Un certain matin de mai, enfin matin... ce mot n'était maintenant plus que lié à l'heure et plus au levé de soleil qu'Aleksander ainait tellement observer,le jeune Gryffondor s'ennuyait. Oui, ca lui arrivait de plus en plus souvent maintenant que tous les garcons de la bande étaient préoccupés par leur BUSE ou/et leur petite amie ne venaient plus avec lui pour faire mille et une plaisanterie ou tout simplement rire ensemble, parler de tout et de rien. Le jeune rouge et or se sentait légèremenent délaissé ces temps-ci. Il savait qu'il aurait mieux fait de travailler ses BUSEs aussi mais il savait que quoi qu'il fasse il n'allait pas vraiment briller. Mais bon, on ne peut pas tout réussir dan la vie hein ?

Le jeune Hallen quitta donc la salle commune, se faisant insulter au passage par la grosse dame pour l'avoir dérangé un matin de week-end. Il erra quelques temps dan le chateau à la recherche d'un passe temps quand ses pas le menèrent à la volière. Avant cette nuit perpétuelle, il amait beaucoup cette endroit. La vue dans le petit matin y était avant incroyable. Il s'avanca vers le rebord de la fenetre sur lequel il avait l'habitude de s'assoir. Il était venu ici tant de fois qu'il aurait pu dessiner la pierre devant lui les yeux fermés. Le jeune Alek se issa sur cette pierre et s'assit en tailleur, le regard portant sur là où le soleil avait avant l'habitude de se lever. Oui, il était légèrement nostalgique et alors ? Il aimait le soleil et n'avait qu'une hate : le revoir.

Aleksander détourna le regard de la nuit d'encre qui s'étallait autour de lui et s'intéressa aux oiseaux qui l'entourraient. Le plus part étaient assoupis. Trippotant sa baguette, le jeune homme se dit que vraiment ces oiseaux n'étaient pas très chouettes, c'est le cas de le dire. ( ahah pardon pour le jeu de mots pourri c'est sorti tout seul ). Si encore ils étaient tous assortis, mais non, il y avait ici un noir la heut un gris la un marron a striures beige.

La baguette toujours en main, Aleksander la pointa sur le hibou le plus proche et une formule magique plus tard, le pauvre animal eu une couleur bleue flashi. Oui, la seule matière pour laquelle le jeune homme etait un peu beaucoup doué était la métamorphose. Il adorait ca, surtout inventer de nouveaux sorts comme celui-ci. Il passe alors au suivant qui fut rose. Celui d'après vert, le suivant jeune et ainsi de suite.

Quand le jeune homme eu fini de tranforner le plumage de chacun des oiseaux présents, il parti dans une crise de fou rire. La volière ressemblait maintenant à un cirque. Mais son fou rire fut bientot stoppé par un :

" Oh mon dieu"

Un jeune homme venait d'entrer et le mois qu'on puisse dire c'est qu'il était surpris de trouver la volière tant colorée. L'image était vraiment cocasse aussi Aleksander ne pu s'empecher de placer une petite remarque de sa spécialité:

" Si tu cherchait ton hibou, je pense que là ce va etre dur"

Et le jeune homme reparti dans une crise de fou rire. Non, plus serieusement c'était drole uniquement pour lui, pensait-il. Mais il vit un franc sourire se dessiner sur le visage de son interlocuteur. Ah enfin quelqu'un de réceptif à son humour.

" Si c'est vraiment ton hibou que tu cherche je peux mettre fin à tout ca, mais il faut avouer que ce sera nettement moins beau"

Oui, le jeune homme avait un faible pour les couleurs vives et joyeuses, qui pourrait l'en blamer.

« Ouais, je pense que j’aurais du mal à... Oh ! Thésée... Pas d’inquiétude, je l’ai retrouvé.Mais tout Poudlard n’appréciera peut-être pas ce nouveau... design de leurs hiboux. Laisse-moi faire. »

Aparement un hibou n'a pas besoin qu'on le reconnaisse, il vient tou seu. Bon à savoir. Il s allaient donc pouvoir rester comme ca non? C'est quand meme plus joli. Mais le jeune Gryffondor en face d'Aleksander ne semblait pas penser la meme chose. Le jeune homme avait sorti sa baguette et commenca à mettre fin à tous les sortilèges du jeune Hallen dont le sourire disparut avec la couleur des volatiles. Il vit cependant une petite hulotte qui s'échappait de champ d'action de la baguette du rouge et or. Peut etre resterait il une trace de son art après tout. pas trop d'espoir non plus.

« Ah ! J’avais bien cru la louper, celle-là, là-haut, Mh ! Thésée, j’ai du boulot pour toi. Va porter ça à Dean. Tu sais, mon oncle, à Plymouth. Allez, mon gros, tu y vas maintenant, sinon tu ne partiras jamais. Ah ! ces hiboux. Tu ne leur a vraiment pas fait plaisir, mon pauvre ami, en s’en prenant à eux dès l’aurore »

Le hibou du jeune homme ne semblait pas très heureux en effet avant de quitter la volière. Mais bon il n'allait pas en mourir non plus. Sans aucune autre préoccupation, Aleksander retourna ses pensées vers le jeune homme qui avait mit fin à sa belle magie. Il était de sa maison c'était certain ( mais bon avec un blason sur la poitrine on va dire qu'Alek n'était pas le plus fin des déducteurs) de son année ? Peut etre. Il avait un problème avec les noms en plus, il ne savait donc plus celui du jeune homme. Il y remédia vite fait.

"Bah je m'ennuyais un peu ... Mois c'est Aleksander Hallen. Cinquième année. Tu peux m'appeler Alex ou Alek comme tu préfère. "

Oui, le jeune Hallen préférait toujours préciser comment les gens avaient le droit de l'appelé. Le jeune homme n'aurait par exemple pas supporté que quelqu'un d'autre que sa mère l'appelle Sandy. Et si il n'avait pas fait mention de son dernier surnon, à savoir Sam, diminutif de son second prénon, c'est parce qu'il le trouvait définitivement mois beau que son premier.

[ Excuse le retard, Jo' é_è ]

« Bah, je m'ennuyais un peu ... Moi, c'est Aleksander Hallen. Cinquième année. Tu peux m'appeler Alex ou Alek comme tu préfère.
- Eh bien, Alek, heureux de faire ta connaissance. Matthew, Matthew Brightside, cinquième année également. Tu peux aussi m’appeler Matt. »

Il arrivait rarement que Matthew ne connaisse pas les membres mêmes de sa propre classe d’étude. Ce fut le hasard qui le guida vers ce cinquième année de Gryffondor, masculin, et qu’il n’avait même pas pris la peine d’approcher, de rencontrer. Matthew s’en mordait presque les doigts. Il devait passer pour un beau crétin. Quatre ans à explorer les tréfonds de Poudlard, énumérant ses détails architecturaux, ses legs, et toutes ces beautés laissées par des sorciers d’un autre millénaire. Oui, quatre ans d’une recherche culturelle réelle, mais peu attentive, presque embryonnaire. Quasiment inutile. Il lui manquait quelque chose. Avec une jeunesse assez trouble à surtout vouloir faire l’intéressant, se démarquer et, en complément, s’isoler, il n’avait pas obtenu grand-chose. Mais, surtout, quatre ans d’asociabilité presque complète, de mise à l’écart, d’ignorance totale sur ses plus proches camarades ! C’était à peine s’il se souvenait du nom de ce proche camarade. Hallen. Evidemment.


« Je te connaissais pas, avant, alors qu’on était dans la même classe et la même maison depuis un bon bout de temps. Euh... excuse-moi. »

Il était gêné, et surtout, déçu de lui-même. Tous ces besoins prétentieux d’originalité l’avaient presque coupé d’un monde proche et de précieuses connaissances qui l’auraient sûrement épaulé en ces temps sombres qui troublaient Poudlard. Des alliés. Voilà ce qui manquait à Matthew Brightside.
Travailler les sorts de combat et de duel, s’entraîner rudement au Quidditch ? Mais où était l’intérêt s’il s’entêtait toujours à rester soliste ? L’homme a beau être un solitaire, il a besoin des autres. Il faut bien le reconnaître. Difficile réalité lorsqu’on passe son temps enfermé dans une cellule forgée par sa propre âme. Aleksander Hallen aurait même pu devenir son meilleur ami s’il avait décidé de ne pas s’enfermer dans sa bulle et d’ignorer les appels amicaux dès la première année, choisissant orgueilleusement de devenir un type... différent. Au moins, il avait gagné à ce petit jeu. Sur quel ami véritable pouvait-il compter, à ce jour ?
Qui sait ? Ils auraient peut-être fait des duels ensemble, en compagnons hilares et complices, se retrouvant à la gare du Poudlard Express chaque année, avec une joie sans borne et une bonne humeur ambiante à chacune de leur rencontre, s’arrangeant pour partager un dortoir similaire et devenant de véritables frères de maison. Il n’était quelqu’un de déplaisant. Peut-être même très ressemblant de Matthew. Mais trop tard ! il n’en sait rien. Aleksander Hallen peut sans aucun doute se vanter d’une large palette de connaissances amicales, aussi bien féminines que masculines. Il a déjà dû sortir avec un fille. Echanger un baiser avec un jolie demoiselle. Partager des sentiments. Ne pas s’être limité, ne pas s’être renfermé sur lui-même avec un entêtement ignorant. Avoir du succès.
En gros, être quelqu’un, socialement...

Serait-il pourtant trop tard de relever l’opinion générale ? Ne plus être « Lui ? Brightside. Fout-lui la paix si tu veux pas être emmerdé, il est vachement lourd. Et il se croit intéressant. »
Il avait tant de fois rêvé de sortir avec une fille. Tant de fois été tombé amoureux de leurs yeux et de ce charme immense qui les embaumait avec grâce.
Une chose, cependant, apparaissait clairement au reflet turquoise du regard de Matthew.
Aleksander ne semblait pas être médisant. Il était certes, quelqu’un d’original. Sa surprenante prestation de métamorphose un peu loufoque semblait le confirmer. Il devait être bien considéré auprès de ses amis ! Ah ! un type bien, sans la moindre hésitation. Quelqu’un d’intensément différent, et pourtant réellement similaire à la personne de Matthew.
Il sourit, en voyant Thésée planer lentement dans les air, secouant régulièrement les ailes avec un battement lent, las, ou ironique, presque moqueur. Ha ! ces oiseaux pouvaient bien se plaindre, mais, au fond, ils étaient libres et bienheureux. Libres et insouciants.
Comme Matthew avait toujours rêvé d’être.
Prit d’un désir soudain, il reprit la parole.


« Les BUSEs s’annoncent rudes, hein ! Putain, qu’est-ce qu’ils nous mettent, ces profs. Pas une minute à nous avec tous leurs devoirs. »

Première tentative.
Matthew Brigthside était-il ce type asocial et dédaigneux qu’il croyait être ?
Voyons ! Il était le fils de Symphia et Jonathan Brightside, sorciers aimants, dignes et respectables, pas le fruit d’un banal couple de médiocres gens, hautains et stéréotypés.

« - Eh bien, Alek, heureux de faire ta connaissance. Matthew, Matthew Brightside, cinquième année également. Tu peux aussi m’appeler Matt. »

Aleksander se dit qu’à la réflexion, il savait bien qui était le jeune homme. Même maison, même année … Il devait être celui qui s’était mis à l’écart dès le départ de leur scolarité que personne n’avait jamais approché. Ce portrait du jeune Brightside n’était pas très flatteur, il fallait le reconnaître. Certains disaient qu’il n’était tout simplement pas sociable voir même sauvage, d’autres trop hautain pour se mélanger. Alek décidait dans ce genre de cas de ne croire personne : les ragots? Très peu son truc, il laissait cela à Midnight. Mais cela ne l’empêchait pas d’entendre. Et malgré tout ce qui se disait, il était sur que lui et Matt auraient pu bien s’entendre finalement.

« Je te connaissais pas, avant, alors qu’on était dans la même classe et la même maison depuis un bon bout de temps. Euh... excuse-moi. »[/list]

Voilà, il en était sur. Quelqu’un de bien au fond, ce jeune rouge et or. Oui, l’indulgence faisait partie des qualités du jeune Gryffondor. Il croyait fermement au bon fond de la nature humaine, était-ce un tort? Peut-être aux yeux de certains, mais Alek pour sa part, déclarait à qui voulait bien l’entendre que si on ne croyait pas à la bonté naturelle des hommes en cette période sombre, on ne risquait pas de s’en sortir. Un peu d’optimisme, par la barbe de Merlin ! Mais le jeune Hallen savait aussi très bien que ce n’était pas dans la nature des adolescents de son âge de faire preuve d’ouverture d’esprit. Au diable les rumeurs donc !

«  Je ne te connaissais pas plus par le passé. On doit se connaître par rumeurs interposées, c’est comme ça que ça marche ici malheureusement. »

Car, oui, on racontait bien des choses sur le jeune Aleksander. Des ricanements hilares sur ses origines vélanes, le transformant aux yeux de certain en une personne « féminine » pour ne pas être péjoratif. Des blagues sur le fait qu’il aurait souillé ses origines de sang-pur, merci Luke. Et encore d’autres choses sur lesquels son esprit ne s’attardait pas plus d’un instant. Après tout, on ne peut rien contre les bruits de couloirs.

« Les BUSEs s’annoncent rudes, hein ! Putain, qu’est-ce qu’ils nous mettent, ces profs. Pas une minute à nous avec tous leurs devoirs. »

Ah encore les cours? SHBIM dur retour à la réalité. Oui, il n’avait encore rien fait de toute la montagne de devoirs qu’ils avaient à faire. Le jeune Hallen n’avait même pas encore commencé à réviser, c’était pour dire. Mais il partait avec la philosophie que même si il révisait, il n’y arriverait pas beaucoup plus, alors à quoi bon perdre son temps sérieusement. Ce n’est pas comme si il avait un doute sur ses futures notes; Troll partout sauf en métamorphose où le Optimal était à sa portée. Heureusement d’ailleurs sinon il y a longtemps qu’il se serait fait renvoyer, n’est-ce pas ? L’école n’était de toute manière pas dans ses priorités, mais peut-être dans celles du jeune homme?

« Oui, mais j’avoue pas y avoir regardé de trop près … c’est pas mon fort les cours … »

Il aurait aimé rajouter un truc du genre « Le quidditch par contre … » Mais même là, il n’était que remplaçant. Il fallait voir la vérité en face : il était médiocre et partout. Sauf auprès des filles, songea-t-il intérieurement. Même si il n’était pas responsable de cela, du sang de vélane coulant dans ses veines. Oui, il voulait avoir l’air « cool » devant Matthew. Pourquoi? Bonne question, merci de l’avoir posée. Aussi enchaîna-t-il.

« J’ai décroché il y a pas mal de temps. Tu te débrouille bien toi ? Non, parce qu’on te voit pas souvent dans la salle commune alors … »