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 L'inconnue du Lac : La suite.

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PROFIL & INFORMATIONS









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 9:07


L'inconnue du Lac : La suite
feat Cian.

La jeune femme le dépassa rapidement, un air faussement hautain sur le visage. Sentant sans doute le regard de Levingston, elle lança, excédée.« Oui bon bah ça va, hein.» Heureusement pour elle, au bout de quelques mètres, elle se rappela qu'elle dégoulinait d'eau et, à l'aide de sa baguette, se sécha en un clin d'oeil. Hadès la suivit, portant toujours son sac et le sien. Mais alors qu'ils étaient prêts à partir, Cian glissa sur on-ne-sait quoi et vacilla dangereusement. Le jeune homme, par réflexe, accourut et, d'un bond, la rattrapa de justesse. « Je rêve où on se sait même pas se tenir sur ses jambes ?! » Il la tenait, un bras la soutenant sous les reins, l'autre main tenant sa nuque. Il restèrent ainsi, quelques instants, à s'observer mutuellement. Puis Hadès la reposa-et lui adressa un petit sourire narquois : . « Allez, on s'en va d'ici. J'ai pas en vie de finir ma nuit dans un couloir, même si tu me tiens compagnie. Avance, et fais attention à ne pas trébucher. »

Ainsi, ils commencèrent à parcourir les cachots, en guettant le moindre bruit, la moindre ombre à l'angle d'un couloir. Depuis toujours, et surtout depuis l'arrivée la nouvelle Direction, Poudlard était très sévère avec les élèves qui enfrenait le couvre-feu. Ils devaient donc se faire discrets, si ils ne voulaient pas se faire prendre. Après avoir passé sans encombre le couloir des sang-de-bourbe, où Hadès se pinçait le nez, ils arrivèrent près de l'ancienne salle de potions, d'où résonnaient quelques ronflements. C'était donc ici qu'ils dormaient ? Pitoyable. Dégoûté, le jeune homme cessa d'y penser lorsqu'il perçut des pas lourds sur le sol. Bientôt, ils entendirent le cliquetis d'une porte que l'on ouvrait. Réfugiés derrières une colonne de pierre, ils découvrirent le concierge, qui rôdait dans les couloirs. Et si ils ne trouvaient aucune issue, ils étaient fichus.

Heureusement pour eux, il étaient juste devant une porte en bois. Levingston l'a poussa sans bruit et y attira Cian. « On y sera en sécurité. Sauf s'y il nous enferme. » Ou sauf si il avait une envie pressante. Car le jeune homme venait de réaliser qu'ils s'étaient cachés dans d'anciennes toilettes désaffectées. Comme si cela ne suffisait pas, ils perçurent derrière la cloison, les pas et le sifflotement du viel homme qui se rapprochaient dangereusement. Sans y réfléchir, Hadès plaqua Cian sur le mur, la main sur sa bouche, à l’affût du moindre bruit.. Se rendant compte de leur positon, il lança un regard suspect à la jeune femme. « Prie pour qu'ils nous trouve pas, et pour qu'il dégage en vitesse d'ici. Sinon, toi et moi, on va devoir rester ici.»









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 9:47


« Je rêve où on se sait même pas se tenir sur ses jambes ?! ». Hadès venait de la récupérer in extremis, avant qu'elle ne s'échoue au sol violemment (comme une grosse merde.) , ses mains sous sa nuque et sous ses reins la maintenait fortement, pour ne pas qu'elle glisse encore une fois. Leurs visages se trouvaient près, l'un de l'autre, et elle pouvait sentir son souffle régulier sur son visage. Leurs regards étaient mutuellement absorbés, puis le jeune garçon releva Cian doucement, avec le petit sourire narquois qu'elle commençait à identifier. Elle lui jeta un coup de coude dans les côtes, même si ce geste ne risquait pas d'avoir plus d'influence que ce celui précédemment. « Allez, on s'en va d'ici. J'ai pas en vie de finir ma nuit dans un couloir, même si tu me tiens compagnie. Avance, et fais attention à ne pas trébucher.". Elle rit, encore. Cian était une fille plutôt souriante, c'est une des rares qualités qu'ont pouvait lui octroyer, certes, mais le fait d'être toujours rayonnante en était une. Bon, certes, ce n'était pas toujours de gentils sourires, mais souvent des rictus ironique ou des esquisses d'amusements. "Bon bah maintenant je suis sûre que t'es pas un violeur criminel. Ou alors t'es vraiment mauvais.".

Les deux adolescents commencèrent donc leur repérage à travers le château. Heureusement pour eux, tout deux semblaient connaître très bien les couloirs et la disposition des passages à Poudlard. C'est l'avantage de ne pas avoir trop d'amis, dans le cas de Cian du moins, c'est que tu as souvent toute la joie de pouvoir te promener pendant des heures, au lieu de devoir tenir une discussion quelconque avec quelqu'un. Ils passèrent devant le dortoir des sang-de-bourbes en silence, ombres silencieuses et discrètes du couloir. En fait, vu les ronflements, et les respirations fortes qu'on pouvait entendre, il y avait de grandes chances que les élèves ne se réveillent pas, même si Hadès et Cian commençaient une partie de Quidditch dans le couloir. Soudain, une porte se fit entendre. Le bruit était assez horrible, comme si on avait tenté de la déboucher violemment alors qu'elle était soudée depuis des siècles à sa place. ça devait être une des portes du fond de l'allée, c'est à dire celle du gardien, devina Cian. Ils se réfugièrent quelques instants derrière une colonne de pierre, mais cette cachette n'en était pas vraiment une, et s'ils ne trouvaient pas rapidement un autre moyen de se fondre dans la nuit, ils étaient morts. Et vu dans l'état où ils étaient, les vêtements plus ou moins sales, un peu écorchés, Cian encore un peu mouillée, ça allait être impossible de faire passer ça pour une simple sortie d'adolescents prépubers crazy in love.

Soudain, la jeune femme se sentira attirée en arrière, Hadès venait de la pousser avec lui dans des toilettes. "On y sera en sécurité. Sauf s'y il nous enferme. »Eurk, au premier regard, elle eut peur qu'après tous ces évènements ils aient également droit aux odeurs alléchantes de latrines fraichement utilisées. Heureusement, l'endroit était très propre, sans doute désaffecté depuis un bon moment, peut-être depuis l'installation des dortoirs à côté. Quoique la direction n'en aurait pas eu grand chose à faire si les odeurs des toilettes empêchaient les nés-moldus de dormir. Soudain, Cian réalisa qu'elle ne savait pas de quel sang était Hadès. Il avait semblé dégouté en passant devant les cachots occupés par les dormeurs, mais peut-être n'était-ce qu'une feinte? En plus les dortoirs des sangs-mêlés étaient séparés selon les sexes, donc impossible de savoir. "Mec, t'es... quoi comme sang?".. Question vraiment déplacée pour la situation, je vous l'accorde.

Levingston l'appuya contre le mur, se plaqua contre elle, et posa sa main sur sa bouche, pour la faire taire. Elle comprit son geste quand des pas très proches se firent entendre dans le couloir derrière la porte, le gardien approchait. « Prie pour qu'ils nous trouve pas, et pour qu'il dégage en vitesse d'ici. Sinon, toi et moi, on va devoir rester ici.». Les pas s'éloignaient dans le couloir maintenant. Cian mordilla un doigt à Hadès (pas fort, hein, woh!) pour lui forcer à enlever sa main. Elle lui adressa un sourire joueur, pour s'excuser. Leurs corps étaient si rapprochés qu'elle pouvait encore une fois sentir son souffle contre elle. Elle se mordit la lèvre inférieure, et le regarda droit dans les yeux.

Soudain, des pas se firent entendre à nouveaux, sauf qu'ils étaient plus lourds. Cian réalisa avec désespoir qu'ils devaient être plusieurs maintenant. Souffler calmement, et espérer que ce n'était pas eux qu'ils venaient chercher. " C'était votre tour de garde aujourd'hui Jimmy. Va falloir faire attention à ce que vous dites ou vous allez finir par vous attirer de sérieux problèmes de la direction. En plus avec tous ces élèves qui rôdent en ce moment ..." Les voix s'éloignèrent en même temps que les pas. Allaient-ils revenir encore,ou étaient-ils déjà en train d'attendre derrière la porte?









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 17:11


Toujours plaquant Cian contre le mur, il entendit distinctement les gardiens (ils étaient plusieurs) communiquer entre eux. Apparemment, ils n'étaient pas d'accord sur les tours de garde et avec un peu de chance, ils finiraient par aller vérifier leurs emplois du temps respectifs et donc, par s'en aller. « Voyons Gerald, vous savez très bien que je vous ai dépanné samedi dernier ! J'ai fait ma ronde de minuit, puis la votre ! Nous n'avons qu'à vérifier plus tard et, si je me trompe, je vous remplacerai pendant toute la semaine !» Ils semblèrent s'être mit d'accord car les voix s’éloignèrent. Hadès sentit que la sang-mêlé lui mordait le doigts avec douceur mais fermeté. Il la retira et dessera son étreinte, le souffle court. A présent, si il voulaient s'enfuir, ils avaient quelques minutes. Levingston attrapa les deux sacs qu'il portait et attendit la bonne occasion pour traverser le couloir, désormais désert. « Mec, t'es... quoi comme sang?" » Pris au dépourvu, le jeune homme resta quelques secondes silencieux. Mais en quoi était-ce en lien avec la situation présente ?Pourquoi lui-parlait-elle de cela maintenant ? Malgré tout, il était vrai qu'il n'avait pas dit qu'il était sang-pur, pensant que son uniforme soyeux et chic le ferait comprendre à Cian. D'ailleurs, il ignorait aussi à quelle classe elle appartenait. Son uniforme n'était pas celui des sang-de-bourbe, et ressemblait à celui des sang-purs, avec quelques différences. « Pur, bien sur. Ai-je l'air d'un de ces sang-de-bourbe ou ces traîtres à leurs sang ? Tu m'insultes là.» Il s'emportait. Ce que la jeune femme ignorait, c'était qu'il ne valait mieux pas s'attirer dans de tels débats avec le jeune homme. Il vouait une haine féroce à tout ce qui était impur, où qui salissait son sang. C'était son plus gros défaut.

Un silence de mort régnait dans la pièce. Réalisant qu'il était temps de s'en aller, les deux étudiants sortirent en silence des toilettes, refermant la porte derrière eux. Un coup d'oeil derrière leurs épaules, et ils étaient partit vers les escaliers menant au rez-de-chaussé. Il était minuit et quart. Quelques fois, ils crurent percevoir une ombre qui se mouvait à l'angle d'un couloir, mais généralement, il ne s'agissait que d'une armure. Ils recroisèrent le dénommé Gerald, accompagné de son acolyte, mais ils réussirent à se faire discrets et à les éviter. Et ainsi, en longeant les murs, ils réussirent à atteindre la porte qui menait au Hall d'entrée. Devant eux, de larges escaliers montaient au rez-de-chaussé. Ils les prirent et commencèrent à bavarder. « C'est ici. Tu montes à quel étage ? Je dors au septième, donc je peux t'accompagner si tu veux. De toute...» Il ne termina pas sa phrase. Vous connaissez le mythe de la marche déboîtée ? Et bien, pour vous le résumer, dites vous que c'est une marche qui, cassée, à été retirée. Et que comme d'habitude, Hadès avait raté. Il s'accrocha par réflexe à son amie et l’entraîna dans sa chute. Ensemble, ils dévalèrent les escaliers dans un fracas assourdissant. Lorsque tout fut terminé, Hadès se retrouva allongé sur Cian, le visage à quelques millimètres du sien, les yeux dans les yeux. Il ne prit même pas la peine de se retirer (chut !) souria bêtement à la jeune femme.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 19:12


La question de Cian parut agacer, ou au moins embarrasser Hadès, qui prit un air contrarié sur son beau visage. Après tout, il était plutôt bien habillé, des vêtements soyeux et tout, mais il y avait des sangs-mêlés bien vêtus également, la jeune femme en était un parfait exemple, alors sa question n'était pas si ridicule, si? . « Pur, bien sur. Ai-je l'air d'un de ces sang-de-bourbe ou ces traîtres à leurs sang ? Tu m'insultes là.». Cian ignora sa réplique. Elle n'était pas raciste, ou particulièrement contre les sangs inférieurs au sien, mais quand même, elle pouvait reconnaître une personne intolérante, et ça semblait être le cas de Levingston. D'un autre côté, quand quelqu'un nait avec une cuillère en argent dans le cul, et un millénaire de générations enterrées dans le cimetière des sangs-purs, l'égocentrisme va aussi avec, je suppose. La jeune femme n'eut pas le temps, ni l'envie de continuer la discussion: ils devaient s'enfuir, rapidement, et correctement.

Lorsque le couloir leur sembla totalement vide, Cian passa la tête à travers la porte, vérifiant discrètement que personne ne rôdait encore dans le coin, et ils s'éclipsèrent à toute allure loin des gardiens. Lorsqu'ils croisèrent la grosse pendule, les aiguilles annonçaient déjà minuit et quart. Leur escapade dans le tunnel avait donc été bien plus long que prévu, en fait. Les deux adolescents galopèrent à toute vitesse à travers le château, jouant à cache cache avec un Gerald quelque chose qui semblait avoir compris que tous les élèves n'étaient pas en train de roupiller paisiblement. Ils durent même effectuer plusieurs grands détours afin d'éviter quelques professeurs s'attardant. Bientôt, ils arrivèrent devant le grand hall d'entrée, ce qui signifiaient qu'ils n'avaient plus qu'à rejoindre leur étage avant de se fondre paisiblement sous la couette. « C'est ici. Tu montes à quel étage ? Je dors au septième, donc je peux t'accompagner si tu veux. De toute...».

Tout d'un coup, avant même qu'elle ne puisse commencer sa réponse, elle sentit Hadès s'évanouir à ses côtés. Il venait de louper une marche, et son corps basculait en arrière. Réflexe du bon copain: toujours s'accrocher à celui qui aurait pu survivre! Ainsi ils dévalèrent à toute vitesse les deux étages qu'ils avaient déjà commencé à grimper. Lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, ils se trouvaient dans le hall, tout deux allongés sur le sol, Hadès sur elle. Une fois de plus ce soir, leur aventure les amenaient à se trouver dans une situation incongrue et ambiguë. Leurs regards se rejoignaient, pupilles brûlantes, de la peur qui précédait, et de l'étrangeté de la situation. Le garçon lui adressa un sourire un peu niais, presque timide, et pour détendre l'atmosphère, elle lui répondit enfin: 'Je suis au dortoir féminin des sangs-mêlés. Désolé mon pote, t'es pas tombé sur la bonne personne." Encore une blague pas terrible, décidément, c'était pas son soir.

Des bruits se firent entendre au bout du couloir, et de la lumière apparut. Comprenant qu'une fois de plus, des gens étaient à leur poursuite, Cian empoigna à toute vitesse le bras d'Hadès avant de l'entraîner à sa suite, gravissant les escaliers à toute hâte. Ils montèrent à une vitesse d'éclair les 3 premiers étages, avant qu'elle ne s'arrête un instant, hors d'haleine 'Pitié, dis moi que t'es pas blessé?'. Son visage semblait vraiment inquiet, et pas seulement parce que si il était blessé, ils allaient se faire prendre. S'aidant mutuellement à marcher, elle encore un peu étourdie par sa chute, ils coururent en direction du 7ème étage.

Lorsqu'ils arrivèrent sur le palier, la lumière était toujours tout en bas, au rez-de-chaussée, semblant chercher leurs traces. Les adolescents se trouvaient devant une porte, qui devait contenir les appartements privés de chaque sang-pur, s'imaginait-elle. C'est en réfléchissant à ce que devait êtres ces dortoirs là , qu'elle réalisa que le sien se trouvait de nombreux étages au dessous, et qu'elle était donc faite comme un rat. Sans réaliser totalement ce qu'elle faisait, la jeune femme leva deux yeux suppliants vers Hadès, se tenant tout à côté. Sa respiration était encore saccadée, et ses cheveux s'étaient détachés de leur chignon artistiquement négligé. Ils encadraient maintenant son visage avec beauté, dégringolant avec légèreté jusqu'au bas de son dos. Ses joues étaient rosies par la course, et ses lèvres semblaient plus rouges. Ses yeux seuls suppliaient Hadès de trouver une solution. Si elle avait su qu'elle se retrouverait dans ce genre de situation caustique.

(Haha, je t'entraîne encore plus loin dans l'aventure, là. M'en fous, c'est toi le mec, c'est toi qui prend les choses en main! <3 )









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 19:56


Heureusement pour eux, ils étaient arrivés sains et saufs au septième étage, où Hadès dormait. Malheureusement, le problème était là, car Cian dormait bien plus bas. conscients que le fait de redescendre représenterait un danger pour la jeune fille, ils savaient très bien qu'ils devaient trouver une autre solution. C'est en voyant les yeux suppliant de la sang-mêlé que Levingston devina ses pensées. Apparement, le seul moyen pour eux de s'en sortir sains et saufs était qu'il accepte de l'héberger pendant la nuit. Et comme chaque sang-pur disposait d'un appartement privé, ils seraient tranquilles. Au mieux, on ne la remarquerait même pas, au pire, les autres élèves penseraient qu'ils avaient tout simplement passé du bon temps toute la nuit. Sentant qu'il n'avait plus le temps de réfléchir à ça, Hadès ouvrit donc la lourde porte en bois qui fermait le couloir du septième étage, et s'engouffra dans celui-ci. Il laissa Cian le devancer de quelques mètres, pendant qu'il essayait de faire le moins de bruit possible en poussant la porte. « Dernière porte à droite. Y'a mes initiales dessus.». Pressé, il la guida dans le couloir où une vingtaine de portes étaient alignés, et se stoppa devant la dernière. Elle était exactement comme els autres, mais ses initiales "H.R.L" étaient accrochées en lettres d'or sur le bois. Il tapota la serrure avec sa baguette et murmura son mot de passe personnel : Cerbère.

Une fois à l'intérieur, il se sentir tout de suite soulagés. Personne ne viendrait les déranger ici. Après avoir posé ses affaires, le jeune homme présenta ses appartement à Cian. Il se composaient d'une pièce à vivre, dont les murs étaient recouverts de tapisseries anciennes, où trônait un grand lit ainsi qu'une table de chevet et une table où s’asseoir accompagnée d'un confortable canapé rouge sang. Il y avait aussi une salle de bain, assez spacieuse. Celle-ci contenait une baignoire magique, qui régulait automatiquement la température de l'eau, ainsi que des WC et un robinet à deux vasques. Après avoir fait le tour des pièces, Hadès se laissa tomber lourdement sur le lit. « Pose tes affaires, fait comme chez toi. Je vais me doucher. Et, dors dans le grand lit si ça te dit. Le canapé me suffira. » Bizarrement, cette fille était de sang-mêlé, mais il ne ressentait aucun mépris pour elle.Il était même plus hospitalier avec elle qu'avec n'importe quelle autre fille du collège. Et ça, de la part de Levingston, c'était étrange. Il se leva et se réfugia dans la salle de bain.

[...]
Après un bon bain, le jeune homme se sécha avec une serviette et se drapa la partie inférieure de son corps d'une autre. Il sortit de la pièce, libérant un épais nuage de vapeur dans le couloir, et fit signe à Cian qu'elle pouvait prendre sa place. Son corps musclé d'où perlait encore un peu d'eau, ses cheveux noir de jais humides et ses épaules divinement sculptées luisant encore un peu, il n'y prêtait pas attention. Pourtant, Cian elle, semblait beaucoup plus intéressée par cette vue. Naïvement, Hadès passa devant elle, et extirpa de son armoire un boxer gris ainsi qu'un pantalon de nuit en coton. Il s'isola quelques secondes dans la salle d'eau et revint entièrement séché, torse nu, la serviette sur les épaules.« Tu vas pas prendre une douche ? Si t'y vas, les serviettes de toilette sont sur l'étagère du bas, dans la corbeille en osier. Fais gaffe, la corbeille en toile, c'est le linge sale.» Il était fin prêt pour la nuit.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 17 Mai - 20:37


Il faut croire qu'Hadès avait compris le message, car ouvrit la grande porte, et l'entraina à sa suite dans le dortoir des sangs-purs. Ils débouchèrent sur un long couloir, aux tapisseries luxueuses, digne d'un palais des rois du passé. Les portes semblaient sculptées dans un bois très nobles, et sur chacune on pouvait lire les initiales de chaque occupant, souvent composés de particules, des familles nobles, donc. Au bout du couloir, Hadès s'arrêta devant la porte qui portait son nom, prononça le mot de passe, et s'engouffra dans la chambre. Cian le suivit de peu, et faillit retenir une exclamation de surprise en entrant. Si le couloir n'était qu'un préambule, la chambre en elle même était magnifique. Un lustre incroyable pendait au plafond, retombant en des dizaines de petites chandelles de tout côtés, le lit à baldaquin occupait une grande place dans la pièce, tellement était-il majestueux, et toute la décoration ruisselait de gravures d'or, de sculptures délicates, et de meubles devant dater de la royauté du 17ème siècle. Hadès lui montra également la salle de bains, qui constituaient la seconde pièce de ses appartements. « Pose tes affaires, fait comme chez toi. Je vais me doucher. Et, dors dans le grand lit si ça te dit. Le canapé me suffira. »

Cian lui rendit un sourire rapide avant de le laisser s'éclipser pour aller se doucher. Pendant qu'il faisait ses petites affaires, elle s'allongea sur le lit, et souffla un bon coup. L'odeur dans la pièce était agréable, fraiche, et douce à la fois. Somnolant contre un oreiller, la jeune femme réfléchit à tous les événements qui avaient constitués sa journée, notamment ceux de la soirée. Un sacré bordel, en y repensant. Les deux adolescents avaient passés presque 3 heures à courir et ramper dans tout les coins de Poudlard pour s'échapper, et ils venaient tout juste de sauver leur peau.

[...]

Ce fut Hadès qui réveilla Cian en sortant de la salle de bains, après qu'elle se soit assoupie quelques minutes. En relevant la tête, elle le vit face à elle, le torse musclé, ruisselant, les cheveux en batailles sur sa tête, les yeux un peu rougis, et une petite moue sur le visage. Il n'avait jamais été aussi beau en ces quelques heures qu'à cet instant là. Avant de commencer à rougir, Cian se concentra sur ses pieds, et s'employa à enlever ses chaussures pour gagner du temps pendant que Levingston se changeait, pour gagner du temps. « Tu vas pas prendre une douche ? Si t'y vas, les serviettes de toilette sont sur l'étagère du bas, dans la corbeille en osier. Fais gaffe, la corbeille en toile, c'est le linge sale.».

La jeune femme cala sa paire de chaussures près de l'entrée, près des nombreuses autres à Hadès, et se dirigea vers la salle de bain. "Oui, merci, s'il te plait.". Une fois dans la salle de bain, elle se déshabilla rapidement, et fila sous l'eau brûlante de la douche, qui la détendit rapidement. Elle laissa un moment la buée et l'eau desangourdir son corps, dénouer ses cheveux, et elle sortit. Elle trouva une serviette à l'endroit prévu, et se sécha en se frictionnant. Evidemment, elle n'avait aucun vêtement de rechanges, et à moins de dormir toute nue (N'y pense pas!), elle allait encore devoir faire la mendiante, génial. Cian ouvrit la porte, passa la tête à travers, et lança un petit " j'peux t'emprunter un truc?" avant de bondir rapidement jusqu'à l'armoire où il avait prit un boxer. Elle lui emprunta le truc le plus miteux qu'elle trouva, un vieux pantalon de pijama et un marcel blanc, et courut dans la salle de bain, la serviette toujours entourée autour d'elle.

Une fois changée, elle sortit pour de bon de la salle de bain, de laquelle s'échappait de gros nuages de buées, et courut jusqu'au lit, qu'Hadès lui avait galamment laissé, comme promis. Elle bondit sous la couette, savourant enfin le réconfort de quelque chose de chaud. Au bout d'une dizaine de secondes, encore un peu grelottante, elle se releva, et leva la tête vers Hadès, sur le canapé à côté. Cian tenta de se pencher pour lui faire la bise, mais maladroite comme elle était, elle se rétama à moitié par terre, moitié sur les genoux du garçon. "Eh bien... Euh, bonne nuit?"









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 18 Mai - 13:41


Lorsqu'il entendit Cian sortir de la salle de bain, Hadès était déjà emmitouflé dans sa couverture, allongé sur le canapé douillet, à moitié somnolent. Il la vit vaguement passer devant lui et fouiller dans son armoire, surement à la recherche d'une tenue pour dormir, puis repartir se changer. Lorsqu'elle revint dans la chambre, vêtue d'un pantalon et d'un Marcel blanc trop ample (je vous laisse imaginer la vue), il avait fermé les yeux. Le grincement du lit lorsqu'elle s'y allongea le réveilla, et il fit une grimace. Ayant remarqué qu'il ne dormait pas encore, Cian avait surement voulu lui faire une bise en guise de bonsoir. Pourtant, au lieu de ça, elle perdit une nouvelle fois l'équilibre et s'étala cette fois sur le canapé. Coup de chance (ou pas), elle se retrouva pile à califourchon sur Levingston, qui était éberlué. "Eh bien... Euh, bonne nuit?" Elle semblait embarrassée, mais Hadès, lui, était plié de rire. Elle avait vraiment un problème ! C'était la troisième fois qu'elle tombait depuis tout à l'heure. « Ouais...bonne nuit à toi aussi, Cian» Il avait parlé doucement, sa voix n'était presque qu'un murmure. Et il repartit de plus belle, riant à gorge déployée.

Ils restèrent ainsi, pouffant, dans cette position cocasse pendant quelques secondes. Puis, il se turent. C'était un silence lourd de pensées. Un silence d'hésitation. Hadès tenait la jeune femme par les hanches, toujours assis, les yeux dans les yeux. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres, il aurait suffit d'un courant d'air pour que leurs lèvres se rejoignent. Incapable de bouger, Levingston ne faisait que dévorer son amie du regard. Elle quand même assez jolie, après tout. Il ne venait pas de la remarquer mais, à présent qu'il la voyait de plus près, il trouvait vraiment qu'elle était séduisante. Que perdrait-il à essayer de franchir cette limite qui les séparaient ? Prit dans un élan de courage, Hadès approcha doucement son visage du sien et l'embrassa. Un baiser court, presque furtif. Mais tellement plaisant, tellement délicieux. Puis, il retrouva ses esprits et se mit à bafouiller, gêné : «Ex...excuse moi je..je ne voulais pas. Enfin si, je voulais mais....Ecoute, je suis désolé». Il se défit brutalement de l'emprise de l'étudiante et, ne sachant plus quoi faire, ajouta, confus : « Cian...je...Je susi vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m'a prit. .» Oui, c'était une bonne question. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête ?Mais quelle mouche l'avait piquée ? Il avait sérieusement embrassé Cian, sans la prévenir, sans la connaitre réellement ? Il ne l'avait rencontrée que depuis quelques heures et il se sentait pousser des ailes ? Lui même étaiit choqué par ce qu'il avait fait. Cela ne lui ressemblait pas. Ne voulant pas l'ignorer et passer pour un lâche en retournant sous sa couverture, il resta planté sur son canapé, un regard perdu dans les yeux, la bouche entrouverte. Là, c'était sûr et certain, il était réveillé.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 18 Mai - 15:50


Cian se sentit tout particulièrement soulagée quand Hadès éclata de rire, sous elle. La parfaite solution pour détendre un peu l'atmosphère! Bon, en fait cette situation délicate était un peu de sa faute, carrément même. C'était bien de sa faute si elle était d'une maladresse incroyable, et si sa fatigue l'avait fait chuté pour la énième fois de la soirée après tout. « Ouais...bonne nuit à toi aussi, Cian». La jeune femme joignit son rire au sien, sans s'enlever pour autant, restant à califourchon sur les jambes d'Hadès. Leurs rires s'éteignirent petit à petit, seuls leurs regards étaient encore embrasés, fixés l'un sur l'autre. La tension était palpable dans la pièce, l'air était lourd, ambiguë. Cian sentait les mains du garçon sur ses hanches, la retenant contre lui, fermement mais sans lui faire mal. Son contact était presque doux. Quelques millimètres les séparaient, une distance instable, irascible, qu'Hadès franchit tout d'un coup. Il approcha son visage de celui de l'adolescente, et posa délicatement ses lèvres contre les siennes. Sa peau était douce, et ses cheveux encore un peu mouillés lui caressait la joue.

Le jeune garçon se retira doucement (Pas de sous-entendus, sale perverse.). Il semblait embarrassé, presque mal à l'aise. «Ex...excuse moi je..je ne voulais pas. Enfin si, je voulais mais....Ecoute, je suis désolé». Il se défit brutalement de l'emprise de l'étudiante et, ne sachant plus quoi faire, ajouta, confus : « Cian...je...Je susi vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m'a prit. .». La jeune femme lui retourna un sourire étonné. Que lui prenait-il tout un coup, lui qui semblait si sûr de lui, si confiant? Du coup, elle se sentit toute désarçonnée. Elle qui avait plutôt l'habitude de s'amuser et de prendre du bon temps avec différentes conquêtes, là elle ne savait plus du tout quoi faire. L'embrasser, partir, aller dormir (pas très courageux), lui demander quels traumatisme avait-il eu dans son enfance?

Cian regarda une dernière fois le garçon sous elle, il était vraiment beau, et torse nu, il était encore plus... 'appétissant'. A regret, elle se redressa, et s'assit à ses côtés. Son regard se perdit un instant dans le vague, observant la chambre, le vaste lit, et la porte grande ouverte de la salle de bain de laquelle s'échappait encore des bouffées de buées avant de se re-concentrer sur Hadès à ses côtés. Elle fut parcouru d'un grand frisson dans le dos, et elle attrapa à toute vitesse la couette sur le lit avant la jeter sur elle, et de disparaître au dessous. Seul le haut de sa tête dépassait. Terriblement gênée, ne sachant pas quoi lui répondre, elle tenta un petit: " Eh Levingston... Si c'est ça qui t'inquiètes, t'es plutôt doué, hein...". Son regard toujours fixé sur son voisin, elle tentait de déchiffrer ses expressions. Savoir si elle devait sourire, partir, ou...?




(Hann, c'est vraiment trop nul je suis désolée, mais je te trouvais pas sur la C-B, et je savais pas trop quelle direction tu voulais que ça prennes... S'tu veux je change. :s )









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Jeu 19 Mai - 20:49


Voilà qu'elle s'était glissés sur le canapé, sous la couette, aux coté du sorcier. Leurs corps étaient si rapprochés, qu'ils sentaient presque leurs coeurs battant à l'unisson. Leurs chaleurs se mélangeaient, leurs peaux étaient en fusion. Chaque cellule de l'épiderme d'Hadès semblait appeler Cian. Il la désirait, certes, mais il était bloqué par cette petite voix qui lui répetait : « Tu ne l'a connais pas. Ne vas pas trop vite. Qui te dis que ça ne te retomberai pas dessus...» Il voulait faire taire cette voix, arrêter de réflechir autant. Il voulait juste sauter sur la jeune femme, l'embrasser avec passion. Il voulait céder à la tentaion, se faire plaisir pour une fois. Mais il savait qu'il ne le ferait pas. Il n'avait pas le cran nécessaire. Du moins, il ne le ferait pas sans aide extérieure.« Eh Levingston... Si c'est ça qui t'inquiètes, t'es plutôt doué, hein...» Il mit quelques secondes à comprendre qu'elle faisait référence à leur baiser. Le fait de savoir qu'elle aussi avait ressentit le même plaisir que lui lorsqu'ils s'étaient embrassés, cela le rassurait. Elle avait raison, il n'était pas si mauvais que cela après tout. Retrouvant sa confiance en lui, il approcha sa tête de celle de la sang-mêlé. Il se lova dans son cou, la bouche posé au creux de son oreille. « En fin de compte...toi aussi t'étais pas mal. » Un murmure, une bruissement. Presque imperceptible. Presque inaudible.

Sa peau était tendue au maximum, le sang lui martelait les tempes. Collé à elle, chair contre chair, peau contre peau, il avança sa main, cherchant à taton sous la couverture celle de Cian. Lorsqu'il la trouva, il l'enserra et entrelacea leurs doigts. « Merci. » Un simple mot, c'était tout. Mais c'était celui-ci qui exprimait ce qu'il ressentait à présent pour elle. Elle l'avait comprit. Son souffle rauque résonnait près des oreilles de son amie. Il respirait difficilement, parce qu'il était sous tension. Trop d'émotions se bousculaient en lui. Trop de pensées s'entrechoquaient dans sa tête. Il s'en voulait d'hésiter ainsi, de ne pas savoir quoi faire. Voulant symboliquement faire le vide devant lui à dans sa tête, il éteignit les bougies qui les éclairaient jusqu'à présent, les laissant complètement dans le noir. « Bonne nuit...Cian. » Et c'est dans le noir que vient le Malin, dit-on. C'est dans le noir que se passe les choses les plus folles, que les démons tourmentent les esprits. Espérons juste qu'ils ne les poussent pas à faire des choses trop folles cette nuit-là.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


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L'inconnue du Lac : La suite. #Ven 20 Mai - 18:46


La jeune femme sentit le garçon se rapprocher d'elle. Il craquait, finalement. Cian discerna son souffle lent et régulier contre son cou, contre sa nuque, près de son oreille... « En fin de compte...toi aussi t'étais pas mal. ». Il avait chuchoté ces quelques mots comme un murmure léger, un rêve doux qui ne faisait que l'effleurer. "En fin de compte?", rit-elle tendrement. La sang-mêlée ferma les yeux, renversa la tête en arrière, un sourire imperceptible fleurissait sur ses lèvres. Contre elle le corps d'Hadès était chaud, brûlant même. A moins que ce ne soit le sien, qui se consumait déjà, du feu du désir. Elle sentit la couverture se soulever, un mouvement glisser au dessous, et la main de Levingston attraper la sienne, enlacer ses doigts doucement, mais de manière ferme. Les yeux clos, un sourire de plaisir s'épanouissait sur son visage, encore. Tout allait commencer. Rien qui n'allait se finir avant le lendemain matin. « Merci. ». Un simple murmure, encore. Toute trace d'humour, ou d'ironie présente dans leurs paroles plus tôt dans la soirée avait disparue. Il faisait chaud dans la pièce, et pendant quelques secondes Cian se demanda si elle n'allait pas aller ouvrir une fenêtre, pour projeter une bouffée d'air frais dans la pièce. Mais non, la chaleur les enveloppait dans une sorte d'état second délicieux, ils semblaient seuls au monde. La respiration du garçon se fit plus lente, plus difficile, comme des saccades angoissées. Elle se pencha sur le côté, alors qu'il éteignait les bougies sur la commode derrière eux. D'une douce caresse, elle le rallongea sur le canapé, avant de s'allonger sur lui, ondulant son corps contre le sien.

« Bonne nuit...Cian. ». Il y avait décidément une lueur hésitante, dans cette vois, presque anxieuse. Elle l'embrassa, doucement, sur les lèvres. C'était un baiser sucré salé. Doux parce que ce n'était que le commencement, et amer parce que leurs intentions réciproques étaient claires. Soudain, la pratique qui entraine l'habitude, fit réaliser à Cian que le canapé, même confortable pour une personne, était bien trop étroit pour deux. Se levant doucement, silhouette silencieuse dans le noir, Cian recula jusqu'au lit, agrippant à une main l'élastique du pantalon de survêtement d'Hadès. Elle s'allongea sur le lit, et amena le garçon à s'étendre sur elle. Un ronronnement lui échappa, alors qu'elle attirait le sang-pur par la nuque doucement contre elle. 'Merci à toi..'. Dans cette position, c'était maintenant à lui de choisir. Soit il en avait envie, envie de plus, deux corps entrelacés le temps d'une nuit, soit il ne voulait pas, et dans quel cas, elle devrait se contenter de ses rêves pour la satisfaire.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


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L'inconnue du Lac : La suite. #Ven 20 Mai - 20:20


Leurs corps étaient en osmose. Hadès, le souffle court, les mains tremblantes, souleva le haut que portait la jeune femme. Il y glissa ses mains, puis les balada allègrement sur les hanches de Cian, remontant quelques fois sur son dos, suivant la ligne de sa colonne vertébrale Il ponctuait cette promenade de doux baisers, longs et passionnés, sans cesser de la dévorer du regard. Soudain, la jeune sang-mêlé se défit de son étreinte et se leva, face à lui, un regard joueur dans les yeux. Mais que faisait-elle ? Elle n'allait quand même pas s'arrêter comme ça, alors même qu'il commençait à s'amuser. Sans qu'il n'eusse eut le temps de réagir, elle attrapa l’élastique de son pantalon d'un doigt, et le poussa à se relever. Lorsqu'il le fit, elle lui désigna d'un coup d'oeil, sans dire un mot, le lit. Ca y'est, ils en étaient là. C'est à cet instant précis que le Serpenard comprit qu'il ne dormirait pas beaucoup cette nuit. A cet instant précis qu'il comprit comment allait se terminer la soirée. Et cela, ne faisait que le réjouir d'avantage.

Il suivit Cian, qui s'allongea sur les draps blancs. Soucieux de ne pas la blesser, il s’efforça de se poser délicatement sur elle, un air peu rassuré sur le visage. « Merci à toi...» Il l'a fit taire, en posant son index sur ses lèvres douces et pulpeuses. Lèvres qui ne demandaient qu'à être goûtées. Elle avait à peine soufflée ces mots. Il y avait quelque chose d'attirant dans sa voix. Une pointe de sensualité, sans doute. Il ne comprit pas pourquoi elle le remerciait. Peut-être était-ce parce elle avait comprit qu'il lui offrait quelque chose de précieux, quelle chose d'unique que l'on ne donne pas à la première venue ? Hadès l'ignorait, et il ne voulait même pas savoir, trop occupé par ce qui'il faisait à présent, ou plutôt ce qu'il s’apprêtait à faire. D'une main, il soutenait son poids, refusant de s'allonger entièrement sur Cian, afin d'éloigner un peu leurs visages et de pouvoir se contempler sans problème. De l'autre, il parcourait son corps, caressant ses cheveux, descendait sur ses formes, remontant sur son visage et attardant son doigt sur ses joues rougies par la chaleur. Soudain, il s’arrêta, et s'abaissa sur elle. Ils étaient liés, s'enlacant tendrement. Plus confiant qu'il ne le pensait, le Serpentard attira son amante vers lui, en lui soulevant légèrement le menton. Il déposât sur son front un baisé court, mais doux.

Ressentant vite le besoin de passer à la vitesse supérieur, Levingston fit comprendre à sa partenaire, en se balançant sur le côté, qu'il voulait qu'elle prenne les devants. Non pas qu'il souhaitait être dominé, mais il préférait plutôt qu'elle prenne les choses en main, vu son manque d'expérience. Le fait d'avoir Cian sur lui, recourbée, lui permit de lui faire retirer son marcel, découvrant ainsi une poitrine ferme, généreuse, enveloppée dans un soutien-gorge de satin. Elle était si envoûtante, si séduisante. Tout ce qu'il désirait, c'était de ne plus faire qu'un avec elle, de céder au vice. Il ne tarda pas à la défaire du sous-vêtement. A présent, le haut de son corps était nu, livré au regard du jeune homme. Regard qui s'attarda quelques secondes sur ce qu'il avait sous les yeux, puis qui se détourna très vite. Que voulez-vous, la pudeur, ça ne s'oublie pas du jour au lendemain.

Hadès profita de ce moment pour rouler avec la jeune femme, et se retrouver de nouveau sur elle. Rapidement, il se défit d'elle, cessant de l'embrasser, et resta debout, sur le parquet, face à la jeune femme, l'observant d'un regard aguicheur. Les rôles étaient inversés, maintenant qu'il avait à peu près comprit comment cela se passait et qu'il avait acquit de la confiance;, il était prêt à reprendre sa place de dominateur. (pastaper) Son pantalon de toile glissa sur ses chevilles, et il s'en débarrassa d'un coup de pied. Puis, le jeune homme s’avança à nouveau vers Cian et escalada le lit. La lumière du clair de lune laissait apparaître un corps d'ensemble musclé, mais pâle.. Il n'était plus vêtu que d'un simple boxer gris, moulant à la perfection les formes de son corps. Toutes, les formes.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


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L'inconnue du Lac : La suite. #Sam 21 Mai - 22:12


Les lèvres d'Hadès sur les siennes se firent plus pressantes, avides. Ainsi il avait fait son choix, il voulait aller plus loin, au plus grand plaisir de Cian. Il déposa son doigt sur sa bouche pour la faire taire, et elle se retint de le mordre gentiment pour le taquiner. Mais son esprit n'était plus à la plaisanterie, déjà concentré sur ce qui allait suivre, tout ce qui allait suivre. Leur étreinte était douce, comme une tendre promesse de respect mutuel. Levingston était allongé sur Cian, qui avait ainsi tout le ravissement de l'admirer. Le corps du garçon était incroyable. Encore torse nu, une légère étincelle du clair de lune l'éclairait, découvrant un buste musclé, et délicieusement galbé. La jeune femme traça dans son cou une ligne de baisers, partant du creux de sa nuque, près de son oreille, descendant peu à peu, doucement. Sa respiration se faisait plus saccadée, plus lente, synonyme du goût qu'elle prenait à cet instant. Le garçon se retourna, et se positionna sous elle, avant de lui retirer son t-shirt, qu'elle n'avait pas gardé bien longtemps, au final. Le soutien gorge ne tarda pas à rejoindre son ami le marcel sur le sol. La timidité faillit submerger la jeune femme, mais avide de renverser les rôles, elle se laissa emporter par son envie. Hadès lui facilita même la tâche, en se débarrassant en un mouvement de son pantalon.

Un sourire aguicheur apparut sur les lèvres de Cian. Tentatrice, elle le regardait avec désir grimper sur le lit, et se pencher sur elle. C'est comme ça qu'elle préférait. Un homme qui tient la route, qui sait mener la danse. Glissant sous Hadès, l'embrassant sur les côtes, sur ses muscles, descendant petit à petit, elle arriva au niveau de son nombril. D'une main, elle lui caressait le dos doucement, même si ces doigts connaissaient parfois quelques ratés, serrant un peu plus la chair du jeune homme; et de l'autre elle lui retira son boxer, s'arrêtant quelques secondes sur la courbe douce de ses fesses. Cian remonta plus haut dans le lit, embrassa une nouvelle fois son compagnon, comme un signe pour lui signaler que tout était prêt. Tout s'enchaîna très vite, par la suite. Les baisers s'interrompirent, et les deux adolescents ne firent plus qu'un. Le garçon qui semblait légèrement sur la réserve en entrant dans la chambre, était maintenant en parfaite maîtrise de la situation (onditmerciqui?). Leurs deux corps assemblés ondulaient en parfaite harmonie. Cian, sensuelle et séductrice, et Hadès, viril et puissant. Leurs respirations se firent plus saccadées, interrompues par des gémissements ou des ronronnements de plaisir. Il faisait chaud, dans la chambre, et la jeune femme se sentait emportée par une sorte d'état second, comme enveloppée dans un rêve de jouissance. Qui aurait cru que c'était la première fois qu'ils faisaient l'amour? Leur mouvement étaient unis, et chacun devinait les attentes, les besoins et les envies de l'autre à l'instant ou le désir germait dans son esprit.

Soudain, au bout de longues minutes de mouvements parfaits, et d'osmose de sensualité, un soupir de plaisir échappa à la jeune femme, rejoint par un gémissement plus rauque d'Hadès dans son cou. Jusqu'à la jouissance, ils avaient été fusionné.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


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L'inconnue du Lac : La suite. #Dim 22 Mai - 10:20


Le soleil venait tout juste de se lever. A travers les rideaux légers de la chambre, s'infiltrait la lumière de l'astre, caressant doucement les corps nus des-deux jeunes étudiants. Au loin, on entendait chanter les oiseaux du parc, et dans le couloir, résonnaient les chuchotements des élèves matinaux. Une bonne partie de l'étage était réveillée, c'était principalement des septièmes années qui commençaient tôt. Hadès, lui aussi, ne resta pas longtemps endormi. Au contact de la chaleur des rayons soleil, il avait gémit (de frustration, cette fois) et s'était obligé à se réveiller. Dommage, lui qui aurait tellement voulu rattraper son manque de sommeil de la veille. Ainsi, il quitta sans bruit la couverture qui le recouvrait, en essayant de ne pas réveiller Cian, qui dormait à poings fermés.

Debout, nu dans la chambre, les poils hérissés par la différence de température entre son lit et la pièce, il se dirigea sans réfléchir dans la salle de bain, emportant avec lui son boxer souillé de la veille, qu'il jeta machinalement dans le bac de linge sale. Là ba, il s'allongea délicatement dans son bain, et actionna l'eau chaude. Oh, quelle merveilleuse sensation que de sentir son corps engourdi par l'eau brûlante ! Il versa quelques gouttes de liquide-mousseux dans sa baignoire, et se détendit, les yeux fermés, la bouche légèrement entrouverte.

[...]
Après un bon quart d'heure de barbotage, Hadès se résigna à quitter son bain. Il saisit une serviette moelleuse et douce posée à son intention, et s' en enveloppa la partie inférieur de son corps. Il sécha ses cheveux et son torse d'un coup de baguette magique, et se passa un coup de peigne. Lorsqu'il fût sûr de ne rien avoir oublié dans la pièce, il sortit de la salle de bain et retourna dans la chambre, sans faire attention à Cian. Le dos tourné au lit, Hadès fouilla dans son armoire et en sortit un jean foncé ainsi qu'un de ses traditionnels pull coll-v en cachemire. Une fois habillé, il jeta un coup d'oeil au lit. Levingston fut surprit mais content d'y voir l'étudiante réveillée, qui lui souriait. « Bonjour... Bien dormi ? J’espère ne pas t'avoir réveillé, tout à l'heure. Je vais attendre un peu avant d'aller manger en bas alors, si t'as besoin de quelque chose... » Il s'étira et baillât longuement. Malgré sa toilette revigorante, il n'y avait pas à dire, il était quand même mort de fatigue. Et Dieu, c'était bien le seul inconvénient des nuits blanches.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


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L'inconnue du Lac : La suite. #Dim 22 Mai - 19:42


Lorsque la belle ouvrit les yeux, une gerbe de lumière éclairait son dos et ses cheveux. La chaleur du soleil sur sa peau dévêtue la réchauffait doucement, sans qu'elle n'ai besoin de couverture. Etrangement, malgré le manque évident de sommeil, elle se sentait bien. La jeune femme laissa échapper un bâillement doux, puis referma ses paupières, tranquille. Elle somnola quelques instants encore, se laissant bercer par la calme tendresse du matin, avant de rouvrir les yeux pour de bon. Cian s'étira, s'étendant de toute sa longueur dans le lit confortable. Il était rare qu'elle soit de bonne humeur au lever, et étonnement, ce jour-ci, c'était le cas. Soudain, Hadès fit son apparition dans la pièce, sortant de la salle de bain. Il semblait si concentré sur ce qu'il faisait, cherchant ses affaires dans l'armoire soigneusement, que s'en était même touchant. La jeune femme aperçut dans le creux du cou du garçon une marque rouge, légèrement cachée par ses cheveux. Elle sourit à son dos, amusée par l'évocation que ce souvenir lui donnait. Il s'habilla rapidement, et en s'étirant pour enfiler son pull, son dos musclé se tendit. Elle sourit à nouveau, ce mec était décidément très, très bien foutu. Levingston se tourna enfin vers le lit « Bonjour... Bien dormi ? J’espère ne pas t'avoir réveillé, tout à l'heure. Je vais attendre un peu avant d'aller manger en bas alors, si t'as besoin de quelque chose... ». Alors qu'il baillait, Cian se rendit compte qu'elle, était toujours nue sous les draps, contrairement à lui. D'un air déconfit, elle se souvint que ses vêtements étaient restés dans la salle de bain, et que ceux empruntés à Hadès reposaient tranquillement à quelques mètres du lit. Pas particulièrement timide, mais pas assez extravertie non plus pour gambader toute nue à la recherche de quelque chose à se mettre sur le dos, elle plongea sous les draps, s'enroula dedans, et se leva, en tenue de parfaite impératrice romaine. Elle se tourna vers Hadès, et lui dédia une moue mignonne, lui tira la langue, avant de partir dans la salle de bain.

Cian se permit de prendre une petite douche, qui acheva de la réveiller pleinement. Elle se prépara rapidement, et sortit de la salle de bain. Le moment qui arrivait était celui qu'elle redoutait, le seul qui pouvait entacher une nuit de rêves. L'instant des révélations, celui où tu dois expliquer que non, tu ne l'as pas drogué pour qu'il couche avec toi, que non, tu ne veux pas l'épouser et partir vivre avec lui et sa famille dans le Missouri, et autre horreurs dans le genre. Mais bon, Hadès semblait être un garçon avec une philosophie semblable à la sienne. Pas du genre à s'attacher trop vite aux personnes, ni à les jeter dès le réveil. En arrivant dans la pièce, le soleil la surprit, il était plus puissant qu'il y a 5 minutes à peine. Cian s'approcha du garçon, et l'embrassa légèrement, entra la bouche et la joue. ' Hmm, bonjour toi. '. Elle lui sourit, avant d'aller s'asseoir sur le canapé. Le regardant de ses yeux profonds, elle lui demanda, sans même y penser : 'Bonne nuit?'









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


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L'inconnue du Lac : La suite. #Dim 22 Mai - 20:15


Cian venait de sortir de la salle de bain, vêtue à la mode moldue (jean et pull), les cheveux cachés sous une serviette de bain blanche. Après avoir libérée un épais nuage de buée en ouvrant la porte, elle se dirigea et se posta face à lui, un sourire aux lèvres. Elle lui déposa un doux baiser, le laissant hagard. « Hmmm...Bonjour, toi.» Il se contenta de bredouiller un "bonjour" inaudible. Lorsqu'elle passa devant lui pour aller s’asseoir sur le canapé de velours, où étaient encore posées leurs vêtements de la veille, il ne put s’empêcher de laisser traîner son regard sur les formes de la jeune fille, la bouche sèche. Celle-ci se détendit sur le sofa, croisa les jambes et leva la tête le regard plongé dans celui d'Hadès. Elle était terriblement séduisante et, depuis que le jeune homme avait goûté à ses charmes, il ne voulait que recommencer. Était-ce normal ? Était-il encore sous le feu de l'action ? Mais Levingston était bien conscient que ce n'était pas le moment, et se contenta de se laisser tomber sur un fauteuil qui traînait là, à un ou deux mètres de l'étudiante. « Bonne nuit ? » Pendant quelques instants, il se demandât si elle ne se moquait pas de lui . Mais elle semblait plutôt avoir lâché ces mots sans y réfléchir. Il se fourra les mains dans les poches, et haussa les épaules, d'un air désinvolte mais terriblement charmeur. « On ne peux mieux. Il faut dire que j'ai été aidé. Et toi ? J’espère que le matelas n'a pas été trop dur...» Il rigola silencieusement et croisa ses mains sous sa nuque.

Malgré le plaisir qu'ils avaient partagé la veille, Hadès était un peu gêné de se retrouver face à son amante à présent. Ils avaient été emportés par les évènements , sans réfléchir à leurs actes et surtout, aux conséquences. Cian était une sang-mêlé, si jamais la Direction apprenait ce qu'ils avaient fait, Hadès serait certainement puni. Et maintenant, il fallait avouer qu'il regrettait de s'être laissé allé à ce point. Ce n'était pas son habitude et il avait l'impression, en avant suivit ses pulsions, de s'être comporté comme un être primaire. Bien sûr, il n'en dit pas un mot à Cian, de peur qu'elle soit vexée. Alors il se contenta d'afficher toujours et encore ce sourire. Sourire sans réelle joie, sourire de façade. Sourire hypocrite.« Hum..tu as besoin de quelque chose ? Tu as faim ? Tu préfères rester ici ou descendre ? » Il ne savait pas quoi lui dire, il ne voulait pas passer pour un imbécile, il ne voulait pas qu'elle sente qu'il était gené. C'était raté, sa voix l'avait trahie. Confus, il sentit ses joues rougir, ses mains devenir légèrement moites. Ils se devaient d'avoir un discussion, d'éclaircir les choses, où Hadès finirait par se laisser emporter par ses émotions.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


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L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 25 Mai - 17:31


Même si l'atmosphère aurait due être étrange, les deux adolescents se débrouillaient plutôt bien. Bon, bien sur, c'était toujours un peu tendu, dans ce genre de réveil, mais pour le cas présent, l'ambiance n'était pas trop oppressante. « On ne peux mieux. Il faut dire que j'ai été aidé. Et toi ? J’espère que le matelas n'a pas été trop dur...». Pendant un instant Cian ne sut pas déterminer si c'était de l'ironie ou pas, puis elle vu un sourire lui échapper, et elle éclata de rire à son tour. Cependant, Hadès resta debout, planté comme un piquet au milieu de la pièce, immobile, ses bras croisés sous sa nuque. Au bout de quelques secondes, il fut évident qu'il avait un problème. Il semblait embarrassé, gêné. « Hum..tu as besoin de quelque chose ? Tu as faim ? Tu préfères rester ici ou descendre ? » Sa voix était hésitante, elle tremblait presque. Ok, Cian se savait vraiment pas très à l'aise pour avoir ce genre de discussion 'sérieuse', mais là, ça semblait nécessaire. Si ça continuait, le pauvre garçon allait s'étouffer (lovelovelove.). La jeune femme lui sourit, et l'invita d'un geste de la tête à venir s'assoir à ses côtés. Hadès était vraiment beau. En le regardant, elle redécouvrait ses traits fins en plein soleil, la couleur de ses yeux, ses cheveux encore légèrement mouillés par son bain, ses vêtements sortant fraîchement du service des Trolls de maisons, mais déjà imprégnés de son odeur. "Hmm, je vais aller me changer après, oui. Et puis dormir un peu, on ne dort pas très bien à l'étage des sangs-purs."

Ce n'était pas vraiment une tentative d'humour, mais elle ne pouvait s'empêcher de glisser une pointe d'ironie dans ses paroles. Pourtant sa voix avait été douce, gentille, même. Presque tendre, comme si l'état d'Hadès lui importait vraiment. C'était peut-être le cas, après tout. Ce mec n'était pas tout à fait comme les autres. Plus beau, plus gentil, plus intelligent, aussi. "Eh, j'ai fait quelque chose qui t'a blessé?". C'était une question, et pourtant elle l'avait presque chuchoté. Cian avait eu peur de le blesser. Elle se reprit elle même, en se rendant compte qu'elle venait de s'inquiéter pour quelqu'un, sans doute pour la première fois depuis des années. Elle était carrément gênée à son tour, maintenant. Elle posa sa tête contre le dossier du canapé, attendant une réponse de la part de Levingston. Elle replia ses genoux contre elle, et encercla ses mains autour. 'Ha, c'est moi qui suis gênée, maintenant...'. Elle eut un petit sourire gêné, le soleil éclairait quelques mèches de ses cheveux, et elle devait même cligner des yeux de temps en temps, face à la lumière.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


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L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 25 Mai - 21:51


« Hmm, je vais aller me changer après, oui. Et puis dormir un peu, on ne dort pas très bien à l'étage des sangs-purs. » Hadès aquiesca, sans dire un mot, ne prettant même pas attention à la pointe de cynisme que comportait la réplique de la jeune fille. Bizarre, surtout venant de lui qui, d'habitude n'aurait pas perdu de temps à sortir une réponse cinglante. Il avait d'autres choses en tête, d'autres soucis. Il sentait dans l'air comme un poids, comme une tension. Et ça, il ne pouvait le supporter. Il détestait ce genre de situation.

Assis auprès d'elle, le regard vide et le visage inexpressif, il reflechissait. Il reflechissait à ce qu'il devait faire, au fait que désormais, entre eux, ce ne serai plus jamais pareil. Il aurait voulu la connaitre mieux, prendre le temps de l’apprécier, de l'aimer avant de se lancer. Il regrettait encore ses actes, mais au fil des minutes, il commencait à s'habituer à l'idée qu'il avait couché avec une fille. Qu'il avait couché avec cette fille. Et si elle allait le dénoncer à la Direction ? Et si il finissait au cachot à cause d'elle ? Ou pire, et si on le disait à son oncle ? Tout était possible. Mais pourtant, tout au fond de lui, une deuxième petite voix s'était levée et clamait : « Tu le sais, tu le sens, elle n'est pas ton enemie. Tu peux lui faire confiance, tu dois lui faire confiance. Il serait temps, d'ailleurs, de commencer à faire confiance à quelqu'un d'autre que toi même! » Et la voix avait raison. Il devait tenter le tout pour le tout, assumer ses actes. Peu importait les conséquences, il était adulte. Et il était temps qu'il se comporte comme tel.

Ce fut Cian qui le sortit de ses rêveries :« Eh, j'ai fait quelque chose qui t'a blessé ? »Il lui lanca un regard d'abord surpris, puis inquisiteur, ne comprenant pas pourquoi elle disait cela. Ainsi, Levingston lui donnait l'impression d'avoir été vexé, blessé ? Ce n'était pas le cas. Il était certes troublé, soucieux, mais la jeune fille n'y était pas directement liée. Enfin si, mais c'était moins sa faute que celle d'Hadès. En tout cas, il était sûr d'une chose : il ne voulait en aucun cas qu'elle se sente coupable ou quoi que ce soit de ce genre. Il répliqua, un air convaincant sur le visage : « Non ! Pas dut tout...Ecoute, je ne veux pas que tu commence à penser ça. Ce n'est pas de ta faute. C'est juste que... » Il avait envie de dire qu'il avait l'impression d'avoir fait une bêtise, mais par tact et surtout par politesse, il ne dit rien.

Constatant que l'étudiante se repliait et qu'elle n'affichait plus cette air provocant/supérieur qu'elle avait d’habitude, il sentit un changement. Puis, après quelques secondes, i perçu le malaise. Cian était gênée, elle ne savait sans doute plus où se mettre. 'Ha, c'est moi qui suis gênée, maintenant...'. Sur son visage, cette petite moue dubitative. Malgré la situation, Hadès se surprit à la trouver toujours plus belle. Alors, s'étonnant lui-même, il l'entoura de son bras, tendrement, doucement et lui caressa les épaules. « Ecoute, t'as rien à te rapprocher, OK ? Ça ne viens pas de toi...c'est juste moi le problème, c'est pas ta faute. Je suis désolé. » Essayant de détendre l'atmosphère, il la secoua gentiment et l'attira vers lui, plaçant sa tête dans le creu de son cou, riant silencieusement. « Et si tu me parlais un peu de toi. Entre hier et ce matin, on n'a vraiment pas eu le temps de se présenter. » Détournement du sujet. Un art, chez le jeune homme. Il se tut, ferma les yeux et se laissa bercer par les cris des élèves au dehors, Cian serrée contre son coeur, le souffle lent et régulier. A ce moment là, rien ne pourrait plus leur arriver.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


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L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 8 Juin - 15:58


« Non ! Pas du tout... Ecoute, je ne veux pas que tu commence à penser ça. Ce n'est pas de ta faute. C'est juste que... ». Une étrange gêne planait dans l'air, ce qui installait un malaise de plus en plus important sur l'esprit des deux jeunes adolescents. Cian observa Hadès, un sourire gêné sur les lèvres. Comment expliquer le fait qu'avec lui, elle perdait toute sa confiance en elle? Ou si ce n'était pas son assurance, au moins son cynisme et son ironie incessante. Elle sentit soudain le bras du garçon, son amant -pouvait-on l'appeler ainsi? - se glisser autour de ses épaules doucement. Elle pouvait discerner la musculature de son torse et de ses épaules contre elle, appuyée dans le creux de son cou. Elle avait tout d'abord retenu un petit sursaut à son contact, avant de se détendre, et s'apaiser. « Ecoute, t'as rien à te rapprocher, OK ? Ça ne viens pas de toi...c'est juste moi le problème, c'est pas ta faute. Je suis désolé. » Mhm, la mauvaise chose. Cian était avant tout une fille. Et une fille, c'est ce genre de truc super chiant qui quand on lui dit que ce n'est pas elle qui est la cause de quelque chose, elle s'enferme pendant des heures dans des toilettes ou sous sa couette en pleurant en se demandant "oh cieeeeeeel pourquoi ce monde est-il si cruuuuuuuel?". Bon, elle n'alla pas jusqu'à se taper la tête contre un mur pendant des heures, mais tout de même, elle pu sentir une pointe acérée de peine s'enfoncer dans sa poitrine.

« Et si tu me parlais un peu de toi. Entre hier et ce matin, on n'a vraiment pas eu le temps de se présenter. ». Encore un peu vexée, Cian ne sut pas trop comment réagir. Allons bon, qu'attendait-il d'elle maintenant? Qu'elle lui raconte comment elle allait cueillir les escargots dans son Irlande natale lorsqu'elle était petite? Ou qu'elle lui parle de sa plus grande peur, et de sa première fois? La jeune femme soupira un petit coup, et se redressa. Son regard se figea sur le visage d'Hadès. Il était vraiment beau, avec ses traits fins, tout en étant assez viril, puissant. Carrément attirant, en fait pour tout dire, et elle devait se retenir de ne pas l'embrasser pour réitérer l'expérience de la veille. Le souvenir de son corps contre le sien lui pervertissait l'esprit (è.é), et elle dut se décoller totalement de lui afin d'échapper au charme que son parfum effectuait sur elle. Prise d'une impulsion soudaine, un peu perdue, mais sachant que si elle ne partait pas tout de suite, elle allait retomber sous la tentation, Cian se leva, empoigna son sac et son gilet qui reposaient au pied du lit. Elle se retourna, et finalement se pencha pour embrasser Hadès, à l'endroit exact où se rejoignent la joue et les lèvres.

Confuse, elle se dirigea vers la porte de sortie. Elle tourna la tête encore une fois, repoussant ses cheveux derrière son dos, une mine embarrassée. 'Je suis désolée de t'avoir blessée, alors. '

(Erk, désolée, j'ai encore changé la couleur de tes paroles, mais j'arrive pas à trouver qqch de bien >< )









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Dim 12 Juin - 19:11


Une sensation de flottement s'empara de la pièce. Ils se regardaient, sans réellement se voir, tous deux absorbés par leurs songes intérieurs. Hadès avait sentit la gêne de son invitée, il avait perçu le fait qu'elle se se sentait plus à sa place. Frustré de se retrouver ainsi, sans savoir quoi faire pour se racheter, il se résigna à garder le silence, espérant qu'avec les secondes qui défilaient, la tension qui régnait entre eux s'évaporerait.. Malheureusement, Cian se leva soudainement du sofa, sans s'expliquer, et embrassa brièvement Levingston. Avant même qu'il n'eusse eu le temps de s'exprimer, elle avait quitté la pièce, la main sur la poignée de la porte d'entrée. « Je suis désolée de t'avoir blessée, alors.. »Hadès resta ainsi quelques secondes, respirant encore le parfum enivrant de la jeune fille qui flottait encore dans l'atmosphère tendue de la pièce. Le claquement sec de la porte le fit prendre conscience de la situation, et lui fit l'effet d'une claque. Il ne pouvait pas la laisser s'en aller ainsi. Même si rien ne le rattachait à cette fille, il ressentait une envie irrésistible de ne pas en rester là. Il sentait au fond de lui qu'elle était différente. Il sentait que si il la laissait filer entre ses doigts, il le regretterait.

Sans perdre un seul seconde, notre Serpentard bondit hors de la pièce, et sauta dans ses chaussures. Il attrapa au passage sa veste en daim flambant neuve et se jeta dans le couloir. Affolé, sans accorder de l'importance aux deux-trois élèves qui se trouvaient près de lui, il commença à courir à travers l'étage, haletant, le regard désespéré. Après avoir passé le troisième couloir, il aperçu la silhouette familière de Cian, qui se mouvait entre les étudiants pressés se rendant au petit déjeuner. Silencieusement, sans jamais la perdre de vue, il se glissa juste derrière elle, camouflé par la foule. Sa main encore chaude se faufila dans celle de la jeune femme, et le plus discrètement possible, il lui susurra à l'oreille. « Écoute, je ne sais pas pourquoi je fais ça. Normalement, si ça m'était arrivé avec une autre, je l'aurais laissée partir...mais toi, je t'en prie, ne t'en vas pas. » Les yeux embués, les épaules affaissés, il fut pendant un instant bien heureux de ne pas encore avoir été reconnu par l'une de ses connaissances.

La foule commençait à se dissiper, ils seraient à tout moment découvert, alors il l’entraîna certes un peu brusquement dans un coin sombre du couloir, afin de rester invisible aux yeux des badauds. Caché par une large statue en marbre, il la plaqua contre le mur, et prit son visage dans ses mains douces. Hadès resta ainsi, lui caressant les joues d'un geste délicat. Sans la prévenir, comme elle l'avait fait lorsqu'elle était partie, il l'embrassa. Ce fut tout d'abord un simple baiser, brûlant et plein de désir, qui se transforma en un échange langoureux, et qui se termina finalement de manière passionnée. Levingston écarta son visage de celui de la sang-mêlé et murmura simplement : « J’espère que ceci t'auras fait comprendre que tu n'a absolument rien à voir avec mes sautes d'humeurs. Excuse moi de m'être comporté comme un salaud, lorsque je t'ai parlé tout à l'heure. » Il se mordit légèrement la lèvres inférieur, un faux air de chien battu sur le visage.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Mar 14 Juin - 21:13


La jeune femme s'avançait dans la foule, se délectant de n'être qu'une inconnue parmi une foule d'inconnus, personne ne prêtant attention à elle, à ses émotions transplanant sur son visage, au vague qu'on pouvait ressentir dans ses yeux si on s'égarait plus de quelques secondes dans son regard. Ce que personne ne faisait. Cian sortait à l'instant de la chambre d'Hadès Levingston, connaissance assez vague, depuis la veille au soir, en fait. Connaissance un peu prolongée récemment, dans un lit, au cours d'une nuit... torride. Et elle était troublée, parce qu'au réveil un climat glacial s'était instauré. Le genre de truc qui vous ferait presque vous abstenir toute une vie pour éviter cette situation, en fait. Soudain, alors qu'elle atteignait presque le grand escalier, elle sentit une main se glisser dans la sienne. Elle reconnut tout de suite la main d'Hadès, pour avoir passé quelques minutes à 'admirer alors qu'il dormait, comme un petit bébé (♥️). Il avait de grandes mains, avec des doigts fins, et la peau très douce. Elle retint un sursaut de surprise quand une voix se fit entendre doucement au creux de son oreille, à travers son rideau de cheveux soyeux. « Écoute, je ne sais pas pourquoi je fais ça. Normalement, si ça m'était arrivé avec une autre, je l'aurais laissée partir...mais toi, je t'en prie, ne t'en vas pas. ». Elle se sentit entrainé dans un coin du couloir, et ne tenta aucune résistance, d'abord parce qu'elle voulait une explication, et puis sans doute aussi qu'elle n'en n'avait pas la force physique.

Elle sentit la main d'Hadès caresser sa joue, presque tendrement. Puis il l'embrassa, et elle ne fit rien. Elle était tétanisée, sans savoir quoi faire, comment réagir. Complètement glacée, comme en arrêt total de son corps, elle se bloqua totalement, avant de tacher de repousser Hadès. Mais sous son état second, elle ne faisait que lui donner de petits coups dans le torse, ce qui sous la musculature du garçon devait ressembler à de vagues caresses passionnelles (huhu.) « J’espère que ceci t'auras fait comprendre que tu n'a absolument rien à voir avec mes sautes d'humeurs. Excuse moi de m'être comporté comme un salaud, lorsque je t'ai parlé tout à l'heure. ».

Le garçon lui faisait face, un air craquant sur le visage. Cian reprit ses esprits dès qu'il se fut éloigné un peu d'elle, et tout de suite, se planta devant lui. L'incompréhension se peignait sur les traits de la jeune femme, partageant son visage avec de la colère, et une certaine tristesse. Cette fois, elle repoussa Hadès plus clairement avec ses mains, et elle réussit même à le faire reculer de quelques centimètres. ' Et tu me parles de sautes d'humeur? C'est quoi ça? Tu te fiches de moi? '. La jeune femme soupira, sans savoir quoi dire. Elle était à la fois furieuse et déçue, mais sans savoir pourquoi. ' Ecoute, qu'est ce qu'il se passe là? '

La jeune femme se hissa sur la pointe des pieds, pour tenter d'observer par dessus l'épaule d'Hadès si quelqu'un les observait. Elle se contorsionna avec peine pendant quelques secondes (étant de taille vraiment inférieure à lui.) et elle ne vit personne les observant, ou dévisageant avec suspicion. Cian l'entraina dans un couloir adjacent, où ils seraient réellement tranquille pour une discussion, cette fois. Ne sachant pas vraiment par quoi commencer, elle se lança: ' Bon. Qu'est ce qu'il te prend, là.? '. Elle n'avait pas vraiment conscience de s'y prendre brutalement, et sans douceur, mais elle ne comprenait pas la situation. Que voulait-il, que cherchait-il, que croyait-il, qu'attendait-il?


(Désolée, c'est pas vraiment un truc 'cool', mais il est tard, et j'ai beaucoup beaucoup travaillé aujourd'hui What a Face)









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Mer 15 Juin - 12:09


Cian arborait un air furieux, qui se confirma lorsqu'elle repoussa le jeune homme un peu trop violemment de son étreinte. Hadès ne comprenait pas. L'avait-il vexé, blessé ou violenté par ses paroles ? Pourquoi se mettait-elle soudainement dans cet état ? Lui, sûr que sa tentative de réconciliation fonctionnerait, était sonné. Trop sonné pour comprendre ce qu'elle lui racontait. Il recula inconsciemment de quelques pas, la mine déconfite.

Elle attrapa sa main et l’entraina dans un couloir proche, vide cette fois. Le Serpentard était complètement perdu, il la suivit sans broncher. « Bon. Qu'est ce qu'il te prend, là ? » Des mots prononcés sèchement, presque brutalement. Décidément, elle avait l'air très en colère. Levingston, haussa les sourcils. Comment ça, qu'est-ce qui lui prenait ? Était-ce lui qui s'était enfui de la chambre sans dire un mot, qui avait fuit les problèmes ? Qu'avait-elle à lui rapprocher ? Plus les secondes passaient, plus il avait la certitude qu'il n'arriverait pas à cerner Cian. Elle était lunatique. « Mais de quoi tu parles, bon sang ? Qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça, et pourquoi lorsque j'essaye d'arranger les choses, tu t’énerves ? Je n'ai rien moi, je vais bien ! C'est toi qui t'es sentie vexée où gênée tout à l'heure, alors que je n'avait rien dit ! Je comprends plus là... » Il se prit la tête dans les main et les passa sur ses cheveux. Certes, il avait ressenti un malaise ce matin, et apparemment c'était réciproque. Après tout, c'était commun comme situation, en tout cas, cela ne valait pas le coup d'en faire toute une histoire. Mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi Cian s'était comportée comme cela, pourquoi se sentait-elle visée dans ses propos. Cela le dépassait, il avait le sentiment qu'elle s'était comportée comme une enfant. Et Dieu, il détestait ça. « S'il te plait, si tu pouvais juste être logique. Tu es contente, tu es gênée, tu t'en vas et tu piques une crise, choisis ! » Il soupira de désespoir.

Hadès avait levé la voix, il avait adopté un ton plus ferme. Son visage angélique s'était assombri et son regard était férocement planté dans celui de la sang-mêlée. Désormais, son mauvais caractère avait reprit le dessus. Si elle pensait pouvoir le sermonner ainsi et lui marcher dessus, elle se mettait le doigt dans l'oeil. « Tu veux savoir ce qui se passe, hein ? Avant de commencer, dis moi juste quel est ton problème, madame-je-me-tire-sans-raison. » Les mains sur les hanches, le menton relevé avec dédain, il attendait qu'elle lui réponde.









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
L'inconnue du Lac : La suite. #Sam 9 Juil - 17:05


Les choses commençaient à être ridicules, plus rien ne tournait rond. Hadès était tellement bizarre, et Cian au moins tout autant. Le monde semblait s'être renversé, et plus aucune logique ne régnait sur terre. Les choses étaient absurdes, incohérentes, et irrationnelles. A moins que ce ne soit la jeune femme qui perde la raison. Sans doute était-ce choses qui arrivent lorsque deux personnes qui rejettent toute forme de vie en couple se retrouvent à flirter entre eux, et à se découvrir des points communs, et même certains atomes crochus. Le jeune homme semblait succomber à la tension à son tour.« Mais de quoi tu parles, bon sang ? Qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça, et pourquoi lorsque j'essaye d'arranger les choses, tu t’énerves ? Je n'ai rien moi, je vais bien ! C'est toi qui t'es sentie vexée où gênée tout à l'heure, alors que je n'avait rien dit ! Je comprends plus là... S'il te plait, si tu pouvais juste être logique. Tu es contente, tu es gênée, tu t'en vas et tu piques une crise, choisis ! ».

L'énervement commençait à prendre le dessus sur la jeune femme, ce qui voulait dire qu'elle s'aventurait sur un terrain qu'elle connaissait mieux. Les disputes, les querelles et les polémiques, c'était bien plus facile à gérer que la confusion dans laquelle elle nageait quelques secondes auparavant. « Tu veux savoir ce qui se passe, hein ? Avant de commencer, dis moi juste quel est ton problème, madame-je-me-tire-sans-raison. ». Un cynisme agacé se peignait peu à peu sur les traits de Cian. Hadès pensait-il vraiment qu'il avait le droit de lui parler ainsi, comme s'ils se connaissaient vraiment, comme s'il pouvait imposer son avis sur la situation. Non non, c'est pas comme ça que ça marche. Cian se redressa, et se planta droit devant lui. Elle était plus petite que lui, mais avec ses hauts talons noirs, elle pouvait plonger son regard charbonneux dans le sien, comme si elle voulait s'immiscer au coeur des plus profondes abysses de son âme. Face à lui, elle commença:

"Monsieur-je-crois-que-j'ai-tout-compris, et si tu retournais dans les jupes de ta mère, qu'elle t'explique comment ça marche, une relation entre adultes. ADULTES, Hadès, grandis un peu! Si t'es pas capable d'assumer ce qui s'est passé cette nuit, c'est pas la peine de faire ton petit martyr torturé, avant de venir m'agresser comme ça dans les couloirs. Si t'as un problème, tu tentes d'articuler plus de deux phrases cohérentes d'affilé, et tu t'expliques, comme un grand. Faudrait que tu te remettes en question, de temps en temps, Hadès, ce serait un beau projet d'auto-amélioration. " La jeune femme fit demi tour, en attrapant son sac qui gisait sur le sol. Avant de partir, elle se retourna, et ajouta: "Il s'est rien passé entre nous de plus qu'un bon moment, essaie déjà d'envisager ça, le fait que toutes ne sont pas à tes pieds, moi en tout cas.









Hadès R. Levingston

Hadès R. Levingston


► MESSAGES : 64
L'inconnue du Lac : La suite. #Lun 11 Juil - 21:23


Au fur et à mesure qu'il s'exprimait, Hadès voyait le visage de la jeune femme, son amante d'un soir, s’assombrir. Elle semblait furieuse qu'il ose s'adresser à elle de cette manière, mais il s'en fichait. Il continuait son monologue, bien décidé à cracher le morceau, à lui faire comprendre qu'il n'était pas de ceux qu'elle pouvait mener par le bout du nez, qu'il n'était surement pas comme ces garçons qu'elle avait l'habitude de fréquenter. Oui, Levingston n'avait pas l'habitude de se faire balader par quelqu'un, et si cela devait arriver un jour, ce ne serait surement pas par Cian.. A peine eu-t-il fini de râler qu'elle enchaîna : « Monsieur-je-crois-que-j'ai-tout-compris, et si tu retournais dans les jupes de ta mère, qu'elle t'explique comment ça marche, une relation entre adultes. ADULTES, Hadès, grandis un peu! Si t'es pas capable d'assumer ce qui s'est passé cette nuit, c'est pas la peine de faire ton petit martyr torturé, avant de venir m'agresser comme ça dans les couloirs. Si t'as un problème, tu tentes d'articuler plus de deux phrases cohérentes d'affilé, et tu t'expliques, comme un grand. Faudrait que tu te remettes en question, de temps en temps, Hadès, ce serait un beau projet d'auto-amélioration. » Le fait qu'elle se permette à présent de le juger le mettait hors de lui. Comment pouvait-elle lui donner des leçons ? N'était-ce pas elle qui avait quitté la chambre, en faisant exactement ce qu'elle lui reprochait, c'est à dire ne pas savoir assumer ce qu'ils avaient fait durant la nuit ?

Tout en l'écoutant (au moins, il l'écoutait), le sang-pur essayait de se calmer, pour mettre de l'ordre dans ses pensées, comprendre où en étaient-ils arrivés, comment ils y étaient arrivés. « Il s'est rien passé entre nous de plus qu'un bon moment, essaie déjà d'envisager ça, le fait que toutes ne sont pas à tes pieds, moi en tout cas. » Un sourire narquois se dessine progressivement sur son visage. Il a l'air amusé, affiche un air moqueur, et sait que cela ne fera qu'agacer d'avantage la jeune femme. D'ailleurs, ça ne le dérange pas vraiment.

Après qu'elle ai terminé de vider son sac, ils se taisent. Ils se dévisagent, e considèrent, se toisent. Peut-être même qu'ils se dévorent du regard. Qu'importe, aucun d'entre eux n'a remarqué que le couloir autrefois tranquille où ils s'étaient réfugiés se rempli peu à peu d'élèves. Élèves qui, d'une minute à l'autre, peuvent se demander ce que font ces deux étudiants dans un coin, rapprochés l'un de l'autres, yeux dans les yeux. Craignant les soupçons, Hadès s'éloigne de son interlocutrice. Il la fixe une dernière fois de l'un de se regards pénétrants dont il a le secret. Elle ne vaut pas un beau discours, il se contente d'une simple phrase. . « Bien. Je crois qu'on n'a plus rien à se dire. Ravi de t'avoir rencontré. » Sur ce, le Serpentard tourne les talons et marche vers le Grand Escalier. Il ne se retourne pas, avance d'un pas déterminé. Cian a à présent quitté ses pensées.










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