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 Let's begin with this new face [LIBRE !!]

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PROFIL & INFORMATIONS









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Let's begin with this new face [LIBRE !!] #Jeu 31 Mar - 19:57


    Okay, ce soir, c’était le grand soir. La soirée test. On était le 3 septembre et cela faisait cinq jours maintenant qu’Emily Spencer, étudiante en sixième année de médecine, croupissait un fond de sa cave pour son plus grand bonheur. Pourquoi s’en était elle prit à elle ? Parce qu’elle avait besoin d’infiltrer l’Ordre. Il avait fallut un certain temps à la jeune femme pour trouver Emily, deux mois en fait. Deux mois où elle s’était débrouillée pour suivre les membres notables de l’Ordre et mémoriser leurs connaissances les plus proches. Il lui avait fallu un certain temps avant de trouver la jeune Spencer, sang de bourbe et donc sans attache familiale dans le monde des sorciers, mais apparemment du genre à se battre pour ses valeurs, le genre de personnes très impliquée donc. S’en était suivi une phase d’observation, qui fréquentait-elle ? Qu’étaient ses habitudes ? En même temps, la jeune O’Sulivan avait fait mijoté du polynectar qui était arrivé en fin de préparation deux jours auparavant. C’était donc l’occasion rêvée de faire ses preuves dans le monde en temps que Emily Spencer. Le résultat de ce test était capital pour la jeune sorcière. En dépendait tout son avenir à ses yeux. Sa place chez les Mangemorts tout d’abord, pour reprendre ce que Kaprice, alias Caelan, lui avait volé, à savoir une place de choix dans le rang des proches de Yon, le grand manitou, et qui l’avait pour ainsi dire trainé plus bas que terre. L’heure de la vengeance avait sonnée. Mais il n’y avait pas que ça. Suite à leur mésaventure dans le monde du poète, Caelan s’était retrouvée en possession du Pendule, objet très fortement convoité par l’ex-Poufsouffle, sous forme de fragment enfoncés et celés dans la paume de sa main. Elle ne savait pas encore tout à fait comment, mais Joleene avait l’intention de s’en emparer. C’est vrai quoi, Caelan avait déjà retrouvé sa famille, elle ne pouvait pas tout avoir, c’est vrai dans la vie, on n’a pas le beurre, l’argent du beurre et la crémière quand même … quoique … la jeune femme se rendait bien compte que la vie était tout sauf juste et pour l’instant elle se sentait comme une laissée pour compte, une outsider. Mais elle avait la ferme intention de se débarrasser de cette impression. Grace à Emily. La jeune femme avait donc suivi un chemin qu’elle ne prenait jamais à une heure qui la voyait dehors uniquement pour des filatures. Son but : un bar que la jeune femme avait apparemment l’habitude de fréquenter. L’heure ? Une heure à être sous la couette depuis longtemps. Elle avait prit soin de revêtir les vêtements qu’elle avait trouvé dans l’appart’ étudiant de la jeune Spencer avant de boire une gorgée du liquide immonde qu’elle avait préparée. En quelques secondes, elle avait prit quelques centimètres et les traits de son visages avaient perdus de leur candeur enfantine, même si globalement, les deux jeunes femmes n’étaient pas si éloignées physiquement que ça. Joleene plaça dans sa besace la fiole de potion, répétant dans sa tête comme une litanie « ne pas oublier de le boire, ne pas oublier … ». Elle prit ensuite le chemin du bar et quand elle fit son entrée, elle fut ravie de constater les réactions des habitués :

    « Salut, Spence! » Ou encore « Comment tu vas, Spence? »

    Elle y répondait à chacun par son prénom, ravie de voir qu’aucun trou de mémoire ne venait mettre en l’air un mois d’observations intenses. Un sourire au lèvre, elle s’installa au bar, place favorite de celle dont elle avait usurpé l’identité et commanda un simple verre d’eau. Oui, les whiskey pur feu d’Emily n’étaient pas vraiment fait pour elle qui n’avait jamais bu une seule goutte d’alcool, au pire, elle prétexterait un mal de crâne si quelqu’un faisait une réflexion, et puis c’est tout. Une fois le verre devant elle, elle joua avec sur le bois du comptoir comme elle avait vu Emily le faire tellement de fois. Ce n’était pas si difficile de se faire passer pour quelqu’un en fait. Il suffisait d’avoir un minimum le sens de l’observation et une mémoire de fer, deux qualités dont la jeune O’Sullivan n’était absolument pas dépourvue. Après quelques instants où elle ne fit pas grand-chose, elle se rappela que la jeune Spencer était du genre méga sociable, qualité qui ne la définissait absolument pas elle-même. Elle se tourna donc vers son voisin le plus proche, scruta son visage pour être sur qu’il ne connaissait pas Emily avant de dire :

    « Salut, moi c’est Emily Spencer, mais tu peux m’appeler Spence’ … »

    Elle tendit maladroitement sa main au jeune homme. Il fallait la pardonner, elle débutait dans ce genre de choses. Joleene espérait seulement que cela n’allait pas la trahir.









Teegan I. Pallbearer

Teegan I. Pallbearer
ETUDIANTE. ► 2e année d' ARTS.

► MESSAGES : 36
Let's begin with this new face [LIBRE !!] #Dim 10 Avr - 15:10


    J’veux pas y aller à ce diner, j’suis pas d’humeur, j’suis fatiguée. Et, surtout, je n’avais strictement rien à faire. Observer le vacillement des flammes d’une bougie, les tâches du plafond autrefois d’un blanc pur, une araignée qui se baladait tranquillement ; tout ça, s’en était trop. Le sommeil ne venait pas et, pire que cela, je ne trouvais plus aucun intérêt dans les choses que j’étais en train d’effectuer. J’avais comme besoin de prendre l’air, de respirer un bon coup, de m’aérer l’esprit. Un regard rapide en direction de Cheyenne afin de capter son attention et lui dire que je partais faire un tour. Elle était sympa, Cheyenne, de partager son appartement près du chemin de traverse, comme ça, pour quelques jours. Mais elle avait toujours quelque chose à faire, à l’image d’une manucure – qui était sain d’esprit pour entreprendre la chose à une heure tardive en chantant à tue-tête ? C’était d’ailleurs cette dernière partie qui avait fini de m’achever, ce chant horrible et faux qu’elle osait émettre. Du silence, juste un peu. Ou alors une discussion, mais pas cela. J’avais fini par attraper ma veste et, sans donner d’autres informations, j’étais partie ; clés en main.

    On m’avait toujours dit que se promener seule, à une heure tardive – et surtout en étant une fille – n’était pas une chose recommandée. Mais je m’en moquais, j’avais l’impression d’étouffer. Impression générale, d’ailleurs – je m’apercevais que je n’aimais pas la ville. Il n’y avait pas d’espace ; très peu de verdure. Et, surtout, une quantité impressionnante d’imbéciles. Le nez en l’air ; espérant distinguer des étoiles que je ne verrais pas, j’errai sur le chemin de traverse. Je m’imaginai loin de là, à deviner où pouvait bien se cacher l’étoile du Berger. En la cherchant à partir de la petite Ours. Ou de la Grande Ours ; je ne m’en souvenais jamais. C’était du pareil au même, dans tous les cas. Il me suffisait de dénicher quelque part une casserole astrale et de suivre l’hypothétique vapeur d’eau qui pouvait s’y échapper. Perdue dans mes réflexions – très intéressantes, avouons-le – j’avais fini par me retrouver devant le Chaudron Baveur. Soit. Regardant l’enseigne, j’hésitai à y mettre les pieds. Ou à retourner de là où je venais – mais la vision de Cheyenne se martyrisant les orteils revint à mon esprit. Et je commençais à avoir frais. Et soif. Le choix était vite fait. J’entrai alors dans l’établissement, me dirigeant vers le comptoir. Etrange sensation. J’avais l’impression d’être épiée. Mais, surtout, je trouvais mon attitude étrange, en elle-même. Venir boire un coup, à cette heure-ci, c’était plutôt réservé à des groupes d’amis. Pas à une personne seule … ça faisait carrément poivrot. Si cela ne tenais qu’à ça, j’allais me limiter à un jus de mangue. Ou de goyave, c’était bon les jus de goyage – j’avais toujours aimé les jus exotiques. « Salut, moi c’est Emily Spencer, mais tu peux m’appeler Spence’ … » Je tournai la tête dans la direction de la voix. C’était étrange. Etrangement amusant. Je me souvenais de la fois dernière où j’avais découvert Spence’ ici ; alors que je squattais déjà chez Cheyenne pour la fin de semaine. Je me dirigeai alors vers elle, grand sourire aux lèvres, ravie qu’elle ait prononcé tantôt son prénom. Faut dire que je ne m’en serais jamais rappelé seule. Pire, même, je ne l’aurais certainement pas reconnue du premier coup d’œil. « Je peux ? », avais-je prononcé en tirant déjà un tabouret. Me souvenant de notre dernière rencontre, je connaissais déjà sa réponse. Il faut dire que c’était elle qui m’avait abordé. « Un jus de litchi, s’il vous plait. Tu veux autre chose ?, lui demandais-je. Un verre d’eau. La dernière fois, nous étions toute les deux au Whisky – j’avais d’ailleurs découvert que je ne supportais pas ça. Et là, elle avait un verre d’eau. Soit. Je sortis alors quelques noises pour le tenant du bar, attendant une réponse de la demoiselle. Elle avait intérêt à me laisser payer son verre, en juste retour de la dernière fois où elle avait payé le mien. J’enlevai alors ma veste, la posant sur mes genoux et priant – ou presque – pour ne par l’oublier en partant. Comme la dernière fois ; saleté d’habitude.










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Let's begin with this new face [LIBRE !!] #Dim 10 Avr - 19:41


    Une voix l’interrompit dans son geste : « Je peux ? ». Joleene regarda la nouvelle venue, fouillant dans sa mémoire pour remettre un nom sur ce visage. Après quelques secondes d’hésitation qu’elle avait espéré n’être pas trop longues, elle se souvint enfin d’elle comme celle avec qui Emily avait prit un verre il y avait de ça quelque chose comme deux semaines. Teegan si ça mémoire ne lui faisait pas défaut. Et il fallait dire qu’elle était loin d’être mauvaise. Malgré l’utilisation qu’elle en avait, la jeune O’Sullivan était un vrai puits de science, du gâchis selon tout ceux qu’elle avait récemment rencontré, puisqu’elle n’irait pas à l’université. Ou du moins pas sous la forme de Joleene O’Sullivan. En revanche, elle y allait à loisir avec l’apparence d’Emily Spencer, étudiante en cinquième année de médecine, ce qui la réconfortait tout de même un peu. Et puis elle ne trouvait pas cette discipline ennuyeuse contrairement à ce qu’elle attendait. Après encore quelques autres secondes où elle s’assura qu’elle ne faisait pas erreur sur la personne, Joleene laissa le jeune homme qu’elle avait accosté avec un sourire et tira le tabouret libre qui se trouvait de l’autre côté disant à la nouvelle venue :

     « Pas de souci, je t’en prie ! » Finalement, elle n’était pas tellement mauvaise que ça à ce petit jeu de socialisation, elle aurait peut-être du s’y mettre plus tôt avec sa vrai tête, mais bizarrement, elle se disait que ça aurait été nettement moins facile. Elle n’avait jamais su pourquoi, mais elle avait toujours plu aux adultes, enfin au corps professoral, et nettement moins aux membres de sa génération. Emily était peut-être une chance de vivre ce que tout le monde appelait « une vie normale », même si franchement, elle ne sautait pas vraiment de joie à cette idée. La jeune sorcière avait toujours été solitaire, et le fait que cela change lui posait quelques souci, même si le fait de jouer un double jeu était une seconde nature. C’est pourquoi un sourire tout ce qu’il y avait de plus hypocrite pour elle, mais parfaitement normal quand on parlait de Spence vint orner ses lèvres alors que Teegan lui demandait :

    « Un jus de litchi, s’il vous plait. Tu veux autre chose ? Joleene désigna son verre, en répondant par la négative : « Peut-être plus tard, mais je vais rester raisonnable pour l’instant. La dernière fois on y avait été … un peu fort » La jeune O’Sullivan se souvenait très bien de cette soirée où elle avait vu Emily dans un état qu’elle jugeait personnellement de lamentable et qui avait même failli la faire renoncer à prendre son apparence jusqu’à ce qu’elle remarque que c’était un comportement des plus normaux pour les gens de son âge surtout en médecine. ceux-là, une fois qu’ils avaient passé la première année, ils ne savaient plus se tenir, vraiment. Joleene se disait parfois qu’elle aurait fait une très mauvaise sociologue, vu les regards critiques qu’elle portait sur tout ceux de son âge. Aucun d’eux ne semblait assez bien pour elle, s’en était alarmant.

    Une fois que le barman eu posé un verre devant Teegan, Joleene démarra la conversation, comme si elle avait fait ça toute sa vie : « Alors, dis moi, il t’es arrivé quoi depuis la dernière fois »









Teegan I. Pallbearer

Teegan I. Pallbearer
ETUDIANTE. ► 2e année d' ARTS.

► MESSAGES : 36
Let's begin with this new face [LIBRE !!] #Mer 13 Avr - 18:02


    « Pas de souci, je t’en prie ! » Suite à cette remarque, je n’avais pu m’empêcher de sourire. Je reconnais là l’entrain de Spence’ quand elle parlait ; cet entrain qui m’avait semblé être une philosophie de vie lorsque je l’avais vu pour la première fois. Je m’étais même demandé comment elle faisait, à être ainsi. Les gens avaient une certaine tendance à m’incommoder rapidement ; à toujours vouloir parler. Surtout pour ne rien dire. Mais, allez savoir pourquoi, elle arrivait à mettre les gens en confiance. Comme ça, juste avec un petit sourire et quelques phrases. « Peut-être plus tard, mais je vais rester raisonnable pour l’instant. La dernière fois on y avait été … un peu fort », avait-elle fini par répondre, après m’avoir désigné son verre d’eau d’un signe de tête. Un peu fort. Ces mots restaient ancrés dans mon esprit. Je me revoyais déjà avec mon verre d’alcool en main ; décision stupide. Il faut dire que je ne supportais pas l’alcool ; quel qu’il soit. La moindre gorgée me foutait mal, quelque soit le degré de la boisson. Et là, qu’est-ce que j’avais fait ? Rien de mieux que d’avaler un verre entier – je vous laisse imaginer mon réveil le lendemain. Mais, au moins, j’avais appris une chose : que je ne recommencerai jamais. A moins que l’on m’y force vraiment. Mais qui allait bien oser, après avoir reçu mon regard le plus meurtrier ? Enfin, meurtrier était un bien grand mot. Me connaissant, j’allais certainement rester dans le vague, tout en lâchant un « non » décalé.

    « Alors, dis moi, il t’es arrivé quoi depuis la dernière fois ? » Pas grand-chose, avais-je envie de répondre. Les cours avaient suivi leur train-train quotidien. La situation à l’extérieur était toujours mauvaise ; je commençais vraiment à en avoir marre. J’avais envie de crier, de crier le plus fort possible. De me rebeller. Et de lâcher, doucement, un « stop » bien placé ; avant de m’écrouler soulagée. Mais rien ne s’arrangeait, loin de là. Ces histoires de sang m’agaçaient, je ne comprenais décidément pas ce que cela pouvait bien représenter. A quoi bon prôner la supériorité des sangs dits « purs » alors que, dans le fond, c’étaient des moins que rien. Des inactifs. C’étaient … rien, vraiment ; comment pouvaient-ils prétendre être quelque chose ? « Pas grand-chose, » avais-je finis par répondre. Comme ça. Sans aucune autre précision. Il faut dire que je n’étais pas vraiment très bavarde ; me limitant au strict minimum. Il m’arrivait parfois, même, de ne pas répondre ; l’envie n’y étant vraiment pas. A croire que parler m’écorchait – ce qui n’était pas totalement faux. Là où certains répondaient : « Je prendrai ceci, cela et ci » à la question « Tu as choisi ? » au restaurant ; je me limitais à un « oui » quasiment inaudible. Si hocher la tête ne suffisait pas. A quoi bon parler, si ce n’était juste pour ne rien dire ?

    Posant mes mains sur le comptoir, j’appréciais le contact du bois. Le bois, mon élément. Ma raison de vivre. Mon tout et mon rien. Etre ainsi me rassurer ; j’avais même l’impression de reprendre des forces. Je m’imaginais d’ailleurs dans une forêt lointaine ; une forêt majestueuse qui ne soit pas tombée entre les mains des … Je débloquais. Comme pour répondre mes esprits, j’avalai une gorgée de jus de litchi. Spence’ était toujours présente à mes côtés. Peut être attendait-elle que je parle, que j’échange quelques mots. Mais quoi, au juste ? Un peu d’improvisation ne pouvait pas faire de mal. Le tout accompagné d’un autre sourire fugace. « Et toi alors ? Tu as pu avancer tes dossiers ? Tes … je-ne-sais-plus-trop-quoi qui te prenaient la tête ? » Whouais, c’était assez vague. Très vague même. Mais là, pour le coup, j’avais complètement oublié ce dont il en retournait. Premièrement car ma mémoire avait, parfois, quelques défauts. Et, ensuite, parce que l’alcool n’avait pas aidé le processus.










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
Let's begin with this new face [LIBRE !!] #Sam 16 Avr - 17:11


    La réponse se dit attendre et Joleene commençait sérieusement à se demander si elle n’avait pas commis un impair. Les mots n’avaient jamais été ses amis. Elle était la fille qui avait prononcé ses premiers mots en classe au mois de mai de sa septième année quand même. Et ça n’avait pas été une réussite d’ailleurs. Partisane du silence, la jeune O’Sullivan avait toujours pensé que les actions renseignaient mieux que des mots et nos révélaient dans notre nature profonde. Mais ils étaient bien peu à partager le même point de vue ce qui rendait les mots obligatoires pour les moins observateurs. Et malheureusement pour elle, Emily était du genre très accro à la parlote. Mais finalement, Teegan lui répondit enfin, permettant à la jeune sorcière de respirer un peu mieux : « Pas grand-chose, » Joleene avait la tête qui tournait. Se faire passer pour une autre était chose facile, comme un rôle dans une pièce de théâtre, il suffisait de mettre le masque et c’était parti. La jeune femme avait toujours été très doué à ce petit jeu durant sa scolarité, mais là, elle devait simplement annihiler sa propre personne et c’était quelque chose de beaucoup moins aisé que de faire semblant. Un seul détail pouvait la trahir, et elle supposait que pour un observateur extérieur avisée, elle aurait déjà été foutue. Mais la jeune femme doutait quand même qu’une telle personne puisse trainer dans le coin, heureusement pour elle. Mais la jeune femme avait des doutes. Serait-elle capable de jouer le rôle de Spence’ ailleurs quand dans un bar? Les gens de l’Ordre ne risquaient-ils pas de la démasquer en un temps record? Joleene, habituellement très sure d’elle-même, ne faisait que douter en cet instant, moment à immortaliser car il ne risquait vraiment pas de se reproduire, elle détestait purement et simplement cette sensation. Elle avait l’impression de vivre la vie d’une autre sans pour l’instant parvenir à la contrôler. Et ça lui donnait le vertige. La suite n’allait pas être pour la réconforter :

    « Et toi alors ? Tu as pu avancer tes dossiers ? Tes … je-ne-sais-plus-trop-quoi qui te prenaient la tête ? »

    Mais de quoi parlait-elle? Joleene n’en avait pas la moindre idée. A sa connaissance, il n’y avait pas de dossier en cours pour Emily. Les cours ne faisaient que commencer, et Joleene avait assisté à chacun d’eux, il n’avait jamais été question d’un devoir à rendre. Mais Teegan ne semblait pas vraiment très sure d’elle-même non plus sur ce qu’elle demandait. Inventer ne devait pas être si dure. L’improvisation, elle connaissait ça la jeune O’Sullivan, du moins elle l’espérait. Elle répondit donc du tac au tac, sur un ton aussi neutre que possible :

    « J’ai pas de dossier en cours. Ah, attends, à moins que tu parles de ma demande de stage à Sainte Mangouste »

    Cette demande n’existait pas en réalité, mais la jeune sorcière avait l’intention d’en faire une de toute façon. La médecine n’était pas un domaine qu’elle aurait choisit d’emblée, mais elle s’était surprise à aimer ça au fil des cours, et n’avait aucune difficulté à cerner les cours de cinquième année alors qu’elle n’avait aucune notion dans le domaine avant cela. Mais Sainte Mangouste avait d’autres avantages, celui de regrouper un certain nombres de personnes qualifiés et d’autres légèrement folles et Dieu seul sait qu’elle allait en avoir besoin pour sortir les fragments de Pendule de la main de Kaprice .. Ou Caelan puisque désormais il fallait l’appeler comme ça … elle ne s’y ferai jamais.










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