Pledge of Allegiance for a Raven.

22h57. 13, Warwick Avenue. Londres. Le vieux manoir ne tremble pas de l'orage. Dehors, c'est cataclysmique. Les rues sont fendues de part et d'autres. Ce sont les canalisations qui vomissent leurs eaux usées dans les artères de la ville. La City est malade. Et le mal qui le ronge nous le connaissons tous. Oh je ne pense pas seulement à ce que Orlov a laissé échapper des Enfers avant de fuir lâchement. Si le loup est revenu la queue entre les jambes faire ses plus belles courbettes au ministère il n'est pas selon moi le plus grand mal. Le mal c'est tout ces imbéciles, ces incapables qui souillent les instruments du pouvoir de leurs mains impures. Ils exultent, croient ériger quelque chose de viable, mais c'est en enfer que tout ça nous précipite.
Mes doigts suivent les lignes du bois. Dans le salon. Cossu il faut le dire. Il y a comme une attente. Tangible. Plaisamment pesante.
Seamus nous sert un thé. Erika est à mes côtés. Elle, l'opium des aristocrates. Azur est là elle aussi. Elles ignorent encore le fond de mes motivations. Erika peut-être t'en doute tu toi? Non. Tu aurais hurlé. Quitte à me tuer, tu n'aurais pas laissé faire. Mais je joue toujours de prudence. C'est que je te connais bien. Trop bien peut-être.

L'horloge retarde de trente secondes. Son pendule se balance de droite à gauche, arrachant au temps un petit craquement douloureux que son vieux squelette semble devoir endurer éternellement. C'est bien ainsi. Je trempe les lèvres dans mon thé. Brûlant. Noir. Comme je l'aime. Un regard à toi Amour. Tu n'en seras pas. Je ne t'ai encore rien dit mais ta mère le sait pertinemment. Tu rageras mais tu n'en seras pas. Lentement. Mes prunelles acier glissent de côté. Mon Erika. Serait-ce une lueur de fierté que je lis dans ton regard. Tu as toujours été fière. Au point de me refuser deux fois. Mais j'obtiens toujours ce que je désire. Tôt ou tard.

22h59. La cheminée crépite. Une belle flambée vert émeraude. Les Grey. Ce qu'il en reste du moins. Lester junior. Toujours à courir depuis qu'on t'as fait sortir d'Azkaban par la grande porte. Quelle ironie. Ce que j'ai pu me marrer à écrire cet article dans la Gazette. Et dire que je me tue à leur dire que le conspirationnisme les sauvera tous. Croyez-vous qu'ils me prendraient au mot? Ils sont trop bien installé dans leur petite vie pleine de sécurités. De certitudes. D'assurances.

« Précisément à l'heure Winchester... »
« Pas précisément... », la remarque jète un froid. Rictus. « Vous étiez légèrement en avance. »

Un sourire. Celui de Cassandre Grey. Un peu nerveuse. Elle ne sait pas encore à quoi s'en tenir avec moi. Et puisqu'ils sont les premiers, qu'ils n'y a comme qui dirait pas de témoin... Les rassurer? Pas question. Il est précisément l'heure. Bientôt je ne tolérerai plus les "Winchester". Aucun écart. Ce n'est pas du snobisme. C'est se montrer efficace. Qui ne commence pas par mettre de l'ordre autour de soi, ne peut escompter aller où que ce soit.

23h00. Il est temps. La cheminée crépite à nouveau. Cela ne devrait plus arrêter d'un petit moment. Devant moi. L'immense table de chêne massif. Des places pour chacun de vous. La discussion sera ouverte.

Si vous ne pouvez pas poster dans ce sujet envoyez moi un MP

« Notre mariage sera célébré à votre retour. »

Iancu Bathory se penchait sur les lèvres de sa fiancée qui, il le savait, ne se laissait faire que parce que leur famille était là. Angeline n'esquissa pas même un frisson de dégoût à l'idée que le Comte l'embrasse quoiqu'elle aurait préféré être embrassée par un homme qui aurait su s'attirer un minimum de son intérêt -ne poussons pas jusqu'à son admiration, Angeline n'admirait personne sinon elle même. Si on le lui avait demandé elle aurait affirmé sans une once de remord que ce baiser était le plus minable que l'on puisse imaginer et qu'elle aurait préféré embrasser son frère ou même pire! son grand oncle. Mais par chance l'échange ne se prolongea pas. Iancu se redressa, un sourire chafouin sur les lèvres quand bien même Angeline n'avait fait que subir son baiser sans le lui rendre. Sans doute que dans sa minuscule cervelle de piaf, le Comte imaginait que c'était un début, mais à la vérité ce n'était le début de rien. Elle s'imagina un instant lui jeter un sortilège de vide-entrailles et un sourire lumineux éclaira son visage de poupée russe, puis elle s'empressa de s'écarta de son fiancé pour faire ses aurevoirs à sa famille.

« Et n'oublie pas d'écrire pour que ça n'ait pas l'air suspect. Non tu n'oublieras pas... »

Son père lui baisa le front visiblement fier d'elle. Avec le temps même ça, ça ne lui donnait plus la petite montée d'adrénaline qu'elle avait eu par le passé chaque fois que son père avait été fier d'elle. Elle était dure Angeline, difficile à émouvoir. Il n'y a que lorsque son frère la serra tendrement qu'elle ferma les yeux, se réchauffant un peu. Leur lien était particulier. Il n'y avait rien de plus à dire pour elle, alors Hadès ne dit rien non plus. Elle transplana, sans un regard en arrière. Elle n'était pas de ces gens qui pleurent ou qui ont le coeur qui se serrent. Elle n'était pas comme disait son oncle "une conne de sentimentale"'.

Justement c'était chez son oncle qu'elle se rendait. Oncle par alliance. La famille n'aimait guère ce genre de mariages car ils étaient considéré comme impurs. C'était pour cela que les famille Bathory, Corvin et quelques autres, ne se mariaient qu'entre elle. Parfois, comme ça avait été le cas pour Erika Bathory, on autorisait un mariage impur, cela écartait le risque de consanguinité, mais c'était tout de même mal vu.
Pour avoir servi sous Wolfgang, et sachant que l'intronisation d'un nouveau Seigneur des Ténèbres ne s'était pas encore faite, elle savait parfaitement bien qu'elle pourrait entrer sans réelle invitation au 13, warwick avenue. Elle fit son apparition dans une gerbe de flammes vertes, balayant d'emblée la salle du regard.

Elle eut un sourire poli devant le froncement de sourcil de son oncle mais ne dit rien, toujours très circonspecte. Ce n'était pas à elle qu'on pourrait reprocher d'être passé outre l'étiquette. Pourtant elle savait que naturellement son oncle se méfierait. Elle était la seule des Bathory a être venue, et son manque de surprise quand elle avait posé le regarde sur Erika Bathory, éveillerait la méfiance d'Azur, sa cousine. Elle savait parfaitement tout cela pourtant elle ne prenait même pas la peine de feindre quoique ce soit et alla plutôt s'assoir à côté d'Azur, comme si cette place lui était réservée. Elles auraient une explication ensuite, et comme toujours Angeline ne mentirait pas. Pourquoi aurait-elle dû? Après tout elle n'avait pas à avoir ni honte ni peur de quoi ou de qui que ce soit. Elle adressa un regard poli à Midnight et à Owens mais pas aux Grey car à ses yeux ils étaient la pire raclure de dégénérés qu'ait pu pondre une aristocratie anglaise sur le déclin. Au moins ils avaient le sang pur.

Installé dans son fauteuil, Erika patientait. Elle ne savait toujours pas pourquoi Yon leur avait demandé de se joindre à lui, elle et leur fille, mais elle savait qu’elle ne tarderait pas à le découvrir. Le choix du lieu était particulier, très peu à son goût. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle allait assister à une sorte d’assemblée, chose dont elle avait une sainte horreur, mais que voulez vous, on ne refuse rien à son mari, surtout lorsqu’il s’agit de Yon Winchester, elle se devait de se montrer aux côtés de son mari. Elle avait accepté sans sourciller son thé, bien qu’elle aurait préféré quelque chose de plus corsée. Ses yeux se posaient tour à tour sur les personnes rassemblées, terminant par sa fille qui se tenait à ses côtés. Un léger sourire animât ses lèvres. Elle, sa seule faiblesse. Leur retrouvaille avait été à la fois émouvante et mouvementée, mais ce sont d’autres histoires. Tout ce qui comptait en cet instant, c’était de montrer un front soudé pour affronter ce qui allait venir.

Des flammèches vertes annoncèrent l’arrivée des premiers invités. Les Grey, voilà qui n’annonçait rien de très bon. On ne peu pas dire que la jeune femme avait entretenu de bonne relation avec eux, mais il y a certaine personne qu’Erika ne pouvait inscrire sur sa liste noire malgré son ressentit à leur égard. Vint ensuite un jeune homme, à peine plus âgé que sa fille. A première vu, ces personnes n’avaient rien en commun à part Yon. Un instant, une idée lui effleurât l’esprit… Non, ça ne pouvait pas être ça. Elle restât impassible, et c’est avec un regard froid qu’elle accueillit l’entrée en scène de sa nièce. Froid, parce qu’elle lui rappelait la cause de son départ précipité il y à onze ans, pourtant elle avait gardé le secret, elle l’accueillit donc d’un signe de tête. Il était à la fois intéressant et troublant de remarquer qu’elle était la seule du clan Bathory à s’être joint à eux. Erika ne pouvait être fixée sur le sort de cette soirée, mais la direction qu’elle semblait prendre ne lui plaisait guerre. Il lui faudrait un peu de patience. Un regard sur sa fille lui apprit qu’elle venait de comprendre qu’Angeline avait su dès le départ que le décès de sa mère n’avait été qu’une mascarade. Elle semblait être sur le point d’exploser, pourtant la belle Hongroise savait que sa fille ne se permettrais jamais un coup d’éclat en public, elle saurait tenir sa langue, autant qu’elle si ses appréhensions étaient les bonnes…

Azur était installé aux côtés de sa mère. Mère qu’elle n’avait retrouvée que depuis très peu de temps, et pour cause, depuis onze ans, elle l’avait cru morte. Elle avait pourtant accueillit ses déclaration beaucoup plus facilement que son père. Lorsqu’elle l’avait aperçut, elle l’avait de suite reconnu. Elle s’était souvent demandé à quoi ressemblerait sa mère si elle était toujours en vie, en réalité, elle n’avait pas changé, elle avait le même regard froid, la même prestance que celle qu’elle avait observée depuis son enfance sur des photos. Elle affichait un sourire fier, et ne cessais de jeter des regards en coin à sa mère, comme pour se rappeler qu’elle était bien présente dans cette pièce. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qui allait se passer, pourtant, lorsque son père lui avait demandé d’être présente ce soir, elle avait de suite accepté. Elle ne pouvait rien lui refuser, pour elle c’était une sorte de dieu… Son père… Prince destiné à devenir roi d’un monde ou elle règnerait en maître.

La jeune fille restât attentive à chaque nouvel arrivant. Elle bouillonnait d’impatience, mais savait le cacher. Les deux premiers, elle ne les connaissait pas, pourtant, ils ne lui inspirèrent pas confiance. Le suivant, elle le connaissait, et pour cause. Luke Midnight était élève à Poudlard, et appartenait tout comme elle à la maison Serpentard. Elle hochât la tête dans sa direction, se demandant ce qu’il pouvait bien faire ici, dans une assemblée qui semblait constituée de tueurs. Elle sentait la tension qui émanait de son père, pourtant cela ne s’apparentait pas à du stress, mais bien à une autre source de tension. Elle accueillit l’arrivée de la nouvelle arrivée avec plus d’enthousiasme.

Sa cousine Angéline venait d’apparaitre dans une gerbe de flemmes verte. On ne peu pas dire que leur relation était fusionnelle, mais elle avait longtemps été le seul lien qu’elle avait avec sa mère. Elle se demandait quelle serait sa réaction lorsqu’elle se rendrait compte de la présence d’Erika, car elle ne l’avait pas encore mis dans la confidence. Pourtant lorsque leur regard se croisa, Angéline n’eut aucune réaction. La jeune fille observât sa mère, et le léger haussement de tête qu’elle venait d’adresser à sa nièce fit naitre en elle un drôle de sentiment. Lorsqu’elle croisât à nouveau le regard d’Angéline, elle s’était installé à son côté. Lentement, le lien se faisait dans son esprit… Toutes ces années… Comment avait elle pu. Les yeux de la jeune Serpentard lançaient des éclairs, jaugeant tour à tour sa mère et sa cousine. Elle bouillait, elle avait su. Il lui fallut une seconde pour se reprendre, elle ne pouvait exploser maintenant. Jamais elle ne gâcherait la soirée de son père, ou ne le mettrais dans l’embarras devant tout le monde. Pourtant elle n’oublierait pas, et dès qu’elle en aurait l’occasion, une explication s’imposerait avec cette traitresse. Reprenant son impassibilité, elle fixât longuement le feu, attendant la venue de nouveaux arrivants. Que cette soirée commence en fin, et se termine vite…

Henrish Mustang était de ceux, qui, après avoir été si longtemps au contact de la magie noire, dégageaient une curieuse folie dans le regard. Un certain relâchement vis-à-vis des règles, d'autant plus que SuperWolf s'était fait la malle après sa connerie avec l'enfer. Quel homme sensé ouvrirait l'Enfer tout en sachant qu'il a beaucoup plus de chance de s'y retrouver après la mort, que d'aller dans la gangelpride ? Heinrish n'avait jamais trouvé de réelles réponses à ses questions. Fallait dire qu'il s'en fichait un peu... Beaucoup. Son problème à lui n'était pas là, mais plus en profondeur. Winchester avait, semble-t-il, prit une décision, et il avait demandé à ce que tout le monde se regroupe.

Quelques questions s'étaient donc soulevés dans son esprit totalement nébuleux et décalé. Pour éviter de repartir dans un débat de plusieurs heures avec lui même, nous éviterons qu'il nous en reparle. Néanmoins, quelques idées lui étaient venus à l'esprit, et il ne pouvait s'empêcher de les trouver non sans-fondement. La façon dont Yon aimait quelque peu diriger actuellement, et de part le passé, montrait clairement une certaine attirance pour le pouvoir, pour pouvoir diriger les choses à sa façon, avec ou sans violence. Yon était un homme aux allures d'un Poufsouffle qui n'a jamais grandit, mais qui en imposait quand même avec son aura de Businessman.

Dans le ciel, toujours pas de lune. Et ça commençait sérieusement à lui taper sur le système. Le fait de devoir tuer quelques démons pour sa survie n'était pas le plus gênant, mais c'est fou ce que cette putain de boule solaire pouvait apporter aux humeurs de chacun. Même Cassandre semblait avoir changé... Ne parlons même pas de SheWolf qui s'était révélé SuperLâche. 'Fin, ça se comprenait vaguement... Un loup sans la lune, c'est comme un chien sans queue. Il ne sait plus après quoi courir. Soufflant une délicate fumée blanche entre ses lèvres, il envoya le mégot à quelques mètres devant lui, le regard toujours autant sympathique : Deux billes abyssales avec, pour seul expression vivante, la folie à l'état pur.

A côté de lui, il entendit quelques « pop ! » Il sortit de sa pseudo-cachette pour apercevoir (il avait tout de même la baguette en main) le clan Lockwood : Sherman, ainsi que ses deux fils. Peut-être les mangemorts les plus impressionnants après la famille Winchester, lui, et Cassandre (les autres sont toujours en dessous par simple égo déjà bien ménagé. Sinon, il n'y aurait personne au-dessus de lui). Sherman tourna la tête vers lui, un léger sourire sur ses lèvres, comme si il savait déjà de quoi la réunion allait en retourner. Ses deux fils semblaient plus sérieux, comme si ils n'avaient jamais baisé. Néanmoins, ils avaient déjà fait leur preuve du temps de BouledePoils. Heinrish inclina brièvement la tête, suivi par leur retour de salutation, et ils entrèrent ensemble dans ce grand et moche manoir. Franchement, Yon, il va falloir revoir tes goûts en matière de mobilier.

L'intérieur, il y avait une tension si palpable, qu'on aurait presque pu la couper au couteau. Une attente planait dans l'air, et Heinrish aurait préféré faire demi-tour. Ce genre d'ambiance où l'on se regarde dans le blanc des yeux... Trop peu pour lui. Les seuls personnes qu'il regarde dans le blanc des yeux, c'est ses victimes qu'il étranglait avec une certaine joie.

« Yon Winchester ! » S'écria Sherman avec un grand sourire, comme si c'était une réunion de famille.
« Salut ! Pourquoi y a ta gosse et ta... Oh putain ! Non, enfin pas vous ! » Se reprit-il en regardant Erika. « Mais eux... Pourquoi ? C'est une réunion pour nous présenter ta tendre famille dont tu t'es toujours démené pour qu'on ne les rapproche jamais aux activités du pa-... De nos activités ? »

Il s'approcha du bar, et se servit un Whisky pur et dur, avant de s'approcher de Cassandre avec un léger sourire comme un gamin s'apprêtant à faire une connerie. Heinrish se retourna vers Yon, avant de reprendre.

« Enfin, bref. J'en ai rien à foutre. C'est quoi le plan ? Vous vous bougez enfin le cul pour un nouveau chef ? »

Ni une, ni deux, il avala cul sec son verre avant de le reposer délicatement sur le comptoir. Puis, il se retourna vers Cassandre avant de lui dire :

« Ce que tu es splendide, ce soir ! »

Sherman s'était assis en compagnie de son fils aîné à la table. Derrière, il y avait le fils cadet, qui observait tout le monde avec un regard mort.

Feat Arya Winchester Pledge of Allegiance for a Raven. Iconalexisbledelb

Voilà longtemps qu’elle n’avait plus mit les pieds en Angleterre. Deux ans pour être précise. Arya avait parcourut le monde pour son travail, elle était devenu une journaliste reconnue de ses pairs, et avait élit domicile dans son pays natal, la Colombie. Elle y avait rencontré un homme il y a de cela cinq ans, directeur d’un quotidien populaire, et avait mit à sa disposition son talent. Sa plume acéré, n’avait fait qu’accroître sa popularité, pourtant, la vipère n’avait pas changé pour un sous. Tailler des costards était devenu une de ses spécialités. Elle n’avait pourtant pas abandonné ses anciennes pratique, mais ses visites à son frère avait dû s’espacer. Le temps faisant son œuvre, elle s’était découvert de nombreux points communs avec son patron et avait fini par l’épouser. Jeune homme brillant et populaire, de sang pur évidemment, Alistair se servait de son magasine comme couverture. En fine observatrice, Arya n’avait pas mit longtemps à comprendre son manège. Il était loin d’être aussi recommandable que ce que l’on racontait. En réalité, tout deux se ressemblaient énormément au point de vue caractère et concernant leurs idéaux. Pourtant, lui n’avait jamais voulut faire partit des Mangemorts, préférant œuvrer pour sa propre cause, voilà pourquoi elle était seule ce soir.

La séparation avec Yon avait été difficile, pourtant, elle l’avait fait sans hésiter, mais ce soir, elle se devait d’être là. Il faut dire que le frère et la sœur avaient toujours entretenu une relation fusionnelle, mais tout le monde grandit, et Arya ne pouvait éternellement rester coller aux basques de son frère. Ce n’était plus une jeune fille, elle était devenue une femme et avait poursuivit sa route sans pour autant oublier ses racines. Elle avait entendu parler de cette réunion tardivement, et avait tout d’abord été froissé de ne pas y avoir été convié. Elle ne doutait cependant pas que son frère ne l’aurait pas prévenu s’il l’avait pensé disponible. En effet, elle était censé être injoignable jusqu’à nouvel ordre, rien d’étonnant alors au fait qu’il ne l’ait pas prévenu. Elle était revenue spécialement pour cette occasion histoire de faire dans la surprise. Car à elle, on ne la lui faisait pas. Elle savait très bien ce qui allait se passer ce soir. Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il avait toujours été destiné à cette place. Le règne d’Orlov ayant prit fin, un nouveau maître se devait d’être désigné.

23h01. Arya poussât la porte du manoir et quelques yeux se posèrent sur elle. Elle jetât un regard à l’assemblé guerre impressionnée. Il y avait là les Grey bien sur, sa nièce, Erika… Voilà quelque chose de prodigieux, elle semblait être revenue d’entre les morts. Elle était partit depuis bien trop longtemps et aurait ses explications en temps voulut. Une fois passé la surprise, elle continuât son expression. Mustang était là lui aussi rien de bien surprenant, la clique habituelle en somme. Les autres, soit elle ne les connaissait que de nom, soit ils lui étaient totalement inconnu. Posant son regard sur celui qui semblé être le plus jeune du groupe, elle fut satisfaite de voir que le recrutement avait repris. Se dirigeant vers son frère, elle lui adressât un large sourire. Il n’était pas encore l’heure des effusions de joie, surtout pas en pareille compagnie, elle réserverait cela pour plus tard.

La vipère : Excuse moi pour le retard, mais je n’ai appris que tard dans la soirée que cette réunion allait avoir lieu. Je suppose que tu ne vois rien contre le fait que je me joigne à vous ce soir.

Lui adressant un sourire énigmatique, elle ne put s’empêcher en l’observant de remarquer qu’il avait toujours eu l’étoffe d’un chef. Ce soir, c’était le grand soir, et elle n’aurait raté ça pour rien au monde.

Dans les couloirs du ministère, plus précisément dans le dpt. de la Coopération Magique Internationale, on ne parlait plus que d'une chose : Du nouveau sorcier venu tout droit d'Europe de l'Est, venu pour remplacer un des nombreux diplomates envoyés par le ministère Bulgare dans le but d'entretenir de bonnes relations avec le reste du monde partageant les mêmes intérêts. D'autant plus avec les temps qui courent, et ce ciel noir qui couvre la surface du monde, peu importe où l'on se trouvait. Une chose relativement impressionnante, et des ministères des quatre coins du monde qui avaient dépêché des diplomates, des sorciers bilingues et avec un certain bagage. Au cas où, si jamais des informations concernant le problème planétaire se feraient entendre, qu'elles circulent à vitesse grand V à travers le monde.

Mais là n'était point le principal sujet de discussion. Le nouveau mâle qui venait s'ajouter à la bureaucratie du ministère avait un certain charisme. Bien des sujets de discussions à son sujet traitant bon nombres de choses, notamment la carrière de son père, la prestance et l'influence de son nom, la richesse de sa famille, mais aussi cette façon si particulière qu'il avait de se mouvoir comme si il venait d'acheter le ministère lui-même. De plus, il était célibataire, ce qui lui valait d'être particulièrement écouter par la gente féminine, lui apportant tout ce dont il désirait. Il y en a plus d'une qui aurait appris le Magyar pour son simple sourire. Ah, l'univers de l'administration... Ça ne parle plus que cela ne travaille. Et pourtant, c'est pas faute d'avoir du boulot à faire. Mais que voulez-vous... Il a toujours été plus intéressant de parler, d'épier, de critiquer, d'admirer son voisin que de faire ce que l'on avait à faire.

Il devait être vingt-deux heures et des poussières lorsqu'il sentit sa montre à gousset devenir brûlante dans sa poche. Avec une certaine hésitation, Nikandr sortit doucement cette dernière par le biais de sa chaîne d'argent. L'ouvrant d'un simple geste du pouce, il eut un léger sourire, avant de la refermer délicatement.

« Vous avez rendez-vous, Mr. Bathory ? »

Nikandr saisit une bouteille d'eau pur qu'il porta à ses lèvres avant de répondre avec un accent qui ne pouvait que trahir ses origines. Cependant, il n'avait pas ce truc barbare dans sa façon de parler. On avait cette impression que même dans sa voix, il était bien élevé. Vous en conviendrez... Quand on est éduqué par l'une des plus puissantes familles de sorciers, il se faut avoir un certain aura, une parfaite diction des mots, et surtout savoir jouer de sa voix. Pendant que les nobles parlent, les serfs travaillent. Il en a toujours été ainsi. Bien que les serfs n'existent plus désormais.

« On pourrrrait dirre ça comme ça, ou-i. »

Un petit sourire vers sa secrétaire (encore présente - fallait dire qu'elle était célibataire aussi, mais contrairement aux autres, elle bossait... Pour bosser. Il ne lui serait jamais venu à l'idée de séduire son ' patron '.) qu'il appréciait pour son travail assidu. Nikandr lui fit d'ailleurs remarquer qu'il était peut-être temps de rentrer.

« Vous devrrrriez peut-êtrre en fairrre de même, Miss. Saddlerrr. Il est tarrrd. »

Elle retira ses fines lunettes, un léger sourire aux lèvres.

« Vous avez raison. D'autant plus que ça va encore jaser. Bonne soirée, Mr. Bathory. »
« Vous de même, Miss. Saddlerrr. »

Saddler se leva, avant d'enfiler sa longue cape noire. Un geste de la main, puis un sourire, elle se retira de la pièce, tandis que ledit Mr. Bathory laissait traîner son regard de métal sur les courbes de l'anglaise. Un léger sourire amusé, il porta sa bouteille aux lèvres, avalant une nouvelle gorgée.

Cinq minutes montre en main, et l'une des dernières pièces du ministère encore allumée venait de céder à la noirceur de la nuit.

[...]
La lune aurait du être haute dans le ciel, lorsque Nikandr fit son apparition dans l'un des plus beaux dépotoirs qu'il lui fut donner de voir. Quel diable avait-il pu traverser dans l'esprit de Winchester pour une telle rencontre ? Dieu seul le savait. Si Dieu, il y avait. Devant lui, quatre hommes entrèrent. Il s'engouffra à leur suite, les saluant d'un geste rapide de la tête. Les suivant, ils finirent par entrer dans une large et vaste pièce où une grande table de bois était dressé dans toute la longueur de la salle. Plusieurs sorciers étaient assis de part et d'autres de la table, tandis qu'au loin, il vit Yon Winchester, sa gamine, et...

Erika Bathory.

Il ne put cacher la surprise dont il venait d'être l'objet, et il ne put s'empêcher de lancer un regard vers sa cousine, comme si il lui demandait ce qu'elle pouvait bien foutre là, et surtout... Comment avait-elle retrouvé le chemin d'entre les morts, à... Eux. Démon ? Esprit ? Non... Elle avait l'air beaucoup trop... Solide, pour n'être qu'une de ses vastes suppositions sans queue-ni-tête.

« Yon Winchesterrr. »

Nikandr inclina sa tête avec toute l'éducation qu'il avait reçu, mais surtout avec un léger enthousiasme, comme si il était réellement content de le voir. La vérité ? Nikandr ne la connaissait même pas. Pour tout vous dire, cela lui faisait à peine ni chaud ni froid. Du moins... Jusqu'à ce qu'il ne voit sa tante.

Le fils de Digory Bathory se dirigea d'un pas rapide, mais plein de charisme, vers le bar où il se servit deux doigts de Whisky pur feu. Sans y ajouter de glaçons. Il n'y avait que les tapettes qui buvaient leur whisky avec des glaçons.

Du haut de son costard taillé sur mesure aux allures bad ass, l'héritier Bathory observait la pièce dans le plus grand des silences, détaillant chaque personne de manière méthodique... Et poli. Néanmoins, il ne reposa plus le regard sur sa tante.

L’excitation s’était emparée de la Djinn Salamandre depuis plusieurs heures déjà. Elle aurait dut redouter cet instant, hésiter, désirait faire marche arrière. Bien nombre de jeune filles de son âge aurait réagit comme cela à sa place. Mais elle n’était en rien commune à toutes les autres et l’idée qu’elle fût conviée à une réunion secrète chez cet homme qu’elle connaissait à peine l’enthousiasmer plus que cela ne l’effrayer. Il s’agissait peut-être d’une once de folie ou d’inconscience mais le feu avait toujours pour habitude de brûler selon ses envies sans se soucier du reste, majestueux et indomptable. Sa maitresse était bien évidemment à son image et c’était avec une certaine joie qu’elle s’apprêtait à se rendre à la demeure de Yon Winchester par voix de cheminée. Ce ne fût pas chose aisée pour elle d’avoir accès en pleine nuit à un moyen de locomotion par les temps qui court et de part sa scolarité à Poudlard mais elle avait sut user de ses charmes et flammes pour obtenir se qu’elle désirait. Une belle flambée verte émeraude, elle faisait son apparition là où on l’avait convié. Tout comme le jour où elle s’était rendu au chemin de traverse pour connaitre son avenir, elle avait revêtu un longue cape encapuchonné de couleur sombre qui laisser à peine deviné qui elle était. Avec grâce elle se découvrir laissant apercevoir son beau visage et ses long cheveux couleurs corbeau.

« Bonsoir » dit-elle simplement avec un certain recul non par timidité mais plus par méfiance et soucie d’en dire d’avantage que lorsque cela serait nécessaire.

Silencieuse la belle brune observa la pièce et ses occupants, reconnaissant Azur Winchester, une élève de sa maison qui la considérait comme rivale. Elle ne fut pas surprise de sa présence mais d’avantage par celle de la femme à ses cotés qui semblait la regarder comme une mère alors qu’il n’était un secret pour personne qu’Azur avait grandit seulement entouré par son père. Meghan esquiva un rictus en apercevant Luke Midnight dans un coin, elle ne s’était point attendue à le trouver là mais au final ça ne l’étonner guère. La Djinn ne connaissaient pas les autres personnes présentes, seul deux ou trois lui était familier de part leurs présences sur la une des journaux dont notamment Cassandre Grey qui était la très célèbre mère de Marla, une camarade de classe. Certain avait des ressemblances, les membres d’une même famille peut-être… Meghan porta son regard sur Yon, curieuse de savoir ce que le jeune homme avait en tête pour cette soirée.

Chacun arrive. Il n'est plus temps de regarder l'heure. D'abord Luke Midnight. Poli. Le gamin a changé de style. Ce n'est pas non plus pour déplaire. Puis ma nièce. Je sens cette petite ride du lion se creuser sur mon front. Je n'aime guère les surprises. Et elle le sait. La seule du clan Bathory pour ne rien enlever. Je m'étais attendu à ce qu'aucun ne vienne. Il ne faut donc pas s'étonner que je flaire le piège à mille miles. Je connais leurs manières. Nous en reparlerons. C'est ce qu'assure mon regard entendu. Angeline l'accueille avec sa froideur habituelle. Son manque de réaction me prouve qu'elle savait pour Erika. Ca ne m'étonne pas autant qu'Azur. Telles que je les connais, des explications s'imposeront après ce soir.

Puis ce sont les Lockwood qui arrivent accompagné de Mustang. Cette bonne vieille Cassandre en trépigne intérieurement. Mais elle garde sa mine revêche. Quelque chose la préoccupe ces temps-ci. Nous verrons quoi. Plus tard.
Mustang et son insupportable langue trop bien pendue.

« Tu parles trop et pour ne rien dire Mustang. »

La bergère à lambrequin vide près de Cassandre racle le parquet de chêne noir dans un bruit sourd avant de cogner l'arrière des genoux de Mustang. Le voilà assis. Mon regard, dur, sans appel. Je ne tolèrerai pas ses débordements. Pas comme mon prédécesseur.

« Ne vous donnez pas en spectacle, tous autant que vous êtes et pour ceux que ça concerne, si vous voulez garder de votre crédibilité. »

Je balaye la pièce du regard. Un bonsoir discret m'interrompt. Meghan Chase. Pas un mot. Je tire la le siège tout à côté du mien. Un regard entendu à Sherman Lockwood. Nous partageons les mêmes valeurs. D'autres vont continuer d'arriver. Je lâche la bride. Debout à ma place. Les poings posés sur la table. Chacun a quelque chose à dire. D'autres à apprendre. Mon regard s'attardent sur Meghan Chase. Perçant. La cheminée flambe à nouveau. Les jumelles Devlin arrivent. Deux chattes siamoises. Retors à souhait. Des oies blanches aux yeux du ministère. Je lis un grain de folie dans le regarde de Narcisse. Elles ont déjà prêté allégeance. En ce qui les concerne? Ce soir n'est qu'une occasion de sortir.

« Yon Winchesterrr. »
« Nikandr. Eh bien cela nous verra deux Bathory à notre table ce soir. »

Méfiance. Mes neveux ne représentent pas un réel danger. Pas pour moi. Mais je me méfie de ce qu'ils pourraient intriguer.

« Ce que tu es splendide, ce soir ! »
« J'ai presque cru que toi aussi tu allais me briser le coeur mon chou... mon pauvre petit coeur d'artichaut. Je ne te l'aurais jamais pardonné. »

Rictus. Ces deux là ne manquent pas de génie quand ils sont ensemble. Une autre personne arrive. Malvina Bloodworth. Professeur de Potion à Poudlard. Une occasion pour le professeur de Duel de se joindre plus ouvertement à nous. Seamus prend place. Puis une voix. Familière. Inattendue.

La vipère : Excuse moi pour le retard, mais je n’ai appris que tard dans la soirée que cette réunion allait avoir lieu. Je suppose que tu ne vois rien contre le fait que je me joigne à vous ce soir.
« Tu es la bienvenue Arya. »

Un sourire de toi. Son reflet dans le miroir que je suis. Mais rien ne passe. Tu sais pourquoi. Il va falloir posé un délais à nos retrouvailles. Ce soir nous sommes en affaire. Je suis content que tu sois là. Tu le sais très bien.

« Bien. Puisque nous sommes au grand complet, je pense qu'il est grand temps de couper court aux civilités. Comme Heinrish l'a fait remarqué à juste titre, il est grand temps de se réorganiser. Si vous êtes venus vous assoir à cette table c'est soit que vous porter toujours allégeance à Wolfgang Orlov, au quel cas la porte vous est grande ouverte, soit que vous êtes décidé à prendre les choses en main. Je ne crache pas sur l'ensemble de ce qu'à fait Mr Orlov... regarder après tout ce qu'il nous à laissé c'est quoi... Oh juste l'Enfer, rien de bien méchant.» mon ironie en fait sourire certains. D'autres restent graves.« Je ne reviendrai pas là dessus. Ce qui est fait et fait. Et oui, nous avons notre part de responsabilité là dedans, chacun de nous. Alors je ne ferais pas de Orlov mon bouc émissaire. Je m'en lave les mains de Orlov nous avons bien assez à faire de l'Enfer. Ce que je dis c'est qu'il est simplement temps d'agir. A l'heure actuelle, le chaos qui règne dehors à déjà fait une grande partie du nettoyage. Si nous réagissons maintenant il n'appartiendra qu'à nous de relever du tas de cendres qu'est Londres, une ville assainie, plus forte, plus avertie qu'elle ne l'aura jamais été. Ce n'est pas en laissant la sclérose s'étendre que vous verrez justice vous être rendue. Vous avez des principes? La plupart d'entre vous se sont déjà engagés sur cette voie, moi je vous propose de vous y engager corps et âme. Il n'y a pas de monde meilleur qui se soit fait seul. Il n'y a pas de vermine qui ait engendré un cygne ou un aigle royal. Maintenant libre à vous de me rejoindre ou de continuer de vous satisfaire de la médiocrité environnante. »

Silence. Mon ton est sans appel. Cette proposition je ne la ferais qu'une fois. La plupart de ceux qui sont ici m'ont déjà rejoint. D'autres viendront après eux. Et d'autres l'ont déjà fait avant.

* pour ceux (si il y en a) qui voudrait encore venir dans le sujet, dîtes que vous êtes arrivé avant le speech de Yon où il vous en cuira vraiment What a Face

Le regard de Nikandr se dirigea vers le dénommé Heinrish qui haussa les épaules d'un air vaguement intéressé. Néanmoins, il ne broncha pas, ce qui laissait penser qu'il ne souhaitait pas vraiment ouvrir les hostilités, préférant, ou parce qu'il l'avait déjà adopté l'idée, se ranger aux idées de Winchester. Visiblement, Erika semblait s'être trouvé un homme d'un caractère redoutable... Nikandr eut une pensée envers son grand-père, avant d'entendre la voix de Winchester résonnait à nouveau, tandis que Lockwood s'assaillait à la place indiquée par le colombien.

Les propos de Winchester étaient directes, allant directement là où ce dernier souhaitait en venir. Nikandr écoutait de façon attentive, notant chaque information dans un coin de sa tête. L'ironie faites à l'encontre de Wolfgang Orlov le fit sourire. Un léger petit sourire en coin comme peut le faire un Bathory. L'un de ses sourires qui en dit plus long sur les pensées du moment, que si il n'avait essayé d'expliquer ce qu'il en pensait. Le bulgare balaya rapidement la pièce. Les mangemorts écoutaient, se lançant de temps à autres des regards comme si ils s'attendaient à voir un spot lumineux apparaître avec d'écrit : THIS IS A JOKE LOL.

Pourtant, ce ne fut pas le cas. Et ces regards disparurent rapidement d'une bonne majorité des sorciers ici-présent, pour laisser paraître une expression attentive. Yon Winchester se jetait sous les lumières de la scène. Il avait osé ce que personne n'avait tenté de faire depuis que le roi des lycans avait jeté son honneur et sa dignité en pâture aux chiens de l'Enfer. Les idées et les appriori concernant les lycans n'avaient fait que s'ancrer un peu plus au sein du clan Bathory. Et même si Vlad Nospheratov, chef des chefs des clans Bathory ne disait rien, il ne devait sûrement pas en penser le contraire. Un sourire taquin apparut sur les lèvres de Nikandr qui porta son verre à ses lèvres.

Sherman eut un petit sourire amusé. Ce dernier – Nikandr l'ayant déjà catalogué au rang de conseiller et tête pensante au sein de l'ordre des mangemorts – approuvait totalement chaque mot, chaque pensée, chaque son de voix, chaque respiration lui avait donné du baume au cœur. Le messie. Voilà ce qu'était Yon Winchester pour le chef du clan Lockwood. L'un des clans de mages noirs les plus fourbes qu'il fut donné d'exister au Royaume-Uni depuis près de 700 ans. A la fin de la longue tirade du jeune Winchester, ce dernier se leva de sa chaise, se tournant vers Yon.

« Voilà un discours comme je suis ravi d'entendre... Je n'osais espérer voir un renouveau de notre sainte ordre après tant d'années à porter l'effigie d'un loup sur le bras... Nous savons tous deux, Yon, quelles sont les chemins à prendre. Vous avez mon appuie. Ainsi que celui de toute ma famille. Nous saurons nous montrer utile. Il est temps de réparer les conneries de nos frères égarés... »

Une dernière phrase qui pouvait laisser sous-entendre pas mal de choses. Nikandr n'eut pas vraiment de mal à saisir les multiples sens, montrant clairement qui était Sherman, mais surtout sa façon de faire. Le bulgare jeta un rapide coup d'œil à ses deux fils, avant de relever le regard vers le fond de la salle. Anton lui fit un clin d'oeil, tandis que Nikandr reposa son regard sur Lockwood et Winchester. Sherman brisa le silence de nouveau.

« Je suppose qu'aucun de nos frères ici présent n'aura quelque chose à redire aux propos de Yon Winchester. »

Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Quelques rides se tirèrent, rappelant ainsi qu'il n'était plus tout jeune. Ce qui n'était guère un signe de vieillesse, chez un sorcier.

« Je suppose, Yon, que vous avez quelques idées à nous faire part, concernant notre avenir... »

Notre. C'était les mangemorts. Sherman avait déjà repéré les brebis galeuses du groupe. Et il savait que Yon Winchester les avait également repéré.

Heinrish eut un léger sourire lorsque Cassandre lui avoua qu'elle était contente de le voir. Il n'avait rien dit, sinon, lui faire un sourire un peu fou. Yon ayant parlé, son esprit se mettait à tourner à toute vitesse. Voir Lockwood agir ainsi ne le choqua pas, sachant pertinemment que les Lockwood étaient peut-être, les mangemorts les plus fidèles. Néanmoins, il préférait laisser continuer les évènements, d'observer. Mustang n'irait pas à l'encontre de Winchester, non. Mais il n'aimait pas vraiment se mettre sous les projecteurs lors de pareils réunions.

Mustang lança un regard à Grey, un sourire s'affichant sur ses lèvres. Heinrish lui fit un clin d'oeil, lui faisant très bien comprendre qu'avec Winchester, ils allaient continuer de s'amuser à leur façon... Sinon pire.

Peut être serait il d'abord temps de remettre de l'ordre dans les rangs

(navrée de la qualité hein..)

« Yon Winchesterrr. »

Angeline releva le nez, l'air visiblement contrariée de voir son cousin, Nikandr Bathory, surgir inopinément. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas. Simplement elle ne supportait pas l'idée qu'il puisse être là pour la chaperonner. Elle se jura qu'en sortant de cette réunion, elle aurait une petite conversation avec Nikandr, histoire de mettre les points sur les i. Pour l'heure, elle ne perdrait pas un mot de ce que dirait son oncle. Certains autour de cette table lui inspirait méfiance. Il y avait les trop jeunes. Mais également ceux qu'elle avait du mal à prendre au sérieux.

« Il n'y a pas de monde meilleur qui se soit fait seul. Il n'y a pas de vermine qui ait engendré un cygne ou un aigle royal. Maintenant libre à vous de me rejoindre ou de continuer de vous satisfaire de la médiocrité environnante. »

Elle acquiesça en silence ne pernant d'abord pas la parole, puisqu'elle n'était pas l'aînée. Chez les Bathory ce genre de choses comptait encore. Et d'ailleurs vous remarquerez que Nikandr ne prit pas non plus la parole. Le plus âgé des Lockwood prit alors la parole et si sur la forme elle aurait eut quelques trucs à redire, sur le fond elle approuvait, mais encore une fois elle se réserva de parler.

« Je suppose qu'aucun de nos frères ici présent n'aura quelque chose à redire aux propos de Yon Winchester. »

Elle balaya l'assemblée du regard, démasquant d'emblée ceux qui ne partaient parce qu'ils avaient peur et d'un autre côté, ceux qui ne partaient pas parce qu'ils avaient un véritable rôle à tenir. Elle savait que son oncle était suffisamment intelligent pour ne pas ordonnait une exécution publique sur le champs mais ce qui était sûr c'était qu'il ne faisait pas bon douter à cette table, sous peine de voir ses jours écourtés une de ces nuits. Or Angeline appréciait ce genre de trait de caractère chez un chef.

« Je suppose, Yon, que vous avez quelques idées à nous faire part, concernant notre avenir... »
« Peut être serait il d'abord temps de remettre de l'ordre dans les rangs »

Angeline eut un sourire chafouin. Elle se trouvait donc assurée que certains, et a priori certaines, partageait son opinion.

Installé aux côté de sa mère, Azur patientait tranquillement. La plupart des visages dans l’assemblée lui étaient inconnus. Elle fut à la fois ravie et surprise de voir débarquer sa tante. Elle ne l’avait pas vu depuis très longtemps, et c’est avec un sourire chaleureux qu’elle l’accueillit. Les effusions, ce serait pour plus tard. Puis vint un de ses cousins. Elle ne le connaissait que de nom, ne l’ayant jamais réellement rencontré, pourtant, difficile de ne pas reconnaitre le fils de Sergeï Bathory. Lui au moins semblât surpris en apercevant sa mère. Ce n’était pas donc un traitre à l’image d’Angéline. Histoire de l’achever, Meghan Chase pénétrât dans la pièce. Que faisait-elle ici celle là. La rivalité entre les deux jeunes filles datait de longtemps, et Azur n’appréciait guerre que son père l’ait convié elle. Elle ne cessait de se répéter « pas de scandale Azur, maitrise toi, on est pas à l’école, alors Zen ». Pourtant, la tentation était grande, à croire que tout était fait pour l’énerver. Le silence se fit, et elle portât son regard émerveillé sur son père. Il avait une telle aisance à prendre la parole. Elle était certes jeune, mais pas totalement idiote. Elle comprenait bien ce qui était en train de se passer. Un sourire s’affichât sur son visage. Enfin elle allait accéder à ce statut dont elle avait toujours rêvé. Lui le roi, elle la princesse. Tout était parfait….

Arya quand à elle jubilait intérieurement. Elle n’avait pas eu besoin d’attendre qu’il prenne la parole pour comprendre. Elle l’avait su à l’instant où elle avait été mise au courant de cette réunion. Il y avait toujours eu cette sorte de lien entre eux deux, et la distance n’y avait rien changé. Pourtant, elle restât la plus naturelle possible jusqu’à ce qu’il termine. Elle n’avait rien à redire. Il savait qu’elle serait de son côté, et grâce à elle, peut être même certains Colombien se rallieraient à sa cause. Elle ferait campagne s’il le désirait et lui enverrait de nouvelle recrue. Pourtant, il n’aurait pas le loisir de l’avoir elle à ses côtés, mais les explications viendraient plus tard. Pour l’instant, elle scrutait les visages de l’assemblée, cherchant le moindre signe de défections chez les invités. Ce n’était pas à elle d’intervenir, étant de la famille, inutile de savoir qu’elle avait déjà fait son choix et que tout pourrait lui convenir. Elle les laissât donc lancer le débat, elle n’interviendrait que si elle ressentait réellement le besoin.

Les invités se succédaient, et Erika avait pour une fois du mal à se concentrer. Toutes ces têtes. Tous mangemorts évidemment, ou en passe de le devenir pour les plus jeune, du plus respectable représentant, à la pire vermine. Inutile de préciser qu’Erika n’avait jamais réellement apprécié cette organisation. Pour elle, rien ne valait mieux que la solitude, pourtant, elle avait du réviser ses plans lorsqu’elle avait rencontré Yon. Pourtant, elle n’avait jamais officiellement appartenu aux mangemort. Une sorte de consultante. S’il ne s’était agit de la demande de son mari, elle n’aurait même pas mit les pieds à cette soirée. Et il fallait le dire, ça puait à des kilomètres.

Elle ne pouvait s’empêcher de sourire intérieurement à chaque nouvelle arrivée. Yon était assez bien encré dans ce monde et respecté pour que chacun sache que sa femme était morte il y a de cela 11 ans. Certains ne montrèrent aucun étonnement, preuve de la maîtrise de leurs sentiments depuis de nombreuse d’année, d’autre les plus jeunes, valait le détour, mais rien ne valait la surprise de la famille… Il y eut d’abord sa belle sœur Arya, suivit de près par un deuxième représentant du clan Bathory. Nikandr avait écarquillé les yeux, comme s’il venait d’apercevoir un fantôme. Un signe de tête, un seul, les gens n’auraient pas d’explication, ils n’en avaient pas besoin, à moins de les demander, mais il valait mieux s’abstenir, l’épreuve était encore lourde à porter pour la belle Hongroise.

Le silence se fit, chacun se tournant vers Yon qui prenait la parole. Erika avait croisé ses mains sur son genou gauche, son apparence semblait sereine, mais chaque nouveau mot ne faisait que la mettre en rage. Comment osait-il lui faire cela, la prendre par surprise, devant toute une assemblée. Oh bien sur, il avait eu raison de le faire, car s’il lui en avait parlé en premier lieu, elle aurait certainement essayé de lui arracher la langue pour ne plus entendre pareil mots. Il la connaissait si bien… Se positionner aux côté des mangemorts sans en être officiellement était une chose, mais s’il en devenait le chef, elle serait obligé de se positionner à son côté, de le soutenir. Car après tout, s’il ne savait pas tenir sa femme, comment pouvait il diriger autant d’homme et de femmes. Voilà ce que pensaient la plupart des criminels du monde magique. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’Erika n’est pas une femme qu’on enchaine, et Yon le savait très bien. Elle ne dirait rien, sourirait s’il le fallait, pourtant, il allait devoir essuyer la tempête du siècle dès que tout ceci serait terminé. Elle était prête à le tuer, façon de parler, pourtant si une des personnes présente dans l’assemblée désirait se retirer discrètement, elle le noterait sur sa liste. Inutile de faire comprendre qu’elle n’apprécierait guère de voir des lâcheurs ou des futurs traitre dans les rangs.

Puisqu’il la mettait devant le fait accomplit, elle serait bien obligée de suivre le mouvement. C’était comme ça qu’il fallait agir avec elle, il l’avait toujours su. C’est d’ailleurs ainsi qu’il avait obtenu Azur, et qu’il obtenait ce qu’elle refusait de lui donner. Lorsqu’il eut terminé, elle ne pipât mot, laissant les autres s’exprimer, parlant déjà de réorganisation des rangs. Elle croisât son regard une demi-seconde, pas besoin d’explication. Il savait déjà qu’il allait en chier avec elle.

Maïka regardait ses enfants en réfléchissant bien sérieusement à l’invitation qu’elle avait eu. Il était tard, très tard. Edward n’était toujours pas rentré, ce qui ne l’étonnait pas. Il y avait des périodes, comme celle là. Il rentrait tard, parce qu’il était occupé avec des filles qu’elle n’aimait pas. Elle avait cessé de faire ses crises. Le père d’Edward était là en fixant Maïka qui regardait ses enfants. Elle était plongée dans une discussion mentale sur ce qu’elle ferait. Devait-elle répondre à l’invitation ? Oui. La métisse connaissait la personne qui lui avait envoyé cette invitation. Pour quelle raison avait-il envoyé cela ? Que complotait Yon Winchester ? Elle n’en savait strictement rien. La seule manière de le découvrir c’était de répondre à l’appel. Un hochement de tête et elle conclut qu’il était de voler de ses propres ailes. Edward lui fera un sermon à son retour tout simplement. Elle s’en foutait. La curiosité était bien plus grande que sa raison qui lui disait que peut-être Edward lui en voudrait d’avoir fait venir son père à une heure aussi tardive pour assouvir une curiosité. Elle prit un manteau léger. Elle quittait les États-Unis pour se rendre chez les anglais. Elle transplana tout simplement à l’endroit indiqué pour le lieu de rendez-vous. Elle se rendit au 13 warwick Avenue. Elle était dans un salon. Un peu en arrière des autres. Elle vit des têtes qu’elle reconnut. C’était logique au fond. Elle commençait à plus ou moins comprendre ce qui se passerait. Les gens qui avaient suivi Wolfgang dans ses plans étaient là. Maïka avait toujours sa baguette sur elle. Elle était habituée à se faire attaquer à tout bout de champs. À cause de qui ? Edward. Elle avait la malchance d’habiter avec lui par moment, lorsqu’il était hors de lui…. Ouch. Elle passa son regard sur chaque personne qui se trouvait ici. Elle ne disait pas un mot. Elle n’avait jamais dit un mot lorsqu’elle était en mission, sauf à son mari, comme si elle ressentait une petite gêne. Elle n’était aucunement gênée à être ici, mais lorsqu’elle ouvrait la bouche c’était pour dire des choses censées et importantes, sinon elle se taisait. C’était pour le mieux. Personne ne semblait l’avoir remarqué. Cela lui importait peu. Elle voulait savoir pourquoi elle était ici avec tous ses gens, même si elle avait une petite idée du peut-être du pourquoi, mais elle n’en était pas si sur. Elle préférait savoir ce qu’avait à dire Yon. Elle attendait patiemment. Elle écoutait ce qu’il avait à dire. Il n’avait pas tort au fond. Tout était si sombre lorsque le poète fut libéré. Elle se souvient très bien puisqu’elle avait été là avec Edward. Elle se souvenait très bien. Elle n’avait pas dit un mot ce coup-là non plus. Elle regardait Yon en se remémorant. Elle se souvenait très bien Maïka n’ouvrit pas plus la bouche lorsqu’il finit. Elle devait voir avec Edward. Ils ne pouvaient pas être sur des idées de penser différentes. Elle ne voulait pas déjà mourir. Elle était encore très jeune. Elle avait trop d’enfant pour ne pas être encore présente. Elle continuait de fixer en écoutant ce que les autres avaient à dire. Elle ne disait toujours rien. L’hawaïenne était un peu le fantôme de la place. Elle ne parlait tout simplement pas, comme si elle n’avait jamais dit un mot de sa vie. Comme si elle était Clayton… La seule interrogation qui était sur le visage était bien sûr si Edward était dans le coup. Elle fixait Yon qui comprendrait surement. Il devait être habitué de voir la jeune femme ne jamais dire un mot, presque. Il connaissait certainement sa situation pour savoir. Il connaissait aussi surement comment Edward était. Elle continuait de le fixer n’ayant certainement pas les mêmes interrogations que les autres.

( la narratrice est une feignasse de pas le connecter pour rp oui uu )

|post juste pour faire apparaître Delan (a) parce que pas le courage de rp avec deux de mes persos dans un même sujet pour l'instant x)|

« Je suppose, Yon, que vous avez quelques idées à nous faire part, concernant notre avenir... »

Une vague de murmures. Les voix se mêlent. Ca chuchote. Je n'en perds pas une miette. Pourtant je sens ne pas entendre. Question de physionomie. De ton aussi. Dans ma tête le calcule se fait. Je sais déjà ce que je dirais à Bella et Narcissa en quittant le 13, Warwick Avenue. Bref. Plus tard. J'y reviendrai plus tard.

« Des idées je n'en manque pas en effet. Mais chacun sera informé en temps de ce qu'il a à faire. Pour l'heure sachez que je ne souhaite pas de guerre ouverte. Il ne me sert à rien de nous voir gouverner une masse rebelle et belliqueuse et vous l'aurez déjà remarquer, frapper fort ne sert à rien d'autre qu'à nous donner mauvaise presse. Nous agirons différemment. Nous nous ferons aimer du peuple, et c'est le peuple qui nous donnera la gouvernance. Ce sera notre première étape en marche vers un avenir plus sain. », mon regard glisse vers les Grey a qui cette approche déplaira sans doute, « Je ne tolérerai aucun débordement de votre part. Les ordres devront être suivis à la lettre. J'attends de vous que vous sortiez de vos coups d'éclats habituels dans un premier temps, soyez le cancer qui mettra à genoux la machine infernale qui nous sert de... gouvernement, si tant est que l'on puisse appeler ça un gouvernement. J'ai remarqué les regards que vous avez porté à mes invités... trop jeune? Trop... inconnus? C'est vrai qu'ils sont jeunes... »

Mon regard glisse sur chacun d'eux. Froid. Sûr. Impérieux. Je me lève. Fais le tour de la table. Lentement. Comme un juge qui chercherait son coupable idéal. Ma main se pose sur l'épaule de Meghan Chase. Un regard à ma fille. Tu n'auras pas à la souffrir très longtemps.

« Jeunes et talentueux. Comme la plupart d'entre nous à leur âge et même plus tôt... », cette fois ci ce sont les Devlin puis ma soeur que je regarde,
« Bien sûr ils n'ont encore rien de votre sagesse Shermann, ni de votre influence mais ils ont des dons que vous n'effleurerez jamais qu'en rêve. Cela fera aussi partie de de notre Grand Oeuvre. Nous n'allons pas laisser les fruits pourrir sur l'arbre parce que la branche est vermoulue. Vous trouverez les jeunes prodiges de demain et vous me les amènerez. J'en ai déjà pris sous mon aile qui vous surprendront. Ils ne sont pas tous ici bien sûr. Au plus diplomates et aux mieux placés d'entre vous, je confierai l'ascension vers le ministère... quant à ceux qui seront nostalgiques de l'ancienne méthode... ils n'auront qu'à venir me voir en privé. J'aurais aussi quelques tâches à leur confier... »

Je n'en dirai pas plus. Toutes les oreilles ici ne sont pas là pour entendre. J'ai mes recommandations pour chacun. Elles ne regarde que celui ou celle à qui elles s'adressent.

« Une dernière chose cependant... pour te répondre Heinrish. Pourquoi vous ai-je amené femme et enfant ce soir? Ce n'est certainement pas pour leur faire prêter serment mais pour vous enlevez toute envie de me dire je ne savais pas s'il leur arrive quoique ce soit par votre faute. Sachez que je n'aurais pas d'oreille à prêter à celui qui sera coupable. »

Quelque chose vibre dans l'air et cela vient de moi. Les lumières baissent un instant d'intensité. Regardez bien ces deux visages. Gravez les dans vos mémoires. Car ils peuvent aussi bien être le juge qui vous fera trancher la tête, tous autant que vous êtes. Je ne pardonne à personne. Je ne suis pas là pour ça. Je me redresse. Et tout revient à la normale.

« Bien... si vous me suivez toujours approchez... la marque de Wolfgang vous ira bien mal à présent. »

Ma baguette. Ce soir ce n'est pas un instrument de mort. Quoique... on ne chasse pas de si bonnes habitudes. Ma nièce se lève. Je m'en étonne. Rictus. Elle retourne donc sa veste. Je ne baisse pas ma garde pour autant. Elle serait bien capable pour ne pas avoir l'air suspecte. Ma marque apposée sur l'avant-bras d'Evangeline. Une tête de mort qui accouche un serpent. Puis c'est le jeune Jimmy Thompson qui suit son professeur de duel et son professeur de potions. Le reste vous appartient.

La pièce regorgeait de monde. La belle brune n’est pas assez sotte pour attiré l’attention sur elle d’avantage que cela n’était nécessaire. Elle ne se sentait pourtant pas perdu, invisible. Yon semblait veiller sur elle. Il l’invita à s’assoir à sa droite et un feu trépigna dans la cheminée comme pour la rendre plus à l’aise. Délicate attention qui sembla marché à la perfection car la Djinn était toujours plus tranquille lorsqu’elle se sent entouré de son élément. Les flammes dansait doucement un peu comme le battement de cœur de la jeune Chase qui était plus excité qu’angoissé bien qu’elle semblait sereine. Elle ne disait rien et se contenta d’écouter ce que Yon avait à leurs dires bien qu’il ne fallait pas être Occlumens pour deviner la raison du rassemblement d’un tel nombre de personne peu apprécié de la société. Des criminels ? Des assassins ? Non juste des parias. Des incompris. Des génies destiné à accomplir de grandes choses. Tout comme elle… Elle était attentive et ne souhaiter nullement perdre une miette de se qui était en train de se dire. Yon avait de toute façon l’art et la manière d’intéressé de part sa seule présence et la belle brune n’avait aucunement l’intention d’aller à l’encontre de ses projets. Les flammes dans la cheminée s’agitèrent un peu cependant lorsque l’homme évoqua le fait de se faire aimer des autres. Ce n’était pas là une chose qu’elle avait prévu et dont elle se réjouissait… Côtoyer les autres n’avaient jamais était son fort et devenir la défenseuse de la veuve et l’orphelin ne faisait pas vraiment partit de ses priorité…

Yon évoqua ensuite la présence de jeune personne. Il avait eut la décence de ne pas utiliser le mot « enfant » là où d’autre ne se serait pas gêner pour le faire. La jeune Chase sentit alors tout les regards se posa sur elle en même temps que celui qui les avait fait venir mettait sa main sur épaule. Les flammes de la cheminée derrière elles montèrent d’un seul coup avant de redescendre comme pour manifester d’avantage leurs présences et soutenir leur princesse. Tout le monde devait à présent avoir remarqué le lien entre la belle brune et cet élément.

La discutions dériva ensuite sur la présence d’Azur et de sa mère. Meghan eut un regard pour sa camarade de classe qui ne l’apprécier guère. Elle semblait voir en elle une rivale et la belle Djinn ne voyait aucune raison de lui montrait qu’il pouvait en être autrement. Jamais elle ne se souciait d’être apprécier. Il fallait mieux être craint qu’aimer. Elle s’était toujours méfier d’elle mais ne l’avait jamais attaqué. L’idée ne germerait donc plus jamais dans son esprit si elle avait eut à y naitre. Azur pouvait être tranquille. Elle était même tentée à essayer de la connaitre d’avantage… Comme pour dissuader quiconque d’aller à l’encontre de ses propos, Yon provoqua comme une vibration dans la pièce et les lumières diminuèrent en même temps que la cheminée s’éteignit, conséquence cette fois des émotions de Meghan qui ne faisait qu’appuyer les dires de celui qui était capable de tout changer. Tout redevient ensuite à la normale, si ce n’est la cheminée qui resta éteinte alors que Yon faisait signe à ses fidèles de venir à lui pour être marqué. La première à se lever fût une fille blonde qui était sûrement de la famille d’Azur à en juger par ses traits. Vint ensuite les deux professeurs que Meghan s’était étonné de voir là et Jimmy Thompson qui d’après la Djinn n’est guère intelligent. Puis à son tour elle se leva et mit devant elle son avant bras face à Yon afin qu’enfin il pose sur elle la première pierre symbolique de sa destinée….

Nikandr Bathory, Sherman Lockwood &Heinrish Mustang buvaient les paroles du nouveau chef des mangemorts, tandis qu'il parlait, présentant également, au passage, les gamins présents. Nikandr eut un léger sourire en pensant à une certaine personne qui aurait été capable de tel chose. Il en était presque sûr. Vlad Nospheratov aurait agit de la même manière devant un tel pouvoir que semblait avoir ces gamins tout juste sortit de l'adolescence. Les lèvres du Bathory s'étaient donc étendu un sourire amusé, tandis qu'il levait le regard vers Anton. Une discussion rapide se fit par le regard, tandis qu'ils finirent par reposer leur regard sur la star de la soirée. Yon Winchester semblait avoir prévu son coup depuis déjà un bon moment. Et le fait que Wolfgang Orlov se soit enfin cassé dieu seul sait où pour aller faire son super héros avec le gouvernement britannique, lui permettait de réaliser ce dont il avait toujours pensé. Un rapide regard vers sa tante, le sourire de Nikandr n'en est que plus présent lorsqu'il s'aperçut brièvement de la petite lueur Bathory qu'il y avait dans son regard.

Les femmes Bathory. Elles sont toutes les mêmes, sans réellement se ressembler. Il ne dit rien, s'amusant à lancer un regard vers sa tendre et belle cousine.

De son côté, Sherman semblait être le politicien ravi de voir son chef de parti tenir un discours qu'il savait gagnant. Néanmoins, durant toute cette longue tirade, Sherman avait posé un regard sur chacune des personnes ici présentes, sachant désormais qui sont les traîtres, et qui sont les gens à garder. Certains étaient, pour lui, juste à éliminer étant donné le peu qu'elle pourrait apporter au sein de leur ordre, et des engagements pris par Winchester. C'était avec un certain plaisir flagrant qu'il vit Yon Winchester sortir sa baguette pour en changer leur marque. Et tandis que Sherman relevait la manche de sa chemise tout comme le reste de la salle, Heinrish s'était déjà présenté, le bras tendu vers Winchester, murmurant de façon insistante.

« Vite, j'ai passé l'âge d'aimer les loups-garous et leurs romans à l'eau de rose. »

Petit clin d'oeil à nos supers sagas IRL. Heinrish ne peut s'empêcher d'afficher un léger sourire sur ses fines lèvres, tandis que Sherman tend à présent son bras. Aucun mot n'est dit, rien ne paraît. Il a un sourire victorieux, mais n'en dira pas plus. C'est Nikandr qui prit la parole derrière cette colonne de personnes levés en direction de Winchester, comme des croyants allant récupérer l'osti (impossible de trouver l'écriture exacte de ce mot).

« Désolé, Winchesterrrr. Mais, je ne suis là qu'en visiteur. J'ai déjà prrrrêté allégeance à une autrrrre perrrrrsonne de mon entourrrrrage, si tu vois ce que je veux dirrrre. »

Il s'inclina, tout comme Anton, vers les représentants de la famille Bathory, avant de hocher la tête en direction de Yon avant de disparaître dans deux volutes de fumés noirs.

Azur buvait les paroles de son père comme on boit de l’eau fraiche. Tout ceci lui plaisait. Elle était peut être jeune, mais pas idiote. Elle scrutait la salle d’un œil fier. Certain avait peut être douté, mais il n’était plus question de doute maintenant. Elle comprenait enfin pourquoi certains de ses camarades de classes était présent. L’explication de son père était logique. Il ne commettrait pas les erreurs de ses prédécesseurs. Elle n’apprécia guère de le voir poser sa main sur l’épaule de Meghan. Voilà une chose qui l’irritait particulièrement. Elle avait déjà à la supporter en classe et dans son dortoir, voilà maintenant qu’elle s’immisçait aux côtés de son père. Au moins, ce soir, il n’y aurait plus à douter de la supériorité d’Azur sur sa rivale. Elle aurait un moyen de pression, la djinn n’oserait jamais la toucher maintenant, et elle pourrait enfin régner que ce soit à l’école comme dans les rangs. Du moins, c’est ce qu’elle pensait pour l’instant. Car Yon avait beau insérer de la jeunesse dans ses rangs, il ne comptait pas la prendre elle, ce qu’elle ignorait pour l’instant.

Lorsque les lumières vacillèrent, Azur affichât un air digne. Il les mettait en garde, et elle prenait son rôle à cœur. Elle posât un regard sur sa mère qui était comme elle dans la lumière, et ne pu s’empêcher de remarquer son air si neutre. Tout le monde serait berné, mais pas elle. C’était tout de même sa mère, et elle avait beau l’avoir retrouvé depuis peu, elle en savait assez sur elle pour se douter de la tempête imminente Tout revint à la normale en quelques seconde, et chacun leur tour, les invités se levèrent et répondirent à la demande de son père, l’avant bras tendu. Sur certain, on pouvait encore apercevoir l’ancienne marque de ralliement, d’autre, du moins les plus jeunes étaient encore vierge, mais pas pour longtemps. Ils furent nombreux à se présenter devant lui, pourtant certains semblaient hésiter. Rien d’étonnant à cela. Azur posa un regard sur sa tante qui venait de se lever pour se trouver face à son frère.

Arya avait patiemment attendue que la file diminue pour se présenter à son frère. Elle arborait un regard fier. Il était enfin à sa place, celle qu’elle avait désirée pour lui, et qui lui collait à merveille. Elle n’avait pas eu besoin de ses explication, elle avait totalement foi en lui. Lorsqu’elle se trouva face à lui, elle lui adressa un léger sourire avant de prendre la parole en tendant son avant bras.

- Tu n’es pas obligé de m’infliger ta marque, car tu sais que je te serais fidèle. Mais si tu le désire n’hésite pas. Je ne pourrais cependant pas me joindre à toi dans l’immédiat. En cas de besoin, tu peu compter sur Alistair et tout ceux qui sont à sa botte. Je te les enverrais en tant voulut, pour que tu leur applique ta marque. Ils te seront fidèles à leur tout. Nous discuteront de mon cas en privé si tu le veux bien, je ne serais indisponible qu’un certain temps.

Azur n’avait pas raté une miette de la conversation. Pas plus que le départ de son cousin qui n’avait pas souhaité être marqué. Ce serait bientôt son tour. Elle le voulait, c’était légitime. Elle s’apprêtât à se lever mais une main se posât sur la sienne avant qu’elle n’ait pu bouger.

Erika n’écoutait plus. Elle n’avait pas besoin d’explications. Elle scrutait la salle essayant de repérer les faibles. Elle avait beau ne pas approuver la chose, ce qu’elle ne comptait pas afficher au grand jour, elle n’admettrait cependant pas les lâcheurs. Certains arboraient des sourires. Sur ceux là, elle n’avait aucun doute, d’autre semblait perplexe, elle notait leur nom dans un coin de sa tête. D’autre n’affichaient aucune expression. Ceux là était certainement les plus fidèle, ceux qui s’étaient engagé depuis longtemps. Parfois un regard croisait le sien. Certain la rencontraient ce soir, d’autre l’avaient connu auparavant, et ne semblait guère surpris de ce petit tour. Il fallait dire que le nom des Bathory était connu et reconnu, mais le prénom associé d’Erika avait fait ses preuves dans le passé, même si elle n’avait jamais officiellement appartenu aux Mangemorts, certains connaissaient ses exploits.

La lumière vacilla, et la belle Hongroise ne fut pas surprise par ce petit tour. Elle en avait l’habitude, ce n’était pas rare que ce phénomène se produise chez elle. Se trouvant dans la lueur, chacun put lire dans son regard qu’elle était sans pitié, et que ce n’était pas parce que pour beaucoup ils étaient des criminels, qu’elle en aurait envers eux s’il devait les trahir. Chacun leur tour, ils se levèrent pour se faire marquer. La première fut Evangeline. Erika lui adressât un signe de tête, elle faisait le bon choix. Du plus jeune au plus vieux, ils prirent place face à son mari, tendant leur bras. Pour Erika, il était hors de question de porter cette marque. Elle n’en avait pas besoin pour prouver sa fidélité. Il le savait par avance. Par principe, elle n’appartenait qu’à elle-même, mais aussi parce qu’elle trouvait que se tatouage allait trancher sur sa belle peau, et elle ne le désirait guère.

Lorsque Son neveu prit la parole, elle lui adressât un regard noir. Il ne le comprendrait certainement pas, car il n’était pas au courant de toute l’histoire. Il n’était pas bien difficile d’imaginer à qui il avait prêté allégeance, et elle ne voyait pas ca d’un très bon œil. Peut être se trompait elle, mais il était sur qu’une explication familiale risquait d’avoir lieux sous peu. S’il servait son oncle, elle ne mettrait pas longtemps à le rayer de sa liste. Alors que sa belle sœur se présentait, elle écoutât chacun de ses mots. Elle savait déjà pourquoi elle ne se joindrait pas à eux, pas besoin d’être devin pour le comprendre, le simple fait d’être une femme suffisait, même si ce n’était pas évident pour toute, mais ce n’était pas ses affaires, elle la laisserait s’expliquer d’elle-même. Azur semblât s’agiter sur sa chaise. Immédiatement, Erika posât une main sur la sienne pour la retenir. Leur regard se croisât, et elle lui adressât un non de la tête.

-Mais…
-Pas maintenant Azur.

Elle lui avait parlé d’un ton ferme. Azur le comprendrait certainement par « nous ferons ca plus tard, en privé », mais en réalité, ces mots signifiaient « même pas en rêve ». Il était hors de question pour elle de rejoindre le mouvement. Elle était à la fois trop jeune, bien que certains avait son âge, mais Erika savait que jamais son père ne la laisserait faire. Au vu de son caractère, ce soir il n’y aurait pas qu’une seule bataille, et ce serait la première à devoir être réglée, ensuite ce serait son tour. Mais la soirée n’était pas encore finie, et la marque commençait à se répandre de bras en bras.

Luke avait observé la scène entière dans son coin, se composant un visage neutre, sans non moins dévisager effrontément chacun de ceux qui entraient après lui. La plupart des grandes familles connues comme étant partisanes de la magie noire y avaient envoyé leurs membres les plus éminents, d'autres, criminels reconnus semblaient se pavaner ici comme en terre promise, certains enfin, avaient déjà passé du temps dans le manoir Midnight, auprès de son père, à l'époque où Midnight Senior était un fidèle de Orlov. Quant aux autres, ils étaient tout simplement inconnus au bataillon. Luke écouta avec attention le petit laïus de Winchester, tentant de percevoir, sur les visages des autres, ce que ces paroles pouvaient provoquer sur ceux qui avaient porté la marque du loup. La plupart offraient des visages impassibles, d'autres acquiesçaient et certains se montraient sceptiques. Luke, quant à lui, ne put que se montrer agacé de voir avec quelle déférence Yon traitait l'autre gourdasse de Meghan Chase : non, sérieusement, cette fille était totalement psychotique, il ne voyait vraiment pas ce que Winchester pouvait bien lui trouver. Le regard d'Azur quand Yon posa sa main sur l'épaule de la Serpentard lui confirma que la préfète de sa maison en avait autant à l'égard de la Djinn. Chacun se leva, certains plus rapidement que d'autres, d'aucuns hésitants, d'autres assurés, pour recevoir la marque. Midnight capta le geste de Azur et celui de sa mère et il haussa un sourcil, croyant avoir compris ce qui se tramait. Un sourire naquit sur ses lèvres : en fin de compte, il avait peut-être sous-estimé Winchester... Il se leva à son tour, se plaça devant lui sans mot dire, son regard bleu déterminé, un sourire amusé sur le visage. Retroussant la manche de son bras gauche (car Luke était gaucher), il attendit que Yon lui appose la marque. Quand ce fut fait, il l'observa quelques secondes, dessinée à la perfection sur sa peau blanche, puis son regard se porta à nouveau sur Yon, plongeant ses yeux grisés dans le les prunelles bleues du nouveau chef. Il inclina légèrement la tête, avec un presque respect, puis se dirigeant dans un coin de la pièce, il transplana sans un regard en arrière. Il en avait fini ici. Si Yon voulait le contacter, il savait désormais mieux que quiconque où le trouver.

» Vite avant que les hyènes ne viennent ! { Raven <3
» Raven Stinson
» Ancien lien Raven
» Ready ? PUUULLL !! [RAVEN]
» L'histoire se construit aux fils des rp... {Raven}

Pledge of Allegiance for a Raven.

Pledge of Allegiance for a Raven.

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée