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 Noctural pleasure of the forest.

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PROFIL & INFORMATIONS









Sylar Haxley Blake

Sylar Haxley Blake
SORCIER. ► criminel relaxé.

► MESSAGES : 77
Noctural pleasure of the forest. #Dim 5 Déc - 22:24


NOCTURAL PLEASURE OF THE FOREST.


“Gaunt, tu entends, Theli Gaunt.” Une silhouette était suspendue par les pieds, ligotée des mains en passant par les pieds. Une femme, yeux verts, le mètre soixante-quinze, la cinquantaine grisonnante, tournant lentement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. “Je..je ne sais absolument rien!” Sylar assis sur le rebord d'une fontaine grogna d'impatience, se relevant gracieusement fixant sa victime, un air grave et exténué.
“Allez, allez, un agent du Ministère comme toi, qui travaille au registre de naissances sorcières, tu peux bien cracher deux trois informations contre ta vie.” Il savait d'avance qu'elle ne savait rien, l'accouchement de la fille de Gaunt ayant dû se faire dans le plus grand anonymat, mais ne sachant pas quoi faire ce soir il s'amusait comme il en avait l'habitude. “Plutôt mourir que de parler!” “Avec plaisir.” Se postant devant elle il pointa sa baguette en direction du bassin d'eau y faisant s'extirper un filet d'eau important suivait docilement ses mouvements de poignets, frôlant son épaule.
Il s'arrêta, approchait le revers de sa main contre sa peau gelée, caressant lascivement sa joue, doucement. Un geste qui lui fait fermer les yeux, alors qu'il pressait son pouce et son index sur son nez l'obligeant à ouvrir la bouche. Sylar précis y glissa deux doigts, trop profondément ce qui eut pour réaction de la faire glousser. Il cilla en sentant ses dents mordre ses phalanges violemment, à sang. Il rigolait alors l'eau commençait à glisser en continue dans la gorge de la femme qui déglutissait pour essayer d'avaler le liquide. En vain. Soucieux du détail le filet transparent, guidé par le mangemort ne passa pas par sa gorge mais sa trachée, venant emplir ses poumons, la faisant suffoquer pendant qu'elle mordait plus fort les doigts de Sylar qui se mordait la lèvre sous la douleur, atténuée avec l'eau qui passait sans sa bouche et à l'occasion sur sa plaie ouverte. Après quelques secondes l'eau avait empli une bonne partie de son appareil respiratoire qui cherchait à recracher le liquide par réflexe. Il retira ses doigts, d'un coup alors qu'il agitait sa baguette circulairement. Un crac se fit entendre alors que l'eau se transformait en glace dans le corps de la jeune femme qui mourut sur le coup.
Sur le coup il se retrouvait avec un cadavre sur le dos, mais il n'était pas en reste et avait prévu la chose bien avant d'avoir capturer cette sotte. Il enroula sa main autour de son mollet et transplana la seconde d'après. Pré-au-Lard. Atterrissant non loin de l'Epouvantard Epouvanté, sur un chemin adjacent aux boutiques il tira le corps en flottaison vers la boutique d'Aidev, prenant la précaution de passer par derrière. Un sortilège d'ouverture et il s'y engouffra, faisant passer le corps avant lui. Un rapide coup d'œil méfiant du jeune homme, aucune trace de son oncle, ni d'Holy. Il bouscula une cage recouverte d'un voile de soie, ce qui eut pour effet de la faire grogner légèrement. Sylar détestait les animaux, surtout ceux dans cette boutique. Bifurquant à gauche il se retrouva face au placard à balais de l'animalerie qu'il ouvrit, libérant un lutin de Cornouailles qui s'enfuit aussitôt. Le corps tomba lourdement entre les serpillères, alors qu'il referma la porte, la scellant d'un sort pour éviter la visite des curieux. Pointant sa baguette sur la boiserie il écrivit en lettres de feu "Nourriture pour Holy, Sy. " avant de partir de la boutique comme il en était venu. Un sourire s'afficha sur son visage alors qu'il repartait en trottinant avant de transplaner à l'extrême opposé du village réapparaissant à travers une fumée noirâtre. D'après Abraham si il y'avait un endroit où devait se trouvait l'héritière Gaunt c'était Poudlard. Leonard disait que c'était des conneries mais le jeune homme avait confiance en le jugement de son grand-père.
Sylar marcha de longues minutes sur la route qui menait à l'école mais coupa à travers la forêt à mi-chemin avant d'atteindre la protection de l'école qu'il savait impénétrable. Il avait déjà une ébauche de plan en tête, camper dans la forêt et surveiller les cours de soins aux créatures magiques qui se passait quelques fois au cœur de la forêt puis aviser sur le moment. Encore une idée farfelue et basée sur des théories qui pourraient s'avouer incorrectes. Surtout qu'il n'avait ni de quoi camper, ni de quoi survivre. Sylar secoue la tête, les bras enroulés dans son manteau à cause du froid mordant de la nuit. Il ignorait l'heure mais avait autres préoccupations sur le moment, comme éviter de se faire tuer par un centaure ou dévorer par un autre hybride du genre. Ses pas se faisaient lourds sur les brindilles légères, craquant sous ses chaussures. Quelques hurlements par-là, des hululements par-ci.
Définitivement la forêt n'était un endroit guère aguichant. On avait toujours l'impression de se faire suivre, ce qui était souvent le cas. Contrairement à beaucoup d'élèves, Sylar avait souvent violer le couvre-feu, seul ou avec son frère pour aller ici, ou dans une clairière, bordée par le lac qu'ils s'étaient trouvés un soir. Et c'est par un pur hasard qu'il s'y retrouva, le bout de ses chaussures trempant dans l'eau alors qu'il se retenait à une branche pour ne pas basculer. Il se redressa dans un soupir de soulagement, alors qu'il glissait sur les galets verglacés, longeant la lisère d'eau qui coupait le territoire des arbres en deux, jusqu'à l'autre rive. Pourtant une seule chose occupait l'esprit du jeune homme. Une obsession. Theli Gaunt. Sylar ferma doucement les paupières avant de les rouvrir, fronçant les sourcils, un bruit étant parvenu à ses oreilles. Un bruit très discret, mais trop bruyant pour que ce soit un animal de la forêt, enfin il espérait. Pour le moment il savait une chose: Qu'on l'avait suivi, ou tout du moins qu'il allait faire une rencontre hasardeuse.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Noctural pleasure of the forest. #Mar 7 Déc - 18:29




Zachkariel Scylence avait un problème : son estime. On voyait en la figure d’Ezechkiel Scylence un exemple de confiance en soit et d’orgueil poussé à l’extrême, Zachkariel n’avait en rien hérité de cela. Il était d’ailleurs le seul Scylence qui possédait une estome de soit relativement... nulle. Rufus Scylence avait toujours été très à l’aise avec les gens, sympathique et sociable à l’extrême. Il était devenu Directeur de Poudlard et Ministre de la Magie à cause de ce charme particulier qu’il dégageait, de cette aura particulière. Clayton Scylence, lui, avait été très charismatique à son époque et avait attiré les regards de tout Poudlard quand il avait été promu, qu’il avait vécu ses premiers bals. Puis il y avait Ezechkiel Scylence, le génie dans toute sa splendeur, la puissance à l’état brute et pure qui lui avait bien fait comprendre qu’il ne serait jamais à la hauteur.
Zachkariel Scylence n’était, en effet, pas à la hauteur. Il était bon, très bon même, mais il n’était pas un “génie”, et il s’était résigné. Il n’aurait pas de destiné fabuleuse, pas non plus de grand mariage et de grande découverte. Il deviendrait au mieux langue-de-plomb ou auror, et puis, il se laisserait guider par le flot humain, par le flot qu’était sa vie, réduite à chercher quelque chose sans jamais le trouver. Perdu, sans doute. Mais vous l’auriez été vous aussi si sa famille était la vote, si votre père aurait triché cent fois avec les femmes et serait mort de la main de votre demi-frère du même âge et sociopathe, et aussi si votre mère avait Alzheimer, et que votre grand-père était trop occupé pour s’occuper de vous. Le monde entier était occupé. Il n’y avait pas de place pour lui : on lui avait fait bien comprendre.
Il fit la ronde de Serdaigle et remarqua un point lumineux dehors, sur la pelouse, un point lumineux dansent, zizagant. Il eut une petite moue, regarda le ciel noir, et finalement descendit les étages qu’il avait monté. En tant que préfet, il ferait son travail. Il irait dehors, braver le froid et la nuit, et il irait chercher qui s’y cache, qui s’y terre, infâme rat qui désobéït, ou pas. Peut-être un feufolet ne sachant pas quoi faire? Il poussa les portes de Poudlard, les referma et entama une ronde sur la pelouse, mais là encore il n’y avait rien. Pourtant il aurait juré qu’il avait vu quelque chose. Il s’arrêta avec sa lampe au milieu du terrain, grimaça un peu plus. Il fallait réfléchir. Point par point. Imaginons : il est un élève, et il est dehors. Il voit un préfet arrivé. Il se sait en faute. Il...? non, pas se rendre. Il court. Il court pour s’enfuir, parce qu’il a peur de la sanction. Le regard vert pâle de Zachkariel glissa sur le sol et se posa sur les remparts de Poudlard, et plus haut, les arbres sombres qui formaient la Forêt Interdite.
Par définition, elle était interdite, mais... avait-il le droit de fermer les yeux et de le laisser seul? Il eut un moment de réflexion, puis soupira, sortant sa baguette en tenant encore sa lampe. Il passa par la petite porte que le garde chasse empruntait parfois, pour les cours de soin aux créatures magiques, et avança calmement dans la forêt. Il y faisait noir, alors Zachkariel mettait bien devant lui sa lampe et serrait sa baguette à chaque craquement. Il aurait bien pu appeler l’étranger, la lueur qu’il avait vu se balader dans le jardin, mais ça l’aurait effrayé, davantage, et il aurait fuit plus loin. Pire encore, Zachkariel aurait pu rameuter quelques bêtes étranges. Il n’avait pas vraiment envie de se retrouver face à un centaure, mine de rien.
Il entendit un craquement plus proche, et frissonna, se raidissant. Il pria intérieurement. Pas un centaure, pitié, tout sauf un centaure.










Sylar Haxley Blake

Sylar Haxley Blake
SORCIER. ► criminel relaxé.

► MESSAGES : 77
Noctural pleasure of the forest. #Ven 10 Déc - 21:14


Sylar releva lentement sa tête vers les arbres, et le sombre. Le néant. Il marchait en sa direction, ses bottes s'enfonçant dans la terre humide à cause de la pluie qu'il était tombé un peu plus tôt dans l'après-midi. S'étirant, ses vertèbres craquèrent l'une à la suite de l'autre pendant qu'il s'enfonçait dans l'obscurité avec une certaine imprudence. Etant devenu maître dans l'art de la dissimulation il était devenu moins méfiant de l'inconnu, beaucoup moins que les premiers temps de sa fuite. Des empreintes de pas dessinaient son trajet à travers les bois, toujours baguette éteinte, histoire d'être moins vu et de voir mieux en quelque sorte. Malgré son bon vouloir ses pas se faisaient plus bruyants qu'il ne le désirait, trop bruyant pensa-t-il. Une créature de la forêt l'aurait déjà repéré depuis longtemps, mais au lieu de cela c'est une faible lumière qui se fait apercevoir au loin. Une lampe. Sylar décida d'accélérer la cadence et se mit à trottiner, presque que courir pour venir coller son dos à l'écorce d'un arbre, le plus près possible de la lumière.
Le jeune homme glissa doucement la tête vers la droite, hors du tronc qui lui procurait une cachette temporaire. Son regard se posa directement sur la silhouette qui se trouvait à quelques mètres de lui. Sur le moment il ne put s'empêcher de sourire. Pas lui, c'était trop facile. Trop improbable pour que cela soit possible. Il secoue la tête, comme si ce dernier pensait qu'il rêvait. Mais pourtant il était bien là. Zachkariel. Pressé il tira sa baguette de sa poche puis grimaça, se souvenant. Un certain nombre de choses c'étaient passées entre eux, comme un certain nombre de bagarres ou quand il c'était fait exclure une semaine à cause de cet infâme sang-mêlé. Il serra ses poings sans le vouloir, mais le serdaigle arrivait à le faire rager sans rien faire. Le mangemort aurait pu le tuer, l'envie ne lui manquait pas, non, il préférait le faire souffrir durement. Un châtiment mitigé entre la vergence et le plaisir mais qui resterait mérité. Sans réfléchir plus longtemps il calla ses pieds fermement dans le sol alors que sa main pointait déjà en sa direction. Un éclair bleu fusa en direction de la lampe qui éclata sous la collision plongeant l'endroit dans l'obscurité la plus totale. Il se déplaça se collant à un autre arbre plus près de sa cible. Le jeune homme était fier de lui, le tir avait été précis et l'ambiance qui s'installait n'avait rien de rassurante pour son adversaire. Il passa une main dans ses cheveux, hésitant. Que faire. Le prendre à revers, le bloquer entre ses griffes et le faire souffrir ou lui faire face comme un homme. Sylar n'était pas un lâche, loin de là, c'était même le contraire mais il redoutait l'imprévu et il ne doutait pas que Zachkariel l'était. Soit, il l'affronterait et se défendrait en cas de nécessité. S'avançant vers lui, il se plaça de façon à être devant lui, les bras collés au corps, baguette en manche. Il le toisa, l'air furieux et à la fois très calme.

“J'adore les soirées de retrouvailles, je trouve ça tellement, mh, émouvant.” Sylar fit un pas sur la gauche, commençait à tourner très lentement autour du jeune homme, alors que ses yeux ne faisaient que le fixer, laissant glisser parfois son regard sur sa baguette, prêt à parer à toutes éventualités. “J'avais bien dit que je reviendrais, Scylence, juste pour toi.” Il lui avait dit, quelques jours avant de partir à Azkaban. Pas directement à lui, à tout le monde enfaite quand il se faisait évacuer de force de l'école par les aurors. Et aujourd'hui il est là, devant lui. Il s'en amuse, il rigole, un sourire carnassier, restant cependant à distance. “Et voilà, que ce soir, tu es là. Presque effrayant quand on y pense.” Le jeune homme à ce dédain presque détestable mais qui lui est bien particulier. Il aime ça, être comme ça. Il fait un pas un pas en avant, les mains dans les poches sortant un paquet de clopes, en extirpant une du paquet, la portant à ses lèvres. “Si tu cries, je t'égorges.” Là il le menace, simplement et directement, sans sommation. Au moins ça a le mérite d'être clair. Il avance encore vers lui doucement, tournant toujours, arrivant à un point ou le serdaigle sera obliger de pivoter pour le voir ou encore se défendre. Seulement Sylar pensait Zachkariel trop faible pour lui faire affront. Il embrasa sa cigarette la fumée s'échappant d'entre ses lèvres. Douce consolation avant la suite des choses.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Noctural pleasure of the forest. #Lun 13 Déc - 22:17




Zachkariel craignait bien des choses, et si à ce moment il priait pour ne pas croiser un centaure, c’était parce qu’il aurait pensé que la chose la plus dangereuse qu’abritait cette forêt était bel et bien un centaure. Au lieu de ça, si il y avait su, il aurait sans doute prier pour éviter qui que ce soit, et surtout Sylar Blake. Ce n’était pas tant qu’il le redoutait ou en avait peur - encore que - mais il n’aimait pas se retrouver seul avec cet énergumène, surtout quand on savait le nombre d’atrocité qu’avait bien pu faire sa famille. Autant qu’il s’en rappelait, il n’avait entendu un Blake bien faire, ou alors si. Leonard Blake. Parce qu’il était brigadier au Ministère, et que son grand-père, Rufus, avait vu en lui un homme estimable. Mais il avait donné naissance à ça. Et cette chose, dieu que Zachkariel le détestait et en avait peur à la fois. Comme une flamme qui danse. On pourrait l’éteindre, mais on a toujours peur de s’y brûler. Zachkariel fixa Sylar, le détailla. C’était lui, il n’y avait pas d’erreur possible. Il eut un regard circulaire, comme pour être sûr qu’il serait seul, sans personne. Et il n’y avait personne. “J'adore les soirées de retrouvailles, je trouve ça tellement, mh, émouvant.” “C’est encore mieux quand les invités sont au courant.” Zachkariel le fixait. Il bougeait en même temps que lui, lentement, parce qu’il ne voulait pas se retrouver attaquer de dos. Il ne savait rien de Sylar, s’il était un lâche ou pas, mais il n’aurait pas tenté le diable en lui accordant la moindre confiance. Il n’en était de toute façon pas digne. Rester prudent, c’était le mot d’autre du serdaigle. Il serra sa main sur sa baguette. Au moindre faux mouvement, il oserait le pire. “J'avais bien dit que je reviendrais, Scylence, juste pour toi.”

“C’est trop d’honneur...” soupire le serdaigle. “Fallait pas te donner tout ce mal Blake. J’aurais compris.”Il dit ça sur un ton sarcastique. Lui il n’aime pas l’intérêt des gens. Il n’aime pas que l’on s’intéresse à lui tout simplement, parce qu’il sait que tôt ou tard il y a le revers de la médaille. Ou tout simplement la peur que tout s’arrête. C’est facile de monter, mais c’est facile de tomber. Zachkariel a toujours su qu’il ne serait pas ce genre d’homme, qu’il ne serait pas une étoile accrochée à la voûte que les enfants prieraient le soir. Il ne serait pas une idole, ni un homme de mal. Il serait un homme de bien, celui qui se lève tous les matins pour faire ton travail, et ça serait bien comme vie. Ça serait la sienne. “Et voilà, que ce soir, tu es là. Presque effrayant quand on y pense.” Sans doute un peu trop pour que Zachkariel ne trouve à redire. Le serdaigle avait l’air troublé. Est-ce qu’il était vraiment revenu rien que pour lui? Oh, sans doute pas. Le fruit du hasard. Il l’espérait sincèrement, parce que s’il était vraiment venu juste pour lui, ça aurait signifié qu’il attendait quelque chose de lui, qu’il avait un plan, un but. Quand on croise par hasard, on ne prévoit rien. Et surtout pas la mort. Sa mort à lui. Il était le héros de Serdaigle depuis trois jours. Il aurait pu mourir tragiquement, et tout le monde se serait souvenu de lui comme d’un aigle battant. D’un homme qu’il n’était pas. Il aurait été heureux de laisser une telle image, mais bien moins de mourir tout simplement, de la main de Sylar secondement.

“Si tu cries, je t'égorges.” “L’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.” Peut-être que si... Mais il ne l’avouera pas. Parce qu’il est le petit-fils du Ministre, et le frère d’Ezechkiel. Il n’a pas ce droit à l’erreur et à la peur. Lui, il doit exceller, et même si c’est dur, il s’y force. De l’enfant il deviendra un homme. Fort et terrible. A l’image des Scylence d’aujourd’hui. Il regarde Sylar, regarde la cigarette. Ezechkiel aussi fume. Lui n’en a pas besoin. Ce n’est juste... pas son truc. Il tousse, pas parce qu’il est gêné, mais parce qu’il se demande ce qu’il compte faire de lui. Et étrangement, il aimerait ne pas le savoir en même temps. “Tu attends quelqu’un?”Question bête, mais ça fait gagner du temps. Il lance un champio informulé, juste comme ça. Juste parce qu’il y a une chance que Sylar Blake le poignarde dans le dos, et qu’il ne faudrait pas qu’il meurt sous sa main sans s’être défendu. Ca serait bête, et surtout, ça serait une dernière honte à ajouter au nom “Zachkariel Scylence”. Une honte pour sa famille.










Sylar Haxley Blake

Sylar Haxley Blake
SORCIER. ► criminel relaxé.

► MESSAGES : 77
Noctural pleasure of the forest. #Mar 14 Déc - 21:24


“L’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.” Sylar rigola, comme toujours. Il faisait preuve de moquerie envers lui, sur le même ton sarcastique que le serdaigle avait employé avec lui. “Menteur.” Pourquoi ne se résignait-il pas à avoir peur, à trembler comme les autres? Il était différent, pas plus fort, juste différent. Peut-être qu'il ne craignait pas la mort, ou qu'il n'y avait jamais été confronté de façon directe. Malheureusement pour lui Sylar s'amuserais à l'en approcher, il ne le tuerait pas, du moins pas temps qu'il n'aurait pas "pris son pied". Quelques idées fulminèrent dans sa tête, il n'en choisirait qu'une et lui ferait subir quand il aurait décidé que le moment était propice à ce genre d'acte. S'immobilisant, il fit un dernier pas en avant, tirant sur sa cigarette avec plus de nervosité. C'est bien connu il déteste attendre pour ce genre de chose, pourtant il se calme, se répétant que plus c'est lent, plus c'est appréciable. Tous les Blake ont mal tournés et fini mangemort, sans compter son père, Leonard qui gardait un train de vie sain et banale pour ne pas perdre sa place au ministère ce qui ne l'empêchait pas pour autant d'être associé aux mangemorts. “Tu attends quelqu’un?” Le jeune homme fit claquer sa langue contre son palet, bruyamment. En réalité il n'attendait personne, rien de littéralement matérialiste. “Moi personne. Et toi? Ne sens tu peux le souffle glaciale de la mort dans ta nuque tandis que sa main serre ton épaule signifiant qu'il est arrivé l'heure de partir. La mort ne sonne qu'une fois, Zachkariel. ” La folie sylarienne dans tout sa beauté, si once de joliesse il y'avait dans ses paroles.

Il n'y avait aucun mérite à essayer de ressembler à Sylar car il était unique. Le jeune n'avait pas bougé depuis sa dernière phrase, il était resté en place. Sur le coup il ne réfléchit pas et laissa glisser sa baguette de sa manche à sa main, la pointant sur le jeune homme furtivement, lui lançant un doloris informulé qui frôla de justesse sa hanche. Il n'avait pas l'intention de lui faire mal pour le moment, juste l'effrayer un peu histoire de le mettre en jambe et qu'il rentre dans le jeu du mangemort. Cependant après son geste il pointa sa baguette droit sur lui, directement sur sa poitrine, prêt à recevoir un contre sort. Sylar n'attendant cependant pas qu'il s'active et se décala rapidement avant de l’agiter de nouveau, cette fois ci au niveau de ses mollets. Des lianes sortirent du sol dans un bruit sourd, faisant trembler la terre au passage alors qu’elles s’enroulaient autour des poignets et mollets du serdaigle, sans le serrer exagérément. Sylar eût une petite moue amusée et il aurait sauté sur place s’il avait pu pour exprimer sa joie. Cependant les sortilèges floraux n'étant pas une discipline qu'il maîtrisait à la perfection, les liens naturels qu'il avait créés étaient marron, à moitié morts, comme si ils avaient souffert d'un manque d'eau et ils ne seraient pas bien difficiles de pouvoir s'en libérer. “Tu fais moins le malin maintenant.” Il s'était approché rapidement, trop peut-être et avait saisi le visage du son adversaire entre ses doigts, les enfonçant dans le creux que formait sa mâchoire quand il appuyait dessus. Le fixant, hautain, son regard étant passé d'un bleu opalin clair et perçant à un indigo sombre et dur. Il approcha ses lèvres de son oreille, ses phalanges faisant pivoter sa tête sur le côté pour mieux y avoir accès, alors que sa voix se fait froide et serpentine. “Maintenant je vais tout savoir, absolument tout.”

Lâchant son visage et il se retourna, reculant toujours face à lui, prêt à contre attaquer si il tentait quoique ce soit. Il se doutait que le jeune homme ne cracherait pas ses vérités comme cela. Heureusement il maîtrisait une amie précieuse, la légimencie. Ou l'art de s'introduire et lire dans l'esprit d'autrui. Cela demandait avant tout de la concentration et maîtrise de soi. Sylar ferma les yeux une seconde, plissant les sourcils comme s'il s'apprêtait à recevoir un sort de plein fouet. Sa baguette se pointa de nouveau sur lui, sur sa tête cette fois, alors qu'il respirait à plein poumon. “Legilimens.” Le sortilège invisible le frappe de plein fouet. Ce n’était pas douloureux, mais on ressentait une sensation étrange, une intrusion non désirée. L'ex serpentard effectua un pression virtuelle plus importante sur son esprit, levant sa baguette plus haut que sa tête, la mine concentrée alors que les souvenirs se bousculaient déjà en nombre dans sa tête. A croire que son esprit était rempli de souvenirs qu'il n'avait pu l'imaginer. Une attaque de chiens de l'enfer, il fronça les sourcils. Tout défilait à une vitesse impressionnante. Voilà son demi-frère, Ezechkiel Scylence, le criminel en compagnie d'une femme enceinte, dont il ignore l'identité. Une autre femme qui semble être sa mère, le souvenir se coupe soudainement et une image de victoire de Quidditch apparaît. Sylar fulmine et rompt le sort, lâchant un grognement alors qu'il tape sur le sol. Tout ce qu'il voulait c'était un souvenir, ou une bride d'information sur l’héritière Gaunt. Rien. Zéro. Sylar peste, visiblement plus en colère qu'avant, toujours ce rictus malsain. Au fil du temps on risque de le prendre pour un névrosé. Il s'approche, tapotant le bout de sa baguette sur l'épaule de Zachkariel. “Gaunt, ça t'inspire quelque chose?” C'est l'unique information qu'il détienne, et il désire l'obtenir à n'importe quel prix. Même si il doit le faire pleurer, gémir, crier. Même si il ignore qui elle est.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Noctural pleasure of the forest. #Ven 17 Déc - 10:18



“L’idée ne m’a même pas traversé l’esprit.” “Menteur.” “J’aurais tenté au moins.” C’était ridicule comme situation. Zachkariel parlait avec un fou furieux comme si ça avait été un ami, ou une personne qu’il croisait de temps en temps. C’était d’autant plus ridicule qu’il avait parlé de cette même façon à son frère. Lequel était le plus à craindre? Sans doute Sylar. Enfin, Zachkariel l’espérait, parce que si il avait eut plus à craindre de son frère, ça l’aurait sans doute blesser à l’intérieur. On ne devrait pas être des frères ennemis, jamais. Il tient la lampe dans une main, et il se demande si la mort c’est agréable ou non. Il se demande, si il meurt, est-ce qu’il reverra son père? Est-ce qu’il va seulement mourir ce soir? Son regard divague. Penser à la mort, c’est comme se résigner. C’est hypocrite de dire que l’on se bat alors qu’on se croit presque mort. Que ferait Ezechkiel? Sans doute qu’il tirerait sa baguette et ferait en sorte de le mettre en charpie avant que lui ne le fasse. C’est fou, quand même. Être frère, et être tout à fait différent. Zachkariel repose son regard sur Sylar. Lui aussi il a un frère, mais d’après la presse, c’est le contraire. C’est les mêmes. Une chance, ou pas. Il recule d’un pas comme Sylar avance d’un pas. Ce n’est pas pour la symétrie. C’est juste que plus il est proche, moins vite il ne pourra parer. Ça l’ennuierait, sincèrement. “Tu attends quelqu’un?” C’est une question un peu ballot, mais visiblement, Sylar la prends comme une vraie question. Soit. Peut-être qu’il attends quelqu’un. A deux sur un pauvre type comme lui, c’est exagéré. Il ne vaut pas ça. Il arque un sourcil. “Moi personne. Et toi? Ne sens tu pas le souffle glaciale de la mort dans ta nuque tandis que sa main serre ton épaule signifiant qu'il est arrivé l'heure de partir. La mort ne sonne qu'une fois, Zachkariel. ” Le serdaigle frissonne malgré tout. Peut-être parce qu’au même moment il y a une bise qui passe, froide, glaciale même, et qu’elle balaye sa nuque. Connerie. Il a un rire nerveux. Un rire nerveux parce qu’il commence sincèrement à s’inquiéter, et on pourrait prendre ça pour de l’insolence, on pourrait croire qu’il se moque, mais c’est faux. Il se demande juste comment il va faire pour se sortir de cette merde. “Elle a déjà sonné il y a une semaine, ça veut dire que c’est pas pour moi ce soir?” Ça pourrait être mal pris, certes, mais au point où il en est, le serdaigle ne cherche plus. Il sait qu’il ne faut plus réfléchir. Au mieux, il lui faudra courir.

Un sort. Merde. Le serdaigle se décale, à peine, mais assez pour que le sort ne le touche pas. Il tends sa baguette, et son temps de réflexion est trop lent, trop long, aussi Sylar a le temps de lancer un second sort. Okay. On panique pas. On panique pas. On respire calmement. Zachkariel fronça les sourcils, mais ce n’était pas tellement de la colère, plutôt de l’inquiétude. Pourquoi on attaque une victime? Ezechkiel aurait sûrement pu faire une liste non exhaustive de trente mille façons de torturer son propre demi-frère en s’en moquant totalement. Zachkariel ne paniqua pourtant pas. Il ne pouvait pas se le permettre. Trembler et supplier, c’était lui dire “tu as gagné, tue moi!”. Pas question de crever ici. Pas question de le supplier tout simplement. Il regarda le lien presque mort qui lui entourait le poignet droite et tira violemment dessus. La liane lâcha, mais au même moment Sylar se rapprochait. Zachkariel ferma les yeux, mais les rouvrit en sentant les mains du Blake sur ses joues. C’était douloureux, et le serdaigle ne pu que grogner pour tout gémissement de douleur. Grogner c’était encore lutter. “Tu fais moins le malin maintenant.” Il aurait pu répondre quelque chose comme “est-ce que j'ai fait le malin?” mais sa mâchoire était trop douloureuse. Il hésita un instant à lui en coller une, tout simplement, et à fuir par la suite, mais un Avada est si vite arrivé dans le dos. Il fronça les sourcils de douleur, et ferma les yeux. Si il avait à mourir, qu’il fasse vite. “Maintenant je vais tout savoir, absolument tout.”

Et il le relâcha. Zachkariel tira aussitôt sur les autres liens, furieux à l’intérieur, et recula, baguette en main. Il allait le torturer jusqu’à qu’il dise quoi? Qu’il avait mangé du pudding ce matin et une cuisse de poulet à midi? Zachkariel était sans doute la dernière personne que l’on irait voir pour avoir un renseignement, le pauvre garçon étant toujours le dernier au courant malgré son statut de préfet. A croire que le monde entier se riait bien de lui. Il arqua un sourcil. Qu’est-ce que Sylar allait faire exactement? La question dura une seconde. Une seconde de trop. “Legilimens.” Il sentit quelque chose. Une intrusion. Comme une douleur mentale rapide, une gêne. Il allait vomir, c’était sûr. Il posa ses mains sur ses oreilles. Est-ce qu’il...? C’était juste infernale, et cet instant qui ne dura pas grand chose paru une éternité à Zachkariel. Il avait vu sa mère, et le reste aussi. Marla enceinte. Si il répétait, son frère allait le tordre et le presser pour prendre un bain avec son sang. C’était sûr, maintenant il était mort. Zachkariel regarde le sol, un peu perdu. Qu’est-ce qu’il va faire maintenant? Quand tout le monde saura qu’elle est enceinte... Oh non. Il ne préfère même pas y penser. Il fixe le sol. Le sol est son seul ami. Il relève le nez pourtant, toujours déboussolé. “Gaunt, ça t'inspire quelque chose?” Il a un instant d’hésitation. Il arque un sourcil, ne comprends plus très bien. Il réfléchit, un instant. C’est plutôt long parce que c’est confus. Gaunt. “C’est les descendants de Serpentard, c’est ça? Ceux qui peuvent parler aux serpents?” Après tout, on ne peut pas en vouloir à Zachkariel de ne pas avoir étudier très studieusement l’histoire d’une famille dont on dit que nul n’a survécu. Non?










Sylar Haxley Blake

Sylar Haxley Blake
SORCIER. ► criminel relaxé.

► MESSAGES : 77
Noctural pleasure of the forest. #Sam 15 Jan - 14:35


"C'est les descendants de Serpentard, c'est ça? Ceux qui peuvent parler aux serpents?" Un ricanement se fît entendre suivi d'une moue moyennement satisfaite. C'était tout? Tout ce qu'il pouvait lui apporter, deux informations qu'il avait déjà entendues il y a déjà un moment dans une réunion familiale. Zachkariel le serdaigle ne pouvait-il rien lui apprendre, était-il-ce genre d'humain inutile à la societé? Ou peut-être savait-il déjà tout, qui elle était, et pourquoi il devait absolument se taire sur son identité. Dans ce cas il devait mourir en livrant ses secrets. Ou juste souffrir. Sylar laissait glisser sa baguette de son épaule, vers son dos, pour atteindre l'autre. Il tournait comme un vautour qui volerait en cercle autour de sa proie pour mieux la cerner, pour être sûr que l'attaque sera concluante. Puis il s'éloigna, d'un pas, deux tout au plus. Il jouait et s'amusait comme il aimait le faire. Car il savait au fond de lui qu'il n'avait pas de réelle raison d'être inquiet, Zachkariel ne lui ferait sans doute aucun mal, trop couard pour cela. Quant au Blake, son revers le démangeant, il ne tarderait pas à lui donner une leçon presque "bien méritée". Sous le coup de la colère qui montait, il se retournait, la mine furieuse, le poing serré et frappe le serdaigle en plein visage, une seule fois, puissante, presque trop. Attrapant son poing de son autre main, il relâcha le poing encore serré, qui craqua en se rouvrant, lentement. L'élève de Poudlard s'était écroulé à terre, tel était sa place, celle des chiens de son espèce. Certes, les Scylence était une grande famille de sorcier, mais Zachkariel était différent et cela Sylar le sentait bien. C'était peut-être aussi pour ça qu'il ne l'avait pas tué, car d'une certaine façon il le trouvait divertissant.

Son pied écarta sans douceur, ses cuisses, puis remonta vers son entrejambe. Sa botte s'y posa avec une étrange délicatesse, mais après tout lui aussi était un homme et il savait que certaines personnes tenaient à ce simple morceau de chair plus qu'à leur propre mère. Il n'appuyait pas cependant, il restait là, le fixait de toute sa hauteur, un sourire presque trop fier, et pourtant la situation qui se mettait en place l'agaçait autant qu'il pouvait la trouver jouissive. "Tu vois, j'ai pas l'impression que tu me dis absolument tout, et ça m'emmerde." Il effectuait une simple pression, ni trop douloureuse, ni sans effet. Au même moment il se penchait, pliant le genou qui fît une pression en plus, alors que son visage lui restait d'un marbre presque anormal. "Ce petit jeu, ne m'amuse plus." Il retirait sa botte et esquissa un sourire en voyant la marque du talon qui laissa une trace, probablement à cause de la terre fraîche et humide. Il grogne et sans prévenir s'assoit sur le bas ventre du Serdaigle, le fixant avec une certaine profondeur. Non, vraiment ça ne l'amuse plus du tout. Il retire un couteau papillon de sa poche arrière, il ressemble à ceux que possèdent les pseudo bobo racailles qui menacent les petites vieilles qui reviennent du supermarché. Sylar attrapait le poignet gauche du Scylence et fit doucement remonter sa main sur l'une de ses phalanges qu'il tenait fermement. "Je sais pas si tu connais mon frère, Sean, et si tu le connaissais tu serais qu'il a déjà coupé des doigts à une fille qui se vantait d'être mieux. Ce soir il n'est pas là, mais disons que si tu continues je risque de lui rendre un "hommage"." La lame sort et il venait la poser sur l'annulaire du serdaigle. "Allez, je veux juste en savoir un peu plus." Il rigole nerveusement, rapidement et se concentre. "Petites règles du jeu. Si je sens que tu me mens, une phalange. Pas de réponse, une phalange. Si j'apprends que tu m'as menti, je reviens et je te coupe un doigt entier." Sa voix est presque trop sérieuse, mais il pense ce qu'il dit, s'il est faux avec lui, il perdra des doigts. Sylar approche son visage du sien, ses yeux verts détaillant la peau du serdaigle, le reniflant presque, comme un vulgaire gibier.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
Noctural pleasure of the forest. #Sam 15 Jan - 21:50




Zachkariel n’était pas un trouillard. Il avait déjà couru par deux fois dans la forêt interdite, tout seul, avec simplement une lampe pour avoir à rattraper un fuyard qui essayait d’éviter le préfet, et pourtant, à côté, Sylar était plus effrayant. Divinement plus effrayant. Parce que quelque part, il avait un “quelque chose” qui le rendait aussi fascinant qu’effrayant. Une façon de faire, une langueur, une méthode peut être. Un physique, une aura. Oui, un “quelque chose” qui n’est commun qu’aux criminels. Pas les minables escrocs qu’on croise au coin de la rue, pour la plus part drogué au point d’en vomir du sang sur leur propre pompe, mais non, un criminel. Un vrai. Un frisson remonta le long de son échine en voyant qu’il ricanait. Dans les films moldus, généralement, après un ricanement, la victime mourait. Une balle dans la tête, la gorge tranchée. Une connerie qu’il n’était pas prêt de souffrir. Il ferma les yeux malgré lui, hésitant même un instant à protéger son cou si une quelconque envie de frapper pouvait prendre le jeune Blake. Il se tendit, se crispa, ses épaules se rétractant quand la baguette du mage passa sur ses vêtements, son dos. Il sentit un dégoût soudain à ce qui pouvait advenir. Une envie de vomir. Il serra les dents, puis tout s’arrêta. Tout disparu, ou presque. Zachkariel tourna la tête, ses yeux verts clairs se posant sur la silhouette de Sylar. Un autre frisson engourdit alors sa colonne vertébrale. Zachkariel détourna le regard, pas sûr de vouloir lui tenir tête en supportant son regard, en le cherchant, et finalement se releva. Alors que son second genoux se dépliait, c’est le poing de son adversiare qui s’écrasa sur son visage. Une égratignure..? Du sang commençait à couler de ses naseaux. Il pouvait sentir le chemin délicat du sang du haut vers le bas. Putain. Il venait de lui éclater le nez?! Zachkariel, sonné sur le moment, resta abasourdi sur le sol. C’était la première fois. La première fois qu’il avait aussi mal, et qu’il ne pouvait pourtant pas hurlé. Parce que ça restait coincé à l’intérieur. Il releva les mains, les posant sur son nez, et émit comme un gémissement de douleur lorsque ses phalanges effleurèrent sa peau. Il ferma les yeux, un léger tremblement le prenant en sentant la souffrance venir dans tout son corps. Horrible. Il allait s’étouffer dans son sang et mourir sur le sol. Il rouvrit les yeux en sentant le pieds de Sylar tapait dans sa jambe, et avant même de pouvoir protester, il rattrapa ses mots, sentant la botte noire sur son jeans. Un autre frisson. Les yeux clairs du serdaigle se fixèrent sur le visage de Sylar. Effrayé? Sans doute. Et il y avait de quoi. Et malgré ça, il tint son regard, le soutenant. Il avait vraiment peur, mais la bravoure, c’était encore de lutter contre. "Tu vois, j'ai pas l'impression que tu me dis absolument tout, et ça m'emmerde." Il aurait du ouvrir sa gueule, le lui dire, qu’il n’en savait rien, qu’il n’en avait rien à foutre même, que tout ça, lui, il n’en voulait pas. Gaunt ou Blake, ou même Scylence, quel intérêt? Il serra les dents, ses cuisses se refermant malgré lui, tremblantes, de peur. Il se tendit en le voyant se pencher. Il n’avait qu’une envie : se réveiller. Ce cauchemar allait trop loin. Les prunelles de Zachkariel brillaient étrangement. Si il survivait ce soir... bordel. Il n’en savait rien. "Ce petit jeu, ne m'amuse plus." Car c’est un jeu? La voix de Zachkariel se bloque dans sa gorge, il pousse comme un petit couinement, et sa respiration se coupe, surpris, en voyant Sylar atterir sur son bas-ventre. Le serdaigle le fixe, se demande ce qui se passe, ses mains se serrent devant son visage, de peur de reprendre un autre coup, ou pire, qu’il retape dans son nez. Non, non. Ca fait trop mal. Il n’est pas habitué à ça, alors il a les larmes aux yeux, et il se dit que si il pleur, il aura tout perdu. Ses yeux verts fixent Sylar, qui lui aussi le regarde. Mauvaise impression. Mauvais pressentiment. Ses sourcils s’affaissent. L’inquiétude le gagne. Il commence à entrevoir une fin qui a un goût de sang. Qui sait. Ce couteau papillon pourrait être la dernière chose qu’il voit. Il le regarde, un poil tremblant, puis observe à nouveau Sylar. Il se laissa faire alors quand le Blake prit sa main. Il le laissa faire, parce qu’il n’avait pas envie de finir comme... comment déjà? Comment allait-il finir? Mal. Sans doute, très mal. Il ferma les yeux, un frisson le prenant à nouveau. Ses cuisses se serrèrent, alors qu’il rentrait la tête dans le cou. On ne lui avait pas appris la méchanceté, ni ce que c’était la violence. On lui avait juste dire : tu sais, la mort, c’est terrible. Mais on ne lui avait pas expliquer combien c’est effrayant, à ce grand enfant. "Je sais pas si tu connais mon frère, Sean, et si tu le connaissais tu serais qu'il a déjà coupé des doigts à une fille qui se vantait d'être mieux. Ce soir il n'est pas là, mais disons que si tu continues je risque de lui rendre un "hommage"." Petit hoquet au prénom de Sean. C’est peut être ridicule, mais pendant un instant seulement, son optimisme refait surface, et il se dit : j’aurais pu tombé pire, sur Logan ou Sean. Zachkariel se concentre, réfléchit. Si il ne l’a pas déjà tuer... eh bien, il peut y avoir plusieurs raisons. Mais il ne préfère même pas y penser. Ca le fout mal à l’aise, de penser à sa mort. Lui qui a toujours cru que les assassinats, c’était pour les cons. Faut croire que c’est faux, ou qu’il en est un gros. De con. Sa main tremble, il la tire par instinct, par réflexe. Il ne veut pas le mettre en colère, mais lorsqu’on sent une lame froide sur son annulaire, on a tout intérêt à trembler. Sincèrement. "Allez, je veux juste en savoir un peu plus." “Mais...” Il étouffe un sanglot, parce qu’il ne sait rien. Qu’est-ce qu’il sait d’ailleurs? Il sait que si il le repousse d’un coup sec, il est mort. Il sait que si il ment, il est mort. Il sait trente mille trucs, mais il ne sait rien des Gaunt, et encore moins des fourchelangues. Est-ce que c’est sincèrement intéressant comme sujet d’ailleurs? Il sert les dents, mais une larme fait déjà son chemin. Qu’il la savoure, avec son rire. Qu’il la savoure, parce qu’il retiendra toutes les autres autant qu’il le peut. "Petites règles du jeu. Si je sens que tu me mens, une phalange. Pas de réponse, une phalange. Si j'apprends que tu m'as menti, je reviens et je te coupe un doigt entier." Zachkariel le fixe, alors qu’il s’approche, et détourne le regard. La tête aussi. Il ferme les yeux, presque résigné. A l’intérieur, ça fuse, ça réfléchit, à savoir quoi dire, à faire des liens, des rapprochements. Vite. Très vite. Il faut qu’il se montre à la hauteur, qu’il soit intelligent, maintenant et pas autrement. Parce que s’il se montre nul, c’est sûr, il va perdre un doigt. Et il faudra l’expliquer à Ezechkiel, et il se fera traiter de tous les noms. Il soupire gravement, mais ce n’est ni d’aise, ni d’ennuie. C’est un soupire qui cherche à reprendre sa respiration, les larmes ne coulant pas, mais son coeur s’accélérant. Il se sent traqué, oppressé. C’est donc ça, la pression? Il a besoin d’air. Il a besoin de partir, vite. Il a besoin des bras de Mana, qui lui dit que ça va aller, que tout ira bien, ou alors de l’aide. Il a besoin d’aide. Et ici, il n’y a personne. Il n’y a personne dans cette foutue forêt de merde, qu’il maudit cent fois sur le moment. Alors lentement ses lèvres s’ouvrent, il cherche ses mots. Il est trop confus pour se comprendre lui-même, alors il murmure, son souffle est chaud, rapide, et ses yeux verts se perdent dans les prunelles de Blake, incertain : “Je sais rien, Sylar, je... j’ai juste entendu parler d’une fille qui a pas d’amis et qui se trimbale avec des serpents...une... Une Gryffondor... Khali Flamstod, Ophélie Flamsteed, je sais pas.. Je sais pas plus...” Il renifle, chasse un sanglot, encore un. “Je sais rien d’autre, alors laisse moi... Je jure que je dirais rien sur tout ça, mais...” Laisse moi en vie? C’est ce qu’il veut dire? Non. C’est ridicule, c’est une supplique. Pitié, tant qu’on y est?! Zachkariel renifle, tremble. Quoi faire. Il renifle à nouveau, chasse ses dernières pensées sur l’honneur et ses principes. Il ne veut pas mourir, pas maintenant, pas ici. Pas tout seul. “J’ferais ce que tu veux mais laisse moi...” Il aimerait se recroqueviller, mais il y a Sylar, et bordel, cette douleur dans son nez qui pisse le sang. Sang qui empreigne les lèvres du jeune Serdaigle, qui voit flou, double, trouble. Les larmes ne coulent pas, mais elles existent, elles sont là. Elles reflètent les yeux verts de Sylar Blake. Pitoyable.










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