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| Comment sauter un cours en trois leçons... (avorté) | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Mer 2 Sep - 16:43 |
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| Mardi 4 Septembre, 15h05...
Fichu prof… Faire son cours à l’extérieur, alors qu’on est si bien à l’intérieur, dans cette bonne vieille salle de classe… Il y a de quoi se taper la tête contre les murs… Mais ce n’était pas vraiment le genre de Lina Helgadottir. Elle, elle se contentait simplement et humblement de traîner les pieds dans le couloir du Troisième Etage. Et quand on dit traîner les pieds, c’est véritablement les traîner…
A 14h56, elle était arrivée avec Meredith devant la salle de Sortilège. Le cours était déplacé, il avait lieu dehors. Meredith avait redescendu les escaliers, et Lina avait pris la bonne résolution de traîner sa carcasse jusqu’à l’infirmerie, à l’autre bout du couloir. Et il était à présent 15h05. Neuf minutes entières pour faire… Lina retourna la tête, fixant le chemin qu’elle avait parcouru. Pour faire environ 100 mètres. Trop douée la fille.
Elle soupira bruyamment. Pourquoi avait-elle prétexté un mal de ventre auprès de Meredith ? Elle se le demandait bien maintenant. Et a y repensé, elle se trouvait même stupide. Mais bon, même si la miss n’avait pas la moindre envie de passer un instant à l’infirmerie, avec quelqu’un qui connaissait que trop bien sa maladie, elle n’avait plus trop le choix maintenant. La prochaine fois… Et bien, la prochaine fois, elle réflechirais avant d’ouvrir la bouche. Elle accéléra le pas, et arriva enfin devant l’infirmerie.
Top chrono, 15h09 ! Trop forte… Hop, l’aiguille avanca encore d’un chiffre, et la miss poussa la porte, sans vraiment avoir toqué. En Six ans d’étude, elle s’était maintenant habituée à cet endroit, et à l’infirmier… Alex quelque chose… Valindai ? °° Oui, quelque chose du genre. Elle referma la porte derrière elle, puis avança de quelques pas. Apparemment, la pièce était vide…
L – « Bonjooouuur ? »
Petit soupir. Pourquoi fallait-il qu’elle soit là ? Une mine renfrognée sur le visage, Lina commença à faire le tour de la salle. Elle passa en revue tous les lits, bel et bien personne. A part l’infirmier bien sûr… La miss s’avança un peu, puis marmonna de manière audible, laissant cependant voir une lassitude certaine dans ses propos.
L – « Salut. Je suis censée avoir terriblement mal au ventre. Enfin… Mal au ventre au point de ne pas assister au cours de Sortilèges qui se déroule dans le Parc… »
Son visage se tordit en une grimace, et la miss se laissa tomber sur le rebord d’un lit. Ses fesses s’enfoncèrent dans le matelas, et un soupir de dépit retenti dans l’infirmerie. Elle détestait se voir réduite à sauter les cours… Pour une fois qu’une élève pensait cela… Au fond d’elle-même, cela aurait peut-être même pu la faire sourire… Mais à ce moment là, Lina n’avait pas vraiment la tête à sourire… | |
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InvitéInvité
Mer 2 Sep - 21:08 |
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| En début d'après-midi comme cela, les passages étaient généralement rares. En vérité, les véritables heures de pointe se déroulaient juste après le repas ou à la fin des heures de cours, cela dépendait. Pendant ce temps libre donc, je pouvais faire tout ce que je voulais. Avec plaisir, j'avais découvert une petite pièce à l'infirmerie où je pouvais faire mes potions. Il fallait avouer que le matériel était moins élaboré et même moins pratique que ceux que j'avais, mais cela n'était pas bien grave, je l'avouais volontiers. Cela me suffisait largement pour fabriquer les potions les plus courantes et simples, et j'avais donc apporté les ingrédients nécessaires pour créer mon stock de potions contre les rhumes vu qu'elle commençait à diminuer. Il était 15h00, et j'étais donc bien tranquille.
Alors que j'allais ajouter le dernier ingrédient avant de laisser reposer environ une heure, j'entendis quelqu'un entrer dans l'infirmerie.
L – « Bonjooouuur ? »
J'avais reconnu assez rapidement cette voix vu que cela faisait six ans que je la connaissais. Il s'agissait de Lina Helgadottir, une Serpentarde affectée d'une maladie génétique assez embêtante vu qu'elle ne pouvait pas s'exposer aux rayons du soleil. Activant un sortilège pour bloquer ces derniers derrière les fenêtres tout en profitant de leur luminosité, je jetais en même temps mon ingrédient, remuant le chaudron avant de laisser ma potion mijoter et d'aller voir cette élève. Alors que j'entrais dans la pièce, je la vis s'avancer et se remettre à parler d'une manière comprise entre le marmonnement et le murmure.
L – « Salut. Je suis censée avoir terriblement mal au ventre. Enfin… Mal au ventre au point de ne pas assister au cours de Sortilèges qui se déroule dans le Parc… »
La voir ainsi dépitée alluma dans mon regard une petite lueur de compassion qui s'éteignit bien vite pour ne pas le montrer. Cette pauvre fille ne pouvait suivre aucun cours en extérieur, ce qui la faisait "sécher les cours" aux yeux des élèves. Les professeurs étant au courant, je ne comprenais pas véritablement son attitude, et je la fixais toujours alors qu'elle s'allongeait sur le lit, ou plutôt se laisser tomber comme une vieille crêpe molle.
Tu aurais dû prévenir le professeur Van Hellsing, à moins que tu ne l'aies fait malgré tout.
La voyant pourtant si triste, j'arrêtais là mes remontrances, les gardant pour plus tard, peut-être pour quand elle partirait de l'infirmerie. M'asseyant sur le lit près d'elle après avoir activé une alarme qui devait sonner dans 50 minutes pour ma potion, je lui souris d'un air assez doux.
Toi, tu ne vas pas fort. Qu'y a-t-il ? | |
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InvitéInvité
Jeu 3 Sep - 7:14 |
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| L’infirmier s’était avancé vers la jeune fille, vers celle qui aurait du être sa patiente, celle qui aurait du avoir mal au ventre. Mais il n’en était rien, et la seule chose qui gênait Lina Helgadottir, c’était à la limite une petite boule qui venait de se former dans sa gorge suite à sa déception… Elle, assise sur le rebord du lit, lui debout, à ses côtés. Et en bruit de fond, des crépitements de potions. Sûrement un remède de l’Infirmier en chef Valindaï… Elle le dérangeait… Mais pour le moment, Lina ne s’en préoccupait pas. Après tout, c’était son travail, non ? Il était payé pour ça… Non. Mentalement, son cerveau rectifia l’erreur. Il était payé pour s’occuper des élèves vraiment malades. Pas pour s’apitoyer sur son sort alors qu’elle ne fait que perdre du temps ici. Perdre son temps à elle, et lui faire perdre du temps à lui aussi…
A – « Tu aurais dû prévenir le professeur Van Hellsing, à moins que tu ne l'aies fait malgré tout. »
Un petit rire secoua Lina lorsqu’elle repensa à la course effrénée que Meredith avait du faire pour ne pas arriver en retard au cours. La pauvre quand même… Mais bon, c’était Meredith… Aucun doute possible. Elle jasait sûrement dans son dos en ce moment même. Meredith, c’était une fille spéciale quand même. Bonne amie lorsque vous êtes présent à ses côtés, et la pire des commères lorsque vous êtes partis. Railleuse en plus. La fille opportuniste quoi. En même temps, au vu des réveils que Lina faisait subir aux filles de son dortoir, elle ne pouvait pas décemment critiquer Meredith pour se venger de temps en temps… Aux reproches d’Alex, Lina se contenta d’hausser les épaules. S’excuser d’une absence, elle s’en fichait. D’autant plus que le prof Van Hellsing s’attendait sûrement à ce qu’elle soit absente puisque, bien qu’il soit au courant de ses empêchements, il avait tenu à donner son stupide cours dehors. Dans ce cas, qu’il ne s’attende pas à des excuses en bonnes et dues forme.
Soudain, alors que la miss se perdait dans ses réflexions à deux sous, une pression sur le matelas où ses fesses étaient posées se fit sentir. Interloquée, elle tourna vivement la tête vers le lieu de l’affaissement. L’infirmier s’était assis, à a peine un petit demi mètre d’elle. Sa sollicitude lui arracha un sourire.D’ailleurs, le jeune adulte lui sourit en retour, comme s’il avait jugé bon de jouer avec elle à ce que les Moldus nomment le jeu du Miroir. Et oui. Au moins un truc que la jeune Helgadottir aura retenu de ses cours d’Etude des Moldus…
A – « Toi, tu ne vas pas fort. Qu'y a-t-il ? »
Wahou. Alors là, il l’impressionnait. Elle savait qu’il était doué pour repérer les maladies, mais Lina ne le pensait pas aussi doué pour détecter ses sautes d’humeurs… Un court instant, elle eut envie de lui répondre : « Mal au ventre peut être ? » mais au final, elle ne le fit pas. Sans doute parce qu’elle ne jugeait pas le moment opportun à servir l’une de ses bonnes blagues bien vaseuses…
L – « Baah, ça m’énerve toujours un peu de ne pas pouvoir assister aux cours… Ouais, je sais… La plupart des élèves cherchent tous les moyens possibles et imaginables pour sécher, et moi qui ait une excuse en or, je trouve le moyen de me plaindre…
La miss poussa un léger soupir, puis tendit les jambes devant elle, dans l’espace vide qui se trouvait entre le lit où elle s’était assise et le suivant. Puis, jouant sans conviction avec ses jambes en leur faisant effectuer un va et vient régulier du bas vers le haut, elle continua.
L – « J’suis bizarre, hein ? Je sais… Mais entre la sortie à Londres hier et ce cours là… Bref, ça m’énerve. »
Puis, sans vraiment prévenir, elle leva sa main gauche vers le haut, son index tendu vers lui, d'un air triomphal.
L – « Mais je suis pas irresponsable non plus ! J’ai chargée Meredith, une copine de dortoir de m’excuser auprès de Van Hellsing… »
Van Hellsing… Elle aurait du dire le Professeur Van Hellsing. Tant pis. Trop tard pour rattraper le coup. Elle partit sur un léger rire en se demandant pourquoi elle avait rangée Meredith dans la catégorie des amies, puis releva la tête et lui adressa de nouveau un sourire. Dommage qu’il connaisse son secret maladif, il était sympa comme infirmier… | |
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InvitéInvité
Jeu 3 Sep - 10:29 |
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| Lorsqu'elle entendit mon reproche, elle n'eut qu'un léger rire puis un haussement d'épaules. Après tout, je la comprenais : à quoi bon s'excuser lorsque les gens savaient qu'on ne pouvait pas assister aux cours à l'extérieur ? Je comprenais également que le professeur de sortilèges devait avoir spécialement besoin d'aller à l'extérieur, peut-être pour un plus grand périmètre ou pour effectuer des sortilèges peut-être plus dangereux. Alors que je m'asseyais près d'elle, je la sentis se raidir sous l'affaissement du matelas, puis se tourner vers moi alors que je lui souriais. Il était en effet bien plus aisé de discuter lorsqu'on était tous les deux à la même hauteur, sans rien faire pour être plus concentrés. Au moins, je parvenais à la faire sourire malgré le fait qu'elle ne semblait pas véritablement en forme pour une raison que j'ignorais.
A – « Toi, tu ne vas pas fort. Qu'y a-t-il ? »
Elle semblait assez surprise que j'ai remarqué son état de tristesse et de dépit, mais il fallait dire que j'étais un homme qui était quelque peu empathe de nature, sachant voir un minimum l'état des gens. Cela m'était assez utile en Médicomagie vu que je pouvais ainsi remonter le moral des gens, malades ou non. Je ne savais pas si elle allait me répondre mais je restais assis à la fixer. De toute façon, si elle ne voulait pas me dire ce qui la tracassait, je ne la forcerais pas à me le dire alors...
L – « Baah, ça m’énerve toujours un peu de ne pas pouvoir assister aux cours… Ouais, je sais… La plupart des élèves cherchent tous les moyens possibles et imaginables pour sécher, et moi qui ait une excuse en or, je trouve le moyen de me plaindre…
Pourquoi ne pas demander aux professeurs de te donner des cours particuliers à l'intérieur pour récupérer ceux qui ont eu lieu à l'extérieur ? Tu ne pourras pas te dire que tu sèche dans ce cas, ce sera juste un report.
Si besoin, de toute façon, il y avait la salle sur demande, qui pouvait prendre l'apparence de ce que l'on souhaitait. Si elle ne la connaissait pas, je pourrais toujours lui en montrer l'entrée et comment y accéder, c'était assez simple.
L – « J’suis bizarre, hein ? Je sais… Mais entre la sortie à Londres hier et ce cours là… Bref, ça m’énerve. »
Je ne pouvais pas dire que je la comprenais vu que je n'avais pas sa maladie. Malgré tout, cela ne pourrait que lui faire ressentir de l'isolement, sans nul doute. La regardant battre des jambes dans le vide, je regrettais pour elle toutes les rumeurs que j'avais entendues circuler sur elle, et que Léïlan m'avait transmises. Je ne lui avais aps dit la vérité, bien évidemment, étant resté muet sur le sujet.
Mais cela te fait sentir ce que tu penses être de l'isolement et c'est cela qui te fait mal, n'est-ce pas ?
Oui, cette rencontre donnait l'impression d'un rendez-vous chez le psy, mais je n'y étais pour là, tentant simplement de la comprendre et de la faire aller mieux. Cependant, je sursautais alors qu'elle se mit à lever la main avec un doigt pointé vers moi. C'était d'ailleurs l'air triomphal qu'elle affichait qui m'était le plus incompréhensible.
L – « Mais je suis pas irresponsable non plus ! J’ai chargée Meredith, une copine de dortoir de m’excuser auprès de Van Hellsing… »
Le PROFESSEUR Van Hellsing voyons !
Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire puis de rire face à l'idiotie de ma remarque. Il fallait dire que, durant ma scolarité, je n'avais pas été du genre à être respectueux de la sorte. J'étais même pire qu'elle vu que je parlais des professeurs en utilisant des surnoms. Et puis, je n'étais pas vraiment en droit de la rectifier pour ce léger oubli après tout...
Et cette copine sait la raison officieuse ou l'officielle ? | |
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