Thomas. Fiancé. Sean eut un large sourire malsain en voyant au loin qui était là. Qui venait. Qui ne se doutait pas une seule seconde que ce pauvre taré de Blake, l’aîné et héritier qui plus est, avait bien pu monté comme plan machiavélique dans son crâne. Oh, une seule raison : ce connard de Hemmington lui avait démis une épaule et il se retrouvait avec une cicatrice au niveau de la sixième côte. Une honte. Il fallait qu’il évacue. Et quoi de mieux que de vérifier si elle valait vraiment le coup avant que Thomas ne le fasse? Ne vous y trompez pas, ça aurai été exactement la même chose si ça avait été la petite amie de Sylar. Pas de pitié. Parce que le monde des Blake est un monde fait d’homme, solitaires et aigris quelque part, Sean n’avait jamais eut une image rayonnante des femmes, encore moins de toutes celles qui portaient des jupes trop courtes et qui avaient de ces regards suggestifs. Non, ça ne passait pas. C’était toutes des salopes, des folles, des hystériques. Les premières à se jeter sur lui en le mordant à sang, en lui criant de leur faire du mal. Ce genre de fille. Sean détourna le regard une seconde, une ombre passant dans la ruelle. … Non. Son imagination, encore. Et cette douleur constante derrière la tête, qui lui rappelait à chaque seconde, chaque minute de son existence qu’il ne serait plus jamais le mec bien qu’il avait été, pire encore, qu’il ne serait plus jamais comme avant. Il était un danger pour tout le monde, il le savait. Y compris pour lui. Pire, peut être, pour son frère. Les rêves morbides qui ponctuaient ses nuits lui avaient montra des choses si horribles à son propos qu’il en aurait volontiers vomi dans la ruelle à ce moment pour ne serais-ce y avoir que penser. Rien de sexuel si vous voulez savoir - non, ça aurait été trop beau, un fantasme duquel il se serait réveillé haletant et rougissant, avec la honte au ventre d’avoir froisser des draps pour ça, sur son propre frère, mais non. C’était tellement pire, tellement plus tordu et plus pervers qu’il n’en avait parlé qu’à Aidev. Ce vieux fou pouvait bien être célibataire, il était le seul “normal” de la famille. Et il n’allait pas raconter à Sylar que la plus part de ses trips étaient des délires cannibales. Non, sincèrement, on s’en passera. Sean secoua à nouveau la tête, frissonnant quand la bise souffla à l’intérieur de la ruelle où se retrouvait, et il avança d’un pas, se retrouvant dans le dos de Robyn. Il la suivit sur cinq mètres, puis dix, puis vingt, puis elle s’arrêta et il s’arrêta aussi, à cinq mètres derrière elle. Il la fixa. Il sourit. Il avait le désir au ventre. Qu’elle pleur. Qu’elle meurt. L’anéantir.
Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Jeu 20 Jan - 2:59
Robyn avait une nouvelle vie. Un nouveau mari, mais toujours l’envie de faire Greg Kelso son amoureux, même si dans le fond elle se foutait carrément de lui. On ne lui disait pas non. Il n’était pas assez fort pour lui dire non. Elle n’avait pas assez de respect pour accepter ce fait. Elle n’était pas plus contente d’être mariée à un autre, mais il était déjà mieux à ses yeux. Il ne semblait pas gay. Elle espérait qu’il ne soit pas gay. Ce serait l’horreur tout de même ! Elle serait réellement malchanceuse de tomber sur un autre homosexuelle comme futur mari. Elle était fiancée à Thomas Blake. Elle l’avait déjà vu à Poudlard, mais ne s’était jamais arrêté à ce garçon. Elle avait mieux à faire que de tourner autour de tous les garçons de Poudlard. Elle avait eu assez de Matt et Cem pour combler les moments où elle avait envie de passer une nuit mouvementée. Ce n’était pas autres choses que du sexe violent. Il n’y avait aucun amour. Il n’y avait que du sexe pour le sexe pour le plaisir d’avoir du plaisir, mais aussi sortir toute la violence qu’ils pouvaient ressentir l’un pour l’autre. C’était « fun » avec Matt et Cem, mais elle n’en parlait pas. Elle ne couchait plus de toute manière avec ses garçons. Cem s’était enfui de poudlard avant même la fin de l’année, puis Matt… Elle n’avait jamais été son ami ou proche de l’être. Elle était loin d’apprécier ceux avec qui elle partageait parfois le lit. Elle avait aimé un seul garçon. Il était tellement différent des autres garçons qu’elle avait connu. Nuallan avait été unique à ses yeux. Il ne s’en faisait pas deux comme lui. Il était si pur et si naïf qu’elle avait eu envie de lui, mais aussi de le protéger et de l’aimer comme une folle. Il l’avait rejetée pour prendre une autre Serpentard. Elle le haïssait tout en l’aimant. Elle devait se refaire une vie en faisant chier les autres en les forçant de l’aimer et de la désirer. Robyn était un être très étrange qui voulait avoir toute l’attention en bien sur elle, même si elle se foutait que quelqu’un voit son vrai visage. Pourtant, la famille Blake l’avait sélectionné parce qu’elle semblait si pure. Son visage d’ange avec les bons commentaires de ses parents, sauf de sa sœur, l’ont mené à devoir se fiancer un Blake. Robyn était sortie de chez elle. Elle avait quitté l’australie pour venir en terre anglaise que pour faire un dernier tour dans pré-au-lard. Elle aimait ce petit village, même s’il n’y avait pas grand-chose à vrai dire. Ah oui ! Il y avait les fesses de fou d’Aidev, mais ce n’était pas la raison pour sa ballade dans pré-au-lard. Elle prévoyait faire quelques emplettes chez Honeydukes. Bah quoi ? Elle adorait se sucrer le bec. Il n’y avait rien de mal, non ? Bref, elle coupa son chemin à travers une ruelle ne voyant certainement pas le prédateur rodant dans le coin. Un sombre personnage qu’elle aurait fini par connaître peu importe si elle en avait envie ou non. Un Blake. On lui avait parlé de lui, mais elle n’avait toujours pas remarqué sa présence. Pourtant, elle se sentait suivi depuis quelques temps. Elle passa devant Honeydukes voyant qu’il y avait trop de monde encore une fois pour y pénétrer. Elle coupa à travers encore une fois à travers d’une ruelle. Elle se dirigeait tout doucement vers la cabane hurlante. Elle s’arrêta net. Elle fit volte-face et tomba nez à nez avec un garçon. Une étincelle dans le regard de Robyn apparu. Elle se sentait amuser. Elle le reconnaissait. Elle avait l’impression de le connaître. On l’avait presque averti. La jeune femme recula par contre d’un pas pour garder une grande distance entre lui et elle. « Tu dois… être Sean ? » dit-elle sur le coup en le regardant droit dans les yeux. Elle sourit. Elle pencha un peu la tête. « On m’a parlée de toi… » Elle replaça une mèche de ses cheveux. « Qu’est-ce que tu me veux ? » demanda-t-elle directement. On lui avait dit qu’il n’était pas quelqu’un de bien. Elle le savait. Elle avait vu bien des choses. Elle lisait. Elle n’était pas conne.
Sean Abel Blake
SORCIER.
► MESSAGES : 111 Ven 11 Mar - 11:10
Quand il était plus jeune, et ça avait commencé tôt, Sean avait aimé les filles. Enfin, aimer. Il s'en était délecté, avec une luxure rare et une langueur peu commune. Ça avait été son jeu, peut être un énième jeu qui permettait à son corps de ne plus avoir la force de bouger. Il avait pris des filles faciles, des expertes, et il s'était assouvi comme ça, comme il avait pu. Puis à dix sept ans, il y avait eut Azkaban, et avec Azkaban, tout le quatrième étage qui aurait adoré faire du petit jeune de la cellule 26 une fille. Non, sans déconner, il les détestait tous. Il n'en parlait pas, parce qu'il n'y voyait pas l'intérêt. Ça aurait tellement été drôle de chanter que quatre mois de sa vie avaient été merveilleux, passé à genoux. Vous pouvez rire : ce n'était pas drôle. Le regard terrible de Sean se releva sur la jeune fille. Plutôt petite, mais mignonne. Logan n'avait pas choisi la plus laide pour son fils, mais elle manquait cruellement de style, de noblesse. Son port altier n'était que faussé par un air presque hautain sur le visage. Elle sentait quelque chose. Il eut un sourire en coin en la voyant se retourner. Il était un traqueur de femme. Son regard détaillait et apprenait plus que jamais. Il haussa un sourcil, un poil amusé, un petit sourire pointant au coin de ses lèvres. « Tu dois… être Sean ? » « Perspicace. » nota t-il avec un petit rire bref, même si il était dur de ne pas reconnaître Sean Abel Blake quand sur tous les murs s'affichaient sa tête placardée aux côtés des Greys et des autres Blake – Sylar et Logan. Enfin, Sean n'allait pas s'en vexer. Ce n'était qu'une formalité, un prénom. Lui savait déjà tout d'elle, ou presque. « On m’a parlée de toi… » « En bien, j'imagine. » C'est sarcastique, mais son ton est neutre, presque joyeux – ça non plus il ne s'en formalise pas, parce que sinon il n'arrêterait pas. Car sinon il serait obligé de frapper toutes les personnes qu'il croise, et qu'à la fin, ça le gaverait. Non, il n'a pas envie de lui faire la tête au carré. D'ailleurs, il ne frappe pas les filles. Il leur met la main au cul, c'est plus galant. « Qu’est-ce que tu me veux ? » Un instant de silence. Sean a un dernier petit rire en coin, calme, très calme. Il a assez pour assommer un éléphant, mais ça ne suffira pas à la faire gagner. Il peut courir vite, longtemps. Elle? Elle porte des talons, se cassera la figure, et il la violera à même le sol d'une ruelle après l'avoir traîner par les cheveux. Peut être même qu'après il la jettera sur un tas de poubelle entassé. C'est pour la forme. Si elle veut le faire, ils le feront contre un mur. Si elle ne veut pas, il faut bien qu'il se sert serve. Il s'étire alors, et d'une voix calculée et monocorde, gentille presque, il a un sourire doux mais moqueur. « Tu devrais courir pour ta vie, Robyn. Maintenant. » Trois secondes d'avance. C'est tout ce qu'il lui laisse.
Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Dim 27 Mar - 3:59
Saleté de Blake ! Elle n’avait pas envie d’avoir les poings liés. Elle n’avait pas envie d’être avec quelqu’un et le servir, comme une femme devrait le faire. Elle n’en avait rien à foutre. Elle voulait vivre cette vie qu’elle vivait en secret. Elle aimait sa liberté et les hommes. Combien avait-elle connu d’homme ? humm. Elle ne s’en souvient plus trop, mais quelques un. Robyn ne s’était pas fait passer dessus par tous les mecs qui l’avaient croisé. Elle les sélectionnait, comme une princesse dans son genre ferait. Elle avait des caprices de diva que les Blake n’auraient jamais pensé à combler. Sa sœur avait bien ri en voyant la tête de sa sœur devant le nom de son futur prétendant. Robyn savait déjà que les Blake étaient… comment dire… que certain Blake étaient très étrange. Elle avait déjà rencontré Thomas. Il était presqu’étrange dans sa façon d’être. Il ressemblait tellement à sa sœur. Il devrait plutôt être avec cette fille qu’avec elle. Rosemary n’avait jamais eu le droit à son respect. Elles se détestaient depuis toujours par contre c’était une femme déterminée qui avait du nerf et qui savait bien se tenir contrairement à elle et Robyn le savait. Elle gardait jalousement ce secret pour que personne ne sache ceci qui était complètement secret et qui pourrait la détruire dans sa réputation. Sa sœur était un monstre pour certains et pour d’autres c’était Robyn tout simplement. Robyn faisait une première rencontre avec Sean. Le fou. Elle savait. Il n’y avait pas d’explication logique. On lui avait tout simplement dit qu’il était bizarre. Elle avait donc conclut qu’il était sûrement et certainement un taré. Elle le regardait sérieusement quand elle lui fit volte-face. Il était très étrange qu’il la suive ainsi. Il ne fallait pas avoir la tête à Papineau pour savoir que c’était louche. Robyn le regarda de la tête au pied. Il était plutôt beau, mais il n’avait pas d’un fou. Elle savait très bien que de croire aux apparences étaient stupides. Alors, elle fronça les sourcils entamant la conversation. Elle n’était pas douce d’ailleurs, mais elle ne lui croyait pas en lui. Il était bizarre ce type. Il l’avait tout de même suivi. Depuis combien de temps d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’il lui voulait ? « Tu devrais courir pour ta vie, Robyn. Maintenant. » Elle fronça les sourcils. Elle lui donna un coup bien placé dans les testicules pour se donner un temps d’avance. « je ne veux pas jouer avec toi, Sean. » Elle commença à courir. Elle savait courir avec des talons sauf qu’elle n’avançait pratiquement pas. Elle tentait de se rendre au bout de la rue. Bammmm ! le mur de pleins fouets qu’elle se prit. Elle l’avait senti l’a frappée. Elle tomba sur le sol en cassant l’un de ses talons. « Mais lâche moi. » Elle se débattait comme une furie cherchant à le griffer et à le frapper sauvagement. Elle y arrivait, sauf que cela semblait rien lui faire. Étrange tout de même. « QU’EST-CE QUE TU ME VEUX ? »
Sean Abel Blake
SORCIER.
► MESSAGES : 111 Lun 2 Mai - 20:15
Vous savez quoi les filles ? Ne portez pas de talons. Ni de deux centimètres, ni de dix centimètres. Ça ne sert à rien, et c’est sans doute l’une des premières causes de viol sur les femmes – ou tout du moins de leur fuite ratée. Sean hausse un sourcil, la regarde courir, ou tout du moins onduler dangereusement sur ses talons et il se demande si elle danse ou si sincèrement elle tente de lui échapper. Il a un soupire presque exaspéré, et ses lèvres s’ouvrent, dessinant deux mots silencieux : pauvre conne. Alors oui, c’est vrai, il avait mal aux couilles, mais entre nous, l’adrénaline remplaça rapidement la douleur, et il relâcha lentement son jeans, ses yeux vert nervurés se fixant sur ce qui était soudainement la proie par exemple, se dandinant devant lui, agitant sa chaire et sa graisse, offerte ou presque, de dos. Il allait triquer, c’était plus possible. Le tas de viande allait prendre cher, c’était sûr. Il prit une grande inspiration, concluant par-là les trois secondes largement passées qu’il lui avait laissé de répit et se mit à courir. Si Sean avait été mortel, il aurait été un excellent sprinter. Un coureur de cent mètre haies, ou même sans les haies. Ses jambes se déplièrent, puissantes, et ses talons frappèrent le sol. Il la rattrapa plus vite que prévu, et pour ne pas la plaquer au sol, il posa son pieds sur la pierre, la frappant presque de la semelle mouillée de sa chaussure, et se retourna vers Robyn. Il alla trop vite pour qu’elle ne comprenne vraiment, mais déjà il accrochait le vêtement de la jeune fille dans son dos et l’envoyait valser, brutal, contre un mur, s’approchant aussitôt que la proie, sonnée, tombait sur le sol. Il eut un sourire en coin, alors qu’il s’agenouillait déjà, s’appuyant sur elle, contre elle. Son odeur de peur se mélangeait à l’odeur de la ruelle, et il aurait pu dire qu’elle sentait mauvais si seulement il n’avait pas eut tant envie de la trousser, de la violer, de la souiller à même le pavé, pour le simple plaisir de détruire cette pointe d’arrogance chez elle, cette attitude insolente. Oh oui, il voulait briser ce petit quelque chose qui brillait encore dans le fond de sa prunelle, que devant lui elle ne soit qu’une espèce de charpie immonde et baveuse. Il voulait la mettre plus bas que terre, et c’était là le meilleur moyen qu’il n’avait jamais trouvé dans sa triste existence : violer.
« Mais lâche moi. » « Comme si ! » répondit-il gaiement après un coup contre sa joue.
Il gronda, parce que finalement, elle se débattait un peu trop et que lui, ça l’agaçait qu’elle se débatte autant, et puis pour quoi en plus ? Elle s’était déjà faite troussée par tout Londres ! alors un de plus ou de moins, ça ne devrait pas abîmer son intérieur, non ? ça ne devrait rien faire, d’autant plus qu’elle l’avait cherché. Oui, elle l’avait cherché, en marchant devant lui avec cette robe, elle l’avait cherché en portant des talons et sans doute rien en dessous sa robe. Il gronda comme elle se débattait toujours alors que lui, intérieur, s’excitait davantage de la voir lui résister. C’était un plaisir grondant et plaintif à la fois. Il allait lui faire mal. Très mal. Qu’il en devienne jusqu’à son épouvantard s’il le fallait.
« QU’EST-CE QUE TU ME VEUX ? »
Un seul coup suffit à la faire taire. Un coup de poing assénait à la joue de la jeune fille finissait de l’assommer plus ou moins sans la tuer, une marque bleue apparaissant sur le haut de sa pommette sans entachée pourtant ses yeux d’un vilain œil au beurre noir. Il ne voulait pas non plus qu’on dise de Thomas qu’il battait sa future épouse. Comme elle ne semblait plus vraiment prête à se battre pour défendre ce qu’il restait de sa vertu, il écarta les jambes de la jeune fille sans son accord, avec une certaine brutalité mêlée d’impatience, et l’attira contre son bassin. Ses mains remontèrent sur ses hanches puis sur ses flancs, glissant sous son t-shirt, nerveux. Il fallait faire vite. Il fallait pourtant faire bien. Bien mais à sa façon.
« Mais sssch Robyn, ssch… je vais te montrer un jeu rigolo… Tu vas voir, tu vas adorer, tu vas pleurer beaucoup. »
Il chuchote quand il parle, et ses mains dégrafent habilement le soutien-gorge de la gamine. Ses doigts sont froids sur la peau offerte, qu’il pelote sans gêne et sans honte, pas vraiment embarrassé de prendre ce qui visiblement lui est refusé.
Robyn E. Kinsburry
ETUDIANT. ► 1e année de POTION&BOTANIQUE.
► MESSAGES : 187 Dim 22 Mai - 2:54
Robyn les haïssait tous. Ils étaient tous tarés dans cette famille. N’avait-elle pas assez à subir d’être fiancé à nouveau de force avec un petit con trop intelligent et trop parfait à ses yeux ? Pourquoi devait-elle être prise encore une fois dans une relation ambigu qui la tuait chaque jour ? Elle avait cette chose qu’on appelait communément le coup de foudre. C’était idiot. C’était ce qu’elle avait cru même avant qu’elle connaisse cette chose qui vous frappe de plein fouet, même si vous êtes loin d’en vouloir de ce soi-disant coup de foudre. Robyn avait aperçu un instant Thomas. Le temps de s’attabler face à lui et son cœur s’était emballé. Elle ne pouvait se rabaisser à un homme même pour les sentiments qu’elle avait pour lui. Depuis quand se montrait-elle aussi faible ? On ne lui prendrait pas à deux fois à ce jeux stupide qu’on appelait l’amour. Robyn n’arrivait pas à se voir avec ce garçon qui était trop bien pour elle d’ailleurs. Elle devait s’avouer que sa sœur serait l’idéale chez les Kinsburry pour Thomas Blake. Pourtant, elle était trop fière pour s’avouer vaincu. Elle devait vaincre ce foutu fiancé à la con. Elle ne devait pas perdre la face. Elle devait avant tout ne pas perdre la face devant l’un des individus dans la famille Blake le plus dangereux. Sean l’avait suivi un peu trop longtemps à son avis. Elle commençait à paniquer intérieurement. Elle ne lui faisait pas confiance. On lui avait dit de ne pas lui faire non plus confiance aveuglément. Elle devait fuir. Il lui donnait même un temps à faire. Elle devait se sauver au plus vite. Elle en était bien plus que consciente maintenant. Elle devait fuir. Avait-elle le temps de transplaner ? Elle ne croyait à vrai dire. Robyn décida donc de lui donner un coup violent dans les testicules. Elle portait comme à son trop grande habitude des escarpins bien trop hauts pour courir correctement et rapidement. Elle courait le mieux que lui permettaient ses chaussures. Pourtant, il la rattrapa trop vite pour la pauvre Robyn qui se retrouvait contre un mur. Elle glissa le long de ce fameux mur pour se retrouver assise sur le sol voyant Sean s’agenouiller à ses côtés. Elle lui demandait de le lâcher en hurlant. Elle ne voulait pas de lui. Elle n’avait pas besoin qu’il la touche. Elle se débattait en cherchant à lui faire du mal pour se trouver libre. Elle n’y croyait pas au fond. Il n’y croyait plus. Il était cinglé après tout. Il grognait. Elle le touchait. Elle lui faisait mal. Il devait aussi avoir mal. C’était ce qui comptait en ce moment de ne pas lui donner ce qu’il voulait. Robyn continuait de lui hurler dessus, même si elle connaissait la réponse à ses questions. Le plus idiot aurait compris. Sean ne voulait pas du tout lui souhaiter bienvenu dans la famille comme n’importe qui. Il voulait lui faire du mal. Beaucoup de mal. Elle le savait. Elle reçut un coup de poing qui la fit taire un instant. Elle était tout de même sonnée encore une fois. Robyn sentait les mains de Sean sur sa peau. Elle avait mal au cœur. Elle savait. Robyn ne voulait décidément pas être touchée par lui. L’ex-serpentard laissa une plainte sortir de sa bouche. Elle était trop assommée pour dire quoique ce soit. Ses mains s’agitèrent mollement essayant de lui enlever ses sales pattes sur sa peau. Elle aurait voulu avoir un moyen de se défendre bien plus que ses mains et ses maigres muscles qui n’arrêtaient pas l’envie de Sean. « Mais sssch Robyn, ssch… je vais te montrer un jeu rigolo… Tu vas voir, tu vas adorer, tu vas pleurer beaucoup. » Robyn agita sa tête de droite à gauche. L’adrénaline remonta d’un coup en flèche. Il n’y avait pas de mal de crâne. Elle se remit à se débattre. Elle tentait de se rhabiller. Elle gesticulait trop pour que Sean fasse quoique ce soit en ce moment même. « Noooon. Je ne veux pas jouer Sean. » dit-elle en étant dans une crise plutôt sauvage. Elle se débattrait jusqu’au bout. Elle ne lui ferait jamais le cadeau de se donner. Non. Il ne fallait pas. Robyn était mieux que cela. Elle tentait de se dégager, mais ses jambes étaient pris contre Sean qui l’avait attiré à lui quelques secondes plutôt. « Lâche-moi. LÂCHE-MOI SEAN. T’AS PAS LE DROIT DE ME TOUCHER. T’AS PAS LE DROIT. » elle enlevait les mains de Sean sur elle. Elle éclata finalement en sanglot. Elle paniquait. Jamais, elle n’avait été confrontée à cela. Elle avait toujours voulu auparavant, car elle avait choisi. Elle avait choisi ses partenaires sans toutefois être forcé puisqu’on la protégeait d’une certaine manière. « SEAN…. »
Sean Abel Blake
SORCIER.
► MESSAGES : 111 Lun 30 Mai - 9:50
Il ne l’écoutait pas. Pour quoi faire après tout ? Il n’avait pas besoin de son avis. Il était tellement excité que son jeans lui faisait mal. Elle se débattait, pleurait tellement. Sale pute. Sa tête explosait sous l’envie et la douleur, et il la détestait car elle lui faisait mal sans le savoir. Sa main gauche se releva de sur elle et attrapa ses deux poignets, les serrant violemment alors qu’il les coller sur le sol, juste au-dessus de sa tête. Un simple coup de poing de la main droite marqua un peu plus la pommette de l’adolescente, et un second suffit à l’assommer plus durablement ; le troisième fut pour le plaisir. Il sortit sa baguette de sa poche arrière et un sortilège vient attacher par des chaînes les poignets de Robyn contre la pierre roide du sol. Une fois attachée, il n’y avait plus qu’à se servir. Ses mains passèrent sur le corps de la jeune femme, déchira sans attendre son chemisier et tira vers le bas son soutien-gorge. Il ne regarda pas davantage, un sort de coupe réduisit à néant le jeans de Robyn. Le sort fut plus fort que prévu, puisque ses cuisses furent ciselées, des plaies pas vraiment profondes apparaissaient sur sa peau. Le sang en sortait, rouge vif et glissait lentement. Sean eut un sourire en coin, rougissant, non pas de pudeur, mais d’une excitation qui commençait à le tordre à l’intérieur. Il tira sur le sous-vêtement, l’envoya valser dans la ruelle. A genoux devant elle, elle totalement offerte, les jambes écartées, et nue, il savait que le travail ne serait pas plus dur, surtout pas vu comment il l’avait cogné. Si elle reprenait « conscience » avant que ça n’ait commencé, elle serait une sorte de guerrière. Mais entre nous, elle ne l’était pas.
Il repoussa son jeans et la prit, sans douceur, sans rien. Juste pour le plaisir de lui faire mal. Tenant ses hanches, il enfonçait un peu plus son épée dans son cœur, jusqu’à l’en faire saigner. Il voulait qu’elle pleure, qu’elle hurle, que ses joues soient inondées à n’en plus finir, à nettoyer ses joues de tout ce putain de maquillage qui la cachait. Il se déchaîna sur ses hanches, les griffa, il n’avait jamais été aussi violent de toute sa vie, pas plus obscène en la regardant. De sa bouche à lui, rien ne sortait. Pas un mot, pas un râle non plus, pas un soupir de plaisir. Il n’y avait que le souffle chaud que lui tirait l’effort de ses reins. Il fronçait les sourcils au plus, continuait, ses mains serraient tellement ses hanches qu’il ne savait plus où il était, et avec qui surtout. Il gronda, ses cuisses se crispèrent, et il finit ainsi, dans un souffle plus grave, mais aucun gémissement. Il ouvrit les yeux, la regarda, et regarda plus bas. La flaque de sang qui tâchait les cuisses de la jeune fille. Il eut un rire, bref, un rictus quasi malsain, et se redressa, sans la libérer des liens qui l’attachait au sol. Il releva son caleçon, referma son jeans et eut un regard méprisant pour cette catin. Il la pointa de sa baguette et fit en sorte que les liens se détachent. Il la regarda un instant, se recroqueviller, et envoya son pieds lui éclatait les côtes, remuant un peu toute la douleur dans le corps de l’adolescente.
« Je commande. Je décide. Je suis libre de tout, et j'ai tous les droits. Retiens ça... parce que je le répéterais pas. Quant à ce qui s'est passé aujourd'hui, tu l'auras bien mérité. C'était pour t'éduquer. C'est pas pour mon plaisir, car entre nous, t’étais même pas bonne, Robyn Kinsburry. »
Il lui cracha dessus, et sans attendre, transplana. C’était une bonne chose de faite.