La vie est un piège dans lequel on finit tous
un jour ou l'autre par tomber.

Brightside, Sky Luce
17 ans, 7ème année

NOM ▬ BRIGHTSIDE.
PRÉNOMS ▬ Sky, Luce.
ÂGE ▬ 17.
SEXE ▬ A priori masculin.
DATE & LIEU DE NAISSANCE ▬
MÉTIER ▬

SANG ▬ [.] pur [.] mêlé [.] né moldu
RACE ▬ si il y a.
MAGIE ▬ aucune, sorcière, alchimique, vaudoo, etc...
DON ▬ si il y a.
MALEDICTION ▬ expliquez, si il y a.

ORIGINES ▬
PÈRE ▬ facultatif.
MÈRE ▬ facultatif.
FATRIE ▬ facultatif.
ENFANT ▬ facultatif.
MEMBRE NOTABLE ▬ facultatif.
STATUT ▬

ACCENT ▬
SIGNE PART. ▬
YEUX ▬
TAILLE ▬

ORIENTATION SEXUELLE ▬
ORIENTATION POLITIQUE ▬
ORIENTATION RELIGIEUSE ▬

PATRONUS ▬
EPOUVANTARD ▬
BAGUETTE ▬

PARCOURT PROFESSIONNEL ▬
école, maison, orbe décrochés, stage... cv possible.

CARACTÈRE ▬ en bref, facultatif.
MEILLEUR QUALITÉ ▬
PIRE DÉFAUT ▬
INDICE DE DANGEROSITÉ ▬ x/10.
INDICE DE MORALITÉ ▬ x/10.

CAMP ▬

[.] Ordre du Phoenix. [.] Mangemorts. [.] Galerie, Guilde, et autres "mafias"... précisez laquelle. [.] Neutre. [.] Opportuniste.

RÔLE DÉSIRÉ ▬
PSEUDO ▬
ÂGE ▬
UN MOT? ▬

C'était le temps où je souhaitais être capable de dormir. Poudlard. Ou plutôt un purgatoire pour utiliser le mot juste. S'il y avait une façon de racheter mes pêchers, cela devait compter beaucoup dans la balance. L'ennui c'est que j'en avais de plus en plus l'habitude ; chaque jour me paraissait plus monotone et impossible que le dernier. Je suppose que c'était ma façon de dormir ; si dormir est définitivement le stade inerte entre des périodes actives. Je regardais fixement la fêlure qui courait le long du mur le plus éloigné de la cafétéria et j'imaginais le dessin si elle n'y avait pas été. C'était la seule façon de ne pas écouter les voix qui bourdonnaient comme un essaim d'abeille dans ma tête.

note de l'auteur : si jamais l'impossible vous trouble, si l'excentricité d'une personne peut vous paraître insupportable, si vous n'appréciez guère ceux qui sortent des lois de la nature, ne lisez pas ce qui va suivre, ceci pourrez vous rendre fou, autant éviter l'asile psychiatrique.

On avale à pleine gorgée le mensonge qui nous flatte,
et l'on boit goutte à goutte une vérité qui nous est amère.

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LE COMMENCEMENT D'UNE AMÈRE RÉALITÉ

« Félicitation, vous avez une fille ! »

C'est ainsi, après une simple inspiration, qu'une simple phrase, qu'une simple façon d'être changera la nouvelle née du tout au tout. Sans même comprendre, l'infirmière constata un changement radical d’ambiance. Les sourires que l’on pouvait voir s’étaient éteints en une fraction de seconde. A l’exception de la nouvelle maman qui semblait comblée, et malgré ses larmes et ses sourcils froncés, nous pouvions décerner la joie sur ses lèvres crispées. Cependant, ce sentiment n’était pas partagé de tous. John, le malheureux père de famille semblait frustré, offensé de par cette annonce. Les traits de son visage commencèrent à s'accentuer, et soudain, il devint aussi pâle qu'un cadavre. La colère semblait l'envahir, et il ne tarda pas longtemps avant de la faire ressentir.

« J'y crois pas.. » chuchota-t-il avant de reprendre avec rage : « On devait avoir un FILS ! »

John était sexiste. Il était le type même de personne qui voulait un héritier, et non une héritière. Il voulait que son nom perdure, et surtout, que la suite de son entreprise soit assurée par un membre de sa famille. John avait travaillé toute sa vie pour fonder un lieu de travail parfait, malgré les premières années difficiles, il a réussit (après plus de dix ans) à se faire dignement connaître dans le milieu. Et ceci, il ne voulait surtout pas que ça change dans le temps. Il était poursuivit par l'ambition chaque jour de sa vie, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Ayant vécu dans la misère, il a toujours souhaité convenir aux besoins de sa famille, quitte à la détruire avec ses caprices. C'est par crainte qu'il n'eut osé demander le sexe de l'enfant aux médecins, il n'aurait pas pu supporter que la réponse soit négative. Cependant, le sentiment qu'il ressentait à ce moment précis était loin de lui convenir. Très déçu, cette naissance ne deviendra pas un bon souvenir dans son esprit, mais espère encore que le prochain saurait répondre à ses attentes. L'enfant fut nommée Sky Luce Brightside. C'était le nom qui avait été prévu depuis toujours, souvent accordé aux enfants de sexe masculin, il pouvait tout de même être considéré comme mixte, malgré tout, John se fichait pas mal de ce que pourrait résulter de cette affaire. John quitta la chambre, prétextant le café pour se calmer. Les infirmières en profitèrent pour mettre dans les bras de la mère l'enfant qu'elle venait de mettre au monde. La seule chose que l'on pouvait remarquer était ses yeux émeraude.

Sky était à peine sortie de l’hopital que son père lançait l’opération « homme ». Il ne pouvait se résoudre à éduquer une fille. Alors même si physiquement, Sky manquait d’atouts masculins, il ferait en sorte que son comportement soit celui d’une homme. Alors jupe, poupées, maquillage, etc furent bannis de la maison. Et la lobotomie masculine pu commencer. Il semblait déterminé à faire de son unique enfant une personne qu'il n'était pas : un homme. Il savait qu'au fond, c'était chose impossible mais sa frustration l'empêchait de réaliser ses erreurs. Sa femme ne supportait pas ce virement de situation mais ne pouvait rien dire pour faire changer d'avis son époux, alors Sky commença à vivre dans le mensonge, son sourire innocent ne la rendait que plus vulnérable aux caprices des adultes. John compensa les poupées avec des ballons et des cartes de football américain. Il l'invitait chaque vacance dans des lieux sportifs, des lieux où elle ne verrait que des garçons. Trouvant sa situation amusante, la jeune fille ne semblait pas se plaindre de la vie qui lui était infligée, pour elle, tout était normal, son père lui disait toujours : « on fait un jeu, tous doivent te prendre pour un garçon, si tu gagnes je t'offre une glace » et c'est donc avec enjouement que chaque jour elle pratiquait ce jeu du mensonge. Sa frimousse féminine était remarquable mais l'attention qu'on y portait était minime puisque, chaque jour, elle semblait devenir ce qu'on lui demandait : un garçon.

L'école était le moment le plus difficile, tous savait qu'elle était une fille et elle se voyait souvent exclue. Les activités féminines étaient devenues inintéressantes à ses yeux et même si ça avait été le cas, ces dernières ne supportaient pas d'avoir un garçon manqué avec elles. Du côté des garçons, ils ne souhaitaient pas jouer au ballon avec une fille, disant que c'était pour les hommes et qu'elle était hors du coup. C'est ainsi que Sky connue le franc-parler des enfants. Ses professeurs essayaient chaque jour de la faire s'intéresser aux activités des filles de son âge, et à chaque fois elle refusait pour gagner le cadeau du jour. Son père était autant fier d'elle qu'il la détestait d'avoir ruiné ses plans. Pourtant, il voulait qu'elle devienne ce qu'elle n'était pas et continuait ainsi avec de plus en plus d'assiduité. Les caprices de John s'accentuaient chaque jour et sa fille ne jurait que par lui ou ses envies. Les jours passèrent ainsi et la fillette n'adressait plus aucun mot à sa mère qui plongea dans une dépression affolante, son mari ne s'en préoccupait plus, son unique objectif était d'avoir un parfait héritier et même si le cœur n'y était pas, il y mettrait tout son temps. L'amour de sa fille grandissait chaque jour davantage et sa naïveté ne pouvait lui permettre d'identifier le bien du mal, alors chaque jour elle appliquait le plan, toujours identique avec seulement quelques modification qui permettait une évolution presque parfaite des idées du père Brightside.

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LA PAIRE

Vint le jour où l'isolement et la solitude devinrent insupportables. Sky n’en pouvait plus de rester seule dans un coin à attendre que le temps passe pendant que les filles jouaient avec leur poupée et les garçons au football. Elle aussi voulait toucher ce ballon en mousse qui chaque jour la narguait davantage, c'est donc avec envie et pulsion qu'elle se dirigea vers ces frimousses qui chaque jour l'ignoraient. Sky savait qu'il y avait plus de 80% de chances qu'ils la refusent… mais à cet âge-là, l’espoir et la naïveté son de mise.

« Je peux jouer avec vous ? »
« ... »
« Alors ? »

Ils n’attendirent pas une seconde de plus pour s’esclaffer en union parfaite. Certains commençaient même à s’affaler par terre tellement cette situation leur paraissait ridicule. Leurs joues devinrent écarlates et leurs rires incontrôlables, certains essayaient d'affirmer une phrase mais de simples mots sortaient : « fille ; non ; garçon ; ballon ; dinette ; poupée ; chef ». A cette réponse, les yeux discrets de Sky devinrent soudain froids, glacials, l’émeraude qui entourrait jadis ses pupilles laissa place à un rouge vif. A cet instant, les rares enfants qui y avaient fait attention cessèrent de rire et commencèrent à reculer, terrifiés. De cette fuite l’ont pu enfin dissocier le chef de la bande. Il n’était pas comme ses acolytes, le rire ne l’avait pas possédé, il semblait même confiant et soulagé. Le cœur de la jeune Brightside cœur bouillonnait, elle aurait aimé infliger à chacun d'eux un coup du droit comme son père le lui avait appris mais ressentait une pitié bien trop importante pour faire quoi que ce soit… Ou peut-être était-ce la peur. Petit à petit, la plupart des gamins se rendirent compte de la couleur de ses yeux et prirent peur, la sonnerie sonna et sans tarder ils se dirigèrent vers la classe : à l’exception du chef, qui, sûr de lui, commença à s’avancer vers Sky.

« T'en es une ? »
« Fille ? Non. T’es aveugle ou quoi ? »
« Je parlais pas de ça, mais j'ai eu ma réponse toute à l'heure. Pour ce qui est de jouer avec nous, je suis désolé mais tu devras faire sans. Puisqu’à partir d’aujourd’hui, on jouera à deux, loin de ces idiots. »
« Pourquoi ? »
« Ça faisait longtemps que je t'attendais. »

Cette simple phrase eut le don d’émouvoir notre héroïne, elle en avait les larmes aux yeux. Jamais elle n'avait été désirée, malgré l'importance que son père lui tenait, elle avait compris que ce n'était pas elle son plus grand souhait (ce qui ne ternissait pas l'amour qu'elle éprouvait pour lui). Dorénavant, chaque jour, elle savait que quelqu'un l'attendrait, chose qui s'est révélé être juste durant cinq ans. Cinq longues années exceptionnelles, ensemble ; ils avaient tout fait. Durant ce laps de temps, son nouvel ami n'avait fait aucune confidence à propos de la sorcellerie, il ne trouvait pas cette révélation nécessaire et savait qu'elle le devinerait bien assez tôt puisque, elle aussi en était une.

Cependant, il était à présent difficile d’utiliser « une » pour désigner Sky. A présent, elle ressemblait trait pour trait à un garçon. Un inconnu ne pourrait en aucun cas affirmé qu’elle était une fille. Sa voix, son corps, ses expressions, tout laissait croire qu’elle était un garçon de son âge tout à fait normal. Toute sa morphologie s’était inversée, même ses organes sexuels. Un miracle ? J’en doute, mais laissons rêver John qui est sûrement le plus satisfait de cette situation. De toute manière, il était tellement obsédé par son histoire d’héritier qu’il a toujours dû s’imaginer Sky avec un pénis.

Néanmoins, ce n’est pas cette nouvelle donne qui fera de Sky une enfant heureuse. Car contrairement à ce que l’on dit dans les dessins animés : la vie n’est pas une utopie, il arrive toujours un moment où les choses ne se déroulent pas comme on le voudrait. C’est pourquoi, l’été du onzième anniversaire de son meilleur ami, Sky eut une mauvaise surprise :

« Il faut qu'on parle. »
« De ? »
« Suis-moi » lâcha-t-il en la prenant par le bras. Il l'emmena dans le jardin non loin des autres mais suffisamment pour ne pas être entendu. « Je ne serais plus là à l'école l'an prochain » affirma-t-il difficilement. A ces mots, la future héritière se sentie faiblir et fixa le sol immédiatement, ne pouvant plus croiser le regard de son meilleur et unique ami. « C'est difficile de te le dire mais je vais dans une école spéciale, une école où tu iras forcément l'an prochain puisque, toi aussi, tu en es un*. » (*note de l'auteur : il a prit l'habitude de consacrer sky comme un garçon, à sa demande, il est le seul à par sa famille à connaître ce secret).
« Un quoi ? »
« Un sorcier » répondit-il. Cette révélation ne sembla pas étonner la jeune Brightside, au contraire, elle s'en doutait depuis quelques temps… c’est pas les choses bizarres qui manquent au quotidien « J'aurais du te le dire plus tôt mais... tu devais le découvrir par toi-même. »
« Je comprends. »