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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Sam 1 Jan - 18:06 |
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| Le retour à sa vie presque normale. Il était revenu. Pour combien de temps ? Dionysos resterait-il d’ailleurs ? Elle espérait au fond. N’oublions pas la nuit qu’ils avaient passée quand il était revenu auprès de Charly. Ne croyez pas qu’ils aient couché ensemble. Non, Charly en avait long sur le cœur. Elle agit sous le coup de la colère. Elle l’avait menacé de le tuer. Heureusement qu’il ne s’était pas laissé faire. Elle était dans une crise, elle l’aurait regretté. Elle le savait dans le fond. Elle était heureuse de le retrouver dans sa vie. Elle se sentait beaucoup moins seule. Pourtant, Charly avait encore de la difficulté de lui pardonner de l’avoir quitté près de neuf mois. Neuf mois ! C’est long. Elle pouvait vous le dire. Elle était seule à la maison une bonne partie à cause de sa grossesse. Jamais, elle n’avait pensé à se faire avorter. Cette enfant comptait à ses yeux, même si le père s’était enfui. Il était son seul souvenir, mais la seule possibilité d’avoir une famille bien à elle. Elle avait besoin de gens dans sa vie. Vivre seule n’était pas agréable, surtout lorsqu’elle s’était habituée à la présence de quelqu’un chaque matin à ses côtés. Elle avait eu un nouveau mode de vie, cette année. Les quatre premières années, elle les avait vécues bien seule sans personne pour qui l’épauler. Elle comptait que sur elle-même. Elle avait été aussi incroyablement pauvre. Elle arrivait à peine parfois à avoir assez d’argent pour faire ce qu’elle faisait normalement. Elle avait eu un patron horrible, répugnant et qui était un sale ivrogne pervers. Charly ne s’était jamais laissé faire. Jamais elle ne lui aurait rendu des services sexuels pour avoir de l’argent. Elle préférait crever de faim que de devoir faire ceci. Bref, Charly n’était pas prête à faire des choses avec d’autres hommes que pour de l’argent. Elle avait ses principes qu’elle tiendrait jusqu’au bout. Il y avait toujours moyen de voler d’ailleurs. Elle l’avait déjà fait. Pourtant, elle n’était pas fière de ce comportement. Elle avait besoin de manger. Maintenant, elle avait beaucoup moins de problème pour se nourrir. Elle avait un meilleur salaire. Elle pouvait vivre, mais aussi nourrir sa fille et elle en même temps. Elle pouvait d’ailleurs nourrir Dionysos. Charly s’était levée tôt ce matin pour nourrir ses deux amours. Elle n’avait pas fait de bruit en prenant des vêtements propres pour quitter son pyjama. Il était assez tôt. Huit heures. Ce n’était pas nécessairement très tôt. Ce n’était qu’un détail. Tout le monde dormait. Elle marcha jusqu’à la salle de bain où elle se changea mettant le linge sale, son pyjama, dans un panier. Elle passa à la cuisine ouvrit les armoires. Elle regarda partout faisant une liste de ce qu’elle avait besoin d’acheter. Elle prit un morceau de papier où elle écrit tout ce qu’elle pensait avoir besoin en analysant ses placards. Elle prit la liste et la mit dans ses poches. Elle sortit prit un petit sac-à-main que le cuir s’était effrité. Elle n’avait pas le temps de penser à se payer le luxe d’un nouveau sac-à-main. Ce n’était pas le plus beau, mais il servait toujours. Il remplissait sa tâche et c’était ce qui était le plus important pour Charly. Elle prit un manteau et un sac en tissus où mettre les aliments qu’elle devait acheter. Elle sortit par la seule porte qui donnait sur l’appartement repassant par le salon qui était en fait la chambre de Charly, de Dionysos et du bébé. Elle fit bien attention à ne pas les réveiller. Elle ouvrit la porte souhaitant qu’elle ne grince pas, puis la referma lorsqu’elle fût passée. Elle descendit les escaliers qui menèrent en arrière du bar. Elle tomba sur une petite cour qui n’était pas bien haute. Les murs des autres magasins cachaient tout. Il n’y avait toujours pas de soleil. Charly soupira. Il n’y avait plus de saison depuis un moment. Elle finit par marcher dans une petite ruelle qui donna sur le chemin des traverses au-devant du bar. Elle serra contre elle les deux sacs contre elle. Son cœur s’arrêta lorsqu’elle passa devant le véritaserum. Alderick se tenait là. Que faisait-il là ? Cela faisait cinq ans qu’elle ne lui avait pas donné. Elle avait fait la morte pour tout le monde. Elle était loin de le détester. Il était peut-être le seul qui l’avait aidé. Elle le considérait comme son vrai père, même si elle n’avait jamais osé en parler à personne. Elle gardait cette pensée farfelue qu’il avait eu un enfant, mais il n’avait pas le temps de prendre soin de cette dernière. Il a donné cette enfant à un couple d’amis. Cette enfant, c’était elle. Elle s’approcha de lui. Elle déposa une main sur son épaule. « Bonjour… » dit-elle tout simplement gênée. Elle était incapable de lui mentir. Si elle se sauvait, elle aurait plus de mal qu’autres choses. Elle ne détestait pas. À quoi ça servait de partir pour fuir quelqu’un qui faisait parti d’un passé malheureux lorsqu’il était la seule lumière qui éclairait ses jours sombres ? « Je suis désolée… » dit-elle avec difficulté dans un chuchotement. Elle avait la gorge tellement serrée par l’émotion. | |
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InvitéInvité
Sam 1 Jan - 22:26 |
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| © Ithika & Laurasue La nuit éternel qui pesait sur ces terres était troublante sous de nombreux aspects. Tout d'abord , et c'était là la raison la plus préoccupante, elle n'était pas naturel et si personne ne trouvait le moyen d'agir, c'est une planète, tout peuple confondu, qui en souffrirait. Mais il y avait aussi le fait, entre autre, que le corps humain ou animal, avait besoin de ces enchainements de jour et de nuit, ne serais ce que pour adopter un rythme de vie. Mais au jour d'aujourd'hui, tout était bousculé. Les créatures les moins à plaindre étaient probablement celles qui avaient trouvé refuge dans la demeure d'Alderick, le sorcier avait en effet tout fait pour qu'aucun ne prenne conscience de la nuit qui régnait en personne, au sain de ces quatre murs, le jour et la nuit se succédaient, certes de manières on ne peu plus magique, mais cela permettait aux plus fragiles de continuer de vivre normalement. A la lumière de quelques chandelles oscillant au-dessus de son bureau, Alderick lisait un livre qui avait probablement le quadruple de son âge. Pour tout dire cela devait faire depuis le début de "soirée" qu'il retranscrivait consciencieusement la transcription qu'il faisait de ces pages. Fervent adepte des nuits blanches le sorcier n'avait guère relâché sa concentration depuis toutes ces heures. Mais lorsque l'horloge du bureau annonça que le matin allait poindre, Alderick se redressa sur son dossier et se débarrassa de ses lunettes dans un soupire. Il n'était pas certain que ce qu'il faisait là serait bien utile ... Mais au moins il faisait quelques choses. Le sorcier passa une de ses mains sur les traits de son visage à la recherche d'un quelconque délassement avant qu'un écho sourd résonne entre les murs de la bâtisse et arrive jusqu'à ses oreilles. Alderick haussa un sourcil d'étonnement, il n'était pas commun que Madra s'agite de cette manière ... Lui avait parfaitement conscience que quelques choses n'allait pas ... Pensif, Alderick posa ses yeux pâles sur l’horloge qui continuait d’égrener les secondes avant de décider et de s'agiter. C'est aujourd'hui qu'il avait décidé de vérifier ses informations et cette fois il serait bien étrange qu'elles soient éventées. Cette fois il devrait réussir à lui remettre la main dessus ... Progressant dans le couloir, à nouveau le bruit sourd se répercuta entre les murs pour arriver à ses oreilles. C'était clair à présent, il l'attendait, Alderick fit donc nonchalamment demi tour et se dirigea vers le sous sol. Quelques minutes plus tard, ses yeux retrouvèrent la silhouette familière de Madra qui se découpait dans une aurore artificielle qui baignait la pièce de couleur chaude. En le voyant, l'animal claqua des mâchoires et vint loger ses museaux entre ses pattes avec un air triste. Avec un sourire triste, Alderick posa une main sur le museau le plus proche et il resta quelques instants à le caresser en le fixant des yeux. L'animal, avec ses six yeux, en faisait de même et il était clair que quelques choses d'invisible et de silencieux se passait entre les deux. Ce n'est qu'au bout de longues minutes que la lourde queue de l'animal s'agita pesantement. Alderick coupa alors le lien et avec un dernier sourire, reparti en chemin inverse, maintenant il était temps qu'il se change.
Ce n'est que bien longtemps plus tard qu'un crack significatif, retentit dans les rues peu encombrées à cette heure, du Chemin de Traverse. Devant l'air glaciale de Londres qui s’infiltrait entre les boutiques, Alderick ajusta sa cape avant de s'ébranler en direction de son objectif: un bar. Certes c'était un peu tôt pour fréquenter ce genre d'endroit, même si de manière général le sorcier n'était pas un fervent client de ce genre de lieu, quoique, c'était bien souvent là que l'on pouvait trouver les meilleurs informations. Pas besoin de jeter un sortilège à un sorcier qui avait déjà un coup dans le nez. Bref tout cela pour dire que la silhouette d'Alderick se fondit dans le paysage, devenu maître dans l'art du "passage inaperçu", il arriva sans aucuns mal au niveau du Veritaserum. Il s'arrêta à quelques mètres devant le bar et le jaugea, pensif. Un mouvement tout près attira son regard et ses yeux verts se posèrent sur une silhouette plutôt féminine. La seconde d'après, malgré la pénombre, les traits d'une visage de la nouvelle venue lui devinrent familiers. Et la seconde suivante, lorsqu'elle s'approcha de lui, il reconnu celle qu'il était venu chercher: Charly. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il observait la demoiselle, devenu jeune femme, s'approcher de lui.
▬ " Bonjour ... " Il regarda sa main se poser sur son épaule et préserva son sourire devant la demoiselle qui semblait bien gênée. " Je suis désolée… " Alors là c'était intéressant ... Tout aux plaisirs des retrouvailles, Alderick ne sut pas vraiment quoi penser de ces excuses un peu sorti de nul part. Et puis au delà de ça, il fallait bien dire que la gêne que manifestait Charly était assez communicative. N'étant pas vraiment quelqu'un de très expressif, affectueusement parlant, il se retrouvait partager entre l'envie de la prendre dans ses bras et son éternel retenu courtoise. L'instant d'après il avait dit à la retenue d'aller faire un petit tour quelques secondes et serrait doucement la demoiselle contre lui. En temps que parrain, on pouvait dire qu'il avait essayé de prendre son rôle au mieux, il avait essayé de s'appliquer et il fallait le dire, il s'était tout de suite sentit responsable de cette petite tête blonde. Alors quand il ne réussit pas à la sortir du calvaire de ces quatre murs et qu'en plus, elle rompit les liens avec tous. Le remord avait fait qu'il s'était lancé à sa recherche, il avait mit du temps mais était arrivé au bout. Son étreinte ne dura quelques instants, il ne fallait pas non plus pousser le bouchon trop loin et le manque totale d'habitude dans cette expérience faisait qu'il se sentait vit bizarre. Néanmoins il ne fit que relâcher la "pression" qu'il exerçait, peut-être pour inconsciemment laissé le choix à Charly de rester là si elle le souhaitait.
▬ " Tu es parti si vite. Je ... J'aurais cru que tu aurais tenté de me joindre. " Et c'était vrai, après sa l'annonce de sa fugue, il avait sincèrement cru qu'elle tenterait de le joindre d'une manière ou d'une autre. Mais finalement il n'avait rien eu et ce silence l'avait toujours étonné ... Alderick laissa s’écouler quelques instants avant de poser ses mains sur les épaules de la demoiselle et pouvoir ainsi croiser son regard auquel il continuait de sourire doucement.
▬ " Comment tu te sens ? Je veux dire ... Ça va ? Tu travailles ici ? " Oui bon d'accord, ce n'était peut-être pas le bon lieu pour engager une telle conversation mais dans l'immédiat Alderick cherchait surtout à savoir si la demoiselle avait trouvé mieux en partant de chez elle, si elle allait bien et avait trouvé une vie meilleure, car après tout, c'était tout le mal qu'il lui souhaitait. | |
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Lun 3 Jan - 20:11 |
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| Le passé revenait toujours frapper à notre porte. Il apportait avec lui parfois des souvenirs douloureux, mais parfois des souvenirs heureux. Elle le savait. Pourtant, elle n’avait jamais voulu qu’on la retrouve, sauf des exceptions telles que Dionysos et Alderick. Delan l’avait retrouvé avant même qu’elle soit tombée enceinte de son tendre Dionysos. La rencontre ne fut pas la plus belle que l’on pouvait s’imaginer. Elle fut très violente. Elle ne voulait plus y penser d’ailleurs. Elle avait souffert terriblement. Elle était rentrée pratiquement en larme à la suite de la rencontre avec Delan. Elle ne voulait plus y penser. Ce n’était qu’encore du passé. Devait-elle prendre la fuite à nouveau ? Elle ne croyait pas à présent, sauf qu’elle y avait pensé lorsque Dionysos avait disparu. Elle avait eu peur d’avoir d’énormes problèmes sans avoir d’aide pour sortir de se merdier. Delan et Caleb étaient dangereux à ses yeux. Les gens les aimaient, tandis qu’elle les détestait tout en les aimant d’un amour inconditionnel. Elle ne pourrait pas les tuer. Peut-être lors d’une crise, mais elle ne le fera jamais de son plein gré, comme si de rien était. Un peu comme ce qui s’était passé avec son Dionysos. Le passé pouvait détruire la vie de la petite Nicholls. Elle ne voulait pas avoir du mal à vivre encore une fois. Elle avait toujours été le petit canard, même dans sa nouvelle vie. Pourquoi ses frères ne tentaient pas de l’oublier ? La laisser vivre n’était pas possible pour eux ? Elle voulait vivre une vie sans famille, car elle avait trouvé sa nouvelle famille. Dionysos, sa fille et elle formaient la plus belle famille du monde à ses yeux, sauf qu’il manquait peut-être un grand-père ou un oncle. Elle avait eu une douce pensée pour son parrain Alderick. Il manquait que lui dans la vie de Charly à présent. Il manquait que lui dans son petit monde. Elle pourrait toujours faire que Tiffany-Alice le considère comme son grand-père si jamais elle tentait de le retrouver par n’importe quel moyen. Pourtant, elle ne fut pas obligée de le chercher puisqu’apparemment, il l’avait retrouvé. Elle était sortie de chez elle pour aller chercher un petit quelques choses à préparer pour sa petite famille. Elle devait se faire pardonner d’avoir disparu de la vie de tout le monde. Elle aimait énormément Alderick. Cette opinion ne changeait décidément pas. Ce n’était pas pour rien qu’elle s’était approchée de lui sous le regard ce dernier. Elle le regardait avec beaucoup de gêne. Elle se sentait tellement coupable. Il lui fit l’un des plus gros câlins au monde qu’elle n’ait jamais reçu de sa vie. Son cœur se déchira en mille morceaux sur le coup. Mon dieu, c’était tellement émouvant ses retrouvailles. Elle se sentait tellement idiote et coupable. Elle aurait du tenter de le rejoindre. Elle aurait pu voyager à ses côtés, peut-être. Elle aurait pu vivre une vie moins difficile. Elle aurait pu demander de changer de nom de famille et de parents. Elle aurait pu faire tant de choses après sa fugue. Elle aurait pu tout raconter à Alderick qui aurait su quoi faire. « Tu es parti si vite. Je ... J'aurais cru que tu aurais tenté de me joindre. » Elle baissa la tête. Les larmes montèrent aux yeux. L’une d’elle s’échappa d’un des grands yeux bleus de Charly et coula sur sa joue pale. « J’ai eu peur. J’ai voulu te revoir, mais je n’ai pas eu le courage. » dit-elle en se blottissant dans les bras de Alderick. Elle pleurait contre lui. Il la fit reculer de quelques pas. Elle le regarda droit dans les yeux, malgré les larmes et la gêne. C’était tellement difficile. C’était tellement différent qu’autrefois. Elle pouvait dire bien des choses sur la vie à quel point c’était aussi difficile de la vivre avec son ancienne famille que de vivre seule. Elle a eu beaucoup de misère au tout début. C’était le passé, mais elle vivait mieux depuis peut-être un an après l’arrivée du nouveau patron, Yon Winchester. Elle pouvait que le remercier pour son nouveau salaire et les heures de travail qui ne la poussaient pas à une fatigue extrême. Charly continuait de regarder son parrain avec les larmes aux yeux. Elle pleurait, comme une petite fille ce qu’elle n’avait pas fait depuis très longtemps. Elle retournait en enfance. Elle avait grandi rapidement pour pouvoir leurs tenir tête. « Comment tu te sens ? Je veux dire ... Ça va ? Tu travailles ici ? » Elle renifla. Elle passa une main sur ses joues pour chasser les larmes. Elle hocha de la tête. Elle répondait aux questions avec signes. « Je vais mieux dans un sens… je ne sais pas comment je me sens… » dit-elle totalement perdue, mais elle était sérieuse. Comment ne pas l’être lorsqu’on s’appelait Charly Reese Nicholls ? « Je travaille ici, parce que je n’ai que trouvé ça après ma fugue. Ce n’est pas le meilleur emploi de monde, mais je suis capable de me… débrouiller, surtout depuis qu’il y a le nouveau propriétaire. Je m’en veux, Alderick. Je n’ai pas voulu ne pas te donner des nouvelles. Tu sais très peu de choses… ils ont caché la vérité à bien des gens. » Elle parlait de ses parents bien sûre. Charly lui fit un câlin encore une fois. Elle le serra tellement fort contre elle. Elle lui prouvait à quel point, elle l’aimait plus que tout au monde. Elle s’était ennuyée de lui. « J’ai tellement de choses à te dire. Il y a tellement de choses que je dois t’avouer. Il y a tous ses secrets qui ont fait que ma vie a été un vrai enfer. Il y a tant de choses que tu ne peux pas t’imaginer à quel point je ne les aime pas Je n’aime pas ma famille. Je les hais comme personne ne peut haïr des gens. Ils m’ont fait du mal. Beaucoup trop. Je pensais qu’ils m’aimaient un peu… jamais ils ne m’aimeront. Jamais. » | |
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InvitéInvité
Jeu 6 Jan - 10:24 |
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| Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes d'attraper ainsi les personnes dans les bras, enfin ce n'était pas la première fois, mais disons qu'il fallait qu'un certains nombres d'évènements concordent pour que cela puisse arriver. Mais à circonstance exceptionnelle, acte exceptionnel, cela faisait tout de même cinq années qu'il n'avait pas vu, ni eu de nouvelle, de sa filleule. En cinq ans il y avait largement de quoi s’inquiéter et se faire du soucis pour une personne donc voila a peu près le pourquoi du comment, Alderick l'avait doucement attiré contre lui. La jeune femme se sembla pas s'en offusquer car elle resta là bien longtemps après qu'il est relâché la pression autour d'elle.
▬ " J’ai eu peur. J’ai voulu te revoir, mais je n’ai pas eu le courage. " Pas le courage ... C'est vrai qu'il était du genre: garçon insaisissable toujours en vadrouille à droite et à gauche. Mais un hiboux avait la faculté de pouvoir toujours trouvé le destinataire d'un message. Même s'il est vrai que lorsqu'il était à l'autre bout de la planète il avait tendance à ne pas répondre. Mais tout dépendait des personnes, il aurait répondu à une lettre de la miss qui à présent pleurait dans ses bras. Alderick vint poser une main à l'arrière de sa tête, la serrant à nouveau légèrement contre lui pour essayer de l'apaiser. Arriva un moment où il se dit que pour l'apaiser, il pouvait dévier ses pensées des idées qui la faisait pleurer même s'il n'y avait rien de mal à s'exprimer ainsi, il fallait bien dire que les larmes de la demoiselle touchaient quelques peu le sorcier, d'où son envie de les calmer un peu. C'est pourquoi, doucement, il écarta un peu Charly de lui pour la regarder et lui poser les premières questions qui lui venaient à l'esprit.
▬ " Je vais mieux dans un sens… je ne sais pas comment je me sens… " Alderick observait la demoiselle avec un léger sourire, il risqua même un pouce sur les joues de la jeune femme pour essuyer les traces que les larmes avaient emprunté. " Je travaille ici, parce que je n’ai que trouvé ça après ma fugue. [...] Ils ont caché la vérité à bien des gens. " Charly revint contre lui et passa ses bras autour de lui pour pouvoir le serrer contre elle. Alderick, loin de se dérober à ce nouvel échange, passa ses bras dans le dos de la demoiselle. " J’ai tellement de choses à te dire.[...] Jamais ils ne m’aimeront. Jamais. " Que voulez-vous répondre à cela ? Profitant du fait que Charly ne voit plus son visage, les yeux d'Alderick s'éteignirent, la déception et le regret s’emmêlèrent. Oh ça il le savait qu'il n'avait connaissance que d'une infime partie de ce qui s'était passé entre ces quatre murs. A l'époque il n'avait pas vraiment su que faire, se sentant les poings liés alors que le père de Charly était un ami, de longue date. Et lorsque enfin il aurait voulu agir, les portes s'étaient aussitôt closes ... Non de cela il était bien loin d'en être fier, l'inédit et la complexité de la situation l'avait en quelques sortes désarmé. Le sorcier n'était pas certain de vouloir entendre tout ce que la jeune femme avait subit du fait de son inaction, cependant il y avait fort à penser que en parler lui ferait du bien, un moyen comme un autre d'exorciser un peu ce qu'elle avait vécu. C'est pour cela qu'un jour, peut-être pas dans l'immédiat, mais un jour il écouterait. Dans immédiat, Alderick songeait aux derniers mots de la miss, s'était tout de même affreux d'en arriver là, que les êtres les plus proches d'elle, au sens où ils étaient de son sang, ne l'aimeraient jamais. Alderick aurait voulu lui dire qu'il ne fallait pas perdre espoir, que peut-être, au fond de l'un d'eux ... Mais le fait était trop incertain, presque improbable, alors pourquoi se leurrer dans des espoirs qui pourraient être faux.
▬ " Pour le coup tu as été plus forte que je ne l'ai été. " En semblant de sourire amusé étira légèrement les lèvres du sorcier tandis qu'il tenait toujours Charly contre lui. " Tu as bien fais de partir ... C'était probablement la meilleure chose à faire. " Dans certain moment il y avait pensé, apparaître chez les Nicholls, prendre la petite avec lui et l’entrainer au loin. Mais pour qu'elle vie, il était toujours parti, certes elle aurait eu l'école à partir de 11 ans mais aurait-il été capable d'être là pour les vacances. Ses voyages pouvaient être dangereux, il ne pouvait décemment pas amener une jeune fille avec lui, sorcière ou non. La confier à quelqu'un d'autre n'aurait pas forcément été bénéfique. Il avait bien vu que même ses amis proches pouvaient se révéler être des êtres cruels alors il n'aurait pas eu assez de confiance en quiconque pour la confier à quelqu'un d'autre. Il n'avait pas sut prendre la bonne décision en temps et en heure, mais heureusement la demoiselle avait réussi à faire ce qu'il y avait de mieux pour elle. Toujours immobile dans le chemin de traverse, le duo attirait de temps à autre l'attention des rares passants qui commençaient tout de même à ce faire un peu plus présent. Ce qu'il y avait de bien dans l'obscurité toujours présente, c'est qu'il était moins reconnu, les ombres que produisaient la lumière des chandelles avait tendance à masquer les traits de son visage et il était un peu plus tranquille de ce côté là. Cependant ne tentons pas le diable en restant ainsi immobile. Alderick avait toujours Charly entre ses bras et il pencha légèrement sa tête vers elle pour essayer de capter un regard.
▬ " Où est-ce que tu allais à cette heure ? Je peux t'accompagner ? " Le sorcier avait retrouvé son sourire bienveillant. Maintenant qu'il l'avait retrouvé, ils auraient tout le temps de discuter. Et puis ils n'allaient tout de même pas rester là, figer dans les bras l'un de l'autre. Elle était bien sorti pour quelques chose, alors pourquoi ne pas faire cette chose ensemble.
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Charly R. NichollsSORCIERE. ► vendeuse en pâtisserie.
► MESSAGES : 184 Dim 16 Jan - 4:22 |
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| Elle avait peut-être trouvé une raison à sa vie. Charly n’était pas née dans la bonne famille. Elle était née dans la mauvaise famille. Souvent, les gens décidaient d’avoir des enfants avec des personnes avec qui l’on partagent une relation stable. Elle pouvait croire à ce qu’elle voulait, pourtant elle savait pertinemment qu’elle n’était pas la fille d’Alderick… Pourtant, elle se disait qu’elle était supposée d’être son enfant s’il avait eu une vie plutôt stable avec une femme. Elle était consciente de bien des choses. L’ex-Serpentard n’était pas serveuse dans un bar par ce qu’elle voulait le devenir, parce qu’elle n’avait pas eu le choix de faire ce métier pour réussir à se nourrir sans voler. Elle avait été forcée de le faire, même si ce n’était pas une voleuse. Elle n’était pas une voleuse de nature. Pourtant, elle avait été conne de ne pas demander de l’aide à ceux qu’elle était sure qui pouvait l’aider à se sortir de ce trouble. Elle avait joué l’indépendante. Elle arrivait de peine et de misères à se sortir de ce problème financier. Elle ne voulait pas voir les gens de son ancienne vie, mais il était impossible de faire une croix sur tout. Elle avait laissé Dionysos la rejoindre. Elle avait su par cet évènement qu’elle ne pourrait pas faire une croix sur son passé, surtout sur les gens qu’elle aimait. Elle avait besoin d’eux. Elle avait besoin d’Alderick, de Dionysos et de Matthew. Elle avait besoin de s’entourer de tous ceux qui lui apportaient du bien. Alderick avait bien fait de la rechercher. Elle était tellement contente de se tenir dans ses bras. Elle était tellement fière de pouvoir dire qu’elle avait quelqu’un de plus qui tenait à elle. Elle était dans ses bras cherchant le réconfort d’un père. Il était son père à ses yeux. Il n’y avait aucun doute. Elle aimait énormément Alderick. Personne ne pouvait douter qu’elle était capable d’autant d’amour. Charly était une bonne personne qu’on avait rendue comme elle était maintenant. Elle en avait marre de souffrir. Croyez-moi ! Elle en avait touché un mot en parlant rapidement à son parrain. Elle avait parlé de sa famille qui ne l’aimait pas. Elle était blessée par tout ce qu’on lui avait fait. Elle n’était pas une mauvaise personne. Loin de là. On l’avait rendu ainsi. Alderick le savait. Elle avait peur aussi des gens. Elle avait peur de recevoir un coup de poignard dans le dos encore. Elle en avait marre. « Pour le coup tu as été plus forte que je ne l'ai été. Tu as bien fais de partir ... C'était probablement la meilleure chose à faire. » Charly hocha négativement de la tête. « Tu crois que j’ai fait le bon choix et j’ai été forte, mais à mon avis… c’est tout le contraire. J’ai dû partir, car je sentais que j’étais en danger. Je… n’ai pas eu d’argent pendant un moment. J’ai dû voler » dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Elle disait la vérité, malgré la honte. « J’ai été exploité… On a voulu coucher avec et me renvoyer . J’ai tenu tête à cet homme qui m’a fait du mal dans un sens. Je n'ai jamais voulu me rabaisser à ce genre de pratique. Je préférerais mourir que de me prostituer... » Elle regardait son parrain avec ses petits yeux honteux que pouvaient avoir un enfant de quelques années Elle avait rajeuni. Il la faisait rajeunir. N’avait-elle pas besoin de vivre un peu de son enfance à nouveau. Il était là, comme autrefois. Elle était bien, malgré les larmes. Elle se sentait bien, car il n’avait plus que Dionysos qui était capable de la faire sentir belle et aimée de toutes les manières possibles. Cela faisait tant de bien à Charly. Alderick ne savait pas combien il lui faisait plaisir. « Où est-ce que tu allais à cette heure ? Je peux t'accompagner ? » Elle tenait toujours d’une main ses sacs qu’elle avait totalement oublié pendant qu’ils discutaient tout en se serrant dans leurs bras. Elle se recula un peu. « Je m’en allais chercher à manger… » dit-elle sans parler de Dionysos et sa fille. C’était trop tôt. Ils venaient à peine de se retrouver. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle était amoureuse avec un meurtrier, un vilain, un pas gentil… et qu’elle avait eu une fille avec ce dernier. Elle ne pouvait pas lui faire ce genre de choses. Elle devait y aller par étape. « J’ai ma liste, vu que j’ai budget assez serré. » Elle lui sourit avec toujours de grosses larmes de crocodiles qui coulaient sur ses joues blanches. Elle essuya ses larmes voulant s’engager dans la rue pour aller faire ses emplettes en compagnie de son parrain. « Tu vas quand même déjeuner avec moi ? J’espère que tu restes, parce que je serais déçue que tu décides de partir sitôt, je dois aussi te présenter deux personnes. Je ne veux pas en parler maintenant dans la rue, même si je devrais te le dire d’avance pour ne pas avoir de mauvaises surprises. » Elle fit un pas vers l’avant commençant la petite marche jusqu’à des petits commerces pour chercher à manger pour la petite famille. « J’ai rencontré quelqu’un… ce n’est pas une personne qu’on doit… s’approcher, mais je le connais depuis longtemps. Puis si je commence à choisir mes fréquentations et oubliais tout ce que j’aime… je finirais par être seule. Je suis en couple avec cette personne, il ne m’a jamais fait de mal. Il en a fait aux autres, mais pas à moi. Je l’aime. C’est l’important, non ? » dit-elle en fronçant les sourcils en le regardant à nouveau. « Je te le présenterai, tu jugeras par la suite. Il ne faut pas se fier toujours aux actions qu’il a fait dans sa jeunesse, il tente de se racheter, même si c’est quelqu’un de rechercher… Puis, lui, il est le seul à savoir ce qui s’est passé chez moi. Aaaaah oui ! Il sait, comment ils sont. Il l’a vu tout comme toi, mais en pire. Il a vu bien pire » Un monologue. Il était rare que Charly parle aussi longtemps. Il était rare qu’elle ose ouvrir la bouche, sauf avec Dionysos qui la faisait régulièrement parler. Alderick lui faisait raconter sa vie. N’oublions pas, il était le rôle du père dans son petit cœur en miette. | |
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