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| I Don't Need a Reason to Hate You the Way I do. (pv) | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 18:38 |
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| Un crépuscule de sang nimbait la canopée et Leah vêtue d'une robe de grosse laine d'une simplicité déconcertante profitait de la chaleur du jour qui déjà s'évaporer sous les grands coups de fouet de la nuit qui approchait à grands pas. Tout proche d'elle, ses fils qui jouaient à se battre. Elle eut un sourire fin mais pâle. Ce n'était encore que des enfants. Déjà Lazarus dominait ses frères en taille, ou peut-être était-ce son pelage noir intense frappé d'un éclair blanc à la poitrine, si différent des autres de la meute, si fier déjà aussi. Elle ne se faisait aucun soucis pour Lazarus car s'il serait le plus rejeté, il saurait faire sa propre meute, à condition qu'un jour cette terrible malédiction les quitte tous les trois. Landres eut un petit couinement plaintif suivi d'un rire lupin. Leur mère étrangement calme, trop pour ne pas déranger gardait un oeil sur eux, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver un étrange goût amer sur son palais quand elle les regardait. Parce qu'elle avait commencé par être une mauvaise mère pour eux, puis à cause de cette malédiction dont elle se sentait responsable. Elle n'en parlait pas, jamais. Leah avait en elle une si profonde tristesse que rien ne semblait pouvoir jamais l'apaiser. Elle se tenait une fois de plus, à l'écart de la meute, contre l'avis de Leto. Elle était bien trop fragile pour se permettre de prendre de tels risques. Mais après tout, elle se trouvait dans la clairière calme, pas si loin des autres, mais suffisamment loin pour être vraiment seule.
Lucian jappa en sa direction. Le louveteau au pelage fauve clair avait la fougue de la prime jeunesse, il concevait difficilement que sa mère, si belle, si douce puisse être si calme, presque vide à l'intérieur, mais tranquille. Il aimait sa mère profondément. Il approcha, la tête basse, comme pour s'excuser de l'avoir un peu brusquée de ses jappements juvéniles. La lumière de sang du crépuscule était sur les bras nus de Leah. Lucian posa sa tête sur ses genoux et elle passa ses doigts dans sa fourrure courte.Leah souriait. Quelque chose de rare. Lazarus releva le nez pour capturer dans son oeil d'or cet instant fragile et précieux. Il était toujours le plus attentif, le plus loup des trois. Aussi ce fut lui qui laissa trahir une présence. Grondant sourdement, il poussa Landres d'un coup d'épaule, se rapprochant de sa mère au petit trot. Lazarus n'avait pas peur, il avait simplement conscience plus que les autres qu'il fallait protéger leur mère. Pourtant, comme toute mère aurait fait. Elle se leva, passa devant eux. Elle se tenait droite, la couronne de sang du crépuscule sur le front, le menton bien haut. Elle savait qu'il était là. Ses doigts se crispèrent imperceptiblement... Masael, le haït. Il y eut comme un grondement sourd, les trois louveteau reculèrent d'un pas sur l'ordre de Leah. Eux ne connaissaient rien de cet homme dont ils percevaient seulement l'odeur. Tout ce qu'ils savaient de lui, c'était que sa présence rendait leur mère nerveuse. Lazarus se mit à grogner sourdement, adoptant une posture agressive mais Leah savait: rien ne servait de fuir.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:51 |
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Depuis que Reagan avait été humilié, il ne faisait que ressasser sa haine. Loki le trouvait pesant. Masael, plutôt ennuyeux. Lui qui avait la fougue de sa douce jeunesse, il ne désirait qu'une chose : courir. Loin. Vite. Comme un chien au vent, la langue pendue. Des trois, il était le plus inconscient, le plus jeune, mais également le plus puissant. Il avait la force de ses ancêtres, et il n'était pas le fils de Wolff par erreur. Il avait cette force princière, et s'il n'était qu'un sang pur de plus, il était le plus dangereux. Colérique comme son père, peut être un peu plus violent sur les bords, il n'avait aucune limite. Reagan pesta une dernière fois, tournant en rond dans la pièce. Loki siffla quelque chose, et Reagan se retourna, hurlant. Bien... d'un mouvement discret, quasi imperceptible, il sortit de la pièce, et au moment où les deux autres s'en rendirent compte, il était déjà loin dans la ruelle et ne comptait pas revenir. Ça faisait déjà une bonne semaine que le Dieu Seth était revenu, et que le Concile en avait contre eux. Une dent sacrément rancunière... Masael n'avait pas peur. Pas pour l'instant, et pratiquement jamais. Le fait était qu'ici bas, il avait le rôle le plus moindre. Un subordonné, tout au plus. Il avait toujours écouté les autres, sans jamais s'écouter lui même.
Qu'avait il eut envie de faire... ? Il ne s'en rappelait pas. Oh, il avait bien eut envie de chose, parfois. Il se rappelait avoir eut envie de manger un gâteau un jour, et de l'avoir vomi de l'avoir manger tout entier. Masael... Masael, aussi beau que le diable, avec ce regard qui brille sous ses longs cils, et qui déambule, les mains dans les poches. Il a un air de fouine. Un sourire qui fait frémir. Il est un mauvais garçon, ça se voit. Ça y ressemble, en tout cas. La réalité est qu'il n'a jamais voulu faire le mal. Juste qu'il s'ennuyait. Et qu'il déteste s'ennuyait. Alors il a mit un peu d'action dans sa vie. Il s'enfonce finalement dans Crescenta. Ils ne le tueront pas s'il est seul. Et il n'a pas envie de se battre ce soir. Il a envie de se promener, sous le ciel, sous la lune pourpre qui dessine dans la soirée une couronne magnifique. Il la regarde, avec un sourire attendri. Il a le coeur qui bat doucement dans sa poitrine, et il avance, sans savoir où il va. Masael est bien sage ce soir. Mais il lui en faut peu pour s'énerver. Il est comme ça. Impulsif. Comme son père. Il balaye la forêt des yeux, croise une biche qui s'évapore avec un faon. Il a un sourire dévorant. Oui. C'est aussi un père, lui. Il n'aurait jamais cru que d'une seule fois il pouvait sortir trois petits êtres. Dire que la fécondité chez les lycans est faible... ça le fait bien rire maintenant.
Au détour d'un arbre, il sort les mains de ses poches. La bise emmène avec elle des odeurs bien connues. La lueur prédatrice, dans les yeux du jeune Masael, s'allume et éclate en milles étoiles. Il a un sourire dévorant, et s'il se cache derrière les arbres, c'est pour mieux chasser sa proie. Des jappements l'attirent. Elle n'est pas seule. Ça n'en ait que mieux. Il avance, tout doucement, comme un prédateur à l'affût d'une proie. Il s'arrête, à l'arrêt, le regard brillant. Elle l'a repéré à l'odeur. Il le sait. Cependant... rien. Elle ne dit pas un mot. Elle attends. Bien. Il se détache de l'écorce et dans la lumière, son visage se compose, peu à peu. Des mèches noires, un regard d'ambre qui brille. Masael ressemble à sa mère, la femme de Wolff. Il n'a de son père que le caractère. Aussi, il a un rire, un rictus malsain en voyant Leah. Fait-elle la forte, à tenir derrière elle les trois boules de poil qui lui servent de progéniture? Il penche doucement la tête, d'une façon inquiétante. Ces trois boules de poil... oui, ses fils. À lui. Il s'approche, encore un peu, ronronnant presque de bonheur.
« Allons, Léah... » Il a soupiré son nom, et rit ensuite, dans un sourire denté. « ...ce n'est pas sage de se promener toute seule dans la forêt. Qui sait ce que tu pourrais y rencontrer... A moins que tu n'es plus peur du grand méchant loup? » Il a un petit rire, alors qu'il porte son regard sur les trois louveteaux. « C'est donc de ça que tu as hérité...? »
Son regard reste sur Lazarus. C'est étrange. Ce... oui, ce loup, il se le rappelle. C'est lui. Enfin, presque. Il faut dire que Masael, sous sa forme lupine, possède un pelage noire, long, et un long trait couleur de feu. Le noir de sa mère, le rouge de son père. Mais ce louveteau... il possède exactement le même pelage, bien que le trait rouge soit blanc. Masael grince les dents, fronçant doucement les sourcils. Il relève doucement la tête, posant son attention sur Leah. Il ne semble pas ravi.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:52 |
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| Ils se toisent durement et elle ne cède pas. Pourtant dans sa moelle épinière quelque chose se raidit comme un soupçon de mort en elle. Elle est morte à l'intérieur et elle le sait. Et c'est à cause de lui, cet homme qui a une si belle figure pour une âme si laide. Elle avait cette envie de vomir qui lui revenait avec cette intime conviction que quelque part elle avait du le provoquer, comme souvent les femmes violées. Mais il n'y avait pas que ça... Le visage dur, elle passa ses mains sur ses bras nus comme pour chasser le souvenir des mains de Masael sur son corps.
Masael - « Allons, Léah... » ', elle frissonne à nouveau, comment ose-t-il? Et ce sourire... « ...ce n'est pas sage de se promener toute seule dans la forêt. Qui sait ce que tu pourrais y rencontrer... A moins que tu n'es plus peur du grand méchant loup? » Leah - Je n'ai plus peur depuis longtemps... Masael.', répond-elle d'une voix blanche mais le regard toujours implacable, la tête haute. Elle était très belle si on aimait les choses à l'aspect fragile, si on aimait les pierres précieuses et rares,' Qu'ai-je encore à perdre?
Elle était cynique. Elle ne l'aurait jamais été avant, mais de l'eau avait coulé sous les ponts. Du sang aussi. Son sang à elle, l'eau de son âme peut-être. Elle était si triste. Et elle le haïssait tant.
Masael - « C'est donc de ça que tu as hérité...? »
Lazarus piaffa assez violemment mais un geste de sa mère lui intima de ne plus se faire remarquer. Les trois louveteaux craignaient la colère de leur mère quant ils pouvaient déjà la briser. Lazarus seul aurait pu.
Leah - Si tu n'as aucun respect pour la vie cela te regarde Masael, mais ne manque pas de respect à mes fils.
Elle disait bien, ses fils car Masael n'avait aucun droit sur eux. Il n'était pas leur père, il ne le serait jamais. Les trois louveteaux tressaillirent. Ce n'était pas une façon de faire la connaissance d'un père, fut-il le plus minable de tous les géniteurs. Cela même, le statut de géniteur, Leah le refusait à Masael dans ce regard noir et fier. Si Lucius et Landres montraient instinctivement les dents, Lazarus fixait son père de ses prunelles d'or. Impossible de savoir ce qui se tramait dans ce cerveau lupin. Leah ne voulait pas qu'ils restent. Si elle n'avait rien à perdre, eux avaient beaucoup à perdre à connaître leur père. Leur innocence et leurs rêves de jeunes loups sauvages par exemple. Elle détourna un instant le regard pour le poser sur eux. Lucian et Landres tinrent tête un instant mais Lazarus... Lazarus signalait qu'il ne voulait pas partir. Pas maintenant. Leah se fâcha:
Leah - Laissez moi!', grogna-t-elle.
Lazarus vint se placer au devant d'elle, grognant, hésitant puis il finit par obéir, non sans un étrange dernier regard à son père. Il semblait avoir quelque grief d'être éloigné ainsi mais que pouvait-il... Leah les regarda partir, n'accordant même pas à Masael la peur qu'elle pouvait avoir de lui. Par moment elle aurait pu perdre connaissance à ses pieds simplement en se rappelant l'horreur de ce qu'il avait fait. D'autre fois, elle ne ressentait même plus rien qu'une profonde neurasthénie... quelque chose d'étrange, quelque chose de honteux. Enfin son regard se reposa sur Masael. Elle avait plusieurs fois prononcé son nom, simplement pour lui montrer, ou pour lui faire croire, qu'il ne lui faisait plus rien. Rien du tout.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:52 |
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« Allons, Léah... ce n'est pas sage de se promener toute seule dans la forêt. Qui sait ce que tu pourrais y rencontrer... A moins que tu n'es plus peur du grand méchant loup? » « Je n'ai plus peur depuis longtemps... Masael. Qu'ai-je encore à perdre? » « Tellement plus que tu ne le crois, Léah. »
Il eut un rictus malsain. En effet, elle avait plus que ça à perdre. La vie, et ses fils. Actuellement, elle avait tout à perdre. À cet instant, il sentait toute sa haine, toute sa colère. Mais quelque part, ça le faisait plus rire qu'autre chose. Elle était si mininuscule... une enfant n'aurait pas été plus grande, alors que lui était déjà un adulte, aussi immense et épais qu'une armoire normande. Il avait cette imposante carrure, et cette stature robuste et puissante, ça lui servait bien souvent. Surtout lorsqu'il fallait s'imposer auprès de Loki et Reagan. Et encore plus quand il s'agissait de s'imposer auprès des gamines du genre de Léah. Le genre petite et toute fragile.
« C'est donc de ça que tu as hérité...? »
La petite créature noire piaffa, et Masael reposa son regard sur lui. Un regard dur. Masael gronda, un grognement digne d'un loup adulte. Inquiétant. Mais il se calma, quand Léah parla. Il arqua un sourcil. Qu'allait elle encore sortir, cette petite sotte?
« Si tu n'as aucun respect pour la vie cela te regarde Masael, mais ne manque pas de respect à mes fils. » « Tes fils...? » La voix traina en longueur, inquiétante, grave et chaude. Il avait fait un pas en avant, penchant un peu plus la tête, le regard fixe. « Tu aurais laissé un autre mâle te souillé? Oooh... ma petite Léah, tu y as pris goût? »
Sans doute Masael avait il mal compris, mais sans s'en rendre compte, ça l'avait énervé. Sans doute car il détestait se faire passer devant. Et surtout pas que l'on prenne ses proies, à lui. Il l'avait déjà fait remarqué à Loki. Ce dernier avait eut un penchant pour la petite brune, mais la force physique l'emportait sur l'intelligence entre eux, aussi il la gagna facilement, et la prit. Alors penser une seule seconde qu'un autre mâle avait pu lui passer dessus... non. C'était ridicule. Ce petit loup, ce Lazarus, lui rappelait trop son propre pelage, cette forme, force physique. Il siffla, fortement. Il aurait pu taper du pieds, comme il avait l'habitude de faire quand il s'agissait de calmer ses colères les plus noires, mais il ne le fit pas. Il s'était juste rapproché d'un pas de Léah, encore un, et la regardait, les sourcils bien foncés. Ses yeux ambre, aux reflets rouges, fixaient sa proie. Sa petite Léah, ce petit corps tant brisé en une seule nuit. Par habitude, il n'avait jamais violé. Mais il détestait de même qu'on lui refuse quoi que ce soit, et autant dire qu'il s'était servi plus que de raison cette nuit là. Toute une nuit. Pas juste une heure, non. La douleur d'une heure aurait été trop … fade, fugace. Elle n'aurait rien marqué. Alors que lui... lui, il l'avait changé, du tout au tout. Il l'avait brisé définitivement.
« Laissez moi! »
Masael resta un instant silencieux. Son regard suivit les trois louveteaux qui repartirent. Elle les regarda partir, et il en profita – comme il profitait de tout. Il s'était rapproché et d'une main forte avait entouré la fine taille de la jeune fille, la collant à lui. Sa main la serrait de sorte qu'elle ne pouvait s'extirper de ses bras, et il colla son visage dans sa nuque, se serrant si fort contre elle. Il huma ses cheveux, d'une façon vulgaire, grossière. Rien de romantique. Son autre main glissait sur sa gorge, d'une façon possessive. Il siffla, doucement, murmurant à son oreille :
« Alors, je t'ai manqué? »
Il eut un petit rire, sans bouger. Il avait juste envie de la faire pleurer. De la briser, encore, toujours. Il aimait les choses fragiles. Ce n'était pas sa faute, à lui...
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:53 |
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| Masael - « Tellement plus que tu ne le crois, Léah. » Leah - Quoi ma vie? Tu l'as déjà prise et on ne cueille pas deux fois une fleur.
Ses fils? Elle n'en dit rien pour ne pas le provoquer. Mais il ne les aurait pas de toute manière. Ils étaient trop bien gardés et ils avaient la compassion de Moëris sinon son amitié. Leah n'avait plus rien que Masael puisse prendre. Il avait déjà tout pris, broyé entre ses mains monstrueuses. Il avait tout saccagé, en une seule nuit. Quelque part, elle lui était redevable de cette formidable capacité qu'elle avait à n'avoir plus aucun intérêt à rien. Il lui avait fallu tant de travail pour pouvoir seulement aimer ses fils, et s'intéresser à eux. Il avait toujours la même voix grave et chaude, le même regard noir, plus noir que cette nuit noire où il lui avait fait ça. Elle se demandait encore pourquoi? Lui qui était prince, pourquoi? Alors qu'il pouvait avoir tout ce qu'il désirait sans exception? Peut-être aurait-elle du dire oui pour qu'il se désintéresse d'elle? C'était sans doute là sa part de responsabilité et son âme en pleurait bien que ses yeux n'aient plus une larme à verser.
Masael - « Tes fils...? »', il comprenait mal mais elle ne le détrompait pas, bien loin de là,' « Tu aurais laissé un autre mâle te souillé? Oooh... ma petite Léah, tu y as pris goût? »
Elle n'avait pas bouger mais lui était déjà suffisamment près d'elle pour qu'une gifle ne puisse l'atteindre. Ca elle avait frappé de toutes ses forces, pas beaucoup plus fort qu'une adolescente mortelle d'ailleurs, alors sur ce visage qui avait la beauté de l'enfer cela ne du paraître qu'une caresse. Une caresse bien douce. Leah n'avait jamais levé la main sur quiconque, sauf sur lui. Elle n'était pas violente, elle ne se laissait pas porter par d'autre émotion que sa tristesse infinie.
Leah - Il y a des mâles qui savent prendre sans souiller figure toi, et si j'ai pu prendre goût à quelque chose ce n'est certainement pas à toi Masael. Tu échoueras toujours à te faire aimer car tu n'es pas aimable.
Sa voix était douce, comme si elle eut été incapable de lever le ton. Dans un sens c'était vrai. Elle était faible, on l'avait ensuite brisée, que restait-il d'elle sinon un murmure toujours doux à l'oreille mais tellement désenchanté? Elle le lâcha un instant du regard et quelque part elle savait qu'il en profiterait, il profitait de tout, il était si prévisible et pourtant si désespérément stérile à l'intérieur. Qu'il croit ce qu'il voulait, elle s'en moquait, ses enfants ne seraient jamais les fils de Masael, qu'importe leur sang. Pas même Lazarus qui ressemblait tant à son père. Elle sentit son bras puissant autour de sa taille, la chaleur de son corps contre le sien étrangement froid depuis cette nuit là. Et elle ne dit rien. Elle ne résista pas même. Son visage était blême mais elle ne laissait pas les pensées l'assaillir sinon des pensées d'ailleurs, de lac paisible aux eaux pures, loin d'ici, loin d'elle même. Elle se faisait horreur. Le visage de Masel épousait sa courbe gracile de sa gorge. Il serrait déjà si fort pour elle. Mais elle ne disait toujours rien. Pas une larme. Rien. En la tuant il l'avait rendu quelque par plus forte dans cet intérieur vide, mais dans un corps tellement plus fragile encore.
Masael - « Alors, je t'ai manqué? » Leah - Je t'avais déjà oublié.
Menteuse et c'était bien mal mentir. Il ne l'avait pas quittée un instant et il le savait alors...
Leah - Non, tu ne m'as pas manqué Masael.
Elle ne cédait pas d'un pouce bien qu'elle n'opposât toujours aucune résistance physique, elle se laissait faire car elle savait qu'il n'y tirerait aucun plaisir ainsi et sans doute, n'iirait-il pas une seconde fois jusque là. Du moins le pensait-elle. Ca lui était égal désormais. Petite poupée de porcelaine si rigide, si inanimée entre ses bras...
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:53 |
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« Tu aurais laissé un autre mâle te souillé? Oooh... ma petite Léah, tu y as pris goût? » « Il y a des mâles qui savent prendre sans souiller figure toi, et si j'ai pu prendre goût à quelque chose ce n'est certainement pas à toi Masael. Tu échoueras toujours à te faire aimer car tu n'es pas aimable. » « Tu as peur des mâles. Ton regard qui ne brille pas... qui pourrait aimer les courbes d'une chienne? »
Le ton est grossier. Il cracherait presque ses mots. Rien qu'à y penser, ça l'énerve, aussi il détourne le regard. Lui avait cette façon de posséder sans jamais rien donner en échange. Non. C'était une prise de tête de trop. Il roula des yeux, agacé, comme un enfant l'aurait fait. Masael n'était pas très adulte en réalité. Il avait gardé la fougue de la jeunesse. Il avait grondé, un instant, jusqu'à capturer l'unique instant où elle l'avait lâché du regard, pour venir rapidement se coller dans son dos, sa main lui barrant l'estomac pour mieux la serrer. Il la serrait déjà trop fort, ce petit corps avait besoin d'autre chose que ses mains à lui. Ses mains qui brisaient avec une facilité déconcertante. Le problème était qu'il n'y pouvait malheureusement rien. Il huma ses cheveux, avec un sourire calme.
« Alors, je t'ai manqué? » « Je t'avais déjà oublié. » « Que tu mens mal... » Il eut un petit rire. « Non, tu ne m'as pas manqué Masael. » « Pas même un peu...? ...décevant. J'avais cru te laisser une bonne impression pourtant. Quoi que. J'aurais du m'en douter. Tu ne m'as jamais rappelé... »
Il a un petit rire, assez joyeux malgré la situation, le contexte. Leur rencontre. Pas grave. Il n'est pas non plus amoureux après tout. Loki dit que le sexe fait faiblir. Reagan n'a aucun avis. Masael pense sincèrement que ça fait plutôt durcir. Mais... ce n'est pas le même sens en réalité. Il reste là, collé à elle, la relâche un peu, juste assez pour ne pas la broyer contre lui. Il est là, courbé sur elle, son visage dans sa nuque, et il attends, paisible. Masael n'est pas le loup le plus agressif qui soit. Il a juste pris le mauvais virage, au mauvais tournant. Ça arrive à tout le monde, en réalité. Sauf que son virage, à lui, était plutôt corsé. Il frotte son nez sur sa gorge, ferme les yeux, réfléchit. Il repense. À sa vie. Où serait il en ce moment? Mort? ...peut être. Il n'en sait trop rien. Il rouvre les yeux. Son regard fixe l'obscurité.
« Les trois vont rameuter toute la meute... Tu crois que je devrais te kidnapper? On serait peut être plus tranquille... » Il soupire, finalement. « C'est dommage. En si peu de temps, je n'ai pas le temps de me servir. On se retrouve ici, demain, à la même heure? »
Il a un petit rire. Il ne semble pas comprendre. Peut être car il n'y croit pas? Enfin, si, il sait bien ce qu'il a fait, mais a t on le droit de le lui reprocher? Elle n'avait qu'à lui donner! ...mauvaise répartie. Il regarde la forêt, la balaye du regard, écoute le moindre bruit. Quand les renforts viendront ils? ...il pourrait mourir maintenant. Après tout, cela fait déjà quatre siècles qu'il attends, qu'il tourne, qu'il ne sait pas ce qu'il veut. Non? ...il ignore ce qu'il doit faire. Repartir, dirait Loki. Affronter, dirait Reagan. Et lui? ...lui, il ignore. Il soupire, son souffle chaud caresse la gorge offerte.
« Pas très bavarde, n'est-ce pas? »
Il est sérieux. Réellement.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:54 |
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| Masael - « Tu as peur des mâles. Ton regard qui ne brille pas... qui pourrait aimer les courbes d'une chienne? » Leah - Un chien sans doute...
Toi Masael. Mais si elle serre les dents ce n'est pas de sentir ces sales mains sur elle, c'est qu'elle sent la chaleur de Masael la réchauffer, quand il la tient elle est vivante et elle se fait horreur. Elle voudrait enfoncer ses ongles dans la peau du lycan jusqu'au sang, le déchirait comme lui l'avait déchirée, mais ses petits doigts fins se crispent à peine. Que fait-elle? Elle serre à présent, jamais assez pour lui faire mal, si seulement.
Masael - « Que tu mens mal... » Leah - C'est que je ne mens pas si souvent que toi. Tu ne m'as pas manqué Masael. Masael - « Pas même un peu...? ...décevant. J'avais cru te laisser une bonne impression pourtant. Quoi que. J'aurais du m'en douter. Tu ne m'as jamais rappelé... » Leah - C'est que tu devais être trop occupé à violer d'autres chiennes.
Elle n'a plus d'amour propre, qu'elle soit une chienne s'il le dit. Quand il est là elle reprend vie et elle n'est plus rien, pas même ce petit amas douloureux qui survit quand il est chéri et soigné. Et pourquoi parle-t-elle d'autres encore? Parce qu'elle sait qu'elle sera encore bafouée jusqu'au bout. Peut-être que, comme les femmes dans l'antiquité, elle aurait oublié avec beaucoup de temps la haine qu'elle avait de lui s'il était resté. La pensée lui laisse un sourire cynique sur les lèvres. Qu'il reste pour la violer chaque nuit? Et encore le lui pardonner? Non. C'était au dessus de ce qu'elle pouvait. Elle frissonne, elle a froid. Il ne la touche plus, plus assez pour stimuler cette affreuse brûlure à vif qu'il lui a laissé. Est-il pensif? Triste lui aussi? Elle voudrait savoir au moins que ce n'était pas de sa faute, qu'il avait simplement un mauvais fond et que c'était tombé sur elle par hasard. Mais Masael n'est pas là pour la réconforter...
« Les trois vont rameuter toute la meute... Tu crois que je devrais te kidnapper? On serait peut être plus tranquille... C'est dommage. En si peu de temps, je n'ai pas le temps de me servir. On se retrouve ici, demain, à la même heure? » Leah - Pourquoi Masael? Pourquoi reviens-tu?', elle le retient.
Pas qu'elle veuille véritablement le garder près d'elle mais elle voudrait des réponses. Elle voudrait le retenir et faire de lui l'homme qu'il n'était pas. Foutaises. Personne ne changeait. Pourquoi lui changerait-il? Il resterait toujours cet infâme meurtrier tâché de sang virginal. A les regarder ainsi, on aurait pu croire deux amoureux enlacés, mes ses mains posées sur les bras de Masael espère s'en défaire, le geste ne témoigne pas d'amour mais uniquement d'une intimité sale et unique. Elle baisse la tête un instant...
Masael - « Pas très bavarde, n'est-ce pas? »
Elle sent qu'il est sérieux, peut-être pour la seule et unique fois de ta vie.
Leah - Es tu venu pour parler Masael? Vas-tu partir quand tu verras qu'à ça je peux consentir...
Ses mains tremblent. Elle a honte mais ne lâche rien. Elle a tant eu besoin de parler, mais à qui alors que ses lèvres restent désespérément clauses? A qui sinon à lui, le fautif, le haït? Qui la connait mieux dans le fond que celui qu'elle a laissé la connaître plus intimement que les autres? Oh ce n'est pas vrai, elle ne l'a pas laissé. Mais les faits sont là.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:54 |
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« Tu as peur des mâles. Ton regard qui ne brille pas... qui pourrait aimer les courbes d'une chienne? » « Un chien sans doute... » « Je t'ai connu différente. C'est là que ta répartie foire, ma belle. »
Vierge surtout. Il pourrait se moquer, mais après tout, n'est-ce pas lui qui a sacrifié sur son petit autel de la fierté ce qu'une femme a de plus cher? Certaines s'en défont comme on se défait d'une chemise, au bout d'une nuit avec un inconnu. Au coeur de Léah, cela aurait sans doute été différent si ça avait été par amour. Sans doute que ça aurait été un beau prince qui l'aurait faite femme, qui l'aurait élevé au rang d'épouse. Qui l'aurait aimé. Avant, pendant, et après. Masael n'était pas un prince, ou n'avait de cela que le rang. Encore qu'il fut déchu et en perdit l'étoffe, jusque dans le patronyme. Il n'avait plus rien. Une meute, décimée par les chasses du Concile et de la Meute de Leto. Pas de famille. Plus maintenant. Un père qui le regardait avec un regard qui ne pardonne que dans la mort. En somme... oui, en somme, Masael n'était pas même un chien. Il était moins que cela. Et ça ne lui faisait aucun mal de le concevoir ainsi. Si Masael était menteur, il savait au moins approuver la vérité quand il la voyait. L'admettre était sans doute plus fort que de la dire.
« Que tu mens mal... » « C'est que je ne mens pas si souvent que toi. Tu ne m'as pas manqué Masael. » « Pas même un peu...? ...décevant. J'avais cru te laisser une bonne impression pourtant. Quoi que. J'aurais du m'en douter. Tu ne m'as jamais rappelé... » « C'est que tu devais être trop occupé à violer d'autres chiennes. » « Comme si j'avais du temps à perdre avec n'importe qui. » Il roule des yeux. « C'est bien vous les femmes à vouloir qu'on vous dise que vous êtes uniques, car c'est ce que tu veux entendre, n'est-ce pas? Que je n'ai jamais souillé de mes mains que toi? Soit. Si tu le désires. Tu fus la seule qui me frappa pendant l'acte. Les autres, soumises, ne m'ont servi que de réceptacle. À le voir ainsi, ça pourrait être plus répugnant même que le viol. Encore. Dans le viol, dans la haine, il y a des sentiments. Dans un réceptacle, c'est... pire, j'imagine. De l'indifférence à l'état pur. La néantisation de toute forme. J'aurais pu le faire avec ma main que ça aurait été moins stérile. … bien. Tu as ce que tu veux? Une petite éloge au clair de lune? Tu écarteras les cuisses sans que je ne me fâche? ...s'il te faut mes paroles pour retrouver, pour toi, de l'estime, alors tu es mal partie. Je n'ai jamais été très bon orateur. Et encore moins quand il s'agissait d'éloge. À la place, on m'a doté de muscle. À défaut d'être un intellect... »
Il roule des yeux, à nouveau. Il reste à nouveau tranquille, trop peut être, car il la sert avec douceur. Une douceur qui n'est pas commune, une douceur toute Masaelienne. Ce n'est pas réellement de la douceur, mais lui le perçoit comme telle. Pourquoi l'as t-il violé? C'est la question que Loki le lui a posé. Et pour tout dire, il l'ignore. C'était juste la première fois de sa vie qu'il avait eut envie de faire quelque chose sans qu'on ne le lui dise. Il avait eut envie. C'était un faible mot. Lui qui n'était pas porté sur la chose, il avait déchiré ses vêtements, serré ce corps, il l'avait écraser de tout son poids afin qu'elle ne lutte pas, et quand il avait compris qu'elle n'avait pas la force pour, il l'avait laissé libre, emprisonnant juste ses hanches afin de se divertir. Il avait eut envie. C'était ridicule. Même Loki n'avait pas compris. Masael était un être vide, de fumée, de tout ce qu'on voulait, sauf de désir. Jusqu'à maintenant, il ne demandait qu'une chose : marcher. Il aimait marcher. Pas se battre, ou comploter. Ce n'était pas de son ressort. Mais... oui. C'était car il avait eut envie.
« Les trois vont rameuter toute la meute... Tu crois que je devrais te kidnapper? On serait peut être plus tranquille... C'est dommage. En si peu de temps, je n'ai pas le temps de me servir. On se retrouve ici, demain, à la même heure? » « Pourquoi Masael? Pourquoi reviens-tu? » Il frotta son nez sur sa gorge, et la sert un peu plus contre lui, sans savoir pourquoi. « Je l'ignore. Mes pas me ramènent toujours à toi... c'est ridicule. Quand je te vois, j'ai envie de te faire du mal. Peut être car tu m'énerves. Oui... je reviens car tu m'énerves à être toujours là. Quoi que je fasse. Ça m'énerve. »
Il la sert, cette fois-ci, et comme elle passe ses mains sur ses bras, il gronde en silence, fermant les yeux et pressant son visage contre sa gorge, sans la regarder, sans la caresser. C'est une douleur profonde. C'est ridicule. On n'a en souvenir que la tête des êtres aimés, jamais celle de ceux que l'on viole ou que l'on baffoue. Lui? Lui, il avait celle de cette jeune fille, sans cesse, et ça taper dans ses tempes. C'était douloureux, et agaçant. Parfois, il faisait des lapsus, ou pendant l'acte, il sifflait son nom. C'était ridicule. Il n'avait fait cela qu'une fois. Par désir. Par pulsion. Et elle le tourmentait jusque dans ses draps la nuit. Avec les plus belles, les plus sauvages, les plus femmes. Quand elle... n'était rien.
« Pas très bavarde, n'est-ce pas? » « Et tu venus pour parler Masael? Vas-tu partir quand tu verras qu'à ça je peux consentir... » « Je parle quand j'en ai envie. » Il soupire, finalement. « Je n'ai jamais envie de rien, mais ce soir, je désire parler. Pour rien. Je dis toujours des trucs qui ne sont pas intéressants, alors... on me dit souvent de la fermer. Mais toi, tu ne parles pas, alors personne ne peut te dire de te taire. » Cette main sur sa gorge descends finalement, serrait elle aussi la taille de la jeune fille. Les deux mains lui barrent l'estomac alors, sans douleur, sans douceur. « Je ne pars que lorsque j'y suis forcé. Depuis l'éveil, on me chasse, alors il faut bien que je parte... Tu m'as chassé cette nuit là, je suis partit. Mais ce soir, je veux rester. Alors... sans doute que je resterais. Alors, si tu veux parler, toi qui ne parle jamais, parle. Je ne te dirais pas de te taire. »
Il n'en a pas le désir. Pas ce soir.
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► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:54 |
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| Masael - « Je t'ai connu différente. C'est là que ta répartie foire, ma belle. » Leah - Répartie? Non Masael tu te trompes, je n'ai pas tant à offrir. Tu m'as connue différente, c'est toi qui m'a changée. Tu as tué ce pour quoi tu avais déchiré ma robe cette nuit là, vois, il n'y a plus rien pour toi ici. J'ai fané entre tes mains...
Pourtant si c'était bien entre ses mains qu'elle était morte, là dans ses bras, s'il avait pu voir son regard il y aurait vu le feu. Pas le feu qu'anime la friction des chairs bien sûr, mais un feu vivant de douleur, un feu intense et vrai. Un feu de haine pour ces autres femmes qu'il avait du rabaisser. Ne pouvait-elle avoir au moins cela? Être la seule même pour un acte aussi ignoble. Leah avait oublié ce que c'était que de vouloir être aimé par un prince, elle avait oublié les rêves de mariage et d'enfants. Les enfants elle les avait eu malgré elle, et l'amour, il avait passé sans même l'effleurer. Elle aurait bien pu tomber amoureuse d'un de son clan... mais plus maintenant. Sa mère lui avait demandé de choisir pour le salut de la meute, et elle avait choisi sans aucun intérêt. Au hasard, elle avait pris un jeune comme aurait pu prendre le mari d'une autre mais elle ne l'avait pas fait. Ca lui était égal, puisque de toute façon elle devrait se donner sans passion, sans amour, accepter qu'on la viole à nouveau pour un soit disant bien qu'elle ne jaugeait pas de toute manière. Rien ne l'intéressait plus. Plus vraiment.
Masael - « Comme si j'avais du temps à perdre avec n'importe qui. » Elle cille. Que raconte-t-il là? Il avait bien perdu son temps avec elle, sans même la connaître, si ce n'était pas perdre son temps avec n'importe qui...« C'est bien vous les femmes à vouloir qu'on vous dise que vous êtes uniques, car c'est ce que tu veux entendre, n'est-ce pas? Leah - Oui. Je veux que ce que tu m'as fait te hante pour toujours, que mon fantôme te reste même quand tu seras devenu poussière dans un désert aride de solitude.... comme ton fantôme me serre toujours dans ses bras même quand tu n'es pas là.
Elle est en colère. Elle est furieuse contre cette désinvolture avec laquelle il lui parle, comme il aurait parlé à sa voisine dans une banlieue sans histoire, loin. Elle était en colère contre ce semblant de douceur qu'elle imaginait dans les bras de Masael, et tout ça n'existait pas.
Masael - Que je n'ai jamais souillé de mes mains que toi? Soit. Si tu le désires. Tu fus la seule qui me frappa pendant l'acte. Les autres, soumises, ne m'ont servi que de réceptacle. À le voir ainsi, ça pourrait être plus répugnant même que le viol. Encore. Dans le viol, dans la haine, il y a des sentiments. Dans un réceptacle, c'est... pire, j'imagine. De l'indifférence à l'état pur. La néantisation de toute forme. J'aurais pu le faire avec ma main que ça aurait été moins stérile. … bien.
Elle se crispe d'avantage, mauvaise.
Leah - Des sentiments? Des sentiments? Tu oses me parler de sentiments! Qu'essaye tu de dire là, qu'il vaut mieux être violée que mal b...', non Leah ne parlait pas comme ça, elle n'était pas ce genre de femme,'... mal aimé? Que tu me portais de l'intérêt alors que tu me violentais?! Que tu m'aimais peut-être?!! Ça non, tu n'as pas le droit d'insinuer que ma condition était préférable à celles des femmes qui t'ont désiré et ne t'ont jamais vraiment eu...
Et elle était si en colère contre elle d'avoir voulu être unique à ses yeux et de se réjouir, quelque part, de très loin de l'être même encore.
Masael - Tu as ce que tu veux? Une petite éloge au clair de lune? Tu écarteras les cuisses sans que je ne me fâche? Leah - Je t'interdis!', jamais, jamais plus. Elle ne se tempérait plus. Masael - ...s'il te faut mes paroles pour retrouver, pour toi, de l'estime, alors tu es mal partie. Je n'ai jamais été très bon orateur. Et encore moins quand il s'agissait d'éloge. À la place, on m'a doté de muscle. À défaut d'être un intellect... » Leah - Tu te contentes d'être médiocre alors que tu pourrais être meilleur que tu ne veux bien l'admettre. Je n'ai plus d'estime de rien depuis longtemps, ni de toi ni de moi. Je n'ai pas besoin de vaines paroles qui seraient que de toute façon mensonge. Masael - « Je parle quand j'en ai envie. Je n'ai jamais envie de rien, mais ce soir, je désire parler. Pour rien. Je dis toujours des trucs qui ne sont pas intéressants, alors... on me dit souvent de la fermer. Mais toi, tu ne parles pas, alors personne ne peut te dire de te taire. Je ne pars que lorsque j'y suis forcé. Depuis l'éveil, on me chasse, alors il faut bien que je parte... Tu m'as chassé cette nuit là, Leah - Je ne t'ai pas chassé... tu es parti, je voulais seulement que tu cesses. Masael - ... je suis partit. Mais ce soir, je veux rester. Alors... sans doute que je resterais. Alors, si tu veux parler, toi qui ne parle jamais, parle. Je ne te dirais pas de te taire. »
Elle laisse un long moment de silence entre eux. Elle luttait entre son envie de parler enfin et son profond dégout. Elle était toujours animée de ce feu de colère. Il la provoquait, elle se laissait bercer par sa voix qui n'avait rien de doux, et lui imaginer des gestes de tendresse qu'il n'avait jamais eu et n'aurait jamais. Elle le savait. Doucement, elle glissa ses mains sur les siennes, les écartant de son corps pour se libérer de lui. Aussitôt elle eut froid, ce froid terrible de la mort vivante, de la vacuité qui l'habitait.
Leah - Suis moi, vers l'autre rive du lac, si c'est la dernière fois que je dois parler, je ne veux pas qu'on m'interrompe. Ils ne nous suivront pas.
Parce que Leto ne sentirait aucun stress véritable dans l'odeur que Leah laisserait derrière elle. Elle saurait que c'était son choix. Elle ne le discuterait pas. La nuit était tombée fraîche, sombre.
Leah - J'ia toujours cru que j'étais responsable de ce que tu m'avais fait. Je dois bien l'être sans doute mais je te hais plus pour ce que tu m'as laissé que pour ce que tu m'as pris aujourd'hui.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:55 |
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« J'ai fané entre tes mains... »
Et quelle fleur? La plus belle de toutes, aux yeux du grand méchant loup. La plus faible aussi. Sans doute que le prince avait trouvé sa cendrillon. Mh, non. Autre chose... sa... sa... Sa rien. Il s'injuria mentalement. À quoi pensait il maintenant? À se l'approprier plus qu'elle ne l'était? C'était ridicule! Impensable! Si Loki savait ça... il la tuerait. Une femme, source de faiblesse. Un attachement, source de faiblesse. Tout ça n'est qu'une source d'égarement. On attrape toujours un homme qui possède une famille. C'est une règle fondamentale. Il ne l'a jamais oublié.
« C'est bien vous les femmes à vouloir qu'on vous dise que vous êtes uniques, car c'est ce que tu veux entendre, n'est-ce pas? » « Oui. Je veux que ce que tu m'as fait te hante pour toujours, que mon fantôme te reste même quand tu seras devenu poussière dans un désert aride de solitude. » « Et tu y arrives très bien, sorcière! »
Il la serra d'un coup sec. Ainsi, il aurait pu lui casser deux côtes, mais il se rendit bien vite compte qu'il ne devait pas la presser plus qu'il ne le pouvait, sans quoi elle casserait et mourrait sans doute, d'être si faible, trop faible. Il la détestait pour ça, pour ce qu'elle était, pour son visage qui revenait sans cesse dans ses rêves, dans ses chasses. Il croyait la voir au détour d'une rue, violentait une femme qui n'avait d'elle que la taille, ou la couleur de cheveux. Un enfer vivant pour celui qui aimait sa liberté, et qui maintenant, se retrouvait rattacher à cette petite sotte.
« Que je n'ai jamais souillé de mes mains que toi? Soit. Si tu le désires. Tu fus la seule qui me frappa pendant l'acte. Les autres, soumises, ne m'ont servi que de réceptacle. À le voir ainsi, ça pourrait être plus répugnant même que le viol. Encore. Dans le viol, dans la haine, il y a des sentiments. Dans un réceptacle, c'est... pire, j'imagine. De l'indifférence à l'état pur. La néantisation de toute forme. J'aurais pu le faire avec ma main que ça aurait été moins stérile. … bien. » « Des sentiments? Des sentiments? Tu oses me parler de sentiments! Qu'essaye tu de dire là, qu'il vaut mieux être violée que mal b... mal aimé? Que tu me portais de l'intérêt alors que tu me violentais?! Que tu m'aimais peut-être?!! Ça non, tu n'as pas le droit d'insinuer que ma condition était préférable à celles des femmes qui t'ont désiré et ne t'ont jamais vraiment eu... » « Allons, n'en fais pas toute une histoire. Thanatos et Eros se sont toujours côtoyés de près. Vénus et Mars. La Mort et l'Amour. Je t'ai tué pour mieux te faire vivre, ou une connerie dans le même genre. Je t'ai souillé sans penser y revenir, et vois-tu, je suis de nouveau là. C'est sans doute très douloureux pour toi, mais tu n'imagines pas à quel point ça peut l'être pour moi. De donner de l'importance à ça... dire que c'est mon seul viol. Tu ne trouves pas ça romantique? Le sang virginal pour pacte silencieux, entre un éconduit, et une morte vivante? … je suis un grand fan de la poésie gothique. Et maintenant? Tu as ce que tu veux? Une petite éloge au clair de lune? Tu écarteras les cuisses sans que je ne me fâche? » « Je t'interdis! » « Oh? Je pensais que tu t'abandonnai, moi! ...s'il te faut mes paroles pour retrouver, pour toi, de l'estime, alors tu es mal partie. Je n'ai jamais été très bon orateur. Et encore moins quand il s'agissait d'éloge. À la place, on m'a doté de muscle. À défaut d'être un intellect... » « Tu te contentes d'être médiocre alors que tu pourrais être meilleur que tu ne veux bien l'admettre. Je n'ai plus d'estime de rien depuis longtemps, ni de toi ni de moi. Je n'ai pas besoin de vaines paroles qui seraient que de toute façon mensonge. » Il roula des yeux. Et alors? Heureux sont les sots! Voilà! « Je parle quand j'en ai envie. Je n'ai jamais envie de rien, mais ce soir, je désire parler. Pour rien. Je dis toujours des trucs qui ne sont pas intéressants, alors... on me dit souvent de la fermer. Mais toi, tu ne parles pas, alors personne ne peut te dire de te taire. Je ne pars que lorsque j'y suis forcé. Depuis l'éveil, on me chasse, alors il faut bien que je parte... Tu m'as chassé cette nuit là, » « Je ne t'ai pas chassé... tu es parti, je voulais seulement que tu cesses. » « Je n'ai cessé. Aurais-tu accepté que je reste après t'avoir fait subir cela? tss... je suis partit. Mais ce soir, je veux rester. Alors... sans doute que je resterais. Alors, si tu veux parler, toi qui ne parle jamais, parle. Je ne te dirais pas de te taire. »
Il eut un moment de flottement, pendant lequel il respirait, humait, le feu. La provocation, la haine, la rage. Il les aimait vive et fougueuse. Fragile à les briser entre ses mains. Il n'avait jamais rencontré les deux. Il avait croisé des femmes fortes – trop forte. Il avait croisé des femmes faibles – des réceptacles de semence, tout au plus. Et il l'avait croisé elle, qui ne cesser de le hanter et de l'énerver, sans qu'il ne comprenne ni ne sache pourquoi. Et ce soir... oui, ce soir, ils étaient tous deux enlacés, sans trop savoir pourquoi. Il aurait eut le temps de la violer. Peut être pas entièrement, mais juste assez pour la forcer à certaine chose. Et pourtant, il n'en avait rien fait. Pas d'humeur? Non. Il était toujours d'assaut. Juste que... que ça l'aurait sans doute encore plus énerver de la voir sous lui. Sans doute qu'il l'aurait tué sur le coup. Son regard brilla, fixant sa démarche lente et douce. Il écarta les bras, guidé par la jeune fille, et la laissa s'échapper. Elle aurait pu courir. Il ne l'aurait pas rattrapé. Il avait envie de marcher, de parler. Pas de chasser. Il la fixa, droit dans les yeux. Il n'avait pas honte.
« Suis moi, vers l'autre rive du lac, si c'est la dernière fois que je dois parler, je ne veux pas qu'on m'interrompe. Ils ne nous suivront pas » « Soit Princesse, je te suis. »
Il fit une révérence et avança avec elle. Si pendant un petit moment, il la laissa loin de lui, il fronça doucement un sourcil, et d'un bras fort, quoi que non violent, entoura sa nuque pour l'attirer contre lui. Il avait ces manières de mâle dominant. De machiste, pour les humains. Ça lui importait peu. Il n'allait pas la violenter. Juste l'écouter.
« J'ai toujours cru que j'étais responsable de ce que tu m'avais fait. Je dois bien l'être sans doute mais je te hais plus pour ce que tu m'as laissé que pour ce que tu m'as pris aujourd'hui. » « Tu n'es pas responsable. Ça serait jouissif de te le laisser croire, mais... ça serait mentir. Et autant être honnête : je mens rarement. » Il regarda les ondes du lac, avec un calme étrange. « Quand je t'ai vu, Loki a rit et a dit : on se la ferait bien, juste pour faire rager Léto. Et quand je t'ai vu, je... je sais pas. Je suis pas un être qui désir en temps normal. Je suis même plutôt mou, tu vois. Or, là... je... j'ai eut envie. Juste. Pas de parler, rien. Juste de faire ça. Comme ça. Alors j'ai poussé Loki, et je l'ai fait. Tu sais, tu n'as pas à t'en vouloir. Le seul responsable, c'est moi. Tu ne l'as pas plus cherché. » Il est sérieux. C'est drôle, un agresseur qui dit que c'est de sa faute, mais Masael est comme ça. « J'ai entendu pour les trois. Ils ne peuvent pas redevenir humains? ...c'est étrange. Dire que Wolff est grand père... Il m'en veut. Il m'a renié. C'est sans doute pour ça qu'il n'est pas venu les voir... Lazarus doit lui rappeler son bâtard de fils. »
Il a un petit rire dans la nuit. Masael n'est pas exactement un bâtard. C'est un sang pur. Renié, cela dit. Aussi... il a déchu. Et il ne s'en porte pas plus mal. Ça n'est pas douloureux. Pire! Il s'en foutrait presque. Ça ne lui fait ni chaud ni froid d'avoir une famille, un père, un titre. Lui, ce qu'il veut... c'est.... …. il l'ignore.
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► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:55 |
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| Masael - « Et tu y arrives très bien, sorcière! »
Elle eut un petit gémissement de surprise comme il la serra brusquement plus fort. S'il avait serré encore un rien plus fort, ou même s'il n'avait pas relâcher ne serait-ce qu'un rien, il l'aurait brisée ou étouffée dans ses bras. Elle serait retombée mollement, froide à nouveau mais peut-être libérée... elle avait de ces pensées macabres qui sont plus intime que votre propre chair.
Leah - Alors c'est bien. Je ne te demande pas pardon si tu souffres, c'est tout ce que j'ai sur toi...
Elle serrait elle aussi, plus convulsivement, parce que quelque chose en elle aspirait à vivre quand il la tenait contre lui. Mais elle acceptait qu'il la tue dans un accès de colère. Elle aurait retrouvé la paix.
Masael - « Allons, n'en fais pas toute une histoire. Thanatos et Eros se sont toujours côtoyés de près. Vénus et Mars. La Mort et l'Amour. Je t'ai tué pour mieux te faire vivre, ou une connerie dans le même genre. Leah - Tu m'as laissé morte à l'intérieur et tu appelles ça mieux me faire vivre?', para-t-elle d'une voix trop douce. Masael - Je t'ai souillé sans penser y revenir, et vois-tu, je suis de nouveau là. C'est sans doute très douloureux pour toi, mais tu n'imagines pas à quel point ça peut l'être pour moi. De donner de l'importance à ça... dire que c'est mon seul viol. Tu ne trouves pas ça romantique? Leah - Non. Je trouve ça sordide. Masael - Le sang virginal pour pacte silencieux, entre un éconduit, et une morte vivante? … je suis un grand fan de la poésie gothique. Leah - Je n'étais pas une morte vivante. j'étais... quelqu'un. Aujourd'hui je ne suis rien. Masael - Tu écarteras les cuisses sans que je ne me fâche? » Leah - « Je t'interdis! » Masael - « Oh? Je pensais que tu t'abandonnai, moi! Leah - Que je m'abandonnais? Seulement à ta cruauté car je sais que j'ai perdu d'avance dans le corps mais pas pour le reste. Je me serais abandonnée, je me serais donnée il y a longtemps, avant que tu ne détruises tout, si tu avais voulu me connaître, mentir un peu, me laisser croire que tu m'aimais pour avoir ce que tu voulais. J'étais encore suffisamment candide alors, je t'aurais cru et nous serions libres maintenant. Mais il faut croire que tout cela demandait un peu plus de temps que tu n'avais à m'accorder...
Elle était amère. Elle ne voulait plus rien car rien de ce qu'elle voulait ne valait la peine d'être recherché. Et d'ailleurs elle ne savait pas vraiment ce que c'était qu'elle cherchait à lui faire la conversation ainsi.
Masael - « Soit Princesse, je te suis. » Leah - Ne m'appelle pas princesse. Je suis née fille de Leto, rien de plus. Et aujourd'hui je suis encore moins que ça. Masael - « Tu n'es pas responsable. Ça serait jouissif de te le laisser croire, mais... ça serait mentir. Et autant être honnête : je mens rarement. »', elle voulait bien le croire sans que rien ne l'y force, sans bonne raison, était-ce juste la fatigue? « Quand je t'ai vu, Loki a rit et a dit : on se la ferait bien, juste pour faire rager Léto. Et quand je t'ai vu, je... je sais pas. Je suis pas un être qui désir en temps normal. Je suis même plutôt mou, tu vois. Or, là... je... j'ai eut envie. Juste. Pas de parler, rien. Juste de faire ça. Comme ça. Alors j'ai poussé Loki, et je l'ai fait. Tu sais, tu n'as pas à t'en vouloir. Le seul responsable, c'est moi. Tu ne l'as pas plus cherché. »
Elle voudrait sentir sur ses joues pales une larme de soulagement mais rien ne vient. Elle se rapproche simplement un peu de lui pour sentir sa chaleur car elle a froid. Et elle sait que cette nuit là s'il la viole à nouveau ce sera bel et bien de sa faute. Car elle aura cherché sa compagnie, comme on chercherait le couteau qui nous a ôté la vie pour lui faire regagner sa place dans le trou béant qu'il a laissé. Comme pour refermer quelque chose qui ne se refermera jamais.
Leah - Merci.,' un simple mot, rien de plus. Masael - « J'ai entendu pour les trois. Ils ne peuvent pas redevenir humains? ...c'est étrange. Leah - Non ça ne l'est pas tant que ça. Ils ont été porté dans un corps malade et mourant. Tu ne te figures pas les efforts que Leto et Jocaste ont fait pour me garder en vie. Jocaste disait que je ne passerais pas la mise bas. Mais je l'ai passée comme tu vois. Masael - Dire que Wolff est grand père... Il m'en veut. Il m'a renié. C'est sans doute pour ça qu'il n'est pas venu les voir... Lazarus doit lui rappeler son bâtard de fils. » Leah - Mes fils font le deuil des faiblesses de leur mère. Et j'ai été une bien mauvaise mère les premiers temps. Je voulais mourir pour que ne pas nourrir ce que tu avais laissé en moi. Je les ai tant hais de n'être rien d'autres que tes fils, ta semence, ton sang. Comme si en grandissant en moi, sans que je les ai désiré, ils avaient perpétué ton crime. J'ai été injuste pour eux. Je ne les ai pas aimé. Pas dès le début. C'est différent aujourd'hui, ce sont mes fils. Wolff n'est pas venu me voir moi, à quoi bon? Je préfère que personne ne m'ait vu à ce moment de ma vie, j'aurais trop honte de remontrer ma vilaine face au soleil.
Pourtant elle n'avait rien de vilain hors sa souffrance qui était d'une hideur sans pareil. Elle était déchirée entre d'anciens et de nouveaux tourments. Trop pour une femme déjà brisée sans doute.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:55 |
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« Que je m'abandonnais? Seulement à ta cruauté car je sais que j'ai perdu d'avance dans le corps mais pas pour le reste. Je me serais abandonnée, je me serais donnée il y a longtemps, avant que tu ne détruises tout, si tu avais voulu me connaître, mentir un peu, me laisser croire que tu m'aimais pour avoir ce que tu voulais. J'étais encore suffisamment candide alors, je t'aurais cru et nous serions libres maintenant. Mais il faut croire que tout cela demandait un peu plus de temps que tu n'avais à m'accorder... » « Ma cruauté? Non. Je ne suis pas cruel. La cruauté aurait été de te garder vivante après et de t'avoir regarder enfoncer tes ongles dans ta propre chaire, de te voir te torturer, toi et tes louveteaux, avant de mourir. C'est davantage du ressort de Loki. Il a un esprit complétement tordu ce mec là... Pour ce qui est du temps, je suis de Seth, et tu es de Léto. Je n'ai pas le temps. Ou justement, trop peu. Tu connais la chanson? Nous avons trop peu de temps à vivre... »
Il fredonna, se rappelant alors de la mélodie. Ça faisait bien longtemps qu'il n'avait plus écouter de musique. Avant, il aimait aller dans les boîtes de nuit, danser. Pour la musique surtout. Les filles, la foule, ça ne l'intéressait pas. Juste la musique. C'était... quelque chose. Et ça avait disparu, ça aussi. À la place, il avait la guerre. Un passe temps comme un autre selon lui. Pas vraiment, mais il fallait bien qu'il se fasse à cette idée, non? S'il venait à s'insurger sur tout ce qui ne lui plaisait pas, il n'avait pas fini! Et Reagan n'aurait sans doute pas été aussi conciliant que d'habitude. Quoi que. Ce n'était pas ce qui faisait le plus peur à Masael. Sa grande phobie? Son père. Faut dire qu'un guerrier de deux mètres, aussi impulsif que lui. Une seule claque aurait suffit.
« Soit Princesse, je te suis. » « Ne m'appelle pas princesse. Je suis née fille de Leto, rien de plus. Et aujourd'hui je suis encore moins que ça. » « Tu n'es pas responsable. Ça serait jouissif de te le laisser croire, mais... ça serait mentir. Et autant être honnête : je mens rarement. Quand je t'ai vu, Loki a rit et a dit : on se la ferait bien, juste pour faire rager Léto. Et quand je t'ai vu, je... je sais pas. Je suis pas un être qui désir en temps normal. Je suis même plutôt mou, tu vois. Or, là... je... j'ai eut envie. Juste. Pas de parler, rien. Juste de faire ça. Comme ça. Alors j'ai poussé Loki, et je l'ai fait. Tu sais, tu n'as pas à t'en vouloir. Le seul responsable, c'est moi. Tu ne l'as pas plus cherché. »
Elle se sert contre lui, aussi il pose son regard sur elle, son bras tout autour de ce petit corps. Il a entendu dire que les femmes violées aiment leur agresseur, ou développe encore une sorte de culpabilité. Léah n'avait rien fait pour être violée, que d'être là au mauvais endroit, au mauvais moment. C'était sans doute cruel de résumer un acte aussi sale à cela, mais c'était pourtant la triste vérité. Si elle n'aurait pas été ici à ce moment précis, sans doute ne l'aurait il pas violé. Sans doute n'aurait il violé personne et se serait contenter de passer, et n'aurait pas eut à discuter avec Loki, ce dernier se demandant si Masael l'avait bien fait. Comme s'il y avait des façons de bien le faire. Au final, il l'avait sans doute très bien fait, car il avait eut des triplés. De quoi faire exploser de rire les deux autres zozios. Des incapables.... Masael n'avait pas rit. Ça rajoutait des raisons à son père de l'étrangler, vous voyez.
« Merci. » De l'avoir violé? … il roula des yeux. « J'ai entendu pour les trois. Ils ne peuvent pas redevenir humains? ...c'est étrange. » « Non ça ne l'est pas tant que ça. Ils ont été porté dans un corps malade et mourant. Tu ne te figures pas les efforts que Leto et Jocaste ont fait pour me garder en vie. Jocaste disait que je ne passerais pas la mise bas. Mais je l'ai passée comme tu vois. » « Tu te rends malade pour un rien, n'est-ce pas? Si tu avais envie de me revoir, tu aurais aussi bien pu m'appeler sur mon portable, tu sais? » Il eut un petit sourire en coin. Il n'avait pas de portable, mais les notes tristes, dans les conversations, c'était pas son truc. « Dire que Wolff est grand père... Il m'en veut. Il m'a renié. C'est sans doute pour ça qu'il n'est pas venu les voir... Lazarus doit lui rappeler son bâtard de fils. » « Mes fils font le deuil des faiblesses de leur mère. Et j'ai été une bien mauvaise mère les premiers temps. Je voulais mourir pour que ne pas nourrir ce que tu avais laissé en moi. Je les ai tant hais de n'être rien d'autres que tes fils, ta semence, ton sang. Comme si en grandissant en moi, sans que je les ai désiré, ils avaient perpétué ton crime. J'ai été injuste pour eux. Je ne les ai pas aimé. Pas dès le début. C'est différent aujourd'hui, ce sont mes fils. Wolff n'est pas venu me voir moi, à quoi bon? Je préfère que personne ne m'ait vu à ce moment de ma vie, j'aurais trop honte de remontrer ma vilaine face au soleil. » « Tu n'es pas si vilaine. Si tu avais été laide, je ne t'aurais pas violé. Fille de Léto ou pas. » Il tapote son épaule, avec un rire moqueur, et finalement reporte son attention sur le lac. « Lazarus me ressemble... c'est étrange. J'aurais jamais cru devenir père si jeune. Enfin, j'imagine que toi non plus, mais... comme quoi, dans la vie, on choisit pas. » Un instant. « De toute façon, si tu les aimes, les autres n'ont rien à leur reprocher. C'est l'important. Une famille aimante. Qu'elle soit constituée d'un père et d'une mère, ou seulement d'une mère. Ils ne peuvent pas faire pire que moi. J'ai réveillé un Dieu... » Il eut un rire, nerveux. « Les pauvres n'empêche. Ils vont souffrir quand ils vont grandir... quoi que. 'Bah moi mon père il a libéré un Dieu!'... Dire qu'à mon époque on se foutait de ma gueule car j'avais cette foutue raie rouge sur le bide... lui il sera moquer car il est noir dans une meute rouge. C'est bête. Il aurait pu être couleur de feu de par Wolff. À croire que cui'là aura rien donner à son fils et à son petit fils. » Masael parle de son fils, à croire qu'il est un père exemplaire. Ridicule. Il ne le considère pas comme son fils, ce petit d'homme. Enfin... Il détourne le regard, fixe un point dans Crescenta. Finalement il soupire, s'arrête. « Si je te violais encore... serais-ce encore un viol? »
Il arque un sourcil. C'est une question conne, sans doute, mais pour lui, ça a une valeur. Ça pourrait presque changer la fin de son monde.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:57 |
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| Masael - « Ma cruauté? Non. Je ne suis pas cruel. La cruauté aurait été de te garder vivante après et de t'avoir regarder enfoncer tes ongles dans ta propre chaire, de te voir te torturer, toi et tes louveteaux, avant de mourir. C'est davantage du ressort de Loki. Il a un esprit complétement tordu ce mec là... Leah - Ce n'est pas parce que tu n'étais pas là pour le voir que ça ne s'est pas passé Masael.
Elle ne parlerait pas de ça. Ses bras avaient guérir, il n'y paraissait plus, c'était bien là le seul service auquel son corps ne faisait pas défaut. Elle ne parlerait pas non plus de Loki. De lui, elle ne voulait rien savoir, il était comme Reagan. Stupides. Profondément mauvais.
Masael - Pour ce qui est du temps, je suis de Seth, et tu es de Léto. Je n'ai pas le temps. Ou justement, trop peu. Tu connais la chanson? Nous avons trop peu de temps à vivre...» Leah - Que veux tu que ça me fasse maintenant? Je suis toujours de Léto parce que je suis sa fille et qu'on ne me ferait pas paria, mais je ne me marierai pas. Les lois de ma meute ne sont pas connues de tous et ce ne sont pas celles de tous. Quand une femme enfante on la considère comme l'épouse de celui qui l'a mise enceinte, sauf bien sûr s'il ne fait pas partie de la meute et ne montre aucun désir d'en faire partie. Alors cette femme on la garde mais elle n'est plus des nôtres, plus vraiment. Surtout pas si elle s'est donnée à Masael fils de Wolff. Tu ne m'as pas seulement violée, tu as mis sur moi le déshonneur...
Elle se laissait aller au gré la mélodie de Masael. La musique adoucissait les moeurs disait-on? Mais elle qu'est-ce qui pouvait encore l'adoucir, et pourquoi? Pour la réduire totalement au silence? Elle sentait son regard sur elle, il posait son bras autour d'elle. Elle le laissait faire. Elle voulait qu'il la serre doucement comme il n'avait jamais fait, et elle voulait le repousser, le gifler, le faire souffrir. Elle le remerciait alors, non d'avoir fait ce qu'il avait fait, mais de lui ôter ce poids des épaules. Elle n'était pas responsable. Du moins pas pour ça.
Masael - « Tu te rends malade pour un rien, n'est-ce pas? Leah - Tu ne sais pas. Toi tu es né fort et beau. Moi je suis née si faible que même mortel tu aurais pu abuser de moi sans grand mal. Tu ne connaîtras jamais la maladie, la peur de la contagion... oh bien sûr je n'en mourrais pas. Masael - Si tu avais envie de me revoir, tu aurais aussi bien pu m'appeler sur mon portable, tu sais? » Leah - Tu es ridicule.
Qu'elle l'appelle? Pour dire quoi? Pour pleurer? Pour supplier? Pour avoir honte? Non. Leah avait peut-être un corps infirme mais elle son esprit était fort, plus peut-être que celui de Leto elle même. Elle semblait simplement si douce et si triste que peu de gens se laissaient l'occasion de la connaitre vraiment. Lui Masael, avait connu son feu, il l'avait contenu entre ses mains, il l'avait consommer à même sa bouche même quand elle l'avait mordu au sang.
Masael - « Lazarus me ressemble... c'est étrange. J'aurais jamais cru devenir père si jeune. Enfin, j'imagine que toi non plus, mais... comme quoi, dans la vie, on choisit pas. »', elle serra les poings mais dit encore rien. Ses fils c'était différent du reste, elle ne pouvait pas réagir comme lorsqu'elle ne voyait en Masael que l'homme qui l'avait prise de force sans vouloir d'elle,' « De toute façon, si tu les aimes, les autres n'ont rien à leur reprocher. C'est l'important. Une famille aimante. Qu'elle soit constituée d'un père et d'une mère, ou seulement d'une mère. Leah - Comment peux-tu parler comme ça toi qui ne veux pas de famille? Tu n'es pas père Masael, c'est triste je trouve, d'enfanter sans amour. Tu n'es pas leur père, et si tu n'étais pas venu ce soir ils auraient ignorés toujours, jusqu'à ton nom. Je ne voulais pas qu'ils aient horreur de ce qu'ils étaient, de leur naissance, ni qu'ils aient horreur de leur mère. Un père se doit être aimant et présent ou alors ce n'est pas un père.
Oh elle ne le lui reprochait pas. Elle savait bien qu'il n'avait pas désirer ces enfants et elle se laissait même surprendre par ce brin de... quoi?... fierté? dans son regard. Elle ne savait pas. Qu'éprouvait-il pour ces enfants? Aurait-il fait un bon père dans d'autres circonstances?
Masael - Ils ne peuvent pas faire pire que moi. J'ai réveillé un Dieu... Les pauvres n'empêche. Ils vont souffrir quand ils vont grandir... quoi que. 'Bah moi mon père il a libéré un Dieu!'... Dire qu'à mon époque on se foutait de ma gueule car j'avais cette foutue raie rouge sur le bide... lui il sera moquer car il est noir dans une meute rouge. C'est bête. Il aurait pu être couleur de feu de par Wolff. À croire que cui'là aura rien donner à son fils et à son petit fils. Leah - Tu parles comme un enfant qui ne sait pas, es-tu encore si innocent Masael?', et cela lui plaisait, qu'il parle de cette marque rouge dans son pelage noir, qu'il s'amuse de ce que Lazarus, Landres et Lucian puissent plus tard disputer aux autres enfants d'avoir un père plus fort que le leur,' Il n'y a pas d'avenir pour eux dans la meute de Leto, le Concile, ou même dans ta meute... ils seront toujours les parias, les infirmes, Lazarus plus que les autres parce qu'il ressemble à son père mais je ne m'inquiète pas pour Lazarus. Il déjà fort, il survivra à tous, et je crois qu'il aura sa meute si seulement il trouve une louve. C'est pour Landres et Lucian que je suis inquiète. Ils sont si doux, ils ont le coeur trop bon...
Bien étrange de la bouche de celle des deux qui se devait d'être la gentille. Mais elle savait elle qu'un coeur trop bon était une croix, un martyre. On ne torturait jamais les mauvais, mais les bons coeurs oui parce qu'ils étaient trop bons pour se soustraire aux petites cruautés et que le temps aidant, le goût du pouvoir aussi, les cruautés grandissaient jusqu'à devenir le monstre assoiffé de sang que l'on connait. Oui elle était soucieuse quand elle voyait Landres et Lucian s'amusaient dans l'herbe comme n'importe quel autre louveteau. Pourtant elle fait encore là un choix de mauvaise mère quand elle imagine que Masael pourrait les accepter, qu'il pourrait les regarder sans voir leur infirmité comme il l'avait touchée elle malgré tout. Leah n'était pas de ces louves que les mâles convoitent parce que simplement, la nature est ainsi faite qu'elle vous pousse toujours vers ce qui est fort et plein de vie, vers ce qui portera de bons louveteaux, vigoureux, pleins de santé. Bien sûr qu'on l'aimait elle aussi, mais différemment. Elle le voyait dans leur regard, quand ils la surprotégeaient elle qui avait horreur d'être traitée différemment. Elle qui haïssait cette image de créature faible qu'on lui renvoyait d'elle même. Elle n'était pas faible. Pas à l'intérieur. Elle ne voulait pas qu'on la couve, qu'on l'étouffe.
Masael - « Si je te violais encore... serait-ce encore un viol? »
Les lèvres clauses, elle baissa la tête honteusement. Elle ne voulait pas répondre à ça. Elle n'avait pas la réponse définitive à cette question. Elle s'était rappelée avec horreur la nuit de son viol quand il l'avait serrée tout à l'heure, puis elle s'était calmée, et là, juste là, elle appréciait ce bras qui l'entourait, et la chaleur de sa peau. Puis passé le trouble, elle releva les yeux vers lui, dure, portant sa honte comme un fier étendard.
Leah - Je l'ignore. Je voudrais être ta femme pour être lavée de tout ce déshonneur, et aussi, pour que tu souffres comme moi j'ai souffert. C'est utopiste. On ne souffre pas quand on aime pas. Mais si j'étais ta femme je partagerai ton lit et tu ne pourrais plus prétendre me violer, même si peut-être je résisterai, tu me soumettrais encore et...
Elle fronça les sourcils parce que l'aveu était douloureux mais elle ne volait en aucun cas être une de ses femmes murées dans la honte, fragilisée par le dénie. Elle ne voulait pas finir folle.
Leah - ... quand tout serait joué, j'imagine, je me donnerai.
Sur l'autre rive du lac elle cherchait. Elle croisa le regard bien lointain de Leto, réprobateur, puis la louve rebroussa chemin, disparaissant à nouveau à couvert des bois, les laissant parfaitement seuls. Elle avait quitter la chaleur de Masael un instant, pour ne plus le regarder dans les yeux, lui tournant le dos sans rien demander de plus. Elle passa ses mains sur ses bras, comme pour ranimer un peu de chaleur sur sa peau, mais le froid venait de l'intérieur. Il venait de l'absence. Qu'est-ce qui retiendrait Masael à présent, puisqu'elle avait dit la vérité, quel intérêt pourrait-elle encore bien avoir à ses yeux? Elle le perdrait sans jamais l'avoir eu. Et le coeur tout autant que l'orgueil en étaient blessés.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:57 |
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« Que veux tu que ça me fasse maintenant? Je suis toujours de Léto parce que je suis sa fille et qu'on ne me ferait pas paria, mais je ne me marierai pas. Les lois de ma meute ne sont pas connues de tous et ce ne sont pas celles de tous. Quand une femme enfante on la considère comme l'épouse de celui qui l'a mise enceinte, sauf bien sûr s'il ne fait pas partie de la meute et ne montre aucun désir d'en faire partie. Alors cette femme on la garde mais elle n'est plus des nôtres, plus vraiment. Surtout pas si elle s'est donnée à Masael fils de Wolff. Tu ne m'as pas seulement violée, tu as mis sur moi le déshonneur... » Il la regarda, visiblement étonné. « Ta meute a vraiment de drôles de règles... »
Seulement, ce peu de mot l'avait fait réfléchir. Cela signifierait que... qu'ils sont mariés? Il n'y avait jamais vraiment réfléchi. Faire des enfants, fonder une famille. Ça n'avait jamais été sur son planning, ni même prévu de se retrouver attacher à une fille. Il avait toujours cru finir seul, car pendant longtemps, il n'avait jamais émit de désir envers les autres. Aucun. Pas même charnel. C'était une fille qui l'avait poussé à le faire, pour la première fois. Ça avait été... étrange. Pas le Nirvana promis en tout cas. Des enfants... des enfants? Lui qui n'avait vu que par lui même, qui s'était toujours vu et imaginé libre, sans attache, sans meute, sans rien. Pourquoi était il avec Reagan et Loki? ...sans doute pour ne pas être seul. C'était là le paradoxe. Il aimait sa liberté, mais il avait besoin d'une ancre quelque part. Pour ne pas se sentir abandonner.
« Tu te rends malade pour un rien, n'est-ce pas? » « Tu ne sais pas. Toi tu es né fort et beau. Moi je suis née si faible que même mortel tu aurais pu abuser de moi sans grand mal. Tu ne connaîtras jamais la maladie, la peur de la contagion... oh bien sûr je n'en mourrais pas. » « Si tu avais envie de me revoir, tu aurais aussi bien pu m'appeler sur mon portable, tu sais? » « Tu es ridicule. » « Je sais. »
Il eut un petit rire, joyeux. Masael se faisait toujours passer pour plus bête qu'il ne l'était. Mais il ne le faisait pas exprès, en réalité. Il aimait juste rire. Il avait garder une âme d'enfant, malgré toutes les atrocités qu'il avait fait ici bas. Il méritait la mort, par milles coups de fouet, voir beaucoup plus. Il avait profané tant de terres, il avait détruit tant de vie, et pourtant, ce sang n'avait jamais marqué ses mains et avait glissé sur son corps comme de l'eau, sans laisser aucune trace. Masael était resté le même, malgré la guerre, malgré l'enfer. Ses yeux étaient restés beau, et lumineux, quand son sourire lui s'était agrandit. Il avait muri. Un peu. Pas encore assez en tout cas pour se rendre compte de ses erreurs, et de ce qu'il ratait.
« Lazarus me ressemble... c'est étrange. J'aurais jamais cru devenir père si jeune. Enfin, j'imagine que toi non plus, mais... comme quoi, dans la vie, on choisit pas. De toute façon, si tu les aimes, les autres n'ont rien à leur reprocher. C'est l'important. Une famille aimante. Qu'elle soit constituée d'un père et d'une mère, ou seulement d'une mère. » « Comment peux-tu parler comme ça toi qui ne veux pas de famille? Tu n'es pas père Masael, c'est triste je trouve, d'enfanter sans amour. Tu n'es pas leur père, et si tu n'étais pas venu ce soir ils auraient ignorés toujours, jusqu'à ton nom. Je ne voulais pas qu'ils aient horreur de ce qu'ils étaient, de leur naissance, ni qu'ils aient horreur de leur mère. Un père se doit être aimant et présent ou alors ce n'est pas un père. » Il posa un regard neutre sur elle. Un regard de loup, qu'on ne lui connaissait pas. « Les loups les plus forts passent par les épreuves les plus douloureuses. Ils ne sont pas nés pour souffrir, Léah, mais pour vaincre. En me haïssant, en voulant me tuer, ils grandiront. Ne t'inquiète pas pour eux. Inquiète toi pour toi. Des quatre, tu me sembles la plus chétive. » Ses yeux roulèrent. « Et aux dernières nouvelles, ils portent en eux mon sang, ce qui les rendra fort. J'espère juste qu'ils n'auront pas mon sale caractère, sinon tu en baveras comme j'en ai fait baver à mon père. »
Il eut un rire de bon coeur, un rire sincère. Il se rappelait ses jeunes années, toutes les fois où il avait couru en dehors du domaine familiale, où il s'était perdu dans les forêts hasardeuses. Une fois même il avait frôlé la mort, mais les fils de Wolff se relevaient sans cesse d'entre les morts. Ils étaient puissants, forts, robustes. La pupille iridescente changea de couleur, passant à un ambre magnifique. Un ambre que l'on retrouvait chez Lazarus. Il détourna finalement le regard, baillant au clair de lune. C'était la première fois qu'il parlait autant. Ça l'apaisait. Il se lassait de l'action... un peu. Et surtout de Loki, qui ne cessait de mouronner ces derniers jours.
« Ils ne peuvent pas faire pire que moi. J'ai réveillé un Dieu... Les pauvres n'empêche. Ils vont souffrir quand ils vont grandir... quoi que. 'Bah moi mon père il a libéré un Dieu!'... Dire qu'à mon époque on se foutait de ma gueule car j'avais cette foutue raie rouge sur le bide... lui il sera moquer car il est noir dans une meute rouge. C'est bête. Il aurait pu être couleur de feu de par Wolff. À croire que cui'là aura rien donner à son fils et à son petit fils. » « Tu parles comme un enfant qui ne sait pas, es-tu encore si innocent Masael? » Masael la regarda, les yeux tout ronds. On lui disait souvent de grandir, mais était-il réellement innocent...? Il l'ignorait. C'était peut être juste son caractère. Il omettait. « Il n'y a pas d'avenir pour eux dans la meute de Leto, le Concile, ou même dans ta meute... ils seront toujours les parias, les infirmes, Lazarus plus que les autres parce qu'il ressemble à son père mais je ne m'inquiète pas pour Lazarus. Il déjà fort, il survivra à tous, et je crois qu'il aura sa meute si seulement il trouve une louve. C'est pour Landres et Lucian que je suis inquiète. Ils sont si doux, ils ont le coeur trop bon... »
Pendant un instant, Masael hésita. Il aurait pu lui dire « viens, partons ». C'était ce qu'il aurait voulu dire, et ça ne coûtait rien. Elle le lui aurait refusé de toute façon. Mais … pour aller où? Lui qui n'avait plus de famille, plus de titre, plus rien? Loki et Reagan lui en voudraient à mort si il partait maintenant, à l'heure la moins propice aux changements. Eux qui rageaient et déjà complotaient, sans cesse. Comme s'il n'y avait que ça à faire. Masael n'était pas assez intellect pour ce genre de jeu. Lui ne s'y amusait pas. C'était un bourru. Il était franc et honnête. C'est ce qui le démarquait des deux autres sans doute. En plus de sa force physique. Il ne dit rien cependant. Il détourna le regard, tout simplement, et regarda ailleurs. Une meute de... cinq personnes passeraient facilement sur les nouveaux continents libres. L'Amérique était déjà chaotique. Quelle avenir y trouvait, ici? Il fronça les sourcils. Il pensait trop. Il n'avait pas l'habitude. Mais il se perdait, lui, et ça devenait confus. Avait il vraiment envie d'être le Traître de tous les traîtres? Trahir le Concile était une chose. Trahir la Voix de Seth en était une autre. Sa vie n'était faite que de trahison. Il se sentait honteux sur le moment, si bien qu'il resserra un peu son bras autour de Léah. Il ne le lui proposerait pas. Partir était impensable... … enfin, il fallait s'y convaincre. C'était stupide et irréfléchi. Il reposa son regard sur elle, plus doux.
« Si je te violais encore... serait-ce encore un viol? »
Elle avait baissé la tête, avait-elle honte? Mais de quoi? Il ne lui avait pas dit qu'il ferait aujourd'hui et maintenant. Il n'allait pas profiter de cette balade pour ce genre de chose. Il n'avait, visiblement, pas envie. Non, c'était autre chose qui le poussait à lui demander cela. Comme... comme un besoin sensible de savoir où il en était. Où ils en étaient, si il pouvait se permettre de se le dire. Il était perdu. Innocent n'était pas le mot. Il avait vu trop d'horreur pour l'être. Il était juste... enfantin. C'était ce qui convenait le mieux à ses grands yeux ambre qui regardaient le monde en comprenant que les adultes font peurs, et que la guerre, ça n'est pas forcément bien, mais puisqu'il faut la faire... Elle releva la tête, visiblement en colère. Enfin, c'était l'impression qu'elle lui donnait avec ce petit air fier. Il eut un sourire moqueur, une dent pointant sur sa lèvre inférieur.
« Je l'ignore. Je voudrais être ta femme pour être lavée de tout ce déshonneur, et aussi, pour que tu souffres comme moi j'ai souffert. C'est utopiste. On ne souffre pas quand on aime pas. Mais si j'étais ta femme je partagerai ton lit et tu ne pourrais plus prétendre me violer, même si peut-être je résisterai, tu me soumettrais encore et...quand tout serait joué, j'imagine, je me donnerai. » Il eut un petit sourire en coin et se pencha au dessus d'elle, frottant son nez au bord de son visage, calme et serein, puis chuchota, du bout des lèvres : « Mais tu y arrives, à me faire souffrir. N'en fais tu pas exprès de venir dans ma tête la nuit, me hanter, me torturer? Je n'aime pas voir ton visage quand je suis avec d'autres, je n'aime pas sentir ton odeur quand il s'agit juste de quelques fleurs dans le sang. Je déteste rêver de ta peau, et pire que ça, ne me ramène tu toujours pas à toi? Toi, toujours toi. L'amour est un sentiment bien égoïste. »
Il la serre doucement dans ses bras comme il se penche, lentement, et attrape ses lèvres du bout des siennes. Il garde les yeux grands couverts comme il l'embrasse, avec une patience qu'on ne lui connait pas. Il guette. Le feu dans ses yeux. Il veut la voir fière, fille de Léto, il veut la voir forte. La faiblesse n'est qu'un prétexte. On est faible que si on le désire. Le baiser est chaste, calme. Il ne la force en rien. Aussi il se redresse, doucement encore, gardant un oeil sur elle. Et sur son visage un sourire fend sa face en deux.
« Vous êtes des parias. On vous regarde avec un mauvais oeil, non? ...viens avec moi. Il n'y a pas d'avenir chez la Voix, mais avec moi, il y aura des voyages. Je ne promet pas la lune, pas même une bague ou un mariage. Je ne peux demander l'Asile. Nul ici ne me pardonnera. Ce n'est pas ce qui compte, maintenant que dans tes yeux il y a la flamme. » Ses mains remontent dans son dos, épousent ses omoplates, comme il semble la tenir debout. « Je ne désire jamais rien. Mais aujourd'hui, j'ai envie de partir, loin. Avec toi, les enfants si tu penses qu'ils ont un meilleur avenir ailleurs. Je ne te force pas. Quoi qu'il arrive, je partirais, car je fais ce que je désire. Mais toi... … Tu as le choix. »
Il la regarde droit dans les yeux. Il s'était juré de ne pas parler comme ça, de ne pas sortir milles mots sans réfléchir, mais il ne compte jamais, alors il parle, sans cesse. Loki dirait qu'il est stupide à ce moment, mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave car il aime parler. Pour une fois qu'il a quelque chose à dire, à faire savoir. Il parle avec le coeur. C'est son désir qui lui dit de dire ces mots. Il ne sait pas si c'est réalisable, si c'est réaliste, mais il le dit, quand même. Car il a envie.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 3 Oct - 20:57 |
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| Masael - « Ta meute a vraiment de drôles de règles... » Leah - Ce sont ces règles qui permettent à une si petite meute de survivre... elles ont leurs défauts comme leurs qualités, mais si ça peut te rassurer, ça ne fait pas de moi une épouse si tu ne veux pas de moi...
Les hommes avaient toujours le beau rôle. Une femme violée devait se soumettre si tel était le désir de son bourreau de simplement demander pardon et de l'avoir. Ça n'était pas vraiment que les règles étaient injustes, seulement elles ne prenaient pas en compte ce genre d'exception, bien trop rare pour avoir eu une réelle incidence sur la vie de la meute. Son viol avait choqué, mais personne n'avait vraiment compris. On s'était contenté de la surprotéger encore un peu plus.
Leah - « Tu es ridicule. » Masael - « Je sais. »
Il rit. Elle eut un pale sourire, comme s'il venait de jeter une pierre dans l'eau, son rire lui faisait un drôle d'effet. Elle ne voulait trop le lui montrer. Pas encore. Comme lui parlait de ses fils, lui expliquant pourquoi elle ne lui cédait pas le nom de père, le regard de Masael changea. Non il ne semblait pas blessé, pas en colère non plus. Ce n'était pas même un reflet de soulagement, après tout on aurait pu s'y attendre mais Leah ne comptait pas lui imposer quoique ce soit. Elle s'était très bien débrouillée seule jusqu'alors. Elle n'était peut-être pas ce que l'on pouvait appelé une bonne mère, elle était trop cassée à l'intérieur pour ça. Les trois louveteaux avaient pour eux suffisamment de candeur pour venir chercher les câlins jusque dans ses bras quand elle n'y venait pas d'elle même, et ils ne lui en tenaient jamais rigueur. Lazarus seul était déjà assez mature pour sentir le vide qu'elle portait en elle. Pourtant cette nuit là, il l'aurait trouvée bien changée sa mère. Elle ne semblait pas si vide, tout juste paraissait-elle convalescente, comme si elle sortait pour la première fois après une longue maladie.
Masael - « Les loups les plus forts passent par les épreuves les plus douloureuses. Ils ne sont pas nés pour souffrir, Léah, mais pour vaincre. En me haïssant, en voulant me tuer, ils grandiront. Ne t'inquiète pas pour eux. Inquiète toi pour toi. Des quatre, tu me sembles la plus chétive. Et aux dernières nouvelles, ils portent en eux mon sang, ce qui les rendra fort. J'espère juste qu'ils n'auront pas mon sale caractère, sinon tu en baveras comme j'en ai fait baver à mon père. » Leah - Ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Comment crois tu que je ne perde pas pied avec eux si je n'avais pas un minimum de ressources? J'ai bien assez de caractère pour tenir tête à tous les petits Masael du monde.
Elle était un peu moqueuse, pas méchante. Pas vraiment. Il savait bien qu'elle avait du caractère lui qui avait pris tous les coups qu'elle avait pu donné dans sa vie. De petits coups sans doute pour lui, mais plein de vindicte. Ils parlaient de leurs enfants. Pour la première fois sans doute depuis leur naissance, elle concevait ne pas être le seul parent de ses trois louveteaux. C'était bien à leur père qu'elle parlait, et ils parlaient d'éducation. Elle se sourit à elle même, douloureusement. Elle se laissait prendre au jeu, mais elle savait bien qu'ils n'étaient là que des enfants en train de se projeter dans quelque chose qui n'existait pas. Il ne quitterait pas son manteau de criminel pour devenir un amoureux patient. Ce genre de chose n'existait pas. Et elle, ne quitterait pas son habit de femme abusée, surtout pas en se perdant dans ces bras là. Mais il était doux de rêver, peut-être était cela qui adoucissait les traits du fils de Wolff comme il posait la question fatidique. Elle, baissait le regard, avant de lui jeter au visage toute sa honte. Ça le faisait sourire, avait-elle l'air si insignifiante? La louve en elle grondait, elle ne se laisserait pas rabaisser à quelque chose d'insignifiant. Peut-être y mettait-elle trop de coeur, mais ce n'était pas un mal, pas après tant de silence. Elle se raidit un peu en sentant son visage contre le sien. Un brin de peur lui vrille le ventre, une peur fantôme de vieux souvenirs poussiéreux qui ramènent avec eux des frissons interdits. Que fait-il? Est-elle prête au moins pour un peu de douceur? Car il n'y a rien d'autre la dedans. Ça n'a rien à voir avec cette façon qu'il avait eu de se coller à elle cette nuit terrible, c'est différent, elle veut que ça le soit. Ses yeux grands ouverts cessent de fixer le vide comme elle s'apaise au son de sa voix, mais son coeur pas trop vite. Il rend à ses joues leurs couleurs d'antan:
Masael - « Mais tu y arrives, à me faire souffrir. N'en fais tu pas exprès de venir dans ma tête la nuit, me hanter, me torturer? Je n'aime pas voir ton visage quand je suis avec d'autres, je n'aime pas sentir ton odeur quand il s'agit juste de quelques fleurs dans le sang. Je déteste rêver de ta peau, et pire que ça, ne me ramène tu toujours pas à toi? Toi, toujours toi. L'amour est un sentiment bien égoïste. » Leah - Seulement s'il est frustré, et malmené...', souffle-t-elle.
Il la serre plus doucement et elle se laisse contenir si au début ses mains de pose contre sa taille à dessin de le repousser, elle n'en fait rien. Elle ne lui rend pas vraiment son baiser mais son coeur se serre parce qu'il est doux, plus doux qu'elle ne peut le lui passer. Elle fronce les sourcils, lui offre un regard noir. Ce n'est pas qu'elle se sente profanée comme la première fois. C'est qu'elle en tremble, et c'est intolérable. Il a toujours dominé son corps et il continue et ça le fait sourire. Elle le repousse de ses lèvres mais alors ferme un instant les yeux. Elle a au visage ce petit air déterminé, celui de la jeune fille vexée, non pas bafoué.
Masael - « Vous êtes des parias. On vous regarde avec un mauvais oeil, non?', elle le regardait toujours droit dans les yeux, il était dans le vrai inutile de le lui confirmer. Mais où voulait-il en venir au juste? ...viens avec moi. Il n'y a pas d'avenir chez la Voix, mais avec moi, il y aura des voyages. Je ne promet pas la lune, pas même une bague ou un mariage. Je ne peux demander l'Asile. Nul ici ne me pardonnera. Ce n'est pas ce qui compte, maintenant que dans tes yeux il y a la flamme. Je ne désire jamais rien. Mais aujourd'hui, j'ai envie de partir, loin. Avec toi, les enfants si tu penses qu'ils ont un meilleur avenir ailleurs. Je ne te force pas. Quoi qu'il arrive, je partirais, car je fais ce que je désire. Mais toi... … Tu as le choix. »
Elle le regardait toujours droit dans les yeux, contenue dans ses bras, une expression sérieuse lui barrant le visage. Elle n'aurait jamais cru qu'il puisse parler ainsi. Avait-il seulement conscience de ce que serait leur vie? Elle oui. Elle avait souvent peint ce tableau là dans son silence. D'autres avaient alors pensé qu'elle avait l'esprit vide, qu'elle ne voulait plus rien savoir, ni voir et pendant un temps ça avait été vrai, mais depuis l'avènement des dieux, quand elle avait presque défailli de revoir son visage, son sourire baveux... quelque chose avait changé. Ses enfants l'avaient tenue suffisamment occupée jusque là pour qu'elle n'ai le temps de se rappelait qu'elle n'était pas qu'une mère. Une certitude seulement: elle ne voulait pas qu'il la quitte. Elle ne voulait pas l'avoir près si près d'elle tout le temps, du moins était-ce qu'il lui semblait, mais savoir qu'elle n'aurait plus jamais l'occasion de lui dire toute sa haine, de s'entendre dire qu'elle le faisait souffrir, qu'elle ne le quittait pas... Elle sentait son coeur embrasser un état de détresse intenable. Elle n'acceptait pas de vouloir garder son ennemi de toujours si près d'elle, au point de vouloir l'étouffer de ses bras.
Leah - Je ne veux pas être ta captive. Tu ne me forceras plus si je dis non. Tu ne lèveras pas la main sur mes fils ou je te tuerai.', c'était là ses trois uniques conditions, ses yeux noisettes dardaient comme des dagues droits devant,' Moi non plus je ne promets rien. Je ne promets pas d'oublier, ni d'être toujours agréable. Il faut que tu comprennes que je n'y peux rien quand je te haïs pour ce que tu as fait, et que tu comprennes que pourtant je ne te hais pas toujours. Si tu peux accepter ça, reviens. Et je partirai avec toi.', elle ne l'avait pas quitté des yeux, pas même ciller une fois. Elle savait ce qu'elle voulait et ce qu'elle ne voulait pas.
Elle aussi voulait partir, il n'y avait pas de vie ici pour elle et elle aspirait plus que tout à revenir à la vie. Peut-être pas à celle qu'elle avait connue avant, mais elle attendait autre chose de la vie, surtout si elle devait être si longue. Elle était dure dans ses propos, mais elle était surtout franche. Elle ne promettait rien. Et elle ne parlait pas non plus des enfants. Elle ne ferait pas ce choix à leur place...
Leah - Va-t-en maintenant.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 3 Oct - 20:58 |
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« Les loups les plus forts passent par les épreuves les plus douloureuses. Ils ne sont pas nés pour souffrir, Léah, mais pour vaincre. En me haïssant, en voulant me tuer, ils grandiront. Ne t'inquiète pas pour eux. Inquiète toi pour toi. Des quatre, tu me sembles la plus chétive. Et aux dernières nouvelles, ils portent en eux mon sang, ce qui les rendra fort. J'espère juste qu'ils n'auront pas mon sale caractère, sinon tu en baveras comme j'en ai fait baver à mon père. » « Ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Comment crois tu que je ne perde pas pied avec eux si je n'avais pas un minimum de ressources? J'ai bien assez de caractère pour tenir tête à tous les petits Masael du monde. » « Car il y en aura d'autre? »
Il était aussi moqueur qu'elle, mais dans ses yeux, il y avait autre chose. Une petite lueur d'espoir de voir à nouveau ce corps plié sous lui, non pas forcément obliger, mais peut être aurait il aimé goûté, une fois dans sa vie, les penchants délicieux des sentiments? Ces désirs... oui. Il les suivait toujours, et il devrait bien, tôt ou tard, se refréner. Car il ne pouvait pas y avoir une vie faite que de désirs assouvis, ici et là, pour chemin de vie. Masael voulait autre chose. Il voulait... il l'ignorait. Il s'énervait quand il était comme ça. Il ne savait jamais trop rien. Alors il ne disait pas mot et courbait l'échine, pour ne pas avoir à affronter ses propres désirs. Une remise en compte. C'était ce qu'il lui fallait. C'était ça... une remise en compte. Chose qu'il n'avait pas eut depuis des siècles. Depuis jamais. Pourquoi cette femme lui fait penser à ça? Oui, cette femme. Ce n'est pas une fille, pas une enfant. Enfin, si, presque. Mais en mettant au monde, elle est devenue femme, et lui qui n'a jamais connu que des filles, en la regardant, il sait qu'elle est différente. C'est une sensation de picotement quand elle se raidit. Il sait qu'il s'y prends mal, mais il ne connaît pas ces terrains là. Il n'a jamais eut besoin de séduire. Il a toujours tout eut quand il le désirait. Il désire rarement ; c'est peut être pour ça. Mais quand il la regarde, il ne sait pas quoi lire dans ses prunelles. De la haine? Non. C'est autre chose. C'est différent. Peut être ne s'y prends il pas trop mal au final. Il la regarde, la fixe. Elle s'apaise quand il parle. Sa voix la caresse, car il parle doucement, sans ce regard qui effraye, sans ce sourire baveux. Il est calme, serein. C'est sans doute la forêt. Et la lune.
« Mais tu y arrives, à me faire souffrir. N'en fais tu pas exprès de venir dans ma tête la nuit, me hanter, me torturer? Je n'aime pas voir ton visage quand je suis avec d'autres, je n'aime pas sentir ton odeur quand il s'agit juste de quelques fleurs dans le sang. Je déteste rêver de ta peau, et pire que ça, ne me ramène tu toujours pas à toi? Toi, toujours toi. L'amour est un sentiment bien égoïste. » « Seulement s'il est frustré, et malmené... » « Que faut-il faire pour qu'il ne le soit plus alors...? »
Il a un sourire en coin quand il se penche, l'embrassant doucement. Tout n'est alors que douceur. C'est ridicule. Incongru. Masael, doux? Voilà bien une idée. Lui, fils de Wolff, qui ne connaît que la violence? ...et pourtant, quand il pose sa bouche sur la sienne, quand il ne demande pas même qu'elle lui réponde, juste qu'elle le regarde dans les yeux, oui, il est doux. Doux comme il ne l'a jamais été, car il a bien compris qu'à être violent, il ne gagnerait rien d'elle, et son instinct le pousse à faire de telle sorte qu'elle cède d'elle même. Marre de lutter? Non. Autre chose. Le désir de gagner autrement. Le désir, toujours le désir. C'est fou. Lui qui n'a jamais eut envie, voilà qu'il désire plus qu'il n'a aujourd'hui. Il sourit comme elle est vexe, et il pourrait rire, mais il n'en fait rien, la gardant tout contre lui, presque ronronnant.
« Vous êtes des parias. On vous regarde avec un mauvais oeil, non? ...viens avec moi. Il n'y a pas d'avenir chez la Voix, mais avec moi, il y aura des voyages. Je ne promet pas la lune, pas même une bague ou un mariage. Je ne peux demander l'Asile. Nul ici ne me pardonnera. Ce n'est pas ce qui compte, maintenant que dans tes yeux il y a la flamme. Je ne désire jamais rien. Mais aujourd'hui, j'ai envie de partir, loin. Avec toi, les enfants si tu penses qu'ils ont un meilleur avenir ailleurs. Je ne te force pas. Quoi qu'il arrive, je partirais, car je fais ce que je désire. Mais toi... … Tu as le choix. »
Wolff lui avait toujours interdit de parler. À table, ou autre part. Il détestait les gens qui parlent de trop. Petit, Masael avait toujours eut envie de parler, de chanter, de fredonner. C'était son truc, les mots, mais Wolff... oui, combien de gifle, combien de bagarre pour avoir, sans le faire exprès, dit plus de mots qu'il n'aurait fallu à table? Wolff l'impulsif, infâme à table. Personne ne savait ce qu'avait vécu Masael. Oh, certes, ce n'était pas l'enfer, mais par certains côtés, ça aurait pu l'être. Il ne s'était jamais plaint, et il avait cessé de parler avec l'âge. Puis on avait parlé à sa place, sans qu'il ne dise rien, sous le regard sévère de son père. Wolff avait décidé pour lui, sans cesse. Et un jour, Loki a dit « tu n'en a pas assez? ». Masael n'avait jamais répondu. Loki avait pris sa défense, il l'avait emmené là où il pouvait faire ce qu'il désirait. Mais que désirait il, sinon la paix? ...rien. Il ne désirait rien que de parler. Loki et Reagan parlaient entre eux, devant lui, mais jamais avec lui. Pour lui donner des ordres, oui. La figure paternelle avait été remplacé par ses deux amis. Il n'avait rien gagné dans cette guerre. Il avait juste perdu. Il avait perdu, et ça l'énervé.
« Je ne veux pas être ta captive. Tu ne me forceras plus si je dis non. Tu ne lèveras pas la main sur mes fils ou je te tuerai. » Il la fixa, et eut un sourire en coin. « Tu seras libre. Si tu dis pas sans cesse non, je ne te forcerais en rien. Quant à tes fils – si en conséquence sont aussi les miens – je les battrais pas. Non pas car j'ai peur de ta menace, mais car il y a une autre façon d'éduquer des louveteaux. » Il était sérieux, malgré son sourire fendant. « Moi non plus je ne promets rien. Je ne promets pas d'oublier, ni d'être toujours agréable. Il faut que tu comprennes que je n'y peux rien quand je te haïs pour ce que tu as fait, et que tu comprennes que pourtant je ne te hais pas toujours. Si tu peux accepter ça, reviens. Et je partirai avec toi. »
Il eut un sourire large. Il acceptait. Il relâcha doucement le petit corps d'entre ses bras et fit un pas en arrière. Son regard ne la quittait pas.
« Va-t-en maintenant. »
Il se pencha, à nouveau doucement, et l'embrassa à nouveau. Comme il avait besoin de ce contacte, de cette chaleur froide pourtant, mais surtout de ces yeux enflammés sur lui. Il eut un sourire, relâchant la bouche amante, et tourna le dos. Il n'avait pas dit qu'il reviendrait. Mais de toute façon, sa décision était déjà prise. Il ne manquait plus qu'à faire la paperasse nécessaire.
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