuya rapidement d’un revers de main la poudre blanche qui recouvrait son visage. Faisant comme si elle était légèrement stupide, la jeune femme se leva en essuyant sa main et s’exclama : « En voilà des manières Mr Visconti! C’est puéril … » Ayant mit le jeune homme en doute de son propre humeur, elle profita d’un instant de flottement pour plonger sa main dans le saladier avant d’essuyer deux doigts sur le nez du jeune homme, y laissant une trace blanche digne des peintures indiennes : « Vous méritez une punissions mon cher Valente ! »
| |
|
| |
Contenu sponsorisé
|
| | | Boire & Déboires ... euh Re-boire! [Val'] | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|