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PROFIL & INFORMATIONS |
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Dr GreyInvité
Jeu 8 Juil - 11:31 |
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| Avril, juste avant les vacances que tous ici attendent avec impatience. Ce matin là, même si le soleil ne s'est levé que sur le plafond magique de la Grande Salle, on avait du baume au coeur. Pas de cours le matin du bal, et si les festivités n'allaient pas commencer avant que la grande horloge ne sonne huit heures ce soir, on pouvait voir l'impatience sur tous les visages. Tous sauf bien sûr celui de la Directrice de l'école, Lady Grey. Elle avait donné ses ordres, supervisé les préparatifs comme elle savait si parfaitement le faire mais il était inutile de dire que le bal ne représentait pas à ses yeux une priorité. On s'étonnait même qu'elle ne l'ait pas purement et simplement fait annulé le jour de son intronisation. Huit heure approchait. Il fallait bien qu'elle se prépare elle aussi. Son oeil de glace glissa une dernière fois sur la petite note que tous les élèves avaient reçue début mars: Cher(e) Invité,
Nous avons le plaisir de vous informer qu'un bal aura lieu ce o9 Avril dans la Grande Salle de Poudlard. Le thème de cette année sera le Moyen-Age. Le professeur Sollensko, votre nouvel enseignant d'histoire se fera une joie d'éclairer ses élèves sur la période. Comme les précédentes années le bal débutera à 8h précises et les cours seront annulés pour cette journée. La nuit s'achèvera sur une élection du roi et de la reine du bal comme toujours, mais également cette année d'un couple de fous du roi.
Veuillez croire, cher(e)Invité, en l'expression de nos sentiments distingués.
Abaddon Van Hellsing Directeur Adjoint Lady Grey sortit de son bureau un drôle de petit sourire aux lèvres et on le la revit plus avant l'ouverture du bal. La Grande Salle était particulièrement magnifique ce soir là. Un décor tout de glace avait été agencé par les elfes de maison. On se serait cru dans un palais de cristal. Les bougies flottaient toujours dans l'air pour éclairer l'endroit et jeter des lueurs chaleureuses sur les stalactites de glace qui semblaient faits pour ne jamais fondre. Les tables avaient bien évidemment disparues et l'estrade des professeurs avait été aménagée en scène. Le plus grand secret avait été fait autour du groupe qui viendrait jouer mais généralement les élèves n'étaient jamais déçus... quoiqu'avec Lady Grey comme directrice on pouvait s'attendre au pire. Il y avait ça et là des fontaines de chocolat, de jus de citrouille, de bonbons, d'eau claire ou de cocktail et des serveurs invisibles feraient très bientôt circuler des amuse-gueules absolument divin entre les danseurs. Lady Grey avant ça dans une magnifique robe à bustier rouge et sa voix portée par un sortilège d'amplification, elle procéda à l'ouverture du bal. Immédiatement on entendit jouer une musique un peu rock mais encore calme, comme toujours en début de soirée. C'était le répertoire unplugged des Bizare Sisters. Comme son ami le directeur adjoint et directeur de Serpentard le lui demandait, Lady Grey eu un rire léger qu'on ne lui connaissait pas: ... mais enfin, je suis Blanche Neige, Abaddon.Ses yeux de glaces parcoururent la foule, elle cherchait discrètement ses enfants, curieuse de voir leur tenue. déguisement de lady grey
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InvitéInvité
Ven 9 Juil - 0:18 |
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| déguisement de taoTao avait tout fait pour les éviter mais non: les filles avaient réussi à lui coller des talons hauts. Des talons hauts! A elle! Il fallait être fou ou sadique, et puis Tao était déjà bien assez grande sans avoir à mettre des talons hauts. Un mètre soixante quatorze ce n'était pas mal du tout pour une fille malchanceuse élevée par un vieillard lilliputien. Enfin bref. Elle s'y était prise à l'avance, avait bien laissé toutes les portes ouvertes (l'année dernière elle s'était retrouvée enfermée dans sa chambre). Elle avait vraiment pensé à tout. Assise sur le lit elle attachait avec soin les talons noirs que les filles avaient choisis pour elle. Quand elle avait vu le petit message d'invitation au bal, elle avait su tout de suite en quoi se déguiser: Bai Niangzi! Quoi? Ca ne vous parle pas? Curieux... - C'est un des personnages principaux de la légende du serpent blanc. Mr Yu me racontait souvent cette histoire quand j'étais petite. Bai Niangzi ça veut dire Dame Blanche alors tadaaa!La petite asiate malchanceuse était tout simplement magnifique dans son immense imperméable nacré. Elle ne concourait pas pour être reine du bal, alors il lui importait peu que personne ne connaisse le personnage qu'elle incarnait. Elle l'avait expliqué à ses amies, et c'était déjà bien. Elle se mit une touche de maquillage. Ca elle savait très bien faire pour s'être entraînée mille fois en regardant les images des acrobates du cirque volant de Mian Zin. Son rêve. Même sa malchance ne parvint pas à lui faire raté son maquillage. Pour les cheveux , elle n'avait ps trop d'idée alors elle fit une très longue tresse laissant les mèches à l'avant relativement flottante. Elle se releva, les bras en croix de peur de perdre l'équilibre. Il fallait qu'elle fasse des essais dans sa chambre pour ces maudits talons hauts. Après vingt minutes sans accident d'aucune sorte, elle se convainquit de chausser ses pantoufles au moins pour descendre jusqu'à la grande salle. Arrivée en bas des escaliers, elle les quitta, les rangea dans son petit sac à main, et repassa les autre chaussure. Il y avait déjà beaucoup de monde mais elle ne voyait pas Gaëlle. Alors elle se plaça près de la fontaine de lait fraise et se servit un grand verre. Elle ne bougea plus de peur de se tordre la cheville ou quoi... Ne restait plus qu'à attendre l'arrivée de Gaëlle, ou celle du groupe invité. Elle se demandait bien qui ce serait cette année. Elle croisait juste les doigts que ce ne soit pas Lady Grey qui ait choisi - avec tout le respect qu'elle lui devait - sinon il y allait y avoir une ambiance... d'enfer. | |
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InvitéInvité
Ven 9 Juil - 7:14 |
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| Assise sur mon lit les yeux traversant la chambre plusieurs fois de part en part je poussai un soupir. Fallait vraiment que ça tombe sur moi ça. Comme d'habitude on avait tiré à la courte paille, et celle qui perdait, moi pour cette fois en l'occurrence, donnait le droit à ses amies de lui préparer sa tenue. Pas le reste, il ne faut pas exagérer tout de même. Mais la tenue, c'était tout de même le plus important. Alors j'attendais avec un léger stress leur retours. J'espérais qu'elles n'allaient pas m'accoutrer d'un truc horriblement moche ou qui me ferait vomir rien qu'à le regarder, sinon elles allaient avoir un peu mal aux jambes et peut être aux bras aussi, qui sait. Cela les empêcherait peut être de choisir la tenue la plus horrible du siècle. Mais ce n'était pas fait et surtout je n'allais pas les frapper pour rien. J'étais déjà assez violente lorsque j'étais en colère, pas besoin d'en rajouter. J'allais commencer à vraiment me décourager lorsque j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Je vis les filles entrer et puis l'une d'entre elle qui portait du bout des bras une longue housse qui cachait la robe que je devrais mettre ce soir pour le bal. Un petit sourire amusé sur les lèvres elle la posa sur le lit et m'intima d'aller la découvrir. Arg, j'avais un très mauvais pressentiment là. M'approchant tranquillement essayant de masquer ma peur j'ouvris la housse avec précaution et découvris étonnée une robe, tout à fait normale, ou presque si on excepte le fait qu'elle était magnifiquement belle. Bien sur ce n'était pas le genre de robe que je portais habituellement mais ça ne changeait rien au fait que j'étais très étonnée qu'elles aient choisi une robe aussi belle. Cela cachait surement quelque chose. Ou peut être pas, fallait pas être paranoïaque quand même. Peut être avait elles décidé d'être sympa aujourd'hui... Prenant la robe dans les mains je me dirigeai vers un endroit ou elles ne pourraient pas me voir et troquais mes affaires du jours pour mes affaires de ce soir. M'observant dans ma glace je remarquais que ce n'était pas si mal que ça. Faisant un sourire à mon miroir je ressortais pour faire admirer aux filles. Puis fière de moi je coiffai mes cheveux les laissant tout de même lâchés. Une petite touche de maquillage et cela serait parfait enfin presque. Cela aurait été plus parfait si j'avais eus un cavalier mais, je n'en avais pas. Nous n'allons pas en faire un drame, si? Non. Donc j'allais me débrouiller seule, comme une grande. Mettant mes chaussures je remarquai qu'il était bientôt huit heures, il fallait que je me prépare à y aller. Enfilant mes chaussures je pris une petite pochette dans laquelle je déposai mon nécessaire maquillage. Puis vérifiant une dernière fois ma coiffure dans le miroir je sortis de ma chambre et me dirigeai tranquillement d'une démarche gracieuse mais un peu dédaigneuse tout de même, l'habitude, vers la grande salle. Sur le chemin je regardai au dehors par une grande fenêtre. Le ciel était mort et lourd, comme tout le temps en ce moment. Heureusement lorsque je découvris une nouvelle fois mon reflet, la belle jeune femme aux longs cheveux blonds et aux beaux yeux océans vêtue d'une magnifique robe bustier type renaissance italienne aux tons noirs et bleus, qui rappelaient la couleur de ses yeux me fit sourire et presque me fit oublier l'horreur du dehors. Arrivant en haut des marches je remarquai qu'il n'y avait pas encore grand monde. Juste quelques personnes par ci par là, mais encore une fois aucunes têtes connues, pff, cela en devenait presque lassant. Descendant les marches faisant attention de ne pas tomber. Non pas, que je n'étais pas habituée aux talons, j'en portais tout le temps, enfin aussi souvent que je le pouvais, mais par contre je n'étais pas habituée à avoir une robe aussi longue que j'étais obligée de tenir un peu relevée pour laisser champ libre à mes pieds. Mais je ne me débrouillais pas trop mal je trouvais... Effectivement. Arrivée en bas sans encombres j'observai encore une fois tous les invités déjà présents puis tranquillement je me dirigeai vers les cocktails aux couleurs toutes plus incroyables les unes que les autres.
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Sean Abel BlakeSORCIER.
► MESSAGES : 111 Ven 9 Juil - 17:57 |
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Habillée devant la glace, Eurydice avait une robe d'époque. Le genre qui avait l'air elfique de par la légèreté, avec un corset serré, mettait en valeur sa petite poitrine mais surtout sa gorge. Ses cheveux, détachés comme rarement dans sa vie, tombaient en cascade sur ses épaules nues, légèrement ondulés. Dans sa robe rouge feu et bordeaux, aux dentelles blanches de neige, Eurydice avait l'air d'une nymphe de feu. Ce soir, elle présentait le bal. Après la victoire de Gryffondor au match, elle était devenue plus populaire qu'avant, et il fallait bien s'attendre à ce qu'elle ouvre le bal. Dean avait eut l'air déçu sur le coup, mais il avait rit, en saluant les Dogs avec elle. Eurydice connaissait Elke d'avant, et Jasper aussi. Quand elle était encore une première année, elle avait sauvé Jillie d'une mauvaise chute, et elle avait gardé de bon contact. La réputation de son père avait aidé la rousse à suivre les Dogs dans leur ascension, sans pour autant avoir la prétention d'être à leur niveau. L'heure. Elle regarda l'heure, mine de rien, et mit en place la poudre blanche sur son visage, puis finalement l'enleva. C'était vraiment pourri, le maquillage. Elle mit dans ses jupons une petite salamandre rouge, et Précieux se mit dans son dos. Elle rehaussa ses cheveux de plusieurs pinces dorées, et Précieux eut un ronronnement amoureux en la voyant, finalement prête. Visiblement, c'était bien. Eurydice tourna le dos, fin prête, et descendit les escaliers avant tout le monde, ne croisant d'ailleurs personne. Roman était au courant qu'il profiterait d'elle directement en bas, juste après le discours d'entrée. Elle trottina jusqu'au hall, et passa derrière les tentures de la scène. Un instant, elle s'arrêta sur le parquet et regarda un peu ce qu'ils avaient préparé. Ses yeux brillaient. C'était magnifique. Vraiment magnifique. Elle se glissa derrière le rideau. Dean ratait quelque chose, magnifique. Ici, Helori frappait de toutes ses forces les cymbales de sa batterie, et à côté, Jasper accordait sa basse. Harrisson chantonnait des chansons paillardes en tue-tête, en se déhanchant comme un malade alors que Elke regardait sa guitare, agacée. Un truc clochait.
« Hey, Eury'! » « Oh... Jillie! » Petit sourire. « … ça va? » « Nope. Elke a déjà pété deux cordes... »
Elle roule des yeux, amusée. Là, Abaddon Van Hellsing arrive, un sourire amusé aux lèvres. Il pose ses yeux sur Eurydice.
« Mademoiselle Sinfull... Vous êtes prêtes? » Eurydice eut un large sourire. « Toujours, monsieur. »
Il hocha la tête, amusé, et s'approcha des lourdes tentures, jetant un œil. En première partie, de la merde. Pas grave. Il eut un petit rire, en se disant sincèrement que Lilith Grey avait eut raison d'accepter la requête de Nothing. Il releva le nez et regarda la rousse, qui parlait avec Jasper, le deuxième guitariste. Arrivée en sueur, Melody et son clavier, accompagnée de Mily et son synthétiseur. Bon. Ah. Et Haine, qui fumait. Abaddon le fixa, tendit la main et écrasa du bout des doigts la cigarette. Haine le fixa, le regard sombre, et en sortit une nouvelle, puis l'alluma, sans ciller.
« Fumer est interdit. » Haine souffla une volute de fumée, sans peur. « Je peux payer les amendes. »
Sourire arrogant. Abaddon eut un sourire et tourna le dos. Il sortit sur la scène, alors que Melody éclatait de rire avec Jasper derrière la tenture. Silence dans la salle, tout le monde le fixait, craignant le mauvais goût de la nouvelle directrice. Abaddon eut un petit sourire amusé, et tapa sur le micro.
« Je vous remercie tous d'être venu, et à tous, je vous souhaite une excellente soirée. »
Eurydice avança calmement, alors que Abaddon se tournait vers elle, avec un sourire. Elle fit une révérence en soulevant un peu ses jupons, et s'approcha du micro. Elle regarda l'adjoint qui s'effaçait, repartant vers Lilith Grey habillait en... quelque chose de rouge, de sanglant. Erzebeth Bathory? Elle regarda la foule, pendue à ses lèvres, et prit le micro dans ses mains. Regard fixe. Et finalement elle hurla :
« BONSOOOIR POUDLARD! » Poudlard répondit, Aaron surtout, comme on l'entendait du fond. Quel con. Elle eut un rire. « Vous avez peur, pas vrai? Vous vous dîtes quelle genre de groupe-navet on va avoir ce soir? Oooh... Mais vous avez toutes les raisons d'avoir peur! » Eurydice eut un rire démoniaque, avant de reprendre : « Allez. Ce soir, je suis gentille. Pensez très fort à quelqu'un. Pensez-y très fort... Pensez-y encore plus fort... Un... deux.... TROOOOIS! »
Et dans un dernier cri, les rideaux furent tirés et d'un coup sec, la batterie, les basses et les guitares grincèrent. Harrisson hurla en arrière.
« DOGS! »
La foule hurla. Eurydice sauta en bas de la scène, près de Roman.
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Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Ven 9 Juil - 17:58 |
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| Je trouvais ce thème pitoyable… L’idée même des soirées à thèmes m’exaspérait à vrai dire. Pourquoi aller se déguiser alors qu’on pouvait très bien s’habiller comme à notre habitude ? Même si je ne comprendrais jamais le concept, j’avais décidé de jouer le jeu ne serait ce que pour une chose : la robe de princesse. Je devais bien avouer que m’habiller d’une belle robe comme on en faisait auparavant m’enthousiasmait. J’avais prit longtemps pour trouver un bon modèle. Mon père n’avait rien dit quand je lui avais demandé de l’argent pour l’acheter. Il se contentait, comme d’habitude de sourire, et de me donner son accord. J’étais vraiment trop gâtée. Il ne me refusait pratiquement rien de manière général. Je n’allais pas m’en plaindre mais le constat était indéniable, j’étais bien trop gâtée. Pourtant, je n’étais pas le genre de fille à faire un caca nerveux pour avoir quoique ce soit. Sauf que de toute manière il acceptait tout. Je crois que c’est parce qu’il pense que cela lui donne un statut de bon père. Je ne savais pas trop ce que la notion de père impliquée… Peut être un guide moral, un protecteur… Mais je ne pense pas que couvrir ses enfants de cadeaux faisait parti de la définition de père. De toute manière je ne lui demandais pas de l’être. Je me débrouillais très bien toute seule. J’avais reçu ma robe 3 jours avant le bal, ainsi que les chaussures assortis ( robe ici). Ce n’est pourtant qu’une heure avant le grand moment que je la sortis de sa housse. J’esquissais un sourire à la voir. Elle était tout simplement somptueuse. Je prenais toujours un grand soin à choisir mes vêtements, avec goût et distinction. Je n’avais pas vraiment fait exception à la règle cette fois-ci encore… Je m’assis tout d’abord devant le miroir et commença à me maquiller simplement. Je choisis ensuite de me faire de belles anglaises dans les cheveux avec un chignon lache. J’enfilais ma robe en prenant grand soin de ne pas lui faire d’accro. Puis finalement, on pouvait dire que j’étais prête. Je regardais l’heure pour voir que j’étais en avance, et je choisis alors de tuer le temps restant en lisant un livre. J’avais décidé de ne pas prêter attention à toutes mes camarades de serpentard, toutes aussi excessivement enjouées et turbulentes. Toutes parlant de leurs cavaliers, de leurs robes et de leurs coiffures. Je trouvais cela définitivement futile et épuisant. J’aurais peut être dû prendre le temps de corriger le maquillage ou la coiffure de quelques unes qui me faisaient honte même si je ne comptais pas le moins du monde passé ma soirée avec elles. Mais c’était presqu’un crime contre l’humanité de les laisser partir comme ca… Une fois l’heure du bal arrivée, je me précipitais en dehors des dortoirs histoire de ne plus avoir ces pies jacasses dans les pieds. Une fois dans le couloir je me sentis étrangement bien dans le silence humide des couloirs de l’Ecoles. J’avais adopté une démarche majestueuse en plus de ma grâce habituelle. Après tout, j’étais une princesse ou je ne l’étais pas. Tout en arrivant dans la grande salle, je me réjouissais de ne pas avoir de cavalier ou cavalière. N’ayant ainsi pas à devoir attendre quelqu’un pour pouvoir faire mon entrée. Je pouvais ainsi admirer toutes les plus ou moins jolies robes sorties par les filles, ainsi que tous les beaux costumes de nos jeunes bachelors anglais. Certains étaient très distingués et je devais avouer que le costume donnait un charme fou. Je finis vite par m’intéresser aux boissons, histoire de décidé ce que j’allais bien pouvoir boire. Etre seule ne me dérangeait pas spécialement. Après tout mieux valait être seule que mal accompagnée. | |
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Roman Konstantine
► MESSAGES : 152 Ven 9 Juil - 22:22 |
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| déguisement de RomanLes gars de la chambre 6 de Gryffondor avait toujours observé une tradition. Depuis 6 ans en tout cas. Quand sonnait l'heure d'aller au bal, on ressortait l'horrible costume de Pierrot que la mère de Dean lui avait fait pour son premier bal. Bien sûr à force de subir des sortilèges d'agrandissement, le déguisement ne ressemblait vraiment plus à rien en plus d'être ridicule. Bêtement Dean et les autres mecs avaient cru pouvoir le coller à Roman cette année là. Le principe était simple. Une question sur un évènement IMPORTANT de l'année, et deux réponses possibles. Un pari en gros. Cette année les autres mecs s'étaient ligués contre Roman parce qu'ils trouvaient qu'entre Eurydice et sa montée en grade dans l'équipe, il avait un peu trop de bol à leur goût. Du coup ils avaient posé la question à laquelle Roman n'aurait pas pu répondre: Quelle sera la playwitch de l'année? Le fait été que Roman ne lisait pas de magazines de charme. Parce qu'en Hongrie on avait pas encore ce genre d'ouverture d'esprit et que son père ne l'avait pas spécialement élevé dans ce genre de principes (encore heureux me direz vous). Donc tout esprit un tant soit peu logique en aurait conclu que c'était mort et que cette année ce serait Roman qui se coltinerait l'hideux costume de la mère de Dean. Sauf qu'ils avaient omis un petit détail. En effet, Roman était ami avec Slayers. Le gars qui avait gagné le concours playwitch et donc le droit de choisir la playwitch de l'année mais également de passer une semaine au manoir playwitch avec toutes les filles du calendrier. Bien sûr Will s'en était plus que vanté et il n'avait pas oublié de dire que son seul regret c'était que sa préféré - Sugar - n'ait pas été là. Donc Roman en déduisait qu'il avait voté pour sa deuxième préférée: Lizbeth. Du coup voilà un Roman magnifique dans ces fripes de simple écuyer qui entre dans la salle de bal, juste pour entendre sa reine parler. Eurydice avait le don de communiquer son énergie à tous, et ce n'était que justice que ce soit elle qui parle après la victoire écrasante qu'elle avait offerte à sa maison sur le terrain de Quidditch. Roman aimait voir cette expression de pur bonheur sur le visage de la rousse. Il fit une petite révérence pour l'accueillir quand elle sauta près de lui: « Madame, si vous et votre sublissime robe rouge vouliez bien me faire l'honneur d'être la cavalière d'un pauvre écuyer... »Il lui baisa la main, jouant le rôle jusqu'au bout, avant de la prendre par la taille. Elle était magnifique, et ses mèches rouquines qui caressaient ses épaules nues... il s'éclaircit la gorge comme pour ne pas dire que ça ne le laissait pas indifférent. Mais il n'en pensait pas moins. | |
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Gaëlle LlelwellynETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.
► MESSAGES : 286 Ven 9 Juil - 22:41 |
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| robe de Gaëlle.Là, elle était presque prête, encore quelques petits détails et ce serait parfait. En général peu portée sur les détails esthétiques, Gaëlle avait -pour une fois- sacrifiée à l'hystérie collective en s'efforçant de faire comme tout le monde ici. Et pour une fois, elle avait fait les choses en grand. Elle avait même préparée une lotion capillaire pour se rallonger les cheveux, s'efforçant pour l'occasion de leur donner un semblant d'ordre. Avec un résultat qui lui tira une grimace devant sa glace. Les cheveux longs, elle aimait assez, mais la coiffure... Avec un soupir blasé, elle enleva l'épingle de ses cheveux, achevant de réduire à néant ses efforts désespérés, pour simplement les ramener en arrière, libre dans son dos. Hop, hop, hop, ça ira bien. Elle essuya négligemment la paume de ses mains encore humide de sa douche, sur son jupon blanc avant de se retourner vers la robe qu'elle comptait porter ce soir. Une première pour elle, mais c'était Aelys qui la lui avait choisit et offerte. Il lui fallut tout de même encore près d'une vingtaine de minute pour réussir à la mettre correctement, s'emmêlant les pinceaux à travers les différentes couches de tissus, avant de perdre encore cinq minutes à lacer correctement son corset. Comment faisait-on pour respirer là dedans ? Au diable la pudeur, elle le desserra un peu pour plus de commodité, quitte à se retrouver plus tard avec un décolleté pigeonnant. Enfin la dernière touche, une petite boite en hêtre qu'elle ouvrit précautionneusement pour en tirer un petit mot qui la fit sourire avant d'y replonger sa main. Mince, elle n'allait pas se reconnaitre avec ça... Avant de descendre, la petite irlandaise prit le luxe de prendre la pose devant son miroir pour s'admirer. La robe, d'un vert profond et sobre, mettait en valeur à merveille ses yeux sans jurer avec ses cheveux cuivrés, une belle robe verte et blanche, sobre et élégante dans une coupe ancienne qui lui tenait les épaules, les manches étant fendues sur toute leur longueur ne tenaient en place que par le poignet, jusqu'à ses jupes du même vert qui s'ouvrait discrètement sur une sous-jupe blanche. Sans compter le délicat diadème qui lui ceignait le front, un entrelacs sobre et dépouillé de fils d'argent, orné d'une pierre de lune, juste à la naissance de sa chevelure. En descendant l'escalier, elle était certaine de faire son petit effet... Relever ses jupons jusqu'à mi-cuisse pour pouvoir courir dans les couloirs n'était pas ce qu'on faisait de plus distingué... mais au moins, elle n'avait pas l'impression de faire du surplace. La vue du grand-escalier la rappela toutefois à l'ordre avant qu'un préfet ou pire un prof ne l'ait vue faire, laissant retomber ceux-ci en place, les lissants rapidement du plat de la main. Mince, c'était raté pour l'entrée discrète... Tout le monde avait-il donc choisi d'arriver en avance ? Elle se mit à sourire à la cantonade en apercevant Tao dans sa jolie tenue blanche immaculée, qu'elle s'empressa de rejoindre... Pour se rendre compte de d'un petit détail, elle était beaucoup plus grande que d'habitude... Et après on allait encore l'accuser d'en profiter alors qu'elle serait Tao dans ses bras. Est-ce qu'elle avait mis des talons, elle hein ? | |
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InvitéInvité
Ven 9 Juil - 23:58 |
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| C'était la première fois. L'adrénaline dans ses veines tournait à plein régime, et il sautillait sur place, comme un de ses danseurs qui cherchent à tout oublier, sans que lui hurlait la mort, enfin, quelques chansons paillardes qui passaient dans son esprit et qui, de par sa voix, tournait forcément au miracle de la chanson. Harrisson avait un don. Une voix phénoménale. Pour ça, il ne fumait pas, il ne buvait pas. Sa gorge était l'endroit le mieux entretenu au monde. Harrisson était grand. Un mètre quatre vingt deux. Taille normale pour un homme, d'après ce qu'il avait cru. Il n'était pas bien gros, mais c'était surtout car Harrisson bougeait sans cesse. Des tatouages lui dessinaient des mosaïques sur la peau. Le nom de ses trois enfants étaient gravés à même sa peau, près du coeur. Jamais celui de ses femmes, comme jamais elles ne restaient dans sa peau. Tout passait. Sauf la musique. Harrisson Nothing avait 22 ans, et il chantait comme un dieu. Il était père de trois enfants, qui attendait dans un coin des loges avec Jillie Norton. De son côté, Helori Cheshire frappait comme un diable les cymbales de sa batterie. Taille plutôt petite, avec son mètre soixante quinze, Helori avait l'air d'un ange. Blond, fin, le visage doux et pas beaucoup de voix, il était le poufsouffle de la bande, et son caractère soulignait également son manque de nervosité. Pourtant, quand il se mettait sur son siège et qu'il attrapait ses baguettes, il frappait comme un démon furieux sur la pauvre batterie qui souffrait, coinçait, couinait, hurlait de plus en plus fort ce qu'elle avait dans le ventre. Helori Cheshire avait 21 ans, il était marié à Jillie Norton, qui était enceinte. À côté, Elke Norton, la jumelle brune de Jillie, défonçait sa guitare en l'accordant. Deux cordes avaient déjà pété, et plus elle tendait, plus les cordes semblaient mourir. Sous l'oeil critique de Jasper et de sa basse, Elke réglait enfin les dernières cordes de sa guitare électrique, une rock, une pure et dure, avec des flammes bleus. Elke Norton avait le visage des grandes dames grecques, dure et fière à la fois. Elke Norton avait 20 ans, elle était célibataire – endurcie par son caractère de cochon – et n'avait, visiblement, aucune envie d'être en couple avec quelqu'un d'autre que le membre d'un groupe du même label... On taira son nom. Jasper la regardait, la basse déjà prête dans ses mains. Jasper était l'unique bassiste du groupe. Et le seul roux. Ancien serdaigle, il portait des lentilles durant les concerts, mais de fines lunettes en dehors. Son regard vert ressortait davantage à la lumière, mais il n'était jamais vraiment sous le feux des projecteurs. En retrait toujours, il se contentait de faire son petit show, et d'éviter que Harrisson ne disparaisse dans la foule et ne remonte pas. Et ce soir, qu'il ne se mette à poil tout simplement. Arrivées en dernière, on voyait Melody et Milly se mettre en place. Deux clavistes, mais d'une faisait du clavier, et l'autre du synthétiseur. Très différents, mine de rien. Elles faisaient aussi les chœurs féminins, et parfois même le chant, tout simplement. Et Jillie qui venait de s'exiler avec les enfants dans une loge, pour qu'ils mangent et dorment sans que le bruit du concert ne les dérange. Harrisson insistait toujours pour les avoir avec lui. Oh tiens! Harrisson relève le nez. C'est déjà? Il attends. Puis il retient sa respiration. Regard circulaire sur ses amis. Il a un sourire qui fends son visage, un sourire qui resplendit tellement il est beau dans son costume de scène, habillé en ménestrel. Il a l'air d'une tantouze, mais au moins, il a évité le port du collant. Bruit énorme. Silence. Il retient sa respiration, perds haleine. Les rideaux s'ouvrent, d'un coup sec. « DOGS! »Et là il saute, déchire d'un coup sec sa guitare sèche, et s'arrête. « HELLOOOOOOO POUDLARD! » Il éclate de rire, alors qu'on l'acclame comme un roi. Il est un roi. Ici, tout le monde le connaît ou presque, comme il vient d'ici, qu'il a grandi ici, et que son premier concert fut dans les cachots de Serpentard, avec l'aide de Haine qui était le seul serpentard avec Elke. « Pour ce bal d'Avril, j'ai promis à notre chère Lilith Grey de ne pas me mettre à poil... Je sais, vous êtes toutes déçues... » Il a un sourire amusé. Il se moque de lui même. « Mais ne vous inquiétez pas! Si vous êtes un bon public, à la fin, on jettera Helori dans le public! »Cri hystérique. Petit rire. Helori, mine de rien, rougit jusqu'aux oreilles. « Et maintenant... Elke Norton ouvrira la danse! »Silence complet. Elke approche. Tout le monde s'arrête, un instant, et derrière elle, Melody tapote le clavier qui s'est transformé en piano. Le synthétiseur de Milly marche. Elke attrape le micro, ferme les yeux. Harrisson remarque une jeune fille qu'il connaît dans le public. Sourire. Et d'un bond souple, il saute dans la foule, la rejoint, se pointe devant elle. Devant elle, et ses grands yeux. Bon dieu. Elle est vraiment jolie. « Close your eyes, give me your hand, darling... »L'espace d'un instant, les yeux fermés à chanter, Elke ressemble à une reine, une princesse qui saigne. Jasper derrière la guette d'un regard intéressé. En instance de divorce, il regarde toujours Elke de cette façon. Puis finalement il baisse les yeux. Connerie. Ce n'est pas pour lui qu'elle chante. Dans un coin du hall aménagé, Haine Paine fume une cigarette, passe inaperçu dans le flot humain. On peut bien se demander comment il a écrit un truc pareil. De son côté, Harrisson avisait Gaëlle, puis Tao. Il allait prendre un râteau, avait dit Jasper. Il s'en foutait. Il tendit la main, un peu gêné, mais toujours avec son éternel sourire : « Je... Je peux être ton cavalier, pour cette danse? Après, il faudra que j'aille chanter, alors, j'aimerais profiter... Un peu. »Il est timide, l'ancien poufsouffle, mine de rien. | |
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Mascha Lulla SasnauskasPOUFSOUFFLE. ► sixième année. cap'taine.
► MESSAGES : 132 Sam 10 Juil - 9:55 |
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| Quelle journée affreuse, pense Mascha entre deux allers-retour aux toilettes pour aller vomir, ou pleurer parce qu'elle n'arrête pas de vomir et qu'elle se sent alors horriblement sale et pas présentable. « Mais pourquoi t'es si pâle Mascha, tu devrais être heureuse, y a le bal ce soir! » Mascha, heureuse, parce qu'il y a un bal? C'est mal la connaitre. Mais sa poigne légendaire en a pris un coup et elle n'essaie même pas d'essayer de foutre une baffe ou de remettre à sa place sa "camarade". Elle grogne, seulement. « En plus t'y vas pas avec le thon de l'école! Keith quoi!! Tu te tapes un prêtre, y a de quoi être fière! » Là c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Regard flingueur, rouge ou noir ou tout ce qu'on veut, mais il ne vaut mieux pas rester là. « J'ai pas à être réconfortée, et surement pas par toi. Alors dégages. » Mascha se retrouve enfin seule dans les toilettes, pour la peut-être cinquante-troisième fois de la journée. Elle ne compte même plus en sortir, si c'est pour tomber encore sur une de ces filles faussement gentilles à qui elle a juste envie de foutre une droite, ou sur tous les autres élèves si heureux heureux oh oui très heureux de pouvoir aller à l'éminent bal du château. Foutaises foutaises. Si ça se trouve c'est tous ces gens, toute cette agitation et cette fête ringarde qui lui donne envie de vomir. Et pourtant... elle s'est préparée à ce bal. C'est elle-même qui a proposé à Keith qu'ils y aillent ensemble. C'est surement une des seules personnes qu'elle daigne encore fréquenter à Poudlard, parce qu'il ne pose pas trop de question. Elle ne se souvient même plus qu'il se soit passé une quelconque chose entre eux, en tous cas pas consciemment. Tout ce qui compte, c'est qu'elle se sent presque bien en sa présence, alors que la présence de tous les autres gens lui donne des frissons, comme une claustrophobe enfermée dans un cercueil. Mais aujourd'hui, même Keith lui donne envie de vomir, non qu'il la dégoute, mais dès qu'elle le voit se présenter au détour d'un couloir, elle sent son ventre se serrer et demander urgemment les toilettes pour aller y vomir, comme une réaction allergique. C'est triste, il n'y avait peut-être que Keith qu'elle voulait voir, maintenant, elle a peur qu'il la voit dans cet état, ou qu'il lui pose ensuite des questions et cherche une explication. Assez d'être gentil, faut laisser Mascha dans son vomi, toute seule, c'est son problème, ho. Mais bon allez, faisons un effort, petite Mascha, sinon pour ne pas être allée au bal t'aura droit à mille années de reproches. Non, en fait elle n'a pas peur qu'il lui reproche quoi que ce soit, c'est pas son genre, mais bon, elle ne peut pas passer sa vie à l'éviter. Lentement, alors que les couloirs se vident pour aller se préparer pour l'évènement, Mascha sort des toilettes et va jusqu'à sa salle commune. Et mince on va encore lui poser plein de questions. Oh puis elle dira que ce teint blême c'est pour le thème Moyen Age. Non mais c'est quoi ce thème? Au moins ça l'aide un peu pour ne pas qu'on la jette immédiatement à l'infirmerie. En voyant la robe qu'elle a prévue pour le bal, faite de morceaux de fer (là), comme une armure, elle sent son dos se glacer. Comme elle se sent toute bouffie, elle a l'impression qu'elle ne rentrera jamais dedans. Commençons par une douche, histoire de se rafraichir de ses émotions (et d'enlever l'odeur de vomi *SBAFF*) et après on essaiera d'enfiler l'armure. Enfin prête, Mascha entame le périple jusqu'à la salle de bal, marchant à pas lents et lourds, alourdis plus encore par la robe-armure. Elle y entre enfin, mais c'est pour voir Keith un peu plus loin et sentir tous ses poils se hérisser et son corps réagir immédiatement en se jetant vers le buffet. Qu'il ne la voit pas, bordel. Et oui elle essais de faire face mais c'est vraiment pas facile. ELle est pas facile Mascha, ce soir. | |
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 10:52 |
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| - Hey Chu mon chou! regarde y a ton petit ami imaginaire...
Il parlait de Harrisson Nothing. Tao sursauta, manquant de se casser la gueule. Fichus talons hauts. Encore un coup de ce genre et elle les enlevait. Elle n'avait pas vu venir Jimmy Thompson et sa clique d'affreux, parce qu'elle avait effectivement - et comme la plupart de gens - les yeux rivés sur la scène, trop heureuse de voir que Grey ne leur avait pas infligé un orchestre autrichien ou un truc du genre. Et même plus heureuse que ça. Le groupe invité c'était les Dogs. Bon elle n'était certainement pas leur plus grande fan même si elle aimait leur musique, mais elle était amoureuse de Harrisson Nothing, le chanteur du groupe. Comme beaucoup de filles me direz vous. Sauf que non justement. D'abord elle ne le criait pas à qui voulait l'entendre, Tao avait toujours été discrète sur ce genre de chose. Vous n'auriez rien su du tout à moins de le lui avoir demandé explicitement. Mais oui elle était amoureuse de Harrisson Nothing. Ca n'avait rien à voir avec le fait qu'il soit la rock star en vue du moment, et d'ailleurs si vous étiez entré dans la chambre de Tao vous n'auriez trouvé qu'un poster géant des acrobates du Cirque du Soleil. Son rêve d'enfant. C'était un cirque qui était né de la rencontre d'un sorcier bhoutanais et d'un moldu. Mais bon elle évitait de parler de quoique ce soit à qui que ce soit de peur qu'on lui coupe l'herbe sous le pied et qu'on lui dise, non tu ne t'inscriras pas dans ce genre de voie avec la malchance que t'as. Elle avait toujours espoir qu'un jour quelqu'un arriverait à lui retirer ce satané maléfice. Cette histoire de cirque c'était son secret donc... enfin tout ça pour dire que vous ne trouveriez pas des posters des Dogs ni de Harrisson nu comme dans la chambre de Debby Thompson, la soeur du fameux Jimmy.
- Avec un peu de chance il va te confondre avec son ex-femme... ah j'oubliai: t'as pas de chance Chu! Ahah!
Tao lança un mauvais regard à Thompson tandis que ses acolytes s'esclaffaient autour d'elle. Elle n'avait même pas envie de lui répondre. Ils ne valaient pas la peine qu'elle entre dans leur jeu.
- Arrêtes dit pas ça Jimmy, elle a de la chance il aime les chinetoques apparemment. - Ouais mais les lesbiennes chui pas sûre Avery. - Ah mais t'es lesbienne Tao! Ca change tout, si tu veux passer dans ma chambre avec ta copine tout à l'heure..., reprit ledit Avery avec un sourire mielleux.
Tao bouillonnait à l'intérieur mais elle ne voulait pas faire d'incident, ils finiraient par se lasser. Elle eut tout de même un geste de défense quand il approcha pour lui caresser les cheveux mais sans tirer sa baguette. Elle l'aurait explosé avec un seul sortilège alors... et puis elle ne voulait pas se faire remarqué. Surtout pas devant Harrisson, pas envie qu'il la regarde comme une gamine même si ce n'était pas trop son genre. Et Gaelle qui n'arrivait jamais, Tao commençait drôlement à se languir là...
- Laisse tomber une prude lesbienne mythomane malchanceuse... t'es suicidaire ou quoi Avery? - Ahah, avec un cv pareil même le concierge voudrait pas te... - Bon on s'arrache elle m'ennuie en plus.
Et le prince Thompson s'éloigna avec sa bande, laissant un peu Tao tranquille. Elle se fichait complètement de ce qu'ils avaient dit, ça la laissait indifférente mais elle était quand même contente d'être débarrassée d'eux. Ouf Gaëlle arrivait enfin, ravissante avec ses cheveux longs et sa robe vert celtique:
- Madame se fait désirer en plus. T'es super belle Gaëlle!, fit Tao avec enthousiasme.
Elle remarqua cependant un drôle de petit air à sa meilleure amie comme elle lui tendait un verre de jus de citrouille:
- Monsieur Yu m'a fait un nouveau sachet de chance, et t'inquiète pas j'ai prévu des chaussures plates au cas ou..., justifia-t-elle au bout d'un sourire.
Gaëlle s'inquiétait souvent pour elle, à raison neuf fois sur dix d'ailleurs. Mais ce soir Tao avait décidé qu'il ne lui arriverait rien du tout. Est-ce que ça serait suffisant, elle n'en savait rien mais mieux valait être optimiste non? Elle eut un petit regard par dessus la tête de Gaëlle pour constater que Jimmy Thompson avait l'air d'avoir jeter son dévolu sur Kahlen Warner, près d'une autre fontaine de boisson multicolore.
- Kahlen ta robe est vraiment magnifique..., de loin Tao sourit, donnant un petit coup de coude à Gaëlle pour qu'elle regarde. Visiblement le prince de Serpentard était sous le charme,... tu t'es surpassée. Est-ce qu'on peut espérer avoir le premier slow avec la future reine du bal ou bien je risque de me faire jeter comme le roi-grenouille?
Tao continuait de sourire en le voyant faire. Autant il pouvait être détestable autant il pouvait être le plus galant des Serpentards. C'était un truc qu'elle ne comprenait pas mais bon... au moins il avait la tenue de prince pour faire oublier cinq minutes qu'il était détestable. Pas très original aux yeux de Tao mais elle ne critiquait pas. Un rire de Harrisson la fit tourner la tête. Ca suffisait à faire fleurir un sourire sur sa bouche mais l'instant d'après elle se retournait vers Gaëlle un peu gênée. Gaëlle n'aimait pas Harrisson elle le savait pertinemment bien.
« Pour ce bal d'Avril, j'ai promis à notre chère Lilith Grey de ne pas me mettre à poil... Je sais, vous êtes toutes déçues... Mais ne vous inquiétez pas! Si vous êtes un bon public, à la fin, on jettera Helori dans le public! »
Entre les cris hystériques et les soupirs d'extase des groupies, Tao ne put s'empêcher de rigoler. Elle l'avait toujours trouvé drôle. Ce n'était pas tellement l'idée de le voir virer ses fringues qui l'amusait c'était sa façon de faire, de parler. Une fille dans l'assemblée lui jeta un regard supérieur mais elle se contenta d'échanger un regard blasé avec Gaëlle. Personne ne la croyait à propos de Harrisson et ça ne la dérangeait pas du tout. Elle s'en foutait en fait. Elle n'en avait parlé qu'à Gaëlle et Georgie qui se trouvait derrière avait malencontreusement entendu, alors il y avait certaines filles qui avaient appris la chose de machine qui avait dit à truc qu'untel... du coup Tao s'était attiré les moqueries voire les foudres de certaines filles.
« Et maintenant... Elke Norton ouvrira la danse! »
Tao fronça les sourcils, étonnée. C'était toujours lui qui ouvrait d'après les chuchotements autour d'elle. L'asiate n'aurait pas pu le confirmer parce qu'elle ne lisait pas les charts et qu'elle n'avait encore jamais vu le groupe en concert alors... L'espace d'un instant, elle a l'impression qu'il la regarde et visiblement ( à en juger par la bouche bée et l'expression outrée de la fille de tout à l'heure) c'est le cas. Il y avait déjà pas mal de monde alors elle ne s'était pas spécialement attendue à ce qu'il la remarque, mais son coeur bondit en même temps que Harrisson Nothing sauter de scène et fendait la foule des autres élèves pour venir près d'elles. Les yeux noirs chaleureux de l'asiate lui souriaient déjà quand il lui tendit la main:
« Je... Je peux être ton cavalier, pour cette danse? Après, il faudra que j'aille chanter, alors, j'aimerais profiter... Un peu. »
Elle posa sa main dans la sienne, pas moins timide que lui avant de répondre:
« Si ça dérange pas Gaëlle de te prêter sa cavalière... », elle jeta un petit regard hésitant à Gaëlle comme pour lui demander la permission - la rouquine la lui donna - avant d'ajouter,« Je suis toute à toi le temps d'une chanson. »
Elle sourit, oubliant qu'elle avait ses talons hauts et le suivit sur la piste de danse. L'effet Harrisson ou bien l'effet produit par le nouveau sachet de chance de Mr Yu, impossible à dire, mais jusque là, Tao était une virtuose sur ses talons hauts (mieux valait avoir de la confiance en soi et de l'équilibre quand on rêvait d'intégrer un cirque).
« Tu sais que tu prends de gros risque en dansant avec moi? », ajouta-t-elle taquine, en posant sa tête sur l'épaule de son troubadour de cavalier.
Danser avec quelqu'un qui avait autant la poisse que Tao... c'est vrai que c'était un peu du suicide. Une chance qu'elle était une as des sortilèges. | |
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Keith WhiteleySORCIER.► décédé.
► MESSAGES : 236 Sam 10 Juil - 13:33 |
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| "déguisement" de KeithKeith n'était pas un grand fan des déguisements. Il avait tendance à trouver ça grotesque et l'effervescence qui accompagnait la préparation du bal le fatiguait plus qu'autre chose. Il n'avait d'ailleurs pas eu envie d'y aller jusqu'à ce que Mascha et ses charmes sasnauskiens ne viennent à passer par là, laissant derrière eux une foule de filles déçues et/ou jalouses. Mais Keith y était complètement indifférent. Comme il était préfet, il avait tout de même fait un effort, en passant une veste mi longue en jacquard bleu canard et roi dont les motifs se fondaient pratiquement au fond. C'était très élégant sur un t-shirt imprimé simple. Il passa une écharpe bleu et avec un sourire pour Matthi descendit les marches. Il avait retrouvé son habituelle assurance, et si son déguisement était d'une simplicité à mourir, bon nombre de filles se retournèrent sur le passage du préfet de Serpentard avec un petit sourire appréciateur. Mais inutile de dire que ça le laissait indifférent. Si on le lui demandait il dirait qu'il était déguisé en page. En fait ce soir là Keith était même un peu grognon. Il avait cherché Mascha toute la journée. Impossible de lui tomber dessus. A croire qu'elle le fuyait ou qu'elle était partie à Zurich pour éviter d'avoir à aller au bal. Elle adorait tellement les bains de foule... mais bon c'était quand même elle qui l'avait invité non? Lui se serait très bien contenté de passer la soirée à discuter avec Matthi. Et puis il avait la vague impression que Mascha le fuyait depuis ce qu'il s'était passé dans la salle sur demande. Bon certes il aurait du être content, du moins c'était ce que le Vatican lui aurait fait remarqué. Mais lui n'avait pas pour habitude de commencer quelque chose juste pour le fun de le faire et de passer à autre chose ensuite. Il était amoureux de Mascha, et si ça n'avait pas été le cas il ne l'aurait même pas touchée en rêve. Maintenant ça ne semblait pas vraiment réciproque... Enfin la belle fit son apparition, cintrée dans une robe curieuse mais tout à fait à la hauteur de son imagination. Le sourire de Keith se fana à la seconde où il la surpris comme en train de... - Je rêve où tu me fuis Mascha Sasnauskas?, demanda-t-il d'un petit ton chafouin. Il était apparu devant elle rayonnant de confiance et ce petit quelque chose de sombre dans le regard que les autres filles aimaient un peu trop à son goût. Mais Mascha avait le don de ce démarquer. - Tu voulais te faufiler hors de la foule sans m'avoir accordé une danse?, se moqua-t-il. Il n'était pas venu pour danser. Il était venu pour elle. Et parce que la directrice lui aurait passé un savon pour n'être pas venu. Le préfet vous comprenez... | |
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Laël J. OridorSORCIER. ► pâtissier.
► MESSAGES : 248 Sam 10 Juil - 18:27 |
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| Lala ressemble en tout point à ça =)
Laël avait toujours aimé les bals costumés. Voir tous ces gens s'amuser, comme s'ils sortaient d'une autre époque, cela l'avait toujours fasciné, et, à chaque fois qu'une telle fête était donné dans le somptueux château de son oncle, il se lovait dans le creux pour admirer avec des yeux émerveillés d'enfant tous ces gens danser, avec leurs vieilles robes de soie ou bien de vieux vêtements de paysan. Mais jamais, ô grand jamais il n'avait osé y participer et, pour cause, il ne trouvait jamais de costume adéquat. C'est pour cela qu'en ce jour d'avril, alors que le soleil laissait apercevoir ses courbes chaleureuses à l'horizon, l'aigle de retournait déjà d'ores et déjà dans son lit. Comment allait-il s'habiller pour ce soir ? Sans compter que le thème était celui du Moyen-Âge. Mais... Vous pensez vraiment qu'il a pris avec lui des habits qui s'apparente au Moyen-Âge pour venir à Poudlard ? Sûrement pas. Il n'était même pas sur de savoir comment il s'habillait vraiment à cette époque là... Il avait bien quelques idées, mais aucun habit pour parvenir à les réaliser. Il allait être obligé d'user de sa baguette et de son génie pour briller d'élégance à ce bal. Sa seule consolation dans l'histoire, c'est qu'il n'y allait pas seul, puis qu'Ana avait accepté de l'accompagner.
Il se leva sur le coup des huit heures, trainant des pieds jusqu'à la grande salle pour déjeuner. Diantre, il y avait peu de gens levé, mais, c'était plutôt normal, puisque les cours de la journée avaient été annulé. Cependant, les quelques âmes courageuses déjà debout parlaient toutes du bal et, elles semblaient toutes savoir comment se déguiser. Lui, avait bien une idée, mais il n'était pas sûr de pouvoir l'appliquer, surtout qu'il n'était pas tout à faire sur de se souvenir du personnage. Il pensait à cet homme bien bariolé dans le dessin animé moldu, Quasimodo. Clopin Trouillefou pour être exacte, une sorte de marionnettiste roi des gitans, habillés de bariolés de haut en bas au plus grand plaisir des enfants. L'aigle finit par délaisser la grande salle pour aller faire des recherches à la bibliothèque, s'il fallait se déguiser en personnage de film, autant bien le faire, c'est pour cela qu'il passa sa matiné à fouiner dans l'immense salle avant de trouver son bonheur dans Les succès animés des plus grandes firmes moldus. Il y avait là tout ce qu'il fallait, et, dans l'après midi, l'aigle s'attela à la tâche. A vrai dire, il ne savait pas vraiment comment faire. Il n'avait pas le temps, ni le tissu, encore moins le savoir pour se coudre un déguisement. Il pouvait user de la métamorphose, mais il n'était pas sûr d'y arriver et, c'est quand tout ces camarades étaient déjà dans la salle commune, habillé et maquillé qu'il arriva enfin au bout de son périple en métamorphosant tous ses simples habits de la vie de tous les jours en une magnifique panoplie de troubadour coloré. L'aigle était atrocement fier de lui, bien qu'il n'y ai pas vraiment grand chose d'extraordinaire dans ces actes. Il prit une douche – quand même – avant de se préparer. Tout y était, le chapeau bleu avec la plume – il avait prit la plume d'un hiboux brun, sous lequel il avait pris le soin de bien faire boucler ses cheveux, les grelots, les collants rayés, la petite jupette, le sous-pull à ras le corps, les chaussures en tissus pointus et retroussés, les gants, il s'était même fait pousser un petit bouc à l'aide d'un sort. Le bleu et argent s'approcha doucement du miroir de la salle de bain, muni d'un crayon violet, et dessina le contour de ses yeux, avant d'ajouter avec un infini délicatesse le masque, qui, comme par magie, tenait sans aucun artefact sur sa figure. L'aigle prit aussi deux boucles d'oreilles créoles, brillantes comme de l'or – bien qu'il ne savait pas vraiment si s'en était – qu'il avait discrètement emprunté à une de ses amies. Il s'éloigna du miroir, tournant sur lui, grelotant ainsi de toute part. Il avait réussi, et, enfin, il allait participer à un bal costumé.
Il se dirigea vers la grande salle en sautillant, laissant derrière lui des petits sons aigus, les gens tournant la tête sur son passage. Quand il arriva, ses yeux pétillèrent d'une étincelle d'émerveillement alors que la bal semblait avoir déjà commencé, puisque la musique retentissait déjà. Il regarda autour de lui, voyant des robes et des vieux habits ressorti pour l'occasion s'agiter autour de lui, alors que des cocktail colorés et des petits fours se promenaient dans la salle – il en attrapa d'ailleurs un au passage. L'aigle se posa sur une chaise posé là, et scruta la foule pour voir si Ana n'était pas arrivé. C'était sa cavalière, et il n'avait pas pensé un seul moment qu'il aurait dû aller la chercher, lui d'habitude si bien éduqué. Oui mais voilà, elle avait dit rendez-vous au bal, et non viens me cherchez avant le bal. | |
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Mascha Lulla SasnauskasPOUFSOUFFLE. ► sixième année. cap'taine.
► MESSAGES : 132 Sam 10 Juil - 20:56 |
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| Surplombant la salle glacée où les couples de cavaliers et cavalières commençaient à danser, Mascha espérait passer inaperçue. Mais c'était pas gagné avec la robe qu'elle avait mise. La salle était illuminée et scintillait de partout, tout comme la robe en plaques de métal. En clair, Mascha c'était la boule à facette de la soirée disco. Pas pratique pour qu'on ne la voit pas, et surtout pour ne pas que Keith la voit. Mais bon, elle pouvait pas changer au dernier moment, déjà qu'elle avait eu du mal à se procurer cette robe, elle n'allait pas en faire une autre au dernier moment simplement parce qu'elle voulait se fondre dans la masse, et qu'en plus elle se sentait comme un gros bibendum à l'intérieur. Elle aurait pu aussi ne pas venir, et cela aurait réglé tous ses problèmes. Mais faut croire qu'elle se veut du mal. Ou faut croire qu'elle veut pas éviter tant Keith que ça. Et le voila. Alors même que Mascha n'a pas eu le temps de se bourrer suffisamment la bouche pour éviter de lui répondre. Mais bon elle a quand même un bon gros stock de petits fours dans le gosier. « Je rêve où tu me fuis Mascha Sasnauskas? » Mascha marmonne quelque chose en réponse, sans savoir même ce qu'elle essaie de dire. Ca ressemble donc à un grognement, où le mode d'expression le plus courant de Mascha Lulla Sasnauskas. Elle ne sent pas encore tout à fait ses poils se hérisser ou son ventre serrer, trop occupée à essayer d'avaler ce qu'elle a dans la bouche et d'être un peu plus présentable et moins grosse truie grosse goinfre. Elle sent quand même son dos se glacer, ne sachant absolument pas quoi dire à Keith. C'est son cavalier quand même. C'est plus encore, mais elle ne veut pas y penser. Sa respiration s'accélère et les haussements de son thorax son plutôt douloureux dans la robe métallique qui lui avait pourtant semblé grande au temps où elle faisait attention à son poids. Alors qu'elle ne peut pas encore parler de façon compréhensible, elle détaille quelques instants comment son cavalier s'est habillé. Bon c'est ancien, mais c'est pas très moyen-ageux. C'est mieux qu'une soutane au moins, même si ça aurait été drôle. Tiens Mascha retrouve de l'humour, c'est bon signe. Elle en oublierait qu'elle a passé toute la journée à vomir. « Tu voulais te faufiler hors de la foule sans m'avoir accordé une danse? » Mascha en avait presque oublié le bal, les danses tout ça, les chevaliers et les dames. Tout ce truc qui sont le renfermé. Elle pourrait dire non, rester fidèle à Mascha l'associale, mais en fait elle n'en a pas vraiment envie. Autant essayer de s'amuser, et passer un moment avec Keith. Mais ça va faire mièvre petite fille avec son prince charmant. Comment garder son honneur alors? « J'imaginais pouvoir juste me jeter sur les petits fours et me barrer ensuite. Mais voilà il a fallu que je trouve un cavalier... » Petit sourire mesquin. « Tu dois savoir à queeeeeel point j'aime ces trucs comme les bals, alors une danse et après... euh... si tu veux encore danser, t'auras qu'à trainer Matthias. » Ah oui Mascha n'a vraiment aucun projet détaillé pour ce soir, de toute façon dans deux minutes c'est toilettes pour aller vomir tout ce qu'elle vient d'avaler, elle le sent bien. Mais bon, espérons faire quelque chose de mieux. Se faire pardonner, déjà? Bon programme. Prenant les devants, à l'inverse de la dame qui attend son chevalier, Mascha prend la main de Keith afin de l'entrainer vers le bal, mais à peine sa main l'effleure qu'elle sent tout un frisson la parcourir. Son ventre se serre, et elle est à deux doigts de partir en courant. Mais ça va jaser si elel fait ça. Et elle ne veut surtout pas avoir à s'expliquer, ni a être l'objet des rumeurs. Et puis elle ne veut pas faire ça à Keith. Elle a beau ne pas vouloir se l'avouer, elle sent toujours quelque chose d'étrange en sa présence, que ce soit ses joues qui se réchauffent et son cœur qui saute un battement, ou une irrépressible envie de vomir. Petit sourire gêné, alors que sa main à lâché la sienne. « Fais donc plutôt preuve que tu tiens à ta dame, preux chevalier Whiteley! » Toujours sauver les apparences, toujours garder son honneur alors qu'on a un tourbillon dans le ventre et que plus rien ne tourne rond. | |
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Matthias J. de SalamineMAGISTER. ► ès HDLM.
► MESSAGES : 171 Sam 10 Juil - 21:41 |
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| Matthias a l'habit blanc.Matthias observait du coin de l'oeil Keith, et quand il partit enfin, il soupira. C'était une bêtise, de faire comme s'il était heureux avec cette vie là. Il n'était pas heureux. Il détestait cette idée de bal. Non, pire encore, il détestait l'idée que Keith y aille avec Mascha. Avec une fille. Avec n'importe quelle fille. Il mit un coup de pieds rageur dans un meuble et gronda. Putains. Toutes des putains. Il soupira. Non, pas toutes. Pas Katherina. Pas non plus Sandalphon. Il ne devrait pas penser ainsi. C'tait penser comme on ne devrait pas. C'était méchant et idiot. Bête. Il soupira et sortit de sous le lit le paquet que lui avait envoyé le Père Epiphane. Si on l'apprenait, pour sûr que le vieillard serait excommunié, mais ce n'était pas si grave. Après tout, Reynar et Nicolas lui parlaient toujours, alors ce n'était qu'une question de titre. Il était Matthias l'excommunié. Au même titre que Keith. Sauf que Keith avait... Il secoua la tête et ouvrit le paquet. Un bel habit blanc s'y trouvait, en trois couches. Une chemise simple de lin, un pourpoint aux couleurs de la Finlande, et des spallières à attacher avec un fin cordon de coton tressé. Avec cela, un pantalon assez large, et de hautes chaussures noires. Un petit mot s'y trouvait. Amuses toi bien, mais n'oublies pas que l'amour n'est pas luxure!Il eut un petit rire. Ce mot ne venait pas du Père Épiphane, mais de Helga, la nourrice qui s'occupait de l'église. Il eut un sourire doux, attendri un moment, et s'habilla en vitesse. Il se rapprocha de la glace, et examina ses cernes noires, sa fine barbe de trois jours et soupira. Si le Père voyait ça, il le tuerait sans aucun doute. Il attrapa de la mousse, rapidement, l'étala, la rasa sans accroc. Il essuya son visage, prit un ciseau et coupa un peu cette frange. Ses cheveux étaient trop longs, mais finalement, il les aimait bien comme ça - lui qui n'aurait supporté de voir ses boucles blondes descendent plus bas que son menton. Pour les cernes, il n'y pouvait rien. Il passa son visage sous l'eau glacée et se redressa. Il approcha du carton et en sortit le dernier accessoire : un magnifique ceinturon ainsi qu'une magnifique épée dans un fourreau de nacre. Ah, ce Père Épiphane... Les détails. Il se rappelait de toutes les fois où il avait du lavé les plaintes de la chapelle sous prétexte que tout comptait. Il poussa la porte et commença à descendre les marches vers la grande salle où devait se tenir le bal. Il ne savait même pas pourquoi il descendait. Il n'y avait absolument aucun intérêt. Soupir. « Matthi'! Attends nous! »Matthias accéléra, mais la main de Nicolas l'attrapa et l'arrêta aussitôt - bien que Matthias fut plus grand et plus large que lui. Il se retourna et jugea du regard Nicolas, habillé comme un nobliau du temps de Louis XVI. Il avait encore loupé les cours d'histoire, lui. Reynard, lui, s'était contenté d'un habit de croisé, portant à même le corps la lourde côte de maille et par dessus, le tabard blanc et rouge. Petit sourire moqueur de Nicolas. Matthias fronça les sourcils, déjà agacé. « Keith est pas avec toi? »« Il fait sa vie. Je fais la mienne. » Réponse froide, directe. « Oulah... Le blond se rebelle? »Il tendit sa main, effleurant une mèche de cheveu du jeune excommunié, mais le réflexe fut directe, rapide. La main de Matthias frappa celle de Nicolas qui sursauta. Il voulu rétorquer, s'insurger, mais la lourde main de Reynard se posa sur l'épaule de Nicolas, lui faisant bien comprendre qu'ils n'étaient pas là pour s'embêter tous autant qu'ils étaient. Matthias, sans un regard de plus, descendit les marches quatre par quatre et débarqua dans la salle. Dans son habit blanc, il ressemblait vaguement à Mika'il. Moins léger, peut être, comme maintenant il dépassait l'archange par la taille. Plus imposant aussi, avec sa largeur digne d'une armoire. Matthias, en l'espace de quatre mois, était devenu un homme dont n'importe qui aurait pu être fier. Dévergondé? Il montrait son corps sans devenir vulgaire. Il y avait toujours la moralité derrière ses gestes, comme il ne voulait pas avoir à rougir de ce qu'il avait fait dans la vie, et il n'en rougissait en rien. Il avait toujours été correcte avec tout le monde, mais très rarement avec lui même en fin de compte. Il chercha dans la foule Keith, le trouva. Il détourna aussitôt la tête, avec un air blessé derrière ses mèches blondes, et partit rejoindre le buffet de l'autre côté de la pièce. Il s'arrêta devant la montagne de gobelet, alors que le premier slow débutait à peine. Il tendit la main, prit un verre. Une jeune fille, à ses côtés, le regardait avec un sourire. C'était Amantia, une serpentard également, habillée comme une barbare. Matthias eut un sourire amusé, et bu son verre d'une traite. Dégueulasse, ce jus. La fille s'approcha, visiblement amusée. « Pas bon, hein? Tu veux savoir pourquoi les gens le boivent? » Matthias arqua un sourcil. « Allaperfectopourlapéro! » Le petit éclair frappa le verre et le rendit orangé. « Oh... merci. » Clin d'oeil. « A ta santé! »Elle bu d'une traite son verre et Matthias fit de même, mais quand il le reposa, ses joues étaient rouges. La fille le regardait, et fit de gros yeux : « Non, non! Avale! Avale sinon tu vas avoir mal! »Il avala difficilement et se frotta violemment le visage. BORDEL! Mais ça donnait chaud! Il la regarda, et se sentit tout bizarre, puis regarda finalement son verre. C'était quoi cette daube? Ça retournait les boyaux, et tout le reste. Il ferme les yeux. Il a chaud. Trop chaud. Très chaud. Il a le visage bouillant d'un coup, et regarde la jeune fille qui elle, tient debout. Elle rit. Elle se moque, gentiement. « T'as pas l'air d'avoir l'habitude... Alors, c'est vrai? » Il arque un sourcil... enfin, essaye. « Que vous autre, les curés, vous buvez pas une goutte d'alcool? »« Alcool... »Et merde. Au même moment, Nicolas approchait, en fleurs. Visiblement, lui aussi avait l'habitude, comme il tenait deux gobelets de la substance orangée, et qu'il tenait encore debout, alors que Matthias se sentait partir. « Oh non! Amantia! Vilaine coquine! Tu as fait boire mon Matthi'...? » Mon Matthi'? Matthias fronça les sourcils. « Tu en as marre de moi? »« Marre de toi? Comment tu peux dire un truc pareil, mon petit cureton... Serait-on jaloux? »Vite. Partir. Matthias se retourna et traça dans un coin de la salle. Les slows. L'alcool. Les filles. Il allait gerber, c'était sûr. S'il avait changé, s'il s'était libéré, il restait encore Matthias le prude, à l'éducation stricte et sévère, qui l'avait fait rougir la première fois qu'il avait regardé le décolleté d'une femme, sans en apercevoir autre chose que la gorge délicate. Il s'adossa à un mur, pas loin de Haine Paine, mais n'alla pas lui parler. Il allait mal. Son regard fixa un point dans la foule. Keith et Mascha. Il eut un sourire moqueur, un sourire qui se moque de lui même. Il était vraiment con. Il se redressa et fit le tour de la salle. Il allait remonter ses marches, vous voyez. Et dormir... Ouais. Après une bonne douche. Dormir. | |
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 23:52 |
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| Aujourd’hui était un jour spécial, ce soir avait lieu le bal d’Avril. Dès l’aube, on avait pu sentir une excitation envahir le château de Poudlard. Les cours avaient été annulés pour l’occasion. La veille, Miranda, dans toute sa bienveillance, avait conseillé à ses élèves de profiter du lendemain matin pour dormir plus longtemps qu’à l’ordinaire. En effet, la nuit du bal s’annonçait courte et éprouvante pour les pieds, oreilles et estomacs. Et justement, ce matin-là, rares étaient les élèves qui s’étaient levés pour prendre leur petit-déjeuner aux horaires habituels. Miranda, elle, s’était levée de bonne heure comme à son habitude. Elle avait commencé par prendre un bon petit-déjeuner dans une Grande Salle presque vide. Puis elle avait été faire du rangement dans son bureau et mettre de l’ordre dans ses cours qu’elle préparait toujours minutieusement. Vers midi, elle avait décidé d’aller sur le Chemin de Travers faire quelques achats. C’est à ce moment-là qu’elle sentit Poudlard entrer en ébullition. Tout était calme bien sûr, d’ailleurs il n’y avait presque personne dans les couloirs. Tous les élèves étaient dans leurs salles communes respectives et ne pensaient qu’à une chose : le bal de ce soir. C’était comme si toutes les pensées des élèves se répercutaient inlassablement dans les murs du château. Un bourdonnement inaudible mais qui dégageait une certaine pression. Le compte à rebours était lancé. Miranda passa un agréable après-midi sur le Chemin de Travers. Elle se surprit elle-même à flâner de boutique en boutique, ce qui n’était pas du tout son genre. Puis elle retourna à Poudlard où, arrivée dans le Hall, elle rencontra un Serpentard vêtu d’un costume de fou du roi aux couleurs criardes. La Directrice de Gryffondor lui lança un regard torve et interloqué. - Mr Stewart, dit-elle en joignant ses mains devant elle, qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ridicule ? Auriez-vous l’obligeance de retourner dans votre salle commune et vous habillez convenablement. Miranda ne pouvait pas avoir l’air sévère, en revanche elle avait une répartie aiguisée qui faisait mouche lorsqu’il s’agissait de montrer qu’elle était en désaccord avec quelque chose. - Mais… Professeur Smith, répondit l’élève désemparé, c’est un costume de fou du roi. Me serais-je… trompé d’époque ? - Trompé d’époque ? Mais que me chantez-vous là mon enfant ? répondit Miranda, elle à son tour, désemparé. Avez-vous bu Mr Stewart ? - Non Professeur ! s’exclama le Serpentard les yeux écarquillés. Mais j’étais pourtant persuadé que ça collait avec le Moyen Age. - En effet Mr Stewart, vous ‘collez’ avec le Moyen Age merveilleusement bien, mais le bal est dans quelques heures et je vous conseille d’aller vous préparer. Vous ne comptez tout de même pas vous afficher devant tout le monde ainsi vêtu ? - Mais… balbutia le vert et argent. - Mr Stewart… - Et le thème alors ? - Le thème ? rigola Miranda. Il n’y a pas de… Les yeux du Professeur s’écarquillèrent. Elle avait oublié. - Non de non… murmura-t-elle pour elle-même. Excusez-moi Mr Stewart, je dois y aller, ajouta-t-elle à l’adresse du jeune homme. Puis, elle s’élança vers l’escalier de marbre. - Et pour mon costume alors ? s’écria Stewart en bas des marches. - Oui, oui ! Très bien, répondit Miranda sans se retourner. Vous ‘collez’ parfaitement ! Elle montait les marches deux à deux puis s’élança dans divers couloirs à grandes enjambées en direction de son bureau au premier étage. Elle avait complètement oublié le thème du bal. Ca lui était littéralement sorti de la tête. Arrivée dans son bureau, elle referma la porte à la volée et se dirigea vers sa penderie où était entreposée la robe qu’elle devait porter pour le bal ce soir et qu’elle avait achetée il y a de ça plusieurs semaines. C’était une robe blanche, des plus sobres et surtout des plus modernes. Lisse et droite, elle ne ‘collait’ pas, mais alors pas du tout, avec l’époque du Moyen Age. Miranda se surprit elle-même à penser qu’en y faisant des trous et en la réduisant en guenilles elle passerait pour une gueuse et l’affaire serait réglée. Mais non, impossible, il lui fallait quelque chose et vite ! Elle se dirigea alors vers une commode et entreprit de vider chaque tiroir avec application. - Où ai-je bien pu mettre ça ? murmura-t-elle pour elle-même avec un brin d’exaspération dans la voix. Elle cherchait son matériel de couture. - Ha, le voilà ! s’écria-telle avec une once victoire. Elle tenait dans ses mains une boite de fer élégamment décorée qui n’avait jamais été ouverte au vue du plastique qui l’entourait. Miranda était le genre de femme à ne coudre qu’en cas d’extrême nécessité. Libérée du plastique, la boite s’ouvrit d’un coup et alla répandre son contenu sur le sol. Aiguilles, fils, dés à coudre… Miranda étouffa un juron alors que quelqu’un frappa à la porte. C’était Hudson, le concierge. Apparemment, il y avait un problème aux cuisines et il demandait à Miranda d’aller jeter un coup d’œil. Evidemment, les problèmes venaient tous au même moment. Miranda sortit sa baguette et d’un geste élégant de la main enchanta sa robe de soirée et le matériel de couture. La robe se mit à flotter comme un fantôme au milieu de la pièce et aussitôt tout le matériel de couture s’agita. - Moyen Age, c’est bien compris ? lança-t-elle à l’adresse des aiguilles et des rubans avant de fermer la porte derrière elle. Le Professeur de Soins aux Créatures Magiques se dirigea donc vers les cuisines où elle retrouva le concierge. - Désolé de vous déranger Miranda, mais je ne savais pas quoi faire de… ça, dit-il en pointant une énorme cuve d’où s’échappait des vapeurs. Les elfes de maison étaient tous affairés à la préparation du repas pour le bal et couraient dans tout les sens. Les cuisines étaient en ce moment-même un véritable capharnaüm. - Qu’est-ce que c’est ? demanda Miranda déconcertée. - 250 litres de whisky pur feu, répondit le concierge avec un léger sourire. Apparemment spécialement commandés pour le bal. - Nous n’avons jamais commandé… commença Miranda. - Je me doute bien Miranda, répondit Hudson. Je pense qu’un élève aurait pu le faire à votre place. Miranda poussa un léger soupire. - On en fait quoi ? demanda le concierge. - On en fait quoi ? demanda Miranda amusée. Hé bien, buvons-le. A votre santé mon cher Hudson ! Elle sortit sa baguette et émit un grand cercle au-dessus de sa tête. Les 250 litres de whisky s’élevèrent dans les airs sous la forme d’une sphère liquide et marron. - Enfin, voyons ! C’est une école ici, Hudson. Où sont les éviers ? demanda Miranda. Un elfe de maison lui fit signe et pointa du doigt l’autre bout de la pièce. Miranda marcha vers les éviers à grands pas, sa baguette tenue en l’air, un ruisseau d’alcool la suivant. En quelques secondes tout le whisky avait disparu, à la grande tristesse du concierge qui espérait sans doute secrètement en garder une ou deux bouteilles. - Problème réglé ? demanda Miranda avec un fin sourire. - Problème réglé, marmonna Hudson. Enfin pas tout à fait. Lorsque Miranda retourna au premier étage, il ne restait plus qu’une heure avant le début du bal. Elle ouvrit la porte de son bureau et une avalanche de tissu l’assaillit. - Non de non ! scanda-t-elle en essayant de repousser le tissu blanc et soyeux. Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Une nouvelle fois, elle sortit sa baguette, l’agita et une bonne partie du tissu disparut comme neige au soleil. Il en resta tout de même une masse importante au milieu de la pièce et les instruments de coutures continuaient de s’évertuer à créer du tissu à partir de rien. - Ca suffit ! lança Miranda à l’adresse de matériel de couture qui alla se ranger de lui-même dans sa boite métallique dans un bruit cinglant. - Ma robe… dit Miranda en tâtant la masse de tissu blanc. On dirait une montgolfière… La directrice de Gryffondor retroussa ses manches, bien décidée à réparer ce joyeux bordel en prenant elle-même les choses en main. Elle se recouvra entièrement de la soie blanche, ferma les yeux puis agita sa baguette. Pendant quelques secondes, une véritable tornade blanche sembla avoir fait irruption dans le bureau de Miranda. Une tornade qui l’enveloppait puis s’affina pour ne faire qu’un avec son corps. Dans des volutes de soie blanche, Miranda était à présent vêtue d’une magnifique robe au style moyenâgeux. Des manches longues et évasives, un décolleté arrondi et légèrement plongeant, une traine élégante, une ceinture de tissu or et des petites chaussures pointues. Ses cheveux blonds étaient coiffés en un chignon haut d’époque et parsemés de petites perles rouges qui scintillaient. Un griffon rouge et or cavalait sur les plis de sa robe blanche. Dans les mêmes tons, des boucles d’oreilles et un collier de pierres partait de sa nuque dégagé et coulait sur sa poitrine. Miranda, bien qu’âgée de 60 ans, avait une grâce naturelle et n’était pas vraiment du genre à se mettre en valeur, sans pour autant négliger son apparence, loin de là. Alors dans le cas présent, tout ça avait un effet éclatant qui sautait aux yeux. Fin prête, Miranda se dirigea vers la Grande Salle où il y avait déjà du monde. A plusieurs reprises, elle manqua de se prendre les pieds dans les escaliers à cause de sa traine, si bien qu’elle l’ensorcela pour se trouver toujours au bon endroit au bon moment. Avant d’entrer dans la Grande Salle, elle sortit du château et resta quelques minutes devant la porte de chêne à scruter l’obscurité. Elle le faisait quasiment tous les soirs. Et tous les soirs cette même obscurité pesante et éternelle flétrissait son sourire. En outre, il faisait froid, encore plus froid que d’habitude lui sembla-t-elle. Elle finit par rentrer dans la Grande Salle et se joignit à la fête. Pas forcément très à l’aise dans cet accoutrement qui avait plutôt tendance à attirer les regards, elle ne manquait pas moins d’offrir un sourire radieux à quiconque croisait le sien. Elle se rappela un instant qu’Edward, qu’elle avait invité, ne tarderait sans doute pas à rejoindre la fête. Peut-être était-il même déjà là, mais dans la foule, impossible de le savoir. Après une entrée qui se voulait discrète, Miranda s’était dirigée non loin de l’estrade, où elle observait les élèves avec un air amusé qui étaient littéralement en transe face au groupe qui jouait. Le bal avait commencé. | |
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Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Dim 11 Juil - 7:36 |
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| Ennui mortel. La musique était beaucoup trop nulle à mon goût, manquant définitivement de goût, la bouffe était bien trop riche et la boisson trop non alcoolisée. Je ne savais pas trop ce qu’étaient les bons ingrédients pour une bonne soirée, mais pour l’instant je n’en trouvais pas vraiment dans ce bal au thème ridicule. Je n’avais peut être juste pas les mêmes goûts que les autres personnes de mon âge. Devenir sourde et faire péter le plafond de ma glycémie n’étaient pas ce qu’on pourrait appeler mon « trip ». La soirée avait à peine commencé qu’il y avait déjà 5 gars qui étaient venu tenter leur chance à me courtiser. Je les avais tous rembarré. Je sais que j’avais la réputation d’être une fille facile, ce qui en soi était totalement véridique, mais je choisissais toujours ceux avec qui je terminais ma soirée, et non eux. Je vivais très bien avec l’image que les autres avaient de moi. C’était vrai que je me laissais toujours guider par ce que je ressentais pour quelqu’un sur le moment. Si j’avais envie d’une personne, c’était normal que je fasse l’amour avec, non ?
Je soupirais une énième fois alors que mon regard chocolat se poser par hasard sur Keith et Mascha. Je ne savais pas pourquoi mais je souris soudainement. Ils avaient l’air d’avoir une discussion du type « je gueule et je ne fais pas avancer le schmilblick » mais ce n’était que la conclusion d’une observation. Allez savoir ce qu’il leur arrivait à eux deux. Ils formaient un drôle de couple si vous voulez mon avis, même si on ne pouvait pas dire qu’ils étaient en couple. Ca avait l’air compliqué. Je n’avais pas envie de m’y atteler. Je portais mon attention sur mon verre, et en but encore quelques gorgées. Heureusement que je connaissais des sorts pour alcooliser un peu les jus de fruit de l’Ecole, sinon je serais déjà partie depuis longtemps je pense. Je ne savais pas trop ce que j’attendais ici de toute manière. Mais après réflexion, je savais en fait. J’attendais de voir tous les scandales qui allaient arriver à cette jeunesse anglaise avec leurs mélodrames d’adolescents. Parce que c’était sur que pendant ce genre de soirée, les histoires personnels faisait toujours un grand pas. Je trouvais cela divertissant, et peut être que je ne resterais pas seule toute la soirée, même si ce détail ne me gênait pas plus que cela.
Je vis un de mes camarades de serpentard, Matthias, prendre la direction de la sortie, et je haussais imperceptiblement un sourcil. Je ne le connaissais pas vraiment bien, mis à part le fait qu’il faisait parti de tout le micmac vaticaneux avec Keith. Il avait les joues étrangement rouge, ce qui m’amusa légèrement. Saoul ? C’était pourtant contre la politique de l’Eglise, non ? Quoiqu’à tout bien y réfléchir, les curés se saouler régulièrement aux vins de messe le dimanche, non ? Je ne savais pas, ca faisait depuis bien longtemps que je ne croyais pas à Dieu comme les religions le présenter. Et on pouvait dire que j’étais inculte en la matière… Ce qui me contraria à vrai dire. Il allait falloir que je réfléchisse à la question… J’étais en train de réfléchir à tout cela alors que le serpentard se rapprochait de moi et donc de la sortie. Alors qu’il passait juste à côté de moi, je lui demandais sans pour autant me tourner vers lui.
Jewel Meadow | « Tu pars déjà ? »
Pourquoi je lui avais parlé ? Je n’en savais rien. Je me connaissais assez pour savoir que je réagissais plus à mes pulsions qu’à mes principes. Par exemples j’avais pour principe de ne pas parler aux gens inintéressants ou qui n’éveillait pas ma curiosité d’une manière ou d’une autre, ou simplement je ne parlais pas pour rien dire comme je venais de le faire. Mais des fois j’obéissais juste à mon instinct. Par exemple je détestais cette Kaprice sans qu’elle ne m’ait rien fait. Je pense que je dois être bizarre comme fille en fin de compte. Je n’en avais pourtant pas dit bien plus à Matthias. A croire que mon principe de ne pas parler pour ne rien dire avait bien vite reprit sa place dans mon cœur. | |
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Indiana Mindy DashwoodSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 183 Dim 11 Juil - 8:31 |
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| robe d'IndieElle avait passé peut être deux heures à se préparer pour que tout soit par-fait. Parmi ces 2h, Indie en avait passé au moins une à sautiller partout rien qu’en se voyant dans le miroir en robe. Elle trouvait qu’elle avait fait un bon boulot pour le coup. Indiana, ou encore la reine de la débrouille dans « comment s’en sortir avec le moins de dépense possible » aux éditions jeune fille en furie. Elle avait dû passer un bon mois à faire cette robe, mais la poufsouffle en était définitivement fière. Bon, elle ne savait pas trop si on pouvait bien dire qu’elle correspondait au thème… Mais c’était pas grave, rien ne lui gâcherait son bonheur. Le dit bonheur qui émanait en partie du fait que la brunette allait au bal avec… le beau prince charmant, Nathanaël de Saint Ange. Certes dans la manœuvre plusieurs amies (et amis) avaient cessé de lui parler… Mais Indie n’avait pas compris que c’était pas pure jalousie. La poufsouffle avait à peine remarqué ce petit détail, tout simplement parce qu’aujourd’hui elle n’était plus la cendrillon qui faisait la bouffe, la vaisselle et tout le reste. Aujourd’hui elle était une princesse. Une vraie. Même si Indie avait passé 2h à se préparer, elle n’en était pas pour autant à l’heure. Elle s’était dépêchée lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle était déjà à la bourre et que Nate devait l’attendre tout seul (à la merci d’une flopée de filles seules et désespérées). Quand la poufsouffle rejoignit son beau prince, elle arborait déjà un grand sourire qui ne s’estomperait surement pas de toute la soirée. Après être arrivée au niveau du serdaigle, la brunette fit une révérence, et pouffa de rire dès qu’elle eut fini. Non, non, elle n’était pas saoule, c’était juste son état naturel. -_-
[Indie] «Monsieur. »
Salutations polies et de rigueur, non ? La poufsouffle le savait déjà, elle allait bien s’amuser avec ce thème qui lui permettait d’être la princesse qu’elle n’avait jamais été et qu’elle ne serait jamais. La poufsouffle regarda de plus près son cavalier pour se rendre compte qu’il avait aussi joué le jeu et que le costume de prince lui allait à merveille. Indiana n’en fut que plus heureuse, et elle ne put s’empêcher de le complimenter.
[Indie] «Tu es très élégant, Nate. »
La poufsouffle sourit de nouveau et s’engagea avec Nate dans la grande salle où la fête semblait déjà battre son plein. La musique était totalement à son goût, et Indie se mit à osciller de la tête en rythme sans même s’en rendre compte. La brunette constata que la salle était déjà bien remplie. Cependant elle ne voyait ni ses frères, ni Candice, ni Autumn, ni Nuallan. Elle était alors heureuse que Nate ait eut la bonne idée de donner rendez vous avant de venir, sinon elle se serait retrouvé toute seule et elle n’aurait vraiment pas aimé ca. La poufsouffle se tourna vers son cavalier, et elle lui dit alors avec un entrain non caché.
[Indie] «Et voilà les bals de Poudlard ! Ca doit changer de ceux de Beauxbatôns, non ? »
Ca devait être un tout autre style même… Surement plus élégant, mais surement bien moins marrant en fin de compte. | |
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InvitéInvité
Dim 11 Juil - 14:49 |
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| déguisement de NateIl avait mis beaucoup de soin à sa tenue. Plus encore qu'à l'habitude. C'était dire, il n'avait pas un pli à son costume, pas une défaut rien. Il avait décidé de ne pas prendre le chapeau finalement mais il prit les gants blancs, la canne de noblesse et le foulard bien entendu. Il n'était pas une fille, il n'avait donc pas le truc de passait mille ans dans la salle de bain et la rigueur de BeauxBâtons lui avait de toute façon appris à être prêt promptement, dans une économie de gestes assez impressionnante. Nathanaël descendit rejoindre sa princesse Hindiana. Il était déguisé en Norton Hellrick pour l'info, un très grand spécialiste du Moyen-Age. L'allusion était subtile mais pour lui évidente. N'importe qui à BeauxBâtons aurait reconnu. [Indie] «Tu es très élégant, Nate. »[Indie] « Mais je ne suis qu'une ombre à côté de vous Madame. », fit-il en exécutant le salut en bonne et due forme que l'on devait à sa cavalière. Il lui pris la main et y déposa un baiser parfaitement chaste, de circonstance. Il se redressa avec un petit sourire, lui rendant sa main en échange de son bras. Il avait non seulement le déguisement mais le comportement d'un prince. Il la trouvait réellement magnifique dans sa robe de princesse. Il en aurait rougi s'il n'avait pas eut tant de tenue. Du moment qu'il évitait de disparaître. Ca aurait été du plus mauvais genre. Ils se dirigèrent vers le bal, visiblement Avril n'était pas encore là, Ana non plus. Et les frères terribles d'Hindiana non plus. Il se retint de faire tout commentaire, découvrant qu'ici au bal on passait du rock. Impensable à BeauxBâtons: [Indie] «Et voilà les bals de Poudlard ! Ca doit changer de ceux de Beauxbatôns, non ? »- Wél, c'est la première fois que je vois une truc pareil. Comment on danse sur ça. A Beauxbâtons c'était toujours la waltz... on peut danser comme on veut? | |
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Indiana Mindy DashwoodSORCIERE. ► créatrice de mode.
► MESSAGES : 183 Dim 11 Juil - 16:34 |
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| [Nate] « Mais je ne suis qu'une ombre à côté de vous Madame. » [Hindie] « Uhuh. On peut dire que tu sais parler aux femmes toi. Merci en tout cas. J’ai dû passer un mois à retaper cette robe. »
Parce qu’elle avait voulu être jolie… Pour Nate elle devait bien l’avouer. Indiana se sentait en tout cas plus princesse que jamais. Il fallait avouer que son prince l’aidait bien à se mettre de la peau d’une aristocrate. La brunette ne connaissait rien aux convenances et autres protocoles, mais elle savait que les compliments marchaient toujours sur elle, s’en était pareil pour le baisemain. Indiana n’avait pas pu s’empêcher de lâcher un gloussement sur le coup, qu’elle tenta de masquer inutilement en mettant sa main libre devant sa bouche. Son regard pétillé de joie, et son sourire reflétait son bonheur intérieur. Certes il lui en fallait peu, mais elle était sur un petit nuage.
[Nate] « Wél, c'est la première fois que je vois une truc pareil. Comment on danse sur ça. A Beauxbâtons c'était toujours la waltz... on peut danser comme on veut? » [Hindie] « Tu n’as jamais dansé sur du rock ? Et euh… C’est quoi la watzl ? »
Indiana ne savait pas trop comment elle s’imaginait les bals de Beauxbatons avec cette danse qu'elle ne savait même pas nommer. Entre autre parce qu’elle n’avait même pas compris que le français parlait de valse. Elle s’imaginait une nouvelle danse d’origine allemande où on était habillé comme les chanteurs suisses et où l’on dansait comme les russes… Bref, un gros melting pot de tout et de rien qui se rassemblaient en une danse affreuse. La brunette voyait mal Nate, qu’on pouvait clairement appeler un garçon distingué, dansait comme cela. Bon, en gros, comme souvent, Indie avait tort sur toute la ligne. La poufsouffle ne s’en formalisa pas et décida soudainement d’apprendre à Nate à danser. Elle le prit pas la main et commença alors à le trainer sur la piste de danse, plus enthousiaste que jamais.
[Hindie] « Allez ! Viens ! Je vais t’apprendre ! Suffit juste de suivre la musique et de se laisser aller, c’est facile. Tu peux pas faire plus simple. »
La brunette se mit à danser comme n’importe quel adolescent de Poudlard l’aurait fait. Simplement. Bouger les épaules, la tête et les pieds en rythme. Tanquillou et simplement. Son regard azur ne quittait pas le serdaigle qui allait faire ses premiers pas de rockeur… Ca allait être à voir tout ca. | |
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InvitéInvité
Dim 11 Juil - 21:29 |
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| Un petit aperçu de la tenue du Comte : - Spoiler:
Mais quelle idée ? Quelle idée était-ce que celle-çi ? Un bal déguisé... et puis quoi ? Cette formalité était parvenue aux oreilles d'Edward un peu trop tard, alors qu'il se rendait à l'étage du département de la justice magique au Ministère. Quelques comères parlaient de ce fameux bal, et c'est à travers leurs paroles qu'Edward avait appris qu'il était demandé aux invités de s'y rendre vêtus d'un accoutrement médiéval. C'était bon pour les étudiants et ceux qui n'avaient aucune réputation à préserver ! Sérieusement, le poste appartenant au Comte ne lui permettait pas d'accepter ce petit détail un peu trop génant. Son choix était fixé : il ne viendrait pas avec des colans trop serrés, des chaussures claquantes et des vestes dorés aux épaules bombées. Cela aurait été d'un ridicule... Comment conserver son sérieux, sa dignité et sa grâce en se déguisant ?
La journée avait été maussade et plus les heures s'écoulaient, plus Edward n'avait aucune envie de se rendre à ce bal. Tout avait commencé dès son arrivée où l'on avait annoncé une pénurie de poudre de cheminette qui serait réglée le lendemain. C'était, bien évidement, le seul jour où il devait effectuer de nombreux déplacements. Un malheur n'arrivant jamais seul, on lui annonçait le congé maladie de sa secrétaire, et les vacances de sa remplaçante habituelle, contraignant Edward à s'occuper lui-même des montagnes de paperasses. Sa chouette Athéna n'avait cessé de faire des aller-retours et celle-çi avait finalement décrété qu'elle avait assez travaillé, refusant alors de prendre son envol. Le bouquet final avait été dévastateur. On vint annoncer à Edward qu'un sorcier avait été vu en train d'exercer sa magie au milieu d'un groupe de moldu. Fixant ses paperasses, sa respiration devenant de plus en plus forte et rapide, Edward allait exploser. Il était d'un naturel calme, posé, mais là, c'était vraiment trop. Au bout de quelques secondes, il avait fini par lever ses yeux cernés en direction de l'annonciateur de cette nouvelle bien peu réjouissante, et d'une voix à faire pâlir le premier venu, ne lui adressa qu'un seul mot. " Sortez... " Ne demandant pas son reste, l'individu, prit d'une certaine panique, se hâta de fermer la porte et il semblait qu'on pouvait l'entendre courir dans le couloir. Edward, le regard plein de haine posé sur le mur, levait son bras gauche tenant sa grande plume bleu nuit avant de l'abattre avec une rare violence sur le bureau. La plume était complétement applatie, une tâche d'encre ayant prit possession d'une feuille vierge. Voilà pourquoi il ne souhaitait pas aller au bal. Il n'avait qu'une envie : rentrer et s'affaler sur le premier sofa venu afin de se laisser enlacer par les bras de Morphée et s'envoler loin, très loin, au pays des rêves. Seulement, il n'avait pas le choix. Ayant bercé dans une grande éducation aux moeurs les plus respectacles -pour la plupart-, Edward ne pouvait laisser Miranda s'en aller seule au bal sans un homme à qui tenir le bras. Et puis, il avait tellement envie de la revoir ! Cette optique là, d'ailleurs, lui donna une certaine motivation, si bien qu'il appella Andrew, son très fidèle majordome afin que celui-çi l'aide à se vêtir. Le majordome avait été mit au courant du bal et s'était hâté d'aller trouver une tenue pour celui qu'il servait avec dévouement depuis tant d'années. Il avait choisi une tenue plutôt sombre, très adéquate pour le Comte qui ne portait que du gris, du noir et du blanc. C'était un par-dessus descendant plutôt bas de couleur noir aux boutons clairs. Une chemise blanche très luxueuse laissait apparaître le bout de ses larges manches de velour sous le manteau. Quelques dorures apportaient une touche de luxe et de couleur par çi par là. Avec un pantalon noir de la même couleur que ses bottes, Edward était fin prêt, son large chapeau noir venant s'ajouter au costume ainsi que sa fidèle canne d'aristocrate qu'il aimait prendre avec lui. Les préparatifs avaient durés quelques heures, tout cela pour un résultat impeccable : Edward était tout simplement superbe, mais il était rare de trouver chez lui la moindre imperfection. Il fallait que tout soit parfait, à chaque heure de la journée. Même au réveil, le premier geste du Comte constitait à coiffer négligement ses cheveux avec ses mains pour ne pas avoir l'air trop repoussant.
Transplanant pour arriver devant le portail du célèbre château, tous les problèmes d'Edward disparûrent aussitôt, comme si le lieu où il avait passé des années riches et merveilleuses l'invitait à y entrer le coeur en fête. Et en parlant de fête, elle semblait déjà battre son plein. Des sons assez déchaînés résonnaient ça et là. Un groupe d'idoles des jeunes avait certainement été convié, au plus grand désespoir d'Edward qui ne pourrait s'adresser aux gens sans hurler pour se faire entendre. Il s'attarda tout de même quelques instants dans le parc du château, endroit paisible où seuls les cris des hibous venaient percer le silence. L'air était froid, comme toujours, mais agréable. Lorsqu'il vit la silhouette de Miranda au loin, le Comte eût presque un pincement au coeur à l'idée de devoir affronter une foule en délire et de devoir quitter ce havre de paix. Il adressa néanmoins un signe à la sorcière qui ne le vit pas et qui finit par entrer dans le château où se précipitaient les retardataires, tous aussi exités les uns que les autres. La jeunesse... toujours pressée et fonçant les yeux fermés... Pourtant, le Comte dût à son tour se hâter d'entrer dans l'immense bâtiment, ne voulant pas passer pour un retardataire aux yeux de Miranda, même si son métier lui donnait la possibilité de trouver toutes sortes d'excuses auxquelles croyaient absolument toutes les personnes victimes du retard d'Edward.
Lorsqu'il dépassa les immenses portes de Poudlard, Edward avança lentement, laissant claquer son bâton d'aristocrate sur le sol résonnant, un petit sourire affiché sur ses lèvres. Il ne put s'empêcher de jeter un coup d'oeil en direction du Grand Escalier, se remémorant de bien des souvenirs aussi radieux les uns que les autres. Cet endroit qu'il avait tenté de protéger comme il le pouvait lors des heures sombres où le Seigneur des Ténèbres avait juré d'obtenir vengeance, représentait pour lui un paradis sur terre, comme lorsqu'il y entra pour la toute première fois. Mais stop ! Il n'y avait pas de temps pour les rêveries et la mélancolie et, comme chassé de ses pensées, Edward hâta un peu son allure pour pénétrer dans la Grande Salle richement décorée pour l'occasion. A l'ordinaire somptueuse, la salle était d'une rare beauté. La plupart des jeunes gens s'étaient précipités pour approcher le groupe de chanteur. Il était, soit dit en passant, assez étrange que Poudlard accueille des groupes de rockeurs pour des bals assez distingués mais le but premier de ce genre de soirée était de ravir la jeunesse, Edward se devait donc d'oublier un peu sa petite personne, chose qu'il ne faisait que très rarement. Bousculant de ses épaules carrées les quelques adolescents qui osaient empêcher Edward de suivre sa voie, Edward reperra sans trop de difficultés celle qu'il appréciait déjà comme une amie, Miranda. Evidement, il n'allait pas lui accorder toute son amitié et sa confiance dès maintenant, c'était impensable pour Edward, mais il savait qu'il trouverait en elle une proche très fidèle. Lorsqu'elle croisa son regard, il lui adressa son célèbre sourire des plus radieux et, saisissant avec légereté la main de cette femme qui était ravissante en ce soir de bal, lui fit un baise-main digne des plus grands hommes avant de lui adresser quelques paroles. " Bonsoir Miranda, c'est un plaisir de vous revoir si vite, vous êtes ravissante. " | |
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Matthias J. de SalamineMAGISTER. ► ès HDLM.
► MESSAGES : 171 Dim 11 Juil - 22:10 |
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L'idée même de supporter un instant de plus l'image de Keith avec Mascha l'insupportait, Matthias s'extirpa de ce mauvais rêve, sous l'œil intéressé de Haine Paine, jusqu'à aller vers la sortie. Derrière son masque froid, quoi que ses joues furent empourprés, le coin de ses yeux guettait encore Keith. Mascha. Mascha. Elle était devenue, en l'espace de quelques mois, la raison de ses insomnies et de ses cauchemars, divers et variés. Il voyait en elle un démon incontrôlable, et il se reprochait bien souvent de la juger par jalousie, mais il ne pouvait s'empêcher d'être en colère quand il la voyait, et vexé. L'angoisse que Keith puisse l'abandonner lui rappelait sans cesse combien leur amitié était fragile, combien la vie en elle même était fragile. Perdu dans ses pensées, il arrêta de marcher en entendant Jewel, une autre serpentard, seule elle aussi, juste devant lui.
« Tu pars déjà ? »
Elle était belle dans son habit de princesse, et si l'ancien vaticanais avait toutes les raisons de haïr les femmes, il eut un sourire charmant – poussé par l'alcool sans doute – et haussa les épaules, comme un enfant surpris sur le fait. Oui, il fuyait, et alors? Il fuyait la douleur, comme un animal qui a trop mal. Marre d'être blessé, encore et toujours, marre que ça saigne. L'achever aurait été tellement plus rapide et facile. Il se rapproche un peu d'elle, quand la voix de Elke est douce pourtant. Une mélodie... Oui. Il déteste les slows. C'est fait.
« J'aime pas les soirées. » Il eut un sourire un peu désolé pour le coup. Il savait Jewel d'une bonne famille, quand lui était orphelin et avait été le pupille du Vatican, avant d'être renvoyé. « Je m'ennuie, et je n'aime pas perdre mon temps. Alors je pense que partir est le mieux, non? »
La logique implacable du serpentard. Les choses qui ne valent pas la peine d'être faite ne devraient pas être fait. L'oeil vert clair de Matthias regarda Jewel. Il avait raison, non?
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InvitéInvité
Dim 11 Juil - 22:32 |
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Harrisson Nothing, la fougue au coeur. Ce gamin électrique, fils de moldu, qui était parvenu au sommet de la gloire sorcière alors que personne n'aurait parié sur ses capacités, même vocales. C'était fou, n'est-ce pas? Un rêve devenu réalité. Une gloire vachement méritée pour des enfants reniés du monde entier. Elke et Jillie, Jasper, Milly, Haine et lui avaient été jadis des parias, des enfants maudits, à qui l'on ne parlait pas. Ensuite, rejetés par les sangs-purs, ils s'étaient fait une place dans la société magique par leur fantaisie, par leur extravagance, mais davantage par leur imagination. Ils étaient devenus les DOGS, les chiens, car c'étaient comme ça que l'on les surnommait à l'orphelinat. Les chiens. Tous avaient une histoire différente, bien à eux, et c'était une revanche pour eux que d'être là où ils étaient, avec six albums à leur actif – en seulement trois ans d'existence – et encore tant d'idée. Tout cela, ils le devaient à Haine, qui avait imposer sa loi parmis le label ©VOLK, mais aussi dans la société, en parlant fort, sans détour, avec une franchise digne d'un roi. Haine qui avait regardé droit dans les yeux un conservateur et lui avait dit, devant des milliers de téléspectateur : « si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à aller vous faire enculer par un poisson rouge ; ça vous donnera des couleurs ». Le scandale avait précédé le bond des DOGS dans les tops sorciers, et bientôt, Elke avait fait la première page de PlayWitch, posant habillée tout de cuir, et faisant un fuck au monde entier. Un groupe rock, punk, ne prônant pas la drogue, ni la guerre, ni la haine : juste la colère, la révolution, et l'amour.
Harrisson Nothing, qui avait défrisé la chronique avec ses trois mariages, ses trois enfants, ses concerts où il finissait toujours nu sur scène, ou sa consommation d'alcool répété – sans qu'il ne soit alcoolique. En faite, de tous, Harrisson était peut être le plus accessible et le plus lointain à la fois. L'idole d'une nouvelle génération qui l'avait côtoyé à Poudlard, et le découvrait tous les jours sur les chaînes STV et STV Wizzard. Lui aussi, redécouvrait Poudlard, et quand il rencontrait Lilith Grey, même si c'était infime, il cherchait une lueur de fierté dans ses yeux. Il n'en voyait aucune : c'était son seul regret. De n'avoir rien laisser à Poudlard que la mémoire d'un garçon ayant redoublé deux fois (une fois aux B.U.S.E.S et une fois aux A.S.P.I.C.S) qui ne savait que chanter. Chanter... Il se pointa devant Tao, avec sa mine de chien battu, les yeux brillants. La drague, ça n'avait jamais été son fort. En général, les filles lui faisaient du rentre dedans, et ça se finissait à l'hôtel. Avec Tao, c'était différent. Il avait envie de faire le tout dans les règles. Dans les règles, oui. Même si cela devait durer des années.
« Je... Je peux être ton cavalier, pour cette danse? Après, il faudra que j'aille chanter, alors, j'aimerais profiter... Un peu. » Il eut un sourire. Visiblement, ce n'était pas non... N'est-ce pas? « Si ça dérange pas Gaëlle de te prêter sa cavalière... » Il regarda Gaëlle, avec des yeux de chaton, tout brillants. Pitié? « Je suis toute à toi le temps d'une chanson. » Il eut un petit sourire, amusé et charmant. « C'est tout ce que je demandais. »
Il posa tendrement sa main sur sa hanche et eut un air fier, comme un coq dans son habit de troubadour, en sentant Tao se détendre contre lui, posant sa tête sur son épaule. Il avait ce regard du gars qui a eut ce qu'il a voulu toute sa vie – ou quelque chose qui s'en rapproche.
« Tu sais que tu prends de gros risque en dansant avec moi? » « C'est toi qui prends des risques. La vendetta des fans, c'est pire que tout.. » Il eut un petit rire. « Si elles avaient des couteaux à la place des yeux, dit Jasper, sûrement qu'elles t'auraient déjà tué. »
Durant le slow, Harrisson dansait avec aisance. Sa vie, c'était ça. La danse. Il croyait dur comme fer qu'on pouvait tout oublier en dansant : la haine, la guerre, la famine, ou encore la douleur. La danse, c'était croire en des dieux différents, et pourtant s'allier pour ne faire qu'un, une fois dans sa vie.
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Sean Abel BlakeSORCIER.
► MESSAGES : 111 Lun 12 Juil - 0:12 |
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La petite furie rousse sauta, heureuse, et fixa Roman. Elle avait ce sourire éternellement espiègle sur les lèvres. Eurydice était une salamandre, éternelle elle traversait les flammes et jamais ne se brûlait. Ses cheveux rouges s'accordaient avec la couleur de sa robe authentique, tellement que l'on aurait presque rit de ce ridicule accoutrement qui était le sien – et encore! Aaron lui avait retiré le chapeau, tellement il était hideux – mais elle n'y pouvait trop rien. Si sa tante apprenait qu'elle avait raté une occasion d'être la plus jolie, sans doute qu'elle l'aurait étranglé avec ses discours sur les bonnes manières, et aussi sur la façon avec laquelle doit se conduire une Lady. Une Lady? My ass! Eurydice était d'humeur rock ce soir – comme la plus part du temps en réalisé – et quand elle vu son beau chevalier en haillons, elle n'eut rien d'autre qu'un sourire moqueur et amusé. Il était Cendrillon et elle était le beau prince sur l'étalon blanc.
« Madame, si vous et votre sublissime robe rouge vouliez bien me faire l'honneur d'être la cavalière d'un pauvre écuyer... »
Il baisa sa main, et elle eut un rire, un rire mondain, mais pas trop. Le genre surjoué, puis finalement eut un sourire tendre et charmant, comme il posait sa main sur sa hanche, et mine de rien, ses joues devinrent un peu rouge. Pas gênée, non. Elle avait passer le stade d'être prude, quoi qu'elle fut encore vierge. Elle avait juste toujours rougit devant cette intimité, et elle savait pertinemment que dans cinq, dix, vingt ans, elle rougirait encore si jamais il la prenait dans ses bras. C'était quelque chose de naturel, en somme.
« Petit roturier, tu as bien de l'audace de demander qu'une dame te prenne la main... » Elle s'approche, entoure sa nuque, avec un sourire plus charmant encore, comme il est doux et délicat. « … mais tes yeux ont charmé mon coeur, et je dois avouer que j'abandonne sur le champ mon titre et mon rang, si cela peut me donner un baiser de ta bouche. »
Le slow commence, les pas aussi. Eurydice le regarde, lui, son visage carré, le rebondis de sa joue, le noisette de son oeil. Comme elle l'admire, elle se dit qu'il est beau. Vraiment très beau, même habillé comme un écuyer sans sous. Et elle se dit que ses mots, elle les pense. Alors elle sourit, tendrement, et bien dans ses baskets rouges, cachés par sa robe, elle danse sans faire attention à où elle mets les biens, comme elle déteste les escarpins, et qu'elle n'aurait jamais pu danser avec.
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Sholto ScrymgeourAGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.
► MESSAGES : 100 Lun 12 Juil - 8:07 |
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| Matthias | « J'aime pas les soirées. »
Schtroumpf grognon. Jewel esquissa néanmoins un pâle sourire. Ce genre d’attitude catégorique la faisait toujours rire, même si elle n’en comprenait pas trop la logique. Pour elle, rien n’était fixe et on ne pouvait pas faire une vérité générale d’un échantillon d’événements produits à un certain moment de la vie. La serpentard prenait toujours grand soin à formuler ses pensées autrement, dans l’instant et qui permettait l’évolution. Chacune de ses paroles étaient toujours réfléchi, corriger, et reformuler. Mais la brunette pardonnait néanmoins à ceux qui n’avaient pas la patience d’être aussi scrupuleuse qu’elle. Sinon elle en voudrait à la terre entière de toute manière. Elle se tourna finalement vers Matthias et constata qu’il avait un beau sourire, chose qu’elle n’avait jamais prit le temps de remarquer auparavant. Elle l’écouta avec attention, en prenant bien soin de retenir chacun des mots qu’il allait prononcer. La serpentard était toujours comme ca. Pour elle, les conversations étaient le moyen de comprendre la nature humaine, le moyen de faire évoluer la réflexion, et c’était donc tout simplement indispensable.
Matthias | « Je m'ennuie, et je n'aime pas perdre mon temps. Alors je pense que partir est le mieux, non? »
Jewel prit le temps de réfléchir à ce que venait de dire Matthias. Lorsqu’on lui demandait son avis, ca pouvait prendre du temps. Il lui était déjà arrivé qu’on lui le demande, qu’elle parte comme si de rien n’était sans donner de réponse, puis elle revenait deux jours plus tard avec un avis bien ficelé, murement réfléchi et irrévocable. Jewel se demandait maintenant si s’ennuyer était une perte de temps. Elle finit par se dire que oui, alors Jewel ne pouvait qu’être d’accord avec son camarade de Serpentard. Mais est ce qu’il ne s’ennuierait pas aussi si il partait ? Personnellement Jewel savait qu’un livre très intéressant l’attendait dans son dortoir, et elle savait que si elle se faisait la malle elle ne s’ennuierait pas. Ca devait être pareil avec Matthias… Après quelques secondes de réflexion, Jewel reprit la parole. Elle parlait toujours distinctement, en prenant soin d’articuler ses mots.
Jewel Meadow | « C’est vrai. Je m’ennuie aussi, mais j’ai l’espoir qu’il se passe soudainement quelque chose d’intéressant. Après ce qu’il y a d’embêtant avec l’espoir, c’est qu’il est perfide. Si ca se trouve je vais juste rester là à m’ennuyer toute la soirée. »
Et elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle était sure qu’il se passerait quelque chose d’intéressant. Elle comptait un peu sur Mascha pour cela, la poufsouffle avait un drôle de comportement… Le regard chocolat de Jewel quitta le vaticinais pour se poser sur la foule d’élèves en train de danser. C’est alors que deux garçons de 7ème année avaient soudainement décidé de venir perturber la tranquillité de la serpentard.
Pauvre type 1| « Hey ! Jewel ! Viens danser allez ! » Pauvre type 2| « Ouais fait pas ta prude ! Et plus si affinité si tu vois ce que je veux dire. »
Ce dernier ayant en plus des paroles mit la main au cul à Jewel… La brunette soupira. Elle avait toujours bien vécu avec sa réputation, mais les gros lourds qui en faisaient des sous entendus pas vraiment subtiles la fatiguaient. Concrètement elle se fichait de ce qu’il pensait. Mais lorsqu’elle décidait de coucher avec quelqu’un, ca venait toujours d’elle, et ce n’était pas juste pour le fun. C’était pour la magie du moment. Jewel se tourna de nouveau vers Matthias, tournant ainsi le dos aux pauvres types visiblement alcoolisés qui s’imaginaient déjà rentrer avec une belle brunette en conquête de cette soirée.
Jewel Meadow | « Tu veux danser ? Je t’avoue que c’est, pour moi, en partie un moyen d’éloigner tous ces râpasses… » | |
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Jude Idaho DashwoodGRYFFONDOR. ► septième année.
► MESSAGES : 119 Lun 12 Juil - 9:24 |
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| Oh un baaaal, quelle merveille! Mais ce n'est rien à coté d'Autumn, pense Jude pendant toute la journée. On avait déchargé les élèves de cours pour qu'ils puissent se préparer tranquillement, mais ce fut une torture pour Jude de rester enfermé dans la tour de Gryffondor à se creuser les méninges pour trouver comment s'habiller, comment se présenter, et trouver la prestance d'un véritable chevalier tout droit sorti du moyen-âge, mais pire encore de se sentir dans l'impossibilité de descendre voir sa dame Autumn dans son domaine de Poufsouffle, car en plus de ne pas vouloir la déranger il avait peur de se présenter comme indigne de sa personne. Et puis merde c'est bizarre tiens quand même, d'ordinaire c'est la dame c'est la dame qui est dans la tour, et le chevalier dans les cachots. Mais ne t'embrouilles pas l'esprit petit Jude. Autumn le fait déjà bien assez pour toi. C'est vrai, il ne peut pas s'empêcher de passer sa journée à penser à elle, au lieu de chercher comment s'habiller. Autumn par-çi, Autumn par-là, Autumn en reine, Autumn en princesse, Autumn à la plage, Autumn mange des pâtes... Si bien que ses camarades de chambres ont bien dû être à deux doigts de lui crever la tête. C'est étrange cet effet qu'elle lui fait quand même, elle efface tout le monde autour, tous les visages possibles, passés un jour devant les yeux de Jude, qui passeront bientôt, pour le remplacer par le sien, toujours le sien. Jamais Jude n'a ressenti ça. Jamais Jude celui qui aime tout le monde n'a aimé une personne plus que les autres, plus que les brothers and sisters même. Tiens il les avaient presque oubliés eux, pour le visage doré d'Autumn. Mon dieu Jude tu perds la raison! Qu-est-ce qui avait fait qu'Autumn passe du statut de meilleure amie d'Indie et amie proche de Jude à la personne qui lui fait tourner la tête, le rend fou et lui fait tout oublier? Jude n'en savait fichtrement rien, mais Merlin, qu'est-ce qu'il ne pouvait s'empêcher de penser tout le temps à elle et de la coller en permanence avec de grands yeux brillants. Mince il est déjà presque l'heure, et Jude a passé toute sa journée de préparation allongé sur son lit à imaginer les aventures d'Autumn au moyen-âge sans même s'occuper de sa propre tenue, surtout que bien sûr il n'a rien préparé à l'avance. Alors il se jette sur son armoire et cherche ce qui peut faire le plus vieux dedans. Oh tiens une chemise, surement offerte par Indie il y a un millier d'année, et qu'il ne met plus depuis plusieurs années ayant trop grandi. Il la déchire un peu pour que ça fasse moyen-âge - oui déchiré pour lui ça fait moyen-âge -. Il trouve un vieux pantalon surement usé par tous les frères Dashwood, qui a donc l'aspect ancien escompté. Puis enfin se décide à chercher dans sa vieille panoplie de chevalier pour enfant, bien trop petite aujourd'hui, et y prend une mini-cape de chevalier, et une épée en plastique qu'il attache à sa ceinture. Oh et à coté, dans la panoplie de Peter Pan, il prend le chapeau. Bon. On dirait plus un clochard mélangé à un gamin. Quel honte de se présenter devant la dame des dames ainsi, mais il ne peut plus rien maintenant espérons qu'elle lui pardonne. Descendant les escaliers quatre à quatre - oh Merlin! Pourquoi les domaines de Gryffondor et de Poufsouffle sont ils si éloignés? - Jude se retrouve en moins de deux devant l'entrée du fief de sa dame, manquant de perdre son épée et son chapeau trop petit au passage mais bon. La voyant arriver il retire son chapeau et descend bien bas pour lui faire la révérence. « Ma Dame, j'espère que vous pardonnerez la nullité de ma tenue vestimentaire. » Un vrai chevalier, du moins il l'espère. C'est son rêve d'être chevalier. Mais là on dirait plutôt la Belle et le Clochard. « Me permettez-vous de vous conduire jusqu'à la salle de bal? » Jude tend sa main pour qu'Autumn lui donne la sienne sur laquelle il s'empresse de déposer un baiser. Il la regarde alors enfin dans les yeux. Radieuse, lumineuse, comme toujours, comme jamais. Ferme ta bouche Jude, la bave va couler. | |
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