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| Entre l'enfer et le paradis [Kaprice] | |
| PROFIL & INFORMATIONS |
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InvitéInvité
Mar 29 Juin - 19:00 |
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| Comme quasiment tous les soirs (sauf quand il a la flemme) Dorian était sortit dans le parc de Poudlard, après son tours de surveillance des couloirs, pour aller courir un peu. Il n’était pas spécialement fan de sport, mais c’était toujours bon de garder la forme surtout étant donné l’avenir qu’il désirait… Au bout de trois quart d’art à courir jusqu’à être à bout de souffle et être trempé de sueur, le jeune Irlandais de dix sept ans décida de s’arrêter là pour aujourd’hui et ayant bien mérité un récompense, il sortit de la poche de son sweet noir un paquet de cigarette et l’un de ses plus proches compagnons, j’ai nommé : son briquet. Dans des gestes presque cérémonieux, Dorian sortit une cigarette de son paquet, la plaça entre ses lèvres et alluma sa cigarette. S’asseyant un instant dans l’herbe pour profiter de l’air du soir et surtout de la petite douceur qu’il s’offrait, le jeune homme resta un instant ainsi, même après avoir finit sa cigarette, puis il finit par rentrer, direction la salle de bain des préfets. Sur son chemin Dorian ne croisa personne, encore heureux, à cette heure-ci tout le monde devait être dans son lit, sauf les préfets qui faisaient leurs rondes et les quelques profs qui malgré leurs âges au combien avancé n’était pas encore endormis avec une bouillote sur les pieds. Et puis Dorian n’était pas d’humeur à mettre des heures de colle, bon ça l’aurait peut-être un peu amusé, mais quand il était couvert de sueur à part prendre une douche il n’avait envie de rien d’autres. Il délivra le mot de passe puis entra dans la salle de bain en refermant la porte derrière lui. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Dorian lorsqu’il regarda la salle de bain des préfets. Cette salle de bain était surement la meilleure chose dans le fait d’être préfet… du marbre blanc partout, une baignoire qui ressemblait bien plus à une piscine qu’à une baignoire normale, des senteurs diverses et variés s’échappant de différent robinets sublimes, ok je sais trouver un robinet sublimes faut le faire, mais vous verriez ceux là ! Rien d’étonnant dans le fait que des élèves étaient prêt à payer pour qu’on les laisse rentrer à l’intérieur de cette salle de bain ne serait-ce qu’une demi-heure pour cinq mornilles… quoi ?! Il avait besoin d’argent de poche comme tout le monde ! Et puis de toutes manières il ne donnait le mot de passe à personne, il faisait rentrer l’élève (en l’empêchant d’entendre le mot de passe) et le faisait ressortir lui-même prêt ou pas.
Dorian alla se déshabiller dans un coin de la pièce où se trouvait un petit casier en bois mis à disposition pour installer les vêtements des occupants de la pièce. Une fois entièrement nul Dorian eu le déplaisir de voir son reflet dans un miroir placé au dessus d’un robinet semblait-il en or. Le jeune homme ne se trouvait pas spécialement laid, là n’était pas le problème, c’était juste qu’il avait un sacré nombre de cicatrice, notamment sur les avant bras, les bras et quelques unes sur le torse… Dorian grimaça, il savait que c’était les aléas du métier de soigneur de dragon, bien qu’il n’en soit pas encore un il aidait son père depuis toujours, pour ainsi dire, alors il était déjà pas mal marqué, mais bon il valait mieux « des cicatrices que des amputations » comme disait toujours son père pour le rassurer… N’empêche s’il pouvait éviter les deux ça serrait mieux… Ne faisant pas plus attention à ce fâcheux trait de son physique, le gryffondor s’installa dans l’immense baignoire qu’il avait préalablement remplis avec l’eau parfumé et mousseuse dont le parfum ressemblait à l’odeur d’un champ de fleur en été… oui c’était très imagé comme comparaison, mais c’est ainsi que Dorian le ressentait, en tous cas il y avait de jolies bulles blanches et or qui recouvrait le lit d’eau dans lequel le dragon se détendait paisiblement. La sensation de calme que lui faisait ressentir le bain était tel que Dorian se laissa aller à fermer lentement les yeux, s’adossant au bord de la piscine baignoire.
Il aurait pu y avoir un ouragan, un tremblement de terre ou tout autres catastrophe naturelle ou pas de ce genre, que Dorian n’aurait sans doute rien remarqué. Il était tellement bien dans son bain c’était incroyable, pourtant ce n’était pas son premier bain ici, mais à chaque il trouvait ça encore plus agréable. Surtout quand, comme aujourd’hui, il se rendait dans la salle de bain après avoir fait du sport. C’était plus agréable parce que cela récompensait en quelques sortes les efforts qu’il venait de faire, après un aussi bon bain aucun doute qu’il serait en pleine forme. Ah non vraiment rien ni personne n’aurait été en mesure gâcher ce petit instant de bonheur privé. Dorian poussa un long soupir de plaisir en songeant à cet instant : il était tranquille, dans un bain plus qu’agréable et en plus tout le monde dans le château était sûrement déjà entrain de dormir. | |
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Jeu 1 Juil - 19:56 |
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| Dormir ? En voilà une idée saugrenue ? Il y avait tellement plus à faire la nuit, et tellement mieux surtout ! C'était une perte de temps, tout simplement. Quoique pour tout dire, la jeune fille ne soit pas totalement opposée à l'idée de se retrouver dans son lit, la tête dépassant de sa couette dans laquelle elle se serait douillettement blottie au préalable, il se trouvait juste que, cette nuit, elle se trouvait d'humeur joyeuse, joueuse, et avait envie d'aller faire un tour. La chambre qu'elle partageait avec trois autres filles de Gryffondor lui semblait bien trop petite pour elle cette nuit-là comme si tout ce qu'elle ressentait avait besoin de plus d'espace pour qu'elle en profite au maximum. Est-ce que cela avec un lien avec un certain soir dans un certain vestiaire de Quidditch, et la date du bal d'Avril qui approchait à grands pas ? Certainement. Est-ce que cela avait quelque chose à voir avec le fait qu'elle fasse d'énormes progrès en ce moment et que Cem soit fier de son élève ? Possible, oui. Tout semblait lui sourire en ce moment, et, franchement, elle voulait le savourer, et ce n'était pas vraiment avec ses camarades de dortoir qu'elle avait envie de le partager. La nuit était jeune, et belle sans nul doute, alors, autant se carapater en douce. Enfilant un jean, et une veste de sport par dessus sa nuisette, elle se glissa hors de son lit, et hors de la pièce, plus silencieuse qu'une ombre. En bas, seules les flammes dansaient dans l'âtre, dispensant une faible lumière, mais suffisante pour s'assurer qu'il n'y avait personne, même dans les coins les mieux dissimulés de la Salle Commune. Bien, il n'y avait personne pour tuer son expédition dans l'oeuf, elle pouvait donc y aller.
Ignorant la Grosse Dame, qui ne pouvait pas l'encadrer, et menaçait de se mettre à chanter pour ameuter préfets et professeurs, elle traça sa route en ligne droite, vers son but: la plus haute tour du château. Elle avait envie de voir tout ça d'en haut, de surplomber le tout. Donner de la hauteur à ses pensées. Elle planait ? Peut-être. Mais cela semblait quand même un peu exagéré comme vision. N'allez pas croire non plus qu'elle flottait à un mètre du sol avec des petits coeurs roses dans les yeux, non. Elle avait la satisfaction du devoir accompli, comme une certitude qu'elle allait enfin avoir tout, tout ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle méritait. Une jubilation que l'on pouvait sans doute qualifier quelque part de malsaine, surtout pour la partie maîtrise de la magie noire, mais qu'importait ? Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie brûler d'un feu intérieur aussi intense, et là, maintenant, tout de suite, elle se sentait prête à conquérir le monde. Quoi, oui, elle n'avait que dix sept ans, mais elle était Kaprice Harlington, nom d'un chien ! Elle se ferait un nom, et sa place dans le monde, tout comme elle se l'était faite à Poudlard. Parce qu'elle était elle, elle était qui elle voulait être, et ça, personne ne pourrait jamais le lui enlever. A ce rythme là, elle allait … foncer dans un préfet qui courait dans sa direction. Elle n'eut que le temps de se dissimuler derrière une statue aussi massive que moche et inutile, avant qu'il ne la dépasse en trombe. Ah, oui, dans son instant d'envolée lyrique, elle n'avait pas remarqué que la Grosse Dame s'était effectivement mise à chanter, et qu'elle était audible dans tout le château. Ah, saloperie. Bon, où était le dernier endroit où ils penseraient à la chercher, et où elle pourrait continuer d'exulter à son aise ? La réponse lui apparu sous la forme d'une image, une bulle de sérénité flottant devant ses yeux, et éclatant en une myriade de petits arc-en-ciels. Oh oui. Un bain. Mais pas n'importe quel bain. Un bain dans la Salle de Bains des préfets. Cette espèce de piscine géante dont elle ne se lasserait probablement jamais. Mais il manquait une touche finale à ce rêve.
Touche finale qu'elle avait dans les mains quand elle se présenta devant l'entrée de la salle de bain. Touche finale dont elle préleva un élément et croqua nonchalamment dedans. Des fraises. Mmmh, oui, un bain, de la mousse, et des fraises. Il manquait certes un homme à ce tableau presque parfait, mais bon, elle n'allait pas trop en demander non plus. D'un ton désinvolte, elle donna le mot de passe, et entra; Oui, elle connaissait le mot de passe, depuis assez longtemps. La plupart des gens vous diraient que c'était parce qu'elle avait couché avec un préfet dans cette même salle de bains pour faire sauter une retenue. C'est ce que disait la rumeur en tous cas. En réalité, la vérité était bien moins excitante que ça: sa meilleure amie était préfète et lui avait donné le mot de passe. Déçus, hein ? Et bien restez pour la suite et accrochez vous, ça ne va pas durer. Kap' entra donc, parfaitement comme chez elle, croquant dans une nouvelle fraise quand elle entendit un léger clapotis d'eau. Elle se retourna d'un bloc, et ses yeux tombèrent sur le bain. Rempli de mousse. Ah, merde, quelqu'un avait eu la même idée qu'elle. Et ce quelqu'un était un préfet. Ce qui voulait dire:
Oups, je crois que je vais avoir des ennuis …
Mais c'est alors qu'elle vit le visage du trouble fête (le reste étant caché dans la mousse). Dorian. Tiens tiens … Elle n'avait pas demandé un homme dans son bain, justement ? La soirée commençait à prendre un tour vraiment intéressant.
… ou pas en fait.
Pas le moins gêné du monde, elle ne bougea pas, fichant son regard, un brin provocateur dans le sien, croquant dans une fraise:
Bonsoir monsieur le préfet ... | |
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InvitéInvité
Sam 10 Juil - 21:13 |
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| « Oups, je crois que je vais avoir des ennuis … ou pas en fait. »
Plongé dans ses songes l’Irlandais cru un instant que la voix de la belle blonde était le fruit de son imagination, mais en ouvrant les yeux il tomba nez à nez avec la vision de la plus sulfureuse des sangs et or, j’ai nommé la charmante Kaprice Harlington. Qui ne connaissait pas le nom de Kaprice Harlington en ses murs devait soit être un ermite vivant dans un sombre cachot, soit un sourd et aveugle, car personne ne manquait d’entendre parler de la belle. On connaissait Kaprice tant parce que beaucoup jalousait sa silhouette de rêve et/ou parce qu’elle avait une réputation pour le moins houleuse dans l’enceinte de l’école anglaise, mais il était certain qu’elle ne pouvait laisser personne indifférent.
« Bonsoir monsieur le préfet ... » Lui susurra-t-elle en croquant voluptueusement dans une fraise.
Dorian ne prononça pas un mot pendant quelques secondes, rêvant de prendre la place de la fraise… Merlin ce qu’elle pouvait le faire craquer en un battement de cil s’était fou ! Et pourtant combien de fois avait-il voulu l’étrangler ?! Le jeune dragon ne savait jamais sur quel pied danser avec la blonde, tant elle pouvait se montrer on ne peu plus attirante tant, par la même occasion elle pouvait lui donner des envies de meurtre… C’était ça Kaprice ; une sorte de poison qu’on adorerait avaler comme s’il s’agissait d’un whisky pur feu. D’ailleurs tout comme cette délicieuse boisson, elle se « bonifiait » avec le temps, enfin se bonifier c’est un grand mot… en vérité c’est qu’elle devient pire à chacune de leurs rencontres, Dorian a parfois l’impression qu’elle cherche toujours à lui prouver qu’elle est capable du pire et plus encore. Chose dont, évidemment, Dorian ne doute pas, pourtant il sait également que tout ça : ce jeu entre eux et le comportement de Kaprice, ne sont qu’apparence, mais il préfère éviter de parler de ce genre de chose avec la belle… bah oui Dorian est pas fou de ce genre de discussion trop… personnelle à son goût. Et puis ce n’est pas comme s’ils étaient réellement intime tous les deux, enfin, ils avaient déjà fait ce que vous devinez, mais ils n’en étaient pas plus proche pour autant, à vrais dire ils en savaient très peu l’un de l’autre, mais ils se devinaient. Il savaient qu’ils avaient tous les deux un passé plus ou moins compliqué, après tout ils n’étaient pas comme ils étaient par hasard, il y avait forcément quelque chose qui se cachait derrière leurs caractères particuliers.
« On ne m’avait pas dit que les démons avaient accès au paradis… lequel de mes confrères dois-je remercier pour t’avoir donné le mot de passe ? » finit-il par demander sur un ton amusé.
Dorian avait déjà une petite idée sur l’identité du complice de la lionne, mais la présence de Kaprice ne le dérangeant pas outre mesure il n’irait pas la dénoncé… bon évidemment, si un prof passait par là, il jouerait les idiots en racontant qu’il pensait que Kaprice était autorisée à venir dans la salle de bain des préfets par le biais d’une autorisation accordée pour une raison quelconque… après il prendrait son faux air incrédule le plus niai en demandant de quel autre manière la blonde aurait eu accès à ce lieux, étant donné qu’il était réservé aux préfets…
« Hum que devrais-je faire ? Une élève s’introduisant dans la salle de bain réservé au préfet, tu crois que je devrais te punir comment ? Heures de colle ? Points en moins ? Ah non pas de points en moins, on a déjà assez de mal à en récolter comme ça… » Il prit un air songeur, comme s’il se tâtait à choisir la meilleure sanction à affliger à la belle brune.
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Caelan de Saint-AngeAGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.
► MESSAGES : 395 Dim 11 Juil - 20:19 |
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| « On ne m’avait pas dit que les démons avaient accès au paradis… lequel de mes confrères dois-je remercier pour t’avoir donné le mot de passe ? » Mais le paradis ne serait-il pas ennuyeux sans le moindre péché ? Je trouve les angelots mornes à pleurer avec leur vie chaste et pure …
Kaprice posa sa coupe de fraises sur le rebord d'un lavabo, et leur lança un regard éloquent avant de le porter sur Dorian. Gourmandise. Paresse. Et luxure réunis. Luxure, tout à fait, ne faites pas vos choqués. Si Kap' n'avait pas été choquée ou troublée en voyant que le préfet était dans son bain, dans son plus simple appareil bien que dissimulé par de la mousse, c'était déjà parce qu'elle n'était pas une de ces petites saintes nitouches qui faisaient quasiment légion dans certaines maisons, mais surtout que ce n'était pas vraiment la première fois que ce genre de situation se produisait. Et qu'elle l'avait déjà vu bien plus dénudé, et bien plus proche d'elle. Cela confirmait sa réputation de traînée ? Non. Il n'y avait jamais eu qu'avec lui qu'elle se livrait à ce genre de jeux occasionnels. C'était leur façon de fonctionner, à celui qui ferait craquer l'autre en premier. Si c'était purement physique ? Indéniablement, il y avait une attirance. Il n'y avait qu'à regarder, ce que la jeune fille faisait d'ailleurs sans se faire prier, laissant ses yeux détailler sans la moindre pudeur la musculature apparente du jeune homme. Belle gueule, bien foutu, franchement, quelle fille cracherait dessus ? Pas elle en tous cas. Mais il y avait plus que ça. Olah, j'en entends qui hurlent « ah non, pas des sentiments cucu gnagna ». Non, absolument pas. C'était juste qu'ils se ressemblaient, d'une façon aussi troublante que certaines, avec des rumeurs sur chacun d'entre eux, mais en réalité, très peu de certitudes à leur sujet. Et ça la fascinait. De pouvoir tout simplement jouer avec lui sans avoir un quelconque besoin d'honnêteté, ou de se livrer. Il avait ce côté sombre qui l'électrisait à chaque fois que ses yeux se posaient sur lui, et qui la poussait à le chercher toujours plus. Ça avait commencé gentiment, ils se lançaient des défis bateaux par messages interposés, et, finalement, cela pris plus d'ampleur. Jusqu'à une fois, où ils s'étaient retrouvés dans la même cabine de douche, par un jeu de circonstances et de défi entre eux assez long et tortueux. Et que ça aille plus loin. Depuis, ça la démangeait toujours. Une habitude, en quelque sorte, mais plus que ça, une sorte de drogue, comme si on vous mettait quelque chose de diablement tentant et inaccessible en vue. C'était ça, qu'il était, pour elle. Mystérieux, et étant donné qu'ils se cherchaient tout le temps, il se débrouillait pour avoir l'air inaccessible. Mais elle ne donnait pas sa part au chien. Et aujourd'hui ne faisait pas exception.
Elle prit le temps d'enlever sa veste de sport, dévoilant sa nuisette et le jean par-dessus laquelle elle était portée, repoussa ses longs cheveux derrière son épaule avant de s'avancer, croisant les bras, et répondant enfin, après l'avoir soigneusement détaillé du regard, à sa question:
Selon les rumeurs, il s'agit d'un certain Wesley Appleby, préfet de Serpentard en septième année. Elle se pencha légèrement, et ajouta, sur le ton de la confidence: Il paraîtrait même qu'on a tellement pris notre pied qu'on nous a entendu jusqu'à la tour des Serdaigles … Petit haussement de sourcils et air perplexe. Personne ne comprend pourquoi on a pas remis ça depuis. Moi non plus d'ailleurs.
Effectivement, si elle ne l'avait pas rencontré, elle pouvait difficilement remettre ça avec lui. Ah, les rumeurs … Elle était d'ailleurs étonnée qu'il n'y en ait pas eu tant que ça sur Dorian et elle. Peut-être parce que personne ne savait ce qui se passait réellement entre eux. Ou peut-être n'y en avait-il pas. Si, c'était forcé. Elle les aurait entendues ? Peut-être. Il faudrait qu'elle lui demande, tiens. Mais pas maintenant. Le jeu venait de commencer, et la partie de ce soir promettait d'être intéressante. En effet, si on comptait que Dorian était déjà à poil … Il était déloyal de commencer en s'exhibant. Mais en même temps, ce n'était pas comme s'il pouvait exactement prévoir qu'elle allait débarquer. Elle resta penchée, accroupie juste à côté de lui, et commença à jouer du bout du doigt avec les bulles du bain. Lorsqu'il parla de punition, un sourire mental s'imposa à elle, ainsi qu'une réplique, simple, facile, qui ferait l'affaire tout de suite. Oui mais non, c'était trop classique et bien trop fille facile. Elle n'était pas comme ça. A la place, elle releva les yeux vers lui, et, avec un petit sourire au coin des lèvres, avança:
Oh, je te fais confiance, ce n'était pas comme si tu étais dépourvu d'imagination … Et puis tu as un peu de temps pour réfléchir, je n'ai pas fini mon dessert.
Elle désigna d'un geste vague la coupe de fraises posée sur le lavabo, sans le quitter des yeux. | |
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