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 The girl with one eye - finish -

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Anonymous

Invité
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The girl with one eye  - finish -  #Sam 5 Juin - 18:40


« Sombre imbécile ! T'as de la merde dans les yeux ou ta connerie t'empêche de voir !! » le cri avait résonné dans la grande salle, alors qu'à la table des verts et argents, un jeune homme se redressait brutalement pour tapoter sa chemise d'une serviette en papier. Mâchoire serrée, il s'était avancé dangereusement vers le premier année de la même maison, qui venait de renverser son assiette sur lui. Pourtant il ne fit rien et préféra tourner les talons pour quitter la salle en grandes pompes et retourner aux cachots. Là, dans la salle commune des serpents, il prit le couloir qui menait aux dortoirs et fouilla sa malle pour chercher une chemise et remplacer celle dégoulinante d'un espèce de mélange de flocons d'avoine et d'un liquide qu'il eu du mal à identifier comme étant du lait. Déboutonnant en vitesse le haut tâché, il frotta sa peau d'une petite serviette qui traînait sur son lit et enfila l'autre chemise pour ensuite se mettre de son parfum. Glissant les mains dans ses cheveux, il se retint pour ne pas frapper dans sa malle, de rage, et ferma les yeux pour inspirer et expirer.. Inspiration, il gonfla ses poumons d'air nouveau. Expiration, il rejeta le gaz chargé de mauvaises ondes. Détendu, bien que tout de même encore fâché, il quitta le dortoir pour trouver le premier année dans la salle commune, à tordre le bas de son t-shirt, l'air gêné. Il releva la tête et les deux garçons se dévisagèrent jusqu'à ce que le petit lui murmure, non sans bégayer, « Je .. Je suis désolé... Heath .. ». Le septième année sourit, histoire de rassurer l'autre et une fois que le jeune garçon lui tourna le dos pour quitter la salle, Heath l'interpella pour qu'il lui fasse à nouveau face. Une fois fait, il sortit sa baguette de sa poche, visa l'élève et siffla entre ses dents « aguamenti ! ». Le jet d'eau quitta le bout de bois et propulsa la victime contre le mur. Rangeant sa baguette, Lindermann quitta un élève trempé et étourdit sous le choc, sans vérifier qu'il n'avait pas de blessures bien grave. On ne s'en prenait pas à Heath sans en payer le prix, fort de préférence.
Traversant le sous-sol, il rejoignit le hall pour se détendre un peu, mais ne trouva personne qui aurait pu l'aider à s'occuper autrement qu'en martyrisant un élève. Pas de Kaprice, peut être était elle encore à flirter avec ce Maëlan. L'idée même de les imaginer à se tourner autour lui arracha un haut le coeur qu'il retint tant bien que mal et serra les poings. C'était agaçant de ne pas savoir comment réagir, ni le véritable sentiment que provoquait ces images. Alors il effaça le tout d'un geste de main, comme pour éloigner une mouche invisible.
Pas de Sunny non plus. Peut être était elle à la bibliothèque à lire un ouvrage. Là, à nouveau, quand il imagina les doigts fins de la jeune fille tourner les pages, il retint un frisson et se raccrocha à une pensée bien moins enivrante; Candice. Parce que c'était bien elle, qu'il venait de voir passer pour sortir, il ne rêvait pas. Tout comme il venait bel et bien entendre des chuchotis sur son passage. Serrant les mâchoires, il se retint de la héler avec rage alors qu'elle n'entendait même pas ce qui se disait sur son passage; ou alors elle feignait de ne pas entendre. Autant dire qu'il eu l'irrésistible envie de lui lancer un cailloux sur la tête, ou de lui jeter un sort pour qu'elle se remue un peu mais non. Au lieu de ça, Heath se tourna vers l'élève qui venait de marmonner quelques horreurs sur la préfète, ce qui eut le dont de l'agacer un peu plus. Il avait la baguette chatouilleuse aujourd'hui, si bien qu'il visa l'élève qui lui tournait le dos pour chuchoter « Incarcerem. », histoire de ne plus l'entendre. Les cordes apparurent pour ligoter et bâillonner le garçon. Rangeant sa baguette dans sa poche, il quitta le hall pour suivre Candice qui se rendait dans le parc. La rattrapant en de grandes enjambées, il lâcha froidement, « Tu es vraiment stupide ou tu le fais exprès ! A force de ne pas te défendre quand on t'insultes, tu vas vraiment passer pour une faiblarde ! C'est pire que d'être sang-de-bourbe ! Réagis bordel ! » ou comment saluer Candice quand on s'appelle Heath. Poings serrés dans les poches, il marmonna encore quelques réflexions sur l'attitude de la jeune fille et baissa le regard sur son ventre qui devenait plus rond de jours en jours. Il soupira et secoua la tête, d'un air résigné pour marcher à ses côtés. « Imagine la gueule de ton rejeton quand il apprendra que sa mère était qu'une faible incapable de se défendre toute seule ! » il aurait bien rajouté un petit "je ne serais pas toujours là" mais il songea que c'était un peu trop tendre et surtout ce serait avoué qu'il couvrait sans arrêt ses arrières. Il préférait cent fois plus qu'elle le pense dur et méchant, que dur mais protecteur. Il avait une réputation à tenir quoi Rolling Eyes


[pardon pour ce rp minable mais moi et les premiers post, ça fait deux --']









Candice Johnson

Candice Johnson
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 534
The girl with one eye  - finish -  #Mer 9 Juin - 2:01


    Candice caressait le petit ventre qu’elle avait depuis qu’elle était enceinte. Elle avait toujours ses larmes au coin de ses yeux. Le pire, c’était qu’elle avait de petites photos de la première échographie qu’elle avait eu. Elle se souvient de sa réaction qu’elle avait eu en voyant cette petite chose qui ne ressemblait encore à rien de bien défini. Elle se souvient qu’elle avait versé quelques larmes en regardant l’image. Elle écoutait ce que le médecin avait à dire se laissant aller sans rien dire. Elle se laissait faire sans se soucier des petits regards des autres. Elle était heureuse. La Poufsouffle voyait le bébé qui lui tenait compagnie, depuis déjà plusieurs semaines près de quatre mois. Ils, William, Jesse et Elle, avaient découvert le sexe du bébé, c’était une petite fille. Candice avait lâché un petit cri de joie. Peu importe le sexe, elle aurait été aussi heureuse qu’elle avait appris pour son bébé. Candice passait ses journées devant le miroir lorsqu’elle voulait éviter les gens, mais elle était consciente qu’elle devait aller dehors pour prendre l’air. Elle devait prendre l’air pour s’oxygéner. Elle devait voir les gens, mais elle savait que ça risquait de se faire insulter à son passage. Elle les ignorait, car elle souffrait. Elle en avait marre. La poufsouffle était toujours la seule à se faire pointer du doigt dans cette histoire, pourtant William vivait la belle vie. Elle, elle vivait l’enfer. Elle n’aimait pas ce genre de vie d’ailleurs. Elle aimait lorsque les gens évitaient de la croiser. Elle préférait lorsque la vie était ainsi. Les gens ne l’insultaient pas ce qui lui faisait du bien. Elle était fragile physiquement surtout depuis qu’elle avait un bébé dans son ventre, mais psychologiquement, elle était faible. Elle se sentait toujours seule. Elle était seule au monde depuis trop longtemps. Lorsqu’elle était plus jeune, elle avait vécu un abandon qui l’avait durement touché. La pauvre Poufsouffle ressentait ce même sentiment face à ses amis, face à tous ceux qui la regardaient de travers depuis qu’ils savaient pour le bébé… des gens qui ne l’avaient jamais regardée ainsi. Elle devait les ignorer. Elle devait ignorer leur regard n’ayant pas assez de méchanceté dans son cœur pour leur répondre aussi méchamment que leur regard pouvait bien dire. Elle était incapable tout simplement. Elle était Candice après tout. Elle était quelqu’un qui savait pardonner facilement. Elle était une personne qui savait faire la paix avec tout le monde malgré les blessures infligés…
    Candice soupira bruyamment. Elle portait des vêtements amples pour ne pas serrer son ventre fragile qui cachait une petite chose qui sera peut-être un jour ici à Poufsouffle ou à Serpentard ou à Gryffondor ou encore à Serdaigle. Elle se promettait de l’aimer. Elle se promettait de ne jamais l’abandonner, car elle savait bien le mal que ça pouvait faire dans le cœur d’un enfant. Elle s’était cachée pendant bien longtemps qu’elle ressentait rien, mais à vrai dire… elle avait souffert toute sa vie de ce vide. Candice n’avait pas honte de son enfant, mais elle avait honte de ne pas être en couple avec le père. Elle s’était toujours dit qu’elle aurait des enfants avec une personne qu’elle aime et une personne avec qui elle était depuis déjà un long moment. Voilà ce qu’elle pensait. La vie en avait décidé autrement. Elle allait avoir un bébé sans amoureux, sans rien. Elle allait avoir un bébé avec un garçon qui ne l’aimait pas et qui lui mentait sans cesse et qui sortait avec Jesse, une gryffondor, bien gentille. Elle était de trop dans leur vie, elle le savait. Elle n’était pas conne à ce point pour penser le contraire. Les gens la pointaient du doigt en disant qu’elle était une erreur de plus. Ça lui faisait du mal, car elle ne voulait pas déranger un couple. Elle trouvait que l’amour c’était si beau, même si personne ne voulait vraiment d’elle. C’était ce qu’elle croyait. Elle aurait aimé avoir une personne qui la serre contre lui lorsque ça n’allait pas. Quelqu’un qui pourrait être là pour elle, lorsqu’elle en a besoin. Une personne avec qui partagé des beaux moments uniques. Elle n’avait pas le droit à ça. C’était malheureux, mais elle n’avait pas beaucoup de chance dans sa vie. Tout ce qui se rapportait à l’amour n’était décidemment pas pour elle. La jeune quitta la salle commune pour prendre un peu d’air avec la tête dans les nuages. Elle ne regardait personne. Elle marchait tout droit. Elle ignorait les chuchotements. Elle ignorait tout le monde. Elle marchait tout simplement pour se sortir de cette salle commune, de ce cachot et de ce hall d’entré où les gens ne cessaient de la dévisager. Quoi ? Il n’avait jamais vu une fille avec un ventre. Quoi ? Elle avait un troisième œil, un bras ou une jambe dans le front ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il voulait ? Un garçon lui criait d’horrible chose, mais la jeune femme feinta d’être forte et sortit la tête haute du hall marchant rapidement en direction du parc pour mieux respirer pour mieux laisser sortir sa peine qui ne cessait de l’habiter. Elle entendit des pas, puis finalement une voix.
    «Tu es vraiment stupide ou tu le fais exprès ! A force de ne pas te défendre quand on t'insultes, tu vas vraiment passer pour une faiblarde ! C'est pire que d'être sang-de-bourbe ! Réagis bordel ! »
    « Ça sert à quoi répondre ? » dit-elle tout simplement en soupirant. Elle continua à marcher s’approchant d’un arbre pour s’y asseoir. Elle le regarda à nouveau lui faisant un très très léger sourire en coin qui n’était qu’un sourire poli.
    « Imagine la gueule de ton rejeton quand il apprendra que sa mère était qu'une faible incapable de se défendre toute seule ! »
    « Ne parle pas comme ça de ma fille ! Respecte-la ! » elle caressa son ventre. « Tu ne pourrais jamais arriver un jour et me dire bonjour Candice. Tu vas bien aujourd’hui… NON, jamais. Tu fais juste me dire que je suis faible. Pour tout dire, je suis faible et toi t’es un gros nul à t’en prendre à des faibles. Répondre aux gens c’est une perte de temps. Une longue perte de temps qui peut blesser des gens qui peut que prouver que je suis aussi conne qu’eux. Alors, je fais ce que je veux, mais toi tu sembles oublié que tu es comme eux. » Elle ramena ses jambes près de son corps. « Tu ne pourras jamais me dire un truc gentil. Passe ta route, je n’ai pas envie d’en entendre plus. » Elle répliquait, mais pour combien de temps ?









Anonymous

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The girl with one eye  - finish -  #Mer 9 Juin - 12:27


Candice. Ça sonnait comme un candy, un bonbon. Un goût sucré naissait sur le bout de la langue quand on prononçait son prénom et on en redemandait. Mais il y avait aussi cet arrière goût d'amertume qui ne faisait que renforcer le désir d'y goûter encore pour voir quel sensation serait la plus forte. Du moins c'était un peu comme ça qu'il voyait les choses. L'amertume. Dès qu'elle apparaissait dans sa ligne de mire, ou près de lui, avec son ventre rond, son air trop heureux pour écouter les injures des autres mais son regard perdu, il se sentait amer. Est-ce que sa mère ressemblait à ça en attendant l'enfant d'un sorcier incapable de prendre soin d'elle ? Est-ce que sa mère caressait son ventre de cette manière tendre à imaginer plusieurs façon de l'amuser quand il serait plus grand ? Est-ce qu'elle avait ce réflexe de toujours glisser une main sur son nombril quand elle s'asseyait, comme pour voir si il était encore là ? Il l'espérait. Il l'espérait parce qu'au fond il était jaloux. Jaloux du bébé. Jaloux de Candice. Peut être ne se rendait elle même pas compte de la sensation affreuse qui rongeait l'être d'Heath et qui le forçait à l'agresser, continuellement. Bien que ses agressions à lui n'avaient pas la même signification que celles des autres. Lui ne l'agressait pas parce qu'elle le dégoûtait, ou parce qu'elle était enceinte. Lui s'en prenait à elle dans l'espoir qu'elle comprenne, qu'elle saisisse les sous-entendus dans ses attaques, qu'elle apprenne à se faire confiance. Un peu comme il avait brusquer Kaprice, il y avait onze ans, pour qu'elle arrête de pleurer. Il secouait Candice pour qu'elle se réveille et qu'elle affronte les autres au lieu de rester là, en position de victime à les regarder passer et lui manquer de respect. Si Heath, lui, lui parlait avec froideur, il ne manquait pas de respect, ne la jugeait pas. Parce que d'un, il avait tout de même bien apprit ses leçons d'enfant. De deux, vu son passé, il n'avait pas le droit de juger.

Alors quand il s'en prenait aux agresseurs de la poufsouffle, il défendait un peu sa mère. Il réalisait ce qu'elle avait dû endurer en portant l'enfant d'un sang-pur incapable de la voir comme elle le voyait. C'était peut être un peu ça qui l'avait frappé. Cette similitude. C'était de notoriété publique que Candice était enceinte d'un garçon qui lui-même était en couple avec une autre. Rien que pour ça, il lui aurait fait ravaler ses dents. Mais il n'avait pas à s'en mêler, il n'avait pas à intervenir. Après tout, qui était il ? Un pauvre type jaloux d'un bébé même pas encore réellement fini, qui avait sans doute la maman la plus attentionnée. Merde, on part dans le mélodramatique, ressaisit toi Heath !
Il secoua la tête pour chasser tout ça de sa tête, c'était idiot, et ça ne lui ressemblait pas du tout. Il croisa les bras et l'observa répondre à sa première interruption. Il s'était arrêté, un peu étonné de sa répondre las, puis l'avait lentement rattrapé pour la regarder s'asseoir au pied de l'arbre, non sans remarquer les regards alentours. Qu'allaient ils encore inventer ?! Il serra ses poings au fond de ses poches et lança son fameux regard de chien porteur de la rage aux idiots qui les fixaient. Ils changèrent de cap, ce qui était sans doute préférable pour eux. Reportant son attention sur Candice, il l'écouta à nouveau.

Comment avait il parler de sa fille ?? Wow .. Minute papillon. Une fille ? Oh punaise, encore une de ces nanas en jupe allait attaquer la planète. Merde, on allait bientôt être envahi. Il serra les dents alors qu'elle le rappelait un peu à l'ordre. La saluer normalement ? Oui mais encore aurait il fallut qu'il soit normal, sauf qu'il avait une manière de saluer tout le monde qui les distinguait tous les hein des autres.. Sauf les gens qu'il n'aimait pas, soit il ne les saluait pas, soit il les agressait et avec nettement moins de douceur qu'il le faisait pour Candice. Lui demander comment ça allait ? Mais c'était un truc bateau ça, tout le monde utilisait cette question, ça n'avait pas d'intérêt. Et puis, il devinait bien comment elle allait, à quoi bon étaler tout haut ce qu'il pensait tout bas. Heath était plutôt du genre à aller droit au but, il fallait être réellement doué pour le perturber et l'empêcher d'atteindre son but.

Comme eux .. Heath .. Comme les autres. Quel affront. Il soupira et, s'installant aux côtés de la jeune fille, il lui pinça le nez pour qu'elle se taise un peu, histoire de pouvoir en placer une. Le prie ? Il avait l'impression qu'elle lui parlait comme une mère. Il en aurait rit, si il n'avait pas été aussi soucieux de son image. « T'as fini ? On dirait une vieille qui radote merde. » baissant le regard vers le ventre caché sous le tissu ample, il marmonna, mal à l'aise à l'idée de parler normalement « C'est pour quand ? ». Il avait eu beau baisser le ton, il n'avait pas bien réussi à dissimuler un brin de voix un peu plus doux que pour le reste. Puis il ajouta, en lui lâchant le nez,« J'espère quand même que t'éviteras de la sortir dans les couloirs, parce que ça va encore faire jaser sur toi et en plus tu vas pourrir le sol. » Qui a dit qu'Heath ne pouvait pas s'inquiéter pour les autres ? Oui bon, ça avait plus l'air d'un reproche qu'autre chose mais il faisait un effort là .. Si si, je vous assure .. Ça se voit pas c'est ça ? C'est tout le problème avec Heath, il ne sait pas doser ses mots, ni ses intonations. Un véritable handicapé des relations humaines. En même temps quand on connaît son histoire on comprend mieux mais non, il s'entête à tenir secret sa vie d'avant l'orphelinat. Pour ça qu'au fond on ne cherche peut être pas à le connaître. Combien de fois a t il entendu, sur son compte, des rumeurs expliquant qu'il avait été abandonné parce qu'il était déjà trop odieux avec ses parents ? Combien de fois .. Trop de fois. Il avait fallu se faire menaçant pour que les rumeurs cessent. Alors que Candice .. A croire qu'elle prenait un malin plaisir à les entendre cracher sur son dos.. C'était peut être ça qui agaçait Heath, l'idée qu'elle se foute complètement de sa propre image.









Candice Johnson

Candice Johnson
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 534
The girl with one eye  - finish -  #Ven 11 Juin - 19:32


    La douleur des mots et des regards blessant était bien présente dans la vie de la petite Poufsouffle. Elle n’avait jamais rien demandé à personne. Elle n’avait jamais rien fait à personne. Elle ne cherchait pas la merde où il n’y en avait pas. Elle n’avait pas besoin de plus de problèmes qu’elle en avait déjà. Candice voulait vivre une petite vie d’adolescente normale sans avoir de trouble comme elle avait. Elle voulait être normale, mais il était bien difficile de l’être lorsqu’on était classé dans la case marginale. On ne pouvait rarement sortir de cette classe. On était étiqueté pratiquement à vie. La pauvre Candice était dans cette catégorie à cause de ses cheveux roses et de son look, mais ce qu’elle était en était aussi pour quelques choses. Nous devons l’avouer qu’on ne voyait des filles près de dix-sept ans jouer chaque jour à saute mouton avec des rochers, on voyait rarement une fille de son âge parler à des arbres pour vaincre sa peur de la forêt interdite, même si c’était un acte courageux… mais avouons que c’était plutôt étrange. La poufsouffle était saine d’esprit, mais elle était réellement étrange lorsqu’elle le voulait. Candice avait beau se dire que les gens cherchaient des choses dont ils n’avaient pas conscience. Ils cherchaient des pépins partout pour détruire les gens n’ayant pas besoin de ce genre de mot déplacé. Pourtant, ils attaquaient en bande, jamais seul. Ces gens semblaient terrifiés de lui dire merci lorsqu’elle osait leur rendre service, comme si c’était honteux qu’elle ait fait une bonne action. Ils n’osaient donc pas en faire un plat. Ils baissaient la tête poursuivant leur chemin, tandis que Candice les regardait avec ce petit sourire collé aux lèvres, fière d’avoir fait un bon acte sans regarder ce que cette personne lui avait fait. Elle pensait régulièrement que les gens exagéraient, elle n’avait pas la lèpre à ce qu’elle savait. Elle était une personne qui souffrait, mais jamais elle n’avait souffert de la lèpre, elle souffrait du mal d’amour. Elle subissait une pénurie de non-amour ce qui mettait son petit cœur fragile qui se cassait plus que facilement dans un état totalement lamentable. Son cœur avait été troué à plusieurs reprises sans qu’elle eut réussit de refermer les plaies qui ne disparaitront jamais. Les plaies se refermaient rarement lorsque la douleur se faisait trop présente, même si on se cachait ce mal, il restait en permanence et ressortait vivement dans les moments où on ne veut pas le voir ressurgir. La peur d’Avoir mal était une peur logique, car la douleur psychologique pouvait rester bien longtemps… le cœur se souvenait, ainsi que notre esprit.
    Lorsqu’elle voyait ses gens lui crier des noms, elle semblait ailleurs dans un autre monde où personne ne semblait l’atteigne. Ce n’était qu’une façade, car au fond le mur était bien troué. Elle continuait sa route sans leur répondre ne sachant comment leur répondre sentant cette grande peine remontée jusqu’à ses yeux. Elle avait de la misère à être comme celle qu’on voulait qu’elle soit. Elle désespérait le garçon qui avait parti après elle. Heath. Ce fameux Heath qui n’arrêtait pas de la torturer psychologiquement, celui qui s’attendait à la voir réagir. Elle était considérée, comme une faible à ses yeux. Elle était comme elle était. Elle voulait bien faire des efforts, mais il lui faisait du mal. Elle lui avait répondu pour l’une des premières fois à ses actes. Elle avait l’impression qu’il allait bien trop loin dans ses propos. Il avait parlé de son bébé. Ça, elle ne pouvait tolérer qu’on parle en mal de son bébé qui n’avait pas encore vu le monde qui n’avait pas quitté encore le lit douillet qui était en fait le ventre réconfortant de la mère. Elle ne pouvait accepter le fait que sa fille était déjà agressée. Non, elle ne pouvait accepter ce comportement. Elle lui répondit en s’assoyant à l’ombre d’un arbre pour se reposer. Il était fatigant d’avoir un aussi gros ventre. Il était difficile de respirer librement lorsqu’on était celle qui avait tous les coups bas, tandis que William avait une énorme coquille qui faisait qu’il était bien préparé pour que personne ne lui fasse du mal à lui et à Jesse, mais Candice était loin d’être Jesse. Elle était seule en fait à faire face à tous ces gens. Ce n’était pas la peine de penser à des vacances pour Candice avant au moins plusieurs années. Elle devait endurer les regards des autres et gardé la tête haute sachant qu’elle sera toujours la martyr de cette histoire qui ne se finira jamais seulement qu’à sa mort. Elle pensait toujours aussi tragiquement, mais elle avait cette impression. Elle n’en avait rien à foutre des gens, mais les gens lui faisaient tout de même de la peine. Il était compliqué de la comprendre, mais… c’était Candice. Ce dernier s’assit à ses côtés. Candice le regarda un instant avant de regarder le restant du parc. Heath lui pinça le nez l’empêchant de parler. Elle s’arrête net.
    « T'as fini ? On dirait une vieille qui radote merde. » Elle fronça les sourcils et le regarda sérieusement un instant. « De quoi tu parles ? » dit-elle avec la voix un peu en canard. Il était étrange qu’il la touche ainsi. De toute manière, il n’avait pas l’habitude de la toucher ce qui faisait tout bizarre au tout début à la petite Candice. « C'est pour quand ? » Elle du prêter l’oreille pour entendre sa question. Elle écarquilla les yeux. Avait-elle entendu de la douceur dans cette voix ? Elle avait surement rêvé. C’était surement ça. Elle était complètement folle, même si ça ne changerait pas grand-chose. Elle regardait Heath surprise, mais se ressaisit pour lui répondre, comme il se fallait. « Le médecin prévoit pour fin aout, début septembre… » répondit-elle avec un petit sourire. Elle était fière de parler de sa fille sans que ça soit méchant, sans qu’on lui dise un mal quelconque sur l’enfant qu’elle portait. Elle était contente qu’Heath ait compris son message, s’il avait compris son message, premièrement. « J'espère quand même que t'éviteras de la sortir dans les couloirs, parce que ça va encore faire jaser sur toi et en plus tu vas pourrir le sol. » Elle fronça les sourcils et se mordilla la lèvre inférieur un instant. « Tu sais, je ne crois pas revenir l’année prochaine. William aura fini ses études et moi j’aurai un enfant. Je ne peux concevoir de l’emmener ici. Je ne peux pas la quitter après un mois après sa naissance. Je ne peux pas rater le début de l’école, car je ne suis pas l’une de ses supers intellos qui peuvent rater une bonne partie de l’année sans problème. » Elle s’arrêta un instant avant de continuer ses histoires. « J’ai trop fait de connerie. Tu sais, le nombre de fois que je suis sortie à poil pour le fun de le faire ou encore pour relever un défi ou parce qu’on m’avait fait un mauvais coup. Le nombre de fois où j’ai dit des conneries. Le directeur me connaît au point de ne pas regarder dans ses dossiers pour me replacer. Je suis une élève turbulente, quand ce n’est pas mon but. Je ne peux pas emmener non plus un bébé dans poudlard. Imagine-toi dans les cours, un bébé d’à peine un mois et même de quelques jours se mettre à pleurer en pleins milieux d’un cour. J’ai aussi le choix de la laisser à Jesse et à William… » elle eut un regard immensément triste. « Ils forment un couple super… le bébé serait mieux avec une maman et un papa stable émotionnellement. J’ai peur de ne pas être capable de m’en occuper. Je trouve ça injuste que moi je n’ai pas le droit d’élever mon enfant avec quelqu’un que j’aime, avec une personne sur qui compter. Je dois être horrible pour qu’on ne veuille pas de mal. Est-ce que tu crois que je devrais laisser la charge de ma fille à Jesse et me faire passer pour une tante ? Je dois être horrible de penser ça, mais je l’aime mon bébé. Je ne lui veux pas de mal, mais je me connais. J’ai peur de faire…de faire… de faire, comme ma mère et mon père, si je peux appeler ça des parents… Je… je… »









Anonymous

Invité
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The girl with one eye  - finish -  #Dim 13 Juin - 14:46


Heath n'était pas un ange, et ça depuis longtemps tout le monde le savait, et les orphelins avaient fini par ignorer cette partie de lui. Cette part de mauvais garçon qui avait un malin plaisir quand à faire pleurer les filles, qui prenait plaisir à se bagarrer. Ils avaient apprit à ignorer le sale gamin qui refusait de se plier aux ordres et qui récoltait des punitions. A Poudlard, les autres ne le savaient pas encore, ils ne connaissaient d'Heath, que ce qu'on en disait. Pourtant, il se savait plus doux au fond, il savait que quelque part au fond de son âme moisi, il y avait une petite part d'humanité qui attendait qu'on la rallume, qu'on la fasse briller. C'était là que Candice entrée en scène.
Au début, comme les autres, il avait préféré l'éviter avec ses cheveux roses et son caractère d'excentrique. Et puis en voyant que certains serpentards s'y intéressaient, il avait été piqué par la curiosité et l'avait observé plus attentivement. Jusqu'à ce que l'histoire William-Jesse-Candice, bien qu'il ne connaissait pas particulièrement les deux premiers, lui vienne aux oreilles. Comment dire l'effet que ça lui avait fait .. Il avait eu mal. Profondément mal, parce qu'il avait réalisé que la jeune fille n'était pas différente de celle qu'il avait aimé de tout son être, et qu'il aimait encore malgré sa lutte; sa mère.
Elle attendait l'enfant d'un type qui ne le méritait pas et qui préférait s'amuser avec une autre plutôt que de s'occuper de celle-ci. Alors, progressivement, Heath s'était vu prendre la défense de l'élève auprès des autres et avait fait taire les pseudos rumeurs suivant ses actes. Il ne comprenait pas pourquoi c'était elle qui devait se prendre l'incapacité à être fidèle d'un type irresponsable, alors qu'elle n'était que la victime.
Et c'était ce terme très bien choisi qui l'avait frappé. Comme sa mère, elle était la victime d'un type incapable. Comme sa mère, elle voyait en son enfant l'espoir de vivre mieux, de lui donner plus. En revanche, Heath avait vu en Candice la possibilité de rattraper les erreurs du passé, à savoir de ne pas la laisser se faire détruire par les idiots qui l'encerclaient.
Mais tout ça, il valait mieux qu'on l'ignore, voilà pourquoi il agissait dans l'ombre, refusant qu'on comprenne la véritable raison de ses agissements. Même Candice ne devait pas savoir, sinon elle cesserait de le voir comme un bourreau et, soyons franc, c'était le déguisement qui lui allait le mieux.. Qui a force n'était plus qu'un simple déguisement mais ce qu'il était réellement.
Sauf qu'il s'était radoucit. Il avait laissé une part de son humanité prendre des nouvelles sincères de l'état de santé de la jeune fille et de son bébé. La raison était on ne peut plus simple; Heath était un garçon qui ne connaissait rien à ces choses-là. Du moins à l'accouchement, puisqu'il connaissait la théorie et la pratique visant à procréer, bien qu'il l'utilisait plutôt pour le plaisir. Mais il n'avait jamais vu de femme enceinte de si près et comme tout adolescent normal, cela l'intriguait autant que cela l'effrayait. Sauf qu'il n'était pas comme les autres et préférait paraître détaché qu'intéressait et curieux.
Il reprit son apparence de serpent perfide en se moquant de son accouchement mais se retint de respirer à sa réponse. Alors c'était ça, elle allait baisser les bras, pourrir son avenir pour celui d'une morveuse qui, sans être présente encore, faisait déjà chier le monde ?! Réalisait elle ce qu'elle disait ? Autant dire qu'Heath devait se retenir avec violence pour ne pas la secouer. « Donc tu montreras à ta fille qu'il vaut mieux abandonner que se battre. » avait il lâché sans méchanceté, parlant - cette fois - de l'enfant avec un peu de respect, surtout de la pitié. « La première leçon que tu lui donneras sera d'abandonner devant l'effort ? Bel exemple, bravo maman ! On s'en fout de WIlliam et sa copine, si il est pas capable de prendre soin de toi, et sa part de responsabilité en te défendant et en admettant ses fautes et qu'il préfère te laisser te faire passer pour la coupable, alors oublie le ! » Décidément, il aurait du être payé pour donner des leçons pareils. « Non mais t'entends ce que tu dis ! Tu veux me forcer à être sincère avec toi ou quoi ? Voilà le truc Candice, si tu abandonnes, si tu reviens pas, tu leur montreras à tous que oui t'es qu'une lâche et qu'ils avaient raison ! A choisir entre être élevé par une mère qui n'a pas fini ses études et qui donc n'a pas pu trouver un autre job qu'un truc minable pour m'élever, et une mère qui ne m'a vu que pour les vacances pour finir ses études et pouvoir m'offrir une vie meilleure .. Moi, à la place de ta petite, je préférerais la deuxième version. Y a pleins de gens qui peuvent t'aider idiote ! » Il avait failli se proposer, pouha le fou. « Tu sais, sur le chemin de Traverse, l'orphelinat où je vis, est très bien, les responsables sont sympa et les autres enfants aiment prendre soin les uns des autres. Tu peux la laisser là pendant que tu es à l'école, à étudier et quand tu reviens non seulement tu as un toit ou vivre mais en plus ta gosse n'est pas seule. » Il haussa les épaules, pourquoi cette histoire lui tenait elle tant à coeur ? « Et puis pour les cours, y a ton copain là .. Tanys ? qui est très bon, il peut t'aider. » ( XD ) il roula des yeux et, doucement, lui mit une petite tape derrière la tête pour lui faire comprendre que sa réflexion avait été idiote. Soupirant il plaça ses mains derrière sa nuque et s'appuya contre le tronc pour fermer les paupières et profiter du vent frais.


|réponse pourrie désolée|









Candice Johnson

Candice Johnson
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The girl with one eye  - finish -  #Sam 19 Juin - 1:45


    Les gens fuyaient à la vue de ses cheveux roses. Les gens détestaient sa trop bonne humeur, mais ceux-ci ne savaient pas que ce n’était qu’une façade pour cacher sa tristesse derrière un masque de joie. Oui, elle vivait des moments intensément joyeux. Lorsqu’un évènement quelconque arrivait, elle commençait à tomber d’une falaise se noyant dans l’eau sombre d’une mer sans fin qui la menait au fond sans cesse sans qu’elle puisse trouver la chance de se sortir de ses remous qui lui donnaient bien des difficultés. Candice avait besoin d’amour. Elle avait besoin d’un trop pleins d’amour pour se sentir bien pour que l’on voit naître un sourire naturel sur son visage. Là, où elle pouvait flotter sur un petit nuage. Là, où elle se sentait bien. Tanys faisait maintenant parti de sa vie, mais… il n’était pas si présent. Il était trop tôt pour parler d’une relation sérieuse. Elle était plus que conscience de tout cela. Pourtant, elle aurait aimé partager une vraie histoire, même si… elle ne savait pas. La poufsouffle ne savait pas ce qui se tramait dans la tête de son petit-ami du moment. Elle ne savait pas le pourquoi qu’il était auprès d’elle, mais si elle le savait … elle finirait dans la mer agité où elle se noierait avec une facilité déconcertante n’ayant plus la force de se battre contre les évènements. Elle en avait marre des regards des gens qui rendaient cette fausse bonne humeur difficile à feinter. Elle en avait marre de ses commentaires qui la blessaient depuis toujours. Elle en avait marre de tout ce qui pouvait se trouver auprès d’elle qui semblait faux. Elle n’aimait pas voir le visage de William. Elle avait une certaine haine face à lui. Une haine complexe qui s’expliquait à peine. Il avait détruit ses rêves d’avoir une famille avec quelqu’un qu’elle aime vraiment. Pourquoi devait-elle être encore la fille qui devait être enceinte d’un autre garçon avec qui elle avait partagé quelques nuits de plaisir pour se sentir aimer et pour se sentir désirer ? Pourquoi avoir confiance en un jeune homme qui lui mentait toujours en oubliant de lui dire certaines informations qui la met dans un état de stresse et de panique intense ? Il s’amusait tandis qu’elle devait endurer tout ça. Elle avait des nausées le matin, elle avait des maux de dos qui lui donnaient d’énorme difficulté à se déplacer… elle vivait dans un monde maintenant presque complètement solitaire, malheureusement pour elle. Elle broyait du noir, mais elle espérait qu’au fond que Tanys sera son étoile qui brille dans un ciel sombre où brille qu’une seule étoile… lui !
    Elle ne comprenait décidément pas ce garçon qui changeait autant qu’il le voulait. Elle avait cru voir dans ses yeux et entendu dans sa voix une douceur qu’elle n’avait jamais connu lorsqu’il lui demanda des nouvelles de son bébé. De sa petite Kaylee à elle. Elle l’avait regardé. Elle lui sourit pour lui raconter tout ce qu’elle avait à dire, mais décidément, elle disait tout ce qu’il ne voulait pas entendre. Ils étaient assis l’un à côté de l’autre. Elle eut peur un instant. Elle se tassa un peu ayant peur de se prendre un poing sur la gueule, mais il sembla se retenir. Elle gardait son regard rivé sur lui, même si elle avait les larmes aux yeux après son long discoure qu’elle venait de lui servir. Elle était une jeune mère ingrate. « Donc tu montreras à ta fille qu'il vaut mieux abandonner que se battre. » Elle baissa la tête en signe de soumission, mais aussi de honte. Elle avait terriblement honte. Elle retenait ses larmes. Elle ne devenait pas craquer. Il trouvait toujours le moyen de la faire sentir mal. Elle était incapable de ne pas éclater en sanglot lorsqu’elle passait plus de cinq minutes en sa compagnie. « La première leçon que tu lui donneras sera d'abandonner devant l'effort ? Bel exemple, bravo maman ! On s'en fout de WIlliam et sa copine, si il est pas capable de prendre soin de toi, et sa part de responsabilité en te défendant et en admettant ses fautes et qu'il préfère te laisser te faire passer pour la coupable, alors oublie le ! » les larmes roulèrent sur joues. Elle était incapable de faire plus. Elle étouffa un sanglot, tandis qu’il parlait à son tour. « N...non. Les gens ne le pointent pas du doigt lui! Pourquoi c’est si injuste ? Il faut deux personnes pour… pour… » il comprenait très bien la suite, mais elle n’avait pas envie de dire le mot baiser, car se faire baiser n’était pas bien joli à ses oreilles. Elle rêvassait qu’un jour, elle aurait la chance de connaître du sexe avec de l’amour, donc de se faire faire l’amour par un être qu’elle aimerait plus que tout au monde… mais ce n’était pas encore arrivé, alors… elle préférait ne pas dire ses choses. Elle n’aimait pas le mot baiser dans le sens de sexe sans amour que pour avoir du plaisir pour une nuit ou pour un quinze minutes pas aussi intense qu’une nuit avec une personne qu’on aime et qui nous aime en retour. « Non mais t'entends ce que tu dis ! Tu veux me forcer à être sincère avec toi ou quoi ? Voilà le truc Candice, si tu abandonnes, si tu reviens pas, tu leur montreras à tous que oui t'es qu'une lâche et qu'ils avaient raison ! A choisir entre être élevé par une mère qui n'a pas fini ses études et qui donc n'a pas pu trouver un autre job qu'un truc minable pour m'élever, et une mère qui ne m'a vu que pour les vacances pour finir ses études et pouvoir m'offrir une vie meilleure .. Moi, à la place de ta petite, je préférerais la deuxième version. Y a pleins de gens qui peuvent t'aider idiote ! Tu sais, sur le chemin de Traverse, l'orphelinat où je vis, est très bien, les responsables sont sympa et les autres enfants aiment prendre soin les uns des autres. Tu peux la laisser là pendant que tu es à l'école, à étudier et quand tu reviens non seulement tu as un toit ou vivre mais en plus ta gosse n'est pas seule. » Elle hocha la tête en signe que c’était complètement impossible. « Non, je ne peux pas. William va prendre la charge complète si je reviens. Je ne reviendrai surement pas ici, je vais aller à Salem. Je recommencerai une nouvelle année la tête en paix sans que personne ne me blesse. Je serai bien seule, mais plus personne ne chuchotera sur mon passage. Plus personne ne me fera de mal. J’en ai jusque là. Tu sais ? Je suis à bout. Je veux partir… Tu ne voudrais pas m’aider toi à la place de me… de me traiter d’idiote… de me faire sentir comme une grosse merde qui fiche toujours sa vie en l’air ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée de tenter de l’envoyer à l’orphelinat… mais ça reste une idée si j’ai la charge complète, ce qui me semble totalement impossible… » dit-elle en essayant de sécher les larmes qui coulaient toujours sur son visage. Elle souffrait terriblement. C’était terrible d’avoir le cœur fendu de nouveau en deux sur un sujet terriblement difficile. « Et puis pour les cours, y a ton copain là .. Tanys ? qui est très bon, il peut t'aider. » Elle soupira en entendant le nom de Tanys. « Tu sais, il est peu présent dans ma vie. Il n’est jamais là. J’ai l’impression que c’est un puceau aussi super coincé des fesses qui semblent avoir de la difficulté à comprendre ce qu’est le sexe. Je pense qu’il est livrephilie… Est-ce qu’il est possible d’avoir une relation sexuelle avec un livre ? » (a) Elle le regarda avec ce petit regard totalement innocent qui prouvait qu’elle se posait des questions. Candice laissa tomber sa tête sur l’épaule de Heath. « J’aimerais que quelqu’un m’aime pour de vrai. J’aimerais avoir un enfant avec quelqu’un qui m’aime réellement. Je n’ai pas envie d’avoir un enfant avec William. Je… je me sens mal vis-à-vis tout ça. Tu sais… il ne voulait pas être tout simplement mon amie. Il voulait que je cache notre relation basée sur le sexe à tout le monde. J’étais une chose rien de plus. Je me sens toujours comme la chose aux cheveux roses qu’on prend et qu’on jette sans … sans… honte ou gêne… » Elle gardait sa tête contre son épaule. « Je suis en train de mourir dans un bain de tristesse.... »









Anonymous

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The girl with one eye  - finish -  #Sam 19 Juin - 14:32


Au fond, Candice et Heath étaient très différents. Elle fuyaient les gens qui la détestaient, alors qu'elle ne demandait rien. Elle voulait juste une vie normale, une vie d'adolescente sans soucis. Seulement le destin en avait voulu autrement. Quand à Heath, c'était lui qui cherché à ce que les autres le déteste, parce qu'il n'y avait pas meilleur moyen pour entendre parler de soi. C'était toujours plus facile de cracher dans le dos des gens, que de passer la brosse dans le sens du poil. Sauf qu'il y était habitué et que c'était même de là que lui venait sa force. Il ne se laissait pas marcher sur les pieds, et assumé chacune de ses erreurs, pas comme certains.
C'était ce qui l'agaçait chez certains serpentards. Certains bavaient sur le dos de Candice, félicitant William de son acte. Alors qu'au fond, il fallait être deux pour commettre l'acte qui menait souvent à ce genre de problèmes. Et heureusement - ou malheureusement - pour la jeune fille, Heath était assez intelligent pour voir que l'un comme l'autre était coupable.
William, coupable parce qu'il n'avait pas pensé à se protéger - ou alors parce qu'il n'avait pas fait assez attention - alors que franchement, c'était la première chose qu'on apprenait en grandissant. Et Candice, coupable parce qu'elle s'était sans doute laisser embobiner par William, et avait décidé de garder l'enfant. Or, désormais, on la pointait elle du doigt, puisque l'erreur se voyait sur son ventre, alors que le père lui .. Il ne portait pas de signe de sa faute sur son corps.
C'était désolant parfois, de voir à quel point la nouvelle génération pouvait être stupide et mauvaise. Même si Heath faisait parti des petits salops qui poussaient plus vite que de la mauvaise herbe.
Mais au fond, il était pas si mauvais, tant qu'il connaissait ses limites. Après tout, il n'était pas le pire parmi les élèves qui se bousculaient dans les couloirs, c'était simplement un moyen défensif qu'il avait trouvé. Repousser les autres en montrant les crocs.
Pourtant, avec la future maman, il soufflait le chaud comme le froid, parce qu'il se découvrait une autre personnalité.. Enfin non, un autre trait de caractère qu'il n'avait pas soupçonné jusqu'alors. L'envie de la protéger de tous ces cons qui n'avaient rien de mieux à faire que de lui pourrir l'existence. Le besoin d'assurer ses arrières quand elle se faisait attaquer de dos.
Et si d'ordinaire, il aimait se vanter d'avoir aider quelqu'un pour récolter les lauriers, avec elle non. Il préférait la sauver dans l'ombre, comme un super-héros qui agirait caché de la vue de tous. Sauf qu'il avait tout sauf l'étoffe d'un héros. Lui il aurait plutôt aimé le rôle du vrai méchant un brin timbré avec des dédoublement de personnalités. Un gros malade quoi.
Mais on avait jamais ce qu'on voulait. Tout comme Candice, même avec de la volonté, n'aurait pas ce qu'elle désirait; une vraie famille pour élever sa fille dans l'amour. Puisque ce rêve avait sans doute volé en éclat quand elle avait découvert qu'elle était enceinte. Alors il débita son point de vue, avec la hargne de ce qui défende leurs opinions et qui veulent se faire entendre.
Baissant les yeux vers elle, Heath haussa les épaules. Avoir la garde. Ni l'un ni l'autre ne l'aurait, c'était clair. William continuerait ses études après Poudlard, où trouverait il le temps de s'occuper de sa fille entre les études et les révisions et le besoin de s'occuper de lui. Quand à Candice, où trouverait elle le temps de s'occuper de sa fille si elle retournait à l'école. Et puis, cas échéant, comment s'occuperait elle d'elle si elle arrêtait tout et devenait serveuse dans un coin miteux de la ville pour une paie de merde ? Nonobstant sa volonté de lui étaler la vérité sous le nez, Heath fit silence. Bizarrement, il n'avait pas envie de faire diminuer ses espoirs avec la vérité. Comme quoi, le mensonge avait parfois du bon.
Et puis, il se trompait peut être. On laisserait peut être l'un ou l'autre la charge de l'enfant, malgré qu'aucun des deux n'étaient majeurs.
Il l'écouta parler de son copain et secoua la tête à sa question. Même si lui aussi s'était souvent surprit à se demander si Tanys avait une relation plus intime avec ses bouquins. Combien de fois le trouvait il assis dans la salle commune à éplucher des grimoires qui faisait sans doute deux fois son poids. Un malade des livres oui ! Mais au fond, il ne le jugeait pas, après tout il leur rapportait des points à la maison ! Il haussa donc les épaules ..
Jusqu'à ce qu'il sente un poids. Baissant le regard Heath remarqua alors la tête de Candice posait sur son épaule et il retint son souffle. Pas parce qu'il avait peur de la dérangeait en soulevant les épaules pour respirer, mais surtout parce qu'il n'avait absolument pas l'habitude de contact aussi intime. Dans la mesure où il y avait de l'intimité dans ce geste. Il déglutit difficilement mais silencieusement, en essayant de s'habituer à cette proximité assez .. bizarre. Jamais personne n'avait prit ce risque de se soutenir à lui. De plus, jamais personne n'avait ouvert son coeur aussi facilement avec lui. Il en serait resté bouche-bée mais il préféra rester neutre et l'écouter. « Dans ce cas, dis toi que cet enfant, tu l'auras sans personne. Que tu pourras choisir avec qui l'élever. Parce que si William n'est pas capable d'admettre ses erreurs, je doute qu'il sera capable d'élever l'enfant né de sa bêtise. Et si c'est le cas, je ne vois aucun juge, ni rien, être assez con pour lui donner la garde. » Son ton s'était radoucit, comme un murmure alors qu'il observa les cheveux de la jeune fille qui tombaient sur son épaule et qui caressait son cou. Néanmoins, il ne fit aucun mouvement. « Candice .. Tu as seize ans, t'as une putain de longue route devant toi, patiente un peu. Ça viendra. » lâcha t il sans conviction. Lui même ne croyait pas en l'amour et toutes ces bêtises, alors servir ce genre de baratin pour consoler quelqu'un, ça sonnait encore plus faux que si il lui avait dit que cupidon existait et qu'il était à cet instant même en train de chercher l'âme soeur de candice sur meetic .. voyez le truc.









Candice Johnson

Candice Johnson
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The girl with one eye  - finish -  #Mer 23 Juin - 4:02


    La confiance, elle l’avait déjà vue. Confiance en elle. Je vous le jure, elle l’avait déjà vue, mais certaines évènements ne l’ont jamais dit à retrouver cette confiance qui l’avait déjà habitée. Pourtant, il était certain qu’elle avait du cran. Comment croyiez-vous qu’elle fait pour supporter le regard déplaisant des gens par rapport à son look différent ? Comment pouvait-elle tout simplement être différente ? Comment pouvait-elle se balader avec cette tête là ? Il fallait avoir du cran. Il fallait être certain d’aimer être différent. Elle n’était pas ce petit mouton noir. Candice était capable d’adorer ses cheveux, malgré les commentaires incessants des gens. Elle s’en fichait, car elle adorait ses cheveux. Pourtant, elle n’avait pas cette confiance par rapport à ce qu’elle avait dans son ventre. Les gens lui criaient des bêtises, mais ça allait la chercher au plus profond d’elle-même. Elle n’était pas comme Heath. Elle aimerait être comme lui. Elle aimerait être capable de répondre tout ce qui lui passait par la tête. Être capable de leur rendre le mal qui lui faisait. Elle aurait aimé être forte comme lui. Elle aurait aimé être à son image. Elle aurait aimé savoir d’où il tenait cette force de caractère. C’était difficile d’être la seule fille de seize ans enceinte à la ronde dans cette école. Ça faisait la deuxième fois qu’elle tombait enceinte, mais cette fois-ci elle gardait le bébé, puisqu’elle était en âge d’être capable de s’occuper du bébé, malgré la difficulté que ça allait causer. Elle voulait être comme Heath. Elle voulait être cette force de caractère. Elle voulait être capable d’avoir autant de facilité à repousser les gens, même s’il n’arrivait pas à la chasser, comme les autres. Elle avait été toujours ainsi. Elle s’approchait des gens qui ne voulaient pas nécessairement la voir sans lâcher prise. Elle ne lâchait jamais prise de toute manière. Elle continuait à persévérer malgré tout. Elle avait du caractère, mais elle voulait avoir la même force de caractère que ce garçon. Au moins, il agissait. Il n’était pas comme Tanys qui semblait se foutre de tout. Il était concentré que sur ses livres. Elle avait des conversations avec un garçon qui n’était pas toujours très gentil avec elle. Elle avait des conversations ultras intimes avec ce dernier. Cherchez l’erreur dans tout ça. Il était un confident, plus que son propre petit ami. Elle était couchée sa tête contre son épaule et écoutait la respiration d’Heath. Elle avait calmé sa crise de larme en lui parlant. Elle s’était légèrement calmée à la suite de sa petite crise de larme. Il était là à l’écouter et à lui répondre. Il était quelqu’un de formidable, malgré le fait qu’il soit parfois le bourreau de son cœur, puisqu’il lui faisait parfois du mal. « Dans ce cas, dis toi que cet enfant, tu l'auras sans personne. Que tu pourras choisir avec qui l'élever. Parce que si William n'est pas capable d'admettre ses erreurs, je doute qu'il sera capable d'élever l'enfant né de sa bêtise. Et si c'est le cas, je ne vois aucun juge, ni rien, être assez con pour lui donner la garde » Elle le regarda un instant étonné par ses propos. Elle ne savait pas quoi lui dire. Défendre un peu William ? Ça serait une bonne idée. « Il n’est pas si con. J’ai de la misère à m’occuper de ma personne Heath. Regarde, je pleure encore sur mon sort. Mais ce que je peux te dire, c’est que j’ai besoin de toi. J’ai terriblement besoin de toi. Je veux que tu sois là dans ma vie après Poudlard. Je veux continuer à te fréquenter. » Elle lui prit la main et la serra dans sa main. Elle la serra si fort lui montrant bien qu’elle était plus que sérieuse. Croyez-vous sérieusement qu’elle était capable de lui mentir trente secondes sur ce qu’elle venait de dire. Sérieusement ? Elle était pratiquement incapable de mentir à sa poupée. Comment vouliez-vous qu’elle ment à ce garçon ? Elle lui avait dit tout ce qu’elle avait à lui dire sans gêne. Elle le regarda avec ses yeux tous mignons. Elle renifla un bon coup avant de passer sa main libre sous ses yeux. « Candice .. Tu as seize ans, t'as une putain de longue route devant toi, patiente un peu. Ça viendra. » Elle le regarda sérieusement à nouveau en ne cessant jamais de lui tenir la main. « J’ai peut-être seize ans, mais je dois prendre des responsabilités d’adulte maintenant. Je dois avoir assez d’Argent pour faire vivre ma fille dans un endroit stable. Je ne veux pas faire les mêmes foutues erreurs que mes parents. Tu sais, tu n’es pas la seule qui n’a pas eu une enfance facile. » Elle savait qu’il avait été à l’orphelinat. « On aurait pu se connaître bien avant Heath. J’ai presque fini à l’orphelinat. Mon père m’a abandonnée… on pourrait dire que mon père se prostitue. Il a préféré cette vie à moi. Il a préféré Las vegas que de m’élever. Ma mère s’était tirée une balle dans la tête. Je ne veux pas être comme eux. Je veux être présente pour ma fille. Je veux être présente pour filmer les plus beaux moments. Je veux être là, lorsqu’elle fera ses premiers pas. Je veux être là, lorsqu’elle reviendra avec son premier bulletin. Je veux être présente. Je veux la voir grandir. Je veux profiter du fait qu’elle soit là auprès de moi. Je ne veux pas la voir grandir trop vite. Je ne veux pas la voir… seule au monde et perdue. »









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The girl with one eye  - finish -  #Mer 23 Juin - 19:39


Pour Heath, la situation commençait à devenir assez gênante et un brin angoissante. Si Candice pourrait un jour se vanter d'avoir eu la chance d'être aussi proche du vert et argent, sans en payer le prix, ou encore d'avoir eu l'autorisation de le toucher aussi longtemps.. C'était une autre paire de manche pour Heath. Parce qu'il n'avait jamais laissé quelqu'un s'approcher autant de lui, de sa peau, de son être. Tout cela commençait à prendre des accents de confessions intimes qui le dérangeaient. Pas seulement parce qu'il avait une réputation à tenir, mais aussi parce qu'au fond, il avait perdu l'habitude des gestes tendres sans arrières-pensées. La tête de la jeune fille sur son épaule ne le dérangeait pas tellement, mais dès le moment où sa main prit la sienne pour la serrer doucement, Heath sentit que ça allait trop loin, qu'il la laissait trop l'utiliser à sa volonté.
Alors doucement, il avait commencé à relever la tête, cessant d'observer les mèches roses, qui ne lui appartenaient pas à lui, courir sur son épaule, bien qu'il l'écoutait se confier.
A nouveau, il hésita à ouvrir la bouche et préféra le silence. Il n'allait pas à nouveau lui casser le moral en donnant un avis tranché sur la question. Parce que l'instant d'avant, elle pleurait presque en lui disant qu'elle avait affreusement besoin de lui, de son appui. Parce qu'elle lui montrait le visage d'une Candice brisée, qui avait besoin de soutien.. Soutien que très peu de gens semblaient lui offrir.
« J'ai terriblement besoin de toi. » Allez savoir, ce fut cette phrase qui l'apostropha le plus car, sans s'en rendre compte, la jeune fille venait de lancer une lame à vive allure dans l'organe qui lui servait de pompe à sang. Son palpitant cessa de battre l'espace de quelques secondes, alors que le regard figé, et l'air interdit, il revoyait le visage de sa mère. Ce visage baigné de larmes, près du corps disloqué de son mari, qui serrait son fils contre elle et le supplier de revenir. Parce que ce soir-là, cette femme bien que fragile, avait comprit que son garçon avait perdu une part de lui. Et les mots, il s'en souviendrait toujours, l'avait brisé et jamais il n'avait autant pleurer de sa vie. A six ans, il avait versé autant de larmes qu'un humain en versait tout au long de sa vie. C'était sans doute pour ça que, désormais, il ne pleurait plus. Parce qu'il avait tari sa réserve.
L'air de rien, Heath reporta son attention sur elle, pour retirer très doucement sa main de la sienne, réalisant qu'il devait agir avant qu'elle ne s'épanche trop sur lui. Ne savait elle pas qu'il ne fallait pas compter sur un serpentard ? Et encore moins sur lui ? N'ayez crainte, il ne se priverait pas de le lui rappeler.
Et voilà qu'elle changeait de discours. De la fille esseulée qui avait besoin d'aide, elle étalait déjà qu'elle serait capable de s'occuper de son enfant. Qu'elle était responsable. Il baissa le regard vers elle, pour lâcher « Tes économies ne suffiront pas Candice, un enfant demande beaucoup de temps, beaucoup d'argent et beaucoup de maturité. Justement, dans ce sens-là, tu n'as QUE seize ans. Tu ne réalises pas encore les sacrifices que tu devras faire et qui vont au-delà du fait d'abandonner l'école. »
Son ton s'était durcit à nouveau, jusqu'à ce que son coeur fasse un looping dans sa poitrine. Pas eu d'enfance facile ?! Heath se redressa brusquement, comme chaque fois qu'on mettait les sujets d'enfance sur le tapis. Les poings serrés, il tourna un peu en rond, histoire de reprendre son calme, n'écoutant qu'à peine ce que lui disait Candice sur ses parents. Son père l'avait abandonné... Oui, mais lui avait il laissé les souvenirs qui couvraient le torse et le dos d'Heath ?! Ô combien il aurait aimé que son père se tire une balle, pour lui éviter de mettre fin à ses jours.
Le serpentard en oublia presque la présence de la jeune fille, bouleversé, bien que son visage ne laissait paraître qu'une rage qu'il n'arrivait même pas à cacher.
Bordel qu'il avait mal à la poitrine. Cette colère qui le rongeait quand on parlait du passé, devenait incontrôlable. « Tu ne vois que le bon côté de la chose, tu ne penses même pas au reste ! Redescends sur terre, il arrivera des moments où tu seras si épuisée que tu ne prendras même plus soin du moindre de ses petits bobos !! Bordel mais tu te rends compte de la connerie que tu fais ?! Je comprends mieux que WIlliam préfère s'afficher au bras d'une autre greluche ! ». Seul moyen pour libérer la douleur du passé qu'il avait trouvé; faire mal à Candice au point où elle lui avait fait mal en ravivant le souvenirs.









Candice Johnson

Candice Johnson
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The girl with one eye  - finish -  #Mer 23 Juin - 21:15


    Ses mots prouvaient à quel point, elle le voulait auprès de lui. Il était son bourreau, mais un bourreau émotionnel. Il avait cette force de la tuer qu’avec quelques mots. Tuer son cœur déjà meurtri par ce qu’elle avait vécu. Elle se confiait étrangement à ce type avec facilité. C’était totalement déconcertant. Après avoir passé six ans sans rien dire à sa meilleure amie, elle parlait librement avec un serpentard qui changeait à un temps record, comme un lunatique. Il était changeant autant qu’elle pourrait changer de fois de chandail en moins d’une seconde. Il était étrange de voir à quel point, il pouvait dérouter aussi facilement qu’un claquement de doigt du cher Heath Lindermann. Heath avait autant de facilité de jouer le bourreau de son cœur, même si elle n’était pas amoureuse de lui. C’était quelqu’un de très étrange, pourtant il s’approchait d’elle sans avoir peur. Candice le laissait venir avec elle. Elle ne voulait pas le voir partir, malgré le fait qui lui font du mal. La poufsouffle regardait agir Heath. Elle collait sa tête contre son épaule écoutant la respiration continue de ce dernier. Il était certain qu’elle était bien contre lui ne se doutant pas que la situation pouvait changer à nouveau. Elle avait oublié, comment il était. Elle avait pris sa main dans sa main pour donner de l’effet à ses mots ne se doutant toujours pas du ravage qu’elle lui avait fait. Mais elle ne connaissait pratiquement rien de ce garçon. Il la déroutait autant qu’elle ne pouvait pas comprendre le mon entier avec tout ce qui se passait. Il était si facile d’agir avec lui, mais il était aussi facile de le faire exploser tel une bombe nucléaire atteignant son point d’impact. Boum sonore se faisait entendre, mais elle n’entendait jamais celui de la bombe nucléaire qui explosait dans le corps du Serpentard. Elle aurait aimé entendre cet avertissement pour avoir le temps de le fuir pour ne pas être à nouveau blessé. Ce dernier enleva sa main dans sa main. Premier avertissement, mais qui ne disait rien à Candice. Peut-être n’aimait-il tout simplement pas ce contact physique indéfiniment. Elle le laissa faire sans rien rajouter. Sans dire un seul mot. Elle profitait du fait qu’elle avait eu un petit contact totalement amical avec ce dernier. Elle ne voyait pas encore la tempête arrivée à l’horizon qui était sur le point de lui éclater dans le visage. « Tes économies ne suffiront pas Candice, un enfant demande beaucoup de temps, beaucoup d'argent et beaucoup de maturité. Justement, dans ce sens-là, tu n'as QUE seize ans. Tu ne réalises pas encore les sacrifices que tu devras faire et qui vont au-delà du fait d'abandonner l'école. » Elle ne le comprenait pas. Elle avait dit le contraire. Elle n’avait jamais dit ce ceci. Candice le regardait avec d’énormes yeux ronds prouvant qu’elle ne le comprenait pas du tout. Complètement dérouté. Son cœur disait d’arrêter de parler pour s’en aller. Rien de bon s’annonçait, mais bizarrement… elle ne pouvait le croire. « Je n’ai pas dit que j’avais assez d’argent. J’ai dit que j’espérais en avoir assez pour subvenir au besoin de ma fille dans une maison stable où je pourrai l’élever. Je suis loin d’être capable d’élever un enfant, j’ai de la misère à prendre soin de moi, je dis que je dois prendre des responsabilités d’adulte. » elle ne comprenait pas pourquoi il était ainsi tout d’un coup. Il se leva d’un bond. Candice avait la bouche grande ouverte et ses yeux étaient effrayés pour la première fois. Candice avait peur d’avoir perdu le Heath qu’elle avait connu il y a peut-être une vingtaine de minute et moins. Il tournait sur lui-même. « Tu ne vois que le bon côté de la chose, tu ne penses même pas au reste ! Redescends sur terre, il arrivera des moments où tu seras si épuisée que tu ne prendras même plus soin du moindre de ses petits bobos !! Bordel mais tu te rends compte de la connerie que tu fais ?! Je comprends mieux que WIlliam préfère s'afficher au bras d'une autre greluche ! » Elle ne pu s’empêcher de se lever à son tour d’un bond, le plus que lui permettait son ventre. Elle était sur ses deux pieds. « T’ES HORRIBLE. TU NE SAIS PAS DE QUOI TU PARLES !!!! » elle le regardait d’énormes larmes commencèrent à couler sur ses joues. « J’aimerais me jeter du haut de la tour d’astronomie pour ne plus jamais … entendre ce genre de choses. » Elle était sérieuse dans ses propos. Elle en avait marre de cette foutu vie. Elle était tannée de souffrir autant par les paroles des gens... Candice partit en courant pour ne plus le voir. Elle en avait pas envie. Elle courait le plus qu’elle le pouvait pour s’arrêter à une vingtaine de mètre plus loin. Elle pleurait sans retenue. Elle était de dos à l’endroit où elle se trouvait auparavant. On pouvait voir les spasmes qui parcouraient son corps à cause des sanglots. Elle était triste. Elle souffrait. Il était un vilain petit canard qui venait d’être comme les autres. Elle se trouvait conne de s’être confié à lui.










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