La chance qu’elle avait eut. Oh oui ! Quelle chance. Elle avait la chance de préparer une petite fête dans la salle sur demande, mais une soirée pyjama. Elle avait une permission du directeur après lui avoir expliqué son idée. Heureusement pour elle, il lui avait dit une réponse positive, mais cette dernière lui demanda un morceau de parchemin pour avoir la preuve écrite et la signature du directeur. Elle savait que les autres préfets allaient mettre la merde dans cette petite fête. Candice avait bien averti le directeur qu’elle ne voulait pas d’alcool et c’était une fête pour les filles. Elle avait parlé de Lael qui adorait faire des pâtisseries et qui voulaient montrer son talent aux autres. C’était une initiative que Candice adorait. Elle ne voulait pas pénaliser une personne qui voulait l’aider à tout préparer, car elle avait confiance au serdaigle qu’elle adorait plus que tout au monde. Un ami hyper fidèle à elle, malgré le bébé qui était dans son ventre. Il était un garçon super ayant un cœur d’or qu’elle ne cesserait d’aimer tout au long de sa vie. Il se comportait, comme s’il était son petit ami. Il était donc logique que Candice lui donne la chance de s’amuser en faisant de délicieuses pâtisseries. Elle n’arrêtait pas de lui répéter que le bébé allait se régaler, mais ça sera ses dernières gâteries avant de surveiller son alimentation. Elle avait le droit de se payer la traite ? Elle se sucrait le bec pour l’une des dernières fois avec un groupe d’étudiante de tous les âges. Elle privilégiait les filles à ce genre de soirée. Elle souhaitait qu’au fond qu’il n’ait aucune prise de tête. Elle ne s’en mêlerait pas. Elle n’avait pas envie. Candice n’avait qu’envie de s’amuser. Elle n’avait qu’envie de relaxer en cercle avec ceux qu’elle aimait plus que tout. Elle était prête à faire une activité, malgré les regards de ceux qui l’avaient jugés. Les gens qui l’avaient regardé de travers étaient aussi invité à venir à cette fête, mais c’était la majorité des filles qui étaient invités de tous âge. Elle était prête à ouvrir à tout le monde cette soirée qu’elle aurait pu faire seulement entre ses amis.
Candice avait demandé de l’aide à ses amis. Elle avait demandé à Indiana de faire passer le message qu’il avait une fête organisée qui était autorisée par l’école. Candice aimait beaucoup Indiana qui avait de l’énergie à revendre. Elle demandait des coups de main par ci et par là de la jeune femme qui s’amusait à les faire. Elle avait beaucoup de plaisir à la regarder faire lorsqu’elle prenait une pause de quelques secondes pour voir où elles en étaient rendues dans cette préparation. Candice avait déterminé que la salle sur demande allait être le lieu parfait pour la fête. Elle allait pouvoir imaginer tout ce qu’elle voulait. Pourtant, elle avait du faire une organisation parfaite pour assurer d’avoir du plaisir. Elle avait demandé à des adultes s’ils pouvaient être des chaperons pour être dans les règles de l’école. La Poufsouffle avait terriblement peur de devoir quitter ce merveilleux lieu qui lui donnait bien des misères parfois. Elle était prête à suivre les règlements de poudlard que pour rester auprès de ses amis, même si par moment, elle avait une envie… c’était de quitter ce lieu pour ne plus voir ceux qui la regardaient un peu trop de travers avec leur regard méchant. Elle devait les ignorer ou faire comme Heath disait si bien… se venger. Elle n’était pas ainsi ouvrant son grand cœur à tous. Elle ne pourrait concevoir à faire du mal à qui que ce soit malgré le fait qu’ils lui en font.
Le temps de se présenter à la salle sur demande en pyjama se fit assez vite, même si elle avait passé la journée à s’occuper de la fête. Elle avait décidé de le faire un samedi soir. Elle était prête à accueillir tous ces filles qui voulaient profiter d’une bonne soirée entre amie. Elle avait mis un pyjama rose avec des petits flocons de neige. Son ventre paraissait sous la chemise qui servaient de haut de pyjama. Elle avait mis ses pantoufles avec une tête de lapin au bout. Elle marchait avec une énorme boîte jusqu’à la salle sur demande pensant plusieurs fois devant en souhaitant que la porte reste à la vue de tous. Elle rentra et déposa l’énorme boîte sur une table qu’elle avait placé en pensant si fort dans un des coins de la pièce. La pièce était remplie de table sur le bord des murs. Au centre se trouvait d’énorme coussin. Il y avait aussi de long rideau de couleur blanc et rose qui couvrait les murs. Tout ce qui se trouvait dans cette pièce faisait féminin. C’était l’endroit parfait pour parler entre fille. Plus loin sur une table se trouvait plusieurs rallonges et brosses à cheveux et tout près il y avait une énorme trousse à maquillage. Candice avait pensé à tout en pensant à cette salle. Elle attendait les invités et Lael avec ses pâtisseries. Elle attendait aussi les elfes de maison qui pouvaient apporter quelques choses à boire ( non-alcoolisé ) aux invités de Candice. Cette dernière ouvrir la boîte entendant la porte s’ouvrir pour la première fois…

Une pyjama partie. Voilà un évènement auquel Raven n’avait jamais participé. Il lui était arrivé par le passer de dormir à moitié nu avec Maddalena ou même de faire avec elle une bataille de polochons. Elles avaient déjà passé une soirée entière à se faire les ongles, des masque de beauté en regardant des films Moldus et mangeant du pop corn pour rigoler mais à deux ce n’est pas vraiment pareil. Alors quand Candice lui avait dit « tu viens à ma pyjama partie ??? », elle lui avait dit « Woooé cool ! ». Mais c’était sans pensée qu’il y aura un chaperon, pas d’alcool et aucun garçon… Raven venait d’arrivé, fidèle a elle-même en simple nuisette noir, ne voyant pas en quoi la viscion de son corps assez dénudé pourrait choquer les autres filles. Après elles avaient toute le même corps non ? Puis si l’une d’entre elle la regardait un peu trop il lui suffirait de l’inviter à boire un verre un soir pour voir si elles s’entendaient bien. La blondinette ne se prenait jamais la tête et prôner l’amour libre. Une fille ou un gars lui plaisait, elle essayait de voir si ça coller. C’était aussi simple que ça pour elle. C’est d’ailleurs ce qui l’avait conduit à connaitre Gaëlle. Ah Gaëlle… Raven savait bien que si elle était là ce soir c’était aussi parce qu’elle savait qu’elle allait y trouver la rouquine. D’ailleurs elle ne tarda pas à la trouver avec… Tao ! La rouge et or détester l’Asiatique et s’empressa donc de rejoindre les deux jeune filles qui semblait vouloir s’éclipser ensemble.

Raven – « Alors ? On s’en va déjà ? »

Un sourire au coin des lèvres, elle se pencha sur Gaelle pour déposer un baiser sur celle de la rouquine. Elle adressa ensuite une vague regard à Tao sans de reporter son attention sur celle qui l’intéresser vraiment.

Raven – « Tu n’allait quand même pas partir sans moi ?

Laël se recoiffait paresseusement devant son miroir, une masse importante de plateaux et d'assiettes débordants de pâtisseries déposés avec soin sur son lit, que cinq minuscules être crasseux et habillés de haillons regardait avec curiosité, enfumant la chambre d'une odeur envoutante. Laël se préparait avec soin, enlevant par ci et par là quelques résidus de chocolat où de crèmes chantilly. Diantre, il fallait qu'il se fasse plus que beau, il était invité à une soirée pyjama entièrement composée de filles ! Il s'arrêta quelques instants devant son miroir. Cela faisait un peu... Gay. Mais qu'importe, c'était sa Candie qui l'avait invité et, de plus, cela se promettait d'être excitant, sans compter que peu de garçons s'extasier pendant la dégustation de ses petits fours alors que les filles en mettait parfois des tonnes. Laël aimait les filles, c'était indéniable et c'est sans doute pour cela qu'il avait accepté de venir – en plus de la bouille adorable de sa Candie. Il sourit, vérifiant son sourire, alors qu'il entreprit de sortir son pyjama. Il dormait parfois nu, mais la plupart du temps se glissait dans un caleçon, mais, pour les filles avec qui il allait passer la soirée, il eu la politesse de se vêtir d'un tee-shirt. Il se retourna vers son lit, tendit son bras et s'aspergea légèrement du parfum que lui avait offert sa mère pour Noël, un parfum d'homme étonnamment doux, rassurant et enivrant à la fois, tout à fait lui. Il mit ses pieds nus dans ses pantoufles qui avaient la forme de dauphins et glissa son chaton dans son tee-shirt avant de sortir une énorme masse velue de poil de sa valise, qui était en fait sa peluche qu'il avait depuis sa tendre enfance – mais pas un bout de chiffon non, il l'a lavait tous les mois et elle semblait comme neuf. Peluche qui n'était ni plus ni moins une énorme sucette multicolore et presque aussi criarde que le caleçon rose et bleu qu'il avait mit. Il sourit avant de se tourner vers les elfes de maison.

« Mes jolis, vous m'aideriez à porter tout ce que j'ai cuisiné jusqu'à la salle sur demande ? Vous seriez des amouuuuuuurs ! » dit-il tout chantonnant,mettant sa peluche sur ses épaules, en prenant quelques bouteilles dans ses mains.

Loin de contenir de l'alcool, ces dites bouteilles en verres finement scellé par de la cire, était l'objet de la réinsertion de son père, qui avait pour principale occupation après sa sortie de prison de fabriquer des jus avec les arbres fruitiers du jardin de son oncle. Laël n'avait pas vraiment compris la composition du cocktail, mais il pouvait affirmer qu'il était cent pour cent naturel, sans alcool et plutôt bon. Sautillant dans les couloirs, l'aigle finit par poser ses yeux noisettes sur sa monter, sursautant légèrement. Était-il en retard ? Il ne se souvenait plus de l'heure que lui avait dit Candie? Avait-elle parlé d'une heure au moins ? Il repris sa petite démarche, son cortège de pâtisseries le suivant de près. C'était fou comme les elfes étaient serviables, Laël ne les remerciait jamais assez sans compter que, ces derniers semblaient toujours intéressés par les actes du jeune bleu et argent. D'un autre côté, ils n'ont pas du voir beaucoup de cuisinier compulsif à Poudlard. C'est un peu nerveux que Laël arriva à la salle sur demande. Heureusement qu'elles avaient laissés la porte ouverte, l'aigle jeta un coup d'œil furtif à la pièce, c'était tout à fait Candie, criard et sobre à la fois. Rose et blanc. Laël sourit et regarda tout de même qui était présent avant d'entrée. Sa Candie bien sûr, avec son jolie ventre tout rond, mais il pu reconnaître aussi Indie – sa repasseuse officielle – ainsi que quelques têtes qu'il avait déjà aperçu dans le château. Il remarqua aussi la professeur de métamorphose, habillée. Il se redressa, se passa la main dans les cheveux, et, au bout de quelques instants, se demanda s'il ne devait pas aller s'épiler ses jambes poilus. Enfin, c'est vrai que sur le coup, il allait avoir honte de ses mollets velus, mais son chat le rappela à la réalité, sortant sa tête du tee-shirt de son maître, tout en frottant ses oreilles sur la barbe naissante de l'aigle. C'était parti, l'aigle rentra en chantonnant, toujours suivi de ses plateaux resplendissant aux jambes crasseuses.

« Bonsssssouuuuuaaaaar les fiiiiiiiilles ! » dit-il tout content en faisant signe aux elfes de déposer les victuailles sur les tables « Vous pouvez en prendre quelques-un si vous voulez. » dit-il tout en faisant un clin d'œil aux créatures, avant de se retourner vers les filles tout en posant lui aussi les bouteilles sur la table. « Le héros est arrivé mes jolies ! » plaisanta-t-il tout en s'approchant de Candie, posant à terre sa peluche. « Comment va ma Maman préférée ? » dit-il plus bas, déposant un baiser attentionné sur la joue de la jeune jaune et argent aux cheveux roses, et en posant délicatement quelques instants sa main son ventre rond. « J'espère que je n'ai pas trop abusé sur les pâtisseries... » s'excusa-t-il en passant sa main dans ses cheveux, l'air gêné.

Parfois dans la vie d’un homme il arrive des moments où on a vraiment pas envie de faire quelque chose, mais qu’on le fait quand même, sinon on sait que notre meilleure amie, à la couleur de cheveux capillaire douteuse, qui se trouve être enceinte, vous le fera payer pour le reste de votre vie en usant d’une torture dont les femmes adorent user contre les hommes : les remords… vous savez quand elles font « non c’est pas grave m’enfin bon ça m’aurait fait plaisir quoi… » avec leurs yeux tout humides limites à vous chialer dessus histoire que vous finissiez bien par vous dire que vous êtes qu’une grosse bouse de dragon de pas lui avoir accorder cette petite faveur… alors vous faites comme tous les hommes saint d’esprit : vous vous coupez les couilles, vous vous les fourrez dans la poche et vous faites tous ce qu’elles demandent avec un sourire accroché à votre visage, alors que tout ce dont vous avez envie c’est… qu’elles vous lâchent avec leurs conneries.

Pourquoi ne s’était-il pas simplement mis à haïr les femmes le jour où sa « mère » les a abandonner lui et son père ? La vie aurait tellement été plus simple ! Il n’aurait jamais adressé la parole à Candice, ils se seraient jamais entendus et elle serait pas devenu sa meilleure amie femelle (oui le male c’est Jude, mais ils veulent pas s’accoupler et puis l’autre a pas besoin de ça elle est déjà en cloque donc…) Enfin bon tout ça pour dire que Dorian se retrouvait devant le miroir du dortoir des garçons de gryffondor. Il portait un débardeur noir et un pantalon enfin un jogging assez large qui allait lui servir de « faux pyjama ». Le dragon semblait perplexe, il passa une main dans les boucles qui lui servaient de cheveux. Non définitivement il ne pouvait pas porter se débardeur. S’emparant d’un sweet noir s’accordant avec son pantalon Dorian acquiesça finalement. Oui il valait mieux éviter de montrer ses cicatrices, parce que même si certaines filles trouvaient que ça faisait « sexy » lui il trouvait ça laid alors autant les cacher avec des manches longues.

Si il devait se coltiner se « faux pyjama » ce soir c’était pas parcequ’il était soudain complexé par sa nudité lorsqu’il allait se coucher, non c’était pour se rendre à… Merlin… il se rendait à une pyjama party… oui c’était en général un truc de fille, mais que voulez sa meilleure amie était hélas une fille donc elle avait insisté pour l’inviter en lui jurant qu’elle inviterait d’autres garçons pour qu’il se sente moins seul… Dorian ne comprenait pas très bien le principe des pyjama party, déjà à la base c’était un truc que les filles faisaient qu’entre elles, en plus elles buvaient pas d’alcool et encore pire, selon les dires de Candice : cela ne tournait pas en partouze lesbienne… alors où était l’intérêt ??? Bonne question… Candice l’a envoyé bouler après l’histoire des lesbiennes, n’empêche que cette affaire était louche. Ça sentait pas bon, pas bon du tout, Dorian était prêt au pire, surtout quand c’était Candice qui organisait et avec ces hormones de femme enceinte qui sait ce qu’elle leurs réservait ce soir ?

Dorian tata les poches de son pantalon, il avait son paquet de cigarette, son briquet… il pouvait y aller… première arrêt, un tour dans le parc pour fumer, après il se rendrait envers et contre tout à la superbe soirée qui l’attendait. Une fois son planning effectué le dragon se rendit donc au sixième, là bas il repéra la porte de la salle sur demande qui avait été laisser à disposition pour les invités de la petite sauterie.

L’Irlandais poussa la porte et entra tout sourire avant que son regard ne se pose successivement sur Rory, puis sur Kaprice et pour finir sur Indie… Dorian fixa son regard sur Candice comme pour la forcer à se retourner et à venir le voir. (Communication télépathique.) Elle avait bien choisit ses invitées dit donc… Dorian inspira une grande bouffé d’air avant d’aller plus en avant dans la pièce et dire comme si de rien était :

« Je vois que les plus belles sont déjà là ! » Il adressa un regard à Candice avant de le poser sur Laël « T’inquiètes Laël j’te compte dedans mon chou » Tournant la tête Dorian aperçut soudain la prof de méta, ce qui le fit sursauter « Merde j'vous avez pas vu ! J'veux dire: charmante comme toujours vous aussi » dit-il avec un air pas du tout convainquant. Il marmonna ensuite « au moins c’est pas ma mère qu’elle a invité, là il y aurait eu des morts » Se raclant la gorge Dorian se dirigea vers Candice pour l’embrasser… sur la joue ! Elle est enceinte quand même, il a des principes, ni les femmes enceintes, ni les ménopausées, ni les femmes qui ressemble à des serials killeuses, son regard se posa un court instant sur la prof avant de retourner sur Candice à qui il adressa un sourire sincère.

Laël délaissa Candie, s'approchant ci et là de quelques éléments qui attiraient son attention – à vrai dire, il trouvait les coussins très attrayant. Il allait même surement en emprunter un à Candie pour le mettre dans sa chambre. L'aigle finit par se retourner et vu qu'une personne s'était emparée de sa peluche. Une âme en manque d'amour ? Il s'approcha doucement, commençant à faire la remarque de sa propriété quand il reconnut la silhouette frêle qui se cachait derrière sa sucette géante. Il se stoppa un petit instant. Est-ce qu'il devait agresser la jeune fille du fait qu'elle n'avait pas à serrer ainsi le bien où l'aigle bavait chaque nuit depuis ses cinq ans – oui, le jeune homme bavait en dormant – ou bien ignorer les faits et s'en détourner à autre chose ? Il hésita à s'approcher de la jeune femme quand enfin une quelconque entité divine se décida à intervenir, même si elle semblait en fait tout à fait humaine et faisait toujours un peu peur au bleu et argent. Bien sur, la professeur de métamorphose avait un corps sublime, mais Laël faisait toujours un blocage sur son visage. Il n'aimait pas beaucoup ses lèvres et trouvait quelque chose de dérangeant dans son regard... Pour tout dire – même s'il avait honte d'avouer un tel manque de respect – il regardait plus souvent les fesses ou les jambes de la jeune femme que son visage.

« Je suis désolé Madame, mais il n'existe pas de féminin pour Laël. » dit-il d'un air désolé, tout en se rapprochant – sans aucun mauvaise intention – d'Elthiriel. « Je peux vous poser une question ? » Il n'attendit pas la réponse avant d'enchaîner. « En fait, je n'ai jamais vraiment réussi à prononcer Ethl... Eltr... Votre prénom. » Il lui sourit. « Ca vous dérangerais si je vous appelle Etlthou ? »

Tous ceux qui avait écouté cette conversation avait sûrement pensé qu'ils avaient été tous très heureux de connaître Laël et que le fait qu'il soit décédé si tôt soit un drame. Mais cependant, ce n'était pas une forme d'insolence ou de vouloir prouver au autres qu'il était courageux en défiant la jeune femme non, ses paroles étaient tout à fait sincères. Il sourirait d'ailleurs innocemment à sa professeur qui lui parlait de s'épiler. Diantre, lisait-elle dans ses pensées avec quelques minutes de retard ?

« Je garde un mauvais souvenir des épilations... » dit-il en déposant sa main sur son vente. Rien qu'en pensant à ce souvenir, il souffrait. « Vous êtes quand même très courageuse, vous les filles. Se faire belle, s'épiler... Comment vous faites ? » dit Laël en se rapprochant d'elle, comme sur le ton de la confidence.

Une autre voix le tira cependant de sa discussion. Une voix masculine. Bien que le fait qu'il soit seul avec des filles ne le dérange pas trop, Laël fut quand même rassuré de savoir qu'il ne serait pas le seul homme présent. Laël reconnut le jeune rouge et or bien qu'il ne le connaissait pas intimement sans compter que son nom lui échappait toujours...

« Oh Bouclette ! » s'exclama-t-il. « Toi aussi tu es magnifiques ma belle ! » dit-il tout en souriant.

A défaut de trouver son prénom, Laël lui avait donné un surnom, qui pouvait sembler un peu péjoratif et moqueur, mais l'intention de l'aigle était bien loin de là. Bouclette, c'était mignon, doux, attrayant, un chouïa révélateur mais affreusement sympathique. Laël aimait donner des surnoms, certes parfois débile, à toutes les personnes qu'il connaissait. C'était une façon pour lui de montrer sa gentillesse, en plus d'exhiber cette dernière avec sa générosité au grand jour. Laël avait cela de bien qu'il savait faire ressortir ces qualités. Il n'aimait pas vraiment qu'on lui parle de ses défauts et, heureusement pour lui, il en avait très peu. Les défauts, c'était comme ses secrets, ça lui appartenait, point. Mais ses qualités, au moins les gens pouvaient en profiter. Il attrapa un macaroni qu'il avait préparé dans l'après-midi, le croquant distraitement. Il commença à fixer la porte, tentant tant bien que mal d'ignorer Kaprice qui se cachait derrière sa peluche. Qui donc allait encore arriver, si arrivage il y aura ?

Une pyjama partie? Intéressant, alléchant même. En trois cents ans, Wednesday n'avait jamais connu ça, alors pourquoi s'en priver? Ça peut être drôle. Ça peut sentir bon très bon, avec plein d'enfants. Ah mais mince, c'est vrai qu'elle doit passer incognito ici. Sinon Papa va venir lui taper les fesses. Même si cette perspective ne fait que l'allécher un peu plus, elle se rappelle qu'elle est sensé avoir douze ans, et que comme c'est à peu ptès son âge mental, finalement ça lui va quand même plutôt bien.
Allez Weddie, mets-toi un pyjama et en route! On verra bien ce que ça donne et on essayera de se tenir. C'est bien sa deuxième année, elle a déjà su se retenir. Et puis si elle a une petite faim, elle pourra toujours aller manger un doigt à Matthias qui doit dormir profondément, il s'en rendra même pas compte...
Wednesday enfile le pyjama qu'elle a eu au prix d'un sanglottant - ou sanglant - caprice devant son Père. Il est magnifique, se dit elle à nouveau. Le pyjama ET son père. Mais parlons du pyjama aujourd'hui. Un short et un T-shirt, blanc, mais ce qui est magnifique c'est les petits louveteaux et les petits chatons qui s'amusent dessus. Et oui nous avons là un loup-garou avec une âme d'enfant, une âme de fleur bleue. Dur d'imaginer qu'elle aime bien faire gicler du sang d'enfant. Non, ce soir c'est un petit louveteau, tout mignon, tout inoffensif, avec des rubans de toutes les couleurs dans les cheveux. Bah oui, faut bien avoir l'air d'une fille de douze ans.
Le petit louveteau fait son entrée dans la salle sur demande, et hume un peu l'odeur alléchante des autres invités. Bon d'accord, là ça peut sembler un peu louche. Mais oh! des patisseries! D'un bond, Wednesday se jette sur les pâtisseries confectionnées par Laël, et si on ne l'arrête pas tout de suite elle les aura mangées dans deux minutes, sans aucun souci de politesse, de classe, de respect pour leur pâtissier et pour l'hôte de cette soirée. Elle adresse un grand sourire plein de gâteau à Candice, dont le ventre rebondi accroit subitement la faim du monstre dans le corps de la petite enfant innocente.
Alors qu'elle enfourne les gâteaux sans faire attention, Wednesday parcourt la salle du regard. Elle ne connait pas grand monde, et pas grand monde ne connait une petite fille de deuxième année. Pourtant, elle a déjà réussi à être amie avec Candice, de sixième année, ou même Andrew, et se fait lentement une petite place chez les grands -ou les petits, ça dépend comment on voit les choses -. Oh des garçons! Une pyjama partie c'est pas sensé être réservé aux filles? Il semblerait que Candice soit souple avec cette conception. Oh, la prof de métamorphose! Weddie a toujours vu un truc bizarre en elle, comme une odeur de corbeau mort, enfin ça c'est peut-être juste l'odeur qu'ont à ses yeux tous les adultes. Peut-être qu'elle sait à propos de sa lycanthropie? Elle n'a rien dit pour l'instant. Et puis si elle savait, elle finirait par connaître l'identité du père de Wednesday, et par la même, sa réputation. Le plus grand assassin, ça en jette quand même.
Bon allez Weddie, parle aux gens. Tu vas pas rester toute seule dans ton coin! La première chose qui lui vient à la bouche, c'est ces délicieux gâteaux qu'elle vient d'y enfourner. Elle aimerait bien remercier, complimenter celui qui les a faits, mais elle ne sait pas qui c'est. Puis faut vraiment l'arrêter avant qu'elle n'est tout mangé!

Jude prit tout le jour pour se parer pour le bal du soir... Ouais bon de un c'est pas une fille, le Jude, même si c'est à s'y méprendre, de deux, c'est pas un bal, c'est une pyjama partie. Mais c'est quand même pas pour les mecs. Se serait-on trompé d'adresse pour envoyer l'invitation? Bah, c'est Candice la fille aux cheveux roses-barbapapa qui l'a dit en face à Jude-le-fan-de-barbapapa. Pas d'erreur hein. Oh et puis on peut pas dire que c'est un garçon dangereux ce Jude, il va pas toutes les violer quand même! Il a peut-être couché déjà avec quelques unes, mais c'était en toute gentillesse. Jude est gentil, il n'y a absolument rien à craindre! Et puis pour Candice il ferait n'importe quoi. D'accord, pour Indie aussi, pour Maël aussi, pour Adonis aussi, pour Dorian aussi, pour.... ouais, tout le monde en fait. Même pour la prof de méta, si si.
Mais le premier problème, c'est de trouver un pyjama. Avouons-le, pour le plaisir de ces dames, et comme beaucoup d'autres hommes, Jude ne supporte pas le poids de quelques bouts de tissus quand il dort, et préfère être nu sous les draps - comme ça quand il fait un cauchemar et qu'il se glisse dans le lit de Dorian, il se passe des choses *out* -. Jude fouille toute la journée son armoire, pour trouver quelque chose qui ressemble à un pyjama. La seule chose qu'il trouve c'est ce qu'on voit dans tous les cartoons. Oui CE calbute avec des cœurs rouges. On se demande ce que ça fait là. Ah oui c'est un cadeau de Maëlan, pour se foutre de sa gueule, peut-être. N'empêche que c'est mignon hein! Oui oui, prend tes cachets Jude-la-fleur-bleue. Bon après, pas qu'il ait honte de ses pectoraux moyennement développés, mais ça risque de ne pas passer devant les chaperons, il vaut mieux mettre quelque chose là dessus. Bon ben, il ne trouve pas mieux qu'un marcel avec un gros chaton dessus. Ça, ça doit être un cadeau d'Indie.
Doooonc, maintenant qu'il est prêt, que la fête commence! Jude arrive un peu en retard à la salle sur demande, et manque de glisser sur le sol en entrant, se rattrapant de justesse aux montants de la porte. Il serait capable de glisser sur un lit de fakir tellement qu'il est pas doué. Bon au travail maintenant, il faut ramener de la femme dans son lit ce soir! Faut vraiment que Jude arrête de se croire dans une mauvaise série américaine, genre grand séducteur. Mais il y peut rien, il est un peu trop naïf.
Candice en vue, Jude se jette sur elle et la serre dans ses bras au risque de l'étouffer. « C'est trop cool Candy! » Il ne lui en laisse pas placer une qu'il part étouffer Indiana, sa sœur adorée, peut-être ce qu'elle faisait, c'est gros câlin Judesque, elle n'y échappera pas. Ahlala, il aime déjà se prendre pour une fille. Souviens-toi des poils sur tes jambes et de ce que tu as entre les jambes. Maaaais je voulais me maquiller moi! Va trainer avec des hommes des vrais! Ah ben Dorian, Laël, ça c'est des hommes! ...Enfin on se demande bien ce qu'ils foutent là, Jude pensait être LE SEUL HOMME de la soirée. Bon ben tant pis, on partagera les filles, hein les gars? Ou alors... se met à penser Jude en voyant son meilleur ami, camarade de dortoir et autre câlin les nuits de cauchemars. Pourquoi s'arrêter aux filles après tout? Jude. t'es qu'un enfant dans ta tête, rappelle-toi. Maaaaais j'ai dix-sept ans! Mérite-les, tes dix-sept ans.
« Alors l'dragon, des projets pour ce soir? » Grand sourire de séducteur, avec clin d'oeil à la clé. Va savoir ce qu'il va comprendre par là. Jude lui passe le bras autour de l'épaule - enfin un geste d'amitié virile! -. Mais il retombe vite son sourire. Puis il interroge du regard les deux autres représentants de la gente masculine. « Euh, qu'est-ce qu'on fout là en fait, dans une soirée de filles? » Oui d'un coup il se rend compte que c'est bizarre. « Vous croiriez pas que, par hasard... Candice nous prendrait pour des... filles? » Voila, c'est dit.

Une pyjama party. Oui, allez, tant qu’à faire, pourquoi pas ? De toute manière les nuits à Poudlard étaient mortelles et il fallait bien trouver quelque chose pour s’amuser et ça... Oui, le concept plaisait beaucoup à Autumn. La demoiselle savait pertinemment qu’elle pourrait exercer ses talents de mère poule durant toute la soirée, et comment ne pas être ravie avec ça ? Mais il fallait venir en… pyjama. Ouais, c’était un peu le but de la manœuvre de ce genre de soirée, et la jolie blonde ne se démonta pas aussi facilement. Le soir même, elle avait opté pour un mini short bleu ciel en satin qui jure à merveille avec ses yeux, et un débardeur blanc… A l’aise, quoi. Et pour accompagner le tout des … talons. Oui, il faut quand même la pointe de féminité, sinon Autumn ne se sent pas stable sur ses longues jambes. Elle observa longuement sa baguette et hésita à la prendre, finalement elle la glissa dans son bas de pyjama et sortit de chez les Poufsouffles en souriant légèrement. Elle prit la direction de la Salle sur Demande en souriant, l’air ailleurs… Quelle étrange vision, en même temps, que cette jolie blonde qui déambule dans les couloirs vêtue d’un pyjama et de talons vertigineux.

Elle entra dans la salle en essayant de se la jouer discrète, mais son aura de demi-vampire venait de planer comme un nuage dans la salle, alors elle se contenta d’un sourire légèrement gêné et d’un signe discret de la main jusqu’à apercevoir Candice assise au milieu de la salle. « Candie ! » En quelques pas rapides, elle était déjà à ses côtés et enlaçait la mignonne aux cheveux roses dans ses bras, et ses lèvres se posaient sur sa tempe. Elle y déposa un léger baiser puis se redressa en souriant, son petit air mutin accroché sur ses lèvres. « Bravo pour cette idée de Pyjama Party… » Elle lui adressa un clin d’œil et adressa un grand sourire de maman à Laël qui venait d’arriver qu’elle connaissait simplement de vue, avant de s’éloigner pour voir qui était déjà arrivé. Ses jambes la menèrent près de la plus jolie des roses de son jardin, sa précieuse poupée : Indiana. Un simple sourire suffit pour que son visage rayonne, et que ses bras se glissent autour des hanches de la belle brune et que ses lèvres se posent sur sa joue. « Quel look décalé, tu es splendide ! » Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres et elle s’écarte un peu pour la laisser respirer, alors que ses grands yeux bleus perçants cherchent déjà dans la foule les autres têtes connues. Oh, Jude. Mon dieu, que faire ? Saluer, ou bien s’enfuir ? Finalement la réponse lui apparut d’un coup : une toute petite se tenait près des gâteaux. « Ooooh. » Maman poule, on. La blonde lâcha subitement son amie et partie en direction de cette brunette, de toute manière Indie comprendra, elle la comprend toujours.
Et Autumn était déjà aux côtés de la Serpentarde qui semblait s’empiffrer de gâteaux… Pour sa part, la simple odeur qui lui montait au nez ne lui semblait pas très alléchante, et lorsque son nez se posa sur la seconde année, ce fut pire. Mon dieu, elle sentait le chien mouillé, comme cette chère Elladora. Mince alors, c’était tout les Serpentards qui possédait cette odeur ou bien ? Elle fronça légèrement le nez et fini par s’attendrir devant son visage et un sourire charmeur malgré elle, mais surtout protecteur, se dessina. « T’as l’air d’avoir un grand appétit… »

Donc, un jour, elle est venue avec son regard de biche et ses grands cils, et elle savait pertinemment que rien ne pouvait lui être refusé à cette future maman. Alors elle a demandé si Maëlan voulait venir à une Pyjama Party, ce truc pour fille, mais en promettant de rester calme et surtout d’être habillé comme une fille. Bien sûr, si ça avait été quelqu’un d’autre il aurait refusé catégoriquement, mais Candice lui rappelait tellement la mère de son fils qu’il ne pouvait rien lui refuser. Il avait alors accepté, à son plus grand damne. Planté devant son armoire, le Serpentard pousse un léger soupir en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir se mettre… Limite il avait envie d’aller chez sa sœur pour lui voler des trucs, et finalement il opta pour boxer large rose avec des petits canards jaunes qu’Indiana lui avait offert au Noël dernier et jamais, au grand jamais, il aurait pensé le porter un jour, et l’assortit avec un débardeur blanc et des tongs… On aurait plutôt cru qu’il allait aller à la plage, manquait plus que la bouée. Il ouvrit une petite poche secrète dans sa valise où il avait dissimulé des bijoux de leur défunte mère, notamment une bague qu’il portait toujours autour du cou. Cette fois-ci, il la glissa à son annulaire et mit un collier à sa mère autour du cou ainsi qu’une barrette dans ses cheveux. Limite il aurait envie de se maquiller à outrance pour voir ce que ça donnait, mais il se retient tout juste, après tout il avait une certaine réputation à tenir.
Il se mit alors en marche vers la Salle sur Demande qui était carrément à l’opposé de la Salle Commune des Verts et Argent, mais c’était sans peur et surtout sans honte qu’il s’y rendit, tout en faisant tourner sa baguette entre ses doigts, le tout accompagné d’un grand sourire. Lorsqu’il arriva devant la porte de la Salle, il la poussa lentement en faisant une entrée discrète, histoire de voir qui se trouvait là, s’il devait faire demi-tour ou plaqué un sourire charmeur sur ses lèvres. Il avança rapidement entre les personnes, se mouvant en silence, jusqu’à trouvé sa sœur planté au milieu de la pièce, ainsi que Jude qui l’enlaçait d’un air tout heureux. Maëlan les observa légèrement avant de laisser un léger sourire moqueur sur ses lèvres, un trop plein d’amour bien sûr, qu’on ne partageait pas avec le grand frère, le protecteur ? Ha, il laissa un léger ricanement sortir, puis attendit qu’une jolie blonde –la meilleure amie à sa sœur- fasse son petit manège pour s’approcher légèrement. Il remarqua alors à quel point cette blonde avait quelque chose d’attractif et ne pu s’empêcher de laisser son regard couler sur ses jambes, et sa taille, et finalement il se rappela Candice et son petit ventre rond, sa promesse. Ok. Il releva son visage vers Indiana qui ne le voyait pas et attendit.


Indie - Il faut croire qu’il y a des filles plus velues que la moyenne… Je propose une bonne petite séance d’épilation dans la soirée. Ca les fera regretter de s’être incruster. Ca serait surtout marrant ! Non ? Comme ca ils comprendront la difficulté d’être une fille de nos jours !


Un haussement de sourcil de la part du Vert et Argent qui laissa sa main glisser sur l’épaule de sa sœur avant de venir murmurer à son oreille, avec son air de jeune homme qui sait ce qu’il veut. Un peu douteux tout ça.


Maël – Et bien, Indiana, tu oserais faire ça à ton propre frère ?


Il la regarda en coin, avec un sourire de requin et lui déposa un baiser juste avant l’oreille, puis fronça un peu les sourcils pour lui intimer de ne pas l’inclure là dedans, avant de s’éloigner déjà, mains dans les poches à la recherche de belles filles à qui… parler, bien sûr. Le brun s’approcha alors de son frère, du petit frère et lui pinça un peu la hanche, sans lui faire vraiment mal, avant de se rendre compte de la présence de Dorian et Laël.


Maël – Salut les mecs, belle soirée n’est ce pas ?


Sourire en coin, toujours cet air mystérieux, puis il laissa tomber un nouveau regard sur Jude avant de s’éloigner en enfonçant ses mains dans son magnifique short rose. Il se rendit compte alors que ça manquait fortement d’endroit en plein air pour pouvoir fumer et surtout en pas mettre la jeune mère dans les vapeurs. Presque aussitôt, une porte vitrée se dessina sur le mur près de lui et un sourire de contentement s’afficha sur ses lèvres. Il était aisé de maîtrisé la Salle sur Demande, au bout de sept années. Il ouvrit la porte avant de la refermer derrière lui et de s’allumer une cigarette, tranquillement.

Alors qu'elle ne pouvait toujours pas s'arrêter de s'empiffrer, Wednesday sentit dans son champ olfactif arriver une odeur bizarre, plus bizarre que celle du Professeur Sampirero, parce que bon ces adultes, même un peu plus étranges que les autres, on finit par s'y faire. Ca, ca avait de quoi lui hérisser le poil et de dresser ses oreilles de louveteaux. Enfin quelque chose pour l'empêcher d'engloutir tous les gâteaux de Laël. Serait-ce un met plus délicieux encore? C'est jeune c'est sûr, donc ça devrait lui faire saliver les babines, mais c'est quand même différent, quelque chose qu'il lui semble qu'elle n'a pas le droit de manger. Pourtant Weddie c'est le genre à s'imaginer passer sous sa langue absolument tout ce qui lui passe sous les yeux.
Wednesday suit du nez cette odeur puis l'identifie de ses yeux. C'est une fille qui sent différent des autres. Une grande qu'elle n'a jamais vu plus tôt, mais peut-être déjà un peu senti. Elle a une peau, des cheveux, des jambes magnifiques et si Wednesday n'avait pas retrouvé ses esprits elle serait surement tombé sous son charme comme tous les hommes de la salle. Tout de même intriguée, Weddie l'observe, tout en se remettant un gâteau dans la bouche. Elle renifle un peu cette odeur, comme un véritable chien ou loup dans la forêt, comme elle le fait toujours quand elle rencontre un autre loup, mais c'est vraiment pas la même chose. C'est une odeur de sang sucré, comme un sang de bébé mais en plus bizarre, sans qu'elle sache dire pourquoi. Non Weddie n'a jamais été très forte en odorat, elle sent beaucoup de choses mais elle ne comprend pas. Ca devrait venir avec l'âge mais ça vient pas.
La fille s'approche alors d'elle, et pour s'empêcher de lui bondir dessus et de la renifler comme les chiens se reniflent, Weddie se bourre la bouche de plein de gâteaux. Elle a un grand sourire, et ressemble à une maman, et semble gentille comme une maman. « T’as l’air d’avoir un grand appétit… » Weddie répond par un grand sourire, non qu'elle ne sache quoi répondre - elle ne peut jamais vraiment jamais se la fermer dès qu'on engage la conversation - mais plutôt qu'elle ait la bouche pleine. Elle en profite pour détailler un peu encore l'odeur et le visage de cet étrange enfant, sans toujours parvenir à en comprendre plus. En tout cas, malgré que l'odeur lui en rappelle quelques unes n'ayant pas été très gentilles avec elle, elle se sent en confiance.
Ayant enfin la place pour parler dans sa bouche, Weddie se lance enfin dans la discussion. Qu'est-ce qu'elle adore rencontrer des gens, surtout des grands, vu que ceux de son année la trouve bizarre et son définitivement rangés dans la case futur repas. On peut peut-être faire autre chose dans la vie? « J'adooooore manger! Et ces gateaux ils sont très très très bons! Tu veux gouter? » Weddie tend très vite un gâteau vers Autumn, sans lui laisser en placer une. « Moi je m'appelle Wednesday comme le jour de la semaine! Parce que je suis née un mercredi, ou peut-être pas, je sais plus. Mon père est un peu fou de toute façon. Et toooiiii, tu t'appelles comment? » Il est une rêgle au chateau de Poudlard, c'est qu'il ne faut jamais engager la conversation avec Weddie le petit louveteau bavard, parce que vous ne pourrez plus jamais y échapper!
Le nez de Weddie lui revient, et elle doit se retenir de le presser contre la main d'Autumn, ça lui ferait peur quand même. mais elle ne peut quand même pas s'empêcher. « Tu sens... euh... bizarre mais bon. » Comment paraitre bien bizarre surtout. Essayons d'avoir l'air normale. « ... euh c'est quoi ton parfum? » Une petite de douze ans qui s'intéresse au parfum, c'est bien bizarre quand même.