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| [BAL (évènment)] Victoire d'Aidev Black. | |
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PROFIL & INFORMATIONS |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Ven 8 Avr - 14:35 |
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| Il était pas loin de 18h 30, donc, lorsque les portes de la Gazette du Sorcier s'ouvrirent aux invitées pour ce premier bal en l'honneur du nouveau ministre, Mr. Aidev Blake, une famille des plus louables. Les locaux du célèbre quotidien sorcier semblaient avoir subi un petit coup de neuf. Une décoration plutôt sombre, mais raffinée. Une de ses décorations que l'on pourrait aisément retrouvé dans ces films de vrais vampires. Quoiqu'il en soit si la cascade de verres de cristaux rempli d'un liquide vermeil n'était pas du sang, mais du vin, on était pas loin de comprendre quels étaient les véritables intentions du Ministre. Auquel cas, les locaux auraient gardés leur sobriété.
Ainsi, à l'arrivée des invités richement vêtus, des sorciers les accueillaient, le sourire aux lèvres, vérifiant leur invitation en tapotant de leur baguette. Un registre, non loin de là, posé pupitre, voyait des noms s'inscrire au fur et à mesure que les gens arrivaient, de nombreuses pages étaient déjà tournées. Des sorcières leur indiquaient ensuite le chemin à suivre, un sourire d'hôtesse de l'air sur le visage, pour les mener devant l'imposante grande salle de bal. Tout semblait parfait pour accueillir le victorieux Aidev Blake.
Cette dernière prenait place sur deux grands étages. D'imposants escaliers de marbres noirs étaient en son fond, et l'on pouvait y voir de nombreux serveurs et serveuses descendre, monter, apportant des alcools, des boissons, ou des petits fours tous aussi bizarre d'aspects mais profondément exquis. Les boissons et les cocktails rivalisaient superbement avec les mises en bouches, tandis qu'en arrière fond, on entendait une petite musique instrumentale aux rythmes lents, et quelques peu troublants si l'on y faisait attendre. On avait véritablement l'impression d'être dans un univers à la Zack Snyder.
En haut des marches, appuyé d'une main sur l'imposante rampe de marbre noir, il y avait le Directeur de la Gazette du Sorcier, Nigellus Nott, récemment promu à ce poste d'ailleurs. Ces employés ne savaient pas grand chose de lui, sinon que c'était un homme de goût, profondément raffiné, avec des manières exquises, et un discours de conquérant. Certains de ses rédacteurs avaient, néanmoins, notés une certaine empathie avec le célèbre Yon Winchester, l'un des meilleurs journalistes que le monde anglo-saxon sorcier pouvait se vanter d'avoir. Quelques personnes étaient à ses côtés, parlant à voix basses, un sourire sur leurs lèvres. Nigellus eut un petit rire, avant de s'avancer en haut des marches, regardant la masse sorcière au sang le plus pur, franchir les portes.
« Mesdames, Mesdemoiselles, Monsieur... » Petit silence que l'on aime toujours placé après avoir interpellé les gens voulus. « Je suis heureux de vous accueillir en nos sacro-saints lieux de l'information la plus neutre au possible... » Un petit sourire se dessina tandis qu'il rajoutait : « … Malgré le fait que cet soirée soit en l'honneur du victorieux, Mr. Aidev Blake. » Il y eut quelques rires, et quelques sourires amusés. Je vous laisse deviner pourquoi. « Ainsi, je lève mon verre... » Il leva son verre. « … A cette soirée, mais aussi, en notre avenir, qui, je l'espère, sera plus que clément. » Un léger sourire, et il trempa ses lèvres dans son alcool vermeil. « Je ne vous ferais pas attendre plus longtemps... Bonne soirée ! »
Il s'inclina, avant de se retirer un peu plus dans l'ombre, attendant la venue du ministre, mais pas seulement. | |
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573 Dim 10 Avr - 15:10 |
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| Loin de dire qu'il était ravi de se présenter à un bal mondain en l'honneur d'Aidev Blake, même si cette victoire, c'était un peu leur victoire à eus tous, les mangemorts, Luke ne se montrait tout de même pas entièrement satisfait que Yon ait choisi un Blake pour prendre la tête du gouvernement. Après ses propres différends avec certains membres de cette famille, il appréhendait malgré tout le fait qu'un Blake ait pris autant de pouvoir, quand bien même on les prétendait tous du même côté. Toutefois, il aurait été déplacé de bouder l’événement d'autant plus qu'il s'agissait de la première sortie officielle de Luke et de Caelan, sa nouvelle cousine et sa non moins nouvelle fiancée, comme avait cru bon de le leur rappeler Luam, avec un air entendu qui en disait long sur le rôle qu'il les attendait à voir jouer. Non pas que Luke n'ait pas pris l'habitude de jouer les amoureux transis auprès de Sin, lorsqu'ils étaient en présence de leur famille et du gratin des sangs-purs, même si cela ne trompait personne et n'était qu'une façon polie de respecter les convenances, c'était juste que jusque là, Matt n'avait pas eu à en être le témoin et il se sentait déjà mal à l'idée de tenir la main de Caelan et de l'embrasser devant Hemmington. Il n'allait pas pourvoir s'empêcher de le regarder droit dans les yeux chaque fois qu'il le ferait, comme pour lui assurer qu'il ne pensait qu'à ses mains et qu'à ses lèvres à lui, et de rougir comme un gamin, ce qu'on mettrait peut-être avec un peu de chance sur le compte de son amour tout neuf pour Caelan. Avec un peu de chance. Ainsi, Luam, Caelan et Luke étaient arrivés en avance, tout sur leur trente-et-un, et on ne pouvait nier, en voyant le fils, qu'il avait hérité des traits harmonieux qui faisaient, entre autres, la réputation de leur famille. La jeune fille à son bras, comme un gentleman l'aurait fait avec n'importe quel autre femme, Luke s'attira le regard réprobateur de son père à peine les portes des bureaux de la Gazette du Sorcier franchies et, sans un soupir, parce qu'il savait apprendre de ses erreurs, en tous cas lorsqu'il s'agissait de son père - principalement parce que les leçons étaient généralement suffisamment violentes pour qu'elles rentrent dans son crâne presque immédiatement -, ses doigts glissèrent le long du bras de la jeune fille et s'entrelacèrent avec les siens, avec un pâle sourire, comme si lui-même s'excusait auprès d'elle de cette mascarade qu'ils avaient à jouer tous les deux.
Caelan et Luke s'avançaient en premier, suivis de près par Luam, chaperon du jeune « couple ». Luke montra le carton d'invitation, qu'un type au sourire éclatant vérifia avant de les laisser entrer dans la salle de bal en leur souhaitant une bonne soirée. Les doigts du jeune Irlandais se resserrèrent un peu plus sur la main de Caelan, comme pour leur donner un peu de courage. Le spectacle venait de commencer. Luam s'éloigna aussitôt d'eux, non sans un regard lourd de sous-entendus à leur encontre sur ce qui se passerait s'ils ne se comportaient pas selon son bon-vouloir, et Luke entraîna Caelan dans la direction opposée à celle que son père avait prise, dans l'espoir d'arracher ainsi un peu de liberté pour elle et pour lui. Un serveur s'arrêta devant eux et Luke lui subtilisa deux coupes de champagne, en tendant une à Caelan. « Bienvenue dans le monde parfait des sangs-purs..! » Et comme si c'était vraiment quelque chose digne d'être fêté, il leva son verre et le vida d'un trait. Si Luam l'avait vu il lui aurait sans doute fait une remontrance sur la modération qui était une vertu première du noble gentilhomme, mais Luam était ailleurs alors au diable..! Le regard couleur acier de Luke parcourait la salle, reconnaissant ça et là, nombre de visages, les saluant d'un mouvement de tête lorsque leurs regards se croisaient. Le directeur de la Gazette, Nigellus, commença son discours de bienvenue au moment même où le regard de Luke croisait celui de Matt, fixe et un peu inquiet, comme il ne pouvait s'empêcher de dessiner ses traits, même de loin, même si ça risquait de devenir flagrant s'il poursuivait à le dévisager de cette façon. Au moment précis où Nigellus finissait son speech, Luam crut bon de faire signe à Caelan, tandis que Luke ne quittait toujours pas Matt du regard, et la jeune fille posa ses lèvres sur les siennes, sans qu'il ne comprenne vraiment ce qu'il lui arrivait, et pendant tout ce temps, il n'avait pas cessé de le regarder, lui. Mais lorsque les lèvres de Caelan se détachèrent des siennes sous le regard ravi de Luam, Luke piqua un fard et détourna les yeux, gardant ses prunelles fixées sur ses chaussures. Ce n'était pas tant que c'était son premier baiser avec elle, après tout ce n'était pas chose à le faire rougir, c'était surtout qu'il ait eu lieu devant Matt. Il avisa un autre serveur, lui reprit deux coupes mais cette fois, il les vida seul, d'un trait, l'une après l'autre. Sa main passa, nerveuse, sur son front ; il ne se sentait plus très bien... | |
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Dim 10 Avr - 19:16 |
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| Caelan non plus n'était pas très heureuse de se retrouver là. Et pour cause. C'était sa première sortie dans le « monde » depuis qu'elle avait découvert qu'elle était une Midnight, et son oncle lui avait bien fait comprendre qu'elle paierait très cher le moindre faux pas. De toute façon, elle s'était elle-même enchaînée à cette famille, et à cet engagement, et pour cause. Quand Luam les avait convoqués, Luke et elle, elle avait essayé de lui tenir tête et avait rapidement compris qu'elle n'obtiendrait rien en agissant de la sorte. Oh, bien sûr, elle avait des moyens de pression, il ne pouvait décemment pas se permettre le moindre faux pas avec elle, elle n'avait aucun respect pour l'instant pour la famille qui avait complètement occulté son existence sans poser de questions, et elle se ferait une joie d'aller ternir leur réputation, preuves à l'appui. Elle avait donc décidé de la jouer plus finement, et de passer un accord avec son oncle. Elle avait rapidement compris que son nouveau statut lui offrait à peu près tous les droits, sauf quelques uns, dont un auquel elle tenait plus que tout au monde: celui de vengeance. Chaque fibre de son être pulsait de haine pour son géniteur, cause de son abandon, et qui avait « juste » voulu la tuer, au final, et elle réclamait vengeance. Mais il était de sang pur, et il y avait fort à parier qu'elle finirait à Azkaban, ou tuée par les siens. Le marché atait donc le suivant: si elle se tenait convenablement, si elle jouait la parfaite sang pur, rentrait chez les Mangemorts, jouait la parfaite fiancée pour Luke, elle aurait droit à sa revanche, et Luam étoufferait l'affaire en inventant une cause de mort plausible, et elle ne serait jamais inquiétée pour cela. Si on pouvait appeler cela de la prostitution? Quelque part, on pouvait, effectivement, mais il ne valait mieux pas s'y risquer, Caelan risquait ne pas apprécier. Elle préférait se dire qu'elle tirait cette situation à son avantage, point. Mais du coup, la pression était d'autant plus forte. Elle savait pertinemment que Luam ne serait d'aucune clémence, et que 'sil jugeait qu'elle faisait un seul faux pas, jamais elle ne pourrait lever la main sur son père, et ça, il n'en était pas question.
Elle s'était donc habillée, parée de façon parfaite. Robe longue, noire, elle avait gardé sa blondeur pour s'accorder à la perfection avec Luke. Un détail ? Chacun comptait. Le pendentif qu'elle portait était un bijou de famille, qui aurait logiquement du revenir à Sin, tout comme la bague qu'elle arborait à son index gauche. Tiens, elle adorerait la croiser à cette soirée, d'ailleurs. Luke lui tenait le bras, et elle pouvait quasiment palper sa tension. C'était assez insoutenable. Elle avait l'air parfaite, elle le savait, et, quelque part, à chaque pas, elle gagnait un peu de confiance en elle. Sentant la main de Luke glisser le long de son bras alors qu'ils parvenaient à destination, elle l'interrogea du regard. Elle comprit rapidement et entrelaça ses doigts aux siens, répondant à son sourire par le même. Elle avait envie de vomir. Non que Luke soit repoussant, bien au contraire, mais c'était son cousin. Et, bien que la parenté ne soit au final que très récente, jamais elle n'avait eu ce genre de pensées pour lui. Mais le regard de Luam lui vrillait la nuque, et elle n'avait pas le choix. Ce qui était faux, on avait toujours le choix. Mais elle avait fait le sien. Celui qui la poussa à regarder d'un air légèrement supérieur l'homme qui contrôla l'invitation que Luke lui tendait. Sa pression sur la main ne fut pas sans réponse, c'est ce qui lui fit garder la tête haute. Luam s'éloignait et elle ne se fit pas prier pour suivre, ni pour se saisir de la coupe qu'il lui tendait.
Bienvenue dans le monde parfait des sangs-purs..! Ça me plaît déjà affreusement.
Luke vida sa coupe d'un trait, et elle fit de même en réalité, après bien sûr avoir vérifié que personne ne regardait, et par personne entendez patriarche tyrannique, et elle la posa. Le discours l'indisposa au plus haut point, et pourtant elle garda les yeux rivés sur l'homme qui parlait. Ça avait l'air d'être un sacré requin, et elle n'aimait pas du tout le ton qu'il employait. Au moment où elle se mettait à applaudir, par politesse, elle croisa le regard de son oncle, qui lui fit un signe de tête. Il était en grande discussion avec une dame qu'elle n'avait jamais vue, mais qui avait une plume à la main. Une journaliste, apparemment. C'était discret, mais sans équivoque. Il devait être en train de lui raconter sa version de l'histoire de son retour miraculeux d'entre les morts, elle ne savait pas trop laquelle elle était, d'ailleurs, elle avait décidé de prendre un air soit mystérieux en disant que c'était confidentiel, ou hautain en demandant de quoi on se mêlait selon son interlocuteur. Mais … voilà. Il devait peut-être même sans doute y avoir un photographe … ah, oui, elle le voyait. Bien. Elle se rapprocha de Luke, prit son visage entre ses mains, et ne se rendit compte qu'à ce moment là qu'il n'était pas vraiment avec elle. Merde. Pas le temps de lui expliquer, quelques regards étaient déjà rivés sur eux. Doucement, ses lèvres effleurèrent donc les siennes, s'attardant légèrement, juste pour contenter tout le monde. C'était … étrange. Quand elle finit par se reculer, elle vit Luke piquer un fard, et eut le temps de voir que Luam semblait content. Les gens étaient retournés à leur vie et alors qu'elle s'excusait, Luke … réagissait à sa façon.
Désolée, Luam me fixait, il y avait un photographe et …
Elle se stoppa devant sa descente absolument invraisemblable, et attrapa la dernière coupe qui faillit lui échapper. Elle se rapprocha de lui, doucement, posant une main sur son bras. De loin, ça pouvait prêter à confusion, mais là, c'était juste du réconfort.
Hey … j'embrasse si mal que ça ?
Elle eut un rire qui sonna un peu faux, et se passa la main dans les cheveux. Elle lui aurait bien dit qu'elle en aurait fait de même, mais apparemment, il semblerait que ce soit elle la plus forte des deux, et que lui allait avoir besoin de son appui. Ce n'était pas le moment de jouer les faibles femmes, au contraire. Elle secoua la tête d'un air désolé, ne sachant pas trop quoi faire. A elle de prendre les choses en main, dans ce monde de requins qu'elle ne connaissait pas ? Et bien … soit.
Ok. Avec qui peut-on traîner en toute liberté ?
Ce fut à ce moment-là qu'elle aperçut Matt un peu plus loin. Elle se dit simplement que d'avoir son meilleur ami à ses côtés aiderait peut-être son cousin, aussi lui fit-elle signe de les rejoindre avec un sourire. Ils ne se connaissaient pas énormément pour tout dire, rapidement parce qu'elle le voyait souvent traîner avec Luke, mais il ne lui avait jamais vraiment adressé la parole. Peut-être à cause de l'origine incertaine de son sang, après tout, peu avaient sa flexibilité.
Y a Matt ! Un allié dans ce monde de brutes, c'est une bonne chose, non ?
Ah … si elle savait ... | |
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Joleene O'SullivanSORCIERE. ► criminelle.
► MESSAGES : 303 Dim 10 Avr - 20:34 |
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| ft. Andreas Nielsen
Ce que le jeune homme détestait par-dessus tout, c’était que son père se serve de lui pour les affaires du pays alors qu’Andreas n’était pas encore sur le trône. Il faudrait peut-être d’ailleurs qu’il songe à se débarasser de ce petit problème, sacré euphémisme pour dire « son père ». Enfin bref, il avait été dépêché avec une invitation à cette soirée pour fêter l’élection du nouveau Minsitre de la Magie anglais. Apparement, c’était une bonne chose pour le Danemark, de ce qu’avait pu comprendre le jeune prince, ils avaient à peu près le même genre de politique, ce qui n’était pas négligeable. Du haut de ses 18 ans, le jeune sorcier avait déjà une sacré expérience dans le domaine de la politique, de la diplomatie, de la manipulation et de l’étiquette. Il s’était donc paré de ses plus beaux habits avant de quitter le navire de Durmstrang amaré sur le lac de Poudlard à l’occasion du Tournoi des Trois Sorcier auquel il espérait fermement prendre part. Le jeune Danois n’avait eu aucun mal à obtenir une perrmission : comme dans beaucoup de pays ici, tout était lié. Lorsqu’il était arrivé, il avait donné son carton à l’entrée et s’était fait recevoir comme il se devait d’être. Une coupe à la main, il admira un peu la décoration de l’endroit, visiblement faite pour en mettre plein la vue, style bling bling. Il sirota son verre dans un coin, attendant que la soirée démarre. Quand enfin, le propriétaire des lieux fit son discours de bienvenue, Andreas n’y vit que du cirage de botte auprès du nouveau gouvernement. C’est bien, ce payas remontait dans son estime : la politique contrôle la presse, il n’y a que comme ça que ça marche. Le jeune Nielsen chercha des yeux le nouvel élu histoire de présenter ses félicitations au nom de son pays et assurer de la continuité des accords entre leurs deux pays. Et après, il en aurait enfin fini avec les civilités et pourrait rentrer faire autre chose de plus constructif, de son point de vue, même si quelque part, il adorait ce monde de protocole, puisque c’est dans celui-ci qu’il avait grandi.
ft. Joleene O‘Sullivan
Joleene, en temps que Mangemort, avait bien entendu reçu une invitation à la super soirée mondaine en l’honneur des Blake. Il fallait dire que c’était une belle victoire pour eux, mais dans laquelle la jeune femme se sentait étonnament à part. Elle avait tout de même décidé d’y participer aux bouts de long moments de réflexion. Malgré le fait que ce ne soit pas son heure de briller, elle se disait qu’il valait mieux faire acte de présence, histoire de rappeler qu’elle existait, qu’elle n’était pas rien malgré ce que disait le flou de son passé. Elle avait donc passé la robe de soirée bleu nuit mi-longue qu’elle avait acheté pour elle-ne-sait-plus-trop quel bal de Noël, se fichant pas mal des protocoles vestimentaires. Ce n’était pas son monde, ça ne le serait jamais. La jeune sorcière tendit son invitation à l’employé qui s’occupait de l’accueil avant d’entrer. Elle ne se sentait vraiment pas à sa place. Elle trouva cependant un mur dans un coin d’où elle pouvait observer tout le monde, comme à son habitude. C’était pou la plus part des sangs pur avec deçà delà des Mangemorts et bien entendu des journalistes. Pas vraiment de têtes connues. Elle s’arrêta cependant quand le nouveau petit couple Midnight fit son entrée. Caelan. Par la Barbe de Merlin, rien que ce nom suffisait à l’énerver. Et même si elle avait les nerfs à fleur de peau en ce moment, ce n’était pas une raison. Cette fille avait tout ce qu’elle désirait : une famille de sang pur, pour une ex-orpheline, une place de choix auprès de Yon qui autrefois fut le sienne et surtout, le Pendule, même si elle ignorait qu’elle l’avait. Mais Joleene avait un plan pour changer la donne, même si elle ne pouvait rien faire pour le premier point, elle pouvait agréablement changer les deux autres et cela grâce à l’aide d’Emily Spencer, membre de l’Ordre, qui pour l’instant croupissait bien au fond de sa cave. La jeune O’Sullivan tata sa poche dans laquelle reposait la fiole de poly nectar, alors que Caelan embrassait Luke. Qu’elle profite ! Elle le payait rien pour attendre. La jeune sorcière était bien décidée et bientôt, le Pendule serait sien !
ft. Shane Midnight
Shane était hors de lui. Cela faisait maintenant deux semaines qu’il ne décolérait pas. Luam l’avait dupé, humilié, alors qu’il était déjà ruiné. Il n’avait jamais pensé pouvoir tomber si bas. Le mariage arrangée entre Sin et Luke était tombé à l’eau avec l’arrivée de Caelan dans la famille à son plus grand désespoir. Il avait besoin de l’argent que sa fille aurait apporté, de la renaissance que cela aurait signifié pour sa famille. Mais non. Il était la, à une autre de ses réceptions mondaines où il se sentait comme un outsider, lui, un Midnight. Cela lui était vraiment intolérable, surtout quand il devait supporter le spectacle de la première sortie dans le monde du couple Luke Midnight et de voir patriarche de la famille sauter de journaliste en journaliste pour raconter la fabuleuse histoire qu’il devait avoir inventé de toute pièce. Et le pire ? Il ne pouvait rien faire contre ça. Il avait décidé de venir seul ce soir-là, pour éviter à Sin une humiliation publique, même s’il avait la légère impression que sa fille n’avait pas l’air dévastée par la suppression de ses fiançailles. A croire qu’elle aurait même manigancé dans ce but, ce qui bien sur n’était pas plausible, mais réaliste sur le comportement de son ainé. Sirotant une coupe, il retournait la situation dans tous les sens, ne trouvant pas comment reprendre l’avantage désormais.
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Sven MustangETUDIANT. ► 4e année en POTION&BOTANIQUE
► MESSAGES : 212 Lun 11 Avr - 8:24 |
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| Sven ferma violemment la porte de la salle de bain dans laquelle il se réfugia pour se préparer. Sa main tremblait, son regard était révolté. Sa condition de sang pur était quelque chose dont il se vantait souvent, bien que silencieusement, d'avoir. Elle apportait, notamment, plein d'avantages, et ce, peu important l'éducation reçu et les fréquentations que l'on pouvait avoir. Oui, mais voilà. Quand on est une famille de Pro-Sang pur, on ne peut choisir sa dulcinée. Et si il y avait bien quelque chose qui l'énervait, c'était bien cela. D'autant plus que son père, lui, il avait choisi. Tout comme sa mère. Ils s'étaient choisis, et voilà qu'ils lui imposaient une fiancée. Sven sortit sa baguette qu'il pointa vers la porte, insonorisant la pièce. Il donna ensuite un grand coup de pieds dans la porte de la petite armoire qui se trouvait sous le lavabo, avant d'hurler de colère. Il était révolté, énervé, et il ne parvenait à en cacher sa frustration. Surtout lorsque, en tant que bon diplomate, vous exposez vos idées, et que l'on vous fait clairement comprendre que vous n'avez pas le choix. Merde quoi ?!? !! Sven était un Mustang ! On ne lui disait pas quoi faire ! C'était lui qu'était censé dire aux autres de quoi faire. Il sembla se calmer. Se penchant sur son lavabo, s'aspergeant le visage d'eau, il finit par appuyer ses bras sur les côtés de ce dernier, afin de relever le regard vers le miroir qui lui renvoyer son profil. Il savait que cela arriverait de toute façon. Mais il avait voulu croire l'inverse. Ses amis, ses connaissances... Tous semblaient y passer. Même Luke. C'était pas peu dire lorsque l'on savait que bon. Le cadet Mustang se redressa, observant son pieds qui pissait le sang. Il pointa sa baguette sur ce dernier, puis, après l'avoir soigner (c'est à dire, remettre l'ongle comme il devait être, et enlever le sang), il se doucha. Lorsqu'il entra de nouveau dans le salon, propre et bien habillé, sa mère vint lui faire un compliment, lui arrangeant le col. Cela ne lui fit ni chaud ni froid, mais il semblait plutôt calme. Il regarda son oncle de l'autre côté de la pièce. Troy le regarda avec un sourire, posant son verre de Whisky pur feu sur la table. « Tu es beau, mon fils. » Sven secoua la tête, reconnaissant son père sous ce déguisement. Polynectar. Dur à reconnaître à cause de ses effets extrêmement réussis, mais facile lorsque l'on connaissait la personne, et qu'on était en quatrième année de botanique. Du moins, avec une mère comme il avait eut. « Merci. » Troy s'approcha, sortant de sa poche un anneau d'une rare beauté. Un diamant ornée l'argent dont il était fait. Jamais, oh grand jamais, Sven n'avait vu un anneau aussi finement travaillé. Tous les détails y étaient. Rien n'y échappait. Le diamant qui surmontait l'anneau était d'un jolie blanc. Il la tendit à son fils dans une petite boîte de velours noir, et il lui dit : « Tiens, mon fils. C'était l'anneau de ta grand-mère avant que je ne la tue. » Sven eut un léger sourire. Sa grand-mère ? De ce qu'il en savait ? C'était une grosse salope complètement malade. Une de ses femmes qui aime que son mari la batte, et qui en redemande. Quelle pauvre conne... Sven tendit la main, la regardant quelques instants avant de refermer la petite boîte qu'il glissa dans une poche à l'intérieur de son costard (ce dernier semblait sortir tout droit du début du XIXème siècle. Mais l'on voyait des traits de fabrication moderne, rendant ce style un peu rethro totalement à la pointe de la mode). « Ne sois pas trop dur. Et arrête de geindre, mon fils. C'est une très belle demoiselle, quoique tu puisses en penser. Son père m'a sortit une épine du pieds il y a de cela une quinzaine d'année. Il te voulait pour sa fille. » Sven ne dit rien. Mais une question fusa dans sa tête, résonnant tellement dans chaque parcelle de son cerveau que, malgré son occlumencie, il ne parvint à cacher. « Tu es plus mâture que lui. » Du baume au cœur. C'était ce qu'il avait toujours voulu entendre. Et même si sa raison ne put s'empêcher de lui crier qu'il venait de se faire acheter, l'ego de Sven l'avait balayé d'un revers de main. « Pourquoi tu... » « Parce que les gens ne sont pas encore prêt à me voir débarquer. J'attends Halloween. » « Maman, tu... » « Je viens mon chéri. Mais toute seule. » Elle lui fit un sourire. Sven baissa le regard, saisissant le verre de son père qu'il vida d'un trait. « Je suis prêt, papa. » Troy eut un sourire, l'attirant à lui en le tirant par le bras. L'enlaçant de ses bras, ils transplanèrent avant que Sven n'est eut le temps de s'aggriper à son père. […] Dehors, devant la Gazette du Sorcier. Troy lâcha son neveu avant de lui poser la main sur l'arrière crâne, lui faisant bien comprendre qu'il comptait sur lui. Sven hocha la tête discrètement, sachant très bien qu'il venait de sceller son destin. Faisant taire la rage qui semblait vouloir se réveiller à nouveau, Sven tourna et retourna la tête, comme pour chercher du regard sa nouvelle fiancée. Les mains dans les poches, ce fut Troy qui lui tapota l'épaule, lui murmurant à l'oreille : « Là-bas. En face, près de la boutique de robe de soirée. » Sven manqua de rater un battement de son cœur lorsqu'il se retourna, s'attendant au pire. Vous savez, ces espèces de femmes ratés, remplis d'une testostérone hypothétique les rendant tout sauf attirant ? Et bien, il fut surpris de cela, et il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement. Une jolie jeune femme aux traits bien dessinés et à la courbe parfaite. Sven eut un léger sourire. La comédie du parfait petite couple serait plus facile à jouer comme ça. « Mlle. Sayuri ! » S'exclama Troy, un sourire aux lèvres. « Comment allez-vous ? » Il lui montra quelque chose que Sven ne vit pas, mais qui semblait faire comprendre qui il était réellement à la jeune demoiselle. « Je vous présente mon neveu. Sven. » Troy se retourna vers son fils qu'il approcha un peu plus de la demoiselle. Sven lui fit un sourire de tout ce qu'il y a de plus séduisant, tandis que Troy reprenait : « Soyez désolé de la façon dont je vous le présente. Mais nous avons pensé que c'était le meilleur moment pour. Un nouveau gouvernement, une nouvelle union... Et puis, je suis tout sauf un agent matrimonial. » Troy eut un sourire qui avait tout d'Heinrish, tandis que Sven dévia le regard, l'air blasé. « Sven. » Le dénommé Sven reposa le regard sur son oncle, un sourire forcé aux lèvres, avant de sortir de sa poche une petite boîte de velours renfermant l'anneau décrit au dessus. « Je suis enchanté de vous rencontrer, enfin, Iranoe. Sachez néanmoins, que je ne suis guère doué dans les compliments et tout ce qui va avec, mais je ne peux m'empêcher de vous trouvez toute simplement splendide. » Sven eut un sourire sincère (le premier depuis qu'il la voyait), avant de reprendre. « Tenez. » Il tendit la petite boîte de velours et continua : « Je me dois de vous remettre ça. » Il l'ouvrit la boîte, lui montrant l'anneau, le sortit. Sven rangea la boîte dans sa poche, tandis qu'il lui tendait sa main libre pour lui mettre la bague au doigt. | |
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InvitéInvité
Lun 11 Avr - 19:46 |
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| Quelques heures plus tôt... Assise devant une tasse de thé fumante, Iranoe songeait à tous les changements qui allaient fatalement altérer sa vie dans les semaines à venir. Son plan avait mis des années à se mettre en place mais désormais, l'engrenage infernal était enclenché, la première étape franchie depuis quelques semaines. Aux yeux du monde magique, Kyo Sayuri était atteint d'une étrange maladie contre laquelle les experts ne pouvaient rien. Sa femme restait en permanence à son chevet, frôlant la folie douce si l'on en croyait la rumeur. Officieusement, ils n'étaient que quatre à savoir qu'à la tête du Clan Sayuri, il n'y avait plus qu'Iranoe. En même temps, qui aurait pu dire que cette jeune femme, aux airs parfois si sérieux mais semblant incapable de faire le moindre mal à quiconque avait pu orchestré une nuit d'horreur et de terreur pour son paternel? Personne, pas même l'un des amis de son père qui avait envoyé à celui-ci un parchemin lui confirmant un accord âgé mais qui impliquait la jeune femme et un autre. Par Merlin, si son père n'était pas déjà mort, elle serait en train de le tuer uniquement pour lui apprendre de la fiancer avec un autre sans qu'elle ait son mot à dire! Durant un long moment, elle avait observé ce parchemin en silence, ruminant des pensées qui n'auraient pas lieu d'être en temps normal. Elle n'avait pas le choix: pour sauvegarder les apparences, il fallait qu'elle aille à ce bal et qu'elle agisse comme si son père lui donnait des ordres. Cette idée lui donnait la nausée et alors qu'elle terminait sa tasse de thé, elle se prit à espérer que son "fiancé" ne soit pas un sombre idiot imbu de sa personne... Parce que malheureusement, c'était ce qui arrivait à nombre membre de la génération future des mages noirs. Abandonnant sa tasse vide sur la table, elle alla se changer. Croisant sa mère, elle ne lui dédia pas le moindre regard. « Tu sors ce soir? » Iranoe se retourna et couva sa mère d'un regard sombre. « Oui. Il y a des choses qui doivent encore être mises en place. » « Tu vas finir par me tuer... » La jeune femme leva les yeux au ciel. « Fous-moi la paix, va voir papa, bois un coup et dors. » Nitocris approuva et la jeune femme observa sa mère se précipiter dans les escaliers en direction de la chambre de son père. Dans le lit de celui-ci, trônait un mannequin qui, à l'aide de quelques sorts bien trouvés, passait aisément pour un humain. Iranoe savait que dans la bouteille de rhum de sa mère, il y avait une drogue légère qui la rendait dépendante à l'alcool de manière plus rapide que d'ordinaire. Soupirant, Iranoe se détourna de ses pensées pour pouvoir se concentrer sur ce qu'elle allait devoir faire. L'heure H, un peu en avance. D'un regard sévère, Iranoe se regardait dans la vitrine d'une boutique. Elle n'aurait pas du s'habiller de noir mais c'était la seule couleur qui mettait son teint pâle en valeur et rendait justice à ses boucles flamboyantes. De part et d'autre de sa silhouette, elle voyait des robes colorées qui étaient loin de lui plaire. De la rue, on pouvait voir que sa robe n'était pas vraiment très sage: un décoleté dévoilait son dos jusqu'à la naissance de ses reins. Ses jambes étaient interminables grâce aux talons qu'elle arborait avec aisance et à sa robe qui flottait au dessus de ses genoux. Mue par une intuition, Iranoe finit par se retourner. Deux hommes venaient d'apparaître et s'approchaient d'elle. La jeune femme arbora un sourire de circonstance, prête à jouer un rôle qu'elle connaissait sur le bout des doigts: celui de la petite idiote soumise à son père et qui ne se doutait de rien... ou presque. Son sourire s'accentua quand on l'appela. Elle fit quelques pas dans leur direction. « Heureuse de vous voir, Monsieur... Echantée, Sven... » Elle avait murmuré son prénom avec un air mutin alors que son "oncle" s'excusait de la manière dont tout était en train de se dérouler. « Ne vous inquiétez pas... Ce qui doit être fait le sera. » Comme elle, Sven n'avait pas le choix. Durant une seconde, elle l'observa sans aucune complaisance, à la dérobée. Elle espérait qu'il ne soit pas un idiot et qu'il saurait prendre son parti dans cette histoire. Quand il s'avança, elle l'accueillit d'un sourire encourageant. Ce n'était qu'un mauvais moment à passer après tout, non ? Elle rougit légèrement devant son compliment. « Merci... Vous êtes parfaitement digne de votre réputation... Même au-delà.... » Elle non plus n'était pas douée dans les compliments... surtout quand elle voulait être sincère. Elle lui rendit un sourire d'une sincérité égale à la sienne et elle ne faiblit pas quand il sortait l'écrin et l'ouvrait pour en sortir la bague.... Ce symbole qui les enchaînait l'un à l'autre. Elle se raprocha encore de lui et tendit vers Sven une main fine. « C'est avec plaisir que je l'accepte.... » La comédie allait pouvoir débuter. | |
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129 Lun 11 Avr - 22:47 |
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| « Aindreas, je t’ai attendu. » Duncan et son air réprobateur accueillirent Matt a la sortie de la douche. Les deux hommes se ressemblaient beaucoup. L’un comme l’autre étaient grands comme des montagnes, bien que Duncan dépassât son fils de trois bons centimètres, ce qui en somme n’était rien, sauf quand votre taille avoisine les un mètre quatre-vingt-seize. Matthieu Hemmington se contentait d’un très simple mètre quatre-vingt-treize, ce qui en soit était petit pour une famille comme la sienne. On excusait sa taille en se disant qu’après tout, ça avait sans doute été la scarlatine fulgurante quand il était jeune qui avait brisé son organisme, ce qui était très ridicule, quand on voyait le bétail. C’est avec un air de buffle fâché que Duncan avisa la tenue de son fils, haussant un sourcil. « C’est un défilé de mode ? Enlève cette cravate. Tes chaussures, plus sombres. Tes manchettes, boutonnées s’il te plaît, et remet cette mèche à sa place. Et tes yeux. Bas. » Matt hocha la tête et arrangea tous les détails auxquels son père faisait tant attention. S’ils étaient deux répliques d’une seule et même entité, on reconnaissait qu’ils partageaient ce même goût des détails, et c’était ce qu’il y avait de plus agaçant quelque part. Que l’un comme l’autre avait ce besoin viscéral d’inspecter toujours tout dans le moindre détail. Matthieu emboîta le pas de son père, docile. Il n’était pas d’humeur à discuter les ordres, mais pas plus à les suivre en vérité. Parce que si ce soir il verrait Luke, il ne doutait pas le voir fier comme un paon aux bras de celle qui lui servirait de femme prochainement, de cette horrible petite chose qui portait soudainement le nom de Midnight. Matt savait. Pas de la bouche d’un tiers, il savait parce qu’il avait vécu à côté de cette maison, qu’il avait grandi avec Luke et qu’il avait vu la naissance de toutes ses cousines, il savait qu’elle n’existait pas. Qu’elle était un fantasme retrouvé, une sorte de parvenue dans un monde de grand. C’était un faible argument pour lui reprocher secrètement d’être aux bras de celui que lui désirait. En tant qu’occlumens, il n’aurait aucun mal à le cacher à quiconque, mais une gifle était si vite partie qu’il devrait faire bien attention à lui-même. Pour ne pas finir dans la salle des trophées de son père, et moins encore à Azkaban pour ce genre de conduite en public, au gala donné par le nouveau ministre. Il passa sa main dans ses cheveux, et entendit le grognement de son père. Oui, la mèche. […] Duncan fut le premier à passer la porte. Dans son costume sombre, il ressemblait à un corbeau de mauvaise augure. Derrière lui suivait son jeune frère, mais pas moins sombre Caleigh Hemmington, le regard incisif, rapide, mauvais. Caleigh et Duncan faisaient la même taille, approximativement 1m96. Descendants lointains des peuplades pictes, de l’écosse natale jusqu’aux terres irlandaises aux débuts des années 1650, ils gardaient les traits durs mais avaient perdu leur accent, pour finalement se fondre dans les décors de l’Irlande. Le front haut, le sourcil relevé, ils n’étaient que deux répliques l’un de l’autre, et tous leurs gestes étaient accordés. Seul Matt jurait, à l’arrière, le regard cherchant quelque chose malgré lui. Il fut rappelé à l’ordre d’un simple regard par son oncle, et tendit la main à celle qui se tendait devant lui, saluant là une famille dont il ne connaissait que le nom, et qui ne l’intéressait pas outre mesure. Il eut un léger froncement de sourcil en voyant Sean au loin, qui entrait avec le jeune héritier Hatcher – Warren. Il détourna le regard, et croisa celui de Luke. Son cœur rat aun battement et il eut un sourire qui fana aussitôt sur ses lèvres en voyant juste à côté de lui Caelan. Menteuse. Chacun de ses pores criaient aux mensonges. Kaprice Harlington. Il savait. Il fronça légèrement les sourcils en la voyant s’approcher des lèvres de son amant et à un moment, son poing se serra. Imperceptible. Il avait l’air juste un peu fâché, comme l’était son oncle et son père. Eux qui ne sortaient jamais. Eux qui n’aimaient ce genre de bal mondain sans intérêt. Il perdait son temps pour voir celui qu’il vénérait aux bras d’une pute parvenue au sang que trop douteux. Il déglutit péniblement et détourna le regard quand le baiser cessa, et finalement tourna le dos. Il ne voulait pas voir. Pas ça. Pas alors que Luke le fixait, comme si il voulait lui signifier qu’il pensait à lui autant qu’il le provoquait. C’était quoi son problème ? « Alors grande barrique, tu t’amuses ? » La voix grave de Chain dans son dos ne lui fit pourtant esquisser aucun sourire. Il se retourna lentement et vu que le jeune homme lui tendait une coupe de champagne, avec un sourire fortement amusé. Chain ne savait pas pour lui et Luke – ça ne le regardait pas outre mesure de toute façon – mais sur le moment, Matt aurait bien aimé se plaindre, juste une fois. Dire que tout ça ne lui plaisait pas, qu’il le détestait, qu’il voulait juste partir. Alors il aurait déclenché un scandale, juste pour le plaisir, et se serait levé pendant le grand discours, et serait partit en kidnappant Luke sur son épaule. Un rêve improbable que Chain aurait couvert. Mais tout ça ne se passerait pas. Matt eut un petit rire. « Je viens à peine d’arriver et je te vois déjà avec un verre à la main et le rire un peu fou. Tu ne changeras donc jamais Backdown ? » « Jamais est un mot qui me plaît quand il s’agit d’alcool, de folie, et de jolies filles. Oh misère ! » Le regard noisette de l’irlandais s’était allumé d’un coup, alors que les yeux anthracite de Hemmington cherchaient la proie de ce regard avide. Il haussa un sourcil. « Regarde-moi ça… Je vais être jaloux. » Chain eut un petit rire, alors que ses yeux désignaient Ophélie Ravensdale, qui venait justement d’entrer dans le bâtiment en compagnie de son frère. Mercutio. Le gratin se regroupait, et plus les minutes passaient, plus Matt voyait des têtes familières sans saisirent toutes les subtilités de ce troupeau affamé. Ses yeux se reposèrent sur Luke qui était encore avec Caelan. Du coin de l’œil seulement. Il détourna le regard. Son égo devait respirer et s’habituer à cette amertume qui lui remontait dans la gorge. Il avisa l’heure, puis la troupe. Tout le monde n’était pas encore là – il ne voyait pas Sylar ni Temperance, ni même les filles Black – mais ils étaient déjà beaucoup pour que Luke et Caelan se perdent dans la foule. Et qu’ils s’y perdent. C’était peut-être aussi bien de passer la soirée avec Chain et d’ignorer ce qui servait de fiancée à son amant. | |
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Warren Hatcher
► MESSAGES : 43 Lun 11 Avr - 23:28 |
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Il avait envie de mourir. Warren s’observa dans la glace, et tira sur ses avants bras la chemise blanche. Sur sa peau, « love will tear us apart » dénotait sur le blanc de sa peau. Pour un anglais pur-sang, il avait cette peau naturellement maladive et des yeux bleus-gris à faire pleurer le ciel de Londres. Warren était beau dans ce qu’il y a de plus triste dans la capitale, de plus mélancolique. Lui qui était enjoué et rock’n’roll en temps normal subissait aujourd’hui sa grande gueule. Il était si infernale à la maison que son père avait signé un contrat avec la famille Ravensdale si particulier, qu’il était le seul fiancé qui ne recevrait pas chez lui sa femme mais qui irait dans la famille qu’il allait marier. Quel genre d’époux habitait dans la maison de la famille à qui il allait ravir la fille ? Si il n’était pas à cheval sur les conventions en bon rebelle qu’il était, il n’en restait pas moins dérangé par l’idée de quitter sa chambre griffonner de mots obscènes pour trouver la pureté des murs d’un autre manoir appartenant à des chasseurs. Il avait perdu l’habitude des autres et des mots. Depuis que sa sœur était partie, ni sa mère ni son père ne lui avait décroché un mot, tant est qu’au repas du soir, quand son père lui avait dit « au bal il y aura Ophélie » il avait cru que le monde entier allait s’abattre sur lui en un miracle. Son père s’était adressé à lui. O désespoir ! Un mot. Et quel mot. Ophélie. Sa fiancée mystère, sans visage et sans personnalité. Ne pas savoir qui il allait épouser avait été une façon de ne pas s’habituer à l’idée d’aimer et de devoir partager sa vie. Mais maintenant, il se tenait comme aux pieds du mur, plus il avançait dans la foule, plus il sentait que les fusils se braquaient sur lui, comme une centaine de canon prêt à lui infliger une morsure mortelle, et qui sait, décorait avec sa cervelle le magnifique carrelage de la pièce où ils se trouvaient. « Warren ! Mon lapin ! » hurla de rire Sean en s’accrochant à lui, alors qu’il faisait pivoter le jeune homme, montrant du doigt « Tu le vois lui ? » Il désigna du bout du doigt Luke Midnight qui se tenait juste à côté de Caelan Midnight, sa cousine ou quelque chose comme ça. « Si tu veux t'faire sucer, c'est genre trois noises. » Sean rigolait souvent, mais son rire malade ne rigolait pas. Warren releva sur lui un regard un peu étonné. « C’est lui qui… » « Ouais. » Il coupa court, avec un air agacé pour le coup. Le jour où Mat et Sean avaient parlé de « ça », Warren avait été là. Avachi sur la table, mort saoul, mais bien là pour autant. Le regard de Warren se fit soudainement incisif, avant qu’il ne reprenne un peu de substance. « T’es pas avec Sylar ? » « Il est en train de faire un truc bizarre, j’ai rien compris. » Sean soupira lourdement. « C’est comme Aidev qui se briefer par Leonard sur ce qu’il doit dire. Tu verrais ça, c’est hilarant. » « J’imagine… » Warren eut un petit rire, alors que Sean avait toujours sa main posée sur son épaule, ce qui ne le dérangeait pas. Pourtant, quand quelqu’un le frôla, la réaction fut immédiate et Warren se décala légèrement. Pas paniqué, parce qu’il avait l’habitude des frôlements, mais avec un calme et une anticipation déconcertante. Cependant, là, il n’était pas question d’un simple passant. « Warren. » Le ton froid le rappelait à la réalité. Les yeux bleus-gris du jeune homme glissa de Sean qui se décollait de lui sur son père qui le fixait, le regard froid. Warren serra les dents, pour ne pas l’envoyer chier une énième fois, lui qui ne venait que pour lui donner des ordres. La dernière fois que son père lui avait dit qu’il l’aimait ? Ah. Jamais. Ça ne faisait pas partit de son vocabulaire. Caleigh Hatcher était un enfer froid. Il toussa, cherchant à être diplomate envers son fils. Sean détala, apercevant son cousin Thomas un peu plus loin – ce qui annonçait la venue toute proche de Aidev.
« Ophélie est dans la pièce Warren. Je pense parler à son père ce soir autour d’un verre. Nous avons un peu de temps. Ta sœur étant partit, ta mère et moi pensons qu’il serait au mieux que tu prennes toi aussi tes bagages pour chez les Ravensdale. Nous n’aimons pas te voir tout seul… » « Vous n’aimez surtout pas me voir tout court. » Caleigh Hatcher esquissa un semblant de mouvement mais se retient, sa main arrivée au niveau de son épaule se rebaissa lentement dans un air terrible. Les yeux bleus pâle du père se posèrent dans les prunelles métalliques de son fils. Warren avait toujours été un enfant très dur. N’écoutant rien, libre jusqu’au bout des ongles, et tellement libre-penseur. Cet enfant terrible était devenu un rebelle éternel, se révoltant sans cesse, pour rien. Même pour les choses que tous ses amis vivaient au même moment, ce Matt Hemmington dont le père cherchait encore une fiancée jusqu’aux Midnight qui mariait leur héritier, aux Mustang, aux Blake. Partout on le faisait, et seul Warren préférait encore fermer les yeux. Caleigh Hatcher soupira finalement, un peu exaspéré. « Tiens-toi bien ce soir, je ne veux pas de vague. Je veux que tu paraisses bien. Ce que tu fais en dehors m’importe peu, mais… » les yeux perçants se fixèrent sur lui, froids « aucune vague, tu entends ? » Warren hocha la tête sans un mot, un peu vexé. Son regard fuyait, gêné quelque part. Il ne voulait pas que son mariage se conclue dans un bal mondain un peu pourri. Il resta seul au milieu de la pièce, sans un verre à la main, sans rien. Un peu perdu dans ce monde de grand qui voulait l’asservir à une pucelle sous prétexte que ça faisait bien d’avoir une femme à « sa hauteur ». Et qu’était-il,-lui ? Un fils de rentier. Il ferma les yeux et répéta trois fois dans sa tête le premier couplet de « love will tear us apart » de Joy Division. Il se concentra. Un instant seulement, puis rouvrit les yeux. Là une gamine se tenait devant lui. Quinze, seize ans ? avec un sourire en coin, un peu pervers sur les bords. « Ma sœur me demande de te donner ce mot. » Il tendit la main, et attrapa le mot du bout des doigts, évitant soigneusement de ne pas toucher sa peau à elle. Il déplia le mot, eut un petit sourire crispé et le replia aussitôt, le roulant en boule et le fourra au fond de sa poche. Il soupira. Cette soirée s’annonçait déjà pourrie.
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Temperance HatcherETUDIANTE. ► 2e année de SOCIOLOGIE.
► MESSAGES : 132 Mar 12 Avr - 19:56 |
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| Il n'y avait pas grand chose pour plaire à Temperance dans ce genre de manifestation. Les mondanités, les bains de foules... ça n'avaient jamais été trop son truc. Elle se languissait seulement de voir Warren et de revoir son père. Elle n'avait à dessin pas quitter la chambre de la journée, s'évitant la compagnie détestable de Robyn Kinsburry, la fiancée de Thomas, qui à l'approche d'un tel évènement devait s'être changée en un véritablement vomissement de phrases plus débiles et superficielles que celles auxquels elle avait déjà habitué toute la famille. Or, Temperance n'avait aucune envie de recevoir des conseils sur sa tenue ou pire encore son maquillage. Elle avait pris l'avis de Sylar sur le tailleur qu'elle portait ce soir là. Un simple ensemble gris perle sur noir satiné, rehaussé d'une paire de talons noirs vernis. Les cheveux relevés et la très légère touche d'ombrage sur ses yeux faisaient la seule coquetterie de l'ensemble. Une Temperance quasi nature donc, comme le plus souvent. Elle n'oublia pas une paire de gants courts avant de sortir à la suite de Sylar. Un petit sourire sur les lèvres qui mourut sur le pas de la porte puisque Sylar l'avait cueilli. Ils arrivèrent à l'heure, ni trop en avance, ni après tout le monde pour ne pas faire mauvais genre. Aidev était déjà là avec Leonard quelque part en train de le débriefer hors de la vue de tous. Temperance eut un sourire doux pour Misery qui n'avait jamais l'air très à l'aise. Pas un regard pour Robyn - n'attirons surtout pas son attention détestable - Temperance avisa la foule pour trouver son frère mais Sean avait été plus rapide. Elle attendrait son tour même si une étincelle dans son regard trahissait son impatience. Il n'y avait guère que devant Warren ou parfois Thomas que cette petite lueur de l'enfance ressurgissait dans le regard de la blonde. Elle pressa doucement le bras de Sylar, plus à l'aise à son contact. Ses yeux bleus croisèrent ceux de son père, beaucoup plus loin. La même peau pâle, le même iris clair mais les cheveux blonds c'était ceux de sa mère qu'elle ne tarda pas à repérer à côté de Caleigh Hatcher. Si Temperance aimait son père d'un amour tendre, il n'en allait pas de même pour sa mère. Il fallut pourtant aller les saluer tous les deux, avec également de respect. Un signe poli et Violetta Hatcher ouvrit les hostilités: « Mh votre fiancée ne vous met guère en valeur ce soir jeune homme, une chance que votre classe naturelle éclipse les manquements de notre Temperance, n'est-ce pas mon cher? » , ajouta-t-elle à l'intention de son époux, avant de renchérir dans un rire clair et haut, très mondain, « Elle ferait presque croire que nous ne lui avons rien inculqué. » Il fallait dire que Violetta Hatcher ne concevait pas qu'une femme puisse porter autre chose qu'une robe à ce genre d'évènement. Elle même portait une magnifique robe gris perle à col d'hermine. Elle n'avait visiblement pas l'intention de tenir la conversation bien longtemps mais elle finit tout de même par ajouter pour Temperance: « Oh et... votre père et moi vous saurions gré de ne pas trop importuner votre frère ce soir. Vous irez le saluer puis le laisserez à ses affaires. » , sourire appuyé. Temperance suivit ses parents du regard, serrant sans s'en rendre compte la main de Sylar, un peu plus fort que d'ordinaire. Elle en arrivait parfois à haïr sa mère et ses directives de maniaque de contrôle. Ca avait toujours été comme ça. Ca et le silence de son père. Toujours. Comme si elle devait toujours rester dans l'attente de quelque chose de cet homme. Encore qu'elle n'avait pas à se plaindre puisqu'elle ne doutait pas d'avoir sa tendresse contrairement à Warren. Un peu plus loin, Temperance avisa justement son frère qui transpirait l'ennui à mille lieues. Elle adressa un regard à Sylar avant de se hisser doucement sur la pointe des pieds et de lui souffler sur les lèvres. Sans doute, si quelqu'un regardait la scène de loin, elle aurait l'air d'une de ces femmes pointilleuses qui s'offusquaient d'un faux-pli sur le col de leur fiancé. « Toujours aussi agréable ma mère... » , sourire moqueur. | |
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Sven MustangETUDIANT. ► 4e année en POTION&BOTANIQUE
► MESSAGES : 212 Mer 13 Avr - 8:44 |
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| Troy observa la scène avec un petit sourire satisfait. Il observa son fils se demandant si il jouait la comédie, ou si il était sincère. Il avait tenté de lui effleurer l'esprit via la légilimencie, mais son fils possédait une telle barrière qu'il n'y vit rien, le laissant dans le doute le plus total. C'était ce qu'il aimait chez lui. Il semblait être un allié de taille, mais aussi une personne qu'il fallait toujours surveiller. Troy voyait en lui un ennemi potentiel. Et même si il aimerait se tromper sur cela, généralement, ces idées, surtout comme celle là, s'avéraient souvent juste. Troy lui posa sa main sur l'épaule lorsque Sven saisit délicatement la main tendue par Iranoe pour lui glisser l'anneau de sa grand-mère au doigt. Il releva le regard vers son oncle, lui faisant comprendre qu'il avait eut ce qu'il voulait et qu'il pouvait aller jouer ailleurs. Troy lui lança un regard brûlant, forçant son fils à baisser le regard. « Bien. Je vais devoir vous laisser. J'ai d'autres chats à fouetter. » Il baisa le front de son fils, s'inclinant devant Iranoe, en lui faisant un baise main, puis il se dirigea vers l'entrée où il n'eut même pas à présenter de carte d'invitations. Les deux hommes s'inclinèrent, tandis que Sven soupira doucement, comme pour évacuer le trop plein de colères qu'il avait en lui. Il se retourna vers Iranoe, un sourire aux lèvres.
« Alors, il faut que tu saches que je suis quelqu'un d'assez sobre, mais raffiné. J'aime les bonnes choses, mais j'aime pas quand c'est surfait. J'aime être en de charmante compagnie – ce qui est le cas -, mais je n'apprécie pas parler pour critiquer machin, truc ou autre. Je suis quelqu'un de plutôt silencieux lorsqu'il s'agit de donner un avis, préférant suivre le chemin battu pour en tirer mes avantages, ou pour préparer un sale coup. » Il continua de sourire, tandis qu'il lui tendait le bras pour qu'ils commencent à se diriger vers les locaux de la Gazette du Sorcier. « Je suis en quatrième année, cursus Botanique & Potion. Le futur maître des potions ? C'est moi. » Il eut un petit sourire qui ne pouvait que pardonner son accès égocentrisme. « Que dois-je savoir sur toi ? » Il eut un sourire, rajoutant : « Es-tu du genre à tuer ton père, à le suivre pour son héritage, ou les deux ? »
Sven eut un petit sourire tandis qu'ils s'approchèrent des locaux. Il tendit son invitation aux deux sorciers chargés de l'accueil. Il regarda Iranoe, avant d'entrer dans la salle de bal. « Il y a un truc que tu dois savoir aussi. » Il se pencha, l'embrassant tendrement, lui prenant doucement le visage avec ses mains. Puis, il se recula, ouvrant doucement les yeux. « Ça. » Il lui tendit de nouveau le bras, reprenant : « Je pense que nous sommes prêt à affronter le monde de la critique à demi-mots, les compliments à double-sens, et le monde du m'as-tu-vu. » Il soupira doucement, rajoutant dans un sourire amusé. « Que diable, j'aime cet univers. On ne s'ennuie jamais. » | |
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Mercutio RavensdaleETUDIANT. ► 4e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 25 Mer 13 Avr - 10:29 |
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| « Pas d'esclandres, pas de blessés et surtout, surtout pas de scandales ! » C'est avec ces mots peu communs que Ravensdale senior lâcha ses deux enfants, Mercutio et Ophélie, dans la foule des mondains. Il les connaissait suffisamment, ses gosses, pour savoir qu'il était nécessaire de leur dire ce genre de choses si on ne voulait pas que cette soirée vire aux désastre. L'un comme l'autre étaient intenables en société ; Ophélie parce qu'elle était une sauvageonne déguisée en "lady", Mercutio parce qu'il était si désinvolte qu'il se fichait complètement des convenances. Il était prévu que les deux rejetons des Ravensdale fassent ce soir leur entrée dans le monde en faisant connaissance avec leurs fiancés respectifs, tous deux de sang-pur et de bonne famille, comme l'on pouvait s'y attendre. Toutefois, Ophélie et Mercutio étaient loin d'être ravis de l'idée, tout comme devaient l'être au moins autant Warren Hatcher et Liadan Midnight, les personnes à rencontrer. Si ni l'un ni l'autre n'avaient encore fait connaissance avec leurs promis, Mercutio connaissait Warren de vue, étant donné qu'ils fréquentaient tous deux la même université et que la réputation de "dieu au lit" du dit jeune homme était bien entendu, parvenue jusqu'à ses oreilles. Il aurait d'ailleurs adoré vérifier si cette réputation était bien fondée mais avouez que se faire son beau-frère, avec ou sans son consentement, là n'était pas le problème, ça faisait mauvais genre. Mercutio repéra donc Warren, seul, un peu plus loin dans la foule et il entraîna gaiement une Ophélie morose à sa suite, ravi de faire les présentations et d'emmerder un peu sa jeune sœur. Arrivé devant Warren, Mercutio crut bon de lui tapoter sur l'épaule pour leur signaler leur présence et, c'est avec un grand sourire qu'il lui poussa légèrement Ophélie vers lui, comme s'il avait hâte de s'en débarrasser. « Amusez-vous bien, les amoureux ! » lança-t-il, moqueur, « Et Ophé...? Attends au moins la nuit de noces pour l'égorger ! ». Et sur ces bonnes paroles, il fit demi-tour, sans s'être présenté, abandonnant la jeune fille à son triste sort. D'un pas vif, il se dirigea vers Luke Midnight, qu'il connaissait bien lui aussi, dans le but de lui demander où il pouvait trouver Liadan, puisqu'après tout, c'était sa cousine, il devait bien le savoir, non ? Il haussa un sourcil amusé en le voyant descendre deux coupes de champagne à la suite, et il se glissa derrière lui comme une ombre, chuchotant à son oreille, mais pas assez bas pour que Caelan ne puisse pas l'entendre. « Doucement, Midnight, doucement... Si tu continues à ce rythme, tu vas finir ivre et je vais me sentir obligé d'en profiter ! » Il posa la main sur l'épaule de l'Irlandais, son pouce effleurant la nuque du jeune homme au passage et il ronronna de plus belle. « Ne prends pas le risque d'aller aux toilettes tout seul, on ne sait jamais ce qui pourrait bien t'arriver... ». Et il eut un petit rire cristallin.« Bon, trêve de bavardage, où es ta cousine ? ». Il leva ses prunelles noisettes sur Caelan, esquissant un sourire mutin, avant de poursuivre. « Tu sais ? Une de celles que tu n'as pas encore voulu épouser ? ».
Pendant ce temps, Ophélie, qui avait suivi un temps son frère du regard, avait observé du coin de l'œil la plupart des membres de l'assistance, ou plutôt des couples fiancés par intérêt et qui s'évertuaient à se comporter comme s'ils étaient un vrai couple, un de ceux qui s'étaient choisis, amoureux et tout le cinéma. Pathétique. Comme si cela trompait quiconque. Comme si tout le monde ignorait que tout cela n'était qu'une vaste fumisterie, que chacun d'eux pensait à quelqu'un d'autre en secret, quelqu'un qu'ils aimaient réellement. Mais elle, elle n'était pas de cette trempe là ; on l'avait déjà obligée à accepter un mariage qui allait réduire à néant tous ses espoirs de devenir une chasseuse à part entière, qu'on ne s'imagine pas en plus qu'elle allait le prendre avec le sourire et jouer les poules amoureuses. Elle avait d'ailleurs bien l'intention d'en faire part à Warren, cet inconnu dont elle avait si souvent entendu parler. Intérieurement, elle se réjouissait tout de même qu'il ne soit pas le laideron qu'elle s'était imaginée ; quand son père lui avait annoncé que c'était en effet le jeune homme qui allait habiter chez eux, contrairement à la tradition qui voulait que la fille ne se déplace, elle s'était persuadée qu'il était si affreux que ses parents ne souhaitaient que s'en débarrasser. Au moins, sur ce point-là, elle était un peu rassurée. « Warren. Ophélie. Ophélie. Warren. Voilà, les présentations sont faites. Étape deux... ». Elle fit mine de réfléchir à quelle était la suite des événements et elle poursuivit, dans un grand sourire clairement hypocrite. « Écoute, je veux bien faire la potiche à ton bras et sourire béatement mais si tu me touches autrement que comme ça... » - joignant le geste à la parole, elle lui prit le bras -, « ... j'te la coupe, c'est clair ? ». Elle le regarda dans les yeux, s'assurant qu'il avait bien compris le message, puis elle se détendit un peu. « Il parait que tu vas habiter chez nous ? ». Elle aurait bien ajouter quelque chose comme "je te souhaite bien du courage", mais il aurait été mesquin de le décourager si tôt, non ? | |
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InvitéInvité
Mer 13 Avr - 12:20 |
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| Un rapide coup d'oeil en direction de "Troy" informa Iranoe qu'elle avait parfaitement joué son rôle. La main tendue vers Sven qui l'attrapa délicatement. La jeune femme frémit tant à cause de contact des doigts chauds que du métal qui glissait le long de son annulaire. Chaque milimètre marquait un nouveau sacrifice qu'elle faisait et en voyant la mine de Sven, elle ne doutait pas que lui non plus n'appréciait pas l'idée d'être fiancé de force. Iranoe ne pensait pas au mariage, elle était bien trop lucide pour croire que Sven était le prince charmant qui ne reprendrait jamais sa parole... Elle sourit doucement, indéchiffrable face à l'affrontement entre le père et le fils. Elle salua le départ du paternel d'un mouvement de tête et de quelques mots bien choisis. Avec la mort de son père, Iranoe était dispensée de ce genre de confrontation. Elle retint un soupire et laissa Sven évacuer sa colère comme il le jugeait bon. Elle en profita pour le contempler réellement. Oui, la réputation du fils Mustang était réellement méritée.
Quand il prit la parole, elle haussa un sourcil mais l'écouta avec attention. Elle prit soin de ne pas l'interrompre, notant mentalement ce qui le semblait important. Elle le prenait suffisamment au sérieux pour ne pas s'offusquer alors qu'il lui dictait presque une manière de se conduire. Heureusement pour Iranoe, elle n'avait jamais fait partie de la catégorie "sois belle et tais-toi.... par pitié". A vrai dire, ils se ressemblaient assez sur certains points. A la différence qu'Iranoe était libre et que la seule chose qui l'avait motivé à accepter ces fiançailles était la raison. Elle maintenait les apparences avec un soin presque maniaque. Son bras enroulé autour de celui de Sven, suffisamment proche de lui pour qu'ils paraissent comme étant un couple sans pour autant le coller, elle le suivait, écoutant ce qu'il avait à lui dire. Pour une première prise de contact, il fallait dire qu'il était assez conscencieux. Il l'étonna quand il lui demanda ce qu'il devait savoir sur elle et au regard qu'elle lui jeta lorsqu'il lui demanda si elle était du genre à tuer son père ou à le suivre pour l'héritages ou les deux, il pu comprendre qu'elle était des deux bords. « Considère que nous nous ressemblons sur certains points... Je suis en 8ème année en étude et histoire des langues magiques... Je suis en parallèle les cours de potions... J'ai fait mes premières études à Salem... Et je suis loin d'être une potiche... » Elle lui offrit un sourire taquin et son visage prit une expression neutre alors qu'elle tendait son invitation à l'entrée.
« Il y a un truc que tu dois savoir aussi. » Iranoe se figea, pas vraiment inquiète. Un court instant, alors qu'il se penchait vers elle, la jeune femme eut envie de le repousser. Se giflant mentalement, elle le laissa faire, posant ses mains sur les hanches de son... fiancé. Le baiser fut agréable et elle lui sourit en rouvrant les yeux. Reprenant une attitude convenable, elle prit son bras, se pencha vers lui et murmura à son oreille. « Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris... » Elle laissa échapper un rire, se redressa et observa la salle qui s'ouvrait devant eux. Elle acquiesça à la descrption faite par Sven et ajouta à sa seule intention. « Le tout, c'est de connaître les règles sur le bout des doigts... Viens, on va jouer... Il est plus que temps pour nous de paraître comme le futur couple en vogue, non? » Et à peine eut-elle le temps de terminer sa phrase qu'une femme dont la tenue n'avait rien à envier à un cirque raté s'approcha.
Aussitôt, Iranoe se para d'un sourire de circonstance, se préparant à subir le premier flot de question. | |
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Nathan ShakespeareAGENT DU MINISTERE. ► langue-de-plomb.
► MESSAGES : 38 Mer 13 Avr - 15:28 |
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| Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Ce n’était pas l’exacte raison pour laquelle Silence était seul, ou presque. Accompagné par le carton d’invitation qui lui avait été livré par un hibou inconnu, ainsi que ses fidèles compagnons Hugin et Munin, deux corbeaux plutôt gros pour leur taille habituellement. Mais grâce à un sort réussi de la part de leur maître, les deux rapaces avaient maintenant la taille d’oisillons. Cachés dans la poche intérieure du sorcier, il écoutait sans pouvoir voir…ni ne laisser aucun croassement sortir de leurs becs.
Il était de mise pour tous les sorciers de son rang de se présenter régulièrement dans de tels évènements. Mais il y avait maintes années qu’il n’y était pas venu. D’ailleurs, la dernière fois, il était venu avec toute sa famille. Hélas, cette famille au sang supposément plus-que-pur, les Shakespeare, avait reposée sur des liens plutôt fragile. C’est sans surprise que la dernière visite de la famille Shakespeare dans les évènements mondains concordait avec la dernière visite de Nathan Shakespeare. 25 ans. Dans les vingt-cinq dernières années, sa famille s’était déchirée, son frère cadet en Russie, sa sœur cadette en France et son frère aîné disparu dans les brumes du Kazakhstan. Ses parents, six pieds sous terre depuis une belle lurette, n’avaient pas plus représenté la digne lignée de William Shakespeare. Comme plusieurs familles de sangs purs dans le monde sorcier, les Shakespeares s’étaient égarés au gré du vent.
De là la surprise du sorcier, lorsqu’il avait aperçut ce hibou aux teintes de gris piquer vers lui. La première hypothèse était celle que les Langues-de-Plomb, desquels il était employé, l’avait ajouté à la liste ministérielle de recensement. Et puis, les hiboux ont toujours eu la mystérieuse habitude de le retrouver, où qu’il soit dans le monde. C’est donc suite à la réception de cette lettre, ainsi qu’une confirmation de ses supérieurs, que Silence avait acheté un costard de quelques gallions pour l’occasion. La barbe fraîchement rasée, une habitude peu fréquente pour l’érudit, les cheveux soigneusement plaqués vers l’arrière de sa tête, il avait enfilé ses habits, redoutant un inconfort qui ne vint jamais, puis avait pris la poudre de cheminette pour se rendre au Chaudron Baveur, départ de sa marche sur la Gazette.
Le Chemin de Traverse évoluait continuellement, mais semblait toujours rester le même. Quelques changements mineurs depuis sa tendre enfance, certes, mais avec le temps, on ne le voit plus et on a l’impression qu’ils ont toujours été là. De toute façon, les pensées du sorcier étaient accaparées par bien plus que l’allure du Chemin de Traverse. Il se sentait comme s’il allait se jeter dans la gueule du loup, dans une ambiance de mensonges, là où la réalité semble en distorsion. Carton à la main, il passa rapidement la modeste entrée sur tapis rouge, évitant les photographes, qui, de toute façon, semblait en avoir bien plus pour les couples que pour le vieil érudit de retour de son exil. Suivant avec appréhension les indications, et se maudissant d’être venu seul, Silence avançait de le domaine des journalistes jusqu’ à leur salle de réception. En route, il se demanda franchement pourquoi il n’avait pas envoyé une lettre à Harkaitz ou bien demandé à Kaya Declan de simplement l’accompagner. Avec un allié à ses côtés, son entrée en jeu aurait été beaucoup plus simple…mais le reste de sa soirée beaucoup plus difficile. Malgré que…Harkaitz lui aurait sûrement facilité la vie, comme à l’époque, avec toutes ses sornettes de protocoles sorciers.
Et au même moment qu’il sorti de ses pensées…et pénétra dans la salle de réception. Ses yeux s’agrandirent devant la populace qui venait célébrer une ascension au pouvoir…ou bien simplement tenter d’améliorer sa position au sein de la communauté magique. Mais là n’était pas la raison de la venue de Nathan Shakespeare. Caché sous ses apparences de sorcier voulant reconnecter avec la vie mondaine des sorciers, il était là pour autre chose. Marchant lentement ici et là, faisant des va-et-vient dans la salle, contournant les groupes et les couples, il avait l’oreille tendue, prête à capter toutes les histoires et les conversations qu’il pourrait entendre…
« Amusez-vous bien, les amoureux ! » « Et Ophé...? Attends au moins la nuit de noces pour l'égorger ! »
Son attention attirée, il ne fit mine de rien, restaut toutefois dans les parages, sans être remarqué. Se fondre dans la masse, avec les années, il en avait fait son expertise | |
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573 Mer 13 Avr - 20:05 |
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| « Désolée, Luam me fixait, il y avait un photographe et... » Luke ne prit même pas la peine de réagir, trop occupé qu'il était à vider sa deuxième coupe de champagne d'une seule traite. « Hey... J'embrasse si mal que ça ? » « Hein ? Euh... Non, non, c'est pas ça. » « Ok. Avec qui peut-on traîner en toute liberté ? Y a Matt ! Un allié dans ce monde de brutes, c'est une bonne chose, non ? » Il ne sourit même pas à cette remarque parce qu'alors que Caelan lui fait signe de les rejoindre, Matt détourne le regard et leur tourne le dos, s'éloignant un peu plus loin en compagnie de Chain. Luke sent son coeur se serrer un peu dans sa poitrine comme il le voit qui a l'air de lui en vouloir à mort et il détourne le regard, cherchant déjà des yeux un autre serveur dans le but de s'enfiler encore au moins une bonne dizaine de coupes, mais son regard se pose sur Sean et son ami, Warren ou quelque chose comme ça, qui regardent dans leur direction. Ca aussi, c'est loin d'être rassurant. « Je crois que Matt est fâché contre moi. » Ses prunelles grises papillonnent à nouveau ailleurs ; maudit serveur, où est-ce qu'il a bien pu passer encore celui-là ? Déjà, pourtant, il n'est pas au bout de ses peines, sentant un souffle chaud sur sa nuque, il commence à esquisser un demi-sourire, pensant dans un espoir un peu fou que c'est Matt qui vient le saluer et qu'il ne lui en veut pas, mais la voix qui murmure à son oreille, ce n'est pas celle qu'il espérait entendre. « Doucement, Midnight, doucement... Si tu continues à ce rythme, tu vas finir ivre et je vais me sentir obligé d'en profiter ! » Son regard s'assombrit comme il reconnaît la voix de Mercutio. Il ne l'a jamais vraiment aimé ce type, il l'a toujours trouvé bizarre et pervers, pas franchement étonnant lorsqu'on sait ce que Ravensdale est en train de lui murmurer à l'oreille. Imperceptiblement, il se crispe, sans se retourner ou bouger d'aucune façon, sursautant tout de même lorsque la main du jeune homme se pose sur son épaule, serrant les poings quand il sent son pouce effleurer sa nuque. « Ne prends pas le risque d'aller aux toilettes tout seul, on ne sait jamais ce qui pourrait bien t'arriver... » Luke écarquille un peu les yeux, effectuant un mouvement d'épaule pour se dégager de son étreinte, frissonnant comme ça le dégoûte d'imaginer la scène, juste de l'imaginer. Inconsciemment, son regard gris cherche Matt à nouveau. « Bon, trêve de bavardage, où es ta cousine ? Tu sais ? Une de celles que tu n'as pas encore voulu épouser ? »
Luke eut un mouvement de la main, agacé par Mercutio et ses sornettes dégueulasses, et il essaya de l'éconduire le plus rapidement possible. « Je crois que je l'ai vue... Quelque part par là. » Mercutio sembla satisfait de la réponse, acquiesça d'un mouvement de tête et poursuivit son chemin parmi la foule, à la recherche de sa fiancée. Luke soupira, ravi et soulagé de s'être débarrasser de cette sangsue, pas rassuré quand même à l'idée qu'il doive se méfier dans le cas où il aurait envie d'aller aux toilettes. Il reporte son attention sur Caelan et lui annonce, sur un ton dépité : « Tu viens de faire connaissance avec ton futur beau-frère. T'approches pas trop de lui, ce type est un vrai tordu. » Il esquisse un sourire ravi en voyant un serveur s'approcher à nouveau d'eux avec un plateau de coupes de champagne et à nouveau, il en attrape deux qu'il descend à la suite. Et de cinq au total... « Putain, cette soirée est vraiment pourrie. » | |
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Sam 16 Avr - 16:49 |
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| Et un vent pour Caelan Midnight, un ! Décidément, elle n'avait aucun allié dans la place; et ça commençait vraiment à lui peser. Elle ne sut pas vraiment comment interpréter le regard de matt, mais il n'avait franchement rien d'amical. Elle frissonna légèrement, se demandant si elle n'allait pas commencer à se saouler comme Luke, parce qu'à se rythme là, cela serait sans doute sa seule et unique chance de survie. Mais il n'y avait pas de serveur en vue, et de toute façon, cela risquait de ne pas plaire à Luam. En même temps, il n'était pas encore venu frapper son fils, donc il ne devait probablement pas les surveiller en ce moment même. Et tant mieux. Il y avait pas mal de gens qui les regardaient, mais aucun ne semblait vouloir prendre la peine de venir pour se présenter, ou demander à Caelan qui elle était ou comment cela allait. Comme quoi la vie était aussi dure dans ce monde soit disant privilégié. Oui, enfin non, elle serait aller aborder n'importe qui si cela avait été une soirée lambda. Paye ton calvaire. Elle soupira, captant un regard pas rassurant de deux gars qui se parlaient à l'oreille, leur envoyant tout de même un sourire en mode « je sais pas ce que tu racontes, mais ça ne me plaît pas, et ça ne m'atteint pas non plus pour tout dire », avant d'être de nouveau centrée sur Luke.
Je crois que Matt est fâché contre moi. Vous vous êtes disputés ?
Il n'eut pas vraiment le temps de répondre qu'un gars débarqua, sans dire bonjour évidemment, et glissa quelques mots à l'oreille de Luke. Okay, là, c'était quand même grossier. Elle rêvait ou elle était entourée d'une bande de gamins gâtés pourris complètement immatures et au final, sans la moindre éducation, ou en tous cas, sans aucune considération pour autrui ? Tout pour ta gueule et rien pour les autres, chacun pour soit et la magie noire pour tous ! C'était désolant, décevant. Elle promena son regard ailleurs, d'un air de dire « faites comme si je n'étais pas là », jusqu'à ce qu'elle entende :
Bon, trêve de bavardage, où es ta cousine ? Tu sais ? Une de celles que tu n'as pas encore voulu épouser ?
Okay, cette fois, c'était pour sa pomme et elle se retourna vers le jeune homme en question, le jaugeant d'un oeil noir. Quoi, il y avait un problème ? Elle avait ouvert la bouche pour lui répondre mais Luke fut plus rapide. Elle pinça des lèvres, l'air agacé, et finit par s'éventer de la main, envoya un sourire hypocrite à l'autre malappris alors qu'il s'éloignait. Grossier personnage. Connard même. Elle lui ferait ravaler ça, elle le promettait. Elle n'était pas vraiment une personne à se mettre à dos, il allait le comprendre rapidement. Surtout que …
Tu viens de faire connaissance avec ton futur beau-frère. T'approches pas trop de lui, ce type est un vrai tordu. Ah. En plus je vais devoir me le coltiner en famille ? Enfin, non, remarque, ma famille c'est toi et personne d'autre maintenant.
Son regard s'était quelque peu assombri en pensant à sa soeur. Leur première rencontre n'avait comment dire, pas vraiment été à la hauteur de ce qu'elle aurait pu attendre. Elle suivit du regard l'autre crétin, et, quand ses yeux tombèrent sur elle, elle les détourna. Merde, décidément ...
Putain, cette soirée est vraiment pourrie. Tu lis dans mes pensées ou quoi ?
Elle se retourna vers Luke, et vers le serveur, et finalement se décida pour une coupe elle aussi. Elle la fit tourner entre ses doigts, comme si elle jaugeait le pour et le contre de la vider. Elle soupira, en prenant une gorgée, et décida d'y aller doucement, au moins pour avoir quelque chose à faire, même si ce n'était que jouer avec une coupe. Se passant la main dans les cheveux, elle secoua la tête :
Y a vraiment personne de fréquentable ? Tu dois bien avoir des amis dans les hautes sphères à part Matt, non ?
[i]Son ton avait quelque chose de désespéré, et finalement, elle finit sa coupe d'un trait pour se donner du courage, en prenant une autre entre les doigts. Elle laissa échapper un léger rire :
S'il te plaît, quand je commencerai à te faire des propositions indécentes, sous l'effet de l'alcool et de l'ennui, dis moi d'arrêter de boire ...
Parce que là, franchement, elle aurait à peu près tout donné pour se jeter dans les bras de n'importe lequel de ces garçons et oublier un temps soit peu ce qu'elle était en train d'endurer. A quoi cela servait d'être belle, d'avoir le sang pur et d'être riche si on ne pouvait même pas en profiter ? | |
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Joleene O'SullivanSORCIERE. ► criminelle.
► MESSAGES : 303 Sam 16 Avr - 20:50 |
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| ft. Andreas Nielsen
Andreas tournicota un peu dans la soirée avant de décréter, que vraiment, il perdait son temps. Mais il n’avait toujours pas vu le grand gagnant de ces dernières élections et il était de son devoir de présenter ses hommages. Il en avait vraiment marre d’être le pigeon de son père dans ce genre de circonstances. Le jeune Prince avait vraiment hâte de donner les ordres lui-même. Car même s’il n’y avait que son père au dessus de lui dans la hiérarchie, c’était déjà de trop. Il fallait sérieusement qu’il songe à s’en débarrasser! Le jeune homme se promis de commencer à concocter un plan dès qu’il rentrerait sur le navire de Durmstrang. Pour passer le temps, le jeune Nielsen s’assit dans un coin et observa la soirée. Les anglais avaient décidément bien perdu le sens des convenance. On voyait un homme passer de journaliste en journaliste pour venter on ne savait pas trop les mérite de qui, un jeune homme boire coupe sur coupe, chose qui ne se faisait absolument pas en public avec à son bras une jeune femme au regard insolent qui à lui seul lui semblait condamnable, plus loin, vers l’entrée, un couple s’embrassait, chose encore plus inconvenante en société. Décidément, les bonnes valeurs et le protocoles étaient des choses perdues dans ce pays, s’en était désespérant. Il se sentait comme un figurant au milieux de l’apocalypse du scandale. Il était vraiment temps que cette soirée se finisse.
ft. Joleene O‘Sullivan
Joleene, toujours adossée à son mur contemplait les gens qui évoluaient autour d’elle dans une danse dont les pas semblaient orchestré jusqu’au moindre geste par des codes qui lui étaient étrangers, faisant d’elle une outsider. Elle sentait doucement la colère monter de ne pas faire partie de ce monde, et même finir par se dire qu’elle n’aurait jamais dû venir, qu’elle n’était pas à sa place, ce qui en soit n’était qu’une constatation. Mais être passive n’était pas quelque chose qui convenait à la jeune O’Sullivan. Elle repéra donc dans la foule les rares visages connus et se dirigea vers le plus rassurant de tous, celui de Luke qui semblait bien mal en point, d’ailleurs, sifflant coupe sur coupe. Malgré la forte densité des invités, elle réussit tant bien que mal à se frayer un chemin jusqu’à lui, ignorant royalement Kaprice qui était pendue à son bras, et qui d’ailleurs ne serait jamais rien d’autre à ses yeux, elle lui dit :
« Bonsoir Luke ! Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu, dis moi. Il faudra que je te montre un truc que j’ai essayé après cet été »
La sociabilité n’avait jamais été son fort et en soit, ses paroles n’avaient aucun sens pour un observateur extérieur, ce qui était bien le but de la manœuvre justement, faire que Kaprice se sente légèrement en dehors, juste une fois. Revanche personnelle. Surtout que l’information qu’elle transmettait n’était absolument pas d’une importance capitale, elle se doutait bien que sur l’instant, le jeune Midnight n’en avait pas grand-chose à faire du fait qu’elle ai réussi à maîtriser deux sorts sans sa baguettes en plus, franchement. Mais comme apparemment tout le monde ici semblait parler de lui pluie et du beau temps, ça ne choquerait peut-être pas. Malgré tout, Joleene ne pu s’empêcher de jeter un regard rapide sur les mains de Kaprice. Elle voulait voir le Pendule, c’est comme si c’était un aimant de sa conscience, rien ne semblait plus compter à côté de ça.
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Warren Hatcher
► MESSAGES : 43 Lun 18 Avr - 11:01 |
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Seul, c’était encore ce qui convenait le mieux à cet ange déchu de Warren Hatcher, qui derrière son air de rien du tout, avait déjà le regard incisif sur ce monde qui l’avait vu naître, grandir, mais se retrouvait n’être qu’une masse purulente de rat se terrant. Et il était où, ce grand chat ? En la personne de Aidev Blake peut-être ? Quelle blague. Le regard bleu pâle de Warren glissa sur l’assistance et sur son verre dont il n’avait bu qu’une gorgée au plus. Si l’alcool était son fort en temps normal, lui qui avait pris cent fois l’habitude de briser la connexion de ses synapses à l’aide de quelques bulles pour mieux dormir, aujourd’hui, ça ne le tentait pas. Ses yeux passèrent sur Luke, imprimant dans sa mémoire le visage de ce garçon, non, de cet homme, qui avait déshonoré à la fois la famille Blake mais également la sienne. On aurait bien pu rire de la pruderie de certains, mais la virginité et la fidélité étaient deux valeurs que l’on aimait chérir quand on était pur. Il pensait ainsi parce qu’on l’avait éduquer ainsi, et il ne marierait qu’une vierge, tout comme sa sœur le serait quand elle s’offrirait à Sylar. Si ils avaient un nom et un rang, il fallait au moins, comme le disait Caleigh, en vernir le blason plutôt que de se vautrer dans la fange de la luxure, à ternir ce que les grands ont fait avant eux. Warren Hatcher, derrière ses airs rebelles, n’était rien d’autre qu’un sang-pur. Un bon partit, puisqu’il beau, intelligent, et jeune. Il était riche, avait des terres, du sang, une certaine noblesse et une allure bien droite. Si sa peau était honteusement tatouée de paroles de musique affables car non-classique, on ne pouvait reprocher à l’élève durement entraîné ses dérives, car en dehors de l’alcool qu’il buvait en compagnie de ses amis, on avait jamais eut vraiment vent d’un bâtard, et encore moins d’un accident qui se serait produit avec lui . En somme, il était le gendre parfait. Et ce, pour la famille Ravensdale.
Son regard glissa sur les personnes qui l’approchaient, haussant un sourcil. Il n’était pas amusé. Être ici ne lui plaisait tout simplement pas, et encore moins parce qu’il y avait celle qu’il devait épousé. Une greluche au plus. Il aurait presque parié blonde, parce que Violetta Hatcher née Bathory était de ses commères, de ses Jocaste cachées qui, sous ses airs de pimbêche effarouchée, n’attendait qu’une chose : que son fils se mari et lui donne un infâme petit parasite rose aux cheveux blonds, qui porterait lui aussi un beau sang, et aurait belle figure. Cette vieille folle finirait pas le tuer plus vite que l’alcool. Et encore ; elle n’était que sa mère.
« Amusez-vous bien, les amoureux ! Et Ophé...? Attends au moins la nuit de noces pour l'égorger ! » Il arqua un sourcil, posant ses prunelles bleus sur la jeune fille. Brune. C’était donc Caleigh qui avait choisi sur ce magnifique catalogue qu’était les descendants de famille sang-pur. Warren ne desserra pas la mâchoire. Elle était jolie, très même, mais une belle figure ne fait pas un bon caractère, et Warren était cet enfant turbulent, hurlant et gigotant, qui avait fini par user les nerfs de ses parents jusqu’au point qu’aucun des deux ne lui parlaient. Et en face de lui, qu’avait-il ? Une greluche ? Non. L’éclat dans les yeux de la jeune fille semblait indiquer tout le contraire. Et puis, on ne rencontrait des greluches que les Midnight et les Kinsburry. Il ne lui servit pas un bonjour. Il n’était pas doué pour ça. « Warren. Ophélie. Ophélie. Warren. Voilà, les présentations sont faites. Étape deux... » Il hocha la tête. Au moins, c’était circoncis. Elle ne déblatérait pas trois heures, et c’était une bonne chose ; il s’était toujours demandé comment son père pouvait supporter le piaillement ridicule de sa mère. Encore que, elle se taisait au lit. Ça devait être bon de lui faire l’amour, ne serais-ce que pour la faire taire. Il grimaça à l’idée. C’était dégoûtant. « Écoute, je veux bien faire la potiche à ton bras et sourire béatement mais si tu me touches autrement que comme ça... » Il resta sur ses gardes, pas sûr de bien comprendre. « ... j'te la coupe, c'est clair ? » Il hocha la tête. « Au moins, ça a le mérite d’être clair. » Il regarda ailleurs, cherchant sa sœur des yeux. Mon dieu cette fille faisait peur. On aurait dit une Sean Blake incarnée dans un corps avec des seins et des beaux yeux. Il allait finir étriper en moins de temps qu’il ne faut pour lire cette phrase.
« Il parait que tu vas habiter chez nous ? » Il la regarda, reposant ses yeux sur elle, mais son regard glissa d’elle à son bras qui tenait le sien. Il grimaça, mais laissa son bras là où il était, soit contre elle. Il n’était pas gêné de la proximité. Ce n’était juste pas agréable pour lui, lui qui n’avait pas touché une personne depuis plus de dix ans. Lui qui n’avait jamais ne serais-ce que poser sa main sur la hanche d’une fille, parce que ça avait un côté répugnant. Il hocha finalement la tête, parce qu’une question appelait à une réponse. « Mes parents ont décidé que je serais plus à l’aise dans ta demeure que toi dans la mienne, et entre nous, tu ne rates rien. » Il posa ses yeux sur Caleigh Hatcher qui parlait justement avec Duncan Hemmington. Il pinça les lèvres. « Tu n’es pas obligé de faire la potiche à mon bras. Je ne te demande même pas de m’aimer. Ni de me parler d’ailleurs. Et encore moins de me la couper. Juste… comporte toi bien. Ne me reprends pas. Ne me hurle pas dessus. Et dernière chose » ses yeux bleus se posèrent sur elle, la regardant de côté, avec un air à la fois implacable et lointain « sois vierge pour le mariage. Je ne te toucherais pas avant. » Parce qu’il était de ses aristocrates bien éduqués, qui avait connu la loi la plus violente, celle de l’indifférence, il ne voulait pas rater ça. Il ne voulait surtout pas rater le jour de son mariage pour entendre dire sa mère qu’il n’avait pas réussi. Il voulait lui montrer, à cette Violette Hatcher, qu’elle était folle. Que s’il était pourri, que s’il écoutait du métal, il irait cent fois plus loin qu’elle. Et qu’il aurait des enfants, une maison, et une vie. Une vie bien. Celle qu’elle n’avait jamais eut. Connasse.
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Sven MustangETUDIANT. ► 4e année en POTION&BOTANIQUE
► MESSAGES : 212 Lun 18 Avr - 11:49 |
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| « Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris... » Sven éclata de rire. « Maintenant, tu ne seras plus surprise lorsque je t'embrasserais en publique pour sauver l'image que nos chères pères veulent voir de nous. » Il lui fit un clin d'oeil, lui faisant clairement comprendre qu'il était prêt à jouer la comédie. Etant un bon acteur, il n'aurait aucun mal à jouer comme il le fallait une relation avec la demoiselle, quand bien même fut-elle arrangée par leurs parents. « Le tout, c'est de connaître les règles sur le bout des doigts... Viens, on va jouer... Il est plus que temps pour nous de paraître comme le futur couple en vogue, non? » Sven eut un petit rire amusé. « Oui, je crois qu'on va bien s'amuser. » Une femme qui n'aurait pas été déplacé dans un cirque leur passa à côté en les saluant comme il se devait. Sven ne put s'empêcher de la complimenter comme il se devait, faisant rougir la sorcière. Et pourtant, Dieu seul savait, et Iranoe, comme elle était hideuse. Sûrement avait-elle dû être conseillé par une espèce de sang de bourbe en mal de reconnaissance. Vouloir se faire un nom parmi l'élite que représentait la population sorcière au sang pur était une chose que les plus faibles et les plus serviles du bas peuple souhaitaient avoir pour mener une vie tranquille. Baliverne, ils allaient tous crever.
Sven lui tendit à nouveau le bras, un sourire amusé sur ses lèvres. Il fit un léger signe de la main vers les portes qui s'ouvrirent comme tirer par des serviteurs invisibles. Le sourire de Sven s'agrandit lorsqu'il vit le monde qu'il y avait dans la pièce. Du coin de l'oeil, il repéra son oncle, en haut des marches en pleine discussion avec ce qu'il semblait être Jefferson. Son père à l'apparence de son oncle lui adressa un signe de la tête. Sven inclina la tête, détournant le regard comme si la simple vue de son père lui ôtait tout envie de s'amuser. Quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour se prendre la tête malgré ce qu'il venait de se passer. Il avait un sourire de conquérant, celui qui est rempli d'une certaine fierté comme si la soirée lui était donnée en son honneur. Un serveur vint à leur rencontre leur présentant du champagne. Sven saisit deux coupes de champagnes et il en donna une à Iranoe avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille : « Je suppose que vu d'où tu viens, tu ne dois pas connaître beaucoup de monde parmi le gratin qui s'exhibe devant toi. » La façon dont il s'était tenu lorsqu'il lui avait murmuré dans le creux de l'oreille aurait pu passé pour quelque chose de très... Sexy, ou choisissez un mot se rapprochant le plus possible de ce champs lexical. Il lui fit un sourire, trempant ses lèvres dans le champagne. « Là, tu as les Hatcher. Sûrement, ceux avec qui je m'entends le mieux. J'adore Tempérance. C'est peut-être l'une de mes rares amies. Son frère, qui tire la gueule, vaut vraiment le coup d'être connu. Néanmoins, si tu dois avoir à faire à un Hatcher, ne va pas plus loin qu'aux deux personnes que je viens de te présenter. »
Il lui montra du doigt de façon discrète Mercutio et sa soeur. « Eux, c'est des trou-du-cul. Tu peux leur parler, mais c'est du venin qui sort de leurs lèvres. » Il fit un signe de tête vers les Midnight. « Ils sont particuliers, mais ils valent le coup. On dit qu'à chaque génération y a un sorcier malfaisant... » Sven eut un petit rire. « Mis à part ça, ils sont agréables à vivre. Luke est quelque peu fourbe et peut-être détestable, mais si tu arrives à garder son intérêt, tu n'as pas de soucis à te faire, sauf si quelqu'un lui propose mieux. Là, tu as Liadan, sa cousine, et là, tu as celle qui est apparut dans un claquement de doigt. C'était une orpheline qui s'est trouvée être une Midnight. A toi de voir si tu y crois ou pas... Personnellement, j'en ai rien à foutre. Elle a un jolie sourire, et puis je suppose que tout un tas d'examen a dû être réalisé pour prouver la véracité de cette... Découverte. » Il trempa ses lèvres dans son champagne, passant un de ses bras autours de la taille d'Iranoe. Il eut un léger sourire, avant de lui demander : « Une question me trotte dans la tête... Qu'est-ce que ton père a fait pour que mon oncle lui soit redevable ? » Les bulles, toussa, toussa, Sven dégageait un truc de très Hollywoodien. | |
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Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Lun 18 Avr - 20:05 |
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| Sholto venait d’arriver accompagné par ses parents. Ou plutôt par sa mère… et Arthur. Par chance, Arthur et lui se ressemblaient assez pour tromper tous le monde. Après le talent de comédien du père et du fils faisaient tout le reste. Ils ne demandaient rien de plus que de passer pour la famille aristocrate modèle, et cette soirée était une parfaite occasion de montrer une nouvelle fois le meilleur des Srcymgeour. Le brun avait pris soin de suivre ses parents pour saluer les personnes les plus importantes de la pièce, puis il prit congé poliment pour chercher Warren. Il l’avait vu quelques instants plus tôt et savait qu’il se trouvait dans le coin, mais avant de le rejoindre, le censeur prit une coupe de champagne sur un plateau en argent massif que lui tender un serveur quelconque qu’il ne prit d’ailleurs même pas le soin de regarder. Réflexe de sang pur, désolé.
« Sois vierge pour le mariage. Je ne te toucherais pas avant. »
Sholto ne put s’empêcher de rire en silence. C’était bien Warren ca, il avait un problème aves ses concepts de sang pur, mais Sholto devait avouer qu’il partageait la plupart de ses croyances. C’était dans leur éducation, comment auraient-ils pu en faire autrement ? Mais celle-ci, il devait avouer qu’il n’y tenait pas spécialement. Le jeune homme se rapprocha de son ami et de celle qu’il avait deviné être sa promise (fallait pas être un génie pour le savoir vu ce qu’il venait d’entendre). Sholto arbora un grand sourire, celui qui faisait de lui une personne charismatique au possible, et une fois assez proche de Warren il lui dit tout en lui offrant une tape amicale sur l’épaule.
« Warren, ca faisait longtemps. »
Ca faisait… exactement 4 heures qu’ils ne s’étaient pas vus à vrai dire. Mais vu qu’ils avaient l’habitude de passer énormément de temps ensemble –table ronde et amitié obligent-, on pouvait dire que ca faisait longtemps. Le brun se tourna ensuite vers la compagne de son ami. A vrai dire, il la connaissait. Il se faisait un devoir de connaitre plus ou moins tout le monde même si ce n’était pas forcément réciproque, histoire de savoir quelle personne était mieux à approcher que d’autres au niveau relationnel. Mais Sholto ne révélait jamais cela, il préférait garder son jeu bien caché du regard des autres. Feignant l’erreur pure et dure, le brun fit mine de se rendre compte d’une maladresse, sachant éperdument qu’il était pourtant le bienvenu et qu’il ne risquait pas de gêner Warren en tout cas, bien au contraire. Il pensait savoir qu’il préférait de loin qu’il soit là plutôt que de se retrouver au bras d’une jeune femme en qui il ne pouvait pour l’instant pas avoir confiance. Il le connaissait le Warren, il savait déjà qu’il doutait d’elle, et pas qu’un peu.
« Oh je suis sincèrement désolé, j’espère que je n’interromps pas une conversation privée. Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaitre Mademoiselle. Je me présente, Sholto Scrymgeour. »
Petite courbette, Sholto attendait la main de la jolie demoiselle pour le baise main digne de son rang. Ces manières étaient un peu anciennes, mais elles étaient encore bien à la mode chez les sangs purs, et puis, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir un comportement de lover malgré lui le pauvre. | |
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Robyn E. KinsburryETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Ven 22 Avr - 16:33 |
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| Sérieusement, les bals mondains n’étaient certainement pas dans la tête de notre Robyn nationale qui avait besoin de repos après avoir fait de sale coup pendant toute une semaine et même plus à son cher et tendre fiancé. Thomas avait de la chance cette semaine puisqu’elle n’avait pas agi trop fortement dans ses mauvaises blagues. Elle n’avait que fait des mauvais coups de débutantes. Croyez-moi, elle en connaissait plus qu’un. Elle avait l’imagination très fertile pour lui faire payer d’en être complètement amoureuse de ce dernier, même si elle n’osait l’avouer. Je vous dis, moi, l’orgueil ce que cela pouvait être con ! Robyn était conne d’agir ainsi, car elle continuait à repousser le moment où elle se rendra compte, malgré elle, qu’elle était follement amoureuse du coincé-du-cul-de-Blake. Pourquoi devait-elle tomber sur celui qui était le plus intellectuel de la bande sans qu’il soit attiré vers quiconque sauf que par ses livres ? Quand est-ce qu’elle aura la preuve qu’il ne soit pas gay, comme Greg Kelso, son ancien fiancé. Son ancien fiancé avait un corps d’enfer tout simplement, tandis que Thomas était tout maigre. Il était faible aux yeux de la belle australienne. Ce n’était pas vrai. Elle ne voyait que l’enveloppe de chair de Thomas, mais elle devait voir au-delà pour faire la différence entre le Blake le plus gentil et les autres Blake qui étaient horribles tout simplement. Sylar n’était pas aussi fou que son frère, Sean… on pouvait quand même lui donner cela. Robyn devait se préparer pour faire bonne figure devant les autres sangs-purs de ce monde. En fait, elle devait ne pas faire fâcher les autres Blake. Ce serait une insulte de ne pas se présenter au bal mondain qui était la partie gagnée de Aidev Blake. Bref, elle devait se présenter au bras de son prochain compagnon de vie. C’était un jour tout de même sombre pour Robyn qui n’en avait pas vraiment envie de se serrer le cul dans une robe qui lui semblait trop alléchante pour les hommes, comme les Blake. Elle devait être un « remake » de Temperance à tout coup. Bordel ! Elle s’appelait Robyn Evydence Kinsburry. Non, pas Robyn-je-me-les-gèle-Kinsburry!!!! Elle n’aimait pas cette femme qui était trop près de celui qu’elle devait épouser, même si elle n’était pas supposée être amoureuse de lui. Ce n’était qu’en secret. Elle voyait la relation qu’entretenait Thomas avec Temperance d’un mauvais œil. Elle était verte de jalousie quand ce dernier avait le dos tourné. Elle n’acceptait pas cette proximité avec son mec. Il n’était techniquement pas à elle, car elle refusait tout contact avec ce dernier, mais il fallait la comprendre… c’était dur de se faire rejeter une fois, elle n’avait pas envie de le revivre une deuxième fois. La honte, quoi ! Elle ne voulait pas souffrir de maux de cœur. La pire chose au monde qui pouvait lui arriver une deuxième fois. Elle ne voulait plus perdre la face devant les gens. Elle serait six fois plus méchante qu’auparavant , c’était certain. Robyn avait fait un sale coup de toute manière pour lui dire à quel point, elle l’aimait. Elle avait mis dans au moins trois pairs de soulier de Thoma de la crème fouettée. Elle n’avait absolument rien dit même. L’australienne s’était préparé avec un certain sourire un peu étrange. Celui qui annonçait qu’elle avait fait un sale coup. Robyn avait mis une robe qui était passable croyez-moi. ( Robe grise ) Elle sortit en compagnie de Thomas, main dans la main pour être plus juste. Ce n’était que pour faire genre, mais Robyn se sentait bien quand il la touchait, même si ce n’était rien. Robyn ne voulait pas lâcher sa main. Ils étaient au bal. Elle devait lâcher, car elle ne pouvait rester ainsi. Aucune faiblesse n’était permise. Aucune. Croyez-moi, elle devait lâcher sa main le plus rapidement possible. Elle chercha du regard une issu de secoure. Elle eut une idée. « Thom’, est-ce que tu aurais aperçu Luke ou Matt ? » demanda-t-elle en se tournant dans tous les sens pouvant enfin se libérer de la main de Thomas. Elle l’avait fait même à contre cœur. « Ça fait longtemps que je ne les ai pas vu… tu les vois ? » Il était logique que ses deux amis soient là, même si on ne pouvait pas dire totalement que Matt était le même genre d’ami que Luke. C’était beaucoup plus ambigu, mais elle gardait cela pour elle. D’ailleurs, elle pensait qu’il faisait aussi la même chose. « Je pourrais te les présenter si tu veux… Ou encore… » elle chercha tout autour. « Ma famille est là. Ils ne t’ont jamais vu… mais j’suis sur que tu vas finir par loucher sur ma sœur… » Aucun sourire, même une voix dure en parlant de sa sœur. Sa sœur…qui était qu’un de merde.
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Warren Hatcher
► MESSAGES : 43 Sam 23 Avr - 0:31 |
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| Le regard de Warren glissa sur la figure de son épouse. Plaisante. Elle était bien loin de l’image qu’il s’était donné de celle qui porterait son nom et ses enfants – il n’avait eu de cesse de préférer les blondes fragiles et se retrouvait en face d’une farouche guerrière aux cheveux bruns. Mais ça ne le dérangeait pas davantage. Elle était de celles qui défendraient son honneur, et c’était tout ce qu’il lui fallait. Ses yeux clairs se relevèrent vers le jeune homme qui approchait d’eux, et il eut un sourire en coin en voyant Sholto. Son éternel et fidèle compagnon, un des meilleurs amis qu’il pouvait posséder en ce bas monde.
« Warren, ça faisait longtemps. » « Dis plutôt que je t’ai manqué et que sans moi tu es perdu. »
Warren avait un franc sourire, et c’était bien rare pour un homme de sa condition d’afficher sous ouvertement sa satisfaction. Mais c’était comme ça. Il aimait être bien entouré, et en tant qu’homme loyal, ses amis étaient le meilleur entourage à ses yeux, mais également la meilleure source de protection. Il ne s’en cachait pas, de se protéger à travers eux. Warren Hatcher avait le calme de son père, et s’il partageait le bleu clair de ses yeux, il partageait également son dégoût de la basse populace et, pire encore, des rixes ridicules et inutiles au poing. Warren ne frappait pas les gens. Il regardait les autres le faire, sans un mot. Il se tenait hors de la cohue pour en tirer profit. Et puis, il n’aimait pas qu’on le touche, ce n’était pas vraiment sa faute, non ? Il jeta un rapide coup d’œil à sa sœur, qu’il ne trouva pas, puis reposa ses yeux sur la jeune fille qui lui servait de fiancée. Il devrait s’habituer à avoir ce bras dans le sien à présent. Il eut, l’espace d’un instant, quelque chose sur le visage de triste. Mais ce n’était qu’une fatigue passagère. Il regagna aussi vite son sourire.
« Oh je suis sincèrement désolé, j’espère que je n’interromps pas une conversation privée. Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaitre Mademoiselle. Je me présente, Sholto Scrymgeour. » Il roula des yeux, et parla, alors que la bouche de Sholto se posait sur la main de celle qui était sienne. « Ce n'est rien, ce n'était pas vraiment privé. Sholto Schrymgeour, ma fiancée, Ophélie Ravensdale. » Les yeux bleus de l’héritier Hatcher brillèrent. « Cesse de faire ça, je vais finir par croire que tu n’arrêteras jamais de séduire ce qui m’appartient, vil que tu es... »
C’était dit sur le ton de la plaisanterie. Il n’y pensait pas vraiment. Et même si il pensait, il était trop tôt pour lui pour avoir ce ressentiment jaloux contre quiconque oserait la toucher. Après tout, elle n’était qu’une parfaite inconnue pour lui. Une poupée qu’il tenait à son bras, comme pour faire joli aux yeux des autres couples naissants. Mais son couple à lui tiendrait, dur comme l’airain. Comme le couple de ses parents tenaient. Elle serait son Ophélie, elle serait sa femme, celle dont les hanches s’élargiraient pour y accueillir un héritier, et elle serait celle qui transpercerait son cœur et le laisserait à genoux devant l’autel où il lui jurera fidélité, amour et prospérité. Il ferma les yeux, un quart de seconde. Une vie parfaitement réglée. Une vie parfaitement morale, pour un garçon dont le creux du bras était tatoué d’un « love will tear us apart ».
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Matt Aindreas HemmingtonAGENT DU MINISTERE. ► Président-Sorcier du Magenmagot.
► MESSAGES : 129 Sam 23 Avr - 1:03 |
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| Chain eut un petit rire, alors Matt se retourna, et vu rouge. Mercutio Ravensdale était là, soufflant quelque chose à l’oreille de Luke qui semblait l’agacé autant que le répugner et le troubler. Le géant irlandais détourna la tête, portant à ses lèvres le verre sans pour autant boire une seule gorgée de cet alcool enivrant, qui finirait par assommer tous les invités si Aidev Blake ne se présentait pas d’ici quelques minutes. « Qu’est-ce qu’il fait ? »
Chain arqua un sourcil, bu son verre sans un mot, observa la scène de loin. « J’sais pas. Ravensdale se taille. » « Hmpfr. » Matt Hemmington regarda son verre, et décolla ses lèvres du verre, posant ses yeux anthracites sur Luke, au loin, qui traînait encore au loin Caelan. La fameuse Caelan. « Tu veux qu’on aille le voir ? Au moins avant que… ewh… Luke soit ivre. » Chain eut un petit rire, mais tout ça ne faisait pas rire Matthieu Aindreas. Ce dernier resta un instant silencieux pour tourna le dos, pour se retrouver à nouveau en face du jeune Midnight. Il remarqua Joleene qui se rapprochait du petit groupe. Trop de filles. Trop de jalousie quelque part. Bien. Matt serait détestable. Ses doigts se serrèrent autour de son verre, tant que Chain se racla la gorge à un moment : « Arrêtes ça, il va péter, et tu vas saigner partout. » « Mh. Pas de scandale, c’est ce qu’a dit mon père donc … » « Allez viens, on va voir Luke. »
Chain eut un petit rire et s’élança le premier, sûr que le géant Hemmington et sa tête de mule ne bougerait pas. Quand il se mit enfin en route, ce fut pour suivre Chain. Pas pour voir Luke. Mais plus leurs pas se rapprochaient, plus quelque chose clochait dans cette scène tout à fait folle. Après tout, Luke et Matt couchaient ensemble. Et ce qui les empêchaient d’être à deux ce soir, ce n’était juste que le regard de la haute société sur eux. Il serra les dents un instant, puis se détendait. Il ne fallait pas s’énerver. Pas pour si peu.
« Bonsoir Luke ! Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu, dis-moi. Il faudra que je te montre un truc que j’ai essayé après cet été » « Un truc intéressant j’espère… »
La voix langoureuse de Chain s’éleva juste derrière Joleene, et juste derrière Chain, la haute taille de Matt jurait avec l’attroupement. Il culminait, et ses yeux fixaient cet enfant, là, ce petit blond aux airs d’ange. Il hocha la tête, l’air de rien, et reprit d’un ton réprobateur, comme il avait toujours et aurait toujours l’habitude de le faire :
« Tu as déjà bu assez. Ne m’obliges pas à te dessouler cinq fois dans la soirée, tu veux. » « Maman Hemmington le retour » ria Chain, alors que le coude de Matt s’enfonçait dans ses côtes, le repoussant, bien qu’il n’y fasse déjà plus attention « Caelan Midnight, c’est ça ? C’est drôle, je ne t’avais jamais vu » Chain avait un sourire calme, un sourire de sale connard prétentieux, mais ça restait un sourire sincère « et pourtant j’ai vécu … ewh… J’ai toujours vécu à côté de Luke. Tu te rappelles la cabane ? On avait genre sept ans à tout casser. » Il hocha la tête pour lui-même, parce que s’en rappeler, ça signifiait que ça avait existé. « Tu es--… ? »
« Tu es Kaprice Harlington, n'est-ce pas? » Matt sanctionna le coup, sec. Il n’était pas énervé, et ce ton était le sien, toujours très cassant, toujours très autoritaire. C’était le ton inquisiteur des Hemmington, qui semblait toujours reprocher. « Elle était à Gryffondor, tu as du la croiser Chain. »
Le second irlandais regarda celle que Matt avait appelé Kaprice, puis haussa les épaules, avec désinvolture.
« Désolé, j’ai pas trop traîné avec les gryffondors à part pour leur péter la gueule. Mais on tape pas sur les filles, c’est bien connu. Alors il y a peu de chance que j'ai connu Caelan ou Kaprice... » ria encore une fois Chain, comme si ce jeu, aussi dangereux que méchant, n’était qu’une farce drôle. Enfin, à ses yeux, elle devait l’être.
Les yeux du géant irlandais, Matt Hemmington, se glissa vers Joleene, qu’il regarda de la tête aux pieds en haussant un sourcil. Il ne disait rien, mais son regard suggérait bien assez pour que l’on comprenne ce regard comme étant la très fameuse question : « mais que faisait une sang-mêlée ici ». Sa réponse, il l’avait déjà, elle était mangemort. Autant que lui. Mais ça, il ne voulait pas en entendre parler. Elle restait une sang-mêlée, et rien que pour ça, elle avait tout son mépris. Il détourna le regard, pour le reposer sur Caelan. Chain eut un sourire en coin.
« Enfin… Tu vas bien Luke ? T’as l’air un peu pâle. »
Chain Backdown eut un large sourire, tout à fait agréable. Il souriait sincèrement. Il était un outsider, il suivait le flow sans le comprendre, mais c’était déjà assez.
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Luke MidnightMAGISTER. ►ès Métamorphoses.
► MESSAGES : 573 Sam 23 Avr - 20:45 |
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| « Tu viens de faire connaissance avec ton futur beau-frère. T'approches pas trop de lui, ce type est un vrai tordu. » « Ah. En plus je vais devoir me le coltiner en famille ? Enfin, non, remarque, ma famille c'est toi et personne d'autre maintenant. » Il eut un léger sourire en entendant sa remarque ; il ne pouvait nier que cela lui faisait plaisir de savoir que Caelan le considérait comme sa famille, mais il pensait à Liadan aussi et trouvait dommage que les deux soeurs ne parviennent pas à s'entendre malgré leurs retrouvailles toutes récentes qui auraient du être synonymes de larmes de joie. « Putain, cette soirée est vraiment pourrie. » « Tu lis dans mes pensées ou quoi ? » A nouveau, il eut un petit sourire, posant sa main sur son poignet et le serrant un peu pour lui transmettre de sa force et de sa contenance. « Y a vraiment personne de fréquentable ? Tu dois bien avoir des amis dans les hautes sphères à part Matt, non ? S'il te plaît, quand je commencerai à te faire des propositions indécentes, sous l'effet de l'alcool et de l'ennui, dis moi d'arrêter de boire ... » Luke eut un rire amusé, un de ces petits rires brefs qu'on a quand on est un peu mal à l'aise. « Mh. Non. Tu vas vite apprendre que dans ce monde de requins, on a pas beaucoup d'amis. Et puis... Je risque de n'être pas beaucoup plus frais que toi, à ce niveau là, mais je pense que je saurais me défendre si tu t'en prends à ma vertu. » Il pencha la tête sur le côté, un sourire amusé sur les lèvres. Il s'entendait bien avec elle et, sans doute que s'il n'avait pas été aussi amoureux de Matt, elle aurait pu être pour lui une épouse parfaite parce qu'elle était avant tout son amie, parce qu'elle avait été son amie avant d'être sa cousine puis sa fiancée. « Bonsoir Luke ! Ca fait longtemps que je ne t’ai pas vu, dis moi. Il faudra que je te montre un truc que j’ai essayé après cet été » Il se retourna en entendant la voix de Joleene et lui adressa un sourire. Ils s'étaient vus au manoir cet été et il lui avait enseigné quelques trucs de magie noire pendant l'été et ils avaient passé de bons moments, il se devait de le reconnaître ; malgré ses origines douteuses, il s'en était fait une amie, à fortiori maintenant qu'elle avait rejoint les Mangemorts. Il s'apprêtait à lui répondre lorsqu'une voix bien connue le devança. « Un truc intéressant j’espère… » Luke haussa un sourcil interrogateur en regardant Chain faire son petit numéro mais son regard glissa presque aussitôt sur Matt, ses prunelles gris clair semblant le questionner, lui demander s'il lui en voulait pour quelque chose, comme il avait d'abord semblé vouloir l'éviter. « Tu as déjà bu assez. Ne m’obliges pas à te dessoûler cinq fois dans la soirée, tu veux. » Luke détourna le regard, comme un gamin pris en faute, et reposa sans mot dire la coupe encore pleine qu'il avait subtilisé sur le plateau d'un serveur qui s'était approché trop près de lui. Comme souvent, une réprimande suffisait.
« Maman Hemmington le retour. Caelan Midnight, c’est ça ? C’est drôle, je ne t’avais jamais vu et pourtant j’ai vécu … ewh… J’ai toujours vécu à côté de Luke. Tu te rappelles la cabane ? On avait genre sept ans à tout casser. Tu es--… ? » « Ouais, ouais. » murmura Luke, soucieux de ne pas laisser Chain dévoiler une anecdote croustillante ou humiliante au sujet de leur enfance, mais déjà, c'était Matt qui reprenait. « Tu es Kaprice Harlington, n'est-ce pas? Elle était à Gryffondor, tu as du la croiser Chain. » Le regard acier de Luke plongea dans celui de Matt, fronçant légèrement les sourcils, à peine hostile mais c'était pourtant là, comme il semblait lui reprocher en silence son manque de tact et de respect, par la même occasion. « Désolé, j’ai pas trop traîné avec les gryffondors à part pour leur péter la gueule. Mais on tape pas sur les filles, c’est bien connu. Alors il y a peu de chance que j'ai connu Caelan ou Kaprice... » Luke leva les yeux au ciel ; non mais sérieusement, ils le faisaient exprès, ce n'était pas possible autrement. Le jeune Irlandais eut un regard en coin vers Caelan et une moue d'excuse, comme s'il voulait se faire pardonner lui-même pour l'insolence de ses deux meilleurs amis. « Enfin… Tu vas bien Luke ? T’as l’air un peu pâle. » Luke esquissa un sourire en coin, moqueur, mais plein de reproches aussi toutefois, parce que Caelan n'avait rien demandé et parce que Joleene ne méritait pas d'être ignorée de cette façon. Parce que les deux jeunes filles étaient ses amies, au même titre que Chain et Matt, bien sûr, mais il aurait tellement voulu que tout le monde s'entende. Ça aurait rendu la soirée un peu plus agréable à vrai dire. « C'est votre goujaterie qui m'effare. Vous avez oublié de saluer Joleene et vous avez été désagréables avec ma fiancée.» Il avait bien insisté sur le mot "fiancée". Si, en temps normal, Luke n'aurait jamais pris parti contre Chain ou Matt, il fallait reconnaître que leur petite vendetta en présence des deux jeunes filles lui avait déplu. Plus encore, c'était la façon dont Matt l'avait évité quelques minutes auparavant alors qu'il cherchait son soutien qui l'avait mis en colère. Et maintenant, il osait se pointer, lui faire une remontrance quant à son absorption d'alcool et se montrer désagréable avec les deux jeunes filles ? Il n'en avait pas fallu plus à Midnight pour réveiller la frustration qu'il y avait en lui de devoir se pavaner au bras de Caelan quand son être n'appelait qu'à Hemmington et qu'il feignait de ne pas le voir. Alors, c'est ses prunelles gris clair plongées droit dans celles anthracites de Matt qu'il récupéra le verre qu'il avait déposé quelques secondes plus tôt et qu'il le vida d'un trait, sans quitter le jeune homme des yeux même après qu'il eut reposé la coupe vide. C'était comme un défi, une provocation. Une vengeance aussi sans doute quand il attrapa la main de Caelan pour la serrer dans la sienne. | |
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Mercutio RavensdaleETUDIANT. ► 4e année de SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.
► MESSAGES : 25 Dim 24 Avr - 8:20 |
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| « Il parait que tu vas habiter chez nous ? » Ben quoi ? Quitte à devoir passer la soirée à son bras et, accessoirement, le reste de sa vie, si elle avait bien compris ce qu'on attendait d'elle, autant lui faire la conversation, non ? Parce que sinon, ça allait vite devenir monotone. « Mes parents ont décidé que je serais plus à l’aise dans ta demeure que toi dans la mienne, et entre nous, tu ne rates rien. Tu n’es pas obligée de faire la potiche à mon bras. Je ne te demande même pas de m’aimer. Ni de me parler d’ailleurs. Et encore moins de me la couper. Juste… comporte toi bien. Ne me reprends pas. Ne me hurle pas dessus. Et dernière chose, sois vierge pour le mariage. Je ne te toucherais pas avant. » Elle pinça les lèvres quelques secondes, en colère. A vrai dire, elle lui aurait bien dit d'aller se faire foutre, de ne pas la prendre pour une des traînées qu'il devait fréquenter à l'université et de ne pas commencer à lui donner des ordres et, c'est sans doute ce qu'elle aurait fait si une voix ne s'était pas élevée avant la sienne. « Warren, ça faisait longtemps. » Ses prunelles noisettes se posèrent sur le nouveau venu et elle desserra les lèvres, distraite de sa colère par le jeune homme inconnu au bataillon. Ou peut-être qu'elle l'avait déjà croisé, allez savoir. « Dis plutôt que je t’ai manqué et que sans moi tu es perdu. » « Oh je suis sincèrement désolé, j’espère que je n’interromps pas une conversation privée. Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître Mademoiselle. Je me présente, Sholto Scrymgeour. » Elle eut un sourire devant son baise-main ; c'était démodé, certes et c'était loin d'être assez viril pour une Amazone comme elle, mais ça avait quelque chose de charmant, un truc un peu dandy que Warren n'avait pas. « Enchantée, je... » « Ce n'est rien, ce n'était pas vraiment privé. Sholto Schrymgeour, ma fiancée, Ophélie Ravensdale. Cesse de faire ça, je vais finir par croire que tu n’arrêteras jamais de séduire ce qui m’appartient, vil que tu es... » Elle fusilla du regard son soi-disant fiancé. Déjà parce qu'il lui avait coupé la parole, deuxièmement parce qu'elle estimait que débattre sur sa virginité hypothétique était effectivement une conversation privé et troisièmement parce qu'il commençait déjà à la présenter comme lui appartenant. Oh non, Warren, tu fais fausse route... « Je ne t'appartiens pas. » Elle ne dit rien de plus car le ton avait été assez incisif pour que ces simples mots suffisent à se faire comprendre parfaitement. Non, mais sans blague, il s'y croyait déjà lui ! C'est à ce moment là qu'elle capta le regard de son frère aîné, Mercutio, qui lui fit signe de sourire, en montrant leur père d'un signe de la tête. Ce dernier avait d'ailleurs déjà le regard posé sur Warren et Ophélie, comme pour s'assurer que tout se passait comme convenu. Alors, elle se força à sourire et appuya sa tête contre le bras de Warren en un pseudo geste de tendresse. « Enfin, pas encore... » Elle l'avait dit à voix basse, comme une gamine timide et effarouchée, jouant les prudes rougissantes. Tout le contraire de ce qu'elle était en somme. Si Hatcher n'avait pas suivi l'échange de regards, pour sûr, ça allait lui semble bizarre mais après tout, n'était-ce pas ce qu'on leur demandait ? De faire semblant ?
Pendant ce temps, Mercutio, qui avait, plus ou moins cherché Liadan parmi la foule, commençait à perdre patience de voir que ses recherches se montraient infructueuses. En même temps, il ne savait pas vraiment à quoi ressemblait la jeune fille ce qui, bien sûr, n'aidait pas vraiment pour la retrouver. En désespoir de cause, ou juste parce que ça l'amusait de faire chier son monde, il revint vers Luke et son petit groupe, le sourire aux lèvres. Il s'approcha suffisamment près pour capter la dernière phrase de l'Irlandais. « C'est votre goujaterie qui m'effare. Vous avez oublié de saluer Joleene et vous avez été désagréables avec ma fiancée.» « Salut Joleene !» lança alors Mercutio d'un jovial et résolument moqueur, faisant écho aux propos de Luke alors qu'il ne connaissait même pas la jeune fille. Sa courtoisie ne fut que de courte durée, comme déjà il se penchait sur Luke, debout derrière lui, passant ses deux bras sur ses épaules, en une espèce d'étreinte pseudo-amicale, affichant une mine contrite. « Dis, Luke ? J'arrive pas à repérer ta cousine parmi toute cette foule... Viens m'aider à la trouver s'il te plaît !» Son sourire s'élargit encore plus comme il attrapait Luke par le poignet, retirant sa main de celle de Caelan, et le tirant dans la direction opposée pour qu'il le suive, tandis que l'Irlandais le regardait d'un air médusé, se demandant ce qu'il était en train de faire. « Je suis sûr qu'elle a du se cacher dans un coin tranquille pour m'éviter ! Viens, on va la chercher ! On commence par les toilettes, y'a pas plus tranquille ! » Vu ce qu'il avait dit auparavant, Luke comprit tout de suite l'allusion et tira sur son poignet pour le dégager. « Putain, mais lâche-moi, Ravensdale, merde ! » Et tirant, un coup sec, il parvint à se défaire de sa poigne, reculant de quelques pas, la mine en colère, jusqu'à coller son dos contre le torse de Matt. Ca avait été instinctif de la part de Luke et, comme tous ici savaient que Matt protégeait toujours Midnight, ça ne pourrait pas passer pour autre chose que ça ; Luke se réfugiant sous la protection de son meilleur ami quand il se sentait en danger. En réalité, c'était un peu plus que ça, mais il aurait fallu être bien malin pour s'en rendre compte. Mercutio, lui, semblait plus malin qu'il n'en avait l'air, toutefois, comme son regard noisette observait Luke et Matt, semblant chercher quelque chose, comme s'il était sur le point de mettre à jour toute l'affaire. | |
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L490 (PNJ)MAÎTRE du JEU venu d'ailleurs.
► MESSAGES : 28 Mar 26 Avr - 9:44 |
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| Alors que la soirée organisée en l’honneur bat son plein parmi la jeune génération sorcière désireuse d’entretenir des liens tout aussi pourri que l’est le cœur de leurs chères et tendres parents admirateurs d’un gouvernement comme celui d’Aidev, on s’impatiente quelque peu quand à la venue de l’heureuse élue. Bien entendu, tout dépend de la position que l’on a face à de tels évènements. La famille McGregor dans son coin là-bas, la famille Rocstone qui n’a pu se libérer de ses obligations familiales, l’on voit les Midnight &Co papotaient plus ou moins gaiement quand à la nouvelle venue au sein de leur si grande et belle famille. Le petit Mustang qui s’affiche au bras de la belle Iranoe Sayuri dont on ne sait rien si ce n’est des origines et des richesses dans les pays du soleil levant… La famille Hatcher toujours aussi parfaite. La langue-de-plomb Shakespearienne qui n’a vraiment pas sa place dans ce genre d’évènement, au premier coup d’œil, l’on voit même le petit fils de notre très regretté Rufus Scrymgeour. Visiblement le clan Scrymgeour s’est très vite remis de son deuil survenu il n’y a pas moins d’une semaine.
Dans le coin là-bas, le jeune Ravensdale semble en vouloir au petit cul du jeune Midnight… Attention à ne pas vous faire prendre… Le nouveau gouvernement serait homophobe de ce que l’on raconte.
Du coin de l'œil Nigellus Nott voit tout. | |
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