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 Le Bal d'Avril.

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PROFIL & INFORMATIONS









Keith Whiteley

Keith Whiteley
SORCIER.► décédé.

► MESSAGES : 236
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Sam 10 Juil - 13:33


"déguisement" de Keith

Keith n'était pas un grand fan des déguisements. Il avait tendance à trouver ça grotesque et l'effervescence qui accompagnait la préparation du bal le fatiguait plus qu'autre chose. Il n'avait d'ailleurs pas eu envie d'y aller jusqu'à ce que Mascha et ses charmes sasnauskiens ne viennent à passer par là, laissant derrière eux une foule de filles déçues et/ou jalouses. Mais Keith y était complètement indifférent. Comme il était préfet, il avait tout de même fait un effort, en passant une veste mi longue en jacquard bleu canard et roi dont les motifs se fondaient pratiquement au fond. C'était très élégant sur un t-shirt imprimé simple. Il passa une écharpe bleu et avec un sourire pour Matthi descendit les marches. Il avait retrouvé son habituelle assurance, et si son déguisement était d'une simplicité à mourir, bon nombre de filles se retournèrent sur le passage du préfet de Serpentard avec un petit sourire appréciateur. Mais inutile de dire que ça le laissait indifférent. Si on le lui demandait il dirait qu'il était déguisé en page.

En fait ce soir là Keith était même un peu grognon. Il avait cherché Mascha toute la journée. Impossible de lui tomber dessus. A croire qu'elle le fuyait ou qu'elle était partie à Zurich pour éviter d'avoir à aller au bal. Elle adorait tellement les bains de foule... mais bon c'était quand même elle qui l'avait invité non? Lui se serait très bien contenté de passer la soirée à discuter avec Matthi. Et puis il avait la vague impression que Mascha le fuyait depuis ce qu'il s'était passé dans la salle sur demande. Bon certes il aurait du être content, du moins c'était ce que le Vatican lui aurait fait remarqué. Mais lui n'avait pas pour habitude de commencer quelque chose juste pour le fun de le faire et de passer à autre chose ensuite. Il était amoureux de Mascha, et si ça n'avait pas été le cas il ne l'aurait même pas touchée en rêve. Maintenant ça ne semblait pas vraiment réciproque...

Enfin la belle fit son apparition, cintrée dans une robe curieuse mais tout à fait à la hauteur de son imagination. Le sourire de Keith se fana à la seconde où il la surpris comme en train de...

- Je rêve où tu me fuis Mascha Sasnauskas?, demanda-t-il d'un petit ton chafouin.

Il était apparu devant elle rayonnant de confiance et ce petit quelque chose de sombre dans le regard que les autres filles aimaient un peu trop à son goût. Mais Mascha avait le don de ce démarquer.

- Tu voulais te faufiler hors de la foule sans m'avoir accordé une danse?, se moqua-t-il.

Il n'était pas venu pour danser. Il était venu pour elle. Et parce que la directrice lui aurait passé un savon pour n'être pas venu. Le préfet vous comprenez...









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
SORCIER. ► pâtissier.


► MESSAGES : 248
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Sam 10 Juil - 18:27


    Lala ressemble en tout point à ça =)


    Laël avait toujours aimé les bals costumés. Voir tous ces gens s'amuser, comme s'ils sortaient d'une autre époque, cela l'avait toujours fasciné, et, à chaque fois qu'une telle fête était donné dans le somptueux château de son oncle, il se lovait dans le creux pour admirer avec des yeux émerveillés d'enfant tous ces gens danser, avec leurs vieilles robes de soie ou bien de vieux vêtements de paysan. Mais jamais, ô grand jamais il n'avait osé y participer et, pour cause, il ne trouvait jamais de costume adéquat. C'est pour cela qu'en ce jour d'avril, alors que le soleil laissait apercevoir ses courbes chaleureuses à l'horizon, l'aigle de retournait déjà d'ores et déjà dans son lit. Comment allait-il s'habiller pour ce soir ? Sans compter que le thème était celui du Moyen-Âge. Mais... Vous pensez vraiment qu'il a pris avec lui des habits qui s'apparente au Moyen-Âge pour venir à Poudlard ? Sûrement pas. Il n'était même pas sur de savoir comment il s'habillait vraiment à cette époque là... Il avait bien quelques idées, mais aucun habit pour parvenir à les réaliser. Il allait être obligé d'user de sa baguette et de son génie pour briller d'élégance à ce bal. Sa seule consolation dans l'histoire, c'est qu'il n'y allait pas seul, puis qu'Ana avait accepté de l'accompagner.

    Il se leva sur le coup des huit heures, trainant des pieds jusqu'à la grande salle pour déjeuner. Diantre, il y avait peu de gens levé, mais, c'était plutôt normal, puisque les cours de la journée avaient été annulé. Cependant, les quelques âmes courageuses déjà debout parlaient toutes du bal et, elles semblaient toutes savoir comment se déguiser. Lui, avait bien une idée, mais il n'était pas sûr de pouvoir l'appliquer, surtout qu'il n'était pas tout à faire sur de se souvenir du personnage. Il pensait à cet homme bien bariolé dans le dessin animé moldu, Quasimodo. Clopin Trouillefou pour être exacte, une sorte de marionnettiste roi des gitans, habillés de bariolés de haut en bas au plus grand plaisir des enfants. L'aigle finit par délaisser la grande salle pour aller faire des recherches à la bibliothèque, s'il fallait se déguiser en personnage de film, autant bien le faire, c'est pour cela qu'il passa sa matiné à fouiner dans l'immense salle avant de trouver son bonheur dans Les succès animés des plus grandes firmes moldus. Il y avait là tout ce qu'il fallait, et, dans l'après midi, l'aigle s'attela à la tâche. A vrai dire, il ne savait pas vraiment comment faire. Il n'avait pas le temps, ni le tissu, encore moins le savoir pour se coudre un déguisement. Il pouvait user de la métamorphose, mais il n'était pas sûr d'y arriver et, c'est quand tout ces camarades étaient déjà dans la salle commune, habillé et maquillé qu'il arriva enfin au bout de son périple en métamorphosant tous ses simples habits de la vie de tous les jours en une magnifique panoplie de troubadour coloré. L'aigle était atrocement fier de lui, bien qu'il n'y ai pas vraiment grand chose d'extraordinaire dans ces actes. Il prit une douche – quand même – avant de se préparer. Tout y était, le chapeau bleu avec la plume – il avait prit la plume d'un hiboux brun, sous lequel il avait pris le soin de bien faire boucler ses cheveux, les grelots, les collants rayés, la petite jupette, le sous-pull à ras le corps, les chaussures en tissus pointus et retroussés, les gants, il s'était même fait pousser un petit bouc à l'aide d'un sort. Le bleu et argent s'approcha doucement du miroir de la salle de bain, muni d'un crayon violet, et dessina le contour de ses yeux, avant d'ajouter avec un infini délicatesse le masque, qui, comme par magie, tenait sans aucun artefact sur sa figure. L'aigle prit aussi deux boucles d'oreilles créoles, brillantes comme de l'or – bien qu'il ne savait pas vraiment si s'en était – qu'il avait discrètement emprunté à une de ses amies. Il s'éloigna du miroir, tournant sur lui, grelotant ainsi de toute part. Il avait réussi, et, enfin, il allait participer à un bal costumé.

    Il se dirigea vers la grande salle en sautillant, laissant derrière lui des petits sons aigus, les gens tournant la tête sur son passage. Quand il arriva, ses yeux pétillèrent d'une étincelle d'émerveillement alors que la bal semblait avoir déjà commencé, puisque la musique retentissait déjà. Il regarda autour de lui, voyant des robes et des vieux habits ressorti pour l'occasion s'agiter autour de lui, alors que des cocktail colorés et des petits fours se promenaient dans la salle – il en attrapa d'ailleurs un au passage. L'aigle se posa sur une chaise posé là, et scruta la foule pour voir si Ana n'était pas arrivé. C'était sa cavalière, et il n'avait pas pensé un seul moment qu'il aurait dû aller la chercher, lui d'habitude si bien éduqué. Oui mais voilà, elle avait dit rendez-vous au bal, et non viens me cherchez avant le bal.









Mascha Lulla Sasnauskas

Mascha Lulla Sasnauskas
POUFSOUFFLE. ► sixième année.
cap'taine.

► MESSAGES : 132
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Sam 10 Juil - 20:56


Surplombant la salle glacée où les couples de cavaliers et cavalières commençaient à danser, Mascha espérait passer inaperçue. Mais c'était pas gagné avec la robe qu'elle avait mise. La salle était illuminée et scintillait de partout, tout comme la robe en plaques de métal. En clair, Mascha c'était la boule à facette de la soirée disco. Pas pratique pour qu'on ne la voit pas, et surtout pour ne pas que Keith la voit. Mais bon, elle pouvait pas changer au dernier moment, déjà qu'elle avait eu du mal à se procurer cette robe, elle n'allait pas en faire une autre au dernier moment simplement parce qu'elle voulait se fondre dans la masse, et qu'en plus elle se sentait comme un gros bibendum à l'intérieur. Elle aurait pu aussi ne pas venir, et cela aurait réglé tous ses problèmes. Mais faut croire qu'elle se veut du mal. Ou faut croire qu'elle veut pas éviter tant Keith que ça.
Et le voila. Alors même que Mascha n'a pas eu le temps de se bourrer suffisamment la bouche pour éviter de lui répondre. Mais bon elle a quand même un bon gros stock de petits fours dans le gosier. « Je rêve où tu me fuis Mascha Sasnauskas? » Mascha marmonne quelque chose en réponse, sans savoir même ce qu'elle essaie de dire. Ca ressemble donc à un grognement, où le mode d'expression le plus courant de Mascha Lulla Sasnauskas. Elle ne sent pas encore tout à fait ses poils se hérisser ou son ventre serrer, trop occupée à essayer d'avaler ce qu'elle a dans la bouche et d'être un peu plus présentable et moins grosse truie grosse goinfre. Elle sent quand même son dos se glacer, ne sachant absolument pas quoi dire à Keith. C'est son cavalier quand même. C'est plus encore, mais elle ne veut pas y penser. Sa respiration s'accélère et les haussements de son thorax son plutôt douloureux dans la robe métallique qui lui avait pourtant semblé grande au temps où elle faisait attention à son poids. Alors qu'elle ne peut pas encore parler de façon compréhensible, elle détaille quelques instants comment son cavalier s'est habillé. Bon c'est ancien, mais c'est pas très moyen-ageux. C'est mieux qu'une soutane au moins, même si ça aurait été drôle. Tiens Mascha retrouve de l'humour, c'est bon signe. Elle en oublierait qu'elle a passé toute la journée à vomir.
« Tu voulais te faufiler hors de la foule sans m'avoir accordé une danse? » Mascha en avait presque oublié le bal, les danses tout ça, les chevaliers et les dames. Tout ce truc qui sont le renfermé. Elle pourrait dire non, rester fidèle à Mascha l'associale, mais en fait elle n'en a pas vraiment envie. Autant essayer de s'amuser, et passer un moment avec Keith. Mais ça va faire mièvre petite fille avec son prince charmant. Comment garder son honneur alors? « J'imaginais pouvoir juste me jeter sur les petits fours et me barrer ensuite. Mais voilà il a fallu que je trouve un cavalier... » Petit sourire mesquin. « Tu dois savoir à queeeeeel point j'aime ces trucs comme les bals, alors une danse et après... euh... si tu veux encore danser, t'auras qu'à trainer Matthias. » Ah oui Mascha n'a vraiment aucun projet détaillé pour ce soir, de toute façon dans deux minutes c'est toilettes pour aller vomir tout ce qu'elle vient d'avaler, elle le sent bien. Mais bon, espérons faire quelque chose de mieux. Se faire pardonner, déjà? Bon programme.
Prenant les devants, à l'inverse de la dame qui attend son chevalier, Mascha prend la main de Keith afin de l'entrainer vers le bal, mais à peine sa main l'effleure qu'elle sent tout un frisson la parcourir. Son ventre se serre, et elle est à deux doigts de partir en courant. Mais ça va jaser si elel fait ça. Et elle ne veut surtout pas avoir à s'expliquer, ni a être l'objet des rumeurs. Et puis elle ne veut pas faire ça à Keith. Elle a beau ne pas vouloir se l'avouer, elle sent toujours quelque chose d'étrange en sa présence, que ce soit ses joues qui se réchauffent et son cœur qui saute un battement, ou une irrépressible envie de vomir. Petit sourire gêné, alors que sa main à lâché la sienne. « Fais donc plutôt preuve que tu tiens à ta dame, preux chevalier Whiteley! » Toujours sauver les apparences, toujours garder son honneur alors qu'on a un tourbillon dans le ventre et que plus rien ne tourne rond.









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Sam 10 Juil - 21:41


Matthias a l'habit blanc.

Matthias observait du coin de l'oeil Keith, et quand il partit enfin, il soupira. C'était une bêtise, de faire comme s'il était heureux avec cette vie là. Il n'était pas heureux. Il détestait cette idée de bal. Non, pire encore, il détestait l'idée que Keith y aille avec Mascha. Avec une fille. Avec n'importe quelle fille. Il mit un coup de pieds rageur dans un meuble et gronda. Putains. Toutes des putains. Il soupira. Non, pas toutes. Pas Katherina. Pas non plus Sandalphon. Il ne devrait pas penser ainsi. C'tait penser comme on ne devrait pas. C'était méchant et idiot. Bête. Il soupira et sortit de sous le lit le paquet que lui avait envoyé le Père Epiphane. Si on l'apprenait, pour sûr que le vieillard serait excommunié, mais ce n'était pas si grave. Après tout, Reynar et Nicolas lui parlaient toujours, alors ce n'était qu'une question de titre. Il était Matthias l'excommunié. Au même titre que Keith. Sauf que Keith avait... Il secoua la tête et ouvrit le paquet. Un bel habit blanc s'y trouvait, en trois couches. Une chemise simple de lin, un pourpoint aux couleurs de la Finlande, et des spallières à attacher avec un fin cordon de coton tressé. Avec cela, un pantalon assez large, et de hautes chaussures noires. Un petit mot s'y trouvait.

Amuses toi bien, mais n'oublies pas que l'amour n'est pas luxure!

Il eut un petit rire. Ce mot ne venait pas du Père Épiphane, mais de Helga, la nourrice qui s'occupait de l'église. Il eut un sourire doux, attendri un moment, et s'habilla en vitesse. Il se rapprocha de la glace, et examina ses cernes noires, sa fine barbe de trois jours et soupira. Si le Père voyait ça, il le tuerait sans aucun doute. Il attrapa de la mousse, rapidement, l'étala, la rasa sans accroc. Il essuya son visage, prit un ciseau et coupa un peu cette frange. Ses cheveux étaient trop longs, mais finalement, il les aimait bien comme ça - lui qui n'aurait supporté de voir ses boucles blondes descendent plus bas que son menton. Pour les cernes, il n'y pouvait rien. Il passa son visage sous l'eau glacée et se redressa. Il approcha du carton et en sortit le dernier accessoire : un magnifique ceinturon ainsi qu'une magnifique épée dans un fourreau de nacre. Ah, ce Père Épiphane... Les détails. Il se rappelait de toutes les fois où il avait du lavé les plaintes de la chapelle sous prétexte que tout comptait. Il poussa la porte et commença à descendre les marches vers la grande salle où devait se tenir le bal. Il ne savait même pas pourquoi il descendait. Il n'y avait absolument aucun intérêt. Soupir.

« Matthi'! Attends nous! »

Matthias accéléra, mais la main de Nicolas l'attrapa et l'arrêta aussitôt - bien que Matthias fut plus grand et plus large que lui. Il se retourna et jugea du regard Nicolas, habillé comme un nobliau du temps de Louis XVI. Il avait encore loupé les cours d'histoire, lui. Reynard, lui, s'était contenté d'un habit de croisé, portant à même le corps la lourde côte de maille et par dessus, le tabard blanc et rouge. Petit sourire moqueur de Nicolas. Matthias fronça les sourcils, déjà agacé.

« Keith est pas avec toi? »
« Il fait sa vie. Je fais la mienne. » Réponse froide, directe.
« Oulah... Le blond se rebelle? »

Il tendit sa main, effleurant une mèche de cheveu du jeune excommunié, mais le réflexe fut directe, rapide. La main de Matthias frappa celle de Nicolas qui sursauta. Il voulu rétorquer, s'insurger, mais la lourde main de Reynard se posa sur l'épaule de Nicolas, lui faisant bien comprendre qu'ils n'étaient pas là pour s'embêter tous autant qu'ils étaient. Matthias, sans un regard de plus, descendit les marches quatre par quatre et débarqua dans la salle. Dans son habit blanc, il ressemblait vaguement à Mika'il. Moins léger, peut être, comme maintenant il dépassait l'archange par la taille. Plus imposant aussi, avec sa largeur digne d'une armoire. Matthias, en l'espace de quatre mois, était devenu un homme dont n'importe qui aurait pu être fier. Dévergondé? Il montrait son corps sans devenir vulgaire. Il y avait toujours la moralité derrière ses gestes, comme il ne voulait pas avoir à rougir de ce qu'il avait fait dans la vie, et il n'en rougissait en rien. Il avait toujours été correcte avec tout le monde, mais très rarement avec lui même en fin de compte. Il chercha dans la foule Keith, le trouva. Il détourna aussitôt la tête, avec un air blessé derrière ses mèches blondes, et partit rejoindre le buffet de l'autre côté de la pièce. Il s'arrêta devant la montagne de gobelet, alors que le premier slow débutait à peine. Il tendit la main, prit un verre. Une jeune fille, à ses côtés, le regardait avec un sourire. C'était Amantia, une serpentard également, habillée comme une barbare. Matthias eut un sourire amusé, et bu son verre d'une traite. Dégueulasse, ce jus. La fille s'approcha, visiblement amusée.

« Pas bon, hein? Tu veux savoir pourquoi les gens le boivent? » Matthias arqua un sourcil. « Allaperfectopourlapéro! » Le petit éclair frappa le verre et le rendit orangé.
« Oh... merci. » Clin d'oeil.
« A ta santé! »

Elle bu d'une traite son verre et Matthias fit de même, mais quand il le reposa, ses joues étaient rouges. La fille le regardait, et fit de gros yeux :

« Non, non! Avale! Avale sinon tu vas avoir mal! »

Il avala difficilement et se frotta violemment le visage. BORDEL! Mais ça donnait chaud! Il la regarda, et se sentit tout bizarre, puis regarda finalement son verre. C'était quoi cette daube? Ça retournait les boyaux, et tout le reste. Il ferme les yeux. Il a chaud. Trop chaud. Très chaud. Il a le visage bouillant d'un coup, et regarde la jeune fille qui elle, tient debout. Elle rit. Elle se moque, gentiement.

« T'as pas l'air d'avoir l'habitude... Alors, c'est vrai? » Il arque un sourcil... enfin, essaye. « Que vous autre, les curés, vous buvez pas une goutte d'alcool? »
« Alcool... »

Et merde. Au même moment, Nicolas approchait, en fleurs. Visiblement, lui aussi avait l'habitude, comme il tenait deux gobelets de la substance orangée, et qu'il tenait encore debout, alors que Matthias se sentait partir.

« Oh non! Amantia! Vilaine coquine! Tu as fait boire mon Matthi'...? » Mon Matthi'? Matthias fronça les sourcils. « Tu en as marre de moi? »
« Marre de toi? Comment tu peux dire un truc pareil, mon petit cureton... Serait-on jaloux? »

Vite. Partir. Matthias se retourna et traça dans un coin de la salle. Les slows. L'alcool. Les filles. Il allait gerber, c'était sûr. S'il avait changé, s'il s'était libéré, il restait encore Matthias le prude, à l'éducation stricte et sévère, qui l'avait fait rougir la première fois qu'il avait regardé le décolleté d'une femme, sans en apercevoir autre chose que la gorge délicate. Il s'adossa à un mur, pas loin de Haine Paine, mais n'alla pas lui parler. Il allait mal. Son regard fixa un point dans la foule. Keith et Mascha. Il eut un sourire moqueur, un sourire qui se moque de lui même. Il était vraiment con. Il se redressa et fit le tour de la salle. Il allait remonter ses marches, vous voyez. Et dormir... Ouais. Après une bonne douche. Dormir.









Anonymous

Invité
Invité

Le Bal d'Avril. - Page 1 #Sam 10 Juil - 23:52


Aujourd’hui était un jour spécial, ce soir avait lieu le bal d’Avril. Dès l’aube, on avait pu sentir une excitation envahir le château de Poudlard. Les cours avaient été annulés pour l’occasion. La veille, Miranda, dans toute sa bienveillance, avait conseillé à ses élèves de profiter du lendemain matin pour dormir plus longtemps qu’à l’ordinaire. En effet, la nuit du bal s’annonçait courte et éprouvante pour les pieds, oreilles et estomacs. Et justement, ce matin-là, rares étaient les élèves qui s’étaient levés pour prendre leur petit-déjeuner aux horaires habituels.
Miranda, elle, s’était levée de bonne heure comme à son habitude. Elle avait commencé par prendre un bon petit-déjeuner dans une Grande Salle presque vide. Puis elle avait été faire du rangement dans son bureau et mettre de l’ordre dans ses cours qu’elle préparait toujours minutieusement. Vers midi, elle avait décidé d’aller sur le Chemin de Travers faire quelques achats. C’est à ce moment-là qu’elle sentit Poudlard entrer en ébullition. Tout était calme bien sûr, d’ailleurs il n’y avait presque personne dans les couloirs. Tous les élèves étaient dans leurs salles communes respectives et ne pensaient qu’à une chose : le bal de ce soir. C’était comme si toutes les pensées des élèves se répercutaient inlassablement dans les murs du château. Un bourdonnement inaudible mais qui dégageait une certaine pression.
Le compte à rebours était lancé.
Miranda passa un agréable après-midi sur le Chemin de Travers. Elle se surprit elle-même à flâner de boutique en boutique, ce qui n’était pas du tout son genre. Puis elle retourna à Poudlard où, arrivée dans le Hall, elle rencontra un Serpentard vêtu d’un costume de fou du roi aux couleurs criardes. La Directrice de Gryffondor lui lança un regard torve et interloqué.
- Mr Stewart, dit-elle en joignant ses mains devant elle, qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ridicule ? Auriez-vous l’obligeance de retourner dans votre salle commune et vous habillez convenablement.
Miranda ne pouvait pas avoir l’air sévère, en revanche elle avait une répartie aiguisée qui faisait mouche lorsqu’il s’agissait de montrer qu’elle était en désaccord avec quelque chose.
- Mais… Professeur Smith, répondit l’élève désemparé, c’est un costume de fou du roi. Me serais-je… trompé d’époque ?
- Trompé d’époque ? Mais que me chantez-vous là mon enfant ? répondit Miranda, elle à son tour, désemparé. Avez-vous bu Mr Stewart ?
- Non Professeur ! s’exclama le Serpentard les yeux écarquillés. Mais j’étais pourtant persuadé que ça collait avec le Moyen Age.
- En effet Mr Stewart, vous ‘collez’ avec le Moyen Age merveilleusement bien, mais le bal est dans quelques heures et je vous conseille d’aller vous préparer. Vous ne comptez tout de même pas vous afficher devant tout le monde ainsi vêtu ?
- Mais… balbutia le vert et argent.
- Mr Stewart…
- Et le thème alors ?
- Le thème ? rigola Miranda. Il n’y a pas de…
Les yeux du Professeur s’écarquillèrent. Elle avait oublié.
- Non de non… murmura-t-elle pour elle-même. Excusez-moi Mr Stewart, je dois y aller, ajouta-t-elle à l’adresse du jeune homme.
Puis, elle s’élança vers l’escalier de marbre.
- Et pour mon costume alors ? s’écria Stewart en bas des marches.
- Oui, oui ! Très bien, répondit Miranda sans se retourner. Vous ‘collez’ parfaitement !
Elle montait les marches deux à deux puis s’élança dans divers couloirs à grandes enjambées en direction de son bureau au premier étage. Elle avait complètement oublié le thème du bal. Ca lui était littéralement sorti de la tête.
Arrivée dans son bureau, elle referma la porte à la volée et se dirigea vers sa penderie où était entreposée la robe qu’elle devait porter pour le bal ce soir et qu’elle avait achetée il y a de ça plusieurs semaines. C’était une robe blanche, des plus sobres et surtout des plus modernes. Lisse et droite, elle ne ‘collait’ pas, mais alors pas du tout, avec l’époque du Moyen Age. Miranda se surprit elle-même à penser qu’en y faisant des trous et en la réduisant en guenilles elle passerait pour une gueuse et l’affaire serait réglée.
Mais non, impossible, il lui fallait quelque chose et vite ! Elle se dirigea alors vers une commode et entreprit de vider chaque tiroir avec application.
- Où ai-je bien pu mettre ça ? murmura-t-elle pour elle-même avec un brin d’exaspération dans la voix.
Elle cherchait son matériel de couture.
- Ha, le voilà ! s’écria-telle avec une once victoire.
Elle tenait dans ses mains une boite de fer élégamment décorée qui n’avait jamais été ouverte au vue du plastique qui l’entourait. Miranda était le genre de femme à ne coudre qu’en cas d’extrême nécessité. Libérée du plastique, la boite s’ouvrit d’un coup et alla répandre son contenu sur le sol. Aiguilles, fils, dés à coudre… Miranda étouffa un juron alors que quelqu’un frappa à la porte. C’était Hudson, le concierge. Apparemment, il y avait un problème aux cuisines et il demandait à Miranda d’aller jeter un coup d’œil. Evidemment, les problèmes venaient tous au même moment.
Miranda sortit sa baguette et d’un geste élégant de la main enchanta sa robe de soirée et le matériel de couture. La robe se mit à flotter comme un fantôme au milieu de la pièce et aussitôt tout le matériel de couture s’agita.
- Moyen Age, c’est bien compris ? lança-t-elle à l’adresse des aiguilles et des rubans avant de fermer la porte derrière elle.
Le Professeur de Soins aux Créatures Magiques se dirigea donc vers les cuisines où elle retrouva le concierge.
- Désolé de vous déranger Miranda, mais je ne savais pas quoi faire de… ça, dit-il en pointant une énorme cuve d’où s’échappait des vapeurs.
Les elfes de maison étaient tous affairés à la préparation du repas pour le bal et couraient dans tout les sens. Les cuisines étaient en ce moment-même un véritable capharnaüm.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda Miranda déconcertée.
- 250 litres de whisky pur feu, répondit le concierge avec un léger sourire. Apparemment spécialement commandés pour le bal.
- Nous n’avons jamais commandé… commença Miranda.
- Je me doute bien Miranda, répondit Hudson. Je pense qu’un élève aurait pu le faire à votre place.
Miranda poussa un léger soupire.
- On en fait quoi ? demanda le concierge.
- On en fait quoi ? demanda Miranda amusée. Hé bien, buvons-le. A votre santé mon cher Hudson !
Elle sortit sa baguette et émit un grand cercle au-dessus de sa tête. Les 250 litres de whisky s’élevèrent dans les airs sous la forme d’une sphère liquide et marron.
- Enfin, voyons ! C’est une école ici, Hudson. Où sont les éviers ? demanda Miranda.
Un elfe de maison lui fit signe et pointa du doigt l’autre bout de la pièce. Miranda marcha vers les éviers à grands pas, sa baguette tenue en l’air, un ruisseau d’alcool la suivant. En quelques secondes tout le whisky avait disparu, à la grande tristesse du concierge qui espérait sans doute secrètement en garder une ou deux bouteilles.
- Problème réglé ? demanda Miranda avec un fin sourire.
- Problème réglé, marmonna Hudson.
Enfin pas tout à fait. Lorsque Miranda retourna au premier étage, il ne restait plus qu’une heure avant le début du bal. Elle ouvrit la porte de son bureau et une avalanche de tissu l’assaillit.
- Non de non ! scanda-t-elle en essayant de repousser le tissu blanc et soyeux. Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
Une nouvelle fois, elle sortit sa baguette, l’agita et une bonne partie du tissu disparut comme neige au soleil. Il en resta tout de même une masse importante au milieu de la pièce et les instruments de coutures continuaient de s’évertuer à créer du tissu à partir de rien.
- Ca suffit ! lança Miranda à l’adresse de matériel de couture qui alla se ranger de lui-même dans sa boite métallique dans un bruit cinglant.
- Ma robe… dit Miranda en tâtant la masse de tissu blanc. On dirait une montgolfière…
La directrice de Gryffondor retroussa ses manches, bien décidée à réparer ce joyeux bordel en prenant elle-même les choses en main. Elle se recouvra entièrement de la soie blanche, ferma les yeux puis agita sa baguette. Pendant quelques secondes, une véritable tornade blanche sembla avoir fait irruption dans le bureau de Miranda. Une tornade qui l’enveloppait puis s’affina pour ne faire qu’un avec son corps.
Dans des volutes de soie blanche, Miranda était à présent vêtue d’une magnifique robe au style moyenâgeux. Des manches longues et évasives, un décolleté arrondi et légèrement plongeant, une traine élégante, une ceinture de tissu or et des petites chaussures pointues. Ses cheveux blonds étaient coiffés en un chignon haut d’époque et parsemés de petites perles rouges qui scintillaient. Un griffon rouge et or cavalait sur les plis de sa robe blanche. Dans les mêmes tons, des boucles d’oreilles et un collier de pierres partait de sa nuque dégagé et coulait sur sa poitrine.
Miranda, bien qu’âgée de 60 ans, avait une grâce naturelle et n’était pas vraiment du genre à se mettre en valeur, sans pour autant négliger son apparence, loin de là. Alors dans le cas présent, tout ça avait un effet éclatant qui sautait aux yeux.
Fin prête, Miranda se dirigea vers la Grande Salle où il y avait déjà du monde. A plusieurs reprises, elle manqua de se prendre les pieds dans les escaliers à cause de sa traine, si bien qu’elle l’ensorcela pour se trouver toujours au bon endroit au bon moment. Avant d’entrer dans la Grande Salle, elle sortit du château et resta quelques minutes devant la porte de chêne à scruter l’obscurité. Elle le faisait quasiment tous les soirs. Et tous les soirs cette même obscurité pesante et éternelle flétrissait son sourire. En outre, il faisait froid, encore plus froid que d’habitude lui sembla-t-elle.
Elle finit par rentrer dans la Grande Salle et se joignit à la fête. Pas forcément très à l’aise dans cet accoutrement qui avait plutôt tendance à attirer les regards, elle ne manquait pas moins d’offrir un sourire radieux à quiconque croisait le sien. Elle se rappela un instant qu’Edward, qu’elle avait invité, ne tarderait sans doute pas à rejoindre la fête. Peut-être était-il même déjà là, mais dans la foule, impossible de le savoir. Après une entrée qui se voulait discrète, Miranda s’était dirigée non loin de l’estrade, où elle observait les élèves avec un air amusé qui étaient littéralement en transe face au groupe qui jouait.
Le bal avait commencé.









Sholto Scrymgeour

Sholto Scrymgeour
AGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.

► MESSAGES : 100
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 7:36


Ennui mortel. La musique était beaucoup trop nulle à mon goût, manquant définitivement de goût, la bouffe était bien trop riche et la boisson trop non alcoolisée. Je ne savais pas trop ce qu’étaient les bons ingrédients pour une bonne soirée, mais pour l’instant je n’en trouvais pas vraiment dans ce bal au thème ridicule. Je n’avais peut être juste pas les mêmes goûts que les autres personnes de mon âge. Devenir sourde et faire péter le plafond de ma glycémie n’étaient pas ce qu’on pourrait appeler mon « trip ». La soirée avait à peine commencé qu’il y avait déjà 5 gars qui étaient venu tenter leur chance à me courtiser. Je les avais tous rembarré. Je sais que j’avais la réputation d’être une fille facile, ce qui en soi était totalement véridique, mais je choisissais toujours ceux avec qui je terminais ma soirée, et non eux. Je vivais très bien avec l’image que les autres avaient de moi. C’était vrai que je me laissais toujours guider par ce que je ressentais pour quelqu’un sur le moment. Si j’avais envie d’une personne, c’était normal que je fasse l’amour avec, non ?

Je soupirais une énième fois alors que mon regard chocolat se poser par hasard sur Keith et Mascha. Je ne savais pas pourquoi mais je souris soudainement. Ils avaient l’air d’avoir une discussion du type « je gueule et je ne fais pas avancer le schmilblick » mais ce n’était que la conclusion d’une observation. Allez savoir ce qu’il leur arrivait à eux deux. Ils formaient un drôle de couple si vous voulez mon avis, même si on ne pouvait pas dire qu’ils étaient en couple. Ca avait l’air compliqué. Je n’avais pas envie de m’y atteler. Je portais mon attention sur mon verre, et en but encore quelques gorgées. Heureusement que je connaissais des sorts pour alcooliser un peu les jus de fruit de l’Ecole, sinon je serais déjà partie depuis longtemps je pense. Je ne savais pas trop ce que j’attendais ici de toute manière. Mais après réflexion, je savais en fait. J’attendais de voir tous les scandales qui allaient arriver à cette jeunesse anglaise avec leurs mélodrames d’adolescents. Parce que c’était sur que pendant ce genre de soirée, les histoires personnels faisait toujours un grand pas. Je trouvais cela divertissant, et peut être que je ne resterais pas seule toute la soirée, même si ce détail ne me gênait pas plus que cela.

Je vis un de mes camarades de serpentard, Matthias, prendre la direction de la sortie, et je haussais imperceptiblement un sourcil. Je ne le connaissais pas vraiment bien, mis à part le fait qu’il faisait parti de tout le micmac vaticaneux avec Keith. Il avait les joues étrangement rouge, ce qui m’amusa légèrement. Saoul ? C’était pourtant contre la politique de l’Eglise, non ? Quoiqu’à tout bien y réfléchir, les curés se saouler régulièrement aux vins de messe le dimanche, non ? Je ne savais pas, ca faisait depuis bien longtemps que je ne croyais pas à Dieu comme les religions le présenter. Et on pouvait dire que j’étais inculte en la matière… Ce qui me contraria à vrai dire. Il allait falloir que je réfléchisse à la question… J’étais en train de réfléchir à tout cela alors que le serpentard se rapprochait de moi et donc de la sortie. Alors qu’il passait juste à côté de moi, je lui demandais sans pour autant me tourner vers lui.

Jewel Meadow | « Tu pars déjà ? »

Pourquoi je lui avais parlé ? Je n’en savais rien. Je me connaissais assez pour savoir que je réagissais plus à mes pulsions qu’à mes principes. Par exemples j’avais pour principe de ne pas parler aux gens inintéressants ou qui n’éveillait pas ma curiosité d’une manière ou d’une autre, ou simplement je ne parlais pas pour rien dire comme je venais de le faire. Mais des fois j’obéissais juste à mon instinct. Par exemple je détestais cette Kaprice sans qu’elle ne m’ait rien fait. Je pense que je dois être bizarre comme fille en fin de compte. Je n’en avais pourtant pas dit bien plus à Matthias. A croire que mon principe de ne pas parler pour ne rien dire avait bien vite reprit sa place dans mon cœur.









Indiana Mindy Dashwood

Indiana Mindy Dashwood
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 183
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 8:31


robe d'Indie

Elle avait passé peut être deux heures à se préparer pour que tout soit par-fait. Parmi ces 2h, Indie en avait passé au moins une à sautiller partout rien qu’en se voyant dans le miroir en robe. Elle trouvait qu’elle avait fait un bon boulot pour le coup. Indiana, ou encore la reine de la débrouille dans « comment s’en sortir avec le moins de dépense possible » aux éditions jeune fille en furie. Elle avait dû passer un bon mois à faire cette robe, mais la poufsouffle en était définitivement fière. Bon, elle ne savait pas trop si on pouvait bien dire qu’elle correspondait au thème… Mais c’était pas grave, rien ne lui gâcherait son bonheur. Le dit bonheur qui émanait en partie du fait que la brunette allait au bal avec… le beau prince charmant, Nathanaël de Saint Ange. Certes dans la manœuvre plusieurs amies (et amis) avaient cessé de lui parler… Mais Indie n’avait pas compris que c’était pas pure jalousie. La poufsouffle avait à peine remarqué ce petit détail, tout simplement parce qu’aujourd’hui elle n’était plus la cendrillon qui faisait la bouffe, la vaisselle et tout le reste. Aujourd’hui elle était une princesse. Une vraie.
Même si Indie avait passé 2h à se préparer, elle n’en était pas pour autant à l’heure. Elle s’était dépêchée lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle était déjà à la bourre et que Nate devait l’attendre tout seul (à la merci d’une flopée de filles seules et désespérées). Quand la poufsouffle rejoignit son beau prince, elle arborait déjà un grand sourire qui ne s’estomperait surement pas de toute la soirée. Après être arrivée au niveau du serdaigle, la brunette fit une révérence, et pouffa de rire dès qu’elle eut fini. Non, non, elle n’était pas saoule, c’était juste son état naturel. -_-

[Indie] «Monsieur. »

Salutations polies et de rigueur, non ? La poufsouffle le savait déjà, elle allait bien s’amuser avec ce thème qui lui permettait d’être la princesse qu’elle n’avait jamais été et qu’elle ne serait jamais. La poufsouffle regarda de plus près son cavalier pour se rendre compte qu’il avait aussi joué le jeu et que le costume de prince lui allait à merveille. Indiana n’en fut que plus heureuse, et elle ne put s’empêcher de le complimenter.

[Indie] «Tu es très élégant, Nate. »

La poufsouffle sourit de nouveau et s’engagea avec Nate dans la grande salle où la fête semblait déjà battre son plein. La musique était totalement à son goût, et Indie se mit à osciller de la tête en rythme sans même s’en rendre compte. La brunette constata que la salle était déjà bien remplie. Cependant elle ne voyait ni ses frères, ni Candice, ni Autumn, ni Nuallan. Elle était alors heureuse que Nate ait eut la bonne idée de donner rendez vous avant de venir, sinon elle se serait retrouvé toute seule et elle n’aurait vraiment pas aimé ca. La poufsouffle se tourna vers son cavalier, et elle lui dit alors avec un entrain non caché.

[Indie] «Et voilà les bals de Poudlard ! Ca doit changer de ceux de Beauxbatôns, non ? »


Ca devait être un tout autre style même… Surement plus élégant, mais surement bien moins marrant en fin de compte.









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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 14:49


déguisement de Nate

Il avait mis beaucoup de soin à sa tenue. Plus encore qu'à l'habitude. C'était dire, il n'avait pas un pli à son costume, pas une défaut rien. Il avait décidé de ne pas prendre le chapeau finalement mais il prit les gants blancs, la canne de noblesse et le foulard bien entendu. Il n'était pas une fille, il n'avait donc pas le truc de passait mille ans dans la salle de bain et la rigueur de BeauxBâtons lui avait de toute façon appris à être prêt promptement, dans une économie de gestes assez impressionnante.
Nathanaël descendit rejoindre sa princesse Hindiana. Il était déguisé en Norton Hellrick pour l'info, un très grand spécialiste du Moyen-Age. L'allusion était subtile mais pour lui évidente. N'importe qui à BeauxBâtons aurait reconnu.

[Indie] «Tu es très élégant, Nate. »
[Indie] « Mais je ne suis qu'une ombre à côté de vous Madame. », fit-il en exécutant le salut en bonne et due forme que l'on devait à sa cavalière.

Il lui pris la main et y déposa un baiser parfaitement chaste, de circonstance. Il se redressa avec un petit sourire, lui rendant sa main en échange de son bras. Il avait non seulement le déguisement mais le comportement d'un prince. Il la trouvait réellement magnifique dans sa robe de princesse. Il en aurait rougi s'il n'avait pas eut tant de tenue. Du moment qu'il évitait de disparaître. Ca aurait été du plus mauvais genre. Ils se dirigèrent vers le bal, visiblement Avril n'était pas encore là, Ana non plus. Et les frères terribles d'Hindiana non plus. Il se retint de faire tout commentaire, découvrant qu'ici au bal on passait du rock. Impensable à BeauxBâtons:

[Indie] «Et voilà les bals de Poudlard ! Ca doit changer de ceux de Beauxbatôns, non ? »
- Wél, c'est la première fois que je vois une truc pareil. Comment on danse sur ça. A Beauxbâtons c'était toujours la waltz... on peut danser comme on veut?









Indiana Mindy Dashwood

Indiana Mindy Dashwood
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► MESSAGES : 183
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 16:34


[Nate] « Mais je ne suis qu'une ombre à côté de vous Madame. »
[Hindie] « Uhuh. On peut dire que tu sais parler aux femmes toi. Merci en tout cas. J’ai dû passer un mois à retaper cette robe. »

Parce qu’elle avait voulu être jolie… Pour Nate elle devait bien l’avouer. Indiana se sentait en tout cas plus princesse que jamais. Il fallait avouer que son prince l’aidait bien à se mettre de la peau d’une aristocrate. La brunette ne connaissait rien aux convenances et autres protocoles, mais elle savait que les compliments marchaient toujours sur elle, s’en était pareil pour le baisemain. Indiana n’avait pas pu s’empêcher de lâcher un gloussement sur le coup, qu’elle tenta de masquer inutilement en mettant sa main libre devant sa bouche. Son regard pétillé de joie, et son sourire reflétait son bonheur intérieur. Certes il lui en fallait peu, mais elle était sur un petit nuage.

[Nate] « Wél, c'est la première fois que je vois une truc pareil. Comment on danse sur ça. A Beauxbâtons c'était toujours la waltz... on peut danser comme on veut? »
[Hindie] « Tu n’as jamais dansé sur du rock ? Et euh… C’est quoi la watzl ? »

Indiana ne savait pas trop comment elle s’imaginait les bals de Beauxbatons avec cette danse qu'elle ne savait même pas nommer. Entre autre parce qu’elle n’avait même pas compris que le français parlait de valse. Elle s’imaginait une nouvelle danse d’origine allemande où on était habillé comme les chanteurs suisses et où l’on dansait comme les russes… Bref, un gros melting pot de tout et de rien qui se rassemblaient en une danse affreuse. La brunette voyait mal Nate, qu’on pouvait clairement appeler un garçon distingué, dansait comme cela. Bon, en gros, comme souvent, Indie avait tort sur toute la ligne. La poufsouffle ne s’en formalisa pas et décida soudainement d’apprendre à Nate à danser. Elle le prit pas la main et commença alors à le trainer sur la piste de danse, plus enthousiaste que jamais.

[Hindie] « Allez ! Viens ! Je vais t’apprendre ! Suffit juste de suivre la musique et de se laisser aller, c’est facile. Tu peux pas faire plus simple. »

La brunette se mit à danser comme n’importe quel adolescent de Poudlard l’aurait fait. Simplement. Bouger les épaules, la tête et les pieds en rythme. Tanquillou et simplement. Son regard azur ne quittait pas le serdaigle qui allait faire ses premiers pas de rockeur… Ca allait être à voir tout ca.









Anonymous

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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 21:29


Un petit aperçu de la tenue du Comte :
Spoiler:




Mais quelle idée ? Quelle idée était-ce que celle-çi ? Un bal déguisé... et puis quoi ? Cette formalité était parvenue aux oreilles d'Edward un peu trop tard, alors qu'il se rendait à l'étage du département de la justice magique au Ministère. Quelques comères parlaient de ce fameux bal, et c'est à travers leurs paroles qu'Edward avait appris qu'il était demandé aux invités de s'y rendre vêtus d'un accoutrement médiéval. C'était bon pour les étudiants et ceux qui n'avaient aucune réputation à préserver ! Sérieusement, le poste appartenant au Comte ne lui permettait pas d'accepter ce petit détail un peu trop génant. Son choix était fixé : il ne viendrait pas avec des colans trop serrés, des chaussures claquantes et des vestes dorés aux épaules bombées. Cela aurait été d'un ridicule... Comment conserver son sérieux, sa dignité et sa grâce en se déguisant ?

La journée avait été maussade et plus les heures s'écoulaient, plus Edward n'avait aucune envie de se rendre à ce bal. Tout avait commencé dès son arrivée où l'on avait annoncé une pénurie de poudre de cheminette qui serait réglée le lendemain. C'était, bien évidement, le seul jour où il devait effectuer de nombreux déplacements. Un malheur n'arrivant jamais seul, on lui annonçait le congé maladie de sa secrétaire, et les vacances de sa remplaçante habituelle, contraignant Edward à s'occuper lui-même des montagnes de paperasses. Sa chouette Athéna n'avait cessé de faire des aller-retours et celle-çi avait finalement décrété qu'elle avait assez travaillé, refusant alors de prendre son envol. Le bouquet final avait été dévastateur. On vint annoncer à Edward qu'un sorcier avait été vu en train d'exercer sa magie au milieu d'un groupe de moldu. Fixant ses paperasses, sa respiration devenant de plus en plus forte et rapide, Edward allait exploser. Il était d'un naturel calme, posé, mais là, c'était vraiment trop. Au bout de quelques secondes, il avait fini par lever ses yeux cernés en direction de l'annonciateur de cette nouvelle bien peu réjouissante, et d'une voix à faire pâlir le premier venu, ne lui adressa qu'un seul mot.


" Sortez... "

Ne demandant pas son reste, l'individu, prit d'une certaine panique, se hâta de fermer la porte et il semblait qu'on pouvait l'entendre courir dans le couloir. Edward, le regard plein de haine posé sur le mur, levait son bras gauche tenant sa grande plume bleu nuit avant de l'abattre avec une rare violence sur le bureau. La plume était complétement applatie, une tâche d'encre ayant prit possession d'une feuille vierge. Voilà pourquoi il ne souhaitait pas aller au bal. Il n'avait qu'une envie : rentrer et s'affaler sur le premier sofa venu afin de se laisser enlacer par les bras de Morphée et s'envoler loin, très loin, au pays des rêves. Seulement, il n'avait pas le choix. Ayant bercé dans une grande éducation aux moeurs les plus respectacles -pour la plupart-, Edward ne pouvait laisser Miranda s'en aller seule au bal sans un homme à qui tenir le bras. Et puis, il avait tellement envie de la revoir ! Cette optique là, d'ailleurs, lui donna une certaine motivation, si bien qu'il appella Andrew, son très fidèle majordome afin que celui-çi l'aide à se vêtir. Le majordome avait été mit au courant du bal et s'était hâté d'aller trouver une tenue pour celui qu'il servait avec dévouement depuis tant d'années. Il avait choisi une tenue plutôt sombre, très adéquate pour le Comte qui ne portait que du gris, du noir et du blanc. C'était un par-dessus descendant plutôt bas de couleur noir aux boutons clairs. Une chemise blanche très luxueuse laissait apparaître le bout de ses larges manches de velour sous le manteau. Quelques dorures apportaient une touche de luxe et de couleur par çi par là. Avec un pantalon noir de la même couleur que ses bottes, Edward était fin prêt, son large chapeau noir venant s'ajouter au costume ainsi que sa fidèle canne d'aristocrate qu'il aimait prendre avec lui. Les préparatifs avaient durés quelques heures, tout cela pour un résultat impeccable : Edward était tout simplement superbe, mais il était rare de trouver chez lui la moindre imperfection. Il fallait que tout soit parfait, à chaque heure de la journée. Même au réveil, le premier geste du Comte constitait à coiffer négligement ses cheveux avec ses mains pour ne pas avoir l'air trop repoussant.

Transplanant pour arriver devant le portail du célèbre château, tous les problèmes d'Edward disparûrent aussitôt, comme si le lieu où il avait passé des années riches et merveilleuses l'invitait à y entrer le coeur en fête. Et en parlant de fête, elle semblait déjà battre son plein. Des sons assez déchaînés résonnaient ça et là. Un groupe d'idoles des jeunes avait certainement été convié, au plus grand désespoir d'Edward qui ne pourrait s'adresser aux gens sans hurler pour se faire entendre. Il s'attarda tout de même quelques instants dans le parc du château, endroit paisible où seuls les cris des hibous venaient percer le silence. L'air était froid, comme toujours, mais agréable. Lorsqu'il vit la silhouette de Miranda au loin, le Comte eût presque un pincement au coeur à l'idée de devoir affronter une foule en délire et de devoir quitter ce havre de paix. Il adressa néanmoins un signe à la sorcière qui ne le vit pas et qui finit par entrer dans le château où se précipitaient les retardataires, tous aussi exités les uns que les autres. La jeunesse... toujours pressée et fonçant les yeux fermés... Pourtant, le Comte dût à son tour se hâter d'entrer dans l'immense bâtiment, ne voulant pas passer pour un retardataire aux yeux de Miranda, même si son métier lui donnait la possibilité de trouver toutes sortes d'excuses auxquelles croyaient absolument toutes les personnes victimes du retard d'Edward.

Lorsqu'il dépassa les immenses portes de Poudlard, Edward avança lentement, laissant claquer son bâton d'aristocrate sur le sol résonnant, un petit sourire affiché sur ses lèvres. Il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction du Grand Escalier, se remémorant de bien des souvenirs aussi radieux les uns que les autres. Cet endroit qu'il avait tenté de protéger comme il le pouvait lors des heures sombres où le Seigneur des Ténèbres avait juré d'obtenir vengeance, représentait pour lui un paradis sur terre, comme lorsqu'il y entra pour la toute première fois. Mais stop ! Il n'y avait pas de temps pour les rêveries et la mélancolie et, comme chassé de ses pensées, Edward hâta un peu son allure pour pénétrer dans la Grande Salle richement décorée pour l'occasion. A l'ordinaire somptueuse, la salle était d'une rare beauté. La plupart des jeunes gens s'étaient précipités pour approcher le groupe de chanteur. Il était, soit dit en passant, assez étrange que Poudlard accueille des groupes de rockeurs pour des bals assez distingués mais le but premier de ce genre de soirée était de ravir la jeunesse, Edward se devait donc d'oublier un peu sa petite personne, chose qu'il ne faisait que très rarement. Bousculant de ses épaules carrées les quelques adolescents qui osaient empêcher Edward de suivre sa voie, Edward reperra sans trop de difficultés celle qu'il appréciait déjà comme une amie, Miranda. Evidement, il n'allait pas lui accorder toute son amitié et sa confiance dès maintenant, c'était impensable pour Edward, mais il savait qu'il trouverait en elle une proche très fidèle. Lorsqu'elle croisa son regard, il lui adressa son célèbre sourire des plus radieux et, saisissant avec légereté la main de cette femme qui était ravissante en ce soir de bal, lui fit un baise-main digne des plus grands hommes avant de lui adresser quelques paroles.


" Bonsoir Miranda, c'est un plaisir de vous revoir si vite, vous êtes ravissante. "









Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 22:10




L'idée même de supporter un instant de plus l'image de Keith avec Mascha l'insupportait, Matthias s'extirpa de ce mauvais rêve, sous l'œil intéressé de Haine Paine, jusqu'à aller vers la sortie. Derrière son masque froid, quoi que ses joues furent empourprés, le coin de ses yeux guettait encore Keith. Mascha. Mascha. Elle était devenue, en l'espace de quelques mois, la raison de ses insomnies et de ses cauchemars, divers et variés. Il voyait en elle un démon incontrôlable, et il se reprochait bien souvent de la juger par jalousie, mais il ne pouvait s'empêcher d'être en colère quand il la voyait, et vexé. L'angoisse que Keith puisse l'abandonner lui rappelait sans cesse combien leur amitié était fragile, combien la vie en elle même était fragile. Perdu dans ses pensées, il arrêta de marcher en entendant Jewel, une autre serpentard, seule elle aussi, juste devant lui.

« Tu pars déjà ? »

Elle était belle dans son habit de princesse, et si l'ancien vaticanais avait toutes les raisons de haïr les femmes, il eut un sourire charmant – poussé par l'alcool sans doute – et haussa les épaules, comme un enfant surpris sur le fait. Oui, il fuyait, et alors? Il fuyait la douleur, comme un animal qui a trop mal. Marre d'être blessé, encore et toujours, marre que ça saigne. L'achever aurait été tellement plus rapide et facile. Il se rapproche un peu d'elle, quand la voix de Elke est douce pourtant. Une mélodie... Oui. Il déteste les slows. C'est fait.

« J'aime pas les soirées. » Il eut un sourire un peu désolé pour le coup. Il savait Jewel d'une bonne famille, quand lui était orphelin et avait été le pupille du Vatican, avant d'être renvoyé. « Je m'ennuie, et je n'aime pas perdre mon temps. Alors je pense que partir est le mieux, non? »

La logique implacable du serpentard. Les choses qui ne valent pas la peine d'être faite ne devraient pas être fait. L'oeil vert clair de Matthias regarda Jewel. Il avait raison, non?









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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Dim 11 Juil - 22:32




Harrisson Nothing, la fougue au coeur. Ce gamin électrique, fils de moldu, qui était parvenu au sommet de la gloire sorcière alors que personne n'aurait parié sur ses capacités, même vocales. C'était fou, n'est-ce pas? Un rêve devenu réalité. Une gloire vachement méritée pour des enfants reniés du monde entier. Elke et Jillie, Jasper, Milly, Haine et lui avaient été jadis des parias, des enfants maudits, à qui l'on ne parlait pas. Ensuite, rejetés par les sangs-purs, ils s'étaient fait une place dans la société magique par leur fantaisie, par leur extravagance, mais davantage par leur imagination. Ils étaient devenus les DOGS, les chiens, car c'étaient comme ça que l'on les surnommait à l'orphelinat. Les chiens. Tous avaient une histoire différente, bien à eux, et c'était une revanche pour eux que d'être là où ils étaient, avec six albums à leur actif – en seulement trois ans d'existence – et encore tant d'idée. Tout cela, ils le devaient à Haine, qui avait imposer sa loi parmis le label ©VOLK, mais aussi dans la société, en parlant fort, sans détour, avec une franchise digne d'un roi. Haine qui avait regardé droit dans les yeux un conservateur et lui avait dit, devant des milliers de téléspectateur : « si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à aller vous faire enculer par un poisson rouge ; ça vous donnera des couleurs ». Le scandale avait précédé le bond des DOGS dans les tops sorciers, et bientôt, Elke avait fait la première page de PlayWitch, posant habillée tout de cuir, et faisant un fuck au monde entier. Un groupe rock, punk, ne prônant pas la drogue, ni la guerre, ni la haine : juste la colère, la révolution, et l'amour.

Harrisson Nothing, qui avait défrisé la chronique avec ses trois mariages, ses trois enfants, ses concerts où il finissait toujours nu sur scène, ou sa consommation d'alcool répété – sans qu'il ne soit alcoolique. En faite, de tous, Harrisson était peut être le plus accessible et le plus lointain à la fois. L'idole d'une nouvelle génération qui l'avait côtoyé à Poudlard, et le découvrait tous les jours sur les chaînes STV et STV Wizzard. Lui aussi, redécouvrait Poudlard, et quand il rencontrait Lilith Grey, même si c'était infime, il cherchait une lueur de fierté dans ses yeux. Il n'en voyait aucune : c'était son seul regret. De n'avoir rien laisser à Poudlard que la mémoire d'un garçon ayant redoublé deux fois (une fois aux B.U.S.E.S et une fois aux A.S.P.I.C.S) qui ne savait que chanter. Chanter... Il se pointa devant Tao, avec sa mine de chien battu, les yeux brillants. La drague, ça n'avait jamais été son fort. En général, les filles lui faisaient du rentre dedans, et ça se finissait à l'hôtel. Avec Tao, c'était différent. Il avait envie de faire le tout dans les règles. Dans les règles, oui. Même si cela devait durer des années.


« Je... Je peux être ton cavalier, pour cette danse? Après, il faudra que j'aille chanter, alors, j'aimerais profiter... Un peu. » Il eut un sourire. Visiblement, ce n'était pas non... N'est-ce pas?
« Si ça dérange pas Gaëlle de te prêter sa cavalière... » Il regarda Gaëlle, avec des yeux de chaton, tout brillants. Pitié? « Je suis toute à toi le temps d'une chanson. » Il eut un petit sourire, amusé et charmant.
« C'est tout ce que je demandais. »

Il posa tendrement sa main sur sa hanche et eut un air fier, comme un coq dans son habit de troubadour, en sentant Tao se détendre contre lui, posant sa tête sur son épaule. Il avait ce regard du gars qui a eut ce qu'il a voulu toute sa vie – ou quelque chose qui s'en rapproche.

« Tu sais que tu prends de gros risque en dansant avec moi? »
« C'est toi qui prends des risques. La vendetta des fans, c'est pire que tout.. » Il eut un petit rire. « Si elles avaient des couteaux à la place des yeux, dit Jasper, sûrement qu'elles t'auraient déjà tué. »

Durant le slow, Harrisson dansait avec aisance. Sa vie, c'était ça. La danse. Il croyait dur comme fer qu'on pouvait tout oublier en dansant : la haine, la guerre, la famine, ou encore la douleur. La danse, c'était croire en des dieux différents, et pourtant s'allier pour ne faire qu'un, une fois dans sa vie.











Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 0:12




La petite furie rousse sauta, heureuse, et fixa Roman. Elle avait ce sourire éternellement espiègle sur les lèvres. Eurydice était une salamandre, éternelle elle traversait les flammes et jamais ne se brûlait. Ses cheveux rouges s'accordaient avec la couleur de sa robe authentique, tellement que l'on aurait presque rit de ce ridicule accoutrement qui était le sien – et encore! Aaron lui avait retiré le chapeau, tellement il était hideux – mais elle n'y pouvait trop rien. Si sa tante apprenait qu'elle avait raté une occasion d'être la plus jolie, sans doute qu'elle l'aurait étranglé avec ses discours sur les bonnes manières, et aussi sur la façon avec laquelle doit se conduire une Lady. Une Lady? My ass! Eurydice était d'humeur rock ce soir – comme la plus part du temps en réalisé – et quand elle vu son beau chevalier en haillons, elle n'eut rien d'autre qu'un sourire moqueur et amusé. Il était Cendrillon et elle était le beau prince sur l'étalon blanc.

« Madame, si vous et votre sublissime robe rouge vouliez bien me faire l'honneur d'être la cavalière d'un pauvre écuyer... »

Il baisa sa main, et elle eut un rire, un rire mondain, mais pas trop. Le genre surjoué, puis finalement eut un sourire tendre et charmant, comme il posait sa main sur sa hanche, et mine de rien, ses joues devinrent un peu rouge. Pas gênée, non. Elle avait passer le stade d'être prude, quoi qu'elle fut encore vierge. Elle avait juste toujours rougit devant cette intimité, et elle savait pertinemment que dans cinq, dix, vingt ans, elle rougirait encore si jamais il la prenait dans ses bras. C'était quelque chose de naturel, en somme.

« Petit roturier, tu as bien de l'audace de demander qu'une dame te prenne la main... » Elle s'approche, entoure sa nuque, avec un sourire plus charmant encore, comme il est doux et délicat. « … mais tes yeux ont charmé mon coeur, et je dois avouer que j'abandonne sur le champ mon titre et mon rang, si cela peut me donner un baiser de ta bouche. »

Le slow commence, les pas aussi. Eurydice le regarde, lui, son visage carré, le rebondis de sa joue, le noisette de son oeil. Comme elle l'admire, elle se dit qu'il est beau. Vraiment très beau, même habillé comme un écuyer sans sous. Et elle se dit que ses mots, elle les pense. Alors elle sourit, tendrement, et bien dans ses baskets rouges, cachés par sa robe, elle danse sans faire attention à où elle mets les biens, comme elle déteste les escarpins, et qu'elle n'aurait jamais pu danser avec.











Sholto Scrymgeour

Sholto Scrymgeour
AGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.

► MESSAGES : 100
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 8:07


Matthias | « J'aime pas les soirées. »

Schtroumpf grognon. Jewel esquissa néanmoins un pâle sourire. Ce genre d’attitude catégorique la faisait toujours rire, même si elle n’en comprenait pas trop la logique. Pour elle, rien n’était fixe et on ne pouvait pas faire une vérité générale d’un échantillon d’événements produits à un certain moment de la vie. La serpentard prenait toujours grand soin à formuler ses pensées autrement, dans l’instant et qui permettait l’évolution. Chacune de ses paroles étaient toujours réfléchi, corriger, et reformuler. Mais la brunette pardonnait néanmoins à ceux qui n’avaient pas la patience d’être aussi scrupuleuse qu’elle. Sinon elle en voudrait à la terre entière de toute manière. Elle se tourna finalement vers Matthias et constata qu’il avait un beau sourire, chose qu’elle n’avait jamais prit le temps de remarquer auparavant. Elle l’écouta avec attention, en prenant bien soin de retenir chacun des mots qu’il allait prononcer. La serpentard était toujours comme ca. Pour elle, les conversations étaient le moyen de comprendre la nature humaine, le moyen de faire évoluer la réflexion, et c’était donc tout simplement indispensable.

Matthias | « Je m'ennuie, et je n'aime pas perdre mon temps. Alors je pense que partir est le mieux, non? »

Jewel prit le temps de réfléchir à ce que venait de dire Matthias. Lorsqu’on lui demandait son avis, ca pouvait prendre du temps. Il lui était déjà arrivé qu’on lui le demande, qu’elle parte comme si de rien n’était sans donner de réponse, puis elle revenait deux jours plus tard avec un avis bien ficelé, murement réfléchi et irrévocable. Jewel se demandait maintenant si s’ennuyer était une perte de temps. Elle finit par se dire que oui, alors Jewel ne pouvait qu’être d’accord avec son camarade de Serpentard. Mais est ce qu’il ne s’ennuierait pas aussi si il partait ? Personnellement Jewel savait qu’un livre très intéressant l’attendait dans son dortoir, et elle savait que si elle se faisait la malle elle ne s’ennuierait pas. Ca devait être pareil avec Matthias… Après quelques secondes de réflexion, Jewel reprit la parole. Elle parlait toujours distinctement, en prenant soin d’articuler ses mots.

Jewel Meadow | « C’est vrai. Je m’ennuie aussi, mais j’ai l’espoir qu’il se passe soudainement quelque chose d’intéressant. Après ce qu’il y a d’embêtant avec l’espoir, c’est qu’il est perfide. Si ca se trouve je vais juste rester là à m’ennuyer toute la soirée. »

Et elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle était sure qu’il se passerait quelque chose d’intéressant. Elle comptait un peu sur Mascha pour cela, la poufsouffle avait un drôle de comportement… Le regard chocolat de Jewel quitta le vaticinais pour se poser sur la foule d’élèves en train de danser. C’est alors que deux garçons de 7ème année avaient soudainement décidé de venir perturber la tranquillité de la serpentard.

Pauvre type 1| « Hey ! Jewel ! Viens danser allez ! »
Pauvre type 2| « Ouais fait pas ta prude ! Et plus si affinité si tu vois ce que je veux dire. »

Ce dernier ayant en plus des paroles mit la main au cul à Jewel… La brunette soupira. Elle avait toujours bien vécu avec sa réputation, mais les gros lourds qui en faisaient des sous entendus pas vraiment subtiles la fatiguaient. Concrètement elle se fichait de ce qu’il pensait. Mais lorsqu’elle décidait de coucher avec quelqu’un, ca venait toujours d’elle, et ce n’était pas juste pour le fun. C’était pour la magie du moment. Jewel se tourna de nouveau vers Matthias, tournant ainsi le dos aux pauvres types visiblement alcoolisés qui s’imaginaient déjà rentrer avec une belle brunette en conquête de cette soirée.

Jewel Meadow | « Tu veux danser ? Je t’avoue que c’est, pour moi, en partie un moyen d’éloigner tous ces râpasses… »









Jude Idaho Dashwood

Jude Idaho Dashwood
GRYFFONDOR. ► septième année.

► MESSAGES : 119
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 9:24


Oh un baaaal, quelle merveille! Mais ce n'est rien à coté d'Autumn, pense Jude pendant toute la journée. On avait déchargé les élèves de cours pour qu'ils puissent se préparer tranquillement, mais ce fut une torture pour Jude de rester enfermé dans la tour de Gryffondor à se creuser les méninges pour trouver comment s'habiller, comment se présenter, et trouver la prestance d'un véritable chevalier tout droit sorti du moyen-âge, mais pire encore de se sentir dans l'impossibilité de descendre voir sa dame Autumn dans son domaine de Poufsouffle, car en plus de ne pas vouloir la déranger il avait peur de se présenter comme indigne de sa personne. Et puis merde c'est bizarre tiens quand même, d'ordinaire c'est la dame c'est la dame qui est dans la tour, et le chevalier dans les cachots.
Mais ne t'embrouilles pas l'esprit petit Jude. Autumn le fait déjà bien assez pour toi. C'est vrai, il ne peut pas s'empêcher de passer sa journée à penser à elle, au lieu de chercher comment s'habiller. Autumn par-çi, Autumn par-là, Autumn en reine, Autumn en princesse, Autumn à la plage, Autumn mange des pâtes... Si bien que ses camarades de chambres ont bien dû être à deux doigts de lui crever la tête. C'est étrange cet effet qu'elle lui fait quand même, elle efface tout le monde autour, tous les visages possibles, passés un jour devant les yeux de Jude, qui passeront bientôt, pour le remplacer par le sien, toujours le sien. Jamais Jude n'a ressenti ça. Jamais Jude celui qui aime tout le monde n'a aimé une personne plus que les autres, plus que les brothers and sisters même. Tiens il les avaient presque oubliés eux, pour le visage doré d'Autumn. Mon dieu Jude tu perds la raison! Qu-est-ce qui avait fait qu'Autumn passe du statut de meilleure amie d'Indie et amie proche de Jude à la personne qui lui fait tourner la tête, le rend fou et lui fait tout oublier? Jude n'en savait fichtrement rien, mais Merlin, qu'est-ce qu'il ne pouvait s'empêcher de penser tout le temps à elle et de la coller en permanence avec de grands yeux brillants.
Mince il est déjà presque l'heure, et Jude a passé toute sa journée de préparation allongé sur son lit à imaginer les aventures d'Autumn au moyen-âge sans même s'occuper de sa propre tenue, surtout que bien sûr il n'a rien préparé à l'avance. Alors il se jette sur son armoire et cherche ce qui peut faire le plus vieux dedans. Oh tiens une chemise, surement offerte par Indie il y a un millier d'année, et qu'il ne met plus depuis plusieurs années ayant trop grandi. Il la déchire un peu pour que ça fasse moyen-âge - oui déchiré pour lui ça fait moyen-âge -. Il trouve un vieux pantalon surement usé par tous les frères Dashwood, qui a donc l'aspect ancien escompté. Puis enfin se décide à chercher dans sa vieille panoplie de chevalier pour enfant, bien trop petite aujourd'hui, et y prend une mini-cape de chevalier, et une épée en plastique qu'il attache à sa ceinture. Oh et à coté, dans la panoplie de Peter Pan, il prend le chapeau. Bon. On dirait plus un clochard mélangé à un gamin. Quel honte de se présenter devant la dame des dames ainsi, mais il ne peut plus rien maintenant espérons qu'elle lui pardonne.
Descendant les escaliers quatre à quatre - oh Merlin! Pourquoi les domaines de Gryffondor et de Poufsouffle sont ils si éloignés? - Jude se retrouve en moins de deux devant l'entrée du fief de sa dame, manquant de perdre son épée et son chapeau trop petit au passage mais bon. La voyant arriver il retire son chapeau et descend bien bas pour lui faire la révérence. « Ma Dame, j'espère que vous pardonnerez la nullité de ma tenue vestimentaire. » Un vrai chevalier, du moins il l'espère. C'est son rêve d'être chevalier. Mais là on dirait plutôt la Belle et le Clochard. « Me permettez-vous de vous conduire jusqu'à la salle de bal? » Jude tend sa main pour qu'Autumn lui donne la sienne sur laquelle il s'empresse de déposer un baiser. Il la regarde alors enfin dans les yeux. Radieuse, lumineuse, comme toujours, comme jamais. Ferme ta bouche Jude, la bave va couler.









Keith Whiteley

Keith Whiteley
SORCIER.► décédé.

► MESSAGES : 236
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 9:41


« J'imaginais pouvoir juste me jeter sur les petits fours et me barrer ensuite. Mais voilà il a fallu que je trouve un cavalier... Tu dois savoir à queeeeeel point j'aime ces trucs comme les bals, alors une danse et après... euh... si tu veux encore danser, t'auras qu'à trainer Matthias. »

Keith eut un petit sourire en coin. Comme s'il ne la connaissait pas depuis le temps. Elle était sa meilleure amie, beaucoup plus que ça même, même si le fait qu'elle avait complètement zappé qu'il s'était passé quelque entre eux (avouez que c'est vexant) avait un peu refroidit le serpentard dans ses ardeurs. Il avait résolu de s'en tenir à l'amitié avec Mascha puisque visiblement c'était aussi le choix qu'elle faisait. Si il avait su qu'elle vomissait toutes les cinq minutes depuis quelques semaines, il aurait sans aucun doute révisé son jugement dans l'urgence. Mais il n'en savait rien du tout.
Il chercha Matthi du regard une seconde avant de répondre:

« Personne n'a dit qu'on était obligé de danser Miss Sasnauskas. Je ne suis pas non plus un grand amateur de mondanité. Elles sont futiles. »

Comme il disait cela, son regard suivait Matthias qui s'apprêtait à partir. Il était irritable en ce moment, du moins c'était ce que Keith pensait. Le Serpentard soupira tandis que Mascha glissait sa main dans la sienne. Cela suffit à le ramener à sa cavalière, avec un de ces sourires affûté comme une lame de rasoir qui le rendait terriblement... enfin le Vatican n'aurait pas apprécié un tel sourire. Il était excommunié de toute façon alors.
Pourtant le sourire s'évanouit vite. Mascha avait l'air plutôt bizarre, impossible de ne pas le remarquer.

« Tu es sûre que ça va? »

Elle lui lâcha la main. Que cachait-elle encore? Keith leva un sourcil. Typiquement le genre d'expression qui lui donnait quelque chose de altier et de rigide, pourtant ça lui allait bien aussi.

« Fais donc plutôt preuve que tu tiens à ta dame, preux chevalier Whiteley! »
« Oh je vois! Madame veut être courtisée pour une danse... si vous vouliez me faire l'honneur Madame... »

Il lui tendit la main et l'invite pour la première danse. Il avait le pas sûr et le dos bien droit. Le préfet de Serpentard avait de l'allure mine de rien et si quelque part il avait dans le coeur des petites fourmis sasnauskiennes carnivores, il ne laissait rien paraître. De toute façon elle savait bien qu'il avait plus d'affection pour elle qu'on en a pour une simple meilleure amie. La chainette de son petit crucifix d'or se montrait de temps à autre, inoffensif, mais la main d'Elemiah était toujours posée sur son épaule, invisible.
Keith jeta un coup d'oeil vers la porte, pour constater que Matthi était... en train de discuter avec une fille. Le préfet s'en étonna:

« Tu as vu Matthias?... Je ne serais pas étonné que Nicolas lui ait fait boire de l'alcool à son insu... »

Il garderait un oeil sur lui désormais.














Anonymous

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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 10:03


« C'est tout ce que je demandais. »

Et il ne demandait vraiment pas grand chose. C'était aussi une des qualités que Tao appréciait chez lui: sa simplicité. Il avait beau être le front de page de tous les magazines people, être adulé comme un saint, jalousé, rêvé, envié... il restait le même garçon que celui dont elle était tombée amoureuse pendant une heure de colle qu'elle devait à Lady Lilith Grey, aujourd'hui directrice. Sans doute la seule heure de colle pour laquelle l'asiate ne remercierait jamais assez Grey. Le pire de tout c'était qu'il ne s'était rien passé du tout à cette colle. Mais c'était important pour Tao. Un jour elle en parlerait à Harrisson sans doute, et il rirait.

Elle frissonna légèrement de sentir la main de son cavalier se poser sur sa hanche mais elle se détendit vite à son bras, comme le slow les emportait lentement, l'un contre l'autre. Elle ne voyait même plus les regards des autres, et quand Billy Thompson renversa son jus de citrouille juste derrière eux, elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait eu de la chance. En temps normal le jus aurait atterri directement sur sa robe blanche. Elle souriait tout simplement.

« C'est toi qui prends des risques. La vendetta des fans, c'est pire que tout... Si elles avaient des couteaux à la place des yeux, dit Jasper, sûrement qu'elles t'auraient déjà tué. »
« Tu dis ça pour me rassurer? », fit-elle avec une petite moue moqueuse, relevant la tête pour le regarder dans les yeux. « Parce que c'est toujours quand on parle de choses invraisemblables qu'elles arrivent. La semaine dernière il a plut de buffles violets juste quand je sortais et j'ai été transformée en myrtille géante... il ne faut...» ... elle pâlit légèrement, s'interrompant au milieu de sa phrase.

Là il y avait une fille avec des couteaux à la place des yeux. Tao regarda Harrisson l'air de lui dire "oh non". On se serait cru dans une scène de film d'horreur et la douce mélodie que fredonnait Elke avait théoriquement été remplacé par les horribles triii triii triii triii répétitifs des violons macabres qui annonçaient que la situation était critique.

« Han trop fort tes lunettes Dean, tu me les prêteras? »

C'était Gretchen McAlister qui retirait les lunettes magiques que Dean avait acheté dans un magasin de farces et attrapes et qui simulait à merveille des couteaux à la place des yeux, ou d'autres choses. Visiblement le menu était aléatoire. Dean reprit ses lunettes et se retrouva avec des serpents à la place des yeux. Tao reposa ses yeux noirs d'ébène sur son cavalier et éclata de rire. Ils s'étaient fait peur pour rien là. Du moins elle...

« ... jamais dire jamais. », fit-elle, terminant la phrase qu'elle avait commencé avant de se faire peur toute seule.

Mais curieusement, ça n'avait plus la même portée maintenant. Surtout sur les mots de Elke qui interrogeait un amoureux invisible, lui parlant de flamme éternelle. Tao eut ce sourire tendre qui lui allait si bien. Elle était bien avec Harrisson.









Anonymous

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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 10:23


    Formes chimériques. Le temps où la poudre magique l’emmenait loin dans le ciel avec le Quatre-Quart n’était plus. A présent c’était tout un autre monde qui s’offrait à lui, il voyageait ailleurs, là où les formes n’étaient pas si belles, là où tout était étrange et faisait peur, où tout donnait l’envie de se coucher pour l’éternité. Un sourire goguenard, planant, avait éclaté sur les lèvres de Maëlan qui avait fermé ses yeux noisettes et semblait totalement ailleurs… C’était encore l’un de ces coins sombres de Poudlard, bien souvent désertés, sauf par les Serpentards qui semblaient y régner en Maître, après tout, c’était les sous-sols, les cachots.

      ?? Maël, t’as callé que c’était le Bal ce soir ? Rire goguenard.
      Maël
      ?? Quelle idée d’y aller, tu es dingue, en plus sur le thème Moyen-Âge.


    Le groupe de Serpentard présent ricana et une blonde observa longuement Maël, avec un air supérieur. Le Vert et Argent entrouvrit ses yeux vitreux et observa les courbes de son corps, et à part ça elle n’a rien dans la boîte crânienne, la pauvre. Il ne bougea pas lorsque sa main manucurée se perdit dans ses cheveux, au contraire, il referma ses yeux, sur le point d’avoir le cœur au bord des lèvres. Ce n’est que lorsqu’elle murmura quelque chose au sujet du bal qui commençait dans une heure, que quelque chose se déclencha dans le cerveau du Dashwood. D’un bond rapide, il se leva et partit en titubant légèrement, son visage pâle et ses yeux cernés semblaient morts. Il enfonça ses mains dans ses poches et marcha jusqu’à la salle commune. Merde. Il allait encore tout gâcher s’il continuait comme ça, quel idiot. Arrivé dans son dortoir, il retira son jean et son t-shirt noir avant de regarder dans son armoire… Rien ne lui faisait penser au Moyen-Age, il n’avait vraiment rien là-dedans. Il attrapa alors un pull blanc avec un col en v, et un gilet noir qu’il mit par-dessus, accompagné d’un pantalon noir… Basique, mais ça pouvait faire moyen-âge, bloqué entre le paysan et le damoiseau, on ne savait trop. Il marcha jusqu’à la salle d’eau et essaya de se rafraîchir, tant bien que mal. Son visage était toujours pâle mais au moins il avait les idées un peu plus claires. Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre avant de se rendre compte qu’il était en retard… Avril allait le haïr, c’était clair et net.

    Dix minutes plus tard, il se trouvait dans les escaliers et cherchait coûte que coûte à atteindre au plus vite le haut de la tour où se dissimulait sa Princesse, il n’avait même pas prêté un seul regard à Jude qui descendait dans les cachots. Finalement il arriva au pied de la tour et vit la pauvre Avril qui se tenait seule. Le Serpent s’approcha rapidement, fronçant un peu les sourcils, avant de regarder ses yeux bleus ensorceleurs et il se racla légèrement la gorge… C’était impardonnable ce retard de vingt minutes au moins. Il lui tendit alors la rose qu’il avait caché derrière son dos avant de lui adresser un sourire un peu charmeur, comme d’habitude.

      Maël Excusez-moi, Princesse.


    Ca se passait d’autres commentaires, de toute manière que dire ? Il était seul avec son groupe de Serpentard à taper dans la farine, si Jude avait été là ça aurait pu passer, mais là non. Alors il tendit sa main vers la sienne pour la prendre tendrement et y déposer un baiser avant de lui offrir son plus beau sourire d’excuse. Il se mit alors à l’observer et Maël du se retenir pour ne pas pousser un long soupir.

      Maël Tu es très belle…


Maël's clothes.









Anonymous

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Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 11:08


[Hindie] « Uhuh. On peut dire que tu sais parler aux femmes toi. Merci en tout cas. J’ai dû passer un mois à retaper cette robe. »

Quelque part Nathanaël était admiratif. Lui qui ne savait rien faire de ses dix doigts sinon rédiger de longs devoirs d'une écriture soignée et jouer du piano ne pouvait qu'avoir les yeux qui brillent en voyant ce que les autres étaient capables d'accomplir. Il mettait toujours beaucoup de valeur à ce genre de chose et il aurait aimé savoir faire lui aussi.

[Nate] « Elle est splendide. Tu dois être une couturière terrible ou une reine des sortilèges. J'aimerai savoir faire quelque chose aussi bien... je veux dire, fabriquer quelque chose. »

Ce qu'il voulait dire par "terrible" c'était hors paire. Mais il avait encore quelque lacune de vocabulaire. On le lui pardonnait et il arrivait de toute manière à se faire comprendre aisément.

[Hindie] « Tu n’as jamais dansé sur du rock ? Et euh… C’est quoi la watzl ? »
[Nate] « Jamais. Euh tu sais c'est... »

Mais allez expliquer ce que c'est que la valse. A part dire que c'était une danse, il séchait complètement. Il avait encore du mal prononcer. L'espace d'un instant il avait l'air bien embêté mais finalement il opta pour le mime, prenant Indiana par la taille avant de prendre sa main à elle pour la poser sur son épaule à lui. Ne rester plus qu'à prendre l'autre main de la jeune fille, avec grâce et délicatesse et à lui chantonner à l'oreille ...

[Nate] « Tanananana nana nana tanananana nana nana... tu vois? »

Il la libéra après quatre pas de valse viennoise, fredonnés à son oreille. Ca lui rappelait la France tout ça. Mais bon ce n'était pas du tout dans le ton de ce que chantait la fille sur scène alors mieux valait s'arrêter là pour ne pas mettre la honte à Hindie. Il se laissa entraîner sur la piste de bon coeur, se disant que s'il n'avait pas garder ses gants blancs de prince il aurait pu sentir la peau douce de la Poufsouffle comme elle lui prenait la main. Mais c'était extrêmement inconvenant comme pensée, alors il garda ses gants.

[Hindie] « Allez ! Viens ! Je vais t’apprendre ! Suffit juste de suivre la musique et de se laisser aller, c’est facile. Tu peux pas faire plus simple. »

Il la regarda faire, un peu hésitant, puis finalement se lança sans trop de difficulté. Ca n'avait rien de commun avec les cours de danse de couple qu'il avait reçu petit. C'était beaucoup mieux d'ailleurs. Puis ce fut le temps du premier slow.

[Nate] « Ah ça je sais. Puis-je Madame? », fit-il en se rapprochant d'elle pour danser plus posément.









Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 11:42


« Petit roturier, tu as bien de l'audace de demander qu'une dame te prenne la main... »
« C'est parce que... », il se pencha à son oreille pour murmurer un très magyar,őrülten szerelmes vkite., il se redressa avec un petit sourire félin, lui caressant doucement les épaules. Une lueur espiègle brillait dans ses yeux comme il savait qu'elle ne comprendrait pas, « Et je te jure que ça n'a rien à voir avec un hibou ou un moineau. »

Il disait ça parce qu'elle le reprenait parfois quand ils se disputaient et qu'il lui échappait des expressions farfelues qui si elles étaient toute naturelle en hongrois, était juste risibles en anglais. D'autant qu'elles étaient le plus souvent très imagées. Les trois quart du tant c'était plus drôle qu'autre chose et puis il fallait vraiment l'avoir fait sortir de ses gonds.
Il la serra un peu plus contre lui comme elle approchait. Eurydice était une voleuse de grand chemin. Un bandit qui lui avait pris son coeur et mieux encore, qui l'avait charmé à ce point qu'il était heureux de s'être fait volé. Et là, pendue tendrement à son cou, elle le rendait chaque seconde plus amoureux. Le contact y ajoutait encore, comme s'il était vraiment besoin. Il fallait dire que Roman était vierge et que, s'il ne pensait pas qu'à ça, par moment, il sentait qu'il valait mieux disparaître dans un trou de doxy pour éviter de se faire griller. Enfin pour le moment il maîtrisait.

« … mais tes yeux ont charmé mon coeur, et je dois avouer que j'abandonne sur le champ mon titre et mon rang, si cela peut me donner un baiser de ta bouche. »

Inutile d'insister, ses lèvres étaient déjà posées sur celles d'Eurydice. Il avait ce truc de lui prendre doucement le visage, presque comme s'il avait tenu un petit oiseau entre ses mains. Ce truc de faire crever de jalousie les autres filles qui, pour avoir assister aux entraînements de Gryffondor, ou pour l'avoir vu sortir des vestiaires, auraient donné elles aussi un royaume pour un baiser.
Mais Roman aimait son petit bandit d'Eurydice. Elle était la seul étoile de son ciel, et même lorsque Georgie Thompson avait réussi à lui faire avaler ces ridicules chocolats au philtre d'amour, le prénom d'Eurydice s'était farouchement battu sur ses lèvres contre celui de Georgie. Autant dire que même Grey n'aurait pas pu le punir suffisamment pour le baiser qu'il était en train de donner à sa belle. Il le rompit finalement avec un sourire:

« Ca me rappelle un conte hongrois. Une princesse offre son royaume contre mille baisers d'un pauvre lutier, parce qu'elle est sous le charme de sa musique. Mais si je continue l'histoire on manque le premier slow. »

Il s'écarta juste un peu, de quoi lui laisser l'espace dont elle avait besoin, et engagea les premiers pas de danse sur une chanson magnifique et romantique à souhait.









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 12:25


robe d'Avril

Ainsi qu'elle l'avait dit à Heath, Avril ne se para ni d'une robe de princesse, ni d'une robe de servante pour aller au bal. Elle avait bien reçu comme tout le monde l'invitation stipulant que le thème du bal était le Moyen-Âge mais elle pas jugé utile de prendre la chose en compte. Elle voulait être belle, parce qu'elle allait au bal avec Maël. Un peu de maquillage comme pour masquer ses doutes, ses peurs. La voix d'Adonis qui murmurait encore à son oreille. Non il avait menti, il ne savait faire que ça: mentir.
La belle diablesse avait revêtue une robe longue dans les tons beige et écru. Des tons clairs qu'on lui voyait rarement. Un peu de changement faisait toujours du bien. Elle avait maquillé ses yeux clairs de noir, soigné ses cheveux pour les rendre plus beaux et... elle avait attendu l'arrivée de son cavalier. Mais hélas là où le coeur devance les circonstances ne suivent pas toujours, et la très belle Avril, cédant la place à Lucifer, se retrouvait à poireauter devant sa salle commune, alors que tous étaient déjà descendu. Oh elle allait le tuer.

Elle décidait justement d'y aller sans lui quand elle vit se profiler l'ombre d'un cavalier en retard de plus de vingt minutes. Ses yeux jetaient des éclairs de glace et son menton légèrement relevé laisser pressentir que Lucifer aller frapper fort si on ne charmait pas le serpent tout de suite. Il s'éclaircit la voix, elle ne broncha pas. Mais la rose attendrit la diablesse parce qu'elle était rouge sans, unique et belle. Parce qu'il avait pu penser à ça. Une rose. Ce n'était rien. Mais ce n'était rien de plus que ce qu'elle demandait: une attention particulière de la part d'un garçon plus particulier encore. Elle ne le laissa pourtant pas voir que c'était suffisant. Pas encore. Elle avait tout de même attendu:

Maël – Excusez-moi, Princesse.
Avril - Excuses acceptées. Mon chevalier à la triste figure., elle eut une étrange expression, détaillant son visage avec cette assurance qui faisait fuir les autres. Comme il lui prenait la main tout tendrement elle sourit, refaisant le contour de son visage de l'index. Il y avait comme une certaine habitude dans leurs gestes qui pourtant se renouvellaient toujours différemment comme pour trouver la meilleur combinaison. Tu as l'air fatigué...

Simple constat mais elle ne jugeait pas. Jamais. Elle savait bien pourquoi il pouvait être fatigué et dans la poignée de solution qui lui venait à l'esprit elle essayait d'écarter au mieux celles qui auraient pu sortir de la bouche d'Adonis Dashwood.
Elle s'accrocha à ces yeux qui la détaillaient à leur tour, se laissant faire avec la superbe d'une reine qui se sait intouchable si ce n'est de son plein gré. Mais la diablesse Lucifer à quelque chose qui se vrille en elle à se laisser observer de la sorte, simplement parce que c'était lui...

Maël – Tu es très belle…
Avril – Alors nous serons bien assortis., reconnait-elle enfin.

Puis elle passa la main à son bras, prenant les escaliers à ses côtés. Ses doutes évanouis pour le temps d'un bal. Ce n'était rien, mais c'était déjà beaucoup. Ils franchirent la grande porte pour se retrouvait dans un décor somptueux, habité par la musique des Dogs, LE groupe de rock en vogue. Avril eut un petit sourire étonné:

Avril - Je rêve où Grey a aussi de bon côté?

Ils avaient raté l'ouverture mais après tout, ce n'était que de longs discours rébarbatifs avant le début des hostilités. Elle alla se servir une coupe de champagne (sans alcool, la directrice y avait veillé), regardant Mael d'un petit air amusé.










Indiana Mindy Dashwood

Indiana Mindy Dashwood
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 183
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 13:51


[Nate] « Elle est splendide. Tu dois être une couturière terrible ou une reine des sortilèges. J'aimerai savoir faire quelque chose aussi bien... je veux dire, fabriquer quelque chose. »
[Hindie] « Reine des sortilèges ? Oh mon dieu non, je suis une catastrophe dans tout ce qui touche à la magie. On va dire que je n’ai pas eut trop le choix, j’ai dû devenir la reine de la débrouillardise. Je compte la couture dans les essentiels quand on a trois frères. »

Question de vie ou de mort même. Ce n’était pas toujours évident d’être la maman de trois grands garçons de son âge. xD La brunette avait développer au fil des années une grande panoplie de basiques dans l’art d’être une parfaite femme au foyer. Vaisselle, linge, couture, cuisine… Elle était vraiment bonne à marier, et vraiment elle ferait la femme idéale. Malheureusement dans sa panoplie elle ne comptait pas la parfaite maitrise de la valse.
La poufsouffle ria avec légèreté quand Nate commença à lui faire prendre la pause de sa danse russe aux vêtements suisses. Le regard azuré le la poufsouffle pétillant était fixé sur celui du français, et elle lui offrit de nouveau un grand sourire alors qu’il commençait à l’entrainer sur une musique qu’il fredonna lui-même.

[Nate] «Euh tu sais c'est... Tanananana nana nana tanananana nana nana... »
[Hindie] « Ah désolée ! »

Elle venait de lui écrabouiller le pied. -_- Indie sortit de sa poche son regard d’ange pour se faire excuser. Quand elle sortait ses yeux là, personne ne pouvait lui en vouloir, sauf Ma’ et Ado’ qui étaient bien trop entrainés depuis les années qu’elle leur faisait subir ca… Indie se concentra ensuite sur les trois pauvres autres pas qu’ils allaient faire. En 10 secondes elle avait quand même réussit à lui marchait deux fois dessus… Il ne fallait pas l’amener en France, elle serait la risée du peuple.

[Nate] « Tu vois? »
[Hindie] « Je vois surtout que je suis pas douée pour ca ! Et si ma culture de films de princesses ne me trahit pas, ca doit être une valse. Ca va ton pied ? »

Indie grimaça à sa question. Des fois elle se disait qu’elle n’était vraiment pas sortable…
Heureusement qu’elle dansait mieux le rock que les danses mondaines. Déjà il y avait un plus à cette musique : distance de sécurité. C’était plus facile de ne pas marcher sur les pieds de Nate quand on se tenait à un mètre de lui. Néanmoins la musique s’était arrêtée, pour faire place à un slow. Comme Indie s’y attendait, Nate eut tout de suite l’air plus à sa place, même si il ne se débrouillait pas mal du tout avec le rock.

[Nate] « Ah ça je sais. Puis-je Madame? »
[Hindie] « Bien entendu Monsieur. »

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! (Désolée, passage de groupie intériorisée par Indie). La brunette se rapprocha de Nate et passa ses bras autour de son coup tandis qu’ils commençaient leur slow. Hiiiiiiiiiiiiiiiii (désolée encore !). La poufsouffle fut mal à l’aise l’espace de quelques secondes, se demandant si elle pouvait faire comme avec ses frères… Si elle avait danser avec Maël elle se serait collée à lui et aurait posé sa tête sur son épaule, fermé les yeux et se serait laissée porter sur son petit nuage de bonheur… Après mûre réflexion, Indie décida d’en faire de même avec Nate, histoire de goûter au paradis du bonheur. Sauf que bien entendu, le diable venait toujours frapper aux portes…

[Groupie] « Nate ! Tu veux pas danser avec moi ? Indie, tu t’en fiches, nan ? »

[Hindie] « Je... euh… »

Poufiasse. T_T Indie s’était tournée vers une fille de son âge. Elle pouvait lui dire « non pas touche sale pute ! » ? T__T









Magdaleyna C. Dangelo

Magdaleyna C. Dangelo


► MESSAGES : 30
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 16:18


« Je le connais à peine, ce garçon. Je sais juste comment il s’appelle et je connais, en gros, sa réputation. Ce qui me déplaît un peu, malheureusement. Je me demande pourquoi il m’a invitée moi, alors qu’il semble avoir la moitié de l’école à ses pieds. Mais tout de même, je ne vais pas me plaindre. Parce que, honnêtement, s’il ne m’avait pas proposé d’aller au bal, personne d’autre ne l’aurait fait. Le bal… C’est amusant, quand il y a un bal, car c’est là qu’on se rend le plus compte du mode de vie des gens. Il y a celles qui paniquent et ne savent pas danser ni s’habiller, il y a celles qui ont peur que ce soit trop long, il y a celles qui y vont pour la première fois, et d’autres qui sont contentes de leur cavalier. Il y en a assez peu comme moi, c’est à dire qui sont habitués depuis leur plus tendre enfance aux soirées mondaines où il faut être courtois, discret et, malheureusement, hypocrite. Je ne me faisais pas vraiment de soucis pour ce bal, j’appréhendais plutôt ce cavalier, qui ne me connaît pas et que je ne connais pas. Il nous reste une heure pour s’habiller, j’espère que les filles du dortoir se calmeront d’ici là, parce qu’on ne s’entend même plus penser. »

Magdaleyna poussa un long soupir, dans le but de chasser toute l’appréhension que lui portait cette agitation. Elle fit le vide dans sa tête, compta jusqu’à dix, puis alla se préparer. Ce soir était fait pour s’amuser, et pas – contrairement aux précédent bals qu’elle avait fait avec sa famille – pour établir des contacts afin d’avoir un quelconque arrangement avec telle ou telle famille. Notamment, cette différence s’expliquait par cette idée de bal costumé, enfin, façon de parler puisque le thème de cette soirée était le Moyen-Âge.
La jeune fille se leva, s’étira, passa impassiblement devant tout le tumulte et les cris de désespoir pour se préparer. Dans ces périodes de fête, il semblait toujours y avoir deux catégories de filles : celles qui ne voulaient pas y aller, et celles qui, au contraire, n’attendaient que ça depuis le début de leur vie. Moi, je m’en fichais. Le bal n’aurait pas eu lieu que cela ne m’aurait pas affecté plus que ça. Même si ça ne me dérangeait pas d’y aller.
La robe que j’avais choisi était d’une grande simplicité : marron, retenue uniquement par une ceinture de cuir et des bretelles fines. Elle se plissait, et les pans étaient a peu près la seule chose qui faisaient penser à une époque passée. Pour toute excuse, Magdalena n’avait que la vérité : aussi bonne élève était-elle, elle n’avait jamais vécu au Moyen Âge, ainsi elle n’avait aucune idée de ce que pouvaient porter les gens à cette époque. Certes, elle avait vu des peintures, des gravures et des sculptures, certains de ces ancêtres même, puisque les Dangelo étaient suffisamment riches pour pouvoir faire remonter leur arbre généalogique jusqu’à une certaine époque. Bien sûr, ce n’était pas en Angleterre qu’ils avaient retrouvés leurs ancêtres, mais bel et bien en Italie, qui, a une époque, fut la capitale de la mode, artistique comme vestimentaire. Magda soupira. C’était stupide de penser à ça. Elle n’allait pas demander a ses parents si l’un de ses ancêtres n’avaient pas laissé une robe, vieille de quatre cent ans, voir plus, dans l’espoir que quelques siècles plus tard, l’une de ces descendantes la porte pour un bal à thème.
La jeune fille préféra laisser ses pensées historiques de côté, afin de se concentrer pour son maquillage. Elle traça le contour de ses yeux à l’aide d’un crayon noir, mit du mascara et une touche de rouge à lèvre. Elle n’avait jamais aimé le maquillage exubérant façon « pot-de-peinture », et ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait changer ça. Elle remonta ses cheveux en un chignon lâche , et jeta un coup d’œil à l’heure. Elle avait encore du temps. En prenant soin de ne rien froisser, elle s’assit sur son lit, prit un livre et s’absorba dans sa lecture.
Le calme de la salle commune lui fit lever les yeux. La porte se referma derrière la dernière fille, qui venait de sortir. En jetant un nouveau coup d’œil à sa montre, posée sur sa table de chevet, elle se rendit compte que le temps qui lui avait paru si important tout à l’heure avait filé à toute vitesse.
« Et mince » fit-elle, avant de jeter son livre sans regarder le numéro de la page - contrairement à son habitude - et de se jeter à quatre pattes pour attraper ses chaussures, sous son lit. Elle les enfila à la hâte, c’était de simples chaussures à talons, sautilla un peu pour bien se mettre en place, et sortit de la chambre. Dans la salle commune, quelques couples çà et là discutaient et riaient, n’ayant apparemment pas envie d’aller au bal immédiatement. Sauf que Greg n’était pas dans la même maison que Magda, et elle s’en voudrait de l’avoir fait attendre. Elle dévala les quelques marches et arriva enfin devant la porte de la grande salle. L’ambiance était au plus haut niveau et la fête battait son plein.
Essoufflée, elle se laissa quelques instants de répit avant de partir à la recherche de son cavalier. Elle observa la salle, le cherchant du regard. Quand elle l’eut enfin localisé, elle se dirigea vers lui. Elle posa une main sur son bras afin qu’il se rende de sa présence et se pencha vers lui, pour qu’il l’entende dans ce brouhaha confus.
« Désolée, je ne t’ai pas trop fait attendre ? »









Sean Abel Blake

Sean Abel Blake
SORCIER.

► MESSAGES : 111
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 19:22




Derrière ces airs de grand magyar grognon, Eurydice avait de bon côté. C'était obligé quelque part. On aime pas une fille qui n'a aucun bon côté. Parfois, l'excuse serait qu'elle était une tigresse sous les draps, mais encore là, Eurydice n'avait pas pensé une seule seconde à le déshabiller. Soit, elle savait comment s'y prendre, bien qu'elle fut vierge. Aaron lui avait bien trop raconté ses aventures, parfois ça terminer en fou rire d'ailleurs, tellement la chose pouvait sembler drôle vu d'en dehors. Mais... Mais cette chose n'était ni drôle, ni amusante dans les bras du beau Roman. Ça avait goût d'amour et de volupté quand les bras de Roman l'entouraient, et elle se senti petite et faible sans avoir à craindre les moqueries. Il n'y a avait, qu'elle sache, rien de plus magnifique et de plus attendrissant que ses bras.

« Petit roturier, tu as bien de l'audace de demander qu'une dame te prenne la main... »
« C'est parce que... őrülten szerelmes vkite. Et je te jure que ça n'a rien à voir avec un hibou ou un moineau. »

Elle eut un sourire. Elle savait ce que ça voulait dire, et baissa les yeux, rougissant alors. C'était aussi le contact qui la gênait. Combien de temps cela faisait il qu'ils étaient ensemble? Cinq? Six mois? Et ils n'avaient toujours pas passé le pas, restés au baiser. Oh, elle, ça lui suffisait, mais parfois elle maudissait les filles en fleurs, trop féminines, trop glamour, qui gloussaient de s'être réveillée dans les bras de leur petit ami, qu'elle connaissait depuis une semaine. Elle? Elle n'avait pas vu plus loin que le torse de Roman. Lui n'avait pas vu plus qu'une robe d'hôpital sur elle d'ailleurs. Coincés? Pas aidés, surtout. Roman disait attendre le bon moment. Soit. Mais quand serait-ce le bon moment...? Elle se serra contre lui, jalouse tout d'un coup des autres sans même savoir pourquoi, et murmura finalement, comme elle n'aurait pu dire ses mots qu'à lui seul :

« … mais tes yeux ont charmé mon coeur, et je dois avouer que j'abandonne sur le champ mon titre et mon rang, si cela peut me donner un baiser de ta bouche. »

Et il prit son visage. Aussitôt, comme elle en avait l'habitude, elle ferma les yeux et entrouvrit à peine ses lèvres, le coeur battant la chamade. Ses lèvres contre les siennes, elle appuya son visage contre le sien, sa main se serrant sur la nuque du chasseur, comme elle était possessive malgré elle, et que ses gestes et ses paroles le faisaient comprendre. Un petit bandit, oui. Ou pire. Un futur tyran.

« Ça me rappelle un conte hongrois. Une princesse offre son royaume contre mille baisers d'un pauvre lutier, parce qu'elle est sous le charme de sa musique. Mais si je continue l'histoire on manque le premier slow. » Elle eut un sourire, amusée.
« Tu romps mon baiser pour un slow? Tyran. »

Elle se met sur le bout des pieds, l'embrasse un instant, puis se prends au jeu de danser. Elle regarde sur les côtés. Son oeil zyeute Aaron. Elle l'a vu ce matin, et le pauvre n'allait pas bien. Au bords des larmes, il avait eut l'air d'un enfant battu, mais comme dirait Betsalel, on ne peut pas prendre toute la misère du monde sur ses épaules. Qu'importe alors. Elle se colle un peu plus contre lui, ses jambes frôlant les siennes à chaque mouvement, et elle a un sourire heureux d'être là, à ce moment, avec lui. Elle a un sourire mutin, espiègle et fin.

« Hey, Roman... én is szeretlek »

Elle est fière. C'est peut être les seuls mots de hongrois qu'elle saura dire, et elle ne les lui dira qu'à lui.











Matthias J. de Salamine

Matthias J. de Salamine
MAGISTER. ► ès HDLM.

► MESSAGES : 171
Le Bal d'Avril. - Page 1 #Lun 12 Juil - 20:27




Matthias la regarda, et se demanda à quoi elle pouvait bien réfléchir. Avait-il dit quelque chose de méchant? Pourtant, ce qu'il avait dit était très logique. Si il y réfléchissait bien, Matthias n'avait jamais été mondain, et il n'écoutait que d'une oreille les rumeurs. Ce qui aurait pu se passer à cette soirée et qui aurait pu l'intéresser était sans doute Keith, et le sujet Keith, au même moment, était en forte charmante compagnie – ce qui n'avait rien pour plaire à Matthias. Il n'avait qu'une idée en tête : fuir. Chose qui, avec son taux d'alcool, devenait pourtant difficile. Le blond n'était pas un mauvais bougre, et comme il n'avait jamais bu, il n'aurait jamais pu penser que sa moralité, si intacte, si forte, aurait pu être balayer par quelques degrés. En faite, sa volonté était fragile ; il l'avait toujours su. Sa carapace d'être infecte n'était qu'une muraille montée de toutes pièces, et seul Keith semblait s'être affranchi de celle-ci. Jusqu'à maintenant, en tout cas. L'alcool et les joues rougies du blond remettaient en cause bien des choses, pour le coup.

« C’est vrai. Je m’ennuie aussi, mais j’ai l’espoir qu’il se passe soudainement quelque chose d’intéressant. Après ce qu’il y a d’embêtant avec l’espoir, c’est qu’il est perfide. Si ça se trouve je vais juste rester là à m’ennuyer toute la soirée. »

Il la regarda, et eut un sourire amusé. Ce n'était pas bête comme raisonnement. Il devait y réfléchir. L'alcool, si faible doit-il, était fort, et mettait à mal ses capacités de réflexion. Il fixa un point imaginaire, un instant, et au bout de quelques secondes, quand ses synapses reprirent leur connexion et que l'électricité eut pris un débit normal dans son corps, il haussa les épaules, amusé. Amusé. C'était si drôle de le voir amusé, quand il était rigide comme un piquet.

« Pascal dit qu'il ne faut pas tenter le diable – sans mauvais jeu de mot. Je pense qu'à défaut d'attendre quelque chose qui risque de ne pas arriver, il vaut mieux parier sur un avenir qui nous est sûr, ce qui évite par ailleurs d'être déçu. » Il eut une mine triste, un instant. Un souvenir, qui lui revenait. « La déception, c'est quelque chose d'assez terrible en soit, non? »

Il eut un sourire, un peu plus gai, et il ressemblait terriblement à un enfant, malgré qu'il fasse un mètre quatre vingt deux, ou qu'il soit large comme une porte. Si Matthias avait cet allure de géant, c'était bien malgré lui. Un ours en peluche, peut être, même s'il n'était pas non plus un Roman Konstantine. Pas encore. Seulement, quand les deux garçons de septième années approchèrent, Matthias releva aussitôt la tête et fronça les sourcils. Il était du genre calme en temps général, mais que ferait un tout petit peu d'alcool sur son tempérament changeant? C'est avec un air dédaigneux que Matthias regarda les deux hommes, un sourcil levé.

« Hey ! Jewel ! Viens danser allez ! »
« Ouais fais pas ta prude ! Et plus si affinité si tu vois ce que je veux dire. »

… Silence. Matthias sentit ses veines bouillir. De quel droit osait-il? Un instant, il restât sans rien dire, les yeux foudroyants ces deux tas de vinasse. Il les détestait. Il détestait l'être humain, les garçons, et ce genre d'individus. Est-ce que Keith était comme ça avec Mascha? Est ce qu'il lui avait demandé avant de relever son jupon? Le visage de Matthias vira au rouge. À quoi pensait-il bon sang? Il posa une main sur son visage, un peu perdu. Ses pensées se mélangeaient, et il n'en contrôlait plus le défilement. Il posa ses yeux sur Jewel. Elle était jolie. Brune. Comme Mascha. Il gronda intérieurement. Qu'est-ce que c'était que cette obsession? Il toussa, légèrement.

« Tu veux danser ? Je t’avoue que c’est, pour moi, en partie un moyen d’éloigner tous ces rapaces… »
« Eh bien... »

Après avoir entendu ça, un des deux garçons de septième année regarda Matthias et gloussa, sous l'effet de l'alcool peut être. Matthias se raidit.

« Avec un curé...? »

Le bras de Matthias se tendit aussitôt, rapide et précis. Il n'avait jamais frappé quelqu'un. D'ailleurs, il n'en avait jamais eut envie, ni même l'idée. Matthias était quelqu'un de calme, de posé, de réservé même, et un peu renfermé. Cette main pourtant, elle était droite, forte, et quand elle se serra sur le col du serdaigle ivre et le souleva, sans aucune difficulté, les veines ressortant sur la tempe droite du serpentard, Matthias pencha la tête, mauvais.

« Tu as de la chance que ma religion n'est pas adepte de la violence, car pour ton insolence envers elle, tu mériterais plus qu'un coup de pieds au cul, mon pote. Bien plus. »

Et comme il respectait toujours ses engagements, il le rejeta violemment en arrière. Le Serdaigle tomba sur les fesses sur le sol. C'était peut être la première fois que Matthias faisait un acte de force, ou s'exprimait avec autant de mépris envers de quelqu'un. Au final, les deux rapaces se retirèrent en pestant. Ils reviendraient. Un jour ou l'autre. Le serpentard remit en place les manches de son costume, aussi blanc soit-il il ne voulait pour rien au monde le tâcher de sang, et il reposa ses yeux sur Jewel, avec un sourire mitigé, colérique et désolé à la fois.

« Tu les supportes? Moi, ils m'énervent. » Il lui tendit la main. « Si cela peut te servir d'épouvantail, je suis ton cavalier pour la soirée. »

Non... Avait-il vraiment dit ça? Mika'il, dans les strates du paradis, éclata de rire aux côtés d'Elemiah. Son petit protégé, à lui, avec une fille? Sans même regarder Keith? Dieu! Quelle surprise! Pour Matthias aussi ce fut une surprise, mais il n'avait pas peur. Pas maintenant. L'effet de l'alcool, de l'adrénaline, il n'en savait rien, mais oui. Sur le moment, il avait envie de danser. Avec Jewel. Juste avec elle... Comme n'importe qui dans cette pièce.










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