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| it stings like a needle in me, need you like... (finish) | |
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 28 Sep - 16:14 |
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" je t'attends ici, et j'ai peur, peur de ne pouvoir tenir sans toi "
Un petit sourire aux lèvres, la jeune Konstantine se trouvait dans la salle commune à une heure avancée de la nuit. Elle venait d'envoyer un hibou et c'était ce qui lui donnait ce sourire. Elle dénoua d'une main pensive ses cheveux nattés, les laissant libres et un peu désordonnés comme toujours à l'heure du coucher. Elle avait quitté depuis bien longtemps l'uniforme de l'école lui préférence une paire de chaussettes blanches et une petite robe de coton grise perle presque blanche qu'elle mettait pour dormir et qui n'avait que de simples bretelles. Il n'y avait pas un chat quand elle se dirigea vers les escaliers des dortoirs pour enfin aller se coucher. Elle n'avait pas fini le parchemin du professeur Van Hellsing mais elle s'en occuperait le lendemain au petit déjeuner. Pour l'heure il fallait se coucher sans réveiller Lina et les autres filles. Déjà que son amie aux réveils originaux lui avait fait plusieurs fois la remarque qu'il était bizarre de se lever comme ça en pleine nuit et qu'elle ne faisait pas ça avant, mieux valait éviter de se faire remarquer en quoique ce fut. Mais, quelque chose l'arrêta en plein dans au milieu des escaliers dans son projet d'aller se glisser dans le lit. Trois petits coups contre la vitre. Des coups de bec. Elle s'arrêta net, croyant avoir rêver. Mais de nouveaux trois petits coups. Elle redescendit les escaliers quatre à quatre. Il n'y avait qu'elle pour recevoir du courrier à ces heures ci et elle savait de qui il venait. Mais si vite? Il était là tout près. Elle ouvrit la fenêtre sans faire attention au bruit et prit le petit oiseau dans ses mains. Elle délaça le parchemin qui était roulé à sa patte et lui donna un peu de miam-hibou. Elle donnait toujours à manger aux hiboux de Kirill, et pour cause, ce qu'ils apportaient était tellement important pour elle. Elle parcourut les lignes écrites de la main du lycan, le coeur battant. Qu'il vienne dans le jardin, non il ne le fallait surtout pas. Elle ne voulait pas prendre le risque. Et, sachant qu'il était quelque part là, dehors, si près d'elle, elle ne pouvait pas l'ignorer et renvoyer simplement une lettre. Ca lui aurait déchiré le coeur de le faire. Sans même prendre garde de fermer la fenêtre derrière elle, ni de renvoyer le hibou, elle sortit de la salle commune, telle qu'elle était dans ses chaussettes et son pyjama. C'était déjà Octobre et dehors, des rideaux de pluie lessivaient le parc, effaçant les formes, grisant les couleurs dans le noir de la nuit. Ella n'y avait pas pensé et ce n'est qu'après un petit quart d'heure passé à se faufiler le plus discrètement possible jusqu'à la petite porte derrière la grande table des profs (la seule porte qu'on était à peu près sûr de toujours trouver ouverte si tant était qu'on arrivait à ne pas réveiller les tableaux) qu'elle se laissa surprendre en mettant le pied dans une flaque. Il y avait bien le baron insomniaque qui prit Ella sur le fait mais elle sut dire ce qu'il fallait pour qu'il promette de faire comme si il n'avait rien vu. Le baron insomniaque était un romantique et qui s'ennuyer de surcroît, il aimait qu'on le divertisse de belles histoires.
Un éclair déchira le ciel, fracassant le silence dans un bruit assourdissant. Ella était dehors, sous la pluie, mais elle n'avait qu'une idée en tête, faire vite, et le retrouver. Il devait être dans la forêt mais l'averse fausser l'odorat délicat de l'enfant. Elle sentait toutes les saveurs de la terre qui soupire de plaisir quand elle rencontre l'eau, les plantes, les brins d'herbe. Tout était envahi de cliquetis sonores, de la fureur de l'orage qui régnait, puissant, sur le parc. Un avantage pour la blondine qui aurait moins à redouter de la vigilance de ses amies gardes chasse. Elle prit tout de même soin de contourner très largement leur cabane, courant à perdre haleine en direction de la masse noire de la forêt. Jamais elle n'aurait prit le risque d'entrer dans la forêt si elle n'avait pas été certaine que Kirill l'y attendait. Elle savait qu'elle ne risquait rien simplement parce qu'il était là. Elle perça entre les buissons, sous les frondaisons ténébreuses où la pluie semblait moins forte à cause de la densité des feuillages. Elle se dirigeait droit vers lui, inconsciemment, comme si Kirill avait lancé un appel silencieux vers elle et elle ne fut sûre de rien avant de le voir apparaître face à elle. Elle cessa de courir.
" tu seras mieux dans mes bras qu'entre leurs murs "
Ses cheveux blonds de lune trempés par la pluie comme le reste de ses vêtements, même là, la pluie tombait refaisant les contours de son visage et de ses bras nus. Ses yeux posés sur Kirill, elle était immobile à quelques mètres de lui reprenant son souffle. Elle avait besoin de ces deux minutes pour prendre conscience qu'elle avait effectivement réussi à le rejoindre sans qu'on ne soit parvenir à la retenir dans son projet. Très vite remise de sa course, elle laissa venir un sourire de bonheur sur ses lèvres avant de courir plus tranquillement vers lui. Elle posait ses mains sur ses bras et sa tête sur son torse avec une tendresse non contenu contrairement à la dernière fois où ils s'étaient vu pendant le cours des jumelles. Elle resta un instant les yeux fermés avant de relever son visage vers lui. Ses yeux azur avaient quelque chose de troublant de maturité. Elle avait changé depuis la dernière fois. Elle restait l'enfant mais elle avait plus quelque chose d'une femme dans le regard ce soir là. Se hissant sur la pointe des pieds elle posa ses lèvres sur celles tant désirées de Kirill pour un instant court et intense, comme si son souffle avait dépendu de ce baiser échanger. Elle posa ses mains blanches sur le visage du lycan, le regard voyageant entre ses prunelles vaironnes et le sol comme elle s'empressait de se justifier:
Ella- Je n'aurais pas trouvé les mots pour te retenir, je ne voulais pas prendre le risque...
Ça, elle n'aurait jamais prit le risque qu'ils se fassent prendre dans le parc de Poudlard même si elle savait pertinemment qu'il ne risquait rien, qu'on ne pouvait pas l'abattre. De nouveaux quelques baisers aimants se posèrent sur les lèvres de Kirill, elle était si heureuse près de lui. Dans ses baisers on sentait l'urgence qu'elle avait de lui et comme il avait pu atrocement manquer. Elle prenait à peine le temps de respirer, il y avait trop longtemps qu'elle suppliait qu'on lui accorde rien qu'un moment près de lui, sans menace, sans angoisse. Qu'importait la pluie maintenant, qu'elle fut trempée jusqu'à l'os ne comptait plus.
Ella- Jai peur sans toi aussi...', murmura-t-elle finalement.
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Wolfgang S. OrlovDANGER POTENTIEL ► roi des lycanthropes.
► MESSAGES : 585 Dim 4 Oct - 12:50 |
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" ...ne l'oublie jamais et ne doutes plus si tu peux. "
Kirill eut un sourire calme, presque moqueur. Tant d'impétuosité dans un si petit être, ça demandait à être applaudit. Il plia la lettre et envoya la sienne. Le petit messager, pourtant, prit cette fois-ci moins de temps qu'il ne le fallut normalement. Pour cause, Kirill était tout simplement dans la forêt interdite. Par habitude, il restait au Pré-au-Lard, pour la sécurité aussi. Il savait que des chasseurs rôdaient dans la forêt depuis le meurtre répété des acromantules en ces lieux. Trois en moins d'une semaine, ce n'était peut être pas vraiment une « coïncidence ». Le lycanthrope, pourtant, ne ressentait aucune peur, aucune angoisse. Il se savait unique – un peu trop même – et il savait de même que n'importe quel chasseur, en connaissant un minimum son métier, n'aurait pas été assez fou pour le défier, et pour cause : il était un Prince, pas n'importe quel lycan de bas étages. Et un Prince, ça coûtait plus cher à abattre qu'à laisser partir. Si les Chasseurs se disaient fermement opposer aux lycans et aux vampires, ils n'en oubliaient pas pour autant leur faiblesse, et c'était le mieux à faire. Déclencher une guerre sanglante pour la tête d'un lycanthrope calme, cela frôlait le ridicule, voir même la folie. De plus, il n'était pas le genre à se laisser faire, et il avait passé plus d'années à se battre qu'à fuir – ce qui n'était pas forcément le mieux dans la pensée actuelle du lycan. Kirill resta calme. Pas de lettre qui revenait. Elle descendait donc. Il resta imperturbable, malgré un léger sourire. Elle était vraiment quelque chose... Comment pouvait il regretter? Non, il n'avait jamais regretté, pas une seule seconde. S'il venait à regretter, c'était uniquement en voyant du rouge. Le rouge était devenu, au fil des ans, une couleur qu'il abhorrait, et son passé ne faisait que le confortait dans son idée. En somme, il haïssait le rouge. La pluie, elle, était d'un gris magnifique, mais de toutes les couleurs, Kirill préférait le blanc pur, immaculé, sans rien autour. Un blanc si pur, si blanc que rien ne pouvait l'entacher. Une couleur qu'il avait, depuis de longues années, renoncer à porter de par ses mains tâchées de sang. La pluie tombait en grands sceaux, et le vieux loup – malgré l'eau et les vapeurs terrestres – la sentait venir vers lui. Il huma la bonne air. Lui n'était pas mouillé. Une bulle invisible faisait que l'eau ne le mouillait pas. Kirill n'était pas spécialement regardant quant à ses vêtements et son air, mais il préférait pouvoir la voir, elle, sans que les mèches ne se collent à son front et l'aveuglent. Il la vit arriver, et un sourire se dessina sur ses lèvres, fin et sincère. Il n'avait jamais douté, jamais.
" Je veux te serrer contre moi et entendre le son de ta voix sans avoir peur de ce qui se passera ensuite. "
Elle s'était arrêté à quelques mètres de lui, immobile, et elle le regarder. Elle avait couru, et son coeur battait vite, si vite que les sens du loup le ressentait, avec un agréable sentiment. Il pencha la tête, avec un sourire sincère. Kirill n'était pas un être particulièrement extraverti, il était même plutôt renfrogné par les années, mais elle elle, il avait juste envie de sourire, de la serrer dans les bras, et de lui dire combien elle lui avait manqué. Il n'avait jamais été aussi heureux, si bien que sa voix de serra dans sa gorge en la voyant approcher à lui. Elle couru vers lui et il écarta les mains, pour la réceptionner, et l'enlaça aussitôt qu'elle se colla à lui. Elle n'avait pas changé, pas vraiment. Si la lueur enfantine qui brillait dans ses yeux avaient alors quelque chose de plus mature, de plus troublant, il n'en restait pas moins que les yeux vairons du lycan y trouvaient les yeux bleus qui lui avait tordu l'estomac cette nuit là. Il eut un sourire tendre, se penchant doucement. Il sentit ses cheveux, mouillés et blonds, et une sorte de ronronnement canin sortit de sa gorge, sans qu'il ne le veuille particulièrement, mais à quoi bon retenir? Il l'entoura de ses bras, la serrant doucement, posant ses mains dans son dos, l'une sur son omoplate et l'autre sur sa hanche, avec une tendresse toute particulière, douce et légère à la fois. Elle avait quelque chose d'une femme, et ce n'était pas sans déplaire au lycanthrope. Seize ans. Elle n'avait que seize ans, et lui avait plus de seize siècles, pourtant, malgré tout, il ne pensait pas aux morales humaines qui stipulaient qu'un aîné, tombant amoureux d'une enfant, était alors une sorte de... pédophile? C'était cela le mot. Non. Kirill était au delà de la simple pulsion, du simple sentiment. Il était amoureux, et ça changer la done, en tout, car à ce moment précis, il aurait pu confier sa vie à cette jeune fille, il aurait pu mourir pour elle, il aurait pu tuer. Elle se hissa sur la pointe des pieds et il se pencha un peu plus, frôlant tout d'abord les lèvres de la jeune fille avec un sourire amusé, et posa finalement ses lèvres sur les siennes, tendrement. Elle leva ses mains, les posa sur le visage de Kirill qui savait ce qu'elle pensait à ce moment, et comprenait évidemment.
« Je n'aurais pas trouvé les mots pour te retenir, je ne voulais pas prendre le risque... » « Ssscht. » Il posa sa main sur le menton de la jeune fille et le releva, afin qu'elle cesse de regarder le sol et ne voit que lui. « Quel risque? Il n'y a aucun risque, Ellah. Rien ne peut nous séparer, je te l'ai assez répété. » Sa voix est grave, chaude, elle a quelque chose de sécurisant quelque part. Peut être est-ce le souffle? Ou tout simplement le ton, bas et rauque? « Tu n'as pas besoin de mot. Je suis là. Je le serais toujours. Où que tu sois... je serais deux pas derrière toi. »
Two steps dehind. Il aurait pu entré dans le parc. Il n'avait aucune peur. Personne. Pas même l'alchimiste, pas même ses nièces lycanes. Personne, et c'était aussi bien. Il ferma les yeux en sentant les lèvres froides de la petite lycane sur les siennes, un déluge de baiser qui le firent frissonner et il la serra un peu plus, sa main remontant jusqu'à sa nuque, entrant dans ses cheveux blonds. Maintenant, la pluie ne les touchait plus, mais elle restait tremper des pieds à la tête.
« J'ai peur sans toi aussi... » « Je suis là. J'ai toujours été là. »
Il la relâcha et ouvrit son large manteau, passant les pans de la veste feutrée autour d'elle, cherchant à la réchauffer avec sa propre chaleur. Il sentit aussi les gouttes d'eau mouillait sa chemise noire et le froid le frit frissonner, sans qu'il ne râle. Il ne pouvait pas. Il avait là tout ce qu'il avait désiré depuis près d'un mois. Il se pencha un peu plus, posant sa tête sur l'épaule de la jeune fille, son souffle chaud caressant sa nuque, en des vapeurs blanchâtres. L'hiver n'était pas loin, et ça se sentait.
« J'ai espéré, tous les jours que Dieu a fait, que tu sois à nouveau avec moi... » Il hésita, quelques secondes, et la serra un peu plus. « ...je ne serais peut être pas capable de te laisser partir à nouveau, malgré ce qu'à dit cette Talia. » Il releva le regard vers elle, un peu troublé. « Je suis passé au Ministère. Ils m'ont donné un formulaire. En ordre, ont ils dit... mais il faut que tu le montres à tes parents, sans quoi, je ne pourrais pas t'accueillir. Je sais que ce que je demande est très dur, Ellah, mais c'est plus un besoin qu'un caprice. »
Il lui caressa la joue, du bout du nez, et déposa un baiser à la commissure de ses lèvres. Il n'essayait pas de l'amadouer, mais il avait surtout besoin de ce contact physique. Elle avait besoin de sentir qu'elle était avec elle, qu'elle était là. Le loup était devenu petit chien face à elle, et son coeur traînait quelque part à ses pieds.
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Lun 5 Oct - 20:27 |
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| Sentir ses bras enfin autour d'elle lui fit l'effet d'une libération. Elle avait la sensation d'avoir tenu des siècles, qui pourtant n'étaient qu'un malheureux petit mois, dans une cage étroite à la décourager de toute motion, et pourtant c'était un château pourvu d'un des plus grands parcs de Grande Bretagne, et qu'enfin on la laisser courir à l'air libre, respirer tout son saoul. Elle était plus heureuse qu'elle n'aurait pu l'expliquer. Comme il la faisait languir un premier baiser, le sourire aux lèvres, elle approcha sur la pointe des pieds, respirant son odeur, celle qu'elle cherchait sur chacune de ses lettres mais sans jamais être pleinement satisfaite. Maintenant, elle était toute enveloppée de la chaleur de Kirill et elle pouvait profiter de l'étreinte à loisir sans peur qu'aucune sensation ne s'évapore comme l'odeur douce sur le parchemin tracé.
Kirill- « Ssscht. Quel risque? Il n'y a aucun risque, Ellah. Rien ne peut nous séparer, je te l'ai assez répété. Tu n'as pas besoin de mot. Je suis là. Je le serais toujours. Où que tu sois... je serais deux pas derrière toi. »
Elle le laissa relever doucement son visage vers le sien, étonnamment docile avec lui, plus qu'elle n'avait pu l'être ces derniers temps quand l'absence et la peur de n'être pas digne avaient pu la prendre et qu'elle montrait alors sa colère et sa peine à coeur ouvert dans ses lettres. La voix de Kirill l'apaisait immédiatement, elle ne pouvait que croire en ce qu'il disait. Dans ses bras, à l'abri, il n'y avait plus aucun risque. Oui il le lui avait toujours dit mais... quand il n'était pas là, et qu'elle se trouvait toute entière aux plus sombres réflexions, comment ne pas penser à quelques ombres qui menaçaient sans cesse d'entraver leurs tentatives? L'ombre du père qui veillait surtout. Elle ne craignait pas pour leur vie. Kirill était bien assez fort pour survivre à tout pensait-elle car elle le voyait presque invulnérable, presque... et elle, qui aurait voulu la tuer? Pour l'heure elle ne se voyait aucune jalouse, aucun ennemi pour souhaiter jusqu'à sa mort. Elle craignait seulement qu'on les empêche d'être heureux ensemble, ce à quoi bon nombre de personnes semblaient s'employer. Cela, Kirill le savait aussi, elle n'en doutait pas. Il disait simplement les bons mots pour écarter ces ombres et cela marchait. Elle sourit, toute trace d'inquiétude ayant définitivement quitté ses yeux clairs et le plein délicat de sa bouche.
Il ouvrit son manteau, prévenant. Elle hésita un instant ne voulant pas le mouiller mais finalement vint se blottir dans la douce chaleur du drapé noir, toujours plus contre lui comme il la serrait encore. Elle frissonna à sentir le souffle chaud de Kirill contre sa gorge puis passa ses bras réchauffés dans le dos du lycan, pour refermer leur étreinte. Kirill- « J'ai espéré, tous les jours que Dieu a fait, que tu sois à nouveau avec moi... »
Elle sentit qu'il la serrait plus fort. Elle passa une main rassurante dans son dos relevant le visage pour le nicher contre sa gorge dans un geste rassurant. Elle était là, près de lui, elle ne le quittait plus. Du moins elle l'aurait tant souhaité. Partir. Maintenant. Tous les deux. Loin s'il le fallait. Mais elle ne voulait plus penser à cela, elle ne voulait pas gâcher ce moment, ce tout petit instant qu'on leur accordait, ou plutôt qu'ils avaient volé.
Kirill- « ...je ne serais peut être pas capable de te laisser partir à nouveau, malgré ce qu'à dit cette Talia. » Ella- Kirill...
...ne dis pas ça. N'y pense pas maintenant. Elle releva les yeux sur lui en même temps qu'il faisait de même avant que de fermer les yeux un court instant. Elle ne voulait pas encore être triste, il ne fallait pas qu'elle pense à le quitter dans quelques heures. Pas maintenant. Elle lui prit la main.
Kirill - « Je suis passé au Ministère. Ils m'ont donné un formulaire. En ordre, ont ils dit... mais il faut que tu le montres à tes parents, sans quoi, je ne pourrais pas t'accueillir. Je sais que ce que je demande est très dur, Ellah, mais c'est plus un besoin qu'un caprice. »
Elle eut un pâle sourire comme première réponse, mais ce n'était pas un sourire qui augurait qu'elle prenait mal les choses ni qu'elle en était lasse. C'était autre chose. En elle même elle savait bien ce qu'elle allait répondre à cela. La caresse de son visage contre le sien et un baiser aimant posé à la commissure de ses lèvres. Elle ne pouvait pas répondre quand il la troublait à ce point or c'était une réponse qu'il attendait, il en avait besoin elle le sentait. Tout comme ils avaient besoin de se toucher, d'être quasiment peau contre peau comme pour effacer le traumatisme de la séparation. Elle lui rendit son baiser avec douceur mais sans le faire trop durer, pas avant qu'ils aient fini cette discussion. Tout en douceur elle glissa hors de ses bras, gardant la main de Kirill pour elle tandis qu'elle allait s'assoir au pied d'un arbre, là où l'épais édredon des feuilles avait permis qu'il y ai un petit endroit sec, juste assez pour s'étendre mais elle s'assit simplement sur ses genoux, tirant un peu sur le bas de sa robe sur ses cuisses:
Ella- De nous deux c'est toujours moi qui te fais des caprices, viens là, près de moi. Excuse moi d'être capricieuse des fois...', elle souriait doucement, avant de reprendre, moins légère,' ... je donnerais le formulaire à mon père. Je le convaincrais même si c'est difficile. J'y arriverai, c'est une promesse que je te fais mais...
Elle marqua une pause. Un instant. C'était la partie désagréable de ce qu'elle avait elle lui dire. Derrière le caprice une étincelle de raison persistait et quelque part c'était pour le bien de ce même caprice qu'ils avaient tous les deux, celui d'être ensemble. La raison capricieuse ne pouvait que se mettre au service du caprice raisonnable. C'était ainsi, si ils ne voulaient pas tout compliquer il fallait qu'ils acceptent le joug de la patience et du raisonnable. Si lourd fut-il...
Ella- ... Kirill, je n'ai aucun moyen de voir mon père, pas avant noël. Il est en chasse à cette période de l'année et Grey ne me fera pas d'autre faveur de toute façon. Je ne veux pas le lui envoyer par hibou. Il le déchirerait, il nous le jetterait à la figure. Il faudra donc attendre les prochaines vacances, dans deux mois ou presque.', elle fixa ses prunelles azur dans celles vaironnes de Kirill,' C''est trop loin je sais mais c'est notre seule chance qu'il signe. Maman ne fera rien sans son avis. Je le lui donnerais après noël, en rentrant de chez mes grands parents...
Sur son visage d'ange, une expression contrite s'affichait. Elle avait le coeur qui se serrait si fort que ça lui faisait mal et elle pâlit un instant avant de prendre à nouveau la main de Kirill et de poser son front contre le sien:
Ella-... est-ce que tu attendras encore jusqu'ici?
Sa voix devenait douloureuse, elle ne dirait plus rien dans l'immédiat. Elle ferma simplement les yeux la main posée sur la joue de son Kirill... attendre elle ne voulait pas mais elle se l'imposerait parce que c'était le seul moyen d'avoir ce qu'ils voulaient tous les deux. Il faudrait qu'elle se l'impose, pour lui, c'était tout.
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InvitéInvité
Sam 10 Oct - 17:10 |
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| « ...je ne serais peut être pas capable de te laisser partir à nouveau, malgré ce qu'à dit cette Talia. » « Kirill... » Il eut un sourire triste et baissa le regard sur elle, soupirant. « Pardon... »
Elle lui prit la main et il eut un sourire léger, presque forcé. Dans son crâne, il savait qu'il allait encore la perdre ce soir, encore une fois, et il avait mal au coeur rien qu'à y penser. Il l'aimait, sincèrement, d'un amour qui n'avait ni patrie, ni frontière, ni pays. Il l'aimait comme un homme aime une femme... plus. Il l'aimait comme un fanatique vénère une quelconque divinité. Mais son avatar, son icône, son dieu a lui était de chair et de sang, et il portait en lui ses gênes, sa morsure. Son dieu à lui était beau et magnifique, d'une blancheur extrême, et elle était belle, belle comme aucune autre déesse aurait pu l'être. Il frotta son visage contre le sien. Il avait besoin de sa chaleur, de son corps contre le sien, de respirer son odeur, son parfum, sa peau. Il avait envie de la dévorer, de croquer dans le fruit défendu. Ce n'était qu'un instinct primaire animé par l'Eros, par l'amour intellectuel. Elle déclenchait en lui un manque qui n'avait pas de nom. Elle était plus forte qu'une drogue, plus puissante que la décharge d'acide dans les veines du premier drogué. Elle était tout, et il ne voyait qu'elle. Il était aveuglé, et il n'avait pas assez de mot pour le lui dire en des termes exacts, et non pas approximatifs. Elle glissa hors de ses bras et il arqua un sourcil, presque étonné. Pourquoi? Il cilla, mais ne grogna pas, la suivant du regard et s'approcha d'elle, doucement. Son corps était lourd, mou, atrocement engourdi. C'était sa présence qui le calmait, qui l'anesthésiait, et faisait de lui ce qu'il était réellement. Une sorte de grande peluche, sans animosité, sans désir de sang, rien. Juste une peluche.
« De nous deux c'est toujours moi qui te fais des caprices, viens là, près de moi. Excuse moi d'être capricieuse des fois... » Il se rapprocha sans un mot, posant un genoux devant elle. Il n'avait jamais posé ce genoux devant personne, mais elle n'était pas personne, elle n'était pas les autres. « ... je donnerais le formulaire à mon père. Je le convaincrais même si c'est difficile. J'y arriverai, c'est une promesse que je te fais mais... »
Il comprit rapidement que ce n'était pas bon signe. Que ce n'était pas non plus un refus. Juste de la raison. Un peu de raison dans un rêve qui avait bien débuté, et qui se hasardait, entre retrouvailles et disparitions. Il pencha doucement la tête. Il savait qu'un jour ils y arriveraient, la question était de savoir quand, et surtout, comment.
« ... Kirill, je n'ai aucun moyen de voir mon père, pas avant noël. Il est en chasse à cette période de l'année et Grey ne me fera pas d'autre faveur de toute façon. Je ne veux pas le lui envoyer par hibou. Il le déchirerait, il nous le jetterait à la figure. Il faudra donc attendre les prochaines vacances, dans deux mois ou presque. » Il grimaça. Ce n'était, en effet, pas une bonne nouvelle... pas du tout. « C''est trop loin je sais mais c'est notre seule chance qu'il signe. Maman ne fera rien sans son avis. Je le lui donnerais après noël, en rentrant de chez mes grands parents... » « Je vois.. »
Il semblait réfléchir. C'était logique. On ne pouvait pas tout avoir sur le moment, pas faire accepter tout à n'importe qui, comme si c'était normal, comme si c'était logique. Ça l'était. Presque. Les chasseurs étaient différents des autres personnes de ce bas monde. C'était des êtres tellement différents les uns des autres. Certains s'accordaient à une vie en harmonie avec les lycanthropes s'ils restaient calmes, d'autres ne juraient que de par leur extermination. Les Konstantine étaient de cette deuxième race. Kveld lui avait expliquer, dans le passé, que les hommes avaient peur de ce qu'ils ne connaissaient pas. Pourquoi ne pas essayer de comprendre alors? Il n'y avait eut aucune réponse, mais avec le temps, Kirill comprenait que si l'on ne voulait pas comprendre, c'est que c'était plus dur que de haïr tout simplement. Il garda son regard vairon sur elle, ne cillant pas.
« ... est-ce que tu attendras encore jusqu'ici? »
Il arqua un sourcil et ne sut pas quoi répondre. Qu'est-ce … cette question? Il haussa les deux sourcils et eut un rire bruyant, tellement bruyant qu'il posa sa main devant sa bouche pour mieux rire, dévoilant par la même occasion une rangée de croc étrangement inquiétants et blancs comme du nacre. Il se calma rapidement et reposa son regard sur Ella. C'était la première fois qu'il riait... devant elle. Et dans la vie de tous les jours. C'est qu'une vie d'Orlov n'était pas réellement amusante. Il posa sa main sur la joue d'Ella, un sourire tendre fendant son visage et il secoua doucement la tête de droite à gauche, ses mèches brunes tombant sur son front.
« Tss, comment peux-tu en douter Ellah quand mon coeur ne jure que par toi et que mes lèvres soupirent ton nom à tout va? » Il se pencha vers elle et posa un baiser tendre sur son front, posant alors son front contre celui de la petite lycane, chuchotant alors : « Quoi qu'il arrive, je ne te perdrais pas et je resterais. Je t'ai attendu neuf cent ans. Je peux bien attendre quelques mois de plus... la douleur est passagère. Et la joie n'en ressortira que mieux quand nous nous retrouverons. »
Il se leva, se dressant face à elle et tapota sa tête de sa large main, un sourire sur les lèvres, et ajouta, terminant sa courte tirade :
« La vie m'a apprit la patiente. »
En seize siècles, il avait enfin comprit le fabuleux dicton qui dit : « tout vient à qui sait attendre ». Il en avait mis du temps...
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Elladora KonstantineLYCAN DE TYPE C.F. propriété du ministère de la magie.
► MESSAGES : 456 Dim 11 Oct - 15:32 |
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| Kirill - Je vois.. »
Elle ne le quittait pas du regard. Elle n'aimait pas avoir à le blesser comme ça. Surtout pas. Il prenait tellement soin d'elle, toujours prévenant. Elle tendit la main vers son visage, comme la toute première nuit, mais avec beaucoup plus de certitude dans le geste. Ils seraient heureux et ensemble très bientôt, aussi sûr qu'il se trouvait là devant elle un genou à terre, elle travaillerait à leur réunion et elle le rendrait heureux. Elle ne demandait qu'à panser ses blessures comme lui avait pansé les siennes. La blondine avait l'obstination et la tête froide de tout ceux qui portaient l'uniforme vert et argent, elle savait ce qu'elle voulait, ce qu'elle aimait plus que tout, et personne ne l'en détournerait. Elle trouverait le moyen de faire plier son père à cette exigence. Kirill s'était retiré un instant dans ses pensées et portée par les siennes elle ne pouvait que demander:
Ella - ... est-ce que tu attendras encore jusqu'ici? »
La réponse se fondit en un éclat de rire, une expression qu'elle n'avait encore jamais pu voir chez lui. Kirill avait un rire magnifique pour Ella. Un rire plein de vie et de force. Un rire aux sonorités chaudes. Elle gardait ses yeux rivés sur lui, le visage comme illuminé et détendu. Elle souriait aussi, elle riait même comme si ils avaient été un instant hors de toutes ces contraintes pesantes.
Ella - J'aime ton rire Kirill...', sa voix laisser percevoir tout l'amour qu'il y avait derrière ses mots.
Ce n'est pas seulement ton rire, c'est tellement plus. Elle avait toujours été très individualiste et indépendante. Jusqu'alors rien ne valait qu'elle sacrifie sa tranquillité, son confort. Mais à lui elle aurait tout donné absolument tout au monde. Elle n'avait pas peur d'imaginer qu'un jour peut-être elle lui donnerait des enfants qui auraient ce même rire magnifique peut-être, et ses yeux vairons. Elle déposa un baiser dans le creux de sa main quand il toucha sa joue. Ce besoin de le toucher tout le temps ne faisait que grandir un peu plus chaque fois...
Kirill - Tss, comment peux-tu en douter Ellah quand mon coeur ne jure que par toi et que mes lèvres soupirent ton nom à tout va? » Ella - Je ne doute pas, je me demandais si on pourrait se quitter une fois de plus...', elle baissa un instant le regard avec un sourire assez indéfinissable.
Elle pouvait bien être raisonnable pour lui mais si il avait dit maintenant, viens, ne revenons plus ici, elle lui aurait prit la main le coeur léger et serait partie aussi.
Kirill - « Quoi qu'il arrive, je ne te perdrais pas et je resterais. Je t'ai attendu neuf cent ans. Je peux bien attendre quelques mois de plus... la douleur est passagère. Et la joie n'en ressortira que mieux quand nous nous retrouverons. »
Elle le regarda se lever avec un genre de pincement au coeur. Elle ne voulait pas qu'il s'éloigne déjà. Pas maintenant. Elle se releva aussi pour rester près de lui. Ella avait l'air sérieux de femme qu'il avait déjà pu lui voir quand elle était arrivée tout à l'heure. Son coeur battait à lui faire mal.
Kirill -« La vie m'a apprit la patience. » Ella - A moi pas encore.', répondit elle le sourire aux lèvres.
Elle posa ses lèvres sur celles de Kirill, glissant ses mains sur ses bras, tandis qu'elle sentait quelque chose se vriller en elle comme elle l'embrassait.
Ella - Ne pars pas déjà, reste avec moi cette nuit, laisse moi dormir dans tes bras...', elle ne demandait pas grand chose, simplement de pouvoir retrouver le temps d'une nuit la courte semaine qu'ils avaient eu ensemble.
Elle partirait avant que l'aube ne se lève, avant que Poudlard ne s'éveille et là il lui suffirait de faire semblant jusqu'à l'heure du déjeuner. Elle laisserait Lina lui faire encore un de ces réveil fracassant et râlerait un peu, comme toujours, mais pas trop. Pourtant elle ne retiendrait pas Kirill s'il jugeait que c'était risqué, elle le regarderait partir ou partirait elle, comme il le voudrait. Elle ne pouvait rien lui refuser malgré tous les petits caprices qu'elle pouvait avoir. Ceci étant celui là n'était pas un caprice, c'était une demande. Le visage reposant contre son torse elle attendait patiemment qu'il accepte ou...
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InvitéInvité
Sam 17 Oct - 2:51 |
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| « La vie m'a apprit la patience. » « A moi pas encore. » « Tu apprendras, maintenant que nous avons l'éternité. »
Il eut un sourire tendre et frotta le bout de son nez contre la joue de la jolie blonde. Elle l'embrassa du bout des lèvres et il eut un sourire satisfait. Plus elle était auprès de lui, plus il souriait, et on ne l'avait jamais vu plus à l'aise avec qu'elle qu'au temps où il avait vécu auprès de Kveld, ce vieil ami du temps passé. Il frissonna et sentant les mains glissaient sur ses bras et la regarda, cherchant quelque chose dans son regard. Non pas l'assurance de ses sentiments – il savait déjà – mais plutôt pourquoi elle était comme « ça », cherchant à savoir ce qui vrillait en elle. La peur? Il haussa un sourcil, la sentant contre lui.
« Ne pars pas déjà, reste avec moi cette nuit, laisse moi dormir dans tes bras... » « Je partirais peu avant l'aube... » Il ne pouvait rien lui refuser, surtout pas ça. « Tu auras le temps de rentrer à ton dortoir. »
Il écarta un peu plus les pans de son manteau et la serra contre lui, l'enrobant de cette chaleur qui lui appartenait à lui et à lui seul. La chaleur d'un alpha, la chaleur d'un amour. Il ne s'était jamais sentit aussi bien qu'avec elle. Même au temps de Kveld, il y avait toujours eut ce petite manque, cette petite chose qui faisait que lorsqu'il s'endormait, il ne se sentait pas bien au réveil. Seul. Se réveiller seul. Il avait attendu seize siècles l'arrivée de celle qui volerait son coeur pendant que Lycaon et Vitaly avaient leur petite famille, leurs femmes et leurs enfants. Qu'avait-il, lui? Il n'avait rien. Il n'avait, tout du moins, car aujourd'hui il avait Ellah, et c'était bien assez pour lui, c'était même plus qu'il n'avait espéré. Pour elle, il aurait décroché la lune, il aurait tout fait, tout, même aller contre son grès alors que jusqu'à maintenant, il n'avait vécu que par ses propres souhaits. Le loup se voyait mis en laisse par le petit chaperon rouge et n'en était pas pour le moins dérangé, appréciant même ses caprices qu'il prenait comme des demandes d'amour. En avait-elle réellement besoin? Il n'en était pas sûr. Mais ce n'était, ici, pas un caprice. C'était un besoin, pour eux deux, de se retrouver, au moins une fois, de se sentir, de se lire, d'être eux deux, eux et personne d'autres, choses que les humains ne comprenaient pas. L'amour lycan était sans doute différent de l'amour humain. Il était éternel et fort, à la façon des vampires, bien lointain de l'idéal humain qui voulait que l'amour, le vrai, ne dur qu'une trentaine d'année. Il fallait avouer que l'amour éternel était né à l'âge où les humains ne vivaient que trente cinq ans...
Il caressa ses cheveux blonds, la serrant tendrement contre lui, au milieu de la fôret, sans rien craindre...
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